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Le rapport à l'histoire des franco-québécois de souche canadienne-française : reconnaître la communauté d'histoire dans la société de droit : analyse de contenu de mémoires déposés auprès de la Commission Bouchard-Taylor

Lemire-Lafontaine, Emilie January 2010 (has links) (PDF)
Les défis qu'entraîne la reconnaissance du pluralisme dans les sociétés modernes avancées sont nombreux: cohabiter dans un pluralisme culturel et religieux, reconstruire les identités collectives, faire face à une tendance à la judiciarisation du politique, ... Dans les sociétés de droit minoritaires, ces défis se présentent de manière différente. L'articulation entre communauté d'histoire et communauté de droit, dans l'aménagement d'une culture publique commune ne se fait pas sans difficulté. Le récent débat québécois quant aux pratiques d'accommodements culturels, souvent pour des motifs ethno-religieux en est un exemple. En effet, lors d'une vaste commission de consultation publique sur les pratiques d'accommodement liées aux différences culturelles qui s'est tenue entre les mois de septembre 2007 et avril 2008, les Québécois ont pu se prononcer sur ces pratiques d'accommodement. Ils ont également tenté de définir les fondements de l'identité québécoise. Plusieurs des mémoires, rédigés par des membres de la majorité franco-québécoise de souche canadienne-française, qui ont été déposés devant les commissaires Gérard Bouchard et Charles Taylor faisaient mention de l'histoire du Québec. Mais quel est le rapport particulier qu'entretiennent les Franco-québécois de souche canadienne-française avec leur propre histoire lorsque vient le temps de circonscrire l'identité québécoise? C'est à travers vingt-sept mémoires de divers groupes, associations et partis politiques déposés à la commission que nous avons sélectionnés que le discours des Franco-québécois de souche canadienne-française sur l'histoire a été étudié. Nous avons tenté de saisir la tendance qui traverse le rapport à l'histoire chez la majorité francophone. Il s'agit d'un rapport à l'histoire qui se présente sous la forme d'un argument d'autorité et de légitimité culturelle, tout particulièrement lorsque le « destin canadien-français » a été remis en cause. Les références au patrimoine religieux servent à la fois à ancrer le parcours singulier de la majorité dans l'histoire, mais aussi à refuser toute forme de fanatisme religieux. Le Droit est présenté comme vecteur de la transformation sociale au Québec, mais ce dernier ne doit pas prendre le pas sur des décisions qui doivent être débattues publiquement. Le thème du respect de la communauté d'histoire du Québec traverse également l'ensemble des mémoires. En somme, les membres de la majorité rappellent, autant à leurs dirigeants qu'aux nouveaux arrivants, que l'aventure franco-québécoise est un « train en marche ». ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Pluralisme, Québec, Société minoritaire, Histoire, Accommodements culturels.
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L'indépendance à droite : l'histoire politique du Regroupement national et du Ralliement national entre 1964 et 1968

Normand, Janie 10 1900 (has links) (PDF)
En septembre 1964, plus de sept membres de la région de l'Est-du-Québec quittent le Rassemblement pour l'indépendance nationale principalement pour cause de divergence idéologique. De surcroît, ces dissidents prennent la décision de fonder un nouveau parti indépendantiste et traditionaliste, le Regroupement national. Le docteur René Jutras, pédiatre à l'Hôtel-Dieu d'Arthabaska, devient le chef de ce nouveau parti et il est appuyé par une équipe dont fait partie, entre autres, Lucien Lessard, Jean Garon et Jean Miville-Dechêne. Les regroupistes présentent leur pensée politique dans leur journal de parti, La Nation. En résumé, ils combinent le projet d'indépendance du Québec avec une idéologie traditionaliste qui met de l'avant l'idée de continuité de la tradition et de la culture canadienne-française. En mars 1966, le Regroupement national se fusionne au Ralliement des créditistes du Québec pour donner naissance au Ralliement national dont la coprésidence est assurée par René Jutras et Laurent Legault. À l'aube des élections provinciales du 5 juin 1966, le parti nouvellement fusionné propose un programme électoral toujours fidèle à l'idéologie traditionaliste, tout en alliant les théories du crédit social. De plus, il suggère la formule d'États-associés pour l'établissement d'un Québec indépendant. Au scrutin de juin, le Ralliement national récolte 2,3 % des suffrages exprimés. Cependant, le parti obtient de bons résultats dans certains comtés régionaux. Au congrès postélectoral d'août 1966, Gilles Grégoire est élu nouveau président du RN. Sa présidence est marquée par une plus grande ouverture ainsi qu'une volonté d'alliance avec le RIN, tout en proposant les mêmes valeurs traditionalistes. À l'automne 1967, un autre groupement indépendantiste voit le jour, le Mouvement souveraineté-association dirigé par René Lévesque. L'arrivée de Lévesque accélère les négociations entre les partis indépendantistes afin de former un seul grand parti durant l'année 1968. Finalement, dû à des conflits d'ordre idéologique avec le RN et le MSA, le RIN est évincé des pourparlers. Donc, le Ralliement national et le Mouvement souveraineté-association s'associent pour fonder le Parti québécois en octobre 1968. Gilles Grégoire en devient le vice-président. Plusieurs anciens regroupistes et d'anciens rallinistes seront parmi les principaux architectes du Parti québécois des années 1960, 1970 et 1980. En somme, une meilleure connaissance de l'histoire politique du Regroupement national et du Ralliement national permet de saisir la composante traditionaliste non négligeable à l'origine du Parti québécois. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Regroupement national, Ralliement national, Rassemblement pour l'indépendance nationale, Mouvement souveraineté-association, René Jutras, Pierre Bourgault, René Lévesque, Laurent Legault, Gilles Grégoire, Indépendance, Souveraineté.
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La représentation politique des femmes au Québec : obstacles et résistances à une égalité de fait

Guay-Dussault, Charlotte 02 1900 (has links) (PDF)
La représentation politique des femmes au Québec n'a que très peu évolué au cours de la dernière décennie. Toujours sous le seuil du tiers, les femmes peinent à tailler leur place à l'Assemblée nationale. La définition même de la démocratie libérale, basée sur l'individualisme et une conception de l'universel pensée au masculin, ne permettent pas aux femmes d'accéder à une citoyenneté égalitaire. Bien qu'elles soient davantage présentes que les hommes sur les bancs des universités québécoises, le pouvoir politique résiste encore à leur faire la place qui leur revient. Malgré une égalité de droits entre les femmes et les hommes, ce n'est pas seulement la socialisation des femmes qui pose obstacle à leur représentation politique égalitaire, mais les discriminations systémiques qu'elles vivent encore malgré leurs avancées dans les secteurs de l'éducation et de l'emploi. Les tentatives d'amélioration de leur représentation politique que sont la réforme du mode de scrutin et les programmes gouvernementaux pour l'égalité n'ont su apporter les solutions espérées. La prise en compte des difficultés des femmes comme individus et non comme groupe discriminé dans l'élaboration des politiques d'égalité a fait en sorte de viser les mauvaises cibles et de ne pas permettre une augmentation significative du nombre de femmes en politique provinciale et municipale au Québec. L'étude du Parti québécois, du Parti libéral et de Québec solidaire démontre la résistance des institutions politiques en place, exception faire de Québec solidaire, un nouveau parti encore minoritaire, qui a su jusqu'à intégrer les femmes et le féminisme à ses structures et à son programme. Le manque de volonté politique et d'implication du mouvement des femmes en faveur d'une plus grande représentation politique des citoyennes nuisent à une prise de pouvoir égalitaire et paritaire par les femmes. Les partis politiques font malgré tout divers efforts pour tendre vers l'égalité, mais sans une volonté politique réelle et un lien fort avec le mouvement des femmes, il semble difficile d'atteindre les résultats escomptés. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Représentation politique, Femmes, Féminisme, Égalité, Québec solidaire, Parti québécois, Parti libéral du Québec, Démocratie libérale, Universalisme, Citoyenneté, Mode de scrutin, Programmes gouvernementaux, Mouvement des femmes
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Pratiques d'intégration et de rapport au travail et à l'emploi des jeunes d'origine haïtienne

Vilney, Christian 05 1900 (has links) (PDF)
Les problèmes d'accès à l'emploi de certains groupes comme les femmes, les minorités visibles et les autochtones, ont été à la base de la création des programmes d'accès à l'égalité en emploi. Au plan fédéral, nous pouvons citer en exemple l'adoption de la loi sur l'équité en matière d'emploi en 1986. Au plan provincial, les programmes d'accès à l'égalité en emploi (PAÉE) ont été insérés dans la Charte québécoise en 1985 dans le but de permettre aux groupes victimes de discrimination d'atteindre l'équité en emploi. Toutefois, la fonction publique provinciale est exempte de l'application des PAÉE (loi 143). De plus, sa portée a été étendue à des groupes qui ne sont pas notoirement des groupes victimes de discrimination (par exemple les Allemands, les Suédois et les Polonais). Concernant le secteur privé, même si le gouvernement récompense ceux qui appliquent les PAÉE par une certification, après quinze ans, seulement deux entreprises ont eu cet honneur. Nous nous intéressons dans ce mémoire à la perception des jeunes d'origine haïtienne des politiques et des pratiques d'intégration à l'emploi du marché du travail québécois. Le taux de chômage important parmi les jeunes d'origine haïtienne nous pousse à nous interroger sur la différence de traitement dans l'accès à l'emploi « et DANS l'application deS PAÉE ». Nos 24 entretiens individuels menés auprès de jeunes et des intervenants ainsi que nos deux entretiens de groupe nous ont permis de répondre aux questions suivantes: comment les jeunes d'origine haïtienne perçoivent-ils les programmes d'accès à l'égalité en matière d'emploi (PAÉE)? Selon eux, l'accès difficile au marché de l'emploi est-il dû à l'application des PAÉE ou dépend-il des pratiques d'embauche discriminatoire des employeurs? Quel effet cela a-t-il sur leur attitude? Ce questionnement est légitime dans la mesure où des perceptions peuvent résulter non seulement des politiques, mais aussi de l'application de celles-ci. Les résultats de cette étude démontrent que les jeunes d'origine haïtienne pour la plupart sont persuadés que les pratiques d'embauche sont discriminatoires et déloyales et que les PAÉE ne sont pas respectés par les employeurs. ______________________________________________________________________________
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Visions de la vie Québécoise: Gélinas, Dubé et Tremblay

Bishop, Neil 26 October 2007 (has links)
none
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Le discours muséal à travers l'exposition des collections de quatre musées d'art : Montréal, Québec, Joliette et Sherbrooke

Houle, Nathalie 08 1900 (has links)
Les musées d’art sont des lieux privilégiés pour contempler les productions artistiques du passé et d’aujourd’hui. En vertu de leur mandat, ceux-ci ont la tâche difficile de concilier leurs fonctions de délectation et d’éducation du public. Certains favorisent une approche plutôt que l’autre, mais tous portent un regard subjectif sur ce qu’ils exposent. Même si les oeuvres semblent être disposées naturellement dans les salles, tout ce qui relève de la conception et de la réalisation des expositions est savamment construit et résulte d’un parti-pris de la part du musée. En fonction de ses choix, c’est-à-dire de ce qu’elle présente ou non et comment elle le fait, l’institution muséale participe à la définition de ce qu’est l’art et influence la signification des oeuvres. En conséquence, chaque musée est producteur d’un discours qui véhicule notamment sa vision de l’histoire de l’art et ses valeurs institutionnelles. Ce discours est produit tant par les écrits qui sont installés auprès des oeuvres que par l’ensemble du dispositif muséographique qui les entoure. Ce mémoire explore, à travers l’analyse comparative de quatre musées des beaux-arts québécois, les éléments constitutifs d’un tel discours ainsi que les relations qui s’instaurent entre les différentes composantes du discours muséal et ce qui est montré dans leurs salles d’exposition. / Art museums are the perfect settings to gaze at past and actual works of art. According to their mandate, the museums have to conciliate two functions that can be difficult to manage, that is to say their functions of enjoyment and education. Some favor one approach instead of the other, but each museum is subjective in the way it exhibits works of art. Even if the art seems to be displayed naturally in the galleries, everything that is related to the conception and the realisation of the exhibition is the object of a construction and results from a decision of the museum. In accordance with their choices, that is to say which objects are presented or not, and the way they are exhibited, the museums contribute to define what art is, and influence the meanings of the works of art. Consequently, each museum transmits its own vision of art history and its institutional values. This particular discourse can be foregrounded as much by the writings installed near the works of art as by the museography around them. With a comparative analysis of four fine arts museums from the province of Quebec (Canada), this thesis explores a typology of museums discourses, as well as the intertwined relations between the different components of those discourses and the works of art that are shown in their galleries.
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La Main ou le théâtre de l'identité trafiquée chez Michel Tremblay

Sareault, Guillaume 12 1900 (has links)
Ce mémoire veut, de prime abord, porter un regard sur la rue Saint-Laurent qui, depuis ses débuts, joue un rôle fondamental dans le tissu montréalais. Grâce à son visage bigarré et à son hétérogénéité, elle a su marquer l’histoire de la métropole et alimenter l’imaginaire d’un bon nombre d’écrivains. Michel Tremblay demeure un de ceux qui, dans l’ensemble de son oeuvre, explore le plus abondamment les clairs-obscurs et l’étrangeté de ce corridor urbain. Son écriture à la fois crue, marginale et théâtrale, s’inscrit pertinemment dans l’univers de la Main et, plus particulièrement, dans la partie du Redlight où aboutissent et se meuvent ses personnages les plus colorés. Ayant délaissé leur milieu d’origine, ces derniers s’imposent des changements radicaux afin de mieux cadrer avec la nature et les activités de leur terre d’accueil. Ce mémoire visera donc à penser l’« identité trafiquée » des personnages de Tremblay comme condition de leur inscription sur la rue Saint-Laurent. En outre, il sera question de l’esprit théâtral de cette artère qui pousse les travestis et les artistes en tout genre à se donner « en représentation » et à incarner un rôle de composition. Par l’entremise des masques – notamment celui du déguisement, du maquillage et du travestissement, mais aussi celui de la langue qu’ils modulent afin de mieux coller à leur personnage –, ils projettent une identité individuelle instable qui dévoile l’ambiguïté qui les habite. Plus largement, la présente étude s’intéressera à l’ensemble des marginaux qui arpentent la Main et qui cherchent à (re)définir leur identité culturelle, au milieu des cultures américaine et française. Bien qu’elle essaie de se forger une identité propre, cette collectivité peine à se définir sans calquer les modèles dont elle tente de se dissocier. Une telle contradiction évoque à bien des égards le paradoxe auquel se sont heurtées les communautés immigrantes de la rue Saint-Laurent, dont la lente adaptation à la culture nord-américaine s’est faite non sans un difficile constat de pertes et de gains face à la culture d’origine. Il s’agira donc de voir comment ces groupes, en apparence irréconciliables, trouvent dans le même univers un contexte favorable pour mener leur quête identitaire. / The primary objective of this thesis is to examine St. Laurent Street, which has played, since its early stages, a fundamental role in the city of Montreal. Due to its motley face and its heterogeneousness, this street marked the history of the metropolis and fed the imagination of many writers. Michel Tremblay is one who, within his work, explores most abundantly the twilight and the oddness of this urban corridor. His writing, which is considered controversial, raw and theatrical, pertinently frameworks the universe of The Main and, more specifically, the world of the Redlight District where his most colourful characters find themselves. Having left their place of origin, the characters bring about radical changes in order to fit in with the nature and the activities of their new neighborhood. This thesis will therefore aim to think out the « trafficked identity » (identité trafiquée) of Tremblay’s characters as the condition of their belonging on St. Laurent Street. Moreover, it will take a keen interest in the theatrical spirit of this main road, which influences transvestites and artists of all kinds to play a role and embody a made-up persona. Through the use of masks – notably disguises, make-up and cross-dressing, as well as language which they modulate in order to fit with their character –, they project an unstable identity that unveils the ambiguity that lies in them. The present study will also focus on the marginalized individuals who pace The Main as a group of people who look forward to (re)defining their cultural identity, due to the feeling of being stuck between the American and French culture. Although this community tries to build up its own identity, it struggles to define itself without imitating the models from which it attempts to dissociate itself. Such a contradiction evokes the paradox that faced immigrant communities on St. Laurent Street, whose slow adaptation to North-American culture took place with many gains and losses of their culture of origin. It will therefore be interesting to examine how these apparently irreconcilable groups find in the same universe a favorable context to lead their quest for identity.
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Les représentations sociales du politique: une analyse sémantique de l'idéologie nationale fédéraliste québécoise durant les deux périodes référendaires

Andre, Morgane 10 1900 (has links)
Dans ce mémoire, nous proposons l’étude des représentations sociales du politique dans la presse quotidienne. Notre objet d’étude est le sens de la nation au Québec dans une période historique où la notion idéologique de nation s’avère un cadre de référence en profonde mutation dans de nombreuses sociétés. Plus particulièrement, nous voulons nous situer au centre des tensions à propos de la représentation sociale nationale en prenant comme observatoire un travail idéologique fédéraliste par des Québécois, qui à la fois se posent comme promoteurs de la nation, et visent une intégration dans un autre espace national et juridique : le Canada. Les résultats de cette étude qualitative sont issus d’une analyse sémantique du discours éditorial du journal La Presse. Nous avons ainsi examiné les différentes catégories de connaissance mobilisées lors de l’évocation de l’espace national, ainsi que la façon dont elles sont organisées au sein du discours lors des deux périodes référendaires, soit en 1980 et 1995. C’est donc dans le cadre d’une sociologie de la connaissance journalistique que nous menons cette étude. Le discours social, à partir de l’étude des théories des représentations sociales et de la sociologie des contenus médiatiques, ne peut se considérer qu’à travers l’ensemble des relations sociales dont il est le produit. Nous nous attachons ici à définir d’une part les spécificités du discours éditorial, et d’autre part les différentes catégories de connaissances utilisées dans notre corpus qui font sens. On perçoit alors, grâce à une description diachronique, l’évolution des représentations sociales ayant a trait à l’espace national québécois entre les deux périodes étudiées. Après avoir défini ce dont on parle lorsqu’il est question de l’espace national, nous nous emploierons à analyser la façon dont ce discours est organisé. Ainsi, nous mettons en avant d’une part, les différentes formes discursives, rhétoriques et argumentatives, mises en place dans le but de persuader et de justifier l’action (le rejet des deux référendums, et l’adhésion aux promesses de renouvellement du fédéralisme), et d’autre part la logique discursive mobilisée consistant à placer la nation comme un objet politique rationnel ou non. En effet, le discours éditorial nous permet de mettre au jour une organisation cognitive de la connaissance, qui à quelques nuances près, est structurée de façon manichéenne entre le rationnel (l’éditorialiste, le fédéralisme, l’économique, l’universalisme, la raison de sens commun) et l’irrationnel (le souverainisme, ses dirigeants n’étant que des rêveurs et des passionnés), se plaçant dès lors dans un rapport de communication politique, plus proche de la propagande que de l’exemplarité réflexive que pose le discours éditorial. / In this paper we will look at socio-political roles in the daily media. The objective of this study is to understand the meaning of national space in Quebec during a historical period of transformation that was taking place in numerous societies. More specifically, we aim to examine the conflict at the heart of the nation’s social role, from the perspective of an ideological federalist work by the Quebecois, who see themselves as promoters of their nation while simultaneously integrated in Canada’s national jurisdiction. The results of this qualitative study come from a semantic analysis of editorial articles from the newspaper La Presse. We have analyzed the different categories of information made available while the national space movement was taking place, as well as how they were organized around views during two referendums in 1980 and 1995. This study is therefore created in a context of socio-journalistic information. The social view points, derived from the study of social roles and sociology in the media, can only be considered in the context of the network of social relationships of which they are a product. Here we are trying to define the meaning of the specifications in editorial views, as well as the various areas of knowledge used in this text. Thanks to a diachronic description we can look at the evolution of social roles within Quebec’s national space between the two periods of time studied. Once we’ve defined our subject concerning national space, we will then analyze the way in which the views are structured. Through this process of identifying the different types of view; rhetorical and argumentative, created to persuade and justify the action (the rejection of the two referendums, and the adhesion to promises of renewed federalism), and the logic of the views used to show the nation as a rational political focus or not. Definitively, the editorial views help us to shed light on the cognitive organization of knowledge, which is almost mechanically structured between the rational (editorialism, federalism, economics, universalism, accepted social thinking) and the irrational (souverainism, having only dreamers and idealists as leaders), situated, since then, in a political debate more resembling propaganda than an admirable initiative proposed by editorial views.
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Adopter Tchekhov : étude sociolinguistique de trois traductions québécoises d'Oncle Vania (1983-2001)

Gamache, Rachel 08 1900 (has links)
Depuis le début des années 1980, le milieu théâtral québécois manifeste un intérêt croissant pour Tchekhov. Pourtant, les pièces traduites ne répondent pas à la tendance qui, dans le Québec des années 1970-1980, consistait à adapter les classiques du théâtre étranger de façon ethnocentrique, notamment en les traduisant en québécois. Pour Tchekhov, les traducteurs et les praticiens semblent davantage préoccupés par la dimension dramaturgique de la langue que par l'adaptation au contexte sociolinguistique d'accueil. Intriguée par ce phénomène, nous avons cherché à le vérifier et à le comprendre dans le présent mémoire en analysant trois traductions québécoises d’Oncle Vania, représentées entre 1983 et 2001. Notre travail se trouve au carrefour de deux disciplines : la traductologie et l’analyse dramaturgique. Il cherche à démontrer l’ancrage proprement dramaturgique des différentes stratégies de traduction d’Oncle Vania en étudiant la série de leurs concrétisations, du texte source jusqu’à la mise en jeu cible. Le corpus se compose de deux traductions à visée mimétique et d’une réécriture. Dans l'Oncle Vania de Michel Tremblay (1983), l'idiolecte du personnage de Marina a été traduit en joual de façon à recréer l'effet dramaturgique source. Dans Uncle Vanya (1993), une production anglaise du Théâtre du Centaur, les répliques de Sérébriakov ont été traduites en français par Jean-Louis Roux, l'interprète du personnage, et mettent en valeur plusieurs traits distinctifs de celui-ci. La troisième pièce à l'étude est une réécriture de la pièce par Howard Barker, (Uncle) Vanya, traduite au Québec par Paul Lefebvre (2001). La vulgarité de la langue de cette pièce a été traduite de façon sémantique pour recréer la relation déstabilisante spectacle/spectateur propre au Théâtre de la Catastrophe de Barker. Très différentes les unes des autres, ces versions d'Oncle Vania démontrent que la traduction peut s'inscrire, en tant que processus d'analyse dramaturgique, au sein de la critique et de la réflexion sur l'œuvre de Tchekhov. En effet, ces traductions semblent participer davantage de l'histoire globale de l'interprétation du théâtre de Tchekhov en français que d’un projet sociopolitique. Ce mémoire contribue ainsi aux études de traductologie, en y intégrant des modalités d’analyse dramaturgique et apporte un nouvel éclairage à l’histoire de la traduction théâtrale au Québec. / Since the beginning of the 1980’s, Quebec's theatrical milieu interest for Chekhov plays is growing. However, the translated plays do not reflect the tendency which, in the 1970’s and the 1980’s, consisted in adapting the foreign classics of theater in an ethnocentric way, especially by translating them into québécois French. For Chekhov, the translators and the practitioners seemed more worried about the dramaturgic aspects of the language than by the sociolinguistic adaptation of the plays to the context of reception. Intrigued by this phenomenon, we tried to verify and understand it by analyzing three Uncle Vania plays translated and produced in Quebec between 1983 and 2001. Our work is at the crossroads of two disciplines : traductology and dramaturgical analysis. It tries to demonstrate the strictly dramaturgic roots of the various translations strategies for Uncle Vania by studying the series of their concretizations, from the source text to the target mise en jeu. The corpus consists of two mimetic translations and a rewriting. The first play is Oncle Vania, translated by Michel Tremblay (1983), where the idiolect of Marina, one of the characters, was translated in joual in order to recreate the dramaturgic effect of the source text. In the second translation, Uncle Vanya, played in English at the Centaur Theater (1993), the lines of professor Serebryakov were translated into French by Jean-Louis Roux, the character's interpreter, and emphasize several of his characteristics. The third play of the corpus is a rewriting of Chekhov's, (Uncle) Vanya by Howard Barker, translated in Quebec by Paul Lefebvre (2001). The vulgarity of the language of this last play was translated in a semantic way, in order to recreate the show/spectator relation particular to the Barker’s Theatre of Catastrophe. These Uncle Vania’s versions are very different from one another and demonstrate that translation, as a process of dramaturgic analysis, can contribute to the criticism and the reflection on the work of Chekhov. In fact, these translations seem to participate more in the global history of the interpretation of Chekhov’s theater in French, than in a sociopolitical reading of theatrical translation in Quebec. In contributing top translation studies by the mean of dramaturgical analysis, this work also sheds new light on the history of theatrical translation in Quebec. / Réalisé en codirection avec Hélène Buzelin
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Vulgaire! Pervers! Dégradant! : le film d'exploitation et le cinéma québécois

Lebel, Sacha 08 1900 (has links)
Dans l’historiographie du cinéma québécois, un certain manque est notable concernant le cinéma populaire du début des années 1970 (1968-1975). Historiens et chercheurs accordèrent peu d’importance à cette section de notre cinématographie par déni d’un type de cinéma populaire exploitant la sexualité. Ce qui fut péjorativement appelé la vague de « films de fesses » n’eut droit à aucune étude académique sérieuse et nous proposons, donc, de la revisiter afin de mieux comprendre son apparition et son existence. Dans ce dessein, nous suggérons de l’aborder sous l’angle du cinéma d’exploitation, cinéma populaire méconnu et controversé. Pour cela, nous devrons expliquer les contours de ce cinéma puisque, lui aussi, souffre d’un léger manque d’études sérieuses et approfondies. Nous ferons au premier chapitre un panorama de la norme cinématographique qu’est le cinéma hollywoodien, afin de bien cerner, au deuxième chapitre, le cinéma d’exploitation qui selon nous s’efforce d’être en constante opposition avec le cinéma mainstream. Par la suite, nous mettrons en place le contexte socio-historique et cinématographique qui permit l’apparition d’un cinéma d’exploitation québécois et nous ferons l’énumération des différents titres qui se retrouvent dans ce corpus filmique. Les chapitres IV et V présenteront les analyses de différentes œuvres qui, selon nous, récupèrent de façon partielle ou totale des éléments du cinéma d’exploitation afin de créer une résistance culturelle quant au cinéma dominant américain. / There has been a noticeable lack of research, in the historiography of Quebec cinema, concerning the popular cinema of the early seventies (1968-1975). Historians and researchers have given little importance to this period in the history of Quebec cinema, since many of the movies of the early seventies belong to a kind of popular cinema which focused on sexuality. This wave of "films de fesses" -- as they were pejoratively dubbed -- hasn't received any serious academic attention, and we propose to revisit it to get a clearer understanding of its birth and of its features. In this essay, we suggest to approach it from the angle of exploitation cinema -- a form of popular cinema which is widely misunderstood and controversial. To this end, we will need to define the boundaries delimiting this cinema because its study has also suffered from a lack of academic seriousness and enthusiasm. In the first chapter, we will paint a general picture of the cinematic norm provided by hollywood cinema, in order to delinate, in the second chapter, exploitation cinema which, according to us, strives to oppose mainstream cinema. Afterwards, we will clarify the socio-historical and cinematic context which lead to the creation of a new form of exploitation cinema in Quebec, and we will list the titles of the movies that belong to this filmic corpus. The fourth and fifth chapters will present analyses of different films which, according to us, reuse certain elements of exploitation cinema, partially or totally, in order to induce cultural resistance against the dominant form of American cinema.

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