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Le "sacré noir" chez Georges Bataille et Hubert Aquin

Hoffmann, Candy 12 1900 (has links)
Thèse de doctorat réalisée en cotutelle entre l'Université Paris IV Sorbonne et l'Université de Montréal / Des affinités rapprochent l’œuvre d’Hubert Aquin et celle de Georges Bataille. Ces deux auteurs explorent une voie mystique présentant de fortes similitudes, apparentée à ce que Roger Caillois appelle le « sacré gauche », c’est-à-dire le sacré impur, maléfique, dont l’accès serait donné selon Georges Bataille par la transgression, et qui correspondrait, pour reprendre l’expression bataillienne, au « moment privilégié d’unité communielle ». L’objectif de l’auteur français est de dégager l’expérience mystique de ses antécédents religieux et de rendre le phénomène de l’extase accessible à tous. La sortie de soi est rendue possible par la communication, qui implique la rupture de son intégrité et de celle d’autrui. Bien que provenant d’un horizon culturel différent, Hubert Aquin théorise également et met en scène dans et par le récit une certaine forme d’«extrême du possible » qui s’avère très proche de « l’impossible » bataillien. Cette thèse se propose de montrer en quoi les théories de « l’expérience intérieure » et de l’érotisme de Bataille éclairent tant les essais que le Journal, les romans, récits et nouvelles d’Aquin, nous amenant par la même occasion à définir les particularités de la voie mystique empruntée par l’auteur québécois, et aussi, plus généralement et plus fondamentalement, de souligner deux façons différentes d’appréhender et de vivre le refus de la transcendance : l’une, celle de Georges Bataille, qui consiste à embrasser à corps perdu la perte de Dieu et de soimême dans un formidable éclat de rire, et l’autre, celle d’Hubert Aquin, qui réside dans le tiraillement incessant et douloureux entre ce qui éloigne du Christ et ce qui rapproche de Lui. Le premier chapitre de la thèse est théorique ; il est consacré aux trois concepts qui régissent l’ensemble de notre analyse : le mysticisme, le sacré et l’érotisme. La singularité de la nouvelle théologie mystique que propose Georges Bataille dans ses textes théoriques par rapport à l’expérience mystique traditionnelle fait ensuite l’objet du deuxième chapitre. Le troisième et dernier chapitre montre les points de convergence et de divergence entre l’auteur français et l’auteur québécois et met en valeur la spécificité de l’expérience de ce dernier. Comment Hubert Aquin conçoit-t-il et représente-t-il « l’extrême du possible » dans l’ensemble de son œuvre ? C’est à cette ultime question que nous tâchons de répondre. / Affinities link Hubert Aquin’s and Georges Bataille’s writings. These two authors explore a mystic path, which presents strong similarities related to what Roger Caillois called «left sacred», that is to say the impure, malefic sacred, accessible to Georges Bataille by transgression, and which corresponds to the « privileged moment of communal unity ». The French author’s goal is to free the mystic experience from its religious background and to make ecstasy accessible to everybody. It is precisely by communicating that men can break their isolation and that of the others and reach ecstasy. Even if Hubert Aquin doesn’t share the same cultural background as Georges Bataille, he also theorizes and represents in his novels a form of « extreme of the possible », which is very close to the bataillian « impossible ». This thesis aims to show how Georges Bataille’s theories of «inner experience » and eroticism highlight Hubert Aquin’s essays, Journal and novels, leading us to define the peculiarities of the mystic experience explored by the author from Quebec, and more generally and fundamentally, to focus on two different ways to think and to live the refusal of transcendence: the first, that of Georges Bataille, which consists in embracing the loss of God and of ourselves in laughter, and the second one, that of Hubert Aquin, which consists in being ceaselessly and painfully torn between what takes away from the Christ and what moves closer to Him. The first chapter of the thesis is theoretical; it is dedicated to three key concepts for our whole analysis: mysticism, sacred and eroticism. The object of the second chapter is the peculiarity of the new mystic theology of Georges Bataille in his theoretical texts compared to the traditional mystic experience. The third and last chapter shows the points of convergence and the differences between the French author and the author from Quebec and emphasizes the specificity of the latter’s experience. How does Hubert Aquin conceive and represent «the extreme of the possible » in his writings? It is the ultimate question we try to answer in this thesis.
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La festa di Napoleone : Sovranità, legittimità e sacralità nell’Europa francese (Repubblica/Impero francese, Repubblica/Regno d’Italia, Regno di Spagna, 1799-1814) / La fête de Napoléon : souveraineté, légitimité et sacralité dans l’Europe française (République/Empire français, République/Royaume d’Italie, Royaume d’Espagne, 1799-1814) / Celebration(s) of Napoleon : sovereignty, legitimacy and sacrality in the French Europe of 1799-1814 (French Republic and Empire ; Republic/ Kingdom of Italy ; Kingdom of Spain)

Omes, Marco Emanuele 25 May 2019 (has links)
En mélangeant une approche d’histoire culturelle du politique et une perspective comparative, ma recherche étudie les fêtes napoléoniennes qui eurent lieu entre 1799 et 1814 dans la République / Empire français, la République / Royaume d’Italie et le Royaume d’Espagne. Par le biais de cette méthode je dévoilerai l’existence d’un modèle de fête napoléonienne qui était plutôt uniforme dans les trois contextes géographiques considérées, surtout en matière de principes de base, de mots-clés et de valeurs transmises. Mon étude se focalise sur les concepts de souveraineté, de légitimité et de sacralité, visant à mettre en lumière leurs interconnections réciproques et leur signification en rapport avec l’époque napoléonienne par le prisme des fêtes civiques, et notamment par les représentations symboliques, visuelles et discursives qui les ponctuaient. L’analyse de ces représentations permet de mieux comprendre non seulement les manifestations, mais aussi les fondements, les caractéristiques et l’évolution du pouvoir napoléonien. / By combining research methods from the cultural history of the politic with a comparative perspective, my dissertation covers the celebrations of the Napoleonic era that took place between 1799 and 1814 in the Republic (later, Empire) of France, in the Republic (later, Kingdom) of Italy, and in the Kingdom of Spain. My comparative perspective aims to show the existence of a model of Napoleonic celebration that was fairly uniform across the three geographical contexts I studied, especially in its basic principles, fundamental concepts and values conveyed. My study centres on the concepts of sovereignty, legitimacy and sacrality, and aims to shed light on their interplay and their significance in the context of Napoleonic-era civic festivities, especially in terms of the forms of symbolic, visual and discursive representation that were used. My analysis of these forms of representation will allow the reader to better understand not only the manifestations of Napoleonic power, but also its ideological underpinnings, characteristics, and evolution over time.
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Hieros Logos : la notion de discours sacré dans les religions de l'Antiquité gréco-romaine / Hieros Logos : the concept of sacred discourse in the religions of Graeco-Roman Antiquity

Bencheva, Mina 19 November 2014 (has links)
Le « discours sacré » (hieros logos) est une forme de rhétorique religieuse dans l’Antiquité gréco-romaine. Il apparaît dans de multiples sources, polythéistes, judaïques et chrétiennes depuis les origines jusqu’au VIe s. ap. J.-C. Cette notion et l’expression qui la désigne sont analysées sur la base d’un relevé complet des occurrences. L’étude examine la spécificité du discours sacré, son évolution et sa cohérence historique en tant que récit de révélation divine et d’expérience religieuse. La comparaison avec les autres formes de rhétorique religieuse indique la place spéciale qu’il occupait durant l’Antiquité. Le Tome I aborde la signification de l’expression grecque hieros logos еt son histoire, les aspects rhétoriques du discours sacré, sa signification cultuelle et théologique dans le polythéisme et dans les monothéismes ainsi que deux cas remarquables de distance critique et de réécriture dans l’œuvre de Plutarque et de Lucien de Samosate. Le Tome II contient un Corpus de témoignages, avec des traductions nouvelles, un Index du Corpus et un Répertoire des expressions parallèles à hieros logos en grec et en latin. / The “sacred discourse” (hieros logos) is a form of religious rhetoric in Graeco-Roman Antiquity. It occurs in various sources, polytheistic, Jewish, and Christian ; from the origin of Antiquity to the sixth century A.D. The concept and the expression it refers to are analyzed on the basis of a complete list of the passages where it appears. The study examines the specific features of the sacred discourse, its evolution and historic consistency as an account of a divine revelation and religious experience. The special place it occupies in Antiquity is shown through parallels with other forms of religious rhetoric. The first volume includes a study on the meaning of the expression hieros logos and its history, on the rhetorical aspects of the sacred discourse, on its religious and theological significance in the context of polytheism and monotheism, as well as two noteworthy cases of critic and rewriting in the oeuvre of Plutarch and Lucian of Samosata. The second volume contains a Collection of testimonia, with new translations, an Index to the Collection, and a list of the expressions parallel to hieros logos in Greek and Latin.
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Les formes du temps dans l’œuvre d'Albert Cohen / Forms of time in the novels of Albert Cohen

Kouassi, Amenan Gisèle 10 June 2013 (has links)
Les formes du temps chez Albert Cohen ont montré qu'il existe une interaction entre le temps chronologique romanesque et l'histoire écrite en filigrane l'ensemble des œuvres. Les différentes formes et modes d'expression du temps chez Cohen constituent le socle d'une écriture plurielle en contradiction avec son temps. L’œuvre de Cohen dépasse tous les clivages de la temporalité poétique, romanesque, lyrique, théâtrale, autobiographique, profane et sacrée pour atteindre une dimension universelle d'une construction du temps fondé sur la différence. Le récit a précisément pour rôle de permettre le décryptage du temps par l'homme à travers une expérience intime dont les différentes manifestations les plus fréquentes dans les romans cohéniens sont l'attente, la solitude, l'ennui et la mélancolie. Le moment intime est non seulement illimité mais il reste ouvert à plusieurs horizons ce qui permet d'ailleurs la cohabitation de multiples séquences spatio-temporelles. Avec l'Histoire, le temps admet deux réalités parallèles : une première, terrestre, à partir de laquelle l'homme commence à évaluer le temps chronologique et linéaire ; une seconde, mythique regroupant la première en lui donnant un ancrage dans le temps d'antan que l'écrivain régénère avec l'avènement d'un nouvel Adam. / Forms at the time Albert Cohen showed that there is an interaction between chronological time and history novels written between the lines of all works. Different forms and modes of expression of time in Cohen are the foundation of a plural writing in contradiction with the times. Cohen's work transcends all divisions of temporality poetic, romantic, lyrical, dramatic, autobiographical, profane and sacred dimension to achieve a universal construction based on the time difference. The History is precisely to allow the decryption part time by man through an intimate experience with the various manifestations common in novels cohéniens are waiting, loneliness, boredom and melancholy. The intimate moment is not only unlimited but it remains open in several horizons thereby also the coexistence of multiple spatio-temporal sequences. With history, time admits two parallel realities : first, land, from which he begins to evaluate the chronological time and linear second, involving the mythical first giving it a foothold in the time of old regenerates the writer with the advent of a new Adam.
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La symbolique des quatre éléments primordiaux et les figures du temps : De la dramaturgie européenne aux livrets de Verdi / The symbolic of the four elements and the figurations of time : from European dramaturgy to Verdi’s librett / Il simbolismo dei quattro elementi primordiali e le figure del tempo : dalla drammaturgia europea ai libretti di Verdi

Resche, Christine 03 December 2012 (has links)
Notre travail, qui centre la représentation symbolique des quatre éléments (terre, eau, air, feu), part de l' « imagination matérielle » de Bachelard en vue d'établir une réflexion équilibrée autour de dynamiques dramaturgiques et littéraires (particulièrement Hugo et Shakespeare) en amont des opéras de Verdi pou r déboucher sur l'analyse de ces derniers, d'un point de vue littéraire et musical. À partir de la mythographie des quatre éléments, diverses figures du temps émergent des livrets verdiens et livrent un parcours symbologique thématique. Ainsi, l'héroïne de La Traviata est confrontée au temps qui fuit, rendu évident par la frénésie musicale du rythme. Au carpe diem impatient s'oppose alors l'émergence de l'amour inévitablement lié à la linéarité du temps de la destinée. Les feux de la passion se distinguent d'une image aérienne de Violetta, qui glisse d'une joie à l'autre en développant un rapport à plusieurs éléments. De manière similaire, une reconstruction analytique de Un ballo in maschera prouve que les personnages demeurent impuissants et superflus face à l'inflexible destin. Le temps accélère ensuite de façon soudainedans Rigoletto au sein d'une image aquatique. Dans cette œuvre, un chronotope de la crise d'empreinte bakhtinien entre en jeu, provoquant un renversement de la direction temporelle et une précipitation du temps imagée dans le rythme hippique du galop. Le temps cristallisé dans Don Carlos dérive pour sa part de l'expérience amoureuse des protagonistes qui se réfugient dans un temps réitérable par le biais du souvenir tandis qu'un autre souvenir igné annonce un retour du temps destructeur dans Il Trovatore. Mais un deuxième régime temporel linéaire où le feu est dévorant prend également forme dans cette œuvre sombre, débouchant sur un mouvement aérien qui est une fuite à la condition terrestre révolue des personnages amoureux. Enfin, les symboles d'un temps dévastateur porteur de mort, dégagés par les ténèbres, sont observables dans Macbeth et Otello, sous-tendus par un même substrat shakespearien. Lemoment de la chute ultime du héros est venu. Comme si l'insoluble tragédie de la source shakespearienne rencontrait par ce biais le pessimisme et le doute artistique d'un Verdi arrivé désormais à maturité. / Our work focuses on the symbolic representation of the four elements (earth, water, air, fire) startingfrom Bachelard’s “material imagination” and leading us to reflect upon the dramatic and literary dynamics(from Hugo and Shakespeare especially) upstream of Verdi’s operas in order to analyze them from a bothliterary and musical point of view. From the mythography of the four elements different figurations oftime emerge from the Verdian libretti and allow a symbologic thematic reading.Thus, the Traviata’s heroin is confronted with tempus fugit epitomized by the frenetic musicalrhythm. The impatient carpe diem then contrasts with the advent of love inevitably linked to time’s fatefullinearity. Fires of passion distinguish themselves from the ethereal image of Violetta gliding from one joyto the other playing on a palette of several elements. Similarly, an analytical reconstruction of theBallo in mascherawill prove that the characters are powerless and superfluous in front of inflexible fate. Timethen suddenly speeds up in Rigolettoin the midst of water imagery.In this work, Bakhtin’s “chronotope ofcrisis” comes into play, causing a reversal of the temporal direction and a precipitation of the passing oftime embodied in the horse’ gallop-like concluding rhythm. The crystallized time inDon Carlosoriginatesfrom the lovers’ experience, who find refuge in the repeatable time of memory whereas another memory,infused with fire symbols heralds a return of the devastating time ofIl Trovatore. But a second temporalsystem, linear, where fire is devouring, takes shape in this darker work, leading eventually to an etherealmovement of the lovers’ escape from their already-gone terrestrial condition. Finally, the devastating timebrings forth death inMacbethandOtello, which share an underlying Shakespearean substrate. Thencomes the final fall of the hero. As if the insoluble tragedy of the Shakespearean source met the intimatepessimism and artistic doubts of the mature Giuseppe Verdi. / Il nostro lavoro, che s'incentra sulla rappresentazione simbolica dei quattro elementi (terra, acqua, aria,fuoco), parte dall' «immaginazione materiale» di Bachelard in vista di stabilire una riflessione bilanciataintorno a dinamiche drammaturgiche e letterarie (in particolare Hugo e Shakespeare) a monte delle operein musica di Verdi per giungere all'analisi di queste da un punto di vista letterario e musicale. Partendodalla mitografia dei quattro elementi, diverse figure del tempo emergono dai libretti verdiani, svelando unpercorso simbolico tematico. Premesso ciò, l'eroina dellaTraviataè condannata da un tempo che fugge,reso evidente dalla frenesia musicale del ritmo. Alcarpe diemimpaziente si oppone allora l'emergeredell'amore inevitabilmente legato alla linearità del tempo e del destino. I fuochi della passione sicontraddistinguono dall'immagine aerea di Violetta, che scivola da una gioia all'altra sviluppando unrapporto con più elementi. Una ricostruzione analitica delBallo in mascheraprova che i personaggi sonodi fatto impotenti e superflui di fronte all'inflessibile destino. Il tempo accelera poi in modo repentino inRigolettoin seno ad un'immagine acquatica. In questa opera, un cronotopo della crisi d'improntabakhtiniana entra in gioco, provocando un ribaltamento della direzione temporale e una precipitazione deltempo resa nota dal ritmo ippico del galoppo. Il tempo cristallizzato diDon Carlosderiva, dal canto suo,dall'esperienza amorosa dei protagonisti che si rifugiano in un tempo reiterabile per via del ricordo mentreun altro ricordo igneo annuncia un ritorno del tempo distruttore nelTrovatore. Ma un secondo regimetemporale lineare dove il fuoco è insaziabile prende ugualmente vita in questa opera cupa, sfociando in unmovimento aereo che rappresenta una fuga dalla condizione terrestre dei personaggi innamorati. Infine, isimboli di un tempo devastatore messaggero della morte, liberati dalla tenebre, sono riscontrabili inMacbeth e Otello, supportati da uno stesso sostrato shakespeariano. È allora giunto il momento dellacaduta finale dell'eroe. Come se l'insolubile tragedia shakespeariana incontrasse il pessimismo e i dubbiartistici di un Giuseppe Verdi giunto ormai a maturità
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Construire des églises en France dans la seconde moitié du XXe siècle. De la commande à la réalisation. Nord-Pas-de-Calais (1945-2000)

Frémaux, Céline 13 December 2005 (has links) (PDF)
La seconde moitié du XXe siècle a été une période de mutation accélérée de l'architecture religieuse en France. À travers l'étude des églises paroissiales reconstruites et construites dans les diocèses de Lille, Cambrai et Arras entre 1945 et 2000, cette thèse aborde la question des rapports entre conditions de la commande et production architecturale. <br />L'adaptation de l'Église à l'accélération des mutations historiques, économiques et sociales de la seconde moitié du XXe siècle est visible dans les mutations formelles et structurelles du bâtiment-église, ainsi que dans ses rapports à l'urbanisme. En observant les mécanismes de la commande, ses acteurs et les enjeux de la construction d'église pour chacun d'eux – Église, État, société civile, créateurs –, on cherchera à comprendre en quoi le chantier d'église, entre 1945 et 2000, est le réflecteur des rapports entre les différentes composantes de la société contemporaine et de l'évolution de ces rapports sur un demi siècle. <br />La première partie porte sur les reconstructions d'églises détruites par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale (1945-1965). Ces chantiers d'églises, propriétés communales, relèvent des services du ministères en charge de la Reconstruction. <br />La seconde partie présente les constructions nouvelles des Trente Glorieuses jusqu'à la mise en place du Plan Construction (1945-1971). Les églises nouvelles sont construites sous la seule responsabilité des évêchés, représentés juridiquement par les associations diocésaines. La troisième et dernière partie concerne les chantiers d'église de la période la plus récente (1971-2000). Après les nombreux chantiers d'églises menés dans le cadre des grandes campagnes d'urbanisation, le problème qui se pose aux institutions religieuses comme aux pouvoirs publics est moins celui des constructions nouvelles que celui de la gestion du patrimoine immobilier.
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Relecture des multiples facettes du féminin sacré et profane

Chauvin, Marilyn 27 June 2012 (has links) (PDF)
L'Art a toujours consacré une grande part à l'image du féminin. Que cela soit dans l'iconographie gréco-romaine ou judéo-chrétienne, ses multiples représentations sont synonymes de confusion et d'ambivalence. La femme et l'image ont en commun de susciter méfiance et fascination. C'est au travers de l'étude approfondie de quelques figures clefs de l'histoire de l'art, que nous vous proposons une relecture post-féministe des diverses facettes du féminin, prises dans la dyade sacré/profane. Mythes et croyances donnèrent naissance à un métissage pagano-chrétien qui fit émerger un Eternel Féminin inébranlable encore très prégnant dans l'art actuel. Tantôt dans la foi de l'image, tantôt dans sa condamnation, ainsi se résume l'insoluble combat entre l'humain et le divin. La Femme restera à jamais l'élément trouble associé au paraître et à la beauté. Dans nos recherches nous avons constaté que la femme et la peinture sont en parfaite adéquation. Elles sont indissociables car iconoclasme et misogynie vont souvent de pair. Peu à peu, le corps remplacera la toile et le fard, la peinture pour les artistes transgenres. Dans d'étranges (queer) parodies entre exhibition et chamanisme, ils réinventeront leur devenir-féminin. La surface de l'œuvre devient alors le miroir où se reflète cet Autre, alter ego tant recherché. La pensée féministe se met en marche au travers des révolutions des genres et des sexes. Ainsi, c'est entre Pygmalion et Narcisse que les artistes des XXéme et XXIéme siècles, nous offrent, entre mascarade et mélancolie, la vision d'un idéal sans original. Enfin, nous revenons sur l'art des femmes. Leurs pratiques sont souvent borderline, partagées entre violence, humour et Charis dans leur quête d'un sacré hors religion. Elles offrent un devenir-pandorien de l'art pour briser à jamais le désormais trop célèbre : " Sois belle et tais toi! "
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LES STRUCTURES ANTHROPOLOGIQUES DE L'IMAGINAIRE EN AFRIQUE NOIRE TRADITIONNELLE<br />OU VERS UNE ARCHETYPOLOGIE DES CONCEPTS DE PRATIQUES RITUELLES ET DE REPRESENTATIONS SOCIALES

Sene, Amsata 20 July 2004 (has links) (PDF)
NOUS AVONS MIS EN OEUVRE UN DOUBLE PROJET – OBJET DE RECHERCHE DANS CE TRAVAIL. <br />D'UNE PART, NOUS AVONS ĖTUDIĖ COMMENT CONCEVOIR UNE HOMOGENĖITĖ DES CULTURES AFRICAINES ET EXPLIQUER A LA FOIS LA DIVERSITĖ DE LEURS PRODUCTIONS, AU DOUBLE SENS DU MYTHE ET DU RITE. <br />D'AUTRE PART, NOUS AVONS CHERCHĖ A PRODUIRE UN REPERTOIRE DE L'IMAGINAIRE NEGRO-AFRICAIN A PARTIR D'UNE ĖXEGÈSE ANTHROPO-SOCIOLOGIQUE DES CONCEPTS DE PRATIQUES RITUELLES ET DE REPRĖSENTATIONS SOCIALES.
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Cioran ou le mal de foi : les vestiges du sacré dans l'écriture

Bélanger-Michaud, Sara Danièle 06 1900 (has links)
Le rapport occidental moderne au sacré s’est transformé de façon importante au 20e siècle avec le processus de sécularisation. Cette désagrégation d’un sacré traditionnel laisse un vide – principalement existentiel et spirituel – là où auparavant certains contenus associés au sacré permettaient de se positionner dans et face à l’universel, c’est-à-dire d’occuper une place dans le monde et les institutions qui l’organisent et d’investir cette place d’un sens compris, accepté et partagé autant individuellement que collectivement. De toute évidence, un tel processus d’effritement ne s’opère pas sans restes et la littérature est un espace qui recueille ces vestiges d’un sacré en transformation, d’un sacré qui fait l’objet d’une quête. L’écriture de Cioran représente un lieu exemplaire où sont concentrés ces vestiges et elle est aussi l’outil ou le médium par lequel la quête s’effectue. Son écriture tiraillée, pétrie d’un malaise existentiel et d’un doute profond, témoigne d’un refus, pensé comme une incapacité, à souscrire aux visions traditionnelles, surannées, du sacré. Généralement considérée par la critique comme inclassable – ni tout à fait philosophique, ni tout à fait littéraire – l’œuvre de Cioran souligne pourtant l’importance de la littérature comme modalité de l’esprit. Cette œuvre met en lumière le rôle de la littérature pour la pensée dans la mesure où elle est un espace qui permet d’accueillir la pensée en quête d’un sacré hors-cadre, en même temps qu’elle se fait le moyen d’une recherche plus libre, plus personnelle, du sacré. La littérature devient donc le réceptacle autant que le moyen d’une quête pleinement existentielle, une quête qui n’est ni représentée ni confessée, mais bien mise en scène, c’est-à-dire dramatisée. Le « je » qu’on retrouve partout dans l’œuvre de Cioran n’est pas le « je » d’une confession, mais bien un « je » narratif qui n’équivaut pas au « je » de l’écrivain. C’est précisément dans le décalage lié à la dramatisation qu’apparaît le paradoxe propre au savoirparticulier que porte la littérature: soit ce caractère personnel, incarné, particulier qui devient le véhicule d’une expérience universelle dans la mesure où elle a le pouvoir ou le potentiel d’abriter l’expérience personnelle d’un lecteur qui performe, pour lui-même, le texte. En ce sens, écriture et lecture sont """! imbriquées, comme deux faces d’une même réalité, dans cette quête d’un sacré qui se produit chez Cioran dans un espace d’exception, en dehors des institutions. À partir de l’exemplarité de l’œuvre cioranienne, cette thèse propose une réflexion qui porte sur la littérature comme mode d’inscription des vestiges du sacré ainsi que comme manifestation et moyen d’une quête d’un sacré débarrassé des balises institutionnelles, et qui tente de mettre en lumière le type de savoir propre à la littérature sous l’angle précis de la dramatisation littéraire dans le contexte particulier de cette quête. / The secularization process characteristic of 20th century Western thought has wrought profound change in our modern view of the sacred. Indeed, The disintegration of traditional representations of the sacred has left a mainly existential and spiritual void where, previously, certain contents of these representations allowed one to find a personal space in relation to, and within, the Universal – in other words, to find one’s place in the world and its organizing institutions – and to invest such a space with shared, accepted and understood meaning. However, this decaying process is not without producing a residual which literature can gather: vestiges of a sacred in transformation – a sacred which also remains the object of a search. Cioran’s writing is exemplary in this respect. Not only is it a depository for the remains of the sacred, it is also the tool or the medium, the striving path of its pursuit. His torn writing, ridden with existential angst and profound doubt, bears witness to a refusal – presented as an inability – to subscribe to outdated traditional representations of the sacred. Neither completely philosophical nor literary, thereby generally considered unclassifiable by scholars, Cioran’s oeuvre brings attention to the importance of literature as a modality of the mind. Cioran’s oeuvre brings to light literature’s role within thought as a space where a search for a sacred that lies beyond its traditional framework might manifest itself, but also as a means of undertaking a freer, more personal, search for the sacred. Literature thus becomes as much a receptacle as a means of a wholly existential quest that is neither represented nor confessed, but acted out. The “I” found throughout Cioran’s works is not the “I” of a confession, but the “I” of a narrative, which is not to say it is the “I” of the author. It is precisely in the gap created by dramatization that arises the paradox inherent to the particular knowledge literature conveys: the personal, incarnate, particular character of this knowledge becomes the vehicle for a universal experience which has the power or potential of harboring the reader’s personal experience as he performs – or acts out, #! as it were – the text for himself. In this sense, reading and writing are intertwined – are two sides of a single reality – in this quest for a sacred that comes forth, in Cioran’s thought, in this space of exception, outside of institutions. Taking as its starting point the exemplarity of Cioran’s oeuvre in these respects, this thesis proposes a reflection on literature as a mode of inscription of what remains of the sacred, as well as a manifestation and a means of a yearning or a quest for the sacred unhindered by institutional boundaries. It aims thereby to shed light on the type of knowledge peculiar to literature by taking into account the literary dramatization that takes place in the context of this search.
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Les formes du temps dans l'œuvre d'Albert Cohen

Kouassi, Amenan Gisèle 10 June 2013 (has links) (PDF)
Les formes du temps chez Albert Cohen ont montré qu'il existe une interaction entre le temps chronologique romanesque et l'histoire écrite en filigrane l'ensemble des œuvres. Les différentes formes et modes d'expression du temps chez Cohen constituent le socle d'une écriture plurielle en contradiction avec son temps. L'œuvre de Cohen dépasse tous les clivages de la temporalité poétique, romanesque, lyrique, théâtrale, autobiographique, profane et sacrée pour atteindre une dimension universelle d'une construction du temps fondé sur la différence. Le récit a précisément pour rôle de permettre le décryptage du temps par l'homme à travers une expérience intime dont les différentes manifestations les plus fréquentes dans les romans cohéniens sont l'attente, la solitude, l'ennui et la mélancolie. Le moment intime est non seulement illimité mais il reste ouvert à plusieurs horizons ce qui permet d'ailleurs la cohabitation de multiples séquences spatio-temporelles. Avec l'Histoire, le temps admet deux réalités parallèles : une première, terrestre, à partir de laquelle l'homme commence à évaluer le temps chronologique et linéaire ; une seconde, mythique regroupant la première en lui donnant un ancrage dans le temps d'antan que l'écrivain régénère avec l'avènement d'un nouvel Adam.

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