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Profil d'implication hétérosexuelle et ajustement psychosocial à l'adolescenceSauvageau, Geneviève 20 February 2022 (has links)
Cette thèse a pour objectif de mieux comprendre les relations hétérosexuelles à l'adolescence selon l'âge, le genre, et l'ajustement psychosocial. Des données transversales mesurant trois domaines d'implication hétérosexuelle (amitié mixte, relations amoureuses, sexualité) ont été accumulées auprès de 1113 jeunes (581 filles, 532 garçons) âgés de 12 à 17 ans. La première portion de la thèse offre un portrait de l'implication hétérosexuelle des jeunes. Les données soutiennent que les relations amoureuses et la sexualité occupent plus de place avec l'âge alors que les relations amicales apparaissent plus stables. D'un autre côté, si les filles disent entretenir plus de relations amicales mixtes et amoureuses, ce sont les garçons qui indiquent le plus souvent être actifs sexuellement. Les résultats illustrent d'autre part que les domaines d'implication hétérosexuelle n'évoluent pas indépendamment les uns des autres. La seconde partie de la thèse s'intéresse à la prédiction de l'ajustement psychosocial selon l'importance et la précocité de l'implication amoureuse à l'adolescence. Au total 901 jeunes (432 garçons, 469 filles) ayant rapporté avoir vécu au moins une relation amoureuse sont pris en compte dans cette étude. Les résultats soutiennent que l'ensemble des indices d'ajustement (rendement scolaire, image corporelle, estime de soi, problèmes de comportement) peuvent être prédits significativement par les paramètres d'implication amoureuse considérés. Enfin, la troisième partie de la thèse propose le « Questionnaire sur les Affiliations Mixtes à l'Adolescence » (QAMA) afin de contribuer à répondre au besoin d'une mesure francophone des caractéristiques des relations amoureuses à l'adolescence. Cette étude porte 265 jeunes (142 filles, 123 garçons) ayant indiqué vivre une relation amoureuse au moment de la collecte des données. La structure factorielle en huit facteurs qui est obtenue correspond en majeure partie aux modèles théoriques et aux attentes empiriques.
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Esthétique de la fiction naturaliste à la fin du XIXe siècle. Un disciple et ami d'Emile Zola ˸ Paul Alexis / Esthetics of the naturalistic fiction at the end of the XIXth century. A follower and a friend of Emile Zola ˸ Paul AlexisDelolme, François 10 October 2018 (has links)
Paul Alexis (1847-1901) est souvent cité comme le meilleur ami de Zola, c’est là sa principale caractéristique. Presque son unique définition. On a tendance à oublier qu’il est aussi un écrivain engagé dans une cause qui est le principe même de son existence : le naturalisme. Ce travail tente d’explorer cette double perspective. En étudiant un certain nombre d’ouvrages et d’articles de journaux de cet auteur, il essaie de comprendre d’un côté ses rapports avec Zola, et de l’autre, ses conceptions personnelles, ses convictions profondes ainsi que ses relations avec les autres membres du mouvement. Pour cela, il scrute, tout d’abord, ses liens à la fois littéraires et intimes avec Zola. Il montre le quotidien d’une amitié qui connaît tumultes et mutations. Il analyse les moments marquants qui ont rythmé le cours de leur vie. Il note les convergences et tente de mettre en lumière les divergences entre le rédacteur de Germinal et celui de Madame Meuriot qui se présentait comme le tenant quasi ultime des thèses naturalistes. Ensuite, il s’efforce d’exposer précisément les idées personnelles de cet écrivain à partir de ses prises de position théoriques et de ses ouvrages de fiction. Il observe son implication dans ses domaines de prédilection : le journalisme, les arts, le théâtre, la politique... Enfin, il décrit son action menée au côté de Zola, au cœur du cercle de Médan, mais aussi d’une façon autonome, face aux grands événements qu’il a rencontrés, face aux grands problèmes qu’il a affrontés, comme l’émergence du naturalisme ou l’Affaire Dreyfus, par exemple. Le but ultime de cette thèse est de s’intéresser à ce personnage décrié souvent, parfois négligé, qui fut plus qu’un compagnon de route de Zola. / Paul Alexis (1847-1901) is mainly known as the closest friend of Zola. This is quoted as his main characteristic, almost as his unique definition. He is usually forgotten to be mentioned as also a writer who was very dedicated to a cause which had a huge significance in his life : Naturalism. This thesis tries to explore this double perspective. By studying books and newspaper articles written by this author, this work aims on the one hand, to explore his relationship with Zola, and, on the other hand, to focus on his personal designs, his deep convictions, as well as his connections with the other members of the movement. Primarily, in order to achieve this, this thesis scrutinises his personal and literary links with Zola. It shows the everyday life of a friendship which went through many challenges and changes. It analyses the striking moments which occurred during the course of their lives. It emphasises their common points of thought and tries to highlight the differences between the author of Germinal and the writer of Madam Meuriot, the last appearing to be the ultimate upholder of the naturalistic theories. Then, this project strives to precisely explain the personal ideas of this novelist, according to his theoretical views and to his works of fiction. It observes his restless involvement and the fights he led for the sake of his favourite topics such as : journalism, arts, theatre, politics... Finally, this work describes the actions Alexis carried out at the side of Zola, at the heart of the circle of Médan, but also in a more autonomous way, during major events in which he participated. This paper aims to clarify the huge issues he faced, such as the rise of naturalism or the Dreyfus affair, for example. The ultimate purpose of this PhD is to consider this character often slandered, sometimes neglected, a man who was more than a fellow traveller of Emile Zola.
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Union et désunion de la noblesse en parade. Le rôle des Pas d'armes dans l'entretien des rivalités chevaleresques entre cours princières occidentales, XVe-XVIe siècles (Anjou, Bourgogne, France, Saint-Empire) / Union and disunion of the Nobility. The role of Passages of Arms in games of rivalries in princely courts during the fifteenth and sixteenth century (Anjou, Burgundy, France, Empire)Bureaux, Guillaume 20 November 2018 (has links)
Apparus en 1428 en Espagne, le Pas d’armes est un parfait exemple de l’indéniable intérêt porté par la noblesse, de la fin du Moyen Âge et du début de la Renaissance, aux arts martiaux, littéraires et théâtraux. Il s’agit, en réalité, d’une évolution de la joute et du tournoi au cours duquel un ou plusieurs chevaliers est volontaire pour garder un carrefour, une porte ou tout autre lieux symbolique. Pour différencier ces exercices des joutes, les organisateurs publient des chapitres, ou lettres d’armes, plusieurs mois en avance. Ils sont souvent constitués de deux parties, la première venant placer les chevaliers assaillants et défenseurs dans un univers magique et fantastique, le seconde présentant les règles du jeu. Notons également que la majeure partie des Pas plonge les chevaliers dans un monde fictionnel, en particulier inspire de la légende arthurienne, grâce aux chapitres, aux décors et, naturellement, aux costumes. Témoignages des contacts transculturels existent entre les cours d’Anjou et de Bourgogne avec celles d’Espagne, les Pas d’armes sont organisés à des moments décisifs pour les cours, qu’il s’agisse de mariages, de traités de paix ou d’un temps d’après-guerre ; et tous remplissent un rôle commun : mettre en lumière l’unité chevaleresque autour du Prince et de son pouvoir. Invariablement, c’est le Prince qui sort vainqueur des événements qui ont lieux au sein de sa cour. Il s’agit essentiellement pour le prince de mettre en scène son pouvoir dans ce « jeu-mimique » où l’important n’est pas tant le combat que le spectacle et la mise en lumière du pouvoir princier, tant culturel, financier que militaire. / Appearing in 1428 in Spain, the Pas d’Armes are a real example of the undeniable interest held by the nobility of the end of the Middle Ages and the beginning of the Renaissance in the arts of warfare, in literature, and theater. It is in reality an evolution of the joust and tournament in which one or several knights volunteer to keep a crossroad, a door or another symbolic place. To differ from the joust, the organizers publish chapters, or letters of weapons, several months in advance. They consisted of two parts, the first one coming to place the knights defenders and aggressors in a magic and fantastic universe, the second containing rules to be followed. It is also necessary to note that the great majority of Pas place the knights in a fictional world, in particular regarding Arthurian legend, by means of chapters, present scenery around the lists and, naturally, costumes. Testimonies of transcultural contacts between the Valois ‘courts of Anjou and Burgundy and Spanish courts, the Pas d’armes are organized at courtly decisive moments like marriages, treaties of peace or just after a war, all the Pas d’armes had a common role : to highlight the unity of knighthood around the Prince and his power. On each occasion is the Prince who emerges victorious from all the entertainment organized at his court. Essentially, it is a way for the prince to dramatize his power in this “game – mimicry” where the important thing was not so much the fighting but the scenery and the highlighting of cultural, financial and military power of the court.
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L’expérience des femmes bourgeoises dans les espaces publics et privés dans deux tableaux de Georgina de Albuquerquede Oliveira Savoi, Camila 08 1900 (has links)
Cette étude porte sur la représentation de femmes bourgeoises par l’artiste brésilienne Georgina de Albuquerque (1885-1962), active durant la première moitié du 20e siècle. Appartenant elle-même à la bourgeoisie, Albuquerque était sensible aux réalités que vivaient ces femmes, notamment au début du 20e siècle, une époque marquée par d’importants changements qui ont entraîné une augmentation de la présence des femmes dans les centres urbains. Largement absente des livres d’histoire de l’art, Albuquerque avait pourtant réussi à se tailler une place importante dans le monde de l’art : parmi les reconnaissances obtenues de son vivant, elle était devenue la première femme à diriger l’École nationale des beaux-arts à Rio de Janeiro.
M’appuyant sur des images et textes de l’époque, ainsi que sur les travaux d’historiennes de l’art telles que Ruth Iskin et Griselda Pollock afin de réfléchir à la « Femme nouvelle » ou aux espaces occupés par les femmes de la bourgeoisie, j’analyse les représentations du quotidien de ces femmes au sein de la société patriarcale. Je me penche ainsi sur deux scènes de genre, en mettant l’accent sur les espaces dans lesquels les femmes sont représentées : Coin de la rivière (vers 1926), où deux femmes se trouvent dans un espace public, et Jeunes femmes et ara (sans date), où l’on voit deux femmes dans un espace privé.
Albuquerque dépeint les libertés acquises par les bourgeoises au début du 20e siècle, ainsi que les limites de ces libertés, se trouvant déchirées entre l’envie d’occuper pleinement leur place dans la société et les contraintes imposées par une culture patriarcale qui cherche à les cantonner au rôle de maîtresse de maison. Adoptant un style impressionniste qui lui permet de s’exprimer plus librement, Albuquerque représente l’amitié comme jouant un rôle essentiel pour surmonter ces défis, démontrant ainsi l’importance d’une sororité pour que les femmes puissent s’épanouir dans l’espace privé comme public. Albuquerque cultivait des liens d’amitié avec d’autres femmes dans sa propre vie, lesquels ont été importants pour le développement de sa carrière tout comme pour celles d’autres artistes femmes. L’étude de l’héritage artistique inestimable d’Albuquerque ouvre la voie pour faire sortir de l’obscurité cette remarquable artiste impressionniste brésilienne. / This study focuses on the representation of bourgeois women by Brazilian artist Georgina de Albuquerque (1885–1962), active in the first half of the twentieth century. As a member of this social class, Albuquerque was sensitive to the realities experienced by these women, particularly at the beginning of the twentieth century, a period marked by important changes that led to an increased presence of women in urban centers. Largely ignored by the history of art, Albuquerque succeeded in carving out an important place for herself in the artworld of her time: among the recognitions achieved during her lifetime, she became the first woman director of the National School of Fine Arts in Rio de Janeiro.
My study brings together images and texts of the period, as well as the work of art historians such as Ruth Iskin and Griselda Pollock to think about representations of the “New Woman” and of the spaces in which women are represented within patriarchal society. I concentrate on two genre scenes, focusing on the spaces in which the women protagonists are depicted: River Corner (circa 1926), where two women are in a public space, and Young Women and Ara (no date), which shows two women in a private space.
Albuquerque depicts the freedoms acquired by bourgeois women in the early 20th century – as well as the limits of those freedoms – as they struggle between the desire to fully occupy their place in society and the constraints imposed by a patriarchal culture that tries to limit them to the role of mistress of the house. Embracing an impressionist style that allows her to express herself more freely, Albuquerque portrays friendship as essential to overcoming these challenges, demonstrating the importance of sisterhood. This study underlines the importance of this sorority for women to achieve fulfillment in both the private and public spheres. Albuquerque cultivated this bond with other women in her own life, maintaining ties that were important to the development of her career as well as those of other female artists. Studying Albuquerque’s inestimable legacy opens the way to lifting this remarkable Brazilian impressionist artist from obscurity. / Este estudo tem como foco a representação da mulher burguesa pela artista brasileira Georgina de Albuquerque (1885-1962), atuante na primeira metade do século XX. Como integrante dessa classe social, Albuquerque foi sensível às realidades vividas por essas mulheres, principalmente no início do século XX, período marcado por importantes mudanças que levaram a uma maior presença feminina nos centros urbanos. Em grande parte ignorada pela história da arte, Albuquerque conseguiu conquistar um lugar de destaque no mundo artístico de seu tempo: entre os reconhecimentos alcançados em vida, está o de primeira mulher diretora da Escola Nacional de Belas Artes do Rio de Janeiro.
O estudo reúne imagens e textos da época, bem como o trabalho de historiadoras da arte como Ruth Iskin e Griselda Pollock, para pensar as representações da "Nova Mulher" e os espaços de representação da mulher na sociedade patriarcal. Analiso duas cenas de género, centrando-me nos espaços em que as mulheres protagonistas são representadas: Canto do rio (cerca de 1926), onde duas mulheres se encontram num espaço público, e Moças e arara (sem data), que mostra duas mulheres num espaço privado.
Albuquerque retrata as liberdades adquiridas pelas mulheres burguesas no início do século XX - bem como os limites dessas liberdades -, que se debatem entre o desejo de ocupar plenamente o seu lugar na sociedade e os constrangimentos impostos por uma cultura patriarcal que tenta limitá-las ao papel de dona de casa. Abraçando um estilo impressionista que lhe permite expressar-se mais livremente, Albuquerque retrata a amizade como essencial para ultrapassar estes desafios, demonstrando a importância da irmandade. Este estudo salienta a importância desta irmandade para que as mulheres se realizem tanto na esfera privada como na esfera pública. Albuquerque cultivou esse vínculo com outras mulheres em sua própria vida, mantendo laços que foram importantes para o desenvolvimento de sua carreira e de outras mulheres artistas. O estudo do valioso legado de Albuquerque abre caminho para tirar da marginalidade essa notável artista impressionista brasileira.
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