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Les prédicats de sentiment dans Les Verbes français de Jean Dubois et Françoise Dubois-Charlier : analyse et prolongement / Feeling predicates in Les Verbes français of Jean Dubois and Françoise Dubois-Charlier : analysis and extension

Salinas, Claudine 30 November 2016 (has links)
Le point de départ de cette thèse est la classe « P » (« verbes psychologiques ») du dictionnaire électronique Les Verbes français de J. Dubois et F. Dubois-Charlier, et porte plus précisément sur les verbes de sentiment. Les critères de cette classification n’étant pas toujours explicites, l’objectif est, dans un premier temps, d’en comprendre les paramètres syntactico sémantiques puis de l'affiner afin d'obtenir des classes plus petites, mais homogènes du point de vue du sentiment exprimé, et d’y intégrer les noms et / ou adjectifs morphologiquement apparentés aux verbes et partageant les mêmes propriétés syntactico-sémantique. Nos analyses, appuyées sur un corpus d’énoncés attestés, aboutissent à la caractérisation des prédicats de « nostalgie », de « regret »,de « dés)agrément » et d’« étonnement ». / The starting point of this work is “P” class (“verbes psychologiques”) of Les Verbes françaisof J. Dubois and F. Dubois-Charlier's electronic dictionary. It deals, more precisely, with feeling verbs.Because of the classification's criterions which are not that explicit, our main target is to try tounderstand their syntactic and semantic parameters, then to refine it in order to make small classes,but sharing in common the feeling expressed. Nouns and / or adjectives, morphologically connectedto verbs, and sharing the same syntactic and semantic properties, will be integrated to them. Ouranalysis, based on a large attested Corpus, lead to predicates characterization of “nostalgia”, “regret”,“annoyance” and “astonishment”.
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Analyse linguistique, stylistique et prosodique de l'adjectif composé anglais / Linguistic, stylistic and phonologic study of the English compound adjective

Missud, Jean 09 November 2018 (has links)
La première partie, « analyse morphologique, linguistique et stylistique de l’adjectif composé anglais » permet de faire un point sur ce que dit la littérature existante à propos de la manière dont la forme qui nous intéresse est construite. Nous interrogeons la manière dont le processus compositionnel donne naissance aux mots composés, avant de nous concentrer sur l’adjectif composé. Nous faisons une distinction entre composition et affixation ; puis nous établissons une liste des caractéristiques adjectivales de l’adjectif composé anglais. Le deuxième volet de ce premier mouvement est le lieu d’une étape importante de notre étude : la mise en place d’une typologie de l’adjectif composé anglais, construite à partir d’un relevé effectué dans huit œuvres du monde anglophone. Nous déterminons quels sont les cinq formats majeurs que l’adjectif composé adopte : nous mettons en place une analyse des relations syntaxiques et sémantiques au coeur des cinq formats qui dominent notre typologie, puis analysons l’apport stylistique de ces formes adjectivales composées aux oeuvres de notre corpus littéraire.La deuxième partie, « analyse prosodique de l’adjectif composé anglais », fait un état des lieux de la question de l’accentuation des adjectifs composés en lien, comme nous l’avons fait dans la première partie, avec ce qui est établi autour des autres mots composés, notamment les noms composés. L’aspect expérimental de cette deuxième partie prend la forme d’une étude phonologique de l’adjectif composé anglais en contexte théâtral. / The first part consists in a morphologic, linguistic and stylistic study of the English compound adjective. We draw a summary of what the existing literature has said over the years about the adjectival compound form, which allows us to question the morphology of the compound process and the way this phenomenon produces new items of language by associating two or more existing words. We interrogate the possibility of links between the different compound words, notably the connections between the English compound noun and the English compound adjective. This first part also draws boundaries between different processes of morphology; once the compounding process and the compound adjective are defined, we draw a list of the adjectival characteristics of the compound adjective. After having studied the theories surrounding the English compound adjective, we set a typology of the form. This typology is built using the 1,521 instances found in 8 pieces of literature. We then focus our attention on the five most common syntactic formats found in our corpus: each of them is analyzed syntactically and semantically, then stylistically by examining how the authors of our corpus make use of the English compound adjective. The second part of the dissertation proposes to study the English compound adjective and its accentuation. We investigate what has been said in the existing literature about the accentuation of compound forms, notably on the accentuation of compounds versus phrases and on compound nouns.
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Comparative constructions compared : English and Russian

Goncharov, Julie 16 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2009-2010 / Dans notre travail, nous examinons les structures comparatives adjectivales en russe telle que Anna vyse rostomixsm ce/wiNSTR PetjûrioM 'Anna is taller than Peter with respect to her height.' Basé sur l'observation que cent 'than', qui introduit une clause comparative en russe, est un V/.-word' portant un Cas instrumental, nous proposons, en s'appuyant sur l'approche de 'w/î-movement' concernant la dérivation des structures comparatives en anglais (cf. Chomsky, 1977; Kennedy, 1997; parmi d'autres) que la clause comparative en russe est dérivée par le 'w/z-movement' de cent 'than' de la position de l'argument adjectival où le Cas instrumental est assigné. Notre propos principal est que le Cas instrumental de cem 'than' est un Cas assigné par l'adjectif vers son 'Dimension-argument', ce dernier identifie la dimension selon laquelle l'adjectif est interprété. Nous montrons que la présence de ce 'Dimension-argument' peut expliquer quelques phénomènes particuliers en russe telle que l'impossibilité de 'Subdeletion' et éclaircir notre compréhension de la modification de degré de l'adjectif
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The infinitive and the -ing as complements of verbs and adjectives of fear

Fisher, Ryan 12 April 2018 (has links)
La nature de la distinction entre l'infinitif avec to et la forme en -ing en anglais a été le sujet de beaucoup de discussions parmi les grammairiens au fil des années. Cependant, de toutes les approches proposées, aucune n'est capable de bien expliquer cette distinction pour les verbes et les adjectifs qui expriment la peur. Des catégories telles que 'général vs spécifique,' hypothétique vs réalisé,1 ou 'factif vs non-factif ne s'appliquent pas à cette classe sémantique. De même, tenter d'expliquer la différence sur une base temporelle ne porte pas fruit, car nous avons l'impression que l'événement que désigne les deux compléments est toujours subséquent par rapport à celui du verbe de la principale. Cette étude se veut une explication sur le choix du complément avec les verbes et les adjectifs qui expriment la peur en appliquant la théorie de la psychomécanique du langage. Cette étude propose également une explication pour les rapports de contrôle et de temporalité qui existent entre les verbes (ou les adjectifs) de la principale et le complément, soit l'infinitif ou la forme en -ing. Cette explication sera fondée sur trois paramètres: 1) le contenu sémantique du complément, 2) la fonction du complément par rapport au verbe de la principale et 3) le signifié lexical du verbe principal. / The nature of the distinction between the -ing and to-infinitive complement has been the subject of much discussion and debate amongst grammarians over the years. Of the approaches taken, however, none can successfully explain this distinction with respect to verbs and adjectives of fear. Categories such as 'general versus specific,' 'potential versus actual,' and 'factive versus non-factive' do not apply to this semantic class. Likewise, any attempt to define the difference on temporal grounds is to no avail, as the event denoted by both complements is felt to be subsequent to that of the main verb in time. This study will attempt to provide an explanation for the choice of complement with respect to verbs and adjectives of fear through the application of a meaning-based linguistic theory known as the Psychomechanics of Language. Under this theoretical framework, this study will also propose an explanation for the temporal and control effects which exist between the matrix verbs (or adjectives) and their to-infinitive or -ing complements. This explanation will be based on three explanatory parameters: (1) the meaning of the complement, (2) the function of the complement with respect to the matrix verb, and (3) the lexical meaning of the matrix verb itself.
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L'acquisition de l'ellipse du nom chez les enfants unilingues francophones

Bourdua-Roy, Èvelyne January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Représentation sémantico-conceptuelle et construction du sens : l'adjectif et sa combinatoire avec d'autres expressions

Rudel, Audrey 21 October 2011 (has links)
Ce travail a comme source une réflexion sur les problèmes liés à la complexité de lasémantique adjectivale. Puisque l’adjectif constitue le noyau de cette thèse, nous ledéfinissons et faisons ainsi ressortir ses caractéristiques, notamment la souplesse dont il faitpreuve. Nous envisageons la modification du nom par l’adjectif, puis nous considérons laplace de ce dernier vis-à-vis du substantif recteur ainsi que les changements de sens entreantéposition et postposition.Chemin faisant, notre réflexion porte non seulement sur la notion de sens mais aussisur la construction du sens que nous considérons comme un processus dynamique. Nousmettons en avant l’activation de l’information ainsi que les problèmes rencontrés lors de laconstruction du sens d’expressions Adj-N et N-Adj. La polysémie lexicale constitue un despoints sur lesquels nous nous attardons puisque ce phénomène est au centre de la langue.Nos recherches s’intègrent dans le cadre de la Grammaire Cognitive deR.W. Langacker (1987, 1991, 2008). Nous étudions donc l’adjectif de même que lacombinaison Adj-N/N-Adj à la lumière de cette théorie. Notre raisonnement nous amène ànous questionner, entre autres choses, sur la représentation sémantico-conceptuelle associéeaux adjectifs à sens multiples.Nous postulons que toute expression linguistique est associée, dans l’appareil cognitifdes locuteurs-auditeurs, à une structure conceptuelle d’informations organisées. Notreréflexion s’oriente vers la représentation des items lexicaux à sens multiples en GrammaireCognitive. Le modèle des réseaux schématiques (Schematic Network Model) permet de rendrecompte des différents sens d’un lexème ainsi que des liens les unissant. Sur la base destravaux de D. Tuggy (1993), nous proposons de répartir les représentationssémantico-conceptuelles des mots à sens multiples le long d’un continuum allant del’homonymie au vague, en passant par la polysémie et la multi-facialité. Enfin, nousproposons une analyse des adjectifs à sens multiples pauvre, cher et curieux, toujours dans lecadre de la Grammaire Cognitive. Pour chacun d’entre eux, nous établissons unereprésentation sémantico-conceptuelle et nous donnons les régularités sémantiques liées à laconstruction du sens lors leur combinatoire avec un substantif. / This work is concerned with the problems which surround the complexity of adjectivalsemantics. As the adjective is at the heart of this thesis, we firstly seek to define it and, in doingso, we bring to light its characteristics, and in particular its flexibility. We consider theadjective when used in noun modification before turning to the place of the adjective withregards to the noun and, finally, considering the changes in meaning between adjectives in theanteposition and postposition.Inevitably, our reflection concerns not only the notion of meaning but also meaningconstruction,which we consider as a dynamic process. We focus upon the activation of theinformation as well as the problems linked to meaning-construction of Adj-N and N-Adjexpressions. We pay particular attention to lexical polysemy; this phenomenon being centralto language.The framework for our research is that of R.W. Langacker’s Cognitive Grammar(1987, 1991, 2008). We, thus, study the adjective as well as the Adj-N/N-Adj combinations inlight of this theory. Our reasoning brings us to question, among other things, the semanticconceptualrepresentation associated with adjectives which offer multiple meanings.We postulate that any linguistic expression is associated, in a speaker-hearer’scognitive device, with an abstract structure of organized information. Our reflection turns tothe representation of lexical items which offer multiple meanings in Cognitive Grammar. TheSchematic Network Model is used to allow us to take into account different meanings of alexeme as well as the links between them. On the basis of D. Tuggy’s works (1993), wesuggest distributing the semantic-conceptual representations of words with multiple meaningsalong a continuum going from homonymy to vagueness, and including polysemy andmultifaciality. Finally, we offer an analysis of the adjectives pauvre, cher and curieux whichhave multiple meanings, once again within the framework of Cognitive Grammar. For each ofthese adjectives, we establish a semantic-conceptual representation and we offer the semanticregularities connected to meaning-construction when these adjectives are combined with anoun.
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La série adjectivale dans A la Recherche du Temps Perdu. Du fait de langue au fait de vision : « Cette multiforme et puissante unité » / Adjectival serie in In Search of the Lost Time

Vermoyal, Marie-Corinne 07 November 2015 (has links)
La série adjectivale est une structure bien connue des lecteurs de Proust. La Recherche comprend plus de trois mille séries adjectivales ; elles combinent deux, trois, jusqu’à dix-sept adjectifs. Les variations sémantiques et syntaxiques sont nombreuses entre les séries. Devons-nous parler de série adjectivale ou de séries, au pluriel ? Quel point commun ont toutes ces séries entre elles ? Peut-on dire que la série adjectivale est une figure de style ?Notre but sera de montrer comment s’articulent ces deux phénomènes stylistiques qui font de la série adjectivale une microstructure complexe : l’effet artiste et le fait de vision. Notre thèse consiste à démontrer que la série adjectivale est un phénomène stylistique, un fait qui ne peut se comprendre qu’en analysant le fonctionnement cognitif d’une vision du monde. Dans une première partie nous analysons la série adjectivale comme un fait de langue, une syntaxe complexe ; dans une seconde partie, nous étudions les effets stylistiques produits par la série adjectivale ; puis nous démontrons que le fait syntaxique est l’expression d’un rapport phénoménologique entre le narrateur et le monde qui l’entoure. / Adjectival series are a well-known by Proust’s readers. We find more than three thousand adjectival series in In Search of the Lost time ; some combine two, three, four adjectives, until seveteen adjectives ; we notice semantical variations and syntactical differences. Should we speak about adjectival series or serie ? What do these series have in common ? Is the adjectival series a stylistic figure ? We want to prove that the adjectival serie is part of these two both stylistics phenomenons which are artistical writting effects and vision of the world. We analyse this stylistic fact according to psychomecanical linguistic, as the expression of an original way to feel. In the first part of research we will show that the adjectival serie is a complex syntactic fact ; in the second part we analyse the adjectival serie as a stylistic effect ; then, we demonstrate that the syntactic fact express a phenomenological link between the narrator and the world.
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L'adjectif en Bantu

Baka, Jean R. January 2000 (has links)
Doctorat en philosophie et lettres / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le nom dans les grammaires françaises des XVIIème et XVIIIème siècles : définitions, classements et détermination / Noun in 17th century and 18th century French grammars

Dagnet, Sévrine 26 January 2015 (has links)
S’intéresser au nom, objet d’étude interdisciplinaire, peut faire figure de lieu commun, à plus forte raison dans le domaine grammatical. Nous partons néanmoins de l’hypothèse que les travaux des théoriciens des XVIIe et XVIIIe siècles, qui oscillent entre une étude du français calquée sur celle du latin et une volonté d’émancipation, présentent un intérêt certain. Trois problématiques se dégagent du corpus. La première concerne le traitement général des parties d’oraison, héritage gréco-latin auquel les grammairiens ont dû s’accommoder, en se confrontant à des difficultés de recensement et de définitions. Il s’agit de savoir comment est justifiée la subdivision nom substantif / nom adjectif chez la quasi totalité des auteurs et quel lien particulier le premier entretient avec le verbe dans l’énoncé. Le deuxième faisceau de questions, qui porte sur les classements à la fois morphologiques et sémantico-syntaxiques du nom, incite à s’interroger entre autres sur la théorisation des accidents du genre et du nombre. Mais c’est surtout le paradoxe du nom abstrait, nom substantif au référent dénué de « substance », qui concentre l’essentiel des débats. Le dernier volet s’intéresse à la détermination par l’article, occurrence en mal de légitimité, qui regroupe à elle seule trois difficultés théoriques. Il convient de se demander quel est le statut de l’occurrence, au sein des parties d’oraison (classe autonome ? Catégorie de l’adjectif ou du pronom ?). Quel est son rôle vis-à-vis du nom et qu’entend-on par article défini, indéfini et partitif ? Enfin, en quoi le traitement de l’article débouche-t-il au XVIIIe siècle sur une réflexion générale de la détermination ? / Studying the noun, the subject of interdisciplinary study, may seem commonplace, especially in the grammatical sphere. Nevertheless, we will start from the assumption that the work of 17th and 18th-century theorists, who vacillated between a study of French based on that of Latin, and a desire for emancipation, is of definite interest. Three problems stand out in this body of work.The first concerns the general treatment of the parts of speech, a Greco-Roman heritage to which grammarians were forced to adapt, dealing with difficulties of collection and definitions. We seek to understand how the substantive noun / adjective noun subdivision is justified by almost all authors and what particular link the first has with the verb in speech. The second type of question, which addresses both morphological and semantic-syntactic classifications of the noun, leads us to wonder, among other things, about the theorisation of accidents of gender and number. However, it is above all the paradox of the abstract noun, a substantive noun that refers to something without “substance”, which will be the focus of most of our discussion.The last aspect looks at determination by the article, an occurrence lacking legitimacy, which alone raises three theoretical difficulties. We ask ourselves what the occurrence’s status is in the parts of speech (autonomous class? Adjective or pronoun category?). What is its role with respect to the noun and what do we mean by definite, indefinite and partitive article? Last, how did the treatment of the article lead to a general discussion of determination in the 18th century?
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Prédicats statifs, causatifs et résultatifs en discours: sémantique des adjectifs évaluatifs et des verbes psychologiques / Stative, causative and resultative predicates in discourse: semantics of evaluative adjectives and psychological verbs

Martin, Fabienne 19 September 2006 (has links)
<p align="justify">Cette thèse analyse les propriétés sémantiques et discursives des prédicats d'état (<i>laid, généreux</i>) ainsi que des prédicats causatifs et résultatifs, et plus particulièrement des verbes psychologiques à Expérienceur objet (<i>stimuler, encourager</i>). Le cadre adopté est celui de la sémantique néo-davidsonienne (Parsons, 1990) et de la sémantique du discours (Kamp & Reyle 1993, Asher 1993). La première partie (chap 1-7) est consacrée aux prédicats d'état, et la seconde aux prédicats causatifs et résultatifs (chap. 8-9). </p><p><p><p align="justify">Dans le chapitre 1, on expose les arguments en faveur de l'idée que les verbes d'état ont un argument implicite davidsonien comme les verbes d'action. Abordant ensuite les constructions en <i>by/in</i> (<i>by/in smoking, he broke his promise</i>), l'auteur propose de considérer, avec Goldman et contre Davidson, que celles-ci décrivent deux événements distincts, liés par une relation de génération. L'analyse goldmanienne de ces constructions est ensuite étendue aux prédicats d'état (<i>in doing this, he was clever</i>), ce qui permet de distinguer les prédicats qui dénotent un état dépendant d'une action, comme <i>clever</i> en usage occurrentiel, des prédicats qui dénotent un état indépendant d'une action, comme <i>beautiful</i> (cf. <i>in doing this, he was beautiful</i>). </p><p><p><p align="justify">Le chapitre 2 fait le point sur les spécificités des prédicats d'état par rapport aux prédicats d'activité. Y est notamment montré que certains prédicats d'état acceptent le "progressif interprétatif" (<i>tu es en train de croire au Père Noël!</i>). Ce type de progressif est distingué du progressif standard et du progressif actif anglais (<i>he was being clever</i>); sont définis également les "prédicats interprétatifs" qui n'acceptent que ce progressif.</p><p><p><p align="justify">Le chapitre 3 élabore une typologie aspectuelle des prédicats d'état. Sont d'abord distingués quatre types d'états en fonction de l'intervalle pendant lequel l'état en cause est vérifié. On montre que cette quadri-partition rend mieux compte des données linguistiques que la dichotomie classique en <i>stage level predicates et individual level predicates</i>. Ensuite sont définis les "prédicats d'état pur" comme <i>beau</i>, qui dénotent un état indépendant de toute action, et les "prédicats d'état endo-actionnel" comme <i>généreux/bruyant</i> en usage occurrentiel, qui dénote un état généré par une action. On présente des arguments contre l'assimilation de ces derniers prédicats à des prédicats d'action. Est alors analysée l'ambiguïté des prédicats comme "généreux" dans l'emploi occurrentiel: <i>Pierre m'a donné des bonbons. Il a été généreux</i> peut vouloir dire soit que Pierre a été généreux de (décider de) me donner des bonbons (lecture-d), soit qu'il a été généreux dans la manière de me les donner (lecture-m). Dans la foulée, on examine la relation temporelle qui prend place entre un état <i>s</i> et l'action <i>e</i> dont il dépend. Enfin, on montre que l'analyse proposée peut rendre compte de la concurrence entre passé composé et imparfait dans les phrases dénotant un état occurrentiel.</p><p><p><p align="justify">A partir de la typologie aspectuelle élaborée au chapitre 3, le chapitre 4 revisite le problème que soulèvent certains prédicats d'état dans les constructions à prédicat second descriptif (<i>Pierre a donné des bonbons saoul/?généreux</i>) et propose une nouvelle solution. On montre ensuite que cette solution peut être adaptée pour résoudre un problème moins étudié, à savoir celui que posent certains prédicats d'état dans les subordonnées temporelles en <i>quand</i> (cf. <i>Il était généreux, quand il a distribué les bonbons versus ?Il a distribué des bonbons quand il était généreux</i>). Enfin, on fait le point sur la difficulté qu'éprouvent les prédicats évaluatifs à entrer dans les constructions présuppositionnelles, parmi lesquelles les subordonnées temporelles, mais les GN définis (<i>La femme rousse/?généreuse commanda une bière</i>).</p><p><p><p align="justify">Le chapitre 5 est consacré aux relations rhétoriques qui s'établissent entre la description d'un état et la description d'un événement, aux combinaisons possibles entre ces relations rhétoriques, et à la manière dont tel ou tel prédicat d'état, vu ses propriétés sémantiques, contribue à établir telle ou telle relation rhétorique avec la description d'événement. </p><p><p><p align="justify">Le chapitre 6 revient sur le problème que soulève l'indéfini des en lecture non générique avec certains prédicats d'état, notamment les prédicats évaluatifs (<i>Des livres étaient sales versus ?Des livres étaient merveilleux</i>). En se fondant sur les outils de la <i>Decision Theoretic Semantics</i> (Merin 1999), l'auteur fait l'hypothèse qu'un prédicat <i>P</i> n'accepte <i>des</i> que si la quantité des éléments satisfaisant <i>P</i> dans le contexte est non pertinente pour les fins du discours, et s'il est clair, par ailleurs, que les <i>qualités</i> implicites que peuvent instancier les dits éléments ne contribuent en aucune façon à expliquer qu'ils satisfont <i>P</i>. On montre que ces deux conditions sont respectées (resp. violées) avec les prédicats d'état compatibles (resp. incompatibles) avec <i>des</i> dans sa lecture non générique.</p><p><p><p align="justify">Le chapitre 7 est consacré à la sémantique qu'il faut assigner aux prédicats d'état <i>évaluatifs</i>. On expose tout d'abord les arguments en faveur d'une sémantique "réaliste", qui analyse les prédicats évaluatifs comme des prédicats unaires dénotant de vraies propriétés. On distingue ensuite, dans le contenu informationnel des énoncés évaluatifs, un composant assertif et deux implicatures associées. On termine par l'analyse des prédicats évaluatifs superlatifs (<i>merveilleux</i>); est argumentée l'idée que ces prédicats ont un composant expressif, en ce sens que le locuteur, en les utilisant, implicite qu'une entité satisfaisant le prédicat a déclenché en lui une émotion, vécue ou rejouée lors de l'énonciation. On montre en quoi ce composant expressif contribue à expliquer pourquoi de tels prédicats sont difficilement utilisables à l'impératif ou dans certains types de questions.</p><p><p><p align="justify">Le chapitre 8 répertorie trois classes parmi les verbes, dits "résultatifs", qui présupposent l'occurrence d'un événement <i>e</i> causant ou générant l'événement asserté <i>e'</i>. On présente d'abord le problème que pose la définition de cette présupposition, puis une nouvelle solution est exposée. On montre alors que la présupposition des verbes résultatifs -- achèvements droits et accomplissements strictement forts --- est de nature scalaire et peut s'expliquer par la Loi d'exhaustivité de Ducrot.</p><p><p><p align="justify">Le chapitre 9 est consacré aux verbes psychologiques à Expérienceur objet (VPEO). Après avoir classé ces verbes en fonction de leur structure événementielle, on fait le point sur les différentes lectures qu'ils peuvent accepter. On montre ensuite qu'à la différence des VPEO acceptables dans les constructions agentives, les VPEO qui y sont peu acceptables exhibent deux propriétés cruciales. D'abord, ils présupposent toujours, à l'instar des verbes étudiés dans le chapitre 8, l'occurrence de l'événement impliquant le sujet; ensuite, certains d'entre eux sont "interprétatifs", en ce sens que l'assertion du changement d'état psychologique ne s'avère pertinente pour les fins du discours que si l'interprétant connaît, par ailleurs, l'événement qui cause ce changement. Cela permet d'expliquer pourquoi les verbes en question ne peuvent faire avancer la narration comme le ferait un prédicat d'action normal, et pourquoi ils sont peu compatibles avec les adverbes de manière orientés sur l'agent, les pseudo-clivées ou les compléments de lieu.</p><p><p align="justify">On termine par l'analyse aspectuelle de la classe des VPEO, en montrant qu'on y trouve des membres des cinq classes aspectuelles distinguées dans le chapitre précédent.</p><p><p> / Doctorat en philosophie et lettres, Orientation linguistique / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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