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"Je" dis la vérité, Parole de Cassandre ! : Polymorphisme de l'indicible, de l'innommable et de l'irreprésentable / « I » swear I'm telling the truth » ; Parole of Cassandra ! : Polymorphism of the unspeakable, the nameless and the unrepresentableDesmeules, Justine 10 January 2012 (has links)
La prophétesse Cassandre se revête d'emblée dans ses différentes manifestations contemporaines d'un caractère polymorphe. Nous avons voulu démontrer dans ce travail la modernité de son personnage en nous appuyant sur des traductions récentes des textes d'Homère, d'Eschyle, et d'Euripide et sur des créations originales où Cassandre tient un rôle significatif pour le déroulement de l'histoire. Ces textes dévoilent une figure de Cassandre par son statut de prophétesse et par sa parole légitime et non crue dont l'essence se déploie à partir de sa parole. Parole de Cassandre dont le fonctionnement s'organise sur une scène d'énonciation qui déplace les cadres habituels de la communication ; un énonciateur multiple, un rapport temporel achronique, un énoncé hyperréférentiel ou silencieux, un interlocuteur qui se situe dans un futur non encore advenu. Par ailleurs, la prophétesse dévoile un rapport à l'autre complexe : une impérative demande, haine et mépris, rejet de sa communauté, désir néanmoins de sauver les siens, de les avertir du danger pour les épargner. Avec les auteurs, Jean Giraudoux, Suzanne Dumarest-Dussauge et Eudes Labrusse, Cassandre dans le genre théâtrale, joue une parole en acte qui se présente comme une énigme à déchiffrer et qui enchaîne l'autre dans une obligation de répondre à ses demandes. Cassandre s'incarne entièrement dans sa voix, dans une réflexion métalinguistique, et dans les actes de sa parole et conséquents à sa parole : effet de vérité, d'inquiétude, d'avertissement. / The prophetess Cassandra is arrayed in the many contemporary manifestations of a polymorphous character. This thesis seeks to demonstrate the modern side of Cassandra, drawing on recent translations of Homer, Aeschylus and Euripides, and on original works in which Cassandra plays an important role in the story's development. These works reveal Cassandra through her role as a seer and through her valid yet veiled words, whose perplexing and disturbing meaning emerges. Cassandra's prophecy, delivered in a statement that breaks the standard framework of communication—a multifaceted speaker, a temporal and spiritual relationship, highly referential or abstract language, an interlocutor from a future that has not yet come to pass. There is a complexity to Cassandra's relationships—an urgent request, hate and disdain, rejection by her community, and the desire to save her people and deliver them from danger through her warnings. The works of Jean Giraudoux, Suzanne Dumarest-Dussauge and Eudes Labrusse bring Cassandra to life on the stage, where she presents a puzzle to be solved and imposes on others a duty to act on her prophesies. Cassandra finds her full expression in her voice, in a metalinguistic reflection, and in the act of prophecy and the actions that follow from it: the impact of truth, concern, warning. But she also embodies a reflection on the current nature of truth and the relationship between our language and truth: how to speak it, how to hear it, what it is, and how to find it.
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Des sciences pour nous comprendre : vérité et réalisme dans les pratiques de sciences humaines / The sciences of our comprehension : truth and realism in the practice of human sciencesRenaudo, Gérard 20 September 2013 (has links)
Pouvons-nous être réalistes et dire le vrai en sciences humaines, lorsque nous étudions nos façons de penser, de faire sens, de nous comporter ? Habituellement, les SH donnent à cette question une réponse métaphysique en se fondant dans la réalité et la vérité des choses qu'elles examinent vues comme spécifiquement humaines. Mais nous n'attendons des SH qu'une étude de la compréhension humaine, et en cela elles ne sont que des activités ordinaires utilisant le langage. Notre question doit donc être posée dans le langage ordinaire. Cependant, à considérer que sens et compréhension ne sont que des usages, on est enclin à considérer tout savoir à ce propos comme relatif à une situation ; la vérité peut alors être considérée comme relative, et les SH comme irréalistes. Nos sciences méritent une autre voie autorisant un usage réaliste de ''vrai''. Je soutiens que ceci peut être trouvé dans une philosophie du langage ordinaire qui partage avec les SH la même matière première : le sens, la compréhension. D'Austin elles peuvent hériter sa conception non-essentielle de ce qui apparaît comme réalité dans la signification ; de Cavell, l'analyse de la compréhension dans notre accord dans le langage ; de Diamond, une solution à la question du réalisme en le prenant en considération dans nos attitudes. Pour illustrer ces usages de ''vrai'' en SH, je propose une lecture de Foucault montrant sa manière de rechercher une attitude réaliste. En conclusion, je décris comment les SH doivent être vues comme des pratiques : non pas dans un espoir de vérification, mais dans l'acceptation de leur dépendance à nos usages de ''vrai'' et à nos attitudes. / Is it possible to be realistic and say truth in human and social sciences (HS), when examining the way we thought, mean, or behave? Traditionnally, the HS answer these questions in a metaphysical way, founding themselves in the reality and truth of things they examine seen as specifically human. But what we are asking to the HS is no more than examining human comprehension – in this, they are just ordinary activities using the language. So, our question is one of these to be answered within the ordinary language. In an opposite way, when considering that meaning and comprehension are no more but uses, one may incline to consider any knowledge about this as absolutely relative to situations; truth itself may be seen as relative, and HS as non-realistic. These two ways are aporetic: on one side, the HS appear as non-scientific and metaphorical discourses, on the other, quite impossible. Our sciences are worth another way making possible realistic uses of ''true''; I hold that this can be found in a philosophy of ordinary language sharing with HS the same material: meaning, mutual comprehension. From Austin, they can inherit a non-essential conception of what appears as reality in meaning; from Cavell, the analysis of human comprehension in our agreement within the langage; from Diamond, a solution to the question of realism by considering it in our attitudes. To illustrate these uses of ''true'' in HS, I propose a reading of Foucault showing him search a realistic attitude. As a conclusion, I describe how HS must be seen as practices: not in a verificationist hope, but in the acceptation of their depending of our uses of ''true'' and attitudes.
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Le théâtre comme penséeSaccomano, Olivier 18 November 2011 (has links)
Ce travail se propose une double tâche : penser l’expérience théâtrale à partir de ses coordonnées internes et, partant de là, voir à quelles conditions elle peut constituer une expérience de pensée. Dans la première partie, nous procédons à une analyse praxéologique de la situation théâtrale (ses termes, sa numéricité, son unité) qui met à jour l’articulation de deux dimensions (poïétique et pratique) auxquelles sont diversement noués chacun des termes de cette expérience triadique (« acteurs », « public » « texte »). Cette analyse s’efforce de mettre à jour ses propres procédés méthodologiques et de les confronter à d’autres. La seconde partie, plus nettement prescriptive, propose l’examen de trois opérations du théâtre, envisagées comme ses opérations de pensée. Ces opérations sont coextensives à l’expérience et appuyées aux conditions pratiques que la situation dispose : la première opération, portant sur l’objet de la pensée théâtrale, indique comment le théâtre peut faire vérité sur des situations d’hétérogénéité (amour, inimitié) en les convertissant à la tenue d’une action infinie et partagée ; la seconde, partant du régime de la répétition dont la situation se soutient, consiste en l’advenue, comme mode de la pensée théâtrale, d’une relation de crédibilité ; la troisième donne pour fin (finalité) à la pensée théâtrale la suspension de l’individualité en l’insérant dans un système de mises où se mesure, à partir d’une « mise » en commun, la situation historique de l’assemblée. / This work intends to meet a double task : consider the theatre experience starting from its internal references and, from there on, see in what conditions it can form a thought experience. In the first part, we carry out a praxeological analyses of the theatre situation (it’s terms, numerical aspect, unity) revealing the articulation between two dimensions (poïetical and practical) to which are variously linked each of the terms of this triadic experience («actors » - «public» - «text»). This analysis strives to reveal its own methodological processes and check them against others. The second part, more distinctly prescriptive, puts forward the study of three theatre operations, considered as its thought operations. These operations share extensions with experience and rely on the practical conditions laid by the situation : the first operation, bearing on the object of theatrical thought, points out how theatre can make truth on heterogenous situations (love, enmity) by converting them to holding an endless or shared action ; the second operation, based on the repetition scheme where the situation is self-sustaining, consists in the happening, as theatrical thought mode, of a credibility relationship ; the third gives as theatrical thought end (finality) the suspension of individuality by inserting it in a stake system where one can mesure, using a shared « stake », the historical situation of the gathering.
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Le théâtre de la vérité chez Shakespeare / Shakespeare and the theater of truthGarello, Hélène 10 November 2018 (has links)
Notre étude s'attache à interroger les rapports entre rationalité philosophique et théâtrale dans l’œuvre de Shakespeare, et à montrer comment la théâtralisation peut contribuer à la conception de l'idée vraie. La métaphore du théâtre du monde permet d'exprimer un doute quant à notre capacité de connaître. De même qu'au théâtre, tout n'est que feinte et apparaître illusoire, il se pourrait que nous ne puissions jamais atteindre l'être des choses, mais seulement une apparence mensongère. Cependant, nous ne lisons pas ici dans le texte shakespearien un appel au scepticisme, mais le lieu de construction d'une pensée critique. Notre propos est de soutenir que le discours vrai requiert le travail de l'illusion, parce que la vérité ne peut pas être simplement dévoilée, qu'elle exige d'être mise en scène, jouée, afin d'être comprise, et que l'illusion théâtrale peut être véridique. Nous cherchons ici à analyser les différents outils propres au théâtre, qui lui permettent de dire aussi bien les difficultés à atteindre le vrai, que les conditions qui permettent de le faire. Notre travail renvoie ainsi à trois enjeux, épistémologique (quelle conception de la vérité se dégage du texte shakespearien ?) ; historique (comment cette conception peut-elle nous permettre de concevoir la formation à l'âge classique d'un modèle de représentation rationnelle de la vérité ?) et méthodologique (quelle approche la philosophie peut-elle faire des textes dramatiques, et que peut-elle en attendre ?). Nous cherchons ainsi à évaluer comment le théâtre, comme spectacle, peut servir de modèle à une pensée critique et distanciée, capable de saisir l'apparaître du monde dans sa rationalité. / Our purpose is to question the relationship between philosophical and theatrical rationality in Shakespeare's work, and to show how dramatization can contribute to the conception of a true idea. The metaphor of the world as a theater enables one to express a doubt related to one's capacity to knowledge. Since everything in theater is guise, semblance and illusion, one could expect not to be able to reach the reality of things – never getting beyond mendacious appearance. Nevertheless, in Shakespeare's plays there is no plea for skepticism, but rather stage is set for the development of a critical thought. Our argument is to sustain that true discourse requires the work of illusion, since truth cannot be simply unveiled, but needs to be staged and played out to be understood, and that theatrical illusion can be truthful. We intend to analyze the different tools specific to theater, which enables it to tell not only the difficulties inherent in reaching the truth, but also the conditions necessary to do so. Our work refers to three viewpoints, the first being epistemological (what conception of truth can be inferred from Shakespeare's plays?) ; the second historical (in what way does this conception help us understand how a model for the rational representation of truth was founded during the modern age?) ; methodological (how can philosophy approach dramatic texts, and what can be expected from this approach?). We intend to assess in what way theater, as a display, can be used as a model for critical, distanced thought, capable of grasping the appearance of the world as a rational phenomenon.
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Justiça e verdade: a interpretação heideggeriana da alegoria da caverna de Platão / Justice et vérité: linterprétation heideggerienne de lallégorie de la caverne de PlatonSantos, Leandro Caetano dos 01 July 2013 (has links)
Esta pesquisa visa analisar a interpretação da Alegoria da Caverna, trecho da obra A república, de Platão, feita por Martin Heidegger, filósofo alemão. A pesquisa procura evidenciar a originalidade da interpretação que Heidegger fez deste famoso trecho da obra de Platão e o que nela foi desvendado pelo filósofo alemão: a mudança na determinação da essência da verdade. Confrontaremos as interpretações correntes da Alegoria da Caverna feita por diversos intérpretes da obra de Platão, inclusive por Hans Kelsen, em cuja obra encontramos a influência da filosofia platônica. Na interpretação de Heidegger sobre a Alegoria da Caverna deparamo-nos com a noção de aletheia (desvelamento) como a essência da verdade, elaborada dessa forma pelos pensadores gregos originários. / Cette recherche vise à analyser l\'interprétation de l\'Allégorie de la Caverne, u um extrait de l\'oeuvre La République, de Platon, réalisé par Martin Heidegger, philosophe allemand. La recherche vise à mettre en évidence l\'originalité de l\'interprétation que Heidegger fait de ce passage célèbre de l\'oeuvre de Platon et de ce qu\'elle a été dévoilée par le philosophe allemand: le changement dans la détermination de l\'essence de la vérité. Confronterons les interprétations actuelles de l\'Allégorie de la Caverne faite par divers interprètes de l\'oeuvre de Platon, y compris par Hans Kelsen, aux l oeuvre de laquelle nous trouvons l\'influence de la philosophie platonicienne. Pour l\'interprétation de Heidegger sur l\'Allégorie de la Caverne, nous rencontrons la notion de aletheia (dévoilement) comme l\'essence de la vérité, établi de cette manière par les penseurs grecs d\'origine
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Le « bios » antique dans la pensée du dernier Foucault / The ancient bios in the thought of the last FoucaultMasi, Paola 12 January 2016 (has links)
Cette thèse de doctorat a le but de suggérer une interprétation des dernières oeuvres de Michel Foucault à travers la notion de bios. En analysant ses cours au Collège de France depuis 1980 au 1984 et les autres écrits et interventions de ces ans, elle examine le rôle joué par cette notion à partir de son introduction, au début des ans quatre-vingts, dans le cadre du problème du rapport entre subjectivité et vérité et en opposition au sujet chrétien et moderne. Autour de l’idée de bios semble prendre forme non seulment la reconceptualisation foucauldienne de l’idée de résistance, mais aussi la réflexion sur la dimension de la subjectivité, de la subjectivation. À travers l’examen des régimes de vérité que Foucault esquisse (alèthurgie chrétienne, ephistrophê platonicienne, souci de soi stoïcien, parrêsia socratique et vraie vie cynique), ce travail se propose de mettre en évidence comme la notion de bios acquiert une importance croissante à travers les notions de « techniques de soi », de « pratique de subjectivation » et de « vraie vie ». Foucault semble situer le principal enjeu éthico-politique actuel dans le problème de la manière de vivre et du corp, qui constituent l’essentiel terrain de la lutte politique à l’intérieur duquel il est peut-être possible, aujourd’hui, créer une résistance praticable et efficace à la gouvernamentalité contemporaine. / This work aims to suggest an interpretation of Michel Foucault’s last works through the concept of bios. It analyzes his courses at the Collège de France (1980/1984) and other works and speeches from that period, investigating the role played by this concept since its appearance in the problem of the relationship between subjectivity and truth and in opposition to the Christian and modern subject. Around the idea of bios, not only the Foucault reconceptualization of the idea of resistance, but also the linked reflection on the dimension of the subjectivity, of the subjectivation, comes true. Through the examination of the different regimes of truth that Foucault outlines (Christian aleturgie, Platonic epistrophe, Stoic care of the self, Socratic parrhesia and Cynic vraie vie), this work points out that the notion of bios acquires more and more relevance with the notion of “techniques of self”, the practices of subjectification and the “true life”. Foucault go as far as to place the ethical-political real issue at stakes in the matter of the bios, of the way of life, and of the body, that seem to constitute the essential political battleground where it could be possible today, to create a truly practicable and effective resistance to the contemporary governamentality.
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Sens et fonctions de la notion de «Koto» dans le Japon archaïque : actes de parole, parole des actes / Meaning and functions of the «Koto»'s notion in archaic Japan : act of words, word of actsQuirós, Ignacio 15 January 2016 (has links)
Par le biais d’une analyse textuelle des deux premières grandes Chroniques japonaises, le Kojiki et le Nihon shoki, ce travail aura visé à reconstruire le champ sémantique de la notion de koto en japonais archaïque. Après nous être affranchi des interprétations modernes de type koto-dama, (esprit des mots) nous avons entamé un examen poussé des cas de figure de plusieurs binômes ou trinômes koto-X comme koto-age, koto-muke, koto-yosashi, mi-koto-mochi, et d’autres, qui nous aura guidé vers la possibilité de penser ce koto comme un grand noyau de sens, où des dimensions sémantiques comme « fait », « parole », « essence », « injonction », et « sincérité » s’organisent dans un ensemble cohérent. Cette même cohérence est assurée par la notion de « vérité », qui sera indispensable pour comprendre les rapports d’adéquation entre tous ces versants du koto, notamment entre « faits » et « paroles. » La mise au point de quelques opérateurs heuristiques comme le « concept K » (le koto entendu dans tous ses versants, non seulement ceux les plus orthodoxes de « fait » et « parole ») et le « koto-wari » (un principe actif à caractère néguentropique, qui semble agir tout au long de nos textes sources) nous aura aidé à mieux illustrer la grande fonctionnalité de la notion de koto en japonais archaïque. Une telle variété de sens concentrés dans un seul mot suggère que l’étude de ce dernier peut s’avérer utile pour comprendre certains aspects du champ épistémologique de ce contexte lointain du Japon archaïque. / By means of a textual analysis of the two oldest Records of Japan, the Kojiki and the Nihon shoki, we have tried to reconstruct the semantic field of the koto’s notion in archaic Japanese. After having discarded the modern koto-dama-type interpretations of this word koto, we have proceeded to a long and detailed analysis of the compounds koto-X such as koto-age, koto-muke, koto-yosashi, mi-koto-mochi, and others. This analysis have led us to think the koto’s notion as a big core full of different meanings like « fact », « word », « essence », « injunction », and « sincerity », which are all kept close to one another by the cohesive force of the idea of « truth. » This idea seems to be the instance controlling the adequacy between all these dimensions, especially between the words and the facts described in those same words. We have heuristically created some concepts like the « concept K » (the koto understood as a big whole full of different dimensions, not just as a two-fold notion composed of « fact » and « word ») and the « koto-wari » (an active principle of negative entropy which seems to be present all over these old Records), in order to better illustrate the big functionality of the koto’s notion in archaic Japanese. Such a rich variety of meanings for a single word suggests that its study would help to understand some aspects of the epistemological field of archaic Japan, a context so distant from ours.
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Verdade e técnica em psicanáliseTriska, Vitor Hugo Couto January 2010 (has links)
Ce travail – dont l´origine découle d´une question clinique – cherche, dans le champ de la théorie psychanalytique, établir une comparaison entre les concepts de vérité chez Freud et Lacan, ainsi que rechercher les conceptions de vérité qui peuvent être reconnues dans les deux oeuvres. Nous utilisons la formalisation lacanienne pour concevoir une “topologique” de la vérité, c´est à dire, le fondement du concept, pour ainsi mettre en question ses possibles impacts dans le champ de la technique psychanalytique. Avec le même objectif, à partir de la référence à la topologie des surfaces, on investigue le rapport entre le dispositf de coupure dans la situation clinique et la conception topologique de coupure, essentielle pour aborder l´interprétation (opération central à la technique). C´est ainsi que l´on débat le rapport de la vérité avec propositions comme mi-dire, acte, scansion, citation, énigme et ponctuation, afin d´exposer un possible fondement de la technique interprétative en la psychanalyse. On présente donc l´importance du concept lacanien de vérité pour le champ de la technique, ce que définirait la pratique psychanalytique comme une pratique de vérité. / Este trabalho origina-se de uma questão clínica e busca, no campo da teoria psicanalítica, estabelecer uma comparação entre os conceitos de verdade de Freud e Lacan, assim como pesquisar as concepções de verdade que podem ser reconhecidas em ambas obras. Utiliza-se a formalização lacaniana para conceber uma “topológica” da verdade, isto é, o fundamento do conceito, para assim questionar seus possíveis impactos no campo da técnica psicanalítica. Com a mesma finalidade, através da referência à topologia das superfícies, investiga-se a relação entre o dispositivo de corte na situação clínica e a concepção topológica de corte, essencial para a abordagem da interpretação (operação central à técnica). Dessa maneira coloca-se em debate a relação da verdade com propostas tais quais semi-dizer, ato, escansão, citação, enigma e pontuação, a fim de expor um possível fundamento da técnica interpretativa em psicanálise. Tendo isso em vista, apresenta-se a relevância do conceito de verdade de Lacan para o campo da técnica, o que definiria a prática psicanalítica como uma prática de verdade.
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Un système de maintenance de la vérité à propagation de contextesEuzenat, Jérome 16 February 1990 (has links) (PDF)
Le raisonnement hypothétique consiste à compléter la connaissance<br />disponible afin de poursuivre un raisonnement. L'aide aux utilisateurs de systèmes de raisonnement hypothétique nécessite la conception d'algorithmes spécifiques, pour pouvoir gérer efficacement les hypothèses et leurs conséquences et pour permettre de poser automatiquement des hypothèses. Cette dernière exigence conduit à implémenter un raisonnement non monotone. Les systèmes de maintenance de la vérité enregistrent les inférences produites par un système de raisonnement sous forme d'un graphe de dépendances et se chargent de garantir la cohérence des formules présentes dans une base de connaissance. Deux types de systèmes de maintenance de la vérité ont été proposés:<br /><br />- Les systèmes à propagation acceptent des inférences non monotones et propagent la validité absolue au sein du graphe de dépendances. L'étiquetage obtenu représente une interprétation du graphe.<br /> <br />- Les systèmes à contextes n'acceptent que des inférences monotones mais propagent des étiquettes dénotant les contextes dans lesquels les formules doivent être présentes. Ils<br />permettent donc de raisonner sous plusieurs contextes<br />simultanément.<br />Le but de ce travail est de concevoir un système qui combine leurs<br />avantages. Il permet de raisonner simultanément sous plusieurs<br />contextes à l'aide d'inférences non monotones. Pour cela, des<br />environnements capables de tenir compte de l'absence d'hypothèses sont définis. Une interprétation est associée à ces environnements et est étendue aux noeuds du graphe de dépendances, en accord avec l'interprétation des systèmes à propagation. Cela permet d'établir la signification des étiquettes associées aux noeuds du graphe, et de proposer de multiples possibilités de soumettre des requêtes au systême. Un systême correspondant à cette caractérisation, le CP-TMS,<br />est implémenté comme une extension des systèmes de maintenance de la vérité à propagation. Cette implementation est décrite ici, puis critiquée.
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La démonstration dialectique.<br />Le problème de la justification des propositions dans un contexte de finitude cognitive, sa résolution et ses conséquences.Panis, Sylvain 30 November 2007 (has links) (PDF)
Comment justifier un énoncé en l'absence de tout fondement absolu ? Comment prétendre à la validité dans un contexte de finitude cognitive ?<br /> Après avoir défini les notions de validité et de finitude, ce travail propose la solution suivante.<br /> Au lieu de prétendre à une validité absolue on peut prétendre plus modestement que la position défendue est meilleure que les positions concurrentes connues. On évite ainsi toute ambition absolutiste sans tomber dans le relativisme.<br /> Qu'est-ce qui permet cependant de dire qu'une position est meilleure qu'une autre ? Nous proposons le « critère de préférence » suivant : une position B est meilleure qu'une position A si au moins un problème rencontré par A est résolu par B, et si aucun problème rencontré par B n'est résolu par A.<br /> Lorsque plusieurs positions sont examinées d'après ce critère, l'argumentation prend la forme d'un processus d'apprentissage. En raison de ses similitudes avec la dialectique aristotélicienne, cette procédure est appelée « démonstration dialectique ».<br /> Ce travail examine ensuite la méthodologie de la démonstration dialectique, notamment les règles de recension et de compréhension des positions concurrentes. Il étudie enfin les conséquences de cette procédure sur les concepts épistémologiques tels que la vérité, la connaissance et la rationalité.<br /> Comme la démonstration dialectique est une procédure fondamentale de preuve, elle doit être fondée par elle-même. C'est pourquoi chaque étape de l'argumentation est justifiée à partir d'une confrontation avec les positions concurrentes, notamment celles d'Aristote, Habermas et Popper.
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