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Les « déplacés climatiques » et l’évolution des discours des institutions internationales : une étude de cas du Haut-Commissariat pour les Réfugiés

Bonhomme, Clément 07 1900 (has links)
Les effets néfastes du changement climatique influencent de manière exponentielle les déplacements humains. Au courant des dernières années, plusieurs acteurs de la communauté internationale ont constaté l’urgence de la situation, menant à une vague de conscientisation dans les sphères politique et publique. Cependant, la nature causale complexe des déplacements crée des tensions politiques affectant le développement d’une gouvernance stable. Dans ce mémoire, nous cherchons à savoir comment la catégorie de « déplacé climatique » s’est construite dans la communauté internationale et quelles sont les implications pour sa gouvernance. Le présent travail est scindé en deux parties. La première passe en revue une partie de la littérature scientifique abordant les questions relatives aux « déplacés climatiques ». À travers ces écrits, nous sommes en mesure d’identifier plusieurs conceptualisations du « déplacé climatique » et ainsi d’établir une typologie originale qui catégorise ces personnes selon trois caractères de discours, à savoir : médiatique, juridique et humanitaire. La deuxième partie consiste en une étude de cas du Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR). En appliquant notre typologie de discours, nous analysons l’évolution de ses pratiques de gouvernance et démontrons les différents niveaux d’influence que l’émergence de la catégorie de « déplacé climatique » a sur son programme d’action. Nous établissons que, par l’adoption d’approches collaboratives, le HCR s’engage à protéger les personnes concernées, à défaut d’être en mesure de le faire par l’attribution d’un statut juridique. / The adverse effects of climate change are having an exponential impact on human displacement. In recent years, stakeholders from the international community have recognized the urgency of the situation, leading to a surge of awareness in the political and public spheres. However, the complex causal nature of displacement creates political tensions which affect the development of a stable governance. In this paper, we seek to explore how the “climate-displaced persons” category is constructed within the international community and what the implications for its governance are. This study is divided into two parts. The first part reviews the body of scientific research that addresses the issues related to said “climate-displaced persons”. Through these writings, we are able to identify various conceptualizations and thus establish a typology that categorizes these persons according to three types of discourses, namely: media, legal and humanitarian. The second part consists of a case study of the United-Nations High-Commissioner for Refugees (UNHCR). Using our discourse categorization, we analyze the evolution of its governance practices and demonstrate the levels of influence that the emergence of the “climate-displaced persons” category has on its agenda. We establish that, through its collaborative approaches, the UNHCR engages in protecting the persons of concern, not being able to do so through the granting of a legal status.
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Sortir du placard, entrer en Europe : la fabrique des réfugié∙es LGBTI en Belgique, en France et au Royaume-Uni

Hamila, Ahmed 02 1900 (has links)
Cotutelle avec l'Université libre de Bruxelles / Depuis l’adoption de la Directive Qualification en 2004 et de sa refonte en 2011, l’Union européenne reconnaît explicitement les persécutions du fait de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre en tant que motif d’octroi du statut de réfugié∙e, selon le critère de l’appartenance à un certain groupe social. Cependant, il existe toujours des différences considérables dans la manière dont les États européens examinent les demandes des personnes invoquant ce type de persécutions, ce qui contrevient à la volonté marquée de l’UE d’atteindre un Régime d’asile européen commun. Dans cette thèse je propose de suivre le processus de fabrique de la nouvelle catégorie de « réfugié∙e LGBTI » en Belgique, en France et au Royaume-Uni afin d’apporter une explication au fait que malgré les pressions d’harmonisation de l’Union européenne, les contours de cette catégorie de réfugié∙es diffèrent d’un État européen à l’autre. M’inscrivant dans la suite des travaux qui proposent d’aborder le processus d’action publique à partir de l’interdépendance entre les institutions et les idées, je suggère d’appréhender la fabrique de la catégorie de « réfugié∙e LGBTI » en tant que processus de traduction multi-niveaux engendré par les logiques positionnelles (institutions) et les logiques interprétatives (idées) d’acteurs en interactions. Pour ce faire, je développe les notions de « configuration des arènes de traduction » et de « paradigme de traduction » qui me permettent de capturer et de suivre les logiques positionnelles et interprétatives des acteurs tout au long du processus de traduction (genèse, stabilisation et verrouillage). La configuration des arènes de traduction correspond à la somme des institutions formelles et informelles qui contraignent les acteurs dans les trois arènes où s’opère la traduction de la catégorie de « réfugié∙e LGBTI » : l’arène administrative, l’arène associative et l’arène judiciaire. Le paradigme de traduction correspond à l’espace de sens à travers lequel les acteurs impliqués dans le processus de traduction interprètent la catégorie de « réfugié∙e LGBTI ». Il est composé de trois éléments : la définition du problème, la solution politique et l’univers de discours. La démarche proposée permet quatre principaux apports, à la fois d’ordre empirique et analytique. D’une part, pour ce qui est des apports empiriques, mon approche permet d’articuler plusieurs niveaux de gouvernement (international, européen et national). Elle permet également d’apporter une profondeur historique à l’analyse. D’autre part, pour ce qui est des apports analytiques, ma démarche permet d’articuler plusieurs niveaux d’analyse (institutions et idées). Elle permet également d’articuler plusieurs temporalités du changement de l’action publique (moyenne et longue). La présente recherche fait deux principales contributions : à la littérature en politiques publiques sur le changement et à celle en études migratoires queer sur l’homonationalisme. D’une part, en proposant de saisir le changement en tant que processus de traduction, ma démarche permet de dépasser les dichotomies latentes entre changements lents et marginaux versus changements radicaux et rapides. Elle permet également de dépasser la dichotomie entre pressions exogènes et pressions endogènes du changement. D’autre part, en prenant au sérieux l’interdépendance entre les institutions et les idées dans la constitution d’une communauté nationale qui intègre les minorités sexuelles, elle suggère de regarder au-delà de l’homonationalisme tel que conceptualisé aujourd’hui pour comprendre la manière dont la frontière entre « nous » et « eux » s’érige. Cette frontière n’est pas la même d’un État à l’autre et se révèle être peu stable, évoluant d’une phase à l’autre du processus d’action publique. Une telle perspective propose ainsi une troisième voie analytique qui se distingue d’une part des tenants du discours de la libération sexuelle et d’autre part de ceux de l’impérialisme sexuel. / Since the adoption of the Qualification Directive in 2004 and its recast in 2011, the European Union has explicitly recognized persecutions on the basis of sexual orientation and gender identity as a ground for granting refugee status, according to the criterion of membership of a particular social group. However, there are still considerable differences in the way European states deal with applications from those who claim this kind of persecution, which goes against the EU’s strong desire to achieve a Common European Asylum System. This dissertation follows the “fabrique” of the new category of “LGBTI refugee” in Belgium, France, and the United Kingdom. It provides an explanation for the fact that in spite of pressures to harmonize the European Union, the contours of this category of refugees differ from one European state to another. Following an approach that focuses on the public policy process with an emphasis on the interdependence between institutions and ideas, I suggest apprehending the “fabrique” of the category of “LGBTI refugee” as a multi-level translation process, generated by the logics-of-positions (institutions) and the logics-of interpretations (ideas) of actors in interactions. To this aim, I develop the notions of “configuration of translation arenas” and of “translation paradigm” which allow me to capture and follow the positional and interpretative logics of actors throughout the translation process (genesis, stabilization and lock-in). The configuration of the translation arenas corresponds to the sum of the formal and informal institutions that constrain actors in the three arenas where the translation of the category of “LGBTI refugee” takes place: the administrative arena, the associative arena and the judicial arena. The translation paradigm corresponds to the space of meaning through which the actors involved in the translation process interpret the category of “LGBTI refugee”. It is composed of three elements: the problem definition, the political solution, and the discursive universe. The proposed approach gives rise to four main contributions, both empirical and analytical. On the one hand, in terms of empirical contributions, this approach allows for the articulation of several levels of government (international, European, and national). It also provides historical depth to the analysis. On the other hand, with regard to the analytical inputs, this approach facilitates the articulation of several analytical levels (institutions and ideas). It also makes possible the articulation of several temporalities of public action change. Overall, this research makes an important contribution to two literatures, namely the literature on public policy and the literature on queer migration studies. First, by proposing to capture change as a translation process, my approach overcomes the latent dichotomies between slow and marginal changes versus radical and rapid changes. It also overcomes the dichotomy between exogenous pressures and endogenous pressures that explain change in public policy. Second, considering the interdependence between institutions and ideas in the constitution of a national community inclusive of sexual minorities, it suggests looking beyond homonationalism, as it is conceptualized today, for understanding the construction of “us” and “them”. This construction is not the same from one state to another and does not appear to be very stable, as it evolves from one phase to another during the entire public action process. Such a perspective thus offers a third analytical path which differs from the discourse on sexual liberation and the discourse on sexual imperialism.
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Contextualizing discretion : micro-dynamics of Canada’s refugee determination system

Bayrak, Sule 03 1900 (has links)
À une époque où l'immigration internationale est de plus en plus difficile et sélective, le statut de réfugié constitue un bien public précieux qui permet à certains non-citoyens l'accès et l'appartenance au pays hôte. Reposant sur le jugement discrétionnaire du décideur, le statut de réfugié n’est accordé qu’aux demandeurs qui établissent une crainte bien fondée de persécution en cas de retour dans leur pays d'origine. Au Canada, le plus important tribunal administratif indépendant, la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada (CISR), est chargé d’entendre les demandeurs d'asile et de rendre des décisions de statut de réfugié. Cette thèse cherche à comprendre les disparités dans le taux d’octroi du statut de réfugié entre les décideurs de la CISR qui sont politiquement nommés. Au regard du manque de recherches empiriques sur la manière avec laquelle le Canada alloue les possibilités d’entrée et le statut juridique pour les non-citoyens, il était nécessaire de lever le voile sur le fonctionnement de l’administration sur cette question. En explorant la prise de décision relative aux réfugiés à partir d'une perspective de Street Level Bureaucracy Theory (SLBT) et une méthodologie ethnographique qui combine l'observation directe, les entretiens semi-structurés et l'analyse de documents, l'étude a d'abord cherché à comprendre si la variation dans le taux d’octroi du statut était le résultat de différences dans les pratiques et le raisonnement discrétionnaires du décideur et ensuite à retracer les facteurs organisationnels qui alimentent les différences. Dans la lignée des travaux de SLBT qui documentent la façon dont la situation de travail structure la discrétion et l’importance des perceptions individuelles dans la prise de décision, cette étude met en exergue les différences de fond parmi les décideurs concernant les routines de travail, la conception des demandeurs d’asile, et la meilleure façon de mener leur travail. L’analyse montre comment les décideurs appliquent différentes approches lors des audiences, allant de l’interrogatoire rigide à l’entrevue plus flexible. En dépit des contraintes organisationnelles qui pèsent sur les décideurs pour accroître la cohérence et l’efficacité, l’importance de l’évaluation de la crédibilité ainsi que l’invisibilité de l’espace de décision laissent suffisamment de marge pour l’exercice d’un pouvoir discrétionnaire. Même dans les environnements comme les tribunaux administratifs où la surabondance des règles limite fortement la discrétion, la prise de décision est loin d’être synonyme d’adhésion aux principes de neutralité et hiérarchie. La discrétion est plutôt imbriquée dans le contexte de routines d'interaction, de la situation de travail, de l’adhésion aux règles et du droit. Même dans les organisations qui institutionnalisent et uniformisent la formation et communiquent de façon claire leurs demandes aux décideurs, le caractère discrétionnaire de la décision est par la nature difficile, voire impossible, à contrôler et discipliner. Lorsqu'ils sont confrontés à l'ambiguïté des objectifs et aux exigences qui s’opposent à leur pouvoir discrétionnaire, les décideurs réinterprètent la définition de leur travail et banalisent leurs pratiques. Ils formulent une routine de rencontre qui est acceptable sur le plan organisationnel pour évaluer les demandeurs face à eux. Cette thèse montre comment les demandeurs, leurs témoignages et leurs preuves sont traités d’une manière inégale et comment ces traitements se répercutent sur la décision des réfugiés. / In an era where international immigration is increasingly difficult and selective, refugee status constitutes a valuable public good that enables some non-citizens access and membership to the host country. Based on the discretionary judgment of the decision-maker, refugee status is only granted to claimants who establish well-founded fear of persecution if returned to their home country. Canada’s largest independent administrative tribunal, Immigration and Refugee Board of Canada (IRB), is charged to hear refugee claimants and make refugee status determinations. This dissertation investigates why significant disparities exist among IRB’s politically appointed decision-makers’ refugee status grant rates. As little was known about the concrete ways Canada allocates opportunities for entry and legal status for non-citizens, lifting the blanket of administration was necessary. By exploring refugee decision-making from a Street Level Bureaucracy Theory (SLBT) perspective, and an ethnographic methodology that combined direct observation, semi-structured interviews and document analysis, the study sought first to understand whether the variation in grant rates were a result of differences in decision-makers’ discretionary practices and reasoning and second to trace the organizational factors that foster variation. In line with previous scholarship on SLBT that document how the work situation structure discretion and how individual views play in decision-making; this study demonstrates substantive differences among decision-makers in terms of their work routines, conceptions of refugee claimants and the best way to conduct their work. The analysis illustrates how decision-makers apply not a singular but a variety of approaches to the refugee hearing, ranging from rigid interrogation to the more resilient interview style. Despite clear organizational constraints on decision-makers that target to increase consistency and efficiency of refugee determinations, the significance of credibility-assessment and the invisibility of the decision-making space leave ample room for discretionary behavior. Even in rule-saturated environments like administrative tribunals which extensively regulate discretion; decision-making hardly means neutral and hierarchical rule adherence. Instead discretion is nested within the context of interaction routines, work situation, rule adherence and law. It is inherently difficult if not improbable to control and discipline discretionary decision-making even in organizations that institutionalize and standardize training and communicate their demands clearly to decision-makers. When faced with goal ambiguity and with demands that they consider run against their discretionary authority, decision-makers reinterpret their job definition and routinize their practices. They formulate an encounter routine that is organizationally acceptable to assess the people in front of them. This dissertation illustrates how unevenly the claimants, their testimony and evidence are treated and how these treatments are reflected on the refugee decision.
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La personne vulnérable en droit international / The vulnerable person in international law

Blondel, Marion 03 December 2015 (has links)
La notion de personne vulnérable est employée de manière exponentielle dansdifférentes branches du droit international contemporain. Si elle est rarement définie par lesacteurs qui l’emploient, la notion désigne un individu dont la faiblesse et/ou la situationparticulière le prédispose à la réalisation d’un risque grave. La personne vulnérable recouvreainsi des hypothèses diversifiées. La plasticité de la notion permet une protectionfonctionnelle de l’individu, adaptable selon ses besoins. La personne vulnérable s’insère ainsidans le droit positif, sans que sa définition ne soit précisée, tout comme, en conséquence, sesbénéficiaires et les modalités de protection de ceux-ci. Mais précisément parce que la notionproduit des effets juridiques, sa conceptualisation devient nécessaire. Dès lors qu’elle prendune réalité en droit international, elle influence l’ordonnancement juridique mais égalementl’environnement social qu’il traduit, et suscite ainsi de profondes remises en questionthéoriques. / The term vulnerable person is more and more frequently used in the different fieldsof contemporary international law. Although rarely defined when used, a vulnerable personcan be understood as an individual whose weakness and/or particular situation predisposeshim to serious risks. The term can then cover various situations. The adaptability of the termenables a practical protection of the individual, according to each specific need. The term ofvulnerable person thus takes a place in the positive law without any specific and expressdefinition. As a consequence, neither the beneficiaries nor the terms of protection of the latterare defined. However, as the identification of an individual as a vulnerable person produceslegal effects, the conceptualization of such term becomes necessary. As it has become areality in international law, it influences not only the legal order but also the socialenvironment, and as a consequence arouses theoretical questionings.
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La construction du lien social chez les réfugies et demandeurs d’asile congolais au Gabon : «Une anthropologie de l’exil» / The construction of the social link at the refugees and the Congolese asylum seekers in the Gabon : "An anthopology of the exile"

Ovono Essono, Armel 03 December 2013 (has links)
Les nombreux travaux sur les migrations forcées ont souvent porté une attention particulière sur les conditions existentielles des réfugiés et les nombreuses « ruptures sociales » qui caractérisent leur exil. Que ce soit dans les camps ou dans les périphéries des grandes villes en Afrique ou en Europe, que certains ont qualifié de « non-lieux », ils sont souvent présentés comme étant au « bord du monde ». Sans nier ces réalités, il convient toutefois de relativiser ce tableau, en montrant que les réfugiés savent mobiliser des ressources qui leur permettent non seulement de surmonter les aléas de l’exil, mais aussi de produire du lien social par rapport aux situations qui se présentent à eux. Prenant à contre-pied les allégations sur le manque de liens sociaux des réfugiés, ce travail s’attache donc à examiner comment, à partir des modalités positives ou négatives, les réfugiés congolais construisent du lien social non seulement entre eux, mais aussi avec les autochtones et les institutions étatiques et internationales, à Libreville, au Gabon. Il s’agit, dans une perspective interactionniste, de saisir la structure globale du lien qui les unit. Deux schèmes organisent les rapports des trois catégories d’acteurs. Alors que le schème « réfugiés congolais » structure les liens entre ces migrants forcés, le schème « parents ennemis » quant à lui, organise les relations entre ces derniers, l’Etat et les autochtones. Ces deux schèmes sont donc des « liants » en situation. / The numerous studies on forced migration often focused attention on the existential conditions of refugees and the many "social disruption" that characterize their exile. Whether in camps or in the outskirts of major cities in Africa and Europe, which some have called "non-places", they are often presented as the "edge of the world." Without denying these realities, it should however put this table, showing that refugees know mobilize resources that enable them not only to overcome the vagaries of exile, but also to build social ties in relation to the situations that arise to them. Taking up against the allegations about the lack of social ties refugees, this work therefore seeks to examine how, from how positive or negative, Congolese refugees build social ties not only among themselves but also with indigenous and state and international institutions, in Libreville, Gabon. It is in an interactional perspective, with contributions from fields such as history, sociology, psychology and political science, to understand the overall structure of the bond that unites them. Two schemes organize the reports of the three categories of actors. When the scheme "Congolese refugees' structure links between Congolese exiles, the scheme" parents enemies "meanwhile, organizes the relations between them, the State and indigenous peoples. These two schemas are thus "sociable dispositions"("binders") in situation.
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Polonais-es et Juif-ve-s polonais-es réfugié-e-s à Lyon (1935-1945) : esquives et stratégies / Polish refugees and Polish jewish refugees in Lyon (France) 1939-1945 : sidesteps and strategies

Prempain, Laurence 05 December 2016 (has links)
Laurence Prempain consacre sa thèse de doctorat d’histoire aux Polonais-es et Juif-ve-s polonais-es venu-e-s vivre à Lyon (France) entre 1935 et 1945. Dans une première partie, elle présente le cadre géographique (Lyon) ainsi que sa méthodologie (approche par le genre, choix de la microhistoire, le silence comme source) et sa volonté de donner à entendre leurs voix afin de les placer au coeur de sa démarche. Pour cela, suite au dépouillement de quelque 600 dossiers administratifs constitués par le bureau de contrôle des étrangers (préfecture du Rhône), les lettres qu’ils-elles ont écrites ont été collectées pour ce qu’elles mettent au jour de la lutte de leurs auteur-e-s pour vivre et survivre. L’historienne part du postulat que les Polonais-es et Juif-ve-s polonais-es venu-e-s en France composent une population hétérogène n’ayant en commun qu’un rattachement à une citoyenneté, mais qu’ils-elles n’en demeurent pas moins des réfugié-e-s économiques, politiques ou de guerre. Ainsi, un temps considéré-e-s comme les bienvenu-e-s, les ressortissant-e-s polonais-es sont tous-tes, à un moment de leur parcours de vie, considéré-e-s comme indésirables. Aussi, la deuxième partie est consacrée à l’exploration des procédés auxquels la Troisième République, puis le régime de Vichy ont recours : expulsions, refoulements, exclusions, internements sinon déportation. Par ailleurs, l’auteure s’intéresse aux sorties de guerre et démontre l’existence d’une dimension genrée de l’épuration, comme expression d’une tentative de réappropriation de l’autorité. L’attention est également portée sur l’organisation du rapatriement des étranger-ère-s déporté-e-s raciaux et politiques. Enfin, dans une troisième partie, elle affirme que loin de subir, ces hommes et femmes agissent et développent des stratégies évolutives. Au travers des lettres qu’ils-elles ont écrites, de ce qui est dit mais aussi passé sous silence, elle établit que ces stratégies semblent relever de ce qu’elle choisit de nommer esquive et transgression. L’une s’accommode des limites quand l’autre s’y oppose délibérément. Esquive et transgression se complètent. Il est montré qu’à l’arbitraire sans cesse croissant du régime de Vichy, répondent des stratégies de plus en plus transgressives, dont relèvent notamment le passage de frontière, l’entrée en clandestinité et en résistance. Le passage d’une forme de stratégie à l’autre dépend de l’individu, du contexte, de ses habiti, de son parcours et de son identité. L’historienne conclut qu’en 2016, la crise des réfugié-e-s qui secoue l’Europe résonne des mêmes voix, de celles et ceux qui cherchent à protéger leurs vies et à vivre dans la dignité / Laurence Prempain dedicates her PhD (History) to the study of the Poles and Polish Jews who came to live in Lyon (France) between 1935 and 1945. In the first part, she presents the geographical framework (Lyon), her methodology (Gender approach, microhistory and silence as a source) and her will to understand their voices and place them to the heart of her work. For that purpose, upon the examination of approximately 600 administrative files amassed by the « bureau des étrangers » (préfecture du Rhône), the letters they wrote have been then systematically collected to shed light on their authors’ struggle to live and survive. The historian starts from the postulate that Poles and Polish Jews in France make up a heterogeneous population, only sharing a common citizenship, nonetheless they remain economic, political and war refugees. Thus, once considered welcomed, all Polish nationals are , at their life, considered as unwanted, « indésirables ». Therefore, the second part investigates the processes used by the Third Republic and then the Vichy Regime to get rid of them: expulsions, driving back, exclusions, internments or deportation. Moreover, the author raises the question of the war ends and demonstrates that purges have a gendered dimension, which can be seen as an attempt of reappropriation of the authority. She also focuses on the foreign deportees repatriation’s organisation. Finally, in a third part, she asserts that far from being subjected, these men and women have acted and developped evolutive strategies. Through the letters they wrote, through what is said and what is silenced, she establishes that those strategies are a matter of what she names sidestep and transgression. The first one adapts itself with the limits while the other is deliberately opposed to it. Sidestep and transgression complete each other. It is also showed that to the arbitrary of the richy regime respond strategies more and more transgressive, such as clandestinity, cross borders and resistance. The moving from a strategy to another one, depends on the person, the context, the habits, the life course and the identity. The historian concludes that in 2016, the refugees crisis that shakes Europe resonates of the same voices, of those who are looking for protecting their lives and to living in dignity..
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Des camps de réfugiés aux centres de rétention administrative : la Cimade, analyse d'une action dans les lieux d'enfermement et de relégation (de la fin des années 1930 au début du XXIe siècle) / From refugee camps to administrative retention centres : the Cimade association, analysis of an action in confinement and banishment centres from the late 1930s to the beginning of the 21th Century

Boitel, Anne 12 December 2016 (has links)
Association d'origine protestante, la Cimade naît en 1939 pour venir en aide aux Alsaciens-Lorrains repliés dans le sud-ouest de la France. Son action s'oriente vers l'accueil des réfugiés dans les lieux d'enfermement et de relégation. Son histoire permet d'aborder sous un angle particulier les années 1940, les camps d'internement français et la Shoah, la Libération, l'épuration, la reconstruction et les mutations du système pénitentiaire. La Cimade œuvre durant la Guerre d'Algérie auprès des populations algériennes dans les camps de regroupement et en métropole dans les centres d'accueil des familles harkies comme indochinoises et dans les bidonvilles où vivent les travailleurs post-coloniaux. Enfin,le gouvernement fait appel à la Cimade en 1984 pour intervenir dans les centres de rétention administrative auprès des étrangers reconduits à la frontière. Sa présence est exclusive jusqu'en 2007. L'histoire de cette association permet de saisir comment d'une assistance humanitaire, l'action bascule vers une "juridiciarisation" dès les années 1970. La continuité de sa présence livre une lecture originale de la gestion des étrangers en France. Interface entre "le dedans et le dehors", la Cimade est en tension permanente avec l'Etat. Association de terrain, pouvant sembler participer à la cogestion du système de l'enfermement, elle ne renonce pas à son militantisme ancré à gauche et dénonce ce qu'elle considère comme des cas d'injustices. Son action est représentative de l'ambiguïté de l'interventionnisme associatif. Ce travail de thèse met en lumière les repositionnements et la progressive sécularisation d'une association protestante qui traverse une partie du XXème siècle,"siècle des camps". / Originally a Protestant association,the Cimade was created in 1939 to help people from Alsace-Lorraine,who had taken refuge in the south-west of France.Its action was mainly based on welcoming refugees in confinement and banishment places.Its history helps to understand the 1940s,the French internment camps and the Shoah as well as the purge then post-war reconstruction and the penitentiary reform.During the Algerian war,the association worked both in grouping camps in Algeria and in France where the members of the FLN were assigned.During decolonisation,it gave assistance to harkies and Indochinese families in reception centres as well as to post-colonial workers in shanty towns.As soon as 1984,the government urged the Cimade to work with foreigners escorted to the border in administrative confinement centres.Its presence was exclusive until 2007.The history of this association helps to understand how humanitarian assistance became a cause lawering in the early 1970s.Its permanent presence in camps enables us to consider the specific approach to the governments policies concerning foreigners in France.Working as an interface between "the inside and the outside",the Cimade,throughout its history,was in constant tension with govenments.Although being an association in the field,seemingly involved in joint management of the confinement system,the Cimade didn’t give up its left-centered activism, denouncing what they considered as a justice denial. Its action is representative of the ambiguities of the associations interventionism.This research highlights the repositioning and the progressive secularization of the association throughout the 20th century,the century of camps.
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Les autels religieux, analyseurs des dynamiques subjectives dans les processus d'interculturation chez les migrants vietnamiens : une approche en psychologie interculturelle / The religious altars, analyseur of subjectives dynamics in the interculturation process among vietnamese migrants : an approach in intercultural psychology

Thers, Alain 04 July 2012 (has links)
Notre présence de 1990 à 2010 en qualité d’éducateur spécialisé sur Beaubreuil, quartier de la ville de Limoges, Haute-Vienne, nous a permis d’accompagner, d’observer et de prendre part pendant plus de vingt années aux processus migratoires vietnamiens. Durant tout ce temps nous avons pu constater d’un point de vue psychologique que les ruptures consécutives à l’exil, puis au choc culturel né du contact avec la société d’accueil, ont fait surgir chez les individus des problématiques complexes, notamment identitaires. Dans l’exil, pour faire face aux risques psychosociaux provoqués par l’instabilité de leur structure psychique et de leur système culturel, les vietnamiens ont investi l’espace public et l’espace privé proposés par la culture d’accueil. Ces démarches, multiples, leur ont permis dans le réaménagement de ces espaces, de retrouver, de recréer, les éléments perçus par eux comme fondamentaux de leur culture d’origine, nécessaires et indispensables au travail de rééquilibrage psychique. En France, l’injonction culturelle vietnamienne d’élaboration d’autels religieux au sein de leurs habitations a conduit les personnes à réinterpréter, au sein de dynamiques subjectives, la question des différentes composantes de leur identité, personnelle et sociale, culturelle et religieuse. Les interactions entre l’injonction de la culture d’origine et l’espace proposé par la culture d’accueil ont conduit les sujets à engager des transformations, des modifications dans l’élaboration de leurs autels religieux. En ce sens ces élaborations rendent compte et constituent des analyseurs particulièrement pertinents des processus d’interculturation. / Our presence from 1990 to 2010 as a social worker in Beaubreuil, district of the city of Limoges, Haute-Vienne, allowed us to support, observe and take part for over twenty years in the Vietnamese migration processes. All this time, we noted from a psychological perspective, that ruptures, resulting from the exile, then from the culture shock, were born by contacts with the host society, have given rise to individuals, complex problems including identity ones. In exile, to face the psychosocial risks caused by the instability of their psychic structure and their cultural system, the Vietnamese have invested public and private areas offered by the host culture. These approaches, multiple, allowed them in the redevelopment of these areas, to find, to recreate the elements perceived by them as fundamental in their native culture, necessary and essential to their work of psychic restructuring. In France, the cultural injunction of religious altars development in the private sphere has led them to reinterpret in a subjective way the question of the different components of their identity personal and social, cultural and religious The interactions between the native culture injunction and the space proposed by the host culture has engaged transformations, changes in the elaboration of religious altars. In that way, they are reflecting and are forming analyzers, particularly relevant to us, the intercultural exchange process.
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« Il faut être vulnérable pour pouvoir suivre » : pratiques et stratégies des demandeurs d'asile au sein des structures humanitaires médicales de l'île de Lesvos, en Grèce

Lallier-Roussin, Laurence 12 1900 (has links)
Ce mémoire examine les pratiques des demandeurs d’asile dans les structures humanitaires médicales de l’île de Lesvos, en Grèce. Maintenus dans la zone-frontière que constitue l'île, les demandeurs d’asile vivent dans le camp de Moria, reconnu pour ses conditions de vie extrêmement mauvaises. Dans le cadre de leur processus d’asile, ils sont soumis à une procédure médicale, l’évaluation de vulnérabilité, dont le résultat influence leurs parcours. Dans le cadre d’un terrain ethnographique mené sur l’île à l’été 2018, j’ai effectué de la participation observante en tant qu’interprète au sein d’une clinique humanitaire, où des médecins bénévoles et des demandeurs d’asile négocient ensemble le pouvoir attribué à l’évaluation de vulnérabilité. Le mémoire analyse les pratiques des demandeurs d’asile à partir du concept d’agentivité circonscrite, une forme d'agentivité aux effets imprévisibles. Dans une première partie, je démontre que les demandeurs d’asile mettent en œuvre des stratégies pour négocier la situation inhumaine dans laquelle ils sont mis ainsi que pour obtenir une reconnaissance. Leurs stratégies se structurent autour d’une réappropriation des logiques du dispositif humanitaire, notamment des stéréotypes qui sont assignés aux réfugiés. Dans une seconde partie, j’examine en profondeur un élément de ces stratégies qui est central aux interactions de soin dans la clinique humanitaire : les documents médicaux. Je montre que ces documents sont une technologie flexible dont la fonction est détournée par les pratiques des demandeurs d’asile, qui les utilisent comme une ressource et comme une preuve. Finalement, j’analyse les différentes façons dont les médecins bénévoles réagissent à ces pratiques ainsi que leurs conséquences sur l’accès aux soins médicaux. Ces éléments établissent un portrait nuancé des effets du dispositif humanitaire établi aux frontières de l’Europe suite à la crise des réfugiés de 2015. / This study examines asylum seekers’ practices within medical humanitarian structures on Lesvos island, Greece. Maintained inside the border-zone constituted by the island, asylum seekers live in Moria camp, which is known for its extremely bad living conditions. In the context of their asylum process, they undergo a medical procedure, the vulnerability assessment, the result of which influences their trajectories. As part of an ethnographic fieldwork conducted on the island in the summer of 2018, I carried out observing participation as an interpreter in a humanitarian clinic, a space where volunteer doctors and asylum seekers negotiate the power attributed to the vulnerability assessment. This study analyses the practices of asylum seekers through the concept of circumscribed agency, which effects are unpredictable. I first show that asylum seekers set up strategies to negotiate the inhuman situation in which they find themselves, as well as to obtain recognition. Their strategies are structured around a reappropriation of the logics of the humanitarian device, notably the stereotypes assigned to refugees. The second part extensively examines an element of these strategies central to the care interactions taking place in the humanitarian clinic: the medical documents. I show that these documents act as a flexible technology and that their function is reconfigured by asylum seekers’ practices, who use them as resources and proofs. Finally, I highlight the different ways in which volunteer doctors react to these practices, along with their consequences on access to medical care. These elements provide a nuanced description of the effects of the humanitarian device established at Europe’s borders following the 2015 refugee crisis.

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