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Liberté? : réflexion sur un problème dans l'éthique de Theodor Adorno

Blili-Hamelin, Borhane 08 1900 (has links)
La réflexion morale de Theodor Adorno est manifestement traversée par une tension : l’exigence paradoxale d’enraciner pleinement la morale à la fois dans les impulsions les plus vives et dans la raison la plus lucide. Plus qu’une excentricité parmi d’autres de la figure de proue de l’École de Francfort, le présent mémoire donne à penser que ce problème pourrait être une des principales charnières de son éthique. L’objectif de ma recherche est de dégager une voie pour articuler conjointement, «sans sacrifice aucun», ces deux exigences. Pour ce faire, je tenterai d’étayer l’hypothèse suivante : l’analyse du problème de la liberté et de la non-liberté que développe le premier des trois «modèles» de Dialectique négative permet de comprendre à la fois le lien et l’écart entre la dimension impulsive et rationnelle de l’éthique d’Adorno. L’argument qui sera déployé se penchera d’abord sur le problème de la non-liberté et son incarnation à travers le phénomène concret de l’antisémitisme ainsi que de la peur et de la rage animale dans lesquelles il s’enracine, pour ensuite examiner la conception adornienne de la liberté dans ses deux dimensions de «pleine conscience théorique» et «d’impulsion spontanée», et pour finalement tenter d’apprécier la portée plus générale pour la compréhension de l’éthique d’Adorno de cette interprétation du problème de la liberté en tentant de comprendre sur cette base son «nouvel impératif catégorique». / Throughout Theodor Adorno’s moral thought runs a paradoxical demand : that morality should be fully rooted in both the liveliest impulses and the keenest reasonings. More than a quirk among Adorno’s many, this essay suggests that this problem plays a pivotal role in his ethics. The current research seeks to develop a strategy to conjointly articulate these two demands. To this end, I will try to expound the following hypothesis : the analysis of the problem of freedom and unfreedom set forth by the first of the ‘models’ in Negative Dialectics enables making sense of both the bond and the disparity between the impulsive and rational constituents of adornian ethics. This study will first focus on the problem of unfreedom and its embodiment in the concrete phenomena of anti-Semitism as well as the animal fear and rage that it builds upon. It will then go on to examine Adorno’s conception of freedom in its two facets : «full theoretical consciousness» and «spontaneous impulse». It will finally try to ascertain the more general relevance of this interpretation of the problem of freedom for making sense of Adorno’s ethics, by trying to make sense on that basis of his «new categorical imperative».
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Génération Formes Utiles, étude d’un groupe de designers en France : 1945-1973 / Generation Formes Utiles, study of a designers’ group in France from 1945 to 1973

Lannuzel, Thibault 19 November 2016 (has links)
Le sujet se concentre sur un cycle majeur de l’Histoire de l’art et du design français d’après-guerre, pourtant largement méconnu. Durant cette période de croissance plus communément appelée Trente Glorieuses, une lignée de onze jeunes designers français s’impose ainsi dans le paysage de la création de modèles de série. Cette génération s’attachera à promouvoir le design dès la sortie de la Seconde Guerre mondiale, se basant sur la doctrine du fonctionnalisme social défendue plus tôt par Francis Jourdain, père du mobilier de série français et membre de l’UAM, puis par ses disciples René Gabriel et Marcel Gascoin. Leur formation commune au sein des meilleures écoles ou des bureaux d’études de leurs aînés, la similitude des parcours professionnels et l’existence d’affinités personnelles nous permettent ici d’avancer l’hypothèse d’un phénomène générationnel encore jamais identifié en tant que tel. Ensemble et séparément, ces designers s’attachent donc à défendre le rationalisme à la française et une production dépouillée de tout artifice, mais plus largement l’alliance du créateur et de l’industriel pour des formes justes et l’affirmation du beau dans l’utile. En outre, avec eux apparaît le statut de designer qui doit concevoir mobilier et aménagements d’intérieur de qualité, fonctionnel et accessible à tous. Cette génération fondatrice, pourtant reléguée au second plan de l’histoire du design, mérite à ce titre d’être inscrite dans la genèse d’une profession et d’une discipline dont nous tirons encore aujourd’hui les enseignements. / The topic is focused on a main period of the history of art and French post-war design but which is though largely unknown. During this period of growth also called « Trente Glorieuses », a line of eleven young French designers impose their self in the landscape of the model’s creation. This generation tries hard to promote the design from the end of the Second World War by basing on the social functionalism’s doctrine which is defended before by Francis Jourdain, father of the French serial furniture and member of the UAM, and then by his disciples René Gabriel and Marcel Gascoin. Their communal training in the best schools or in the design offices of their eldests, the similarity of their careers and the existence of personal affinities may allow us to claim the possibility of a generational phenomenon never identified in itself yet. Together or separately, this designers desire to defend the French rationalism and a production without any artifice, but above all the collaboration of the creator and the manufacturer for relevant forms and the proclamation of the beauty in the utility. Moreover, it is with them that appears the designer status who has to conceive furniture and interior organisations of quality and which is functional and reachable for everyone. This pioneer generation, relegated at the middle ground of the design history, deserves to have their place in the genesis of a profession and a discipline from which we still learn lessons.
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Herbert Marcuse et le deuil de la Raison : contribution aux prémisses d'une rationalité sensible

Sabat, Joaquin January 2019 (has links)
Le développement de la pensée d’Herbert Marcuse peut se comprendre comme le résultat d’un effort pour trouver un fondement de la critique autre que celui, absolument inévitable en philosophie, de la Raison. De son adhésion initiale à l’inspiration hégélienne de la Théorie critique jusqu’au renversement de ses fondements au courant de la Seconde Guerre mondiale, Marcuse a refusé obstinément de nuancer son analyse du déclin des capacités de négation de l’ordre établi dans la société industrielle avancée, mais sans pour autant renoncer à identifier ce qui, « de l’intérieur », pouvait encore receler un potentiel de transformation. Marcuse tente en effet d’échapper à l’aporie inhérente à sa critique radicale de la Raison en s’efforçant de trouver dans les différentes sphères de l’existence humaine une dimension encore capable de résister à son intégration totalitaire dans le capitalisme avancé. Ce projet de recherche vise donc à établir, à travers une incursion dans la conception moderne de la Raison et la critique fondamentale que Marcuse lui adresse, s’il existe dans son oeuvre une alternative théorique pour une critique sociale qui ne prétendrait plus trouver dans la Raison ses fondements. Trois « moments » de la pensée de Marcuse seront examinés : d’abord celui de son engagement en faveur d’une « organisation rationnelle de la société », où se dévoilent ses attaches à Hegel et au projet initial de la Théorie critique ; ensuite celui de la critique de la Raison, où Marcuse brise ses liens avec cet idéal moderne et expose la relation qui arrime étroitement la Raison à la « logique de la domination » ; puis, finalement, celui où s’esquisse la possibilité de fonder, sur le terrain de la sensibilité, une autre forme de rationalité. / The development of Herbert Marcuse’s thought can be understood as the result of an effort to look for a ground for critique other than Reason, the cornerstone of philosophical thought. From his initial adhesion to the Hegelian inspirations of critical theory until the overturning of their foundations during World War II, Marcuse stubbornly refused to temper his observations on the weakening ability to reject the establishment in advanced industrial societies while still searching for that which could, “from the inside”, harbor potential for transformation. Marcuse strives indeed to avoid the inherent aporias of his radical critique of Reason by searching for a dimension of human existence still capable of resisting its totalitarian integration to late capitalism. Through an incursion into the modern understanding of Reason and its Marcusian critique, our study thereby aims to determine if a theoretical alternative exists within Marcuse’s thought for a socio-critical standpoint that no longer relies on the traditional grounds of Reason. Three “moments” of Marcuse’s thought will be analyzed: firstly, his theoretical involvement in favor of a “rational organization of society”, where Marcuse’s ties to Hegel and the original project of critical theory appear more clearly; secondly, his critique of Reason, where Marcuse moves away from this modern ideal and exposes the link that inextricably relates Reason to the “logic of domination”; and, lastly, his sketch of the possibility of establishing another form of rationality rooted in the field of sensibility.
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EMPEIRIA. La querelle de l'expérience (Aristote, Platon, Isocrate) / EMPEIRIA. The quarrel of experience (Aristotle, Plato, Isocrates)

Ribas, Marie-Noëlle 20 November 2015 (has links)
Cette thèse de doctorat étudie la manière dont Aristote, Platon et Isocrate font du recours à la notion d’empeiria et de la promotion d’une certaine conception de l’expérience, le moyen de se défendre contre l’accusation d’inexpérience qui les vise et de polémiquer entre eux sur la question de l’excellence, dans les domaines théorique, technique et pratique. Cet examen permet d’éclairer sous un jour nouveau la question de l’empirisme antique, en considérant, d’une part, la critique que Platon et Aristote adressent à une certaine conception empirico-sophistique des savoirs et de la pratique, en reconsidérant de l’autre, le supposé empirisme d’Aristote. Si la notion d’empirisme n’a pas d’équivalent en grec, Platon fait de la notion d’empeiria, désignant une forme de pratique non-technique ignorant les causes, un instrument polémique permettant de souligner le défaut de technicité des différentes techniques, que les sophistes se font forts de transmettre. En mettant l’accent sur « l’expérience de la vérité », Platon remet en question l’empirisme de ceux qui ignorent la valeur théorique et pratique de la connaissance des réalités intelligibles. Aristote poursuit la réflexion, en reconsidérant le rôle positif, cognitif et pratique, de l’empeiria comme connaissance acquise à partir de la sensation. Aristote poursuit la critique d’un certain empirisme, dont se rendent coupables tous ceux qui échouent à s’élever à la connaissance de l’universel, tout en déplorant le défaut d’empeiria de ceux dont le savoir est purement théorique. Si comme Platon, Aristote n’est pas un empiriste, parce qu’il refuse de faire de la sensation le principe de la connaissance et le critère du vrai, son rationalisme diffère de celui de Platon, par le rôle reconnue à la sensation et l’expérience dans les domaines théorique, technique et pratique. Cette étude entend révéler l’urgence de distinctions en philosophie de la connaissance dans le cadre des études anciennes, comme la distinction entre le rationalisme logique de Platon et le rationalisme empirique d’Aristote, par exemple, permettant de mesurer l’originalité des doctrines antiques sur des problèmes aussi fondamentaux que l’origine et le principe de la connaissance et de l’action bonne. / This dissertation investigates how Aristotle, Plato and Isocrates use the notion of empeiria and promote a certain conception of experience, in order to defend themselves from the charge of inexperience made against them, and also in order to debate about the question of excellence in the theoretical, technical and practical fields. This study sheds some new lights on ancient empiricism, by investigating, on one hand, Plato’s and Aristotle’s criticism against an empiricist sophistic approach of knowledge and action, and, on the other hand, the so-called Aristotelian empiricism. Although the concept of ‘empiricism’ has no equivalent in Greek, Plato uses the notion of empeiria to designate a non-technical form of action, in order to underlie a lack of technicality and to question the value of what some sophists claim to teach under the name of technai. While insisting on a philosophical kind of experience of truth, Plato criticizes what appears to be the empiricism of those who ignore the theoretical and practical value of the knowledge of intelligible realities. Aristotle goes beyond this stance by re-evaluating positively the role of empeiria, both in its cognitive and practical aspects, as a specific kind of knowledge, derived from sense-perception. He still criticizes the empiricism of those who fail to reach a certain kind of knowledge, namely the knowledge of universals, but also adds a criticism against those who lack the knowledge of particulars acquired through sense-perception and experience.If Aristotle is no more an empiricist than Plato, since he does not recognize sense-perception as the principle of knowledge and as the criterion of the truth, his rationalism is quite different from Plato’s, because of the important role he gives to sense-perception and experience in all areas. This study intends to break through in the direction of some distinctions in ancient philosophy, such as the distinction between Plato’s logical rationalism and Aristotle’s empirical rationalism, which would enable us to re-evaluate the originality of the Ancients on some fundamental issues like the problem of the origin and principle of knowledge and of good action.
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Épistémologie des théories de l’urbanisme : proposition d’un cadre de réflexivité

Sabourin, Jean-François 01 1900 (has links)
Faisant confiance à leur intuition les urbanistes s’inscrivent souvent dans un flou théorique qui les rend susceptibles de succomber à l’idéologie dominante et aux modes du moment. La première partie de ce mémoire vise à démontrer que cette posture par rapport à la théorie entraine un manque de réflexivité qui constitue un obstacle majeur à l’exercice d’une pratique urbanistique véritablement professionnelle, éthique et respectueuse du territoire. En effet, selon Bourdieu, un corpus théorique autonome permettrait d’offrir à l’urbaniste un cadre de réflexivité lui permettant de prendre du recul sur le quotidien et d’échapper à l’influence indue de l’idéologie sur sa pratique. Ce mémoire vise à comprendre la configuration actuelle du champ des théories de l’urbanisme en Occident (compris selon la théorie des champs de Bourdieu) et à proposer un modèle synthèse spécifiquement destiné à servir d’outil de réflexivité à l’urbaniste. Pour y parvenir, il a été privilégié de faire une relecture herméneutique de modèles théoriques existants, mais considérés comme incomplets, des théories de l’urbanisme. Dans ce domaine, deux Écoles de pensée ont été définies (École française et École anglo-saxonne). Ensuite, une typologie emblématique de chaque École a été choisie pour être revue à la lumière de l’objectif fixé. Ainsi, les typologies de Françoise Choay (École française) et de Philip Allmendinger (École anglo-saxonne) ont été analysées et mises en commun au moyen de la construction d’une historiographie commune des théories de l’urbanisme. Finalement, un modèle théorique original (la typologie intégrée) a été formulé. Celui-ci définit quatre grands courants théoriques : le rationalisme instrumental, le rationalisme intersubjectif, le mouvement pragmatico-postmoderne et le mouvement patrimonial. Il apparaît alors que le rationalisme occupe une position hégémonique dans le champ des théories de l’urbanisme depuis sa fondation et qu’elle est assumée par le rationalisme intersubjectif depuis le milieu des années 1990. / Relying on their intuition, urbanists are often in a blurred theoric frame which make them more likely to go into the dominant ideology and the current main trends. The first part of this master thesis intend to illustrate that this attitude toward theory is leading to a lack of reflexivity which is an major obstacle to the exercice of a trully professional, ethical and respectful toward territory urbanistic practice. According to Pierre Bourdieu, an autonomous theoric corpus would give the urbanist a frame for reflexivity in order to take step back from his daily exercice of urban planning and to escape the concealed influence of ideology. This thesis intend to understand the actual outline of the field of urbanism theories (understood following the theory of fields of Bourdieu) in the western countries and to propose a synthetic theoric frame specifically dedicated to be use as a reflexivity tool by the urbanist. In order to achieve this goal, an hermeutical reading of the existing, but incomplete, urbanism theories models has been selected. Regarding this matter, two School of toughts has been outlined : the French and the Anglo-saxon Schools. After, a typology of urbanism theories representing each school has been selected to be re-examine. Thus, Françoise Choay’s (for the French School) and Philip Allemndinger’s (for the Anglo-saxon School) typologies has been analysed and put togheter by the construction of a common historiography of the urbanism theories. Finally, a brand new theoritical model (the integrated typology) has been proposed. It propounds that the field of urbanism theories has four great theoritical movements : the instrumental rationalism, the intersubjective rationalism, the pragmatic-postmodern movement and the heritage based movement. In conclusion, rationalism appears as the hegemonic trend in the field of urbanism theories since its foundation and that this dominant position is now overtake by the intersubjective rationalism movement since the mid-1990s.
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La justice à l'épreuve des points de vue : repenser l'impartialité avec Thomas Nagel / Justice in the Test of Points of Views : rethinking Impartiality with Thomas Nagel

Desbiolles, Blondine 06 November 2018 (has links)
L’impartialité constitue une condition et un élément essentiels du concept de justice ; mais en quoi consiste-t-elle précisément ? Les théories de justice contemporaines tendent à l’aborder en termes strictement politiques, en laissant de côté ou en limitant ses aspects épistémologiques et moraux. Ce travail se propose d’exposer, d’analyser et de discuter de manière critique la manière dont Thomas Nagel aborde à nouveaux frais, à partir de sa thèse du conflit des perspectives, l’idée d’impartialité en termes à la fois épistémologiques, moraux et politiques. L’impartialité est en effet d’abord une affaire de jugement objectif et rationnel ; mais un tel jugement doit aussi tenir compte de la division des points de vue personnels et impersonnels en nous, ainsi que du pluralisme des raisons et des valeurs qu’elle engendre. Le concept d’impartialité requiert alors un examen attentif de cette division des perspectives, et des types ou degrés d’objectivité qui seraient possibles dans les débats tant moraux que politiques. Peut-on dégager des critères, des conditions, une méthode de l’impartialité ? Comment la garantir, au niveau moral mais aussi en termes politiques et distributifs ? Et quels principes, raisons ou valeurs une justice pleinement impartiale peut-elle avancer et promouvoir de manière cohérente et légitime ? À travers notre examen des thèses, originales et hybrides, de Thomas Nagel, nous défendons la nécessité de remonter à ces conditions et questions fondamentales afin d’élaborer une conception satisfaisante et réaliste de la justice impartiale. Une telle conception prend avec Nagel un visage libéral, démocratique, pluraliste et fortement égalitarien, qui est certes proche des théorisations de Rawls ou Scanlon, mais est façonné à partir de thèses originales et hybrides offrant des alternatives novatrices. Ces thèses, affinées et modifiées par Nagel au cours des années et souvent non encore traduites en français, n’avaient encore pas fait l’objet d’une étude francophone et spécialisée dans les débats contemporains autour des théorisations de la justice. Dans notre travail, nous en analysons les facettes épistémologiques, métaéthiques, éthiques, politiques et économiques, en mettant en perspective les conceptions de Nagel par rapport à celles des penseurs modernes et contemporains dont il se démarque, et en dégageant la manière dont ces thèses se combinent, se complètent, se limitent respectivement aussi parfois. À partir de l’analyse de ces différentes thèses, nous avançons des éléments de discussion critique et des prolongements du concept d’impartialité qui en résulte, ainsi que du type de justice sociale – libérale, pluraliste, fortement égalitarienne – qu’il porte. Nous défendons la perspective réaliste et rationaliste de Nagel, son refus de toute forme d’utopie et sa conception plurielle, hybride mais exigeante de l’impartialité, tout en prenant au sérieux les difficultés que ces thèses soulèvent et les points de blocage auxquels Nagel se heurte. Mais nous considérons que ces difficultés peuvent trouver, dans les options envisagées par Nagel et dans les éléments de critique que nous avançons dans notre thèse, des solutions ou du moins des pistes de résolution qui constituent autant de perspectives stimulantes pour prolonger l’effort philosophique au sujet de la justice, de l’impartialité et de l’équité, dans et pour le monde d’aujourd’hui. / Impartiality is an essential condition and element of the concept of justice. But what exactly is impartiality in itself? Contemporary theories of justice tend to approach it in strictly political terms, and to leave aside or to limit its epistemological and moral aspects. This work offers to expose, analyse and critically discuss the way Thomas Nagel, from his conception of the conflict of perspectives, renews the approach to the idea of impartiality in epistemological, moral and political terms. Indeed impartiality is first a matter of objective and rational judgment; but such a judgement must also take into account the division of personal and impersonal points of view within us, as well as the pluralism of reasons and values it creates. The concept of impartiality then requires a scrutiny of this division of perspectives, and of the types or degrees of objectivity that could be possible in both moral and political debates. Can we determine impartiality’s criteria, conditions or method? How are we to guarantee it, morally but also politically and distributively? Which principles, reasons or values can a fully impartial justice consistently and legitimately advance or promote? Through our examination of Thomas Nagel’s original and hybrid conceptions, we defend the necessity of going back to these fundamental conditions and questions in order to elaborate a satisfying and realistic conception of impartial justice. Such a conception takes in Nagel’s approach a liberal, democratic, pluralistic and strongly egalitarian shape. It is surely close to Rawls’ or Scanlon’s theorizations of justice, but it is based on original and hybrid theses that offer innovative alternatives. These theses, which Nagel refined and modified over years and which, for most of them, have not yet been translated into French, had not until then been studied in France with a specialized focus on contemporary debates around theories of justice. In our work, we analyse their epistemological, metaethical, ethical, political and economic aspects, while putting into perspective Nagel’s conceptions in relation to those of modern and contemporary thinkers whom he stands out. We also show and explain how his theses combine, complete but also sometimes limit each other. With this analyse, we offer elements of critical discussion and possible extensions of the concept impartiality hence built, as well as of the type of social justice – liberal, pluralist, strongly egalitarian – that it carries. We defend the realist and rationalist perspective of Nagel, his refusal of any form of utopia and his plural, hybrid but demanding conception of impartiality. We also take seriously the difficulties his theses raise and the blockings Nagel faces. But we consider that these difficulties can find, in the options he explores and in the critical elements we suggest in our dissertation, solutions or at least possible resolutions that constitute as many stimulating perspectives to pursue the philosophical effort about justice, impartiality and equity, within and for our actual world.
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La querelle du positivisme au sein de la sociologie allemande

Maheu-Moisan, Maxime 07 1900 (has links)
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Les Revendications: Christianisme et raison chez Joseph Ratzinger / Claims: Christianity and reason in Joseph Ratzinger's work

Torri, Elena 27 February 2015 (has links)
La thèse porte sur la réflexion de Ratzinger sur la "raison". La critique de la raison moderne, ainsi que l'éléboration d'un modèle alternatif de raison, permet de cerner les enjeux de la théologie de Ratzinger et de saisir le fil conducteur de ses nombreuses batailles. / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Concevoir le contexte de l'architecture: réalité habitée et réalité projetée dans trois doctrines du 20e siècle

Marbehant, Sylvain 21 October 2014 (has links)
Cette thèse de doctorat développe un questionnement de nature épistémologique à propos du domaine architectural et des connaissances qui lui sont associées. La théorie architecturale se distingue par la grande diversité de ses formes, par la multiplicité des acteurs qui la mobilisent et surtout par la grande complexité de l'objet qu'elle vise :l'œuvre architecturale. Pour pouvoir aborder de manière lucide ces différents filtres, nous proposons d'en décoder les origines pour une notion théorique particulière: le contexte de l'œuvre architecturale.<p>Le contexte d'une œuvre rassemble l'ensemble des conditions matérielles, sociocognitives et culturelles qui contribuent à sa signification. Cependant l'interprétation d'un contexte est souvent faite de manière équivoque tant les sources du sens sont multiples et variées pour l'architecture. <p>Un examen rapide de l'évolution de la culture architecturale dans le courant du 20e siècle permet de situer la grande popularité de la question du contexte dans la seconde moitié de ce siècle. L'importance du contexte y apparaissait comme une force effective pour endiguer la crise du sens que connaissait l'architecture. Une sensibilité commune émergea au sein de trois courants architecturaux – appelés dans cette étude la Team 10, les Italiens et les Américains. Tous fondaient leurs interprétations sur l'idée que les conditions matérielles et historiques d'une situation donnée participent à la signification que prend l'œuvre architecturale chez ses habitants. Ils en déduisirent une série de notions originales qui constituent l'objet de cette étude.<p>Au moment du repli théorique amorcé au moment du postmodernisme, ces interprétations furent formalisées au sein de trois doctrines :le structuralisme, le rationalisme et le contextualisme. Dans ce cadre doctrinal, à chaque situation donnée pouvaient correspondre plusieurs contextes élaborés a priori et conditionnant sans détour l'œuvre architecturale qui y prenait place. Ainsi, alors que la signification d'un contexte est liée à sa spécificité, ces interprétations formalisées encourageaient la reproduction de stratégies d'interventions architecturales abstraites de toute contingence. <p>La critique du postmodernisme expliqua ces pratiques caricaturales par l'oubli du rôle actif des auteurs architectes dans le travail d'interprétation du contexte d'une œuvre. Un contexte ne doit pas être interprété seulement en tant que réalité habitée – trouvant son sens chez les habitants de l'œuvre – mais aussi en tant que réalité projetée. – trouvant son sens dans la conception de l'œuvre. <p>La première hypothèse de cette recherche avance qu'au sein des trois courants à l'origine des doctrines du structuralisme, du rationalisme et du contextualisme s'exprimait consciemment cette différence entre réalité habitée et réalité projetée. Si les formalisations doctrinales écartèrent l'importance de l'engagement créatif des architectes dans l'interprétation d'un contexte n'avait pas été oubliée chez les principaux auteurs de ces trois courants. La seconde hypothèse de cette recherche avance que l'interprétation d'un contexte en tant que réalité projetée est nécessaire pour renouveler le sens de l'œuvre qui y est associée. Par l'engagement de l'auteur architecte, peut naître une relation spécifique entre l'œuvre architecturale et son contexte, spécificité garante de la signification.<p>Ces deux hypothèses s'appuient sur deux développements. D'abord un double inventaire des principales notions relatives à la compréhension du contexte de l'œuvre architecturale en tant que réalité habitée et en tant que réalité projetée. Ces inventaires sont illustrés par quelques projets exemplaires traduisant l'impact de ces interprétations sur l'architecture construite. Ensuite par une réflexion théorique plus générale développant la relation possible entre la connaissance architecturale et l'œuvre au sein d'une réalité projetée. A la suite de ce second développement de nature épistémologique, nous avançons que par la nature intermédiaire que prennent les connaissances dans le cadre d'une réalité projetée, il s'instaure une relation de réciprocité – et non pas d'autorité - entre le théorique et le pratique.<p> / Doctorat en Art de bâtir et urbanisme / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Une ville dans le prisme des regards : Sabaudia de sa fondation (1934) à ses 80 ans (2014) / About the reception of a New town : Sabaudia from his fondation (1934) to his 80 years (2014) / La ricezione d’una città di fondazione : Sabaudia dalla sua creazione (1934) fino ai 80 anni (2014)

Ringon, Constance 11 March 2016 (has links)
Sabaudia, « città di fondazione » italienne, est fondée en 1933, sous le régime fasciste. Elle fait partie du projet d’aménagement du territoire des marais Pontins, qui vise à assainir cette zone et à la doter d’un réseau de villes et de bourgs. Sabaudia va être qualifiée de « rationaliste », de « moderne », à la fois par la qualité de son plan, ouvert sur le paysage, et par son architecture.Notre attention s’est portée sur un ensemble d’indices concernant la réception de Sabaudia ; dès sa création se manifestent des confrontations entre les points de vue des architectes et ceux d’autres acteurs, notamment les politiques. La dévalorisation que connaît la ville suite à l’effondrement du régime fasciste est assez vite contrebalancée par les prises de positions, dans les années 60-70, de plusieurs intellectuels italiens engagés. L’intérêt des historiens pour la ville dont Bruno Zevi avait été le précurseur dès 1950, s’amplifie dans les années 80, ceci jusqu’à maintenant. À partir des années 2000, la ville connaît une mise en valeur de ses édifices, une patrimonialisation, qui reste néanmoins fragile, malgré la mise en place d’un parcours rationaliste et la restauration de certains de ses bâtiments.Ce travail de thèse, qui vise à écrire le récit d’une ville, contribue à explorer sous un autre angle le champ de la culture architecturale. Avec la notion de réception, nous cherchons à comprendre comment Sabaudia en traversant différentes périodes et critiques s’est trouvée impliquée dans une histoire plus globale, celle de l’Italie et de son rapport à l’architecture et à l’urbanisme. / The town of Sabaudia was built between 1933 and 1934 in the Pontine Marshes, Italy. It forms part of a sanitization and country-planning project led by the fascist regime. Its architecture is classified as «rationalist», «modern» by the quality of its plan, open towards the landscape and its architecture.Since its creation, its architecture has had an international impact and has given rise to deep confrontations between politicians and upholders of the architectural Modern Movement. After the war and the regime’s collapse, the city is depreciated but the positions of committed italian intellectuals during the 60’s-70’s change it. Historian’s interest, led by Bruno Zevi in 1950, has grown up from the 80’s until now. From the 2000s, the buildings of the city are promoted, registered as a common cultural heritage. However, despite the establishment of an urban rationalist route and the restoration of some of its buildings, this legacy is still fragile.This PhD dissertation aims at writing the story of a city, and at exploring in a different perspective the architectural culture. With the notion of reception, I try to understand how Sabaudia has gone throught different periods and critics, how it has been involved in a global history, the history of the Italy itself and its relation with architecture and urban planning. / Sabaudia, città di fondazione italiana è stata creata nel 1933, durante il regime fascista. Fa parte del progetto di bonificazione e di pianificazione dell’Agro Pontino. La città è stata definitia come «razionalista» a causa del suo piano, aperto sul paesaggio ed alla sua architettura «metafisica».La mia ricerca si é concentrata su diversi elementi che riguardano la fortuna critica della città ; a partire della sua creazione ci sono dei dibattiti tra i punti di vista degli architetti e quelli di altri attori, in particolar modo dei politici.La città conosce un deprezzamento dopo la caduta del regime che è velocemente contrastato negli anni 60-70 dalle posizioni di alcuni intellettuali italiani impegnati.L’interesse degli storici per la città - Bruno Zevi ne era stato il precursore fin da 1950 - cresce negli anni 1980, fino ad oggi. Dagli anni 2000, gli edifici della città sono promossi, e diventano anzi patrimonio (sebbene fragile) con l’istituzione d’un percorso urbanistico razionalista ed il restauro di alcuni edifici.Questa tesi di dottorato ha lo scopo di scrivere la storia d’una città, l’esplorazione di un altro punto di vista sulla cultura architettonica. Con la nozione di ricezione, cerco di capire come Sabaudia attraverso parrecchi momenti critici è stata coinvolta in una storia più globale, quella dell’Italia e del suo rapporto all’architettura ed all’urbanistica.

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