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Facteurs environnementaux et symptômes des troubles oculaires et cutanés chez les enfants de moins de cinq ans : cas des zones de l’Observatoire de population de OuagadougouPeumi, Jean Paul 10 1900 (has links)
Les risques liés à l’environnement immédiat, notamment le manque d’accès à l’eau potable, à l’assainissement, à un logement décent et à un milieu de vie sain constituent un des facteurs à l’origine de la mauvaise santé des enfants de moins de cinq ans dans les pays en développement. Les objectifs principaux poursuivis dans cette recherche sont de mesurer l’influence de ces risques de l’environnement immédiat sur la prévalence des symptômes des troubles oculaires et celle des symptômes des troubles cutanés chez les enfants de moins de cinq ans à Ouagadougou et de rechercher les autres déterminants sous-jacents de la prévalence de ces symptômes dans cette ville. Nous utilisons les données de l’enquête réalisée en février 2010 sur l’état de santé et le comportement sanitaire associé aux maladies et symptômes récents et les données sur les événements démographiques et sur les conditions de vie des ménages collectées en mai 2009 durant le round 1 de l’enquête ménage. L’échantillon de l’étude est constitué de 950 enfants issus de 736 ménages sélectionnés aléatoirement dans cinq quartiers périphériques de la ville de Ouagadougou.
Nous avons recouru à l’analyse descriptive fondée sur les tableaux croisés et les tests du chi-2, et à l’analyse de la régression logistique multivariée ayant permis d’étudier les risques relatifs de la survenue desdits symptômes.
L’analyse descriptive montre que certaines variables de l’environnement immédiat, en l’occurrence le mode d’évacuation des ordures ménagères, le type de toilette utilisé le plus souvent par la plupart des membres du ménage et le type de quartier de résidence, sont associés à la prévalence des troubles oculaires. Mais une analyse approfondie à l’aide de la régression logistique multivariée n’a confirmé que l’effet du type de quartier de résidence. Concernant la prévalence des symptômes des troubles cutanés, en analyse bi-variée, les variables de l’environnement immédiat qui y sont associées sont la nature du sol intérieur et le mode d’évacuation des eaux usées. L’analyse multivariée semble confirmer les effets de ces variables.
Nous avons relevé quelques limites des données utilisées, notamment la faible taille de l’échantillon, la non-confirmation par voie médicale des données sanitaires et le caractère transversal desdites données. Toutefois, les résultats trouvés pourront être utiles aux planificateurs et décideurs qui ont la charge de la gestion de l’espace urbain dans le but de mieux concevoir de nouvelles politiques urbaines mettant l’accent sur la restructuration des quartiers précaires afin de mieux combattre les maladies évitables. En conclusion, en tenant compte des limites relevées, il serait utile de procéder à d’autres investigations afin de tirer des conclusions moins sujettes à débat du point de vue méthodologique. / Risks related to domestic environment, including a lack of access to safe drinking water, inadequate sanitation, poor housing conditions and an unhealthy environment are some of the factors that can explain the poor health of young children in developing countries. The main goals of this research are to assess the influence of such local environmental risks on the prevalence of symptoms of eye and skin diseases among children aged under five and to examine the effects of other possible determinants of these problems in Ouagadougou, capital city of Burkina Faso. Data are from a survey conducted in February 2010 that collected information on the health status and behaviors associated with recent disease episodes; these are linked to data collected in May 2009 by an earlier round of the Ouagadougou DSS on demographic events and the living conditions of households. Our sample consists of 950 children from 736 randomly selected households in five suburbs of the city.
The descriptive analysis (cross-tabulations and chi-2 tests) showed that several variables of domestic environment, namely the waste disposal, the type of toilet used by the members of the household and the type of neighborhood are associated with the prevalence of the symptoms of eye diseases. The multivariate analysis using multivariate logistic regressions, however, confirmed only the effect of neighborhood type – zoned versus spontaneous settlements. Concerning the skin diseases, the descriptive analysis indicated that the only aspects of the domestic environment that are associated with their symptoms are the type of floor in the living union and the method of household waste disposal. The multivariate analysis confirmed the significant effects of these variables on children’s health.
We note some limitations of the data used, including the relatively small size of the sample, the fact that disease symptoms were reported by the children’s guardians and not verified by doctors, and the cross-sectional nature of the data. The data however do provide unusual information on the domestic living environment and are of relatively good quality. The results of the study may be useful to planners and decision makers who are responsible for the management of urban space, in order to improve the design of policies aiming to improve the structure and living conditions in precarious (spontaneous, non-zoned) neighborhoods to better fight preventable diseases. That said, further research is needed to attain stronger conclusions that are based on larger data sets that are less subject to possible self-reporting inaccuracies.
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Considering daily mobility in contextual studies of social inequalities in health : conceptual and empirical insightsShareck, Martine 12 1900 (has links)
Les études sur les milieux de vie et la santé ont traditionnellement porté sur le seul quartier de résidence. Des critiques ont été émises à cet égard, soulignant le fait que la mobilité quotidienne des individus n’était pas prise en compte et que l’accent mis sur le quartier de résidence se faisait au détriment d’autres milieux de vie où les individus passent du temps, c’est-à-dire leur espace d’activité. Bien que la mobilité quotidienne fasse l’objet d’un intérêt croissant en santé publique, peu d’études se sont intéressé aux inégalités sociales de santé. Ceci, même en dépit du fait que différents groupes sociaux n’ont pas nécessairement la même capacité à accéder à des milieux favorables pour la santé. Le lien entre les inégalités en matière de mobilité et les inégalités sociales de santé mérite d’être exploré.
Dans cette thèse, je développe d'abord une proposition conceptuelle qui ancre la mobilité quotidienne dans le concept de potentiel de mobilité. Le potentiel de mobilité englobe les opportunités et les lieux que les individus peuvent choisir d’accéder en convertissant leur potentiel en mobilité réalisée. Le potentiel de mobilité est façonné par des caractéristiques individuelles (ex. le revenu) et géographiques (ex. la proximité des transports en commun), ainsi que par des règles régissant l’accès à certaines ressources et à certains lieux (ex. le droit). Ces caractéristiques et règles sont inégalement distribuées entre les groupes sociaux. Des inégalités sociales en matière de mobilité réalisée peuvent donc en découler, autant en termes de l'ampleur de la mobilité spatiale que des expositions contextuelles rencontrées dans l'espace d'activité. Je discute de différents processus par lesquels les inégalités en matière de mobilité réalisée peuvent mener à des inégalités sociales de santé. Par exemple, les groupes défavorisés sont plus susceptibles de vivre et de mener des activités dans des milieux défavorisés, comparativement à leurs homologues plus riches, ce qui pourrait contribuer aux différences de santé entre ces groupes.
Cette proposition conceptuelle est mise à l’épreuve dans deux études empiriques. Les données de la première vague de collecte de l’étude Interdisciplinaire sur les inégalités sociales de santé (ISIS) menée à Montréal, Canada (2011-2012) ont été analysées. Dans cette étude, 2 093 jeunes adultes (18-25 ans) ont rempli un questionnaire et fourni des informations socio-démographiques, sur leur consommation de tabac et sur leurs lieux d’activités. Leur statut socio-économique a été opérationnalisé à l’aide de leur plus haut niveau d'éducation atteint. Les lieux de résidence et d'activité ont servi à créer des zones tampons de 500 mètres à partir du réseau routier. Des mesures de défavorisation et de disponibilité des détaillants de produits du tabac ont été agrégées au sein des ces zones tampons.
Dans une première étude empirique je compare l'exposition à la défavorisation dans le quartier résidentiel et celle dans l'espace d’activité non-résidentiel entre les plus et les moins éduqués. J’identifie également des variables individuelles et du quartier de résidence associées au niveau de défavorisation mesuré dans l’espace d’activité. Les résultats démontrent qu’il y a un gradient social dans l’exposition à la défavorisation résidentielle et dans l’espace d’activité : elle augmente à mesure que le niveau d’éducation diminue. Chez les moins éduqués les écarts dans l’exposition à la défavorisation sont plus marquées dans l’espace d’activité que dans le quartier de résidence, alors que chez les moyennement éduqués, elle diminuent. Un niveau inférieur d'éducation, l'âge croissant, le fait d’être ni aux études, ni à l’emploi, ainsi que la défavorisation résidentielle sont positivement corrélés à la défavorisation dans l’espace d’activité.
Dans la seconde étude empirique j'étudie l'association entre le tabagisme et deux expositions contextuelles (la défavorisation et la disponibilité de détaillants de tabac) mesurées dans le quartier de résidence et dans l’espace d’activité non-résidentiel. J'évalue si les inégalités sociales dans ces expositions contribuent à expliquer les inégalités sociales dans le tabagisme. J’observe que les jeunes dont les activités quotidiennes ont lieu dans des milieux défavorisés sont plus susceptibles de fumer. La présence de détaillants de tabac dans le quartier de résidence et dans l’espace d’activité est aussi associée à la probabilité de fumer, alors que le fait de vivre dans un quartier caractérisé par une forte défavorisation protège du tabagisme. En revanche, aucune des variables contextuelles n’affectent de manière significative l’association entre le niveau d’éducation et le tabagisme.
Les résultats de cette thèse soulignent l’importance de considérer non seulement le quartier de résidence, mais aussi les lieux où les gens mènent leurs activités quotidiennes, pour comprendre le lien entre le contexte et les inégalités sociales de santé. En discussion, j’élabore sur l’idée de reconnaître la mobilité quotidienne comme facteur de différenciation sociale chez les jeunes adultes. En outre, je conclus que l’identification de facteurs favorisant ou contraignant la mobilité quotidienne des individus est nécessaire afin: 1 ) d’acquérir une meilleure compréhension de la façon dont les inégalités sociales en matière de mobilité (potentielle et réalisée) surviennent et influencent la santé et 2) d’identifier des cibles d’intervention en santé publique visant à créer des environnements sains et équitables. / In place and health research the exclusive focus on the residential context has been criticized for overlooking individuals’ daily mobility and the activity settings where they work, study or play, i.e. their activity space. While researchers are increasingly considering daily mobility in health studies, few have been concerned with social inequalities in health. This is so despite evidence suggesting that different social groups may not have the same capacity to reach healthy and favourable settings. Whether social inequalities in daily mobility contribute to social inequalities in health remains to be explored.
In this thesis I first develop a conceptual proposition that anchors daily mobility in the concept of mobility potential. Mobility potential encompasses the opportunities and places that individuals can choose to access by converting their potential into realized mobility. Mobility potential is shaped by individual characteristics (e.g. income), geographic circumstances (e.g. proximity to public transit), and rules regulating access to certain places and resources (e.g. rights). All of these have been shown to be socially-patterned. It follows that social inequalities in realized mobility may result, both in terms of the extent of spatial movement and of contextual exposures in the activity space. I discuss various pathways linking inequalities in realized mobility to health inequalities. For example, lower social classes may be more likely to live and conduct activities in disadvantaged areas, compared to their more affluent counterparts, and this may contribute to health differentials between these groups.
This conceptual proposition is then tested in two empirical studies conducted using cross-sectional data from the Interdisciplinary Study on Inequalities in Smoking (ISIS), Montreal, Canada (2011-2012). In this study 2,093 young adults (18-25 years-old) provided socio-demographic, smoking and activity location data in a self-completed questionnaire. Their highest education level attained was used as a proxy for their socio-economic status. Residential and activity locations were used to create 500-meter road-network buffer zones and to derive measures of area-level disadvantage and tobacco retailer availability.
In a first empirical study I compare social inequalities in exposure to area-level disadvantage measured in the residential area and non-residential activity space. I also identify individual- and area-level correlates of non-residential activity space disadvantage. I find that there is a social gradient, across educational categories, in both residential and non-residential activity space disadvantage: the level of disadvantage experienced increases as education level decreases. Social inequalities in exposure to area-level deprivation are slightly larger in the non-residential activity space than in the residential neighbourhood for the least educated, but smaller for the intermediate group. Lower educational attainment, increasing age, not being in education nor in employment, and higher residential disadvantage are correlated with conducting activities in more disadvantaged areas.
In the second empirical study I investigate the association between smoking status and two contextual exposures (area-level disadvantage and tobacco retailer availability) in both the residential neighbourhood and non-residential activity space. I also assess whether inequalities in these exposures help explain inequalities in smoking. I find that smoking is positively associated with conducting activities in the second least deprived areas and with tobacco retailer counts in residential and non-residential areas. Living in the second most deprived areas is protective of smoking. However, none of the contextual variables significantly affect the education-smoking association.
Findings from this thesis advance conceptual reflection and empirical knowledge regarding the importance, in contextual studies of social inequalities in health, of not only considering where people live but also where they conduct daily activities. I discuss daily mobility as a factor of social differentiation among young adults. Furthermore, I conclude that identifying factors enabling or constraining individuals’ daily mobility is required to: 1) gain a better understanding of how social inequalities in mobility (potential and realized) arise and influence health; and 2) identify entry points for public health interventions aimed at creating healthy and equitable environments.
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Accounting for residential and non-residential environments to measure contextual effects on health behavior : the case of recreational walking behaviorPerchoux, Camille 11 1900 (has links)
Thèse réalisée en cotutelle entre l'Université de Montréal et l'Université Pierre et Marie Curie, Paris 06, Sorbonne Universités. / Contexte : Les études portant sur les effets de l’environnement sur la santé ont essentiellement examiné les effets de l’environnement résidentiel. Cette approche a été critiquée pour son absence de prise en compte des environnements géographiques de vie non-résidentiels (c.-à-d. le travail, l’école, les lieux récréatifs et sociaux, etc.). Alors que la mobilité est un déterminant clé de l’exposition, peu d’études ont examiné les mobilités quotidiennes pour évaluer les effets du milieu sur la santé.
Objectifs : L’objectif général de cette thèse est d’évaluer si la prise en compte des lieux d’activité dans lesquels les individus se déplacent et sont régulièrement exposés permet de mieux estimer l’impact de l’environnement sur la pratique de la marche récréative. Les objectifs spécifiques de la thèse sont : i) identifier les différents types de comportement spatiaux des individus vivants en région Île-de-France et leurs déterminants sociodémographiques ; ii) évaluer si l’exposition à des facteurs environnementaux facilitant la marche diffère en fonction de la définition géographique de la zone d’exposition et varie en fonction du niveau socio-économique et de la localisation de la résidence dans la région Île-de-France ; iii) évaluer les caractéristiques environnementales, résidentielles et non-résidentielles, associées à la pratique de la marche récréative.
Méthodes : Trois études transversales ont été conduites sur la seconde vague de la Cohorte RECORD (Residential Environment and CORonary heart Disease). Les lieux d’activité réguliers des participants, ainsi que la délimitation de leur quartier résidentiel perçu ont été collectés grâce à l’application VERITAS (Visualization and Evaluation of Regular Individual Travel destinations and Activity Spaces).
Résultats : La première étude a permis d’identifier une typologie des comportements de mobilité individuels caractérisés par : i) la taille de l’espace d’activité, ii) l’élongation de l’espace d’activité, iii) le centrage de l’espace d’activité sur le quartier de résidence, iv) le volume d’activités, et v) les types d’activités réalisées. Le statut socio-économique et la localisation de la résidence dans l’agglomération parisienne sont apparus comme de forts déterminants du comportement spatial. Les résultats de la deuxième étude montrent que l’exposition à des caractéristiques environnementales facilitant la marche diffère entre le quartier de résidence, le quartier résidentiel perçu, et l’espace d’activité. L’erreur de mesure liée à la seule prise en compte de mesures d’exposition résidentielle varie en fonction des groupes socio-économiques et des degrés d’urbanisation de la résidence dans la région Île-de-France. Dans la troisième étude, une densité de destinations élevée, la présence de lacs ou de voies d’eau et un niveau d’éducation élevé du quartier sont associés à une augmentation de la pratique de la marche récréative. Enfin, cette étude montre une forte influence des caractéristiques environnementales autour de la résidence et des lieux d’activité récréatifs sur la pratique de la marche récréative.
Conclusion : Cette thèse souligne l’importance de prendre en compte les environnements géographiques de vie résidentiels et non-résidentiels pour i) mieux approximer l’exposition environnementale réelle, ii) évaluer les effets de l’environnement sur les comportements de santé. Afin d’approfondir les mécanismes par lesquels l’environnement influence la pratique de l’activité physique, il apparait pertinent d’examiner conjointement où les individus se déplacent, mais également ce que les individus font, en termes de types d’activité et de contraintes liées aux activités réalisées. Identifier quels lieux d’activité ont le plus d’influence sur la pratique de l’activité physique contribue à cibler des contextes géographiques prioritaires pour les interventions en promotion de la santé. / Background: Previous studies on place effect on health focused on the residential neighborhood. This approach was criticized for not considering non-residential geographic life environments. While mobility is a key determinant of exposure, few studies accounted for daily mobility to evaluate environmental effects on health.
Purpose: The overarching aim of this dissertation is to estimate whether accounting for people’s network of activity places and their resulting exposure allows improving the understanding of environmental influences on recreational walking behavior. The specific objectives are: i) to identify types of spatial behavior of individuals living in the Ile-de-France region and their socio-demographic correlates; ii) to assess whether the exposure to supportive walking environments differs depending on the geographic definition of the exposure area and varies by the socioeconomic status and the degree of urbanicity; iii) to evaluate which residential and non-residential neighborhood characteristics are associated with recreational walking.
Methods: Three cross sectional studies were conducted on the second wave of the RECORD Cohort Study (Residential Environment and CORonary heart Disease). Information on participants’ regular activity places and perceived residential neighborhood were collected through the VERITAS application (Visualization and Evaluation of Regular Individual Travel destinations and Activity Spaces).
Result: In the first study, I identified a typology of individuals’ patterns of mobility characterized by: i) the size of the activity space, ii) the elongation of the activity space, iii) the centering of the activity space on the residential neighborhood, iv) the volume of activity, and v) the type of activity performed. The individual-level socio-economic status and degree of urbanicity of the place of residence in the Ile-de-France region are strong determinants of individuals’ spatial behavior. Results from the second study provide evidence that exposure to environmental characteristics supportive to walking highly differs between the residential neighborhood, the perceived residential neighborhood and the activity space. The measurement error resulting from the sole use of residential measures of exposure varies among SES groups and among categories of the degree of urbanicity of the residence. In the third empirical study a high density of destinations, the presence of a lake or waterway, and a high neighborhood education are associated with recreational walking. Finally, this study provides evidence of a strong influence of the environmental condition around the home and the recreational activity locations on the practice of recreational walking.
Conclusion: This dissertation strengthen the conceptual grounds and empirical evidence that accounting for both residential and non-residential geographical environments individual get exposed is required to i) better proxy the true environmental exposure, ii) estimate environmental influences on health behaviors. In order to investigate the mechanisms through which environmental exposure influence physical activity, it is relevant to examine where people go, and what people actually do in terms of type of activity and constraints related to the activity performed. Identifying which activity places is most influential on physical activity informs on the geographical contexts health promotion interventions should target.
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Tabagisme et défavorisation de quartier : étude exploratoire des expériences de stigmatisation chez les jeunes femmesMcCready, Geneviève 09 1900 (has links)
La prévalence du tabagisme a diminué dans les dernières décennies, mais les inégalités
sociales reliées au tabagisme s’accentuent. Les stratégies de dénormalisation du tabagisme ont amené la stigmatisation des fumeurs. Le lien entre celle-ci et la défavorisation de quartier est mal compris. Cette étude qualitative a comparé les expériences de stigmatisation de quinze jeunes femmes fumeuses dont la moitié vivait dans des quartiers très défavorisés de Montréal et l’autre moitié résidait dans les quartiers les moins défavorisés. Dans ces derniers, stigmatiser les fumeurs fait partie de la norme. Le tabagisme est vu comme un symbole de pauvreté, entraînant l’utilisation de stratégies pour se distancer du stigma. Dans les quartiers défavorisés, les participantes rapportaient une stigmatisation basée sur le genre et elles tentaient d’y échapper en se cachant pour fumer. Les résultats mettent en lumière les effets non attendus des politiques anti-tabac et pourraient contribuer au développement de politiques plus équitables. / Smoking prevalence decreased in the last decades, but social inequalities in smoking
increased. Strategies aiming to denormalize smoking have led to the stigmatization of smokers. However, what is not well understood is the connection between this stigmatization and neighbourhood deprivation. This qualitative study compared experiences of stigma from fifteen young women who smoke. Half lived in the most deprived neighbourhoods of Montreal and the other half, in the least deprived neighbourhoods. In the latter, stigmatizing smokers was part of the norm. Smoking was seen as a symbol of poverty, resulting in the use of strategies to distance themselves from stigma. In the most deprived neighbourhoods, participants reported gender based stigma which they attempted to escape by hiding when smoking. These findings bring to light unexpected effects of anti-tobacco policies and could contribute to the development of more equitable policies.
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Les effets du contexte local sur l'emploi : différentes applications sur données géo-localisées / The effect of local context on employment : different works on spatialised dataSari, Florent 06 December 2011 (has links)
La présente thèse contribue à la littérature en économie urbaine sur les effets de quartiers en cherchant à répondre à trois questions liées : quelle est l’importance du territoire dans la sortie du chômage ? Peut-on parler d’effets de quartier en France ? Comment expliquer la géographie du chômage local ? La réponse à ces questions nécessite une démarche en plusieurs temps. D’abord, l’importance du territoire est analysée par une revue de littérature qui liste les différents mécanismes par lequel le contexte local peut influer sur l’accès à l’emploi des individus. Nous proposons également une analyse descriptive des disparités de chômage entre communes, en France et plus particulièrement en Ile-de-France. Les forts contrastes, qui se maintiennent même lorsque l’on considère la composition locale des demandeurs d’emplois, témoignent d’une relative importance du territoire.La thèse propose, par la suite, des analyses empiriques sur données individuelles pour démontrer l’existence d’effets de quartier en France. Nous montrons que la "qualité" du quartier et les caractéristiques qui lui sont propres déterminent le statut d’emploi des individus. Les individus qui vivent dans les quartiers les plus "défavorisés" ont moins de chances que les autres de trouver un emploi et lorsqu’ils en trouvent un, celui-ci est généralement de moindre qualité. Parmi les effets de quartiers observés, nous cherchons à mettre en évidence l’existence d’une discrimination liée au lieude résidence. Nous proposons des méthodologies distinctes mais complémentaires pour analyser l’effet de la réputation d’un quartier. Nous observons que cette dernière diminue les chances de trouver un emploi. Enfin, pour rendre compte de la géographie du chômage, la thèse propose différentes analyses à l’échelle de la commune et centrées sur la région Ile-de-France. L’objectif est de tester différents mécanismes évoqués dans la littérature en économie urbaine(ségrégation résidentielle, Spatial Mismatch, Skill Mismatch etc.) afin de voir lesquels sont les plus pertinents et lesquels doivent être considérés en priorité. Identifier les mécanismes en jeu est une étape nécessaire et importante pour orienter les politiques publiques qui chercheraient notamment à améliorer la situation des quartiers les plus défavorisés. / This thesis contributes to the literature in urban economics on neighborhood effects by answering three questions : What is the importance of territory in unemployment-to-work transitions ? Are there neighborhood effects in France ? How to explainunemployment geography ? Answering to these questions requires an approach in several steps. Firstly, the importance of the territory is analyzed by a literature review that lists the different mechanisms by which the local context can affect individuals’ access to employment. We also propose a descriptive analysis of unemployment disparities between municipalities in France and especially in the Paris region. The strong contrasts, which are maintained even when one considers the composition of local job-seekers, show the relative importance of the territory. Then, the thesis proposes empirical analysis on individual data to demonstrate the existence of neighborhood effects in France. We show that the "quality" of the neighborhood and its characteristics determine individuals’ employment status. Individuals who live in deprived neighborhoods are less likely than others to find a job and when they find it, it is generally of lower quality. Among the observed neighborhoods effects, we seek to highlight the existence of territorial discrimination. We propose different but complementary methodologies to analyze the effect of the reputation of a neighborhood. We observe that it decreases the chances of finding employment. Finally, in order to explain unemployment geography, the thesis proposes some analysisformunicipalities in Paris region. The objective is to test different mechanisms discussed in the literature in urban economics (residential segregation, Spatial Mismatch, emphSkill Mismatch etc.) to see which are most relevant and which should be considered a priority. Identify the mechanisms involved is a necessary and an important step to guide public policies that want to improve the situation of deprived neighborhoods.
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Aménagement des éco–quartiers et de la biodiversité / Eco-districts and biodiversity developmentHenry, Alexandre 18 December 2012 (has links)
Face aux changements globaux, au déclin de la biodiversité et à l'augmentation de la population urbaine, la demande des professionnels de la construction pour intégrer la biodiversité dans leurs pratiques est de plus en plus forte. Ma thèse a eu pour objectif de (1) faire un état des lieux de la prise en compte de la biodiversité dans les aménagements urbains et (2) développer de nouveaux outils afin d'aider les aménageurs à améliorer leurs pratiques. Dans une première partie consacrée au bilan biodiversité, (1) nous avons émis des doutes quant à la pertinence de l'utilisation des toitures végétalisées, telles qu'elles sont conçues actuellement, en tant qu'éléments intégrés à un réseau écologique ; (2) l'étude des mesures environnementales mises en place dans 54 éco‐quartiers européens (principalement en France) a montré que les concepteurs se préoccupaient principalement des bénéfices environnementaux en termes d'énergie, de transport, de déchets et d'eau, et plus rarement de biodiversité ; (3) l'ACV (analyse du cycle de vie), un outil fréquemment utilisés par les aménageurs pour calculer les impacts environnementaux d'un produit (toit vert, bâtiment, quartier) intègre mal la biodiversité dans ses calculs, et son utilisation pour comparer différents éléments verts pourrait uniformiser les pratiques et ainsi conduire à une homogénéisation de la biodiversité et à l'altération du fonctionnement de l'écosystème. Pour aider les aménageurs à mieux considérer la biodiversité dans leurs pratiques, nous avons participé à l'amélioration de l'outil Profil-Biodiversité créé par Frank Derrien et développé notre propre outil (BioDi(v)Strict) basé sur la diversité des habitats et la présence de quatre groupes d'espèces bio-indicatrices afin de traduire au mieux la dynamique écologique d'un site. Ces deux outils ont été appliqués sur un site pilote : la Cité Descartes (à Noisy-le- Grand et Champs-sur-Marne). Dans le but de faire émerger une prise de conscience des différents acteurs locaux sur la nécessité de préserver la biodiversité et les services écosystémiques associés, nous avons développé un outil de concertation pour l'aménagement du territoire (NewDistrict), basé sur une modélisation d'un système multi-agents (SMA) et d'un jeu de rôles autour de l'étalement urbain et ses conséquences environnementales. / In a context of global changes, decline of biodiversity and increase of the urban population, the request of urban developers to integrate biodiversity into their practices is increasingly strong. My PhD thesis aimed to (1) make a review of the consideration of biodiversity in urban development, and (2) develop new tools to help developers to improve their practices. In the first part focused on biodiversity review, (1) we have expressed some doubts about the relevance of the use of current green roofs as possible integrated element of an ecological network; (2) The study of environmental measures implemented in 54 European eco-districts (mainly in France) showed that designers appeared to focus primarily on environmental benefits in terms of energy, transport, waste, water, and more rarely on biodiversity conservation; (3) LCA (life cycle analysis), a tool commonly used by developers to calculate the environmental impacts of a product (a green roof , a building or a district) integrates badly biodiversity in its calculations, and its use to compare different green elements could standardize practices which lead to an homogenization of biodiversity associated with the deterioration of ecosystem functioning. To help developers to better consider biodiversity in their practices, we have firstly contributed to the improvement of the tool «Profil-Biodiversité» created by Frank Derrien, and secondly, we have developed our own tool (BioDi(v)Strict) based on the diversity of habitats and the presence of four groups of bioindicator species to better reflect the ecological dynamic of a site. Both tools have been applied on a pilot site: the Cité Descartes (in Noisy-le- Grand and Champs-sur‐Marne). Finally, in order to let emerging a collective biodiversity awareness for the different local actors, we have developed a tool (NewDistrict) based on a multi‐agent system (MAS) model combined with a role-playing game constructed in a context of urban sprawl.
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L'impact du réseau de tramways sur la population marseillaise (fin XIXème-début XXème) / Impact of the tramway network on the population of Marseilles (end of 19th - beginning of 20th century)Kokubu, Hisao 09 May 2011 (has links)
La période entre 1872 et 1931 correspondait à la phase maximale de l’urbanisation en France avant la Seconde Guerre mondiale. Les tramways jouaient un rôle décisif pour développer les banlieues. À Marseille, le premier maire socialiste Siméon Flaissières débuta dès le 1er janvier 1900 une politique du transport public urbain, introduisant l’électrification du réseau de tramways et surtout « les Tramways à dix centimes ». Le maire républicain et anti-collectiviste Amable Chanot prolongea ensuite des lignes du réseau, notamment vers les banlieues agricoles, sous la pression de l’opinion publique. L’installation du réseau de tramways dans les banlieues a influé sur le choix du domicile et le travail des individus et des familles. Jusqu’aux années 1920, les tramways étaient indispensables à la vie d’une grande ville. / The period between 1872 and 1931 was the time of greatest urbanization in France before the Second World War. The tramways played a determining role in the development of suburban residential areas. In Marseilles, from the 1st of January 1900, the first socialist Mayor, Siméon Flaissières instigated a policy of urban public transport, introducing the electrification of the tramway network, and most importantly, « The 10 Centimes Tramway » system. Giving in to the pressure of public opinion, the republican and anti-collectivist Mayor, Amable Chanot, later extended the network, especially towards the rural suburbs. The implementation of the suburban tramway network influenced the choices of places of residence and work of individuals and families alike. Up until the 1920’s, the tramways were an indispensable part of life in a big city.
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Revendications citoyennes et réalité de la gouvernance urbaine locale : les acteurs associatifs locaux à l'épreuve du projet de requalification urbaine de la rue de la République à Marseille / Citizen claims and reality of local urban governance : the local associations to test the urban requalification project in the street of the Republique in MarseilleMaargab, Rafik 04 December 2012 (has links)
Cette recherche traite du sujet de la gouvernance urbaine locale au delà de son aspect conceptuel ou analytique. Il est question d'appréhender la gouvernance urbaine locale à travers : le projet urbain, les moyens et mécanismes de la gestion de la chose publique aussi bien législatifs que techniques, ainsi qu'à travers les pratiques des acteurs publics et l'ensemble des parties prenantes dont les acteurs de la société civile locale. En s'appuyant sur l'exemple du projet de la requalification urbaine de la rue de la République à Marseille, l'étude s'intéresse également à montrer la capacité et l'apport des associations de quartier dans la défense des intérêts des citoyens et la promotion de la démocratie participative locale. Par ailleurs, la recherche aborde la question de l'impact des mutations scocio-économiques, dues au croisement des politiques publiques, et l'intervention des acteurs économiques aussi bien sur l'espace micro-local, en l'occurrence la rue, que sur le milieu urbain et les citoyens. C'est tout l'intérêt de cette recherche de montrer l'impact des logiques économiques et politiques sur la gestion du projet urbain et la place qu'occupent les citoyens et les acteurs associatifs dans le processus décisionnel. / This research deals with the subject of local urban governance beyond its conceptual or analytical aspect. It is question to understanding the local urban governance through: the urban project, the means and mechanisms for the management of the public affairs as well as techniques and practices of public and all stakeholders, including local civil society actors. Based on the example of urban regeneration project in the street of the République in Marseille, the study also showed the ability and the contribution of neighbourhood associations in the interests of citizens and promotion of local participatory democracy. Furthermore, the research addresses the question of the impact of mutations scocio-economic due to the crossing of public policy and the intervention of economic actors on the micro-local space, namely the street, and on the urban citizens. It's the whole interest of this research to show the impact of economic and political logics on the urban project and to show the place of citizens and civil society actors in decision making.
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Montréal fantasmagorique : illuminations monumentales et récits de ville au début du XXIe sièclePoirier, Josianne 08 1900 (has links)
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Analyse du retour d'expérience et optimisation de la recherche opérationnelle maîtrise d'ouvrage pour les quartiers durables en milieu tropical / Analysis of feedback and optimization of operational research project management for sustainable neighborhoods in tropical environmentRiviere, Pierre-Alexandre 03 November 2017 (has links)
L’application du concept de développement durable à l’urbanisme suscite de nombreuses questions tant les contours de « l’urbanisme durable » et des « quartiers durables » paraissent flous. De nombreux outils ont été développés pour aider à la conception des « quartiers durables », souvent dérivés des outils de conception des bâtiments (LEED, BREAAM, HQE etc…) ; ils restent largement proposés et conduis par les Maîtres d’Oeuvre (MOE) et les Assistants à Maîtrise d’Ouvrage (AMO). Dans ce contexte, une question émerge, celle de savoir quel peut-être l’impact de ces outils sur les décisions et la conduite du projet urbain par la Maîtrise d’Ouvrage Urbaine (MOU). De plus, le projet urbain qui a pour objet la création d’un quartier ou « morceau de ville », fait appel à un large jeu d’acteurs et les questions soulevées par les outils d’aide à la conception dépassent largement le champ d’action de la MOU. Ceci posé, si le couple MOE et AMO peut « se contenter » de l’utilisation d’outils existants au regard de leurs missions respectives, la MOU, du fait de son rôle central et moteur dans le « quartier durable » a de son côté besoin de nouveaux process pour répondre aux enjeux de la durabilité posés par ces outils : comment travailler avec les différents acteurs en vue d’objectifs communs et/ou convergeants ? Se pose alors la problématique de l’évolution des méthodes de travail de la MOU au fil des opérations d’aménagement durable ; comment ne pas avoir de « pertes en ligne » et ainsi continuer à progresser entre deux opérations d’aménagements : la capitalisation des savoir-faire du « chef d’orchestre » qu’est la MOU est alors un questionnement central. / The application of the concept of sustainable development to urban planning raises many questions as the contours of "sustainable urbanism" and "sustainable neighborhoods" appear to be unclear. Many tools have been developed to help design "sustainable neighborhoods", often derived from building design tools (LEED, BREAAM, HQE etc ...); they remain largely proposed and led by the Project Managers (MOE) and the Assistants to Project Managers (AMO). In this context, a question arises, which is to know what may be the impact of these tools on the decisions and the conduct of the urban project by the Urban Contractor (MOU). In addition, the urban project, which aims to create a neighborhood or "piece of town", involves a wide range of actors and the questions raised by the Neighborhood Sustainable Assement (NSA) go well beyond the scope of action of the MOU. If the MOE and AMO couple can "be satisfied" using the existing tools regarding their respective missions; the MOU, because of its central role and driving force in the "sustainable neighborhood" is in need of new processes to meet the challenges of sustainability requested by these tools: how to work with the different actors aiming a shared vision with common and / or converging objectives? Then naturaly the problem of the evolution of the working methods of the MOU is posed: during the conduct of the neighborhood development, how not to have "losses online" and thus continue to progress between two neighborhood development: the capitalization of the know-how of the MOU starts to become the central question.
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