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Theorie und Praxis der Freundschaft bei Friedrich Nietzsche / Théorie et pratique de l’amitié chez Friedrich Nietzsche / Nietzsche’s concept and practice of friendshipFreregger, Sandra Yvonne 14 October 2015 (has links)
Le mérite de Nietzsche, qui est représenté dans notre étude, est d'avoir cherché à élucider la « dialectique de l’amitié » de manière philosophique. On retrouve dans son œuvre des traces nettes d'une confrontation philosophique continue avec le thème de l'amitié qui parsèment ses écrits, ses fragments posthumes et ses lettres. Bien que le mot « amitié » revienne très souvent et que le sujet de l'amitié soit très important dans ses écrits, il a jusqu'à ce jour été très peu question d'« amitié » dans la littérature secondaire sur Nietzsche. Nietzsche est peut-être le dernier philosophe pour qui l'amitié représente, de façon presque antique, la forme de vie du philosophe et le véhicule de la pensée. La philosophie est considérée comme un exercice intellectuel, comme un travail sur soi-même dans lequel la théorie s'allie à la pratique. Nietzsche démontre un souci permanent de vivre, d'apprendre et d'enseigner dans l'amitié. Le présent travail se propose d’analyser sa théorie et sa pratique de l’amitié selon des exemples dans son parcours : l'« Idylle de Tribschen » avec Wagner, « l'amitié de table, de maison et de pensée » de Bâle avec Overbeck, le « cloître pour esprits libres » de Sorrente avec Meysenbug et Rée ainsi que la « Trinité » intellectuelle, la « Heilige Dreieinigkeit », avec Rée et Salomé. Ce qui apparaît, c'est la diversité que revêt la notion d'amitié de Nietzsche. L'idée que l'amitié est empreinte de différends, d'instabilité et de changement accompagne l'œuvre de Nietzsche. Il s'avère qu’un aspect important de sa pensée a été ignoré : son inventaire des dangers et de l'impossibilité de l'amitié, ce pourquoi le sens de la notion « ami » doit être redéfini. / Friendship plays an outstanding role in Friedrich Nietzsche’s life and work. His oeuvre is very rich in references to the concept of friendship. Yet, there has been surprisingly little research on this topic so far. Nietzsche clearly recognizes the ambivalence of friendship. The present thesis is an effort to analyse the dialectic of friendship and to conceptualize it with Nietzsche. We examine Nietzsche’s concept of friendship: as a necessity and, at the same time, an unreachable ideal; as a sublation of the established opposition between friend and enemy; in its relation to the concept of “star-friendship”; in its transition to the status of “ghosts of friends”; with respect to breaking up friendships; with respect to his “Hymn to Friendship”. Nietzsche may have been the last great writer for whom friendship represents the existential problem of a philosopher and the vital medium of his thought. According to him, philosophy is a spiritual exercise; his efforts consequentially aim at living in friendship, learning in friendship and teaching in friendship. We examine a series of case studies: the close friendship with Wagner, the confraternity with Overbeck at Basel, the “monastery of free spirits” with Meysenbug and Rée at Sorrento and the so-called “holy trinity” with Rée and Salomé. A culminating point in Nietzsche’s oeuvre is §279 of the “Gay Science”. Due to the vital importance of this aphorism on “star-friendship”, we devote an extensive analysis to it. Finitude and a kind of persistence of friendship even after its break-up are intertwined here. We also reconstruct the genesis of this aphorism, making use of textual pre-stages archived at Weimar. / Freundschaft nimmt in Nietzsches Denken und Leben eine herausragende Stellung ein. In seinem Schaffen finden sich deutliche Spuren einer kontinuierlichen philosophischen Auseinandersetzung mit dem Thema der Freundschaft, die in seinen Schriften, nachgelassenen Fragmenten und Briefen verstreut sind. Obwohl allein das Wort „Freundschaft“ sehr häufig in seinem Werk vorkommt, ist die Freundschaftsthematik in der Nietzsche-Sekundärliteratur bisher wenig behandelt worden. Friedrich Nietzsche hat wie kein anderer Denker die ambivalente Natur der Freundschaft erkannt, dargestellt und durchlebt. Vorliegende Untersuchung will einen Beitrag dazu leisten, diese „Dialektik der Freundschaft“ mit Nietzsche auf den philosophischen Begriff zu bringen. Einzelne Teile der Arbeit untersuchen Nietzsches Bemühen um die Freundschaft: als Unentbehrlichkeit und zugleich Unmöglichkeit; als Aufhebung des klassischen Gegensatzes von Freund und Feind; im Blick auf die Freunde der Zukunft; im Postulat der Sternen-Freundschaft; in ihrer Veränderlichkeit in der Gespenster-Freundschaft; im Brechen von Freundschaften; in der Freundschaftskomposition des „Hymnus an die Freundschaft“; im lebenslangen Streben, Freundschaftsbündnisse zu begründen. Nietzsche ist vielleicht der letzte Philosoph, für den Freundschaft die Lebensform des Philosophen und das Medium des Denkens bildet. Philosophie wird verstanden als geistige Übung, als Arbeit am Selbst, in der sich Theorie und Praxis vereinigen. Beständig richtet sich Nietzsches Bestreben darauf, in Freundschaft zu leben, zu lernen und zu lehren. Der Freundschaftsbund mit Gleichgesinnten ist die Hoffnung und der Traum seines Lebens und wird exemplarisch anhand der Tribschner Gemeinschaft der Unzeitgemäßen mit Wagner, der Basler „Tisch-, Haus- und Gedankenfreundschaft“ mit Overbeck, des Sorrentiner „Klosters für freiere Geister“ mit Meysenbug und Rée sowie der sogenannten „Heiligen Dreieinigkeit“ mit Rée und Salomé dargestellt. Einen Kulminationspunkt in Nietzsches Schaffen bildet der §279 der „Fröhlichen Wissen¬schaft“, der Aphorismus über „Sternen¬-Freundschaft“, dem wir daher eine eingehende Analyse widmen. Endlichkeit und Fortdauer der Freundschaft über das Ende hinaus werden hier zusammengeführt. Aufgrund der Bedeutsamkeit dieses Aphorismus für Nietzsches Konzept der Freundschaft wird seine Genese anhand der textlichen Vorstufen rekonstruiert.
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L'amitié comme lieu du politique : une critique de l'immanentisme occidentalBernier, Émilie January 2006 (has links) (PDF)
Il s'agit de repenser le politique à partir de la thématique de l'amitié. Pour ce faire, nous formulons d'abord une critique de ses conceptions dominantes dans la tradition philosophique et en tirons ensuite les conséquences sur les principaux paradigmes d'analyse et d'organisation politique. Puisque la compréhension que nous avons du rapport à autrui n'est jamais étrangère au mode de régulation sociale qui s'institue, il appert que le traitement philosophique de l'amitié renseigne de façon privilégiée sur le sens donné historiquement à la vie publique. Si, aux origines de la pensée occidental nous observons une dévalorisation des affections mondaines au profit d'une recherche des conditions de l'amour d'un être absolu, nous y voyons l'origine des principales apories dans lesquelles se meuvent les modes contemporains d'institutionnalisation politique -tel est le sens d'une critique de l'immanentisme. Cette optique met en lumière l'impératif de redéfinir l'articulation et la place de l'affect dans l'existence humaine à partir de courants inspirés de la phénoménologie, lesquels rétablissent une préoccupation pour l'amitié, et le rapport à l'autre en général qui devient absolument central à leurs recherches. Il s'agit en somme d'une lecture de l'idée de Martin Heidegger d'une « sollicitude » positive qui vise à fixer les conditions d'un espace public émancipateur -si cette possibilité apparaît d'emblée exclue de l'éthique de l'être-pour-
la-mort une interprétation de Giorgio Agamben du concept d'amour chez le philosophe procure un nouveau souffle à l'analytique de l'être-avec-autrui (Mitdasein), et argumentons-nous, un éclairage original sur l'expérience de la communauté politique. Nous nous appuyons donc sur le concept de monde, que chez Heidegger, relocalise la vérité dans la concrétude de l'existence mondaine et effectue ainsi un premier dépassement d'une tradition qui cherchait à s'en extraire, et sur la philosophie de l'action de Hannah Arendt qui opère un second dépassement restituant la vérité au monde commun des apparences. La politique s'y jouant la compréhension que nous en proposons met en lumière certains écueils érigés par la métaphysique occidentale et prêche en faveur d'une reconsidération de la dimension éminemment plurielle de l'être. Elle en appelle à une ontologie plurielle -projet que, pour des raisons évidentes, nous nous contentons d'énoncer. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Amitié, Communauté, Politique, Pluralité, Martin Heidegger, Hannah Arendt.
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Entre nous : re-discovering psychotherapy in the light of Montaigne's EssaysStarr, Rachel 08 1900 (has links) (PDF)
Dans cette étude composée de trois chapitres, je rassemble les Essais de Michel de Montaigne et les psychothérapeutes débutants, y compris moi-même, dans une conversation au sujet de notre discipline. Nos discussions débordent les limites conventionnelles des sciences naturelles pour entrer dans le domaine fertile mais incertain des humanités. Les questions concernant l'expérience ordinaire, l'incertitude, la présence, l'incarnation, l'amitié, la conversation, le discours clair, la tradition, et l'humanisme de la Renaissance prennent vie pour nous au cœur de ce dialogue. L'essai d'introduction est une méditation sur l'amitié dans laquelle je pose les bases pour une rencontre festive entre les thérapeutes et les Essais. Dans le second essai, je m'intéresse à la Renaissance en tant que période de découverte et d'ouverture. J'explore comment cette réalité s'est exprimée de deux manières : à travers l'essai littéraire et les sciences naturelles. Le troisième essai est constitué de regards obliques sur la nature insaisissable de l'expérience, tel que si lucidement évoquée dans les Essais. Recadrer la thérapie humaniste à l'intérieur de l'humanisme plus étendu de Montaigne me permet de réfléchir sur la nature intersubjective de l'expérience vécue à partir de points de vue inattendus. Cette étude est une célébration des Essais de Montaigne en tant que texte d'accompagnement vital pour les psychothérapeutes. Elle fait partie d'un effort plus vaste de revalorisation des humanités en tant que source de connaissances complémentaire aux sciences naturelles pour la psychothérapie. J'essaie de présenter à mes camarades étudiants de quelle façon la psychothérapie peut être comprise et enrichie en abordant les Essais, ainsi que les autres conversations ayant lieu au sein des humanités. En adoptant la forme de l'essai, ludique mais rigoureux, je souhaite inciter les étudiants de la thérapie à entrer dans un monde humain hospitalier, un monde qui fût obscurci par l'ombre progressive de la modernité. N'étant alors plus seul, il nous est possible de résister aux tentations de l'expertise théorique et d'en revenir à une conversation.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : psychothérapie, Michel de Montaigne, essai, expérience, présence, incarnation, amitié, conversation, intersubjectivité, humanisme de la Renaissance
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"polonais, hongrois, deux frères" : la représentation des plus anciennes relations polono-hongroises dans l'historiographie du Moyen-Age à nos jours et la question des origines médiévales du mythe de l'amitié polono-hongroise.Quéret-Podesta, Adrien 18 December 2010 (has links) (PDF)
La présente thèse de doctorat est consacrée au problème de la genèse du mythe de l'amitié polono-hongroise, très populaire dans ces deux pays depuis le XIXème siècle. L'un des éléments notables de ce mythe étant l'affirmation de son ancienneté, l'examen de la représentation du passé commun de la Pologne et de la Hongrie depuis leur naissance jusqu'à la fin du Xème siècle jusqu'au rapprochement entre Piasts et Anjous au quatorzième dans la production historiographique de ces deux pays et - dans une moindre mesure - de leurs voisins depuis l'an mil environ jusqu'à nos jours constitue donc l'un des principaux axes de recherche de la présente étude. Le second axe, qui lui est étroitement lié, concerne l'existence éventuelle de traces de l'idée d'amitié polono-hongroise avant l'époque contemporaine et plus particulièrement durant les premiers siècles de l'histoire de la Pologne et de la Hongrie. L'analyse de ces deux grandes thématiques permet d'établir la présence de références à une amitié polono-hongroise dans l'historiographie de ces deux pays dès les XIIème et XIIIème siècles, mais l'impact de ce phénomène demeure très limité - notamment en Hongrie et dans les pays tiers - jusqu'au XIXème siècle. Il convient par ailleurs de constater que si l'essor du mythe de l'amitié à cette période ne contient pas de référence directe aux précédents médiévaux, la célébration de cette amitié fait appel - en particulier dans le cadre officiel - à de nombreux personnages et évènements issus des premiers siècles de l'histoire de ces deux pays afin d'en prouver l'ancienneté et la solidité. L'existence de ce mécanisme de récupération permet donc d'affirmer qu'en dépit de la discontinuité caractéristique de l'histoire de la notion d'amitié polono-hongroise, la représentation des plus anciens contacts entre ces deux pays et la célébration de leur amitié sont très fortement liées et constituent respectivement le "réservoir" et le "moteur" d'une "machine à redessiner le passé commun" de la Pologne et de la Hongrie.
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Représentations et pratiques de l'amitié : du cercle au jeu, du don à la collaboration / Stendhal's representations and practice of friendship : from a social circle to a game, from giving to co-authorshipBassou, Muriel 05 December 2011 (has links)
L'amitié, sujet classique et paradoxalement peu étudié chez Stendhal, permet de croiser les problématiques de l'altérité, de l'intime et du dialogisme et se situe au cœur de la problématique de la connaissance du Moi. Quelles représentations Stendhal avait-il de l'amitié ? A défaut d'avoir écrit un De l'Amitié, a-t-il jamais conçu une théorie unifiée de l'amitié ? Ne faut-il pas la chercher dans une pratique sociale telle que l'amitié beyliste ? L'amitié permet en effet de repenser les concepts-clés de l'égotisme et du beylisme. L'égotisme à plusieurs, notion paradoxale, s'explique dans le cadre plus large d'une réflexion sur l'auctorialité. Stendhal se forme au sein d'un cercle d'amis ; ses idées – et notamment celle de l'analyse du cœur humain – se façonnent dans un dialogisme fécond et par le biais de l'écriture en collaboration. Le beylisme n'est pas tant le fait de ramener tout à Beyle, qu'une philosophie de l'art de vivre heureux avec les autres où paradoxalement le bonheur réside dans l'interstice qui sépare le moi de l'autre, dans la possibilité du déliement. Empruntant des outils à la sociologie et à l'analyse génétique, notre réflexion s'est articulée sur la représentation de l'amitié comme cercle et comme jeu, et sur l'analyse de son fonctionnement par le système du don et par celui de la collaboration. L'étude de l'amitié chez Stendhal contribue à réévaluer l'altérité dans son œuvre, la mise en lumière des écrits en collaboration de jeunesse témoignant bien du protocole éminemment dialogique de son œuvre. / Friendship is a classical subject - albeit hardly studied in Stendhal works - which allows a crisscross of views on otherness, intimacy and dialogism. It is also at the core of Self-knowledge. What were Stendhal's representations of friendship ? Although he did not write a chapter about Friendship, did he eventually give way to a structured theory about friendship? One that could be found within a social custom called the beylist friendship ? The concept of friendship invites us to reconsider the key concepts of egotism and beylism. Egotism practiced by many, a paradoxical concept, is framed within a larger consideration about authorship. Stendhal moldes himself within a circle of friends ; his ideas –especially the one on the analysis of the human heart- are built up in the midst of rich dialogism and co-authorship writings. Beylism should not be reduced to a mere reference to Beyle. It is a philosophy of life on how to live happily with others when, paradoxically, happiness lies within the gap between the self and the other and depends on the possibility of breaking bonds. With the support of sociologic and genetic analysis tools, our work focuses on the illustration of friendship as a social circle and a game. We analyze its mechanisms which include a mixed system of giving and collaborating. The study of friendship in Stendhal's work helps reassess the otherness in his literature and also highlights his co-authorship writings during his youth which confirm the particularly dialogical nature of his work.
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Malesherbes et ses belles amies / Malesherbes and his belles amiesVermelle, Alison 26 November 2016 (has links)
Cette thèse explore un pan méconnu de la vie de Guillaume de Lamoignon de Malesherbes (1721-1794). L'homme issu d'une grande famille de la noblesse de robe parisienne est bien connu comme un acteur politique important des règnes de Louis XV et Louis XVI, mais aussi comme scientifique et botaniste passionné. Ses interactions avec les femmes de son entourage sont en revanche mentionnées à demi-mots voire absentes des études lui étant jusqu’ici consacrées. En s’appuyant notamment sur des sources d’archives (fonds privé Rosanbo, fonds Malesherbes, minutier central des notaires de Paris), cette thèse propose de suivre le fil d’histoires d’affinités oubliées. Dans le sillage de l’histoire du genre, elle analyse les pratiques familiales, sociales et culturelles de femmes nobles à travers des thèmes variés (sciences, voyage, mœurs…), induits par l’éclectisme de Malesherbes. La première partie (1721-1750) s’intéresse aux figures féminines de l’enfance de Malesherbes ainsi qu’à la place dévolue à la femme dans un foyer de la noblesse de robe. La seconde partie (1750-1774) aborde la construction des liens familiaux et sociaux puis s’attarde sur les profils des femmes insérées dans son cercle d’intimes. La troisième partie (1774-1794) considère l’évolution de ses rapports avec ses filles, sa sœur aînée mais aussi des amies communes à Turgot. Les femmes qui ont accompagné Malesherbes dans chaque phase de sa vie, et jusqu’à l’échafaud, étaient porteuses d’amitiés fraternelles, maritale, parentale ou intellectuelles. La reconstitution de ce vaste réseau féminin illustre les modalités plurielles de la construction des rapports hommes-femmes dans les espaces privés et publics de la noblesse au XVIIIe siècle. / This thesis explores an unknown part of the life of Guillaume Lamoignon de Malesherbes (1721-1794). The man coming from a prominent family of the Parisian Nobility of the Robe is well known as a major political actor during the reigns of Louis XV and Louis XVI, but also as a scientist and passionate botanist.His interactions with women close to him are by contrast barely mentioned or even absent from the studies so far being dedicated to him. Notably relying on archival sources (Rosanbo private fund, Malesherbes fund, central minute book of the Paris notaries), this thesis proposes to follow the thread of forgotten affinity stories. In the wake of the gender studies, it analizes women’s familial, social and cultural practices, through varied themes (sciences, travel, customs…), led by the eclecticism of Malesherbes. The first part (1721-1750) focuses on the female figures of Malesherbes’ childhood and the role assigned to women in a home of the nobles of the robe. The second part (1750-1774) considers the construction of family and social relationships and focuses on women profiles inserted in his inner circle. The third part (1774-1794) considers the evolution of his relationships with his daughters, his elder sister but also mutual friends with Turgot.Women who have accompanied Malesherbes in every phase of his life, and to the scaffold, were carrying fraternal, marital, parental or intellectual friendships. The reconstruction of this vast female network shows various modes of the construction of relations between men and women in the private and public spaces of the nobility in the eighteenth century.
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De la politique à la morale : entre les cultures : lire Politiques de l’amitié de Jacques Derrida / From politics to ethics : between cultures : read Politics of friendship of Jacques DerridaCui, Huan 19 January 2013 (has links)
Suivant la tendance de la coopération internationale, la recherche comparative entre les cultures devient de plus en plus importante. Dans la mesure où la sinologie et la culture de l’Occident se croisent sur certains points de vue notamment autour de la philosophie politique de Derrida fondée sur la recherche du terme d’amitié. Face à la violence politique au nom de la justice, de la démocratie ou des droit de l’homme, Derrida énonce que c’est la politique actuelle est dominée par la maladie auto-immunitaire, par laquelle la démocratie s’enferme à l’intérieur du territoire de l’Etat, dans la mesure où l’authenticité de la démocratie, à savoir la démocratie universelle n’est pas encore présente. Considérant que les réformes dans le cadre de la politique n’aident pas à résoudre l’auto-immunité, Derrida pense qu’il nous faut retourner à l’idéologie en repensant le terme d’amitié en tant que racine des relations humaines en société, dans le but d’accéder à l’idée de l’hospitalité inconditionnelle et par conséquent à la démocratie universelle. C’est aussi pourquoi Derrida commence sa recherche de la philosophie politique à partir du terme d’amitié. En ce sens, Derrida traite de l’amitié canonique dans l’histoire occidentale, à savoir l’amitié antique, l’amitié chrétienne et l’amitié rationaliste, en aboutissant à la conclusion que l’amitié canonique de l’Occident favorise le même en supprimant la différence, dans la mesure où la consanguinité, la frontière jouent un rôle fondamental tout au long de l’histoire occidentale, ce qui détermine la démocratie conditionnelle fondée sur la souveraineté de l’Etat-nation. Cette manière de partir de l’amitié existe également dans le Confucianisme en tant qu’essentiel de la culture sinologique traditionnelle. Car l’image de frère, à savoir la consanguinité persiste tout au long de l’histoire sinologique en tant qu’axe, dans la mesure où les structures du clan et de la famille monopolisent la politique féodale de la Chine. Ce qui nous permet de constater la similarité plutôt que la divergence entre les cultures. De plus, face à l’amitié fondée sur la consanguinité et la frontière, Derrida propose une nouvelle sorte d’amitié qui offre l’hospitalité inconditionnelle dans le but de supprimer l’auto-immunité politique en aboutissant à « la démocratie à venir », bien que son infini absolu provoque un écart entre l’idéologie et la pratique. Nous constatons en effet l’amour universel de Mo Tzu dans la culture sinologique traditionnelle correspondant à l’amitié de Derrida qui se détache de la consanguinité, par laquelle, la société « Da-Tong » qui implique la démocratie universelle se présente toujours comme la société idéale dans l’histoire de la Chine. Cela risque de provoquer aussi un écart entre l’idéologie et la politique pratique, dans la mesure où les deux cultures se croisent plutôt qu’elles ne divergent. Cette étude vise, par la mise en regard entre les cultures, à clarifier la transition de la politique à la morale, dans le but de traiter de « la démocratie à venir » et la société « Da-Tong » avec une attitude objective face à la critique de l’Utopie. Au cours de cette étude nous constaterons que la conversation entre les cultures devient de plus en plus importante sous le cosmopolitisme universel. / Following the trend of international cooperation, comparative research across cultures becomes increasingly important. Consequently Sinology and Western culture could intersect at certain points of view, particularly around Derrida’s political philosophy research based on the term friendship. Faced with political violence in the name of justice, democracy or human rights, Derrida states that the current policy is dominated by the disease of “autoimmunity”, by which democracy is locked to the within the territory of the State. So the universal democracy as the authenticity of democracy is not yet present. Considering that the reforms in the policy framework does not help to solve the “autoimmunity”, Derrida believes that we should return to the ideology by reflecting the term friendship as the root of human relations in society, in order to access the idea of the unconditional hospitality and therefore the universal democracy. This is why Derrida begins his research of political philosophy from the term friendship. In this sense, Derrida discusses the canonical friendship, namely the ancient friendship, Christian friendship and rationale friendship, in the western history, in concluding that the canonical friendship of the Western history favors the sameness by eliminating the difference, as far as the consanguinity, the frontier play a foundational rule throughout the Western history, which determines the conditional democracy based on the sovereignty of the nation-state. This way of beginning from the friendship exists also in Confucianism which acts as the essential of sinology, because of the image of brother, in other words the consanguinity persists throughout the sinological history as an axis, and in terms of structures of clan and family which monopolize the feudal politics of China. This allows us to note the similarities rather than the differences between the two cultures. In addition, face to the friendship based on consanguinity and the frontier, Derrida proposes a new way of friendship which contains the unconditional hospitality, in order to suppress the disease of autoimmunity, then lead to "democracy to come", even if it might causes a gap between ideology and political practice. Indeed, the “universal love” exists also in sinological history, for example in the theory of Mo Tzu. By which the society "Da-Tong" implying a universal democracy is always presented as the ideal society in the history of China. This may also make a gap between ideology and practical politics regarding the two cultures intersect instead of diverging. Face to the critiques concerning Utopia of "democracy to come" and the society "Da-Tong", this study aims at the confrontation between cultures, the transition between politics and ethics, in order to deal with these concepts with an objective attitude. In this process of comparative research we find that the conversation between cultures becomes increasingly important in universal cosmopolitanism.
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Herbert Daniel e suas escrituras de memória: exercícios autobiográficos e traços estéticos de uma existência (1967-1984)Pereira, Rômulo Medeiros 28 August 2013 (has links)
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Previous issue date: 2013-08-28 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior - CAPES / La presente dissertation vise à analyser les expériences de Herbert Daniel à partir des travaux Passagens para o próximo sonho e Meu corpo daria um romance (1946- 1992), la corrélation avec les différents modes de connaissance, les normativités annonçant façons de subjectivité dans les années 1964-1984. Son entrée dans les organisations gauchistes, l'opposition contre la dictature militaire de 1964, en accord avec les doctrines idéologiques des organisations gauchistes qui ont abouti à un deserotizado du corps, un sujet subjugué. L'exil et l'amitié, il a créé avec Cláudio Mesquita, à la fois très important de comprendre le processus de l'excrétion des relations sociales rigides et les pauvres et nouvelle façon de penser sur la politique et lui-même. / A presente dissertação tem como objetivo analisar as experiências de Herbert Daniel a partir das obras Passagens para o próximo sonho e Meu corpo daria um romance (1946- 1992), a correlação com as diversas formas de saber, as normatividades que anunciavam maneiras de subjetividade durante os anos de 1964 a 1984. Seu ingresso nas organizações de esquerda, a oposição frente ao regime ditatorial militar de 1964, a consonância com as doutrinas ideológicas das organizações de esquerda que culminaram num corpo deserotizado, num sujeito assujeitado. O exílio e a amizade, que estabelecera com Cláudio Mesquita, ambos importantíssimos para compreendermos o processo de desprendimento das rígidas e pobres relações sociais e a nova maneira de pensar a política e si mesmo.
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Une amitié en Dieu : l’édition critique de la correspondance de la mère Angélique de Saint-Jean à Angélique Angran de Fontpertuis / A friendship in God : a critical edition of the correspondence from Mère Angélique de Saint-Jean to Angélique Angran de FontpertuisFinnerty, Julie 08 December 2012 (has links)
Il nous reste aujourd’hui 358 lettres autographes et une copie écrites d’Angélique de Saint-Jean Arnauld d’Andilly à Angélique Angran de Fontpertuis. Ces lettres sont des documents précieux pour des raisons historiques, culturelles et littéraires. La mère Angélique de Saint-Jean était la dernière abbesse Arnauld de Port-Royal et une femme aux dons intellectuels extraordinaires : un « prodige », selon une autre grande épistolaire du XVIIe siècle, Mme de Sévigné. Je propose une édition critique complète des lettres annotées de cette religieuse à Mme de Fontpertuis, veuve et amie fidèle du monastère et de la famille Arnauld. Mon édition est précédée d’une introduction à cette correspondance remarquable. J’y examine d’abord la pratique de la lettre chez Angélique de Saint&Jean, dont les lettres traversent le silence et la clôture monastiques pour, selon l’expression de l’époque, « entretenir » son amie, qui se trouve dans le monde. Ma deuxième partie porte sur le thème de l’amitié dans les lettres :celles-ci servent d’écran sur laquelle l’attachement des deux femmes est projetée. Cette amitié est bien sûr une amitié chrétienne et spirituelle dans laquelle Angélique de Saint-Jean assume souvent le rôle de directrice spirituel. Toutefois, nous verrons que cette direction spirituelle est parfois réciproque. J’étudie dans une dernière partie le rôle de Dieu dans cette correspondance. Dieu est omniprésent, de la croix marquée en haut des lettres aux thèmes qui reviennent sans cesse : la retraite, la charité, la Providence, la maladie, et la mort. Cette amitié épistolaire entre les deux correspondantes se définit avant tout comme une amitié en Dieu. / We have today 358 extant autograph letters and one copy of a letter from Angélique de Saint-Jean Arnauld d’Andilly addressed to Angélique Angran de Fontpertuis. These arevaluable documents for historical, cultural and literary reasons. Mère Angélique de Saint-Jean was the last Arnauld abbess of Port-Royal, and her intelligence and education have established her as one of the great woman intellects of her time. A fellow seventeenth-century letter writer, Mme de Sévigné, refers to her a “prodigy”. My thesis is a complete critical edition of the letters written by Angélique de Saint-Jean to Mme de Fontpertuis, a widow and a loyal friend of Port-Royal and the Arnauld family. I precede this edition with an introduction to the correspondence, in which I examine firstly Angélique de Saint-Jean’stechniques of letter writing: her letters break through the monastic silence and enclosure toreach Mme de Fontpertuis, who lives outside the monastery walls, in the world. Secondly, Istudy the theme of friendship in the letters, which serve as a screen onto which theattachment of the two women is projected. This friendship is obviously a Christianfriendship, and a spiritual one in which Angélique de Saint&Jean often takes on the role ofspiritual director. We will see, however, that the spiritual direction can be reciprocal. Lastly,I look at the role of God in the correspondence: God is omnipresent, from the cross marked at the top of the letter to themes which crop up constantly: retreat, charity, Providence,illness, and death. The epistolary friendship between the two women can be defined as,above all, a friendship in God.
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Passeios Esquizos : cinema, filosofia, educaçãoFernandes, Rosana Aparecida 28 June 2010 (has links)
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Previous issue date: 2010-06-28 / Les promenades schizo, partie, un peu d air, le vent, les routes,
et des mesures qui suggèrent un apprentissage, une amitié,
des souvenirs, des fables, des devenirs, des secrets des voyageurs
en provenance de tribus diverses. Partout, les traces:
légères, enfantaires, secrets. Et tout une vue schématique est
conçu pour capture les rapports de forces et mettre en evidence,
dans la route et dans la traversée, des lignes, des fluxes et
les compositions. De la vie, des éclairs de pensées se sont rompues.
De les pensées, les chances de vie se détacher. C est à ce
point que la expérimentation d une vie présente d autres façons
de penser et déclenche de nouvelles façons de vivre. C est par
cette conjugaison avec la vie que les signes apparaissent à la
sensibilité et l obligent à sentir. L agression du début repercute:
conduit la mémoire à l apprentissage d un immémorial, à la
fabulation d un devenir et à la résistence au présent; elle
introduit le temps dans la pensée et le défie à penser
l impensable. À cause de cela, l apprentissage conduit les
facultés à l exercice transcendente et exige une éducation dirigée
à l emission et à l exploration des signes. Le lien entre la
vie, le pensée, les promenades schizo, l amitié, des devenirs,
et des fables double forces et ouvre le corps à
l incommensurable de soi e du monde / Passeios esquizos, fendidos, um pouco de ar, vento, estradas, e
passos sugerem um aprendizado, uma amizade, memórias, fabulações,
devires, segredos de viajantes de diferentes tribos. Por
toda parte, pisadas: ligeiras, crianceiras, secretas. E toda uma
diagramática é concebida para capturar as relações de forças e
ressaltar, no percurso e no percorrido, linhas, fluxos e composições.
Da vida, lampejos de pensamentos desgarram-se. Dos pensamentos,
possibilidades de vida desprendem-se. É nesse ponto
que a experimentação de uma vida suscita outros modos de pensamento
e desencadeia novas maneiras de viver. É por essa conjugação
com a vida que os signos se dão à sensibilidade e coagem-na
a sentir. A agressão inicial repercute: leva a memória a aprender
um imemorial, a fabular um porvir e a resistir ao presente;
introduz o tempo no pensamento e o desafia a pensar o impensado.
À vista disso, a aprendizagem conduz as faculdades ao exercício
transcendente e requer a exploração de signos. A conexão entre
vida, pensamento, passeios esquizos, amizade, devires e fabulações
duplica forças e abre os corpos ao incomensurável de si e
do mundo
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