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L'ennui dans quelques romans de Julien Green : du « violent dégoût de tout » à « l’effroi d’être au monde » / Boredom in Julien Green's work : from" violent disgust of everything" to "anguish of being alive"

Andevert, Anne-Laure 08 June 2015 (has links)
Cette thèse porte sur l’ennui dans cinq romans de Julien Green (Mont-Cinère, Adrienne Mesurat, Minuit, Le Malfaiteur, Le Mauvais Lieu). L’enjeu est d’étudier la représentation de l’ennui dans des romans qui y consacrent tous une place différente. Dans une première partie, l’analyse du décor de l’ennui greenien, que ce soit l’espace extérieur ou l’espace intérieur, a permis de mettre en évidence l’aliénation intérieure des personnages greeniens qui reflète leur incapacité à vivre. L’étude du milieu dans lequel baignent les personnages permet en effet de se faire une idée de l’ampleur de l’ennui. La ville devient alors la toile sur laquelle se projettent leur ennui et leurs maux tandis que la liberté dont ils croient avoir pleine possession n’est qu’une illusion. Symbole de cet emprisonnement, la maison est la métaphore d’une impossibilité d’évasion hors de soi. La maison est un huis clos où se cumulent puis se déchaînent les passions. Les êtres greeniens sont face à une immutabilité qui ne peut que les mettre devant leur impuissance à sortir de cet ennui. Le constat est amer : il n’existe aucune possibilité de distraction, les hommes sont condamnés à s’ennuyer. Dans la deuxième partie, les conséquences de l’ennui sur les personnages ont été mises en évidence. Alors que tous les protagonistes sont prématurément vieillis par cette vie d’ennui, ils tentent désespérément de s’ancrer dans un réel fuyant par des habitudes ridicules et des occupations sans intérêt, à part celui de combler coûte que coûte le néant qui les engloutit. La haine d’autrui apparait et déteint sur leur famille : impossible d’aimer et d’être aimé, il s’agit désormais de se sentir exister en opprimant et réduisant à néant autrui. La troisième partie de la thèse est l’occasion de s’arrêter sur les conséquences avérées de l’ennui. Un déchaînement de violence est la conséquence logique d’un mal qui puise son origine dans la haine. Si les personnages se réfugient un instant dans le monde de la rêverie pour fuir un réel étouffant, cette rêverie les éloigne progressivement du réel et leur fait perdre toute attache à la réalité. C’est en créant leur monde qu’ils se soulagent de leurs maux, de leur inadaptation sociale et de la violence qui couve en eux. Ces folie et violence débouchent directement dans le meurtre comme solution pour se débarrasser d’autrui, cause de l’ennui. Mais le meurtre n’est jamais délibérément voulu et la mort apparaît comme l’unique solution : le personnage se tue parce que – comme Baudelaire écrivait dans sa Correspondance générale – « la fatigue de [s]’endormir et la fatigue de [se] réveiller [lui] sont insupportables » / This thesis aims at studying how boredom is depicked in five novels – Mont-Cinère, Adrienne Mesurat, Minuit, Le Malfaiteur, Le Mauvais Lieu – and how differently Julien Green painted it. In a first part, our analysis of the Greenian boredom from within and without has highlighted his characters’ internal alienation mirroring their inability to live. Indeed, studying the characters’ environment gives some insight into the scope of boredom. The town then becomes the canvass on which their boredom and suffering are displayed whereas the freedom they believe is theirs, is only an illusion. The house – a symbol of this confinement – is the metaphor of some escape beyond the self. The house is a prison cell where passions build up and run high. Greenian beings are involved with some immutability failing to confront them with their inability to ride out this boredom. A sobering conclusion as they cannot enjoy themselves : men are condemned to get bored. In the second part, the consequences of boredom on the characters have been highlighted. While this boring life prematurely makes the characters older, they desperately attempt to ground into an elusive reality through ridiculous habits and pointless activities, except filling the empty nothingness drowning them. Their hating others appears and influences their family : they cannot love or be loved ; from now on they will have to feel they are alive by oppressing and destroying others. The third part points out the proven consequences of boredom. This outburst of violence stems logically from some uneasiness originating in hatred. If the characters retreat for a while into the world of musing to escape from a stifling reality, this musing gradually keeps the real at bay and deprives them of all connections to reality. While creating their world, they relieve their suffering, their social maladjustment and the violence simmering in them. Mania and violence directly lead to murder as the solution to get rid of others, a source of boredom. But murder is never deliberately wanted and death appears as the unique solution : the character kills himself because – as Baudelaire wrote in his Correspondance générale he cannot bear the weariness of sleeping and the weariness of waking up.
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Ennui et création dans la littérature du XXe siècle / Boredom and Creation in the 20th Century Literature

Ascobereta, Isis 25 June 2014 (has links)
Depuis le XVIIe siècle, l’étude de la notion d’ennui a connu une évolution constante en Occident qui lui a permis de se détacher des autres concepts auxquels elle était préalablement associée, notamment ceux de mélancolie, de tædium vitæ et d’acédie. Au XXe siècle, le discours sur l’ennui en philosophie, en sociologie et en psychanalyse s’intéresse spécialement aux rapports entre l’homme et le monde à partir des représentations individuelles et collectives du temps, de l’action et de la vocation. Ces trois composantes de l’ennui aident à comprendre comment ce phénomène s’est répandu dans les sociétés postmodernes et comment il est devenu une forme d’expérience (Erfahrung) pour l’individu capable de se confronter à ses propres limites en tant que sujet agissant et ennuyé. Les cinq romans retenus pour le corpus littéraire du XXe siècle (Senilità de Svevo, Le Puits d’Onetti, Malone meurt de Beckett, L’Ennui de Moravia et La Télévision de Toussaint) analysent l’ennui à travers la mise en abyme de la création. En effet, les cinq héros se heurtent au paradoxe caractéristique de l’ennui profond qui les incite à s’engager dans la voie de l’action créatrice tout en les enfermant dans l’inertie contemplative de leur milieu immédiat. L’ennui permet aux héros-ennuyés de comprendre leur situation dans le monde, d’appréhender l’instant présent et d’aller au-delà de la représentation première de ce qu’ils considéraient leur réalité. Leur expérience de l’ennui, rendue manifeste à travers leur création, permet aux héros d’accéder enfin au statut de configurateurs de monde, au sens de Heidegger. / Since the 17th century, the study of the concept of boredom has known a continual evolution in the Occident, which allowed it to be separated it from other associated concepts such as melancholy, tædium vitæ and acedia. In the 20th century, the discourse on boredom in philosophy, sociology and psychoanalysis took an interest in the relationship between the individual and the world, based on the personal and collective representations of time, action and vocation. These three components of boredom help to understand how this phenomenon spread through postmodern societies and how it became a form of experience (Erfahrung) for the individual able to bring himself face to face with his own limits as an acting subject and as an ennuye. The five novels chosen for the literary corpus of the 20th century (Svevo’s As a Man Grows Older, Onetti’s The Pit, Beckett’s Malone Dies, Moravia’s The Empty Canvas and Toussaint’s Television) analyze boredom through a mise en abyme of the creation. Indeed, the five heroes face the characteristic paradox of boredom that encourages them to engage in the path of the creative action while being restrained by the contemplative inertia of their immediate environment. Boredom enables the heroes-ennuyes to understand their situation in the world, to comprehend the present moment and to go beyond their first representation of what they called their reality. Their experience of boredom is made manifest through their creation that allows them to finally reach the status of world-forming, in Heidegger terms.
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Faut-il tromper l'ennui ? L'ennui : du divertissement à la pathologie. / Must we deceive boredom ? Boredom : From entertainment to pathology

Bourrely, Arielle 10 December 2016 (has links)
Ce travail consiste à comprendre le phénomène de l'ennui. L'ennui sera perçu comme un élément indissociable de la condition humaine. L'homme est un être qui s'ennuie, parce qu'il est doté d'une conscience, et que cette conscience l'inscrit dans un rapport particulier au temps. Mais nous constatons, en Occident, et à partir de l'époque moderne, que l'homme s'attache par toutes ses activités à fuir l'ennui. Tromper l'ennui c'est tromper sa condition, c'est, en tant qu'homme, se tromper soi-même. Toute la question est de comprendre comment cela est possible. Partant du divertissement comme moyen général de tromper l'ennui, nous irons jusqu'à la possibilité de ne pas tromper l'ennui, ce faisant nous serons amenés à étudier un aspect de la pathologie humaine à travers l'affection mélancolique. L'ennui doit être trompé, et cela pose une difficulté : comment un être conscient peut-il se tromper lui-même ? Mais l'ennui qui ne serait pas trompé mènerait l'homme vers un état pathologique. Pourquoi l'homme doit-il alors tromper l'ennui ? Notre travail se scinde en trois parties. Il s'agira d'abord de comprendre pourquoi l'homme trompe l'ennui. Il s'agira ensuite de comprendre comment il peut s'y prendre pour cela. Enfin nous envisagerons des possibilités pour ne pas tromper l'ennui. Notre étude s'attache à comprendre l'enjeu d'un ennui fondamental, et à travers lui, la condition humaine avec ses contradictions et ses questions / The aim of that work is to understand the boredom phenomenon. The boredom is here understood as an indivisible aspect of the human condition. A human being is a person who get bored because he has a conscience, and that conscience place himself in a particular relation with the time. But we see that from the modern age in the occident that human being strives through all its activities to escape boredom. Cheating boredom is cheating his condition, it is, as a human being, to cheat to yourself. The question is to understand how this is possible. Starting from the entertainment as a general way to run rings around boredom, we will get to the possibility of not cheating boredom, in doing so we will go through a facet of the human pathology through the melancholic affliction. Boredom shall be cheated and here comes a complication : how a conscious human being can cheat himself? But boredom that would not be overcame would leads man to a pathological condition. Why then shall human being run rings around boredom? Our work is divided into three chapters. First part will consider the reason why human being cheat boredom. The next step is to understand how he can do so. Finally we will consider opportunities for not cheating boredom. Our study aims to understand the concern of a fundamental boredom, and through hit the human condition with its contradictions and questions.
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Détresse psychologique et embêtements suivant la perte du conjoint chez des femmes âgées

Voyer, Louis 23 February 2022 (has links)
Le principal objectif de cette recherche est de vérifier la détresse psychologique et les embêtements suivant la perte du conjoint chez les femmes âgées. Pour ce faire, 99 femmes âgées mariées (M=68,73 ans) et 108 femmes en deuil (M=69,17 ans) depuis moins de trois ans (M=19,54 mois) ont été comparées. Tel que prévu, les résultats démontrent que les endeuillées vivent significativement plus de détresse psychologique. Elles présentent davantage de symptômes d'obsession-compulsion, de dépression et d'anxiété que les femmes mariées. Cependant, aucune différence significative n'a été observée entre les veuves âgées et les femmes mariées âgées sur la fréquence, l'intensité et la sévérité des embêtements. Les résultats révèlent néanmoins un lien entre la détresse psychologique et les embêtements. Ce résultat confirme qu'il existe une interaction entre les embêtements et la détresse psychologique mais que cette relation est indépendante du statut matrimonial. Des suggestions pour d'éventuelles recherches sont aussi abordées.
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Divertissement e Ennui em Blaise Pascal: uma manisfestação da antropologia da queda

Oittica, Cristine Reis 21 August 2018 (has links)
Submitted by Filipe dos Santos (fsantos@pucsp.br) on 2018-09-03T12:58:43Z No. of bitstreams: 1 Cristine Reis Oittica.pdf: 874905 bytes, checksum: 22b28ed8f737a7e16bf74f834fdef6c3 (MD5) / Made available in DSpace on 2018-09-03T12:58:43Z (GMT). No. of bitstreams: 1 Cristine Reis Oittica.pdf: 874905 bytes, checksum: 22b28ed8f737a7e16bf74f834fdef6c3 (MD5) Previous issue date: 2018-08-21 / Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior - CAPES / The dissertation has no abstract / O objstivo desta Dissertação aporta-se nos conceitos de Ennui e Divertssement, termos abordados na obra do teólogo e matemático francês Blaise Pascal. Discutiremos a natureza do homem e sua condição humana atrelada pela busca ao divertimento como fuga de sua estrutura ontologica de miserabilidade e condicionada a desviar-se da angústia, estado atávico da natureza do homem. Para tanto, faremos uma tragetória conceitual pelos principais influenciadores da filosofia de Pascal: Santo Agostinho e Cornelius Jansenius, seguindo pelo desmembramento do paradoxo grandeza e miséria, discussão essencial na obra do filósofo, o que nos ajudará a compreender a função do divertimento pascaliano no terceiro capítulo. Por fim, a compreensão dos conceitos de Ennui e Divertissemnt, através do Fragmento 199 dos Pensées. A obra do filosofo será tratada a partir da condição trágica, a qual os escritos pascalianos estão submetidos
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Représentations de l'homme immobile : inaction et réclusion dans la littérature occidentale des XVIIIe et XIXe siècles / Representations of the Immobile Man : inaction and Reclusion Throughout the Eighteenth and Nineteenth Centuries Western Literature

Chateau, Jérémy 04 July 2016 (has links)
Entre le XVIIIe et le XIXe siècle, la littérature européenne redéfinit fondamentalement son rapport au récit de voyage : les notions d’apprentissage et de formation, telles qu’elles apparaissent au temps des Lumières et du Bildungsroman, s’érodent et laissent peu à peu la place à des variations excentriques ou parodiques. En 1795, le Voyage autour de ma chambre de Xavier de Maistre exalte ainsi les vertus didactiques d’une réclusion contemplative. La mode du récit de voyage voit ainsi lui succéder, d’une part, des excursions sans profit pédagogique, et, d’autre part, des retraites riches en enseignement, malgré l’abolition de toute trajectoire physique. À la suite de Xavier de Maistre, plusieurs dizaines d’imitateurs composent à leur tour un répertoire peu exploré de la littérature française : le voyage de chambre. Après les révolutions qui frappent l’Europe et l’Amérique à la fin du XVIIIe siècle, un nouveau modèle de personnage, l’homme immobile, émerge ainsi dans la littérature. Caractérisé par sa présence problématique dans une société en pleine mutation, il occupe l’espace narratif en spectre, refusant de s’engager dans l’action tandis qu’il explore les nouvelles possibilités de vie dans un espace privé. Des textes essentiels de la littérature du XIXe siècle abordent ainsi, sur un mode euphorique ou dysphorique, ces nouvelles modalités narratives : la fiction américaine de la Nouvelle-Angleterre relate la pénible transition d’un âge spirituel vers un âge politique, caractérisée par un climat léthargique qu’observent avec stupeur, tour à tour, Charles Brockden Brown, Washington Irving, Edgar Allan Poe, Nathaniel Hawthorne ou Hermann Melville. Dans les marges de cette littérature inquiète, le mouvement transcendantaliste propose un retour heureux à la solitude. En France, À rebours de Joris-Karl Huysmans, à travers l’opiniâtreté dont témoigne l’auteur dans sa quête éperdue de l’unité, demeure sans doute l’œuvre quintessentielle parmi l’ensemble des récits de réclusion. / Between the eighteenth and nineteenth centuries, European literature fundamentally redefines its relation to travel writing: notions of apprenticeship and formation, as they appear during the age of Enlightenment and the Bildungsroman era, become eroded and are gradually replaced by eccentric or parodist accounts of the travel experience. In 1795, Xavier de Maistre’s Journey Around My Room enhances the educational virtues of a contemplative seclusion. From then, the tradition of travel writing is supplanted by stories of excursions that provide very little educational value, on the one hand; and stories of valuable teachings inherited by captivity, despite a lack of physical mobility, on the other hand. Inspired by Xavier de Maistre’s book, dozens of imitators follow his path throughout the XIXth century and write their own accounts of room travel, a little studied phenomenon in French literature. After the revolutions that hit Europe and America in the late eighteenth century, a new model of character, the immobile man, appears in literature. Characterized by his problematic presence in a fast-changing society, which is undergoing some very profound changes, he occupies the narrative space like a ghost, refusing to engage in social action, as he would much rather investigate the new opportunities of living in his own private space. Essential 19th-century texts—be they euphoric of dysphoric—hint at these new narrative modalities: American fiction from New England, for example, tells the painful transition from a spiritual age to a political age, characterized by a lethargic climate alternately depicted by Charles Brockden Brown, Washington Irving, Edgar Allan Poe, Nathaniel Hawthorne or Hermann Melville. On the margins of this troubled literature, the transcendentalist movement advocates a more favorable return to solitude. In France, Joris-Karl Huysmans’s A rebours, through its author’s determination in the search for unity, certainly marks an important milestone among all the narratives of reclusion.
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De la démarche du corps à celle de l'esprit : constellation discursive de la flânerie et du mode flâneur

Maltais, Olivier 04 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise est une mise en scène du mode flâneur et une ébauche des articulations de ce qui participe de l'essence de la flânerie en général. Il tente d’établir la constellation du flâneur à partir de textes où ce dernier est représenté et puise son inspiration principale des travaux critiques et des textes de fiction de Walter Benjamin sur le flâneur et la ville. Le flâneur n’est pas son moyen mais sa fin. Ce mémoire est un travail pluridisciplinaire fidèle au modus operandi de Benjamin et se déploie comme représentation de son objet plutôt que description. Il est construit et pensé selon une vision phénoménologique et s’articule autour de certains ensembles traditionnels comme le faire et le non-faire, l’espace et le temps, auxquels s’ajoutent les concepts de Benjamin d’expérience et d’expérience vécue, du proche et du lointain et de la trace et de l’aura. Il est traversé par les problèmes de présentation de la littérature philosophique et s’y dérobe par une présentation elle-même flâneuse. C’est un travail qui concilie la flânerie en soi et la flânerie dans le discours, celle du corps et celle de la pensée, et qui admet que le résultat de celle-ci comme de celle-là est inséparable du chemin y menant. / This M.A. thesis is a mise en scène of the mode flâneur and characterizes the articulations of what pertains to the essence of flânerie en general. It attempts to establish the constellation of the flâneur based on texts in which the term and the notion appear; it draws its main inspiration from Walter Benjamin’s argumentative essays and fictional texts about the flâneur and the city. The flâneur is not the study’s means but its end. This thesis is a multidisciplinary work loyal to Benjamin’s modus operandi and unfolds a representation of its object rather than a description. It is constructed and conceived according to a phenomenological view and revolves around traditional pairs such as doing and non-doing, time and space, to which are added the Benjamin’s concepts of experience (Erfahrung) and lived experience (Erlebnis), of near and far as well as trace and aura. It is preoccupied with questions that concern modes of philosophical presentation itself; it proceeds by adopting a flâneur discourse of analysis. It is a work that reconciles the concept and discourse in two flâneries, one of the body and one of the mind, and that admits that the result of this double flânerie is inseparable from the path leading to it.
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La mélancolie entre philosophie et littérature : lecture de l’oeuvre autobiographique de Simone de Beauvoir / Melancholy between philosophy and literature : on work autobiographical of Simone de Beauvoir

Zhao, Jing 29 November 2014 (has links)
Cette étude esquisse un réseau dynamique des expériences mélancoliques chez Simone de Beauvoir, du point de vue de l’autobiographie et de la philosophie de l’existence. En transformant en désir d’exister la passion inutile de l’homme vers l'être chez Jean-Paul Sartre, la pensée beauvoirienne se repose sur la problématique de la morale, l’existence de l’individu concret et séparé du monde, ainsi que la relation intersubjective. Cependant elle aspire sans cesse à l’Absolu abstrait qui la conduit inévitablement à la frustration ontologique, qui est une structure inhérente à la mélancolie. Ainsi s’établit un dialogue permanent dans son oeuvre-vie, que nous ont révélé ses autobiographies, entre désir d’exister et non-désir qui est exprimé par l’apathie, la fatigue et le dégoût. Cela nous aide à déterminer l’existence de la mélancolie chez elle. La tâche est cependant rendue difficile par son ambition de décrire la totalité de la vie et du monde. De plus, les instants et les sentiments mélancoliques sont dispersés à travers toute une vie, racontée par l’autobiographe qui joue le jeu de l’ombre-claire. Bien que l'on risque de perdre ce qui en fait la spécificité et la complexité, la mélancolie nous paraît inaccessible sans la lier à ses métamorphoses. C’est pourquoi nous effectuons une étude soigneuse de ces autobiographies pour en suivre les instants et les sentiments : la solitude de l’ennui adolescent, la mélancolie d’amour, l’impuissance du sujet politique, le deuil des êtres chers, jusqu’à l’angoisse du temps et du vieillissement. Le premier chapitre tente de dégager une infrastructure philosophique de la mélancolie, qui est la tension entre désir d’exister et non-désir. La recension de la représentation littéraire et de l’ontologie phénoménologique de la mélancolie chez Sartre, et les nouveaux apports de Simone de Beauvoir dans l’après-guerre, nous incitent à discerner une théorie de la mélancolie féminine dans Le Deuxième Sexe. Étant donné la similitude des expériences vécues entre son projet féministe et son projet autobiographique, nous cherchons à construire un réseau intertextuel entre son écriture de soi et sa théorie anthropologique existentielle des femmes, en étudiant nécessairement les romans corrélés. En tenant compte du petit nombre de pages, notre choix se porte plutôt sur ses autobiographies, ainsi que sa théorie et ses romans sur les femmes qui servent de références essentielles. Dans les chapitres suivants, nous tachons d'explorer les expériences vécues par/avec Beauvoir, dans la mesure où elles concernent la mélancolie. Le deuxième chapitre porte exclusivement sur le récit d’enfance, en vue de son autonomie relative aux récits ultérieurs, et se concentre sur la solitude et l’ennui adolescent. Le troisième chapitre essaie d’établir une relation entre la passion amoureuse et la mélancolie. Le quatrième constate l'impuissance du sujet dans l’expérience de la guerre. Le cinquième tache de découvrir la relation entre mère et fille dans l’essai du deuil maternel, et à partir de cela, d’examiner son dernier roman pour connaître la diversité de la mélancolie féminine. Le dernier chapitre veut rassembler les moments indépassables de l’être humain autour de la mort et de l’angoisse du temps, pour éclaircir leur rapport à la mélancolie chez notre auteur. / This study outlines a dynamic network of melancholic experiences in Simone de Beauvoir, from the perspective of autobiography and philosophy of existence. Transforming into "desire to exist", the useless passion human towards the Being in Jean-Paul Sartre, Beauvoir's thought rests on the problem of morality, of the existence of the concrete and separate individual in the world, as well as the intersubjective relationship. However, Beauvoir aspires continually to the Absolute abstract which inevitably leads to the ontological frustration, which is an inherent structure to melancholy. This establishes an ongoing dialogue in her work and life, we have revealed her autobiographies, between desire for existence and non-desire which is expressed by apathy, fatigue and disgust. This helps us to determine the existence of melancholy at Beauvoir. However, the task is made difficult by its ambition to describe the totality of life and of the world. In addition, times and melancholy feelings are scattered throughout a lifetime, narrated by autobiographer who plays the game of shadow-clear. Although we risk losing what makes the specificity and complexity, melancholy seems unattainable without linking it to its metamorphoses. That's why we make a careful study of these autobiographies to follow the moments and feelings: solitude adolescent boredom, melancholy of love, the impotence of the political subject, mourning of loved ones, until the anxiety of time and aging. The first chapter discusses the philosophical infrastructure of melancholy, which is the tension between the desire to exist, and non-desire. The review of literary representation and the phenomenological ontology of Sartre melancholy, and new contributions of Simone de Beauvoir in the postwar, encourage us to discern a theory of feminine melancholy in The Second Sex. Given the similarity of experiences between her feminist project and autobiographical project, we seek to build an intertextual network between his self-writing and its existential anthropological theory of women, studying necessarily correlated novels. Considering the small number of pages, our choice is rather on his autobiographies, and his theory and novels about women which serve as key references. In the following chapters, we try to explore the experiences of / with Beauvoir, to the extent that they relate to melancholy. The second chapter focuses exclusively on the childhood story, to its autonomy on the later accounts, and focuses on loneliness and adolescent boredom. The third chapter tries to establish a relationship between the passion of love and melancholy. The fourth finds impotence of the subject in the experience of war. The fifth discover the relationship between mother and daughter in the essay of maternal grief, and from this, to look for his latest novel about the diversity of women's melancholy. The last chapter wants to gather the insurmountable moments of the human being around death and anguish of time, to clarify their relation about melancholy in our author.
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Joie et souffrance dans la philosophie de Vladimir Jankélévitch

Desilets-Paquet, Arthur 04 1900 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux souffrances morales dans la philosophie de Vladimir Jankélévitch, plus particulièrement le remords, l’ennui et la nostalgie. L’analyse suit deux axes, d’abord un axe herméneutique où il s’agit de comprendre la signification de ces souffrances en les replaçant dans une anthropologie philosophique et une ontologie qui leur donne sens. Ensuite un axe thérapeutique qui indique comment ces formes de souffrances peuvent orienter le devenir de manière à vivre plus harmonieusement. Sur ces bases, la thèse élabore une étude en profondeur de la joie chez Jankélévitch, laquelle s’est dessinée en creux dans l’analyse des souffrances. En effet, le remords permet de bien comprendre le lien puissant entre la joie et l’amour. Les analyses de l’ennui et de la nostalgie permettent quant à elles de saisir son ancrage temporel. / This thesis investigate the question of moral suffering in the philosophy of Vladimir Jankélévitch, specifically remorse, boredom and nostalgia. The analysis uses two different perspectives. First of all, a hermeneutic one working on the meaning of these sufferings and showing their roots in a philosophical anthropology and in an ontology. Secondly, a therapeutic point of view showing how these suffering can help becoming more harmoniously. Based on this analysis, this thesis concludes on an analysis of joy. The analysis of remorse permits to seize the fundamental love dynamic at work in joy. The analysis of boredom and nostalgia provide the temporal part of it.

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