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La Recherche de la vérité de Descartes et les objections faites aux Méditations métaphysiques : pour une approche systématique du problème de datation / La Recherche de la vérité de Descartes e as objeções feitas às Meditações metafísicas : Para uma abordagem sistemática do problema da datação / The Search of truth of Descartes and the objections made to the Metaphysical Meditations : for an approach systematic of dating problemDe Souza Borba, Maira 06 July 2015 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’analyser le dialogue cartésien La Recherche de la Vérité par la Lumière Naturelle au sujet d‘une corrélation entre lui et les Objections subis par Descartes à ses Méditations et leurs respectifs Réponses. L’hypothèse principale est que la Recherche a été influencée par les Objections et Réponses, ce qui la situe dans un moment tardif du corpus cartésien. L’étude de La Recherche de la Vérité et de sa relation avec les Règles pour la direction de l’esprit et le Discours de la Méthode, ainsi que l’enquête sur les principales interprétations qui voient la Recherche comme une œuvre d’une époque antérieure aux Méditations révèle qu’il n’y a pas des preuves suffisantes pour établir une proximité temporelle entre eux, ni d’arguments assez forts pour établir une de ces hypothèses au détriment des autres. La comparaison entre la Recherche et les Objections et Réponses, à son tour, montre qu’il y en effet dans la Recherche la présence constante d’éléments du débat suscité par les Méditations. Comme ces éléments ne viennent pas de l’esprit cartésien, mais de nombreux autres savants qui ont lu les Méditations, ils sont plus déterminants pour établir la datation de la Recherche que la comparaison avec n’importe quel autre écrit de Descartes. Toutefois, si les arguments philosophiques et textuels peuvent confirmer l’hypothèse que la Recherche a été influencée par les Objections et Réponses, à eux seuls ils ne sont pas en mesure de nous offrir une datation plus précise pour cette œuvre. Ainsi, il est nécessaire de recourir à l’analyse des arguments historiques et contextuels pour essayer de situer le dialogue dans un moment plus précis entre 1641 et 1650. Compte tenu principalement de la correspondance personnelle du philosophe et des événements marquants de cette période de sa vie, nous concluons que la date la plus probable se situerait entre 1646 et 1647. / The aim of this thesis is to analyze Descartes’ dialogue The Search for Truth by means of the Natural Light regarding a comparison between it and the Objections suffered by Descartes to his Meditations and their respective Replies. The main hypothesis is that the Recherche has been influenced by the Objections and Replies, which in turn puts this work in a late stage of the Cartesian corpus. The study of the Search for Truth and its relation to the Rules for the Direction of the Mind and the Discourse on the Method, as well as the investigation of the main interpretations that perceive the Search as a work of an earlier time to the Meditations, reveals that there is no sufficient evidence to establish a temporal proximity between them, and there are no strong enough arguments for establish these hypotheses to the detriment of others. The comparison between the Search and the Objections and Replies, on the other hand, shows that there are in the Search the constant presence of elements from the debate generated by the Meditations, such elements are more crucial to establish the dating of the Search than the comparison to any other written of Descartes, because they are not from the Cartesian mind, but of many other scholars who read their Meditations. Whereas the philosophical and textual arguments are able to confirm the hypothesis that the Search has been influenced by the Objections and Replies, alone they are not able to offer a more precise dating for this work. Thus, the analysis of historical and contextual arguments is necessary in order to locate the dialogue in a more precise time between 1641 and 1650. In view of the personal correspondence of the philosopher and the events that marked this period of his life, our conclusion is that the most likely date would be between 1646 and 1647. / Recherche de la Véritée de sua relação com as Regras para a orientação do espírito e com o Discurso do Método, bem como a investigação das principais interpretações que veem a Recherche como uma obra de um momento anterior às Meditações, revela que não há elementos suficientes para estabelecer uma proximidade temporal entre esses textos, tampouco há argumentos suficientemente fortes para estabelecer uma dessas hipóteses em detrimento das outras. A comparação entre a Recherchee as Objeções e Respostas, por sua vez, demonstra que de fato há no diálogo a presença constante de elementos provenientes do debate gerado pelas Meditações, elementos que, por não serem provenientes da mente cartesiana, mas de diversos outros sábios, são mais determinantes para estabelecer sua datação do que a comparação com qualquer outro escrito de Descartes. Contudo, se os argumentos filosóficos e textuais são capazes de nos confirmar a hipótese de que a Recherche tenha sido influenciada pelas Objeções e Respostas, sozinhos eles não são capazes de nos oferecer uma datação mais precisa para essa obra. Deste modo é necessário recorrer à análise dos argumentos históricos e contextuais para tentar situar o diálogo em um momento mais preciso entre 1641 e 1650. A partir principalmente da correspondência pessoal do filósofo e dos acontecimentos que marcaram esse período de sua vida, chegamos à conclusão de que a data mais provável seria entre 1646 e 1647.
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Recherches sur la vérité. Définition, élimination, déflationGalinon, Henri 25 September 2010 (has links) (PDF)
La vérité, dit-on, est un des buts de la science. Mais quelle est la place de la notion de vérité elle-même dans le langage de la science ? Cette notion peut-elle être suffisamment clarifiée ? Et si oui, quelle peut être sa contribution au discours scientifique, pour quels usages la notion de vérité peut-elle être mobilisée ? Ce travail cherche à répondre à ces questions. Sa thèse principale est que la notion de vérité s'apparente à une notion logique. Cette idée s'inscrit dans un courant de réflexion contemporain sur la vérité appelé "déflationnisme", mais la formulation des thèses déflationnistes que nous proposons est nouvelle, comme sont nouveaux les arguments et les idées mises en œuvre pour l'étayer. Négativement, une critique détaillée d'une tentative influente de réfutation a priori des thèses déflationnistes est présentée. Positivement, nous caractérisons d'une part une classe critique d'affirmations mettant en jeu la notion de vérité comme ensemble de moyens d'expliciter des contenus déjà implicitement acceptés, et nous introduisons d'autre part des considérations et des outils permettant de comprendre le lien entre la thèse de la logicité de la notion de vérité et les thèses déflationnistes classiques relatives aux emplois légitimes de cette notion.
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De Corydon d'André Gide à Alexis de Marguerite Yourcenar, ou, Le passage du sensible à l'intelligibleGhysbrecht, Véronique January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Georges Bernanos, imposture et sainteté / Georges bernanos, imposture and sanctityMérand, Benoit 30 November 2010 (has links)
Cette étude propose l’analyse de la figure et des mécanismes de l’imposture dans l’oeuvre romanesque deGeorges Bernanos, dans son lien de contradiction ontologique et d’imitation factice avec la figure et lephénomène de la sainteté. Elle est conduite en trois axes. Le premier tente de dégager ce qui, dans sonitinéraire personnel, a déterminé Bernanos à faire de ces deux thèmes à la fois solidaires et contradictoiresun sujet de roman récurrent, sinon obsédant. Le second prolonge l’étude biographique par un commentairesur la genèse de l’oeuvre en lien intrinsèque avec les deux figures, autrement dit, sur l’élaborationprogressive des deux thèmes, telle qu’elle se dégage des premiers travaux d’écriture et d’inventionromanesques. Le troisième axe se penche plus manifestement sur la réalité et les mécanismes del’imposture, tels que les dévoilent les personnages bernanosiens, particulièrement celui de Mouchette dontle parcours dans Sous le soleil de Satan est typique, annonçant et préfigurant les autres parcoursd’imposteurs de l’oeuvre (particulièrement ceux de l’abbé Cénabre, du faux curé de Mégère et de M.Ouine), puis celui du diable lui-même, menteur et père du mensonge selon le verset de l’Evangile auquelle romancier se réfère, et dont la figuration dans son premier roman représente ce qui constitue finalement,à ses yeux, la seule imposture totale, surnaturelle. / This study offers an analysis of the fraud figure and mechanism in Georges Bernanos’ fiction as it islinked in both contradictory and imitative way with sanctity figure and phenomenon. It is handled by threeaxes. The first axe tries to highlight the reason why, through his personal career, Bernanos decides to usethese two themes, both interdependent and opposed, as a recurring if not obsessive fiction subject. Thesecond axe stretches the biography by a comment on the genesis of his works, essentially linked to the twofigures, in other words, on the development of these two themes, as it appears in his first written worksand fictions. The third axe favours fraud reality and mechanism as Bernanos characters may reveal, mostdistinctively Mouchette, whose path in Sous le soleil de Satan is characteristically announcing the otherimpostors’ paths : in particular those of Abbé Cénabre, the fake priest of Mégère and M. Ouine. Then, thepath of the devil himself, liar and father of lies, following the Gospel verse, which the author is referringto, and whose representation in his first fiction, appears to be the only total supernatural imposture.
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L'angoisse chez Søren Kierkegaard et chez Martin HeideggerHarvey, Sophie 07 1900 (has links)
L’angoisse est un état qui se distingue des autres sentiments en ce qu’elle ne survient devant rien de précis, mais plutôt devant notre vie en général. Mais que signifie-t-elle? Pourquoi fait-elle jour? Le présent mémoire vise à mieux comprendre le phénomène de l’angoisse à travers les conceptions de deux philosophes s’y étant attardé de façon importante : Søren Kierkegaard et Martin Heidegger. Il cherche à cerner ce que ces deux conceptions, malgré des divergences importantes, peuvent amener comme éclairage philosophique à ce phénomène proprement humain. En fait, leurs conceptions philosophiques respectives de l’angoisse transforment – permettent un autre regard -, sur la question. Ils ne font pas vraiment état des effets psychologiques de l’angoisse, mais plutôt de ce que cette dernière peut permettre d’ouvrir comme perspective de saisie de l’être humain. Effectivement, l’angoisse, comme situation affective, permet d’atteindre l’être humain d’une façon plus profonde et plus originaire que ne le ferait n’importe quelle science. Elle permet de se positionner au cœur de ce qui constitue l’être humain, qui est une synthèse entre deux éléments contraires (l’âme et le corps, l’ontique et l’ontologique, etc.), dévoilant ainsi l’existence de l’être humain d’une manière toute particulière. De plus, l’angoisse assure aussi le lien entre le possible et le réel, mettant ainsi l’être humain devant un enjeu fondamental de sa condition, à savoir son possible, son destin. / Anxiety differs from other feelings and states in that it is not directed at anything specific, but rather towards life in general. But what does anxiety mean? Why does it come about? The present dissertation seeks to understand anxiety through the works of two philosophers who dealt with these questions at length: Søren Kierkegaard and Martin Heidegger. By taking into account various similarities and differences between these two conceptions, we will come to a better understanding of how philosophy has clarified this peculiarly human phenomenon. In fact, one might say that these conceptions have served to transform — or to open a new perspective on — the question of anxiety. No longer is anxiety treated in terms of its psychological effects, but rather in terms of how it allows us to grasp something essentially human. Anxiety, qua affective situation, provides a privileged mode of access to the human being, deeper and more original than any purely scientific approach. Anxiety thrusts us into the heart of what is constitutive of the human being: a synthesis of two contrary factors (be it the soul and the body or the ontic and the ontological). Moreover, anxiety articulates the connection between possibility and reality, placing the individual before a fundamental feature of human existence: one’s own most possibilities, or destiny.
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La notion de vérité chez Thomas d'Aquin dans son commentaire des Sentences du Lombard : traduction et commentaireTurcotte, Mélanie January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Michel Foucault ou le souci du présentBlanchette, Louis-Philippe January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La représentation de l'auteur dans trois oeuvres de Diderot, Borges et CalvinoRivest, Isabelle January 2004 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Descartes et l’éloquence de la vérité. Les héritages jésuite et humaniste / Descartes and Eloquence of the Truth. Jesuit and Humanist HeritagesKubota, Shizuka 20 February 2012 (has links)
La philosophie de Descartes est-elle « une philosophie sans rhétorique »? L’on s’attendrait à ce que le principe de l’évidence qui requiert une transparence totale des idées refuse catégoriquement tout recours à l’art rhétorique fondé sur le vraisemblable et réputé faire obstacle à la vérité nue. Cependant, et malgré ses prises de position, Descartes, ancien élève des jésuites, ne renie pas l’héritage des litterae anciennes. Il s’agit de l’héritage rhétorique des humanistes de la Renaissance dans lequel les Pères jésuites ont considérablement puisé : la formation linguistique de Descartes est allée de pair avec un amour de l’éloquence dans son adolescence. Mais cette éloquence, originairement déployée dans un style d’apparat mu par l’enthousiasme, ne va pas chez le Descartes de l’âge mûr sans être guidée par le souci éthique de ne pas trahir la vérité. Derrière un voile transparent propre à transmettre cette vérité intacte, le philosophe tente à la fois de scruter son for intérieur et de s’insinuer discrètement dans l’esprit d’autrui. La rhétorique est ainsi un moyen indispensable pour donner corps au dialogue de la pensée et de l’écriture cartésiennes. / Is the philosophy of Descartes “a kind of philosophy without rhetoric”? We might expect that the principle of the evidence, which calls for a total transparency of the ideas, refuses categorically all recourses to the rhetorical art founded on the bounds of credibility and reputed to obstruct the bare truth. However, despite their captures of position, as an old student of the Jesuit, Descartes, doesn’t disown the heritage of the old litterae. It is important to point the rhetorical heritage of the Humanists from which the Jesuit Fathers have considerably drawn: the linguistic formation of Descartes has accompanied with a respect to the eloquence during his adolescence. But this eloquence, originally displayed in the sumptuous style driven by enthusiasm, doesn’t continue until his middle age without being guided by his ethical anxiety not to betray the truth. Behind a transparent veil proper to transmit this intact truth, the philosopher tries both to examine his deep mind and to creep into others’ spirits discreetly. The rhetoric is also an indispensable means in order to embody the dialogue of Cartesian thought and of writings.
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Michel Foucault : la "parrêsia", une éthique de la vérité / A genealogy of the modern subject in Michel Foucault (study of the parrhêsia concept)Rojas, Maria Andrea 17 December 2012 (has links)
A partir de 1982 Foucault attribue une place centrale à l’expérience qui noue transformation de soi et accès à la vérité. Dans cette perspective la vérité devient une expérience dans laquelle nous devons transformer notre existence pour accéder au vrai. C’est toute la problématique de la spiritualité et de sa relation à la philosophie qui est ainsi ouverte, redéfinissant la philosophie comme une expérience de transformation de soi à l’épreuve de la vérité. Notre objectif sera ici de montrer comment à travers le concept de parrêsia Foucault propose une nouvelle manière de problématiser la relation entre discours vrai et transformation de soi. Ce travail sur soi implique une remise en question constante, mais surtout elle implique une vigilance permanente à l’égard du monde, des autres et de soi-même. Il ne s’agit plus seulement là de s’inventer soi-même en réponse à l’assujettissement, mais d’avoir le courage de devenir autre, dans un monde autre. Cette relation entre vie et vérité implique de se mettre constamment en jeu, risquant toujours une déprise de soi nécessaire à l’émergence d’une vie autre : il s’agira donc pour nous de tracer les déclinaisons éthiques prises par ce courage de la vérité. La parrêsia comme une autre forme de penser le nouage entre subjectivité et vérité, une forme de subjectivation dans laquelle le sujet ne s’attache pas à la vérité de forme identitaire, mais par laquelle le sujet se met perpétuellement en jeu. Nous examinerons pour cela cinq formes, ou plutôt cinq moments de problématisation historique de la parrêsia analysés par Foucault dans ses deux derniers cours au Collège de France : la parrêsia dans les pratiques de soi antiques, la parrêsia et ses origines démocratiques, le moment de transition d’une parrêsia politique à une parrêsia éthique, la parrêsia socratique et finalement la parrêsia cynique. Ce parcours nous permet en même temps de montrer la relation établie par Foucault entre le concept de critique et celui de parrêsia. Nous verrons également comment par ce nouage s’ouvre en même temps la question du rôle de l’intellectuel ainsi que celle de la tâche de la philosophie, question sous-jacente et présente tout au long de ces derniers cours. / Starting in 1982, Foucault gave a central place to the experience that knots transformation of the self and access to truth. In this perspective, truth becomes an experience in which we should transform our existence to reach what is true. It is the question of spirituality and its relation to philosophy that emerges, redefining philosophy as an experience of transformation of the self as witness to the truth. Our objective will be to show how through the concept of parrêsia Foucault proposes a new way to think about the relationship between truth telling and transformation of the self. This transformation implies a constant questioning, but most of all, it implies a permanent vigilance with regard to the world, others and oneself. It is no longer only a question of inventing oneself in response to subjection, but to have the courage to become another, in another world. This relationship between life and truth implies constantly being at stake, necessarily risking a loss of self for the emergence of another life. Our aim will thus be to trace the ethical variations taken by this courage for truth. Parrêsia is another way of thinking about the knot between subjectivity and truth, a form of subjectification in which the subject does not attach to identity but by which the subject is has to continually reinvent itself. We will examine five forms, or rather, five moments of historical consideration of this concept of parrêsia analyzed by Foucault in his last two courses at the Collège de France: parrêsia in the ancient practices of the self, parrêsia and its democratic origins, the moment of transition from political to ethical parrêsia, socratic parrêsia and finally, cynical parrêsia. These five forms will also allow us to show the relationship established by Foucault between the concept of critique and that of parrêsia. We shall also see how this knotting reveals the questions of the role of the intellectual and the task of philosophy, two underlying questions present throughout his last courses.
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