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  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
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L’image de la Femme ou le renversement symboliste de l’idée de vérité / The image of woman in Symbolism : reversal of the idea of Truth

Poirier de Clisson, Geoffroy 13 December 2014 (has links)
Le symbolisme, d’abord inféodé à la conception idéaliste de la vérité et du beau, expose en réalité, dans sapratique et dans ses oeuvres une position ambiguë. Le symbole compris comme le médium par lequel sedévoilerait une vérité idéale semble en fait valoir en et pour lui-même, indépendamment de tout principesupérieur. L’image de la femme, est, chez les symbolistes, le point nodal du basculement de la théorie de lavérité. De la Femme dans l’Art ! dit Charles Maurice, Elle en est l’objet et le but… L’image de la femme, loinde conforter la conception idéale de la vérité, manifeste au contraire une certaine forme de subversion. Lessymbolistes vénèrent la femme. Non pas parce qu’elle est « le signe du vrai », selon la formule de Plotin, maisparce qu’elle est le symbole même de la superficialité de la représentation. Chez les symbolistes, c’est donc parla représentation de la femme (fuyante, fardée, fatale…) que s’accomplit le renversement de l’idée même devérité. A cet égard, le symbolisme est donc bien davantage un anti-platonisme qu’un idéalisme. La vérité,débarrassée de son substrat s’affirme pour elle-même, dans sa complète autonomie. Ce renversement de lanotion de vérité ne peut s’effectuer, cependant, sans une remise en question radicale du sujet et sans unquestionnement fondamental sur le rôle de l’artiste dans le dévoilement de la vérité. C’est la raison pourlaquelle le symbolisme, au tournant du XIXème et du XXème siècle se tournera vers de nouvelles expériences(affirmation du moi, surréalisme, abstraction…) dont l’objectif sera d’éprouver les limites du moi et derenouveler ainsi le perpétuellement questionnement de l’art sur le réel. / Symbolism, first subservient to the idealistic conception of Truth and Beauty, actually exposes in its practiceand in its works an ambiguous position. The symbol seen as the medium unveiling an ideal truth appears to beindeed an autonomous object, giving up reference to any higher principle. The image of woman is among thesymbolists, the node of the failover of the theory of Truth. Women in Art! Charles Maurice said, she is theobject and the purpose of art... The image of woman, far from strengthening the ideal conception of Truth,rather shows some form of subversion. The symbolists worship women. Not because her beauty is "the sign ofTruth," to quote Plotinus, but because woman is the very symbol of the superficiality of representation. Withthe symbolists, the representation of women (evasive, fake, fatal...) accomplishes the reversal of the idea ofTruth. In this regard, the symbolism is much more an anti-Platonism than an avatar of idealism. Truth, strippedof its substrate, asserts itself in its full autonomy. This reversal of the notion of Truth can’t be done, however,without a radical rethinking of the notion of subjectivity and without a fundamental questioning on the role ofthe artist in the pursuit of Truth. That is why Symbolism, at the turn of the nineteenth and twentieth century,will experience new artistic ways (self-assertion, surrealism, abstraction...) with an objective to test the limitsof self and to renew the perpetual questioning of art on reality.
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Le courage des gouvernés : une éthique de la vérité et de la désobéissance - à partir de Michel Foucault et Hannah Arendt / Michel Foucault 1978-1984 : from the critic of autonomy to the courage of truth

Skorucak, Thomas 09 December 2015 (has links)
L'analyse des différents commentaires de "Was ist Aufklärung ?" par Michel Foucault permet de retracer l'émergence d'une conception d'un courage des gouvernés, entre désobéissance et désassujettissement. Un courage dénué de tout psychologisme, mais qui s'affirmerait comme une attitude, une reformulation du rapport que chacun entretient avec soi-même ; un courage qui ne serait plus pensé sur le mode d'une conquête de l'autonomie, confiné aux espaces aménagés de l'obéissance ; un courage enfin qui ne serait pas une vertu de l'occasion, mais une élaboration quotidienne et patiente de soi par soi. Notre premier pas sur la voie du courage consisterait alors en un travail de déprise de soi, et de refus de l'emprise du pouvoir sur la conduite de nos existences. Or, au cœur des problématiques de gouvernement, la vérité apparaît comme le vecteur essentiel du pouvoir. Les procès de Socrate et de Galilée, ainsi que les mythes qui les entourent, laissent entrevoir la manière dont le vrai s'est progressivement imposé comme source unique de l'autorité grâce au platonisme tout d'abord, puis par l'intermédiaire du christianisme. La vérité s'est ainsi vue augmentée d'une dimension nouvelle, « kratogénétique », qui désigne la capacité d'un énoncé à produire des effets de pouvoir dans une configuration stratégique donnée. L'étude des procès de Nuremberg et celui d'Eichmann mettent en lumière l'insuffisance des traditions héroïques, hoplitiques et chrétiennes du courage à produire un appareil conceptuel qui permettrait au sujet de s'affirmer face au pouvoir de sujétion de la vérité et à la démultiplication et la diversification des régimes d'obéissance. L'urgence de notre modernité est de s'extirper du cauchemar de la docilité. C'est pourquoi nous avons dans un dernier temps choisi de faire dialoguer Hannah Arendt et Michel Foucault, à partir de leur relecture critique des concepts machiavéliens tout d'abord, puis en comparant la manière dont ils ont l'un et l'autre ont opéré un retour à l'Antiquité, et à la figure tutélaire de Socrate en particulier : revenir au sujet préchrétien afin de penser un courage sans référence à aucune transcendance, comme fidélité à soi-même et à la manifestation en soi-même de la pluralité humaine, ou comme technique de soi et stylistique de l'existence. / Studying Michel Foucault's commentaries on Kant's "Was ist Aufklärung?" allows to witness the emerging conception of a courage specific to the governed, between disobedience and de-subjection. A courage barren of any psychology, but conceived as an attitude, i.e. a reflection of someone's relationship to its self ; a courage that can't be summed-up as a conquest of autonomy, confined to cautiously designed spaces of obedience ; a courage that isn't an occasional virtue, but a daily routine of exercises by yourself and on yourself. Thus, our first step on the path to courage would translate to an abandonment of our former self, and a refusal of the power's grip on our very existences. Then, at the heart of governing techniques, truth appears as power's essential conduit. Socrates' and Galileo's trials, as well as the myths surrounding them, unveil the way truth progressively became the unique source of authority ; thanks to Platonism at first, then through Christianity. Truth gained a new dimension in the process, which we call "kratogenetic" as it points to the capacity of any proposition to generate effects of power in any given strategic configuration. Our study of the Nuremberg and Eichmann's trials exposes the inability of the heroic, hoplitic and Christian traditions of courage to produce a set of concepts that could allow the subject to assert itself in the face of the subjecting power of truth, and the multiplication and diversification of obedience regimes. The emergency of our time is to extricate ourselves from the nightmare of docility. That is why we have decided at last to initiate a dialog between Hannah Arendt and Michel Foucault, from their critical reworking of Machiavelli's concepts at first, then comparing the way they each got back to the Antiquity in general, and to Socrates as a father-figure in particular : a way to get back to a pre-Christianity subject, in order to conceive a courage without any reference to any transcendence ; a courage conceived either as a loyalty to ourselves and to the manifestation within ourselves of mankind's plurality, or as a technique of the self and a stylization of our existence.
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Les enfants accusés de crimes internationaux : d’une justice hétérogène à une homogénéité des théories et des pratiques

Akakpo, Kokouvi Dodzi Luc January 2013 (has links)
La question de la pertinence de la poursuite juridique des enfants pour crimes internationaux soulève une querelle doctrinale. Par ailleurs, les procès de droit pénal des enfants établissent des précédents jurisprudentiels controversés. Le tout met en exergue une vision bipolaire de la problématique des enfants soldats : les partisans de l’approche punitive mettant l’accent sur le comportement criminel des mineurs et la protection des communautés contre ceux de l’approche réhabilitative, préconisant la réinsertion et la réadaptation des jeunes contrevenants. Notre thèse est une critique de cette vision dichotomique. La forme punitive de la justice traditionnelle ignore les effets des peines plus sévères sur les enfants trouvés coupables de crimes graves, et les conséquences pour les enfants soldats des séjours dans les prisons pour grands criminels de guerre. Nous soutenons que les mécanismes de rétribution isolent et aliènent les enfants soldats. Critique de la voie répressive, cette thèse est aussi une sérieuse censure de la politique qui privilégie la démobilisation et l’intégration des enfants, encourageant du coup l’impunité des enfants. Nous proposons de dépasser le débat bipolaire et d’offrir une solution médiane : une approche qui ne punit pas les enfants soldats, mais qui ne les déresponsabilise pas complètement non plus. Nous sommes d’avis que cette solution est ancrée dans la justice restaurative. La justice restaurative est plus prospective; visant des mesures qui réinsèrent, construisent et reconstruisent les liens sociaux. Le droit et la justice pénale internationale ont recours à la justice restaurative en lien avec les adultes;pourquoi pas les enfants? Nous soutenons qu’il n’existe aucun inconvénient à l’utilisation d’un système similaire de justice adaptable aux enfants auteurs de crimes internationaux. À cette fin, nous écartons les principes, les traités, les règlements de preuve et de procédure, et les pratiques qui adoptent soit la responsabilisation ou la nonresponsabilisation pénale. La thèse met aussi en défi les postures déroutantes de certaines juridictions, notamment d’exceptions, en lien avec les enfants soldats, par exemple les commissions militaires, les cours martiales, les tribunaux hybrides et les tribunaux nationaux. Enfin, nous examinons les organes qui incarneraient les principes et les objectifs de l’approche restaurative juvénile en droit international. En effet, les procédés de dénazification de jeunes hitlériens, les pratiques de démobilisation, de désarmement et de réinsertion sociale, et les commissions vérité-réconciliation représentent des alternatives de justice restaurative pour les enfants soldats. En même temps, des contributions sont faites pour intégrer la proposition à un ensemble d’outils, en partie juridiques, qui aboutiront à un modèle de justice juvénile en droit international.In practice, criminal trials of children establish controversial precedents, and the appropriateness of pursuing children for international crimes is the subject of a doctrinal debate. This debate embodies a bipolar vision of the issues surrounding child soldiers: advocates of the punitive approach focus on the criminal behaviour of minors and the protection of communities, while others adopt a rehabilitation approach and advocate for the reintegration and rehabilitation of young offenders. In this thesis, I challenge this dichotomous view. Retributive forms of traditional justice ignore the effects of harsh sentences on children convicted of serious crimes, as well as overlooking the consequences for child soldiers of detention in prisons for major war criminals. I argue that retributive mechanisms isolate and alienate the child soldier. At the same as I am critical of criminal prosecutions, I also object to policies that favour the integration and demobilization of children, an approach that essentially promotes impunity for children. It is suggest that we move beyond a bipolar debate and adopt a middle ground: an approach that does not punish child soldiers, but one that does not completely render them unaccountable either. I believe that the solution is rooted in restorative justice. Restorative justice is more progressive; it seeks ways to reintegrate children, and build and rebuild social ties. The international criminal justice system has adopted restorative justice in relation to adults, so why not children? I argue that there is no downside to using a similar system of justice adapted to children perpetrators of international crimes. To this end, it is argued that principles, treaties, rules of evidence, and procedure that impose traditional criminal law understandings of accountability should be rejected, as well as alternative practices that favour impunity. This thesis also challenges the approaches taken by different tribunals in relation to child soldiers, for example, approaches of military commissions, courts martial, hybrid tribunals, and national courts. Finally, I examine institutions which could embody principles and objectives of the juvenile restorative approach in international law. Indeed, the denazification processes of Hitler Youth, the practices of demobilization, disarmament, and social reintegration, and truth and reconciliation commissions represent alternative restorative justice systems for child soldiers. At the same time, I suggest ways to integrate restorative principles into a set of tools (partly legal ones), which could contribute to the foundations of a juvenile justice system in international law.
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Michel Foucault et le christianisme / Michel Foucault and Christianity

Chevallier, Philippe 01 December 2009 (has links)
Les références au christianisme sont constantes dans l’oeuvre de Michel Foucault. Cette constance s’inscrit dans un questionnement philosophique plus large sur notre actualité : comprendre ce qui, aujourd’hui, nous constitue sujets de nous-mêmes, dans des rapports de savoir et de pouvoir, demande en effet de s’interroger sur la spécificité du rapport à soi que l’Occident a défini depuis les premiers siècles chrétiens. Notre thèse propose une étude critique de l’ensemble de ces références chrétiennes, mettant en lumière leurs règles de lecture et d’interprétation, avec une attention particulière portée au cours inédit Du gouvernement des vivants (1979-1980). Trois temps scandent un parcours qui ne se veut pas chronologique : 1) objets, 2) lectures, 3) interprétations. La première partie de notre travail montre comment le christianisme est devenu, à partir de 1978, un objet d’étude à part entière pour Foucault, malgré la dissolution des grandes entités historiques initialement provoquée par l’archéologie et la généalogie. Deux notions nouvelles ont permis une analyse du phénomène chrétien sur une longue durée, sans présupposer une quelconque essence du christianisme : la « gouvernementalité » (cours Sécurité, territoire, population en 1977-1978) et les « régimes de vérité » (cours Du gouvernement des vivants en 1979-1980). Cette dernière notion découpe dans les pratiques chrétiennes un certain type d’actes réfléchis : ceux par lesquels un sujet manifeste la vérité de ce qu’il est. La deuxième partie s’attache à la manière dont le philosophe lit les écrits chrétiens, avec des déplacements méthodologiques importants dans la manière de recevoir ces textes. Le corpus patristique, objet de plusieurs leçons au Collège de France en 1978 et 1980, permet non seulement une étude synthétique des sources utilisées par Foucault (sources primaires et secondaires), mais également une compréhension fine de ses pratiques de traduction, au plus près du lexique original des textes. Dans la troisième partie, nous nous efforçons de ressaisir l’interprétation générale que le philosophe donne du christianisme, des études sur la folie et la littérature des années 1960 à celles consacrées aux « techniques de vie » à partir de 1980. Cette interprétation ne se construit pas d’elle-même, mais toujours en regard de l’Antiquité gréco-romaine. Loin de l’image facile d’un christianisme ascétique et intransigeant, Foucault définit l’originalité chrétienne comme la reconnaissance et l’institution paradoxale d’un rapport précaire à la vérité / There are constant references to Christianity in Michel Foucault’s work. This continuing interest forms part of a wider philosophical questioning of our present: the effort to understand what constitutes us, today, as subjects of ourselves, within relations of knowledge and power, requires an interrogation about the specificity of the relation to self which the West has since the early centuries of the Christian era. Our thesis proposes a comprehensive critical study of these Christian references in Foucault, seeking to throw light on their rules of reading and interpretation, and paying particular attention to the unpublished lecture series Du gouvernment des vivants (1979-80). The study is partitioned into three levels, not arranged in strict chronological sequence: (1) objects ; (2) readings ; (3) interpretations. The first part of our work shows how Christianity became, from 1978, a whole object of study for Foucault, exempt from the general dissolution of major historical entities which had been initially an effect of his aracheological and genealogical methods. An analysis of the Christian phenomenon over a long timespan was made possible by two notions which make it possible to avoid the pitfalls of essentialism: « governmentality » (introduced in Security, Territoty, population) and « regimes of truth » (in « Du gouvernement des vivants »). The second part pays attention to the way our philosopher reads the Christian texts, one which is marked by distinctive inflexions over the whole course of his trajectory. Looking at the handling of he patristic corpus, which forms the topic of several lectures in 1978 and 1980, we can survey not only Foucault’s choice of primary and secondary sources, but also examine in detail his translating practice. In the third part, we try finally to encompass Foucault’ general interpretation of Christianity, from the early studies on madness and literature in the 1960s to those of the 1980s devoted to techniques of living. This interpretation does not develop by itself, but is always juxtaposed to considerations on Greco-Roman antiquity. Far from offering a facile image of an ascetic and intransigent Christianity, Foucault defines Christianity’s originality as the recognition and paradoxical institution of an instrinsically fragile relation to truth
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Stimmung et Ereignis. Sur le caractère d’événement des dispositions émotives dans la pensée de Heidegger / Stimmung et Ereignis / Stimmung et Ereignis. Sul carattere d’evento delle disposizioni emotive fondamentali nel pensiero di Heidegger

Croce, Camilla 27 May 2011 (has links)
In Sein und Zeit Heidegger décrit le caractère émotif de la structure ontologique de l’existence en tant que Befiindlichkeit. Le sentiment de la situation vient de l'expérience ontique du quotidien comme une Stimmung. Celle-ci en tant qu'indication formelle renvoit de expérience ontique vers la constitution ontologique du Dasein. Les deux sont pensés au début dans une relation simple d’accompagnement. Pourtant à partir de 1930 le terme Befindlichkeit disparaît, et à sa place nous trouverons la seule disposition émotive ontique. Ce travail commence par demander les raisons de cette disparition. Le motif le plus important c’est que Heidegger s’est aperçu de la nécessité de soumettre même les phénomènes émotifs dont il s’agit au renversement du tournant, la Kehre. Dans cette nouvelle démarche de la pensée c’est le caractère d’événement des dispositions émotives qui doit être dégager. Dans le processus visé à le saisir, on découvre le pouvoir des dispositions de modifier à la racine la pensée, permettant à celle-ci de se déployer autrement que la métaphysique. Il s’agit de dépasser la représentation en tant que modalité fondamentale de la pensée pour découvrir l’essence des images dans le langage poétique. cela se montre comme unique possibilité de garder l’être dans l’étant. / In Time and being Heidegger describes the emotional character of the ontological structure of existence as a Befindlichkeit. The state of mind occurs on the ontical experience of everyday as a Stimmung, which in its phenomenological function as formal indication defers to the ontological structure of Dasein. The relation between them seems to be that of simple accompaniment. Within the turn this relation undergoes a reversal, so that the term Befindlichkeit itself disappears to leave only the Stimmung. While in 1926 the onticity of Stimmung was considered inauthentic, within the Kehre, however, this ontical layer always emotionally disposed, reveals the access to the original in the Daseins facticity. The ontic-ontological structure unfolds the ambiguity of truths as duplicity of the emotional openness of Dasein, so that it would have definitely been perceived in the early 1930’s as ontical Stimmung. In this way Heidegger strengthens its function, so far as to make it indispensable for the preparation of the other beginning of thinking. If the representational thinking depends on the Grundstimmung of the first beginning, as well as on the fact that metaphysics do not question ask about the truth of being, but rather pursue the question of the entity until the calculating thought of the technological epoch, then the thought of the other beginning must not only forbid the representation, but also, at the same time, rediscover the disclosing essence of the image. Once poetry is understood as original language, poetry’s use of image offers the possibility to bring the appropriative event to the language without objectifying it. The ability to safeguard the being into a word that does not represent it but just states it, indicating its happening, depends on the correct understanding of the event’s character of Stimmungen.
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Les indices en procédure pénale / Clues in criminal proceedings

Mermoz, Vincent 06 June 2019 (has links)
Prenant jadis la forme d’un « signe de divinité » sous le règne des ordalies, l’indice désignerait dorénavant tout « événement, objets ou traces » amené à forger la conviction du juge. Les traits de l’indice se reconnaissent ainsi à la capacité qu’il possède de rendre possible le fait recherché. En ce sens, l’indice ne peut – aujourd’hui comme hier – indiquer directement la culpabilité, bien qu’il demeure – depuis toujours – en capacité de faire présumer l’imputabilité du fait prohibé à l’encontre des personnes suspectées. Les effets attachés à l’indice sont convoités de tout temps, sans pourtant que quiconque ne parvienne à les expliquer. L’indice rend possible, dispose d’un pouvoir spécifique et s’intègre parfaitement au sein du raisonnement dialectique intrinsèque à la matière juridique. Les juristes usent des présomptions fondées sur l’indice aux fins de compenser les lacunes inhérentes à la preuve en matière pénale. Indéniablement, l’indice occupe une place centrale dans le processus probatoire. Néanmoins, un constat de carence s’impose : les raisons pour lesquelles l’indice produit cet effet à la fois si caractéristique et par là même si commun, ne sont jamais explicitées. Sans doute trop prosaïque, l’indice s’est éclipsé à l’arrière-plan d’une preuve pénale devenue prépondérante par la gravité des conséquences juridiques qu’elle justifie. Un regard cette fois plus aiguisé aurait néanmoins pressenti l’enjeu universel d’une telle notion : depuis toujours, l’indice constitue le socle de la preuve. Fondements d’une réalité morcelée que la justice souhaite reconstituer, les indices jalonnent le cheminement procédural jusqu’à l’obtention d’une preuve. Les différentes phases de la procédure pénale s’organisent au rythme des indices interprétés, autant qu’ils forgent une conviction sur le déroulement des faits prohibés. L’intime conviction ancre de fait l’interprétation de l’indice au cœur de la preuve pénale et, avec elle, la perfectibilité d’une construction humaine au centre de la procédure pénale. / Once taking the form of a "sign of divinity" in the trial by ordeal, the clue would henceforth designate any "event, object or trace" that might forge the judge's conviction. The characteristics of the clue can thus be recognized by its ability to make the desired result possible. In this sense, the clue cannot – today as in the past – directly indicate guilt, although it has always been able to allow for the presumption that the prohibited fact is imputable to suspects. The effects of the clue have always been sought after, without anyone ever being able to explain them. The clue makes possible, has specific power and fits perfectly into the dialectical reasoning inherent in the legal field.Lawyers use clue-based presumptions to compensate for the deficiencies inherent in criminal evidence. Undeniably, the clue occupies a central place in the probationary process. Nevertheless, a finding of deficiency is inevitable: the reasons why the clue produces this effect, which is so characteristic and therefore so common, are never explained. Undoubtedly too prosaic, the clue has vanished into the background of criminal evidence that has become preponderant because of the seriousness of the legal consequences it justifies. A sharper look this time would nevertheless have foreshadowed the universal importance of such a notion: since time immemorial, the clue has been the foundation of proof. As the foundations of a fragmented reality that the justice system wishes to reconstruct, the clues mark out the procedural path until evidence is obtained. The various phases of criminal proceedings are organised according to the rhythm of the interpreted clues, as much as they forge a conviction about the conduct of the prohibited acts. The intimate conviction in fact anchors the interpretation of the clue at the heart of the criminal evidence and, with it, the perfectibility of a human construction at the centre of criminal procedure.
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Caractériser et détecter les communautés dans les réseaux sociaux / Characterising and detecting communities in social networks

Creusefond, Jean 21 February 2017 (has links)
Dans cette thèse, je commence par présenter une nouvelle caractérisation des communautés à partir d'un réseau de messages inscrits dans le temps. Je montre que la structure de ce réseau a un lien avec les communautés : on trouve majoritairement des échanges d'information à l'intérieur des communautés tandis que les frontières servent à la diffusion.Je propose ensuite d'évaluer les communautés par la vitesse de propagation des communications qui s'y déroulent avec une nouvelle fonction de qualité : la compacité. J'y présente aussi un algorithme de détection de communautés, le Lex-Clustering, basé sur un algorithme de parcours de graphe qui reproduit des caractéristiques des modèles de diffusion d'information. Enfin, je présente une méthodologie permettant de faire le lien entre les fonctions de qualité et les vérités de terrain. J'introduis le concept de contexte, des ensembles de vérités de terrain qui présentente des ressemblances. Je mets à disposition un logiciel nommé CoDACom (Community Detection Algorithm Comparator, codacom.greyc.fr) permettant d'appliquer cette méthodologie ainsi que d'utiliser un grand nombre d'outils de détection de communautés. / N this thesis, I first present a new way of characterising communities from a network of timestamped messages. I show that its structure is linked with communities : communication structures are over-represented inside communities while diffusion structures appear mainly on the boundaries.Then, I propose to evaluate communities with a new quality function, compacity, that measures the propagation speed of communications in communities. I also present the Lex-Clustering, a new community detection algorithm based on the LexDFS graph traversal that features some characteristics of information diffusion.Finally, I present a methodology that I used to link quality functions and ground-truths. I introduce the concept of contexts, sets of ground-truths that are similar in some way. I implemented this methodology in a software called CoDACom (Community Detection Algorithm Comparator, codacom.greyc.fr) that also provides many community detection tools.
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Le perspectivisme dans la pensée de Nietzsche

Dubois, Steve January 2001 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L'amnésie collective : une injustice épistémique

Chevalier, Flavie 22 March 2024 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 6 mars 2024) / L'amnésie collective est-elle une injustice épistémique? Les *injustices épistémiques* sont des injustices qui surviennent dans l'économie de la connaissance, de la compréhension et de la participation aux activités communicatives. Depuis la formulation de ce concept en 2007 par Miranda Fricker, les deux types d'injustices épistémiques les plus étudiés dans la littérature sont les injustices testimoniales et les injustices herméneutiques. Or, depuis près de vingt ans, des *Commissions Vérité et Réconciliation* se multiplient à travers le monde. Elles représentent, entre autres, des *réparations épistémiques* qui visent à rétablir la vérité là où elle avait été dissimulée, ou à la redresser là où elle avait été distordue. Comme telles, ces réparations épistémiques semblent présupposer un tort épistémique auquel elles répondraient. Pourtant, ce tort n'a pas encore intégré le domaine des injustices épistémiques. Notre hypothèse est que ce tort peut être assimilé à l'amnésie collective, comprise de façon préthéorique comme l'absence ou la distorsion de certains éléments clés dans le narratif collectif. Toutefois, pour le démontrer, il faudra surmonter certains obstacles liés, d'une part, à la définition canonique des injustices épistémiques et d'autre part, aux définitions de la mémoire et de l'amnésie collectives. Cela fait, nous proposerons une caractérisation de l'amnésie collective comme injustice épistémique qui s'apparente aux injustices contributives décrites par Kristie Dotson (2012) et à la domination herméneutique étudiée par Amandine Catala (2015); des injustices épistémiques qui concernent l'exclusion des voix dans la constitution des connaissances et dont les effets sefont sentir à l'échelle des communautés épistémiques. En outre, ce mémoire sera l'occasion d'étudier le rôle joué par les monuments dans la perpétuation de la mémoire et de l'amnésie collectives. Notre projet s'articulera autour de quatre questions énoncées respectivement dans le titre de chaque chapitre: 1/ Pourquoi l'amnésie collective n'a-t-elle pas encore été caractérisée comme une injustice épistémique? 2/ À quelle espèce d'injustice épistémique l'amnésie collective correspond-elle? 3/ L'amnésie collective est-elle seulement possible et si oui, à quelles conditions? 4/ Pourquoi certains monuments suscitent-ils des conflits d'interprétation? / Is collective amnesia an epistemic injustice? Epistemic injustices are injustices or wrongs that occur in the economy of knowledge, understanding and participation in communicative activities. Since the formulation of this concept in 2007 by Miranda Fricker, the two types of epistemic injustice most studied in the literature are testimonial and hermeneutical injustices. For nearly twenty years, Truth and Reconciliation Commissions have been multiplying around the world. Among other things, these are epistemic reparations aimed at re-establishing the truth that has been concealed or redressing it where it has been distorted. As such, these epistemic reparations seem to presuppose a symmetrical epistemic wrong, which has not yet entered the realm of epistemic injustice, most surprisingly. I hypothesize that this wrong amounts to collective amnesia understood as the absence of certain key elements in the collective narrative. In order to verify this hypothesis, I propose to overcome several obstacles related to the canonical definition of epistemic injustices and the definitions of memory and collective amnesia. Having done so, I outline a characterization of collective amnesia as an epistemic injustice harmful to epistemic communities and akin to the contributory injustices described by Kristie Dotson (2012) and the hermeneutic domination studied by Amandine Catala (2015), i.e., epistemic injustices that involve the exclusion of voices in the constitution of knowledge. In addition, I describe the role played by monuments in perpetuating collective memory and amnesia. This project unfolds in four stages, structured around the following questions: 1/ Why has collective amnesia not yet been characterized as an epistemic injustice? 2/ To what species of epistemic injustice does collective amnesia correspond? 3/ Is collective amnesia even possible, and if so, under what conditions? 4/ Why do certain monuments give rise to conflicts of interpretation?
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D'invisibles à protagonistes de l'histoire en devenir : les figures victimaires dans l'espace discursif des commissions de vérité guatémaltèques

Collignon, Bénédicte 24 April 2018 (has links)
Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2017-2018 / En donnant voix aux victimes, les commissions de vérité jouent un rôle important lors des transitions politiques et des consolidations démocratiques. Elles contribuent, de la sorte, à revisiter l’histoire et à construire la mémoire collective, missions essentielles afin de dépasser les clivages ayant divisé une société donnée. Cependant, cette mise en scène des récits victimaires s’accompagne également d’une construction de sens de la notion même de victimes. En effet, les commissions de vérité en viennent à définir et qualifier ce qu’est, ou doit être, une victime, créant des cadres de références à partir desquels les individus victimisés peuvent se positionner. Les mobilisations sociales qui s’ensuivent font l’objet de plusieurs études, tout comme des enjeux qui posent les catégories de victimes établies par les commissions lorsque leur mandat s’achève. Néanmoins, peu d’études s’attardent sur les processus en amont, ainsi que sur les offres statutaires et identitaires proposées aux victimes par ces institutions. Aussi, ce mémoire s’intéresse aux représentations de la figure de victime véhiculées par les commissions de vérité. Prenant comme cas d’étude les commissions de vérité guatémaltèques, nous avons procédé à une analyse de cadres (frame analysis) dans le but d’identifier, à travers les constructions discursives de ces commissions, les processus de cadrage de la notion de victime et les figures victimaires qui en résultent. L’analyse de discours démontre que si différentes figures de victimes coexistent dans les discours des commissions guatémaltèques, toutes s’articulent autour des paradigmes des droits de l’homme et de la justice réparatrice. Davantage, les résultats illustrent les difficultés posées par la montée en généralisation permettant la constitution d’une catégorie de victimes par les commissions de vérité, tandis qu’elles souhaitent également individualiser et humaniser ces individus dans le but de transformer l’image des populations victimes du conflit. / By giving a voice to the victims, truth commissions play an important role during political transitions and democratic consolidations. As such, they contribute in revisiting history and in building collective memory and thus permit a given society to overcome social cleavage. These scenarios of victimhood, however, are accompanied by the very framework defining the notion of victims. Indeed, truth commissions establish and qualify what is, or what must be, a victim creating references by which individuals can then position themselves by. The ensuing social mobilizations are the subject of many studies, as are the issues categorizing victims once the commission’s mandate comes to term. Nevertheless, few studies offer insight as to the upstream processes and the statutory and identity-forming applications offered to victims by those institutions. Also, this memoir focuses on the characterization of victims perpetuated by truth commissions. Taking as a study case the Guatemalan truth commissions, we have proceeded in a frame analysis, to identify through the discourse strategies of these commissions, the processes and framework defining victims and the resulting stereotypes of victimhood. The discourse analysis demonstrates that, if the different stereotypes of victims coexist in the Guatemalan commissions, they are indeed articulated by the paradigms of human rights and restorative justice. Furthermore, the results illustrate the difficulties generated by the insurgence of generalization permitting the construction of a category of victims by the truth commissions, while also demonstrating the desire to individualize and humanize those individuals in the ends of transforming the image of populations victimized by the conflict. / Las comisiones de la verdad juegan un papel de suma importancia en momentos de transición política y de la consolidación de la democracia, otorgándoles a las víctimas de conflicto un medio en el cual exprimirse. Estas comisiones contribuyen a dos actividades esenciales a la reconstrucción de una sociedad dividida: revivir la historia y construir la memoria colectiva. Esta escenificación de los relatos de las víctimas es acompañado de una construcción del sentido de la noción misma de la palabra víctima, definiendo y calificando lo que es o lo que debería de ser una víctima. Las comisiones de la verdad crean un marco de referencia a partir del cual las víctimas se pueden posicionar. Las movilizaciones sociales que resultan han sido el objeto de varios estudios, al igual que los problemas que resultan de las diferentes categorías de victimas que han sido establecidas por las comisiones una vez que el mandato de estas ha terminado. Sin embargo, pocos estudios se han concentrado en los procesos preliminares, ni en las ofertas estatutarias e identitarias que estas instituciones proponen a las víctimas. Esta tesis se enfoca en las diferentes representaciones de victimas que las comisiones de la verdad fomentan, tomando como caso de estudiado el de las comisiones de la verdad de Guatemala. Se efectuara un análisis de marco (frame analysis) con el objetico de identificar no solamente el proceso utilizado a lo largo de los construcciones discursivas de estas comisiones para definir la noción de víctima, sino que también los tipos de victimas que resultan de estas definiciones. El análisis de los discursos demuestra que aunque existen diferentes tipos de victimas que coexisten en los discursos de las comisiones guatemaltecas, todas se articulan alrededor de las nociones de los derechos del hombre y de la justicia restaurativa. Los resultados ilustran las dificultades que resultan del hecho de generalizar y agrupar a todas las victimas bajo una sola categoría por las comisiones, mientras que también quieren individualizar y humanizar a estos individuos con el fin de transformar la imagen de las poblaciones víctimas del conflicto.

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