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Les systèmes d'appui à la création d'entreprises en Tunisie : quels enjeux et quels rôles pour les jeunes diplômés porteurs de projets? : cas de la région de Sfax / Tunisian start up support systems : what challenges facing young graduates entrepreneurs? : Sfax case study

Kallel Boukhris, Afef 23 November 2015 (has links)
Dans cette thèse, nous identifions les déterminants de la survie des nouvelles entreprises créées par les jeunes diplômés de l'enseignement supérieur, bénéficiant de prêts bancaires à taux bonifié. Un accent est mis sur l’impact des politiques d’aides publiques. Les données sont issues d’une enquête réalisée en 2013, sous la tutelle de l’Université de Sfax, sur une cohorte de 160 entreprises créées entre le 01/01/2008 et 31/12/2008, soit cinq ans après la création. Le taux de réponse était de 81,25%. Après avoir évoqué la problématique de survie de la petite entreprise nouvellement créée, nous recourons aux modèles de durée, et plus précisément au modèle semi-paramétrique de Cox (1972). L’analyse conduit à mettre en lumière qu’un entrepreneur voit son entreprise plus pérenne, lorsqu’il s’agit d’un homme étudiant qui s’est lancé dans les affaires l’année de l’obtention de son diplôme, ayant un entourage entrepreneurial qui stimule chez lui le goût d’entreprendre et d’indépendance. L’amélioration de la survie découle de la similitude entre l’activité préalable de l’entrepreneur et l’activité de son entreprise, et la détention d’un capital initial de démarrage qui dépasse les 30.000 DT. Les aides octroyées par l’Etat aux nouveaux promoteurs (subvention d’investissement, bourse d’accompagnement, allégement des charges sociales et patronales) ne contribuent pas à diminuer le risque de l’échec entrepreneurial, à l’exception de la prise en charge par l’Etat d’une partie des salaires. Par contre une entreprise bénéficiant d’une formation entrepreneuriale et d’un accompagnement post-création, voit sa probabilité de survie s’accroître. / In this dissertation we identify the determinants of the longevity and the probability of survival of small businesses created by young graduates benefiting from bank loans at enhanced rates. The focus is on the policy impact of public support for the creation of companies. The data are based on a survey conducted in 2013 under the tutelage of the University of Sfax (Tunisia) of a cohort of 160 companies five years after they were first formed. The response rate was 81.25%. After discussing the issue of the survival of newly-established companies and the factors that promote their survival, we use duration models specifically the Cox model (1972). This analysis allows us to shed light on a business is more likely to survive if the entrepreneur is a male who started his business within a year of graduating and comes from an entrepreneurial background, stimulating his entrepreneurial spirit. The improved longevity of small companies ensues from the similarity between the entrepreneur’s previous occupation and the activity of his own company, and from the initial start-up capital if it exceeds 30.000 DT. Aid granted by the State for new promoters (investment subsidy, grant, and reduction in social security contributions) does not help reduce the risk of entrepreneurial failure with the exception of State aid to support a portion of employees’ wages. On the other hand, a company benefiting from entrepreneurial training before creation and from support post-creation sees its probability of survival rise.
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La construction du "droit à la vérité" en droit international: une ressource ambivalente à la croisée de plusieurs mobilisations / Construction of the "right to truth" in international law: an ambivalent tool at the crossroads of several Mobilizations

Naftali, Patricia 08 February 2013 (has links)
En l’espace d’une décennie, le concept de « droit à la vérité » est parvenu à s’imposer dans le paysage des institutions et juridictions de protection des droits de l’homme. Il a été initialement reconnu dans le cadre des disparitions forcées par la Cour interaméricaine des droits de l’homme (2000), la Chambre des droits de l’homme de Bosnie-Herzégovine (2003) et dans la Convention internationale contre les disparitions forcées (2006), pour s’étendre aux violations graves du droit international humanitaire et des droits de l’homme (Haut-Commissariat des droits de l’homme aux Nations Unies, 2006; Conseil des droits de l’homme, 2008; Cour pénale internationale, 2010). En plein essor, ce droit est actuellement au cœur de vives discussions à la Cour européenne des droits de l’homme, comme l’attestent les opinions séparées des juges dans l’affaire El-Masri c. Macédoine à propos de la restitution extraordinaire d’un citoyen allemand dans le cadre de la « lutte contre le terrorisme » menée par les États-Unis avec la complicité d’États européens (Grande chambre, arrêt du 13 décembre 2012). <p><p>Comment une notion aussi floue a-t-elle pu être consacrée si rapidement auprès de ces institutions, alors qu’elle n’est reprise dans aucun catalogue des droits fondamentaux ?Quelle est la portée de ce nouvel objet en droit international, et quels en sont les usages ?Mis à part son appellation, le « droit à la vérité » aurait-il réellement un contenu propre qui se distinguerait du catalogue des droits existants ?Sa reconnaissance offre-t-elle une illustration de la « rhétorique des droits » ou traduit-elle la cristallisation d’un nouveau droit justiciable?<p> <p>Alors même que le « droit à la vérité » est aujourd’hui convoqué de manière croissante par la communauté internationale pour légitimer la mise en place de nouvelles politiques de pacification internationales, à l’instar des « commission de vérité et de réconciliation » préconisées dans des sociétés affectées par des crimes d’ampleur massive (rapports du Secrétariat général et du Haut-Commissariat aux droits de l’homme des Nations Unies, 2004, et de la Banque mondiale, 2011), cet objet d’étude demeure largement inexploré. Palliant cette lacune, ma thèse consiste en une reconstitution généalogique du « droit à la vérité » dans une perspective chronologique, des luttes sociales concrètes pour sa reconnaissance à ses développements juridiques contemporains, afin de déterminer les enjeux sociaux, politiques et juridiques de sa reconnaissance. <p><p>À travers une méthode interdisciplinaire qui articule l’approche critique du droit à la sociologie politique du droit, mes recherches apportent ainsi des connaissances originales sur deux plans :sur le plan juridique, d’une part, il s’agit de la première étude exhaustive des textes et décisions juridiques sur le « droit à la vérité » qui analyse de manière systématique sa nature, ses bénéficiaires, son contenu et ses contours en droit international; sur le plan de la sociologie du droit, d’autre part, elle offre une cartographie inédite des mobilisations sociales et professionnelles du « droit à la vérité » et propose une analyse des motivations qui les animent, susceptible d’enrichir les débats en sociologie du droit et de la justice sur la création et la diffusion empirique de nouvelles normes en droit international. <p><p>L’hypothèse de travail mise à l’épreuve tout au long de l’étude est la suivante :la reconnaissance d’un « droit à la vérité », notion à contenu variable par excellence, permettrait à une multitude d’entrepreneurs de normes de défendre, derrière la formalisation de ce droit, d’autres causes controversées en droit international. La thèse montre ainsi comment les mobilisations du « droit à la vérité » tentent d’orienter dans des sens particuliers certains débats qui demeurent ouverts en droit international et qui sont liés à des enjeux de justice contemporains :les victimes d’atrocités ont-elles un droit à la punition des responsables ?Les amnisties sont-elles licites en droit international, et le cas échéant, à quelles conditions ?Peut-on restreindre le privilège du secret d’État et contraindre les autorités à communiquer des informations aux victimes lorsqu’elles sont soupçonnées de couvrir des crimes internationaux ?Quelle est l’étendue et la nature de l’obligation des États d’enquêter et de poursuivre les auteurs de crimes de masse ?En cas de circonstances exceptionnelles, comme la menace d’un coup d’État ou l’insuffisance de ressources financières, les gouvernements ont-ils une marge de discrétion sur ces questions ?Emblème des dilemmes de la justice transitionnelle, le « droit à la vérité » est ainsi revendiqué dans des directions opposées.<p> <p>En particulier, la thèse révèle la diversité irréductible des mobilisations du « droit à la vérité » en explorant la polysémie de ses usages, les jeux de compétition entre ses promoteurs et les tensions qui jalonnent sa formalisation en droit international. Cette analyse empirique permet de comprendre pourquoi ce droit fonde aujourd’hui des politiques contradictoires, à savoir tant des politiques de répression des violations graves des droits de l’homme, axées sur la condamnation pénale des responsables, que des politiques mémorielles axées sur la « réconciliation » des sociétés à travers des amnisties au bénéfice des auteurs de crimes, ainsi que des mesures de réparation matérielles et symboliques au bénéfice des victimes. Droit à une vérité judiciaire des victimes, et droit à une vérité « historique » et collective des peuples sur les causes de conflits passés coexistent ainsi au sein du même droit pour justifier un déploiement de la justice pénale international(isé)e ou à l’inverse, pour la paralyser au nom d’impératifs de démocratisation et de concorde civile. <p><p>Ma thèse démontre ainsi l’ambivalence du « droit à la vérité », qui agit tantôt comme ressource, et tantôt comme contrainte pour ses promoteurs :au final, il n’offre qu’une ressource limitée à ses promoteurs en raison de la compétition qui continue à se jouer au sujet de sa définition, sa nature et ses titulaires. <p> / Doctorat en Sciences juridiques / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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SUPPORT FACILITIES FOR STUDENTS IN THEIR ENTREPRENEURIAL VENTURES AT LINNAEUS UNIVERSITY : HOW CAN THE INTERNATIONAL STUDENTS SEEK AND EXPERIENCE THE SUPPORT THEY GET FROM THE UNIVERSITY TO DEVELOP THEIR ENTREPRENEURIAL VENTURES

Macarthy, Kadiatu, Yang, Wei January 2017 (has links)
We see an increasing need for more entrepreneurs to match the changing nature of the globe in this dynamic world. In 2012, the Swedish government considered entrepreneurship to be a theme running throughout the entire educational system. The university is one place to develop the entrepreneurial spirit, especially among students. Universities play a very important role in enhancing national development because of their central role in the production of high-level manpower and research that are necessary for achieving national goals. Through research, universities generate new knowledge and understanding that are instrumental for developing new technology and promoting information transfer. Most international students experience three levels of shock: culture shock, language shock and academic shock. Sohrabpour et al. (2013) defined these shocks as a disease suffered by those who enter a new cultural environment. In this paper, we discussed the role that the university plays in supporting international students to develop entrepreneurial ideas and become established at Linnea University in Växjö. We believed that if being an international student poses challenges, launching an entrepreneurial venture is sure to have even more complex constraints that will potentially kill their entrepreneurial spirit. Thus, we examined the support facilities that are available to help international students start their entrepreneurial ventures and how they are experiencing these facilities at universities. We took Linnea University in Växjö as a case study.
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" Un peuple se sauve lui-même" Le Solidarity Movement et la restructuration de l'activisme afrikaner en Afrique du Sud depuis 1994

Thibault-Couture, Joanie 01 1900 (has links)
Malgré la déliquescence du nationalisme afrikaner causée par la chute du régime de l’apartheid et la prise du pouvoir politique par un parti non raciste et non ethnique en 1994, nous observons depuis les années 2000, un renouvèlement du mouvement identitaire afrikaner. L’objectif de cette thèse est donc de comprendre l’émergence de ce nouvel activisme ethnique depuis la transition démocratique. Pour approfondir notre compréhension du phénomène, nous nous posons les questions suivantes : comment pouvons-nous expliquer le renouvèlement de l’activisme afrikaner dans la « nouvelle » Afrique du Sud ? Comment sont définis les nouveaux attributs de la catégorie de l’afrikanerité ? Comment les élites ethnopolitiques restructurent-elles leurs stratégies pour assurer la pérennité de la catégorie dans l’Afrique du Sud post-apartheid ? Qu’est-ce que la résurgence d’une afrikanerité renouvelée nous apprend sur l’état de la cohésion sociale en Afrique du Sud et sur la mobilisation ethnolinguistique en général ? La littérature sur le mouvement post-apartheid fait consensus sur la disparition du nationalisme afrikaner raciste, mais offre peu d’analyses empiriques et de liens avec les nombreux écrits sur le mouvement nationaliste afrikaner pour comprendre les dynamiques de ce nouveau phénomène et effectue peu de liens avec les nombreux écrits sur le mouvement nationaliste afrikaner. Notre argument est que le nouvel activisme afrikaner est en continuité avec la trajectoire du nationalisme afrikaner, plus précisément avec le courant conservateur. Les entrepreneurs ethnopolitiques suivent les voies tracées par leurs prédécesseurs en reproduisant des stratégies politiques, institutionnelles ainsi qu’une structure idéologique dont les fondements sont semblables à ceux du mouvement nationaliste. Les entrepreneurs ethnopolitiques structurent l’activisme afrikaner selon trois processus. D’abord, ils procèdent au cadrage des nouveaux attributs de la catégorie en faisant notamment de l’autosuffisance communautaire, le cœur de l’afrikanerité. Ensuite, ils essayent d’institutionnaliser une nouvelle catégorie identitaire, qu’ils appellent les minorités discrimines raciales et ethniques. Ce processus de group-making vise à susciter une action collective déployée autant au niveau national qu’international, pour exercer une pression sur le gouvernement de l’ANC, accusée de discriminer les Afrikaners. Enfin, les entrepreneurs ethnopolitiques mettent sur pied un réseau d’organisations ethniques pour assurer la reproduction de l’afrikanerité et assurer la survie ethnique. Ces niches écologiques permettent de se substituer à l’État en offrant aux membres de la communauté des services et en créant des espaces réservés à la routinisation de l’afrikanerité. / The thesis aims at understanding the restructuration processes of the Afrikaner movement following the South African democratic transition. Despite the collapse of Afrikaner nationalism caused by the end of the apartheid regime and the seizure of political power by a non-racist and non-ethnic party in 1994, we have seen a renewal of the Afrikaner identity movement since the 2000s. The aim of this thesis is therefore to understand the emergence of this new ethnic activism since the democratic transition. To deepen our understanding of the phenomenon, we ask the following questions: how can we explain the renewal of Afrikaner activism in the « new » South Africa? How are the new attributes of the Afrikaner category redefined? How do the ethnopolitical elites restructure their strategies to ensure the reproduction of the category within the new national context? What does the resurgence of a renewed Afrikanerity tell us about the state of social cohesion in South Africa and the ethnolinguistic mobilization in general? The literature on the post apartheid movement makes consensus on the death of the racist Afrikaner nationalism but offers little empirical analysis to understand the dynamics of this new phenomenon and the links with the many writings on Afrikaner nationalism are not made. To remedy these empirical shortcomings, our argument is that the new Afrikaner activism is in continuity with the trajectory of Afrikaner nationalism, more precisely with the conservative current. Ethnopolitical entrepreneurs follow the paths traced by their predecessors by reproducing political and institutional strategies as well as an ideological structure whose foundations are similar to those of the nationalist movement. However, continuity means that institutions must adapt to changing contexts in order to persist over time. In our case, the democratic transition has paved the way for institutional adaptation processes and historical awakening. Afrikaner activism is restructured through three processes. Ethnopolitical entrepreneurs are engaged in a framing process of the new attributes of the category in which community self-sufficiency is defined as the heart of Afrikanerity. Then, these elites try to institutionalize a new category as the new foundation of the political action of the movement. This is how ethno-political entrepreneurs mobilize what they call discriminated racial and ethnic minorities. This group-making process aims to stimulate collective action by depicting a frame of injustice to prove that Afrikaners are discriminated against by the government. This political strategy is deployed both nationally and internationally to exert pressure on the ANC government. Finally, ethnopolitical entrepreneurs have set up a network of ethnic organizations to ensure the reproduction of Afrikanerity and ensure ethnic survival. These ecological niches make it possible to replace the State by offering the members of the community services and by creating spaces for the routinization of Afrikanerity.
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Developing entrepreneurship through microfranchising: evidence from South African practices

Shumba, Knowledge 09 1900 (has links)
PhD (Business Management) / Department of Business Management / Microfranchising’ is one of the new innovative entrepreneurial concepts that has gained traction in the past few years and potentially can provide a livelihood to the three billion people that live at the Bottom of the Pyramid (BoPInnovationCenter, 2020) on less than US$2 a day. While microfranchising is a strategy meant to rapidly scale-up entrepreneurship behaviour, very little is known about the microfranchising processes as well as its ability to enhance entrepreneurship in South Africa. Resultantly, the latter is ignored from entrepreneurship discussion and discourse at both academic and policy levels. To address this gap the study assessed microfranchising practices in South Africa, with the aim of proposing a microfranchising framework that will enhance entrepreneurship development. The study used the interpretivism research paradigm to achieve the study objectives. Primary and secondary data were employed to collect data on the microfranchising practices in South Africa. The study sampled five microfranchise entrepreneurs (four microfranchisee and one microfranchisor using the in-depth structured interview format while secondary data (microfranchisees and microfranchisors success stories) and was employed to collect data on the former and current practices of microfranchising in South Africa. The collected data was analysed using the ATLAS.ti. The study results show that microfranchisees exhibit traits of successful entrepreneurs. As a result, the study concludes that microfranchising can be used as a tool for entrepreneurship development using the proposed microfranchising framework developed in Chapter 6 of this study. The value of this work is among the first in seeking to propose a framework for developing entrepreneurship through microfranchising. The implication of the study is that it potentially provides policymakers with valuable tools to understand microfranchising practices and its efficacy in stimulating entrepreneurship development in South Africa. The study recorded and established microfranchising practices in South Africa to enhance the extinct academic literature on microfranchising and entrepreneurship ventures operating at the BoP. / NRF
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"Prabhat nagari" (1929-1953) : la contribution d’une compagnie cinématographique indienne à l’émergence du système Bollywood / Prabhat nagari (1929-1953) : an Indian film company's contribution to the rise of the "Bollywood system"

Hamache, Soraya 03 July 2019 (has links)
Longtemps ignorée voire niée du fait de ses films jugés peu sérieux et de piètre qualité, l’industrie du cinéma indien basée à Mumbai est pourtant l’une des plus importantes et puissante au monde. Bollywood est à l’origine de classiques du cinéma à davantage considérer dans nos sociétés européennes et nord-américaines, et même en Inde. La vision occidentale de Bollywood, de par les productions en série de l’industrie cinématographique mumbaïte et de ses codes culturels spécifiques, est empreinte de stéréotypes. « Colorés », « kitsch », « acidulés », le cinéma indien pâtit de son image et peine à trouver l’audience qu’il mérite. Pour autant, les regards extérieurs au monde indien évoluent au miroir des mutations de la vision indienne portée sur l’Occident. Bollywood attire de plus en plus l’attention, ce qui explique une multiplication de définitions, d’articles, de sites Internet, de reportages consacrés notamment au star system mais peu d’intérêt a été accordé à l’envers du décor : Bollywood demeure une « usine à rêve » (H. Powdermaker). Les années 1930, avec l’arrivée d’une nouvelle innovation, le parlant, représentent une étape extrêmement importante dans l’histoire des cinémas indiens et du cinéma hindi en particulier. Le cas de la compagnie Prabhat (1929-1953), à la tête d’un des studios indiens les plus modernes de la période, semble pertinent à analyser pour comprendre l’émergence de ce système industriel, de l’intérieur. Du fait d'un parcours original de la compagnie de Kolhapur à Poona et de ses étroites relations avec Bombay, l'analyse de ce studio innovant permet véritablement de comprendre ses choix industriels, entre régionalisme, nationalisme et mondialisation. Ainsi, au regard de ce studio, il serait possible de saisir les multiples facettes du système Bollywood émergent alors. En effet, l'équipe de la Prabhat a pu produire au sein d'une "atmosphère industrieuse", des films de qualité en langues marathi et hindi, contribuant à l'essor de l'industrie du cinéma de Bombay, territoire de diffusion privilégié de la compagnie. Cette recherche consacrée à une industrie qui semble prendre dernièrement une envergure mondiale souligne qu'elle a pu connaitre des premières heures de gloire sur l’échiquier cinématographique international dans ces années 1930-1940, fresque historique qui semble se perdre aujourd'hui dans les mémoires du studio. / For a long time ignored even denied because of its movies considered less serious and mediocre, the industry of Indian cinema based in Mumbai is nevertheless one of the most important and powerful in the world. Bollywood produced several classic films that should be more considered in our societies in particular in Europe and North America but also in India itself. However, views outside India are evolving in the mirror of new Indian visions of West. Bollywood is being more attractive which explains an increase of articles, web sites, documentaries, especially on the star system, but less attention was paid to the industry and its history. The 1930's constitutes an important step in Bombay film history as Brian Shoesmith demonstrated. With the arrival of a new innovation, talkies, this decade represents a keystone in Indian cinemas' s history and Hindi cinema's in particular. The case of the Prabhat company (1929-1953), one of the leading studios in the 1930s, is in this connection extremely interesting to analyze in order to understand the emergence of this industrial system, from within. Due to its history from Kolhapur to Poona and its narrow relations with Bombay, the analysis of this company producing quality films in Marathi and Hindi contributed to the development of the cinematographic industry in Bombay. Moreover, it allows us to understand its industrial choices, between regionalism, nationalism and globalization. Thanks to Prabhat example, we are able to seize the multiple facets of this emergent Bollywood system and its territories. Although this industry seems to become renowned nowadays, Hindi films were already present at an international scale since the 1930s-1940s. Nowadays, this history seems to be lost in the memories of the studio.
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Police et politique dans la gestion des foules : un cas d’étude

Tuzza, Simone 08 1900 (has links)
Cette thèse propose un regard nouveau sur la relation entre police et politique afin de combler un manque de connaissance sur la tâche la plus « politique » du travail de police : la gestion des foules. Pour ce faire, l’objectif de la recherche vise donc à répondre à une problématique principale que l’on peut synthétiser ainsi : comment la police perçoit-elle les demandes des autorités gouvernementales et dans quelle mesure les policiers adhèrent-ils à leur rôle lors de la gestion des foules ? Pour répondre à cette question centrale, des sous-questionnements ont été formulés visant à comprendre : a) le fonctionnement de la chaine de commandement lors la gestion des foules en Italie, b) en ce qui concerne la chaine de commandement et au niveau du terrain, comment la police interprète son mandat face au maintien de l’ordre public; c) si la police (cadres dirigeants et agents sur le terrain) et les autorités gouvernementales partagent la même vision de la gestion de l’ordre public (ou non); d) et, si les attentes des autorités politique sont satisfaites par la police dans le mandat de la gestion de l’ordre public. Il s'agissait donc, non pas de définir le phénomène analysé, mais de mettre en évidence certaines de ses dimensions, ou plutôt, celles qui apparaissent moins explorées dans la littérature sur le sujet. Afin de répondre à ces questions, ce travail avancera une lecture de la police qui s’éloignera à la fois du critère de l’autonomie et de celui de la filiation de la police au pouvoir étatique (Brodeur, 1984). Selon la perspective interprétative de ce texte, les institutions policières font partie intégrante de la société, participent à ses tentatives d'organisation politique et de gouvernance (Palidda, 2010 ; 2000) et agissent en tant qu’« entrepreneurs moraux », en accord et de concert avec les institutions politiques (Becker, 1966). Du point de vue méthodologique, cette étude s’appuie sur 14 entrevues individuelles avec des membres des forces de police italiennes et des politiciens, 189 transcriptions de témoignages de policiers et politiciens dans le cadre du procès contre les manifestants No Tav, ainsi que sur 77 articles de presse. Traitant du rapport entre police et pouvoir politique qui semble être présent lors du policing protest, cette recherche a pour but ultime de comprendre comment la police résout les multiples tensions qui parcourent sa profession et qui sont particulièrement prégnantes dans le cadre de mobilisations citoyennes d’envergure, entre maintien de l’ordre et respect de la liberté d’expression ; mais aussi entre une police au service des citoyens et une police politique. En d’autres termes, cette étude essaye de mettre en lumière la complexité et les interconnexions du rôle de la police face à la gestion des foules, et en rapport à la politique. Le fil rouge que ce texte fera progressivement apparaître est celui du lien privilégié II que le pouvoir politique instaure avec l’institution policière ainsi que le processus à l’origine de cette interaction. Pour ce faire, l’étude partira d'une analyse des différentes fonctions au sein de la chaîne de commandement de la police et en poursuivant la recherche de points de connexion avec l’univers politique – non seulement à l'intérieur des institutions policières, mais aussi à l'extérieur dans le cadre politique de référence où le lien entre police et politique trouve un terrain fertile, se nourrit et vienne se concrétiser –, axera l'analyse sur les aspects critiques que ce rapport amène au niveau opérationnel de la police. On constate que les exigences du pouvoir politique ont une influence directe dans les choix technico-opérationnels de la police, bien supérieure à ce que l’on aurait imaginé au départ. Cette étude dévoile une image relativement méconnue d’une police italienne qui doit se confronter aux enjeux des autorités gouvernementales afin de mener son mandat de maintien de l’ordre public. Autrement dit, la prétendue indépendance et la professionnalisation de la police italienne se révèlent inachevées et constituent un point sensible, surtout lorsqu'il s'agit d'analyser le fonctionnement du maintien de l'ordre public. Il s'ensuit que l'image de la police comme un organisme professionnel, indépendant et maître de ses propres choix opérationnels, doit être remise en cause, du moins en ce qui concerne le cas italien en question. / In order to fill a lack of knowledge about the most “political” task of police work: policing protest, this thesis proposes a new perspective on the relationship between police and politics. In order to do so, the objective of the research is to answer a main problem that can be summarized as follows: how do the police perceive the demands of governmental authorities and to what extent do police officers adhere to their role during policing protest? To answer this central question, sub-questions have been formulated to understand : a) the functioning of the chain of command during policing protest in Italy; b) with regard to the chain of command and at the field level, how the police interpret their mandate in relation to the management of public order; c) whether the police (both management and field agents) and government authorities share the same vision of public order management (or not); d) and, if expectations of the political authorities are met by the police in the mandate of public order activities. The aim was therefore not to define the phenomenon being analysed, but to highlight some of its dimensions, or rather, those that appear less explored in the literature on the subject. In order to answer these questions, this work will put forward a reading of the police which will move away from both the criterion of autonomy and that of the police's filiation to State power (Brodeur, 1984). According to the interpretative perspective of this text, police institutions are an integral part of society, participate in its attempts at political organization and governance (Palidda, 2010; 2000) and act as “moral entrepreneurs”, in agreement and in concert with political institutions (Becker, 1966). From a methodological point of view, this study is based on 14 face-to-face interviews with members of the Italian police force and politicians, 189 transcripts of testimonies of police officers and politicians in the trial against the No Tav demonstrators, as well as 77 press articles. Discussing the relationship between the police and political power that seems to be present during policing protests, the ultimate goal of this research is to understand how the police resolve the multiple tensions that run through their profession and which are particularly prevalent in the context of large-scale citizen mobilizations, between policing and respect for freedom of expression; but also between a police force at the service of citizens and a political police force. In other words, this study attempts to highlight the complexity and interconnections of the role of the police facing policing protest, and in relation to politics. The common thread that this text will gradually reveal is the privileged link that the political power establishes with the police institution and the process at the origin of this interaction. In order to do so, the study will start from an analysis of the different functions within the police IV chain of command and by continuing the search for points of connection with the political universe - not only within the police institutions, but also outside in the political frame of reference where the link between police and politics finds fertile ground, is nourished and comes to fruition -, the analysis will focus on the critical aspects that this relationship brings to the operational level of the police. It can be seen that the demands of political power have a direct influence on the technical-operational choices of the police, much more than one would have imagined at the outset. This study reveals a relatively unknown image of an Italian police force which must face the challenges of government authorities in order to carry out its mandate of maintaining public order. In other words, the alleged independence and professionalization of the Italian police is unfinished business and is a sensitive issue, especially when it comes to analysing the functioning of policing protest. It follows that the image of the police as a professional body, independent and in control of its own operational choices, must be called into question, at least as far as the Italian case in question is concerned.
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Nastolení politiky boje proti extremismu / Agenda-setting of the politics of fight against extremism

Charvátová, Julie January 2011 (has links)
The aim of the thesis was to find the process of agenda-setting the politics of fight against extremism in the year 2009. The whole problems are researched on the basis of the Multiple Stream Theory by American scientist J. W. Kingdon and its particular modification by Nikolaos Zahariadis. This theory is based on the existence of three streams with independent development. That is problem stream, politics stream and policy stream. Under specific circumstances the three streams clash and in this case a policy window is going to be opened. Opening of the policy window is a sign for policy entrepreneurs who can influence the agenda-setting of new politics. Agenda setting takes place in the Windows called Coupling. In the context of agenda setting of the politics of fight against extremism the Problem Window is the most important. This window is created by various right wing extremist groups and its activity. The Politics Stream is created by the ideology of political parties and National Mood. The ideology of relevant political parties doesn't play any significant roles. The right wing political parties are included in the Problem Window and others relevant political parties have collective concern about rejection the manifestation of right extremism and they also have a unified interest on its...
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Entrepreneurs of Social Media : How Social Media Influencers differ from other Social Media Users

Adenola, Janet Temitope January 2019 (has links)
Background:  Over the years, traditional entrepreneurs started businesses due to either pull or push factors within their environments. Research has been carried out in profiling different types of entrepreneurs and their characteristics. The social media influencers are new forms of entrepreneurs who recently appeared due to changes in the technological environments. The existence of social media platforms has enhanced the possibility of entrepreneurial activities online. The platforms are available for everyone, but some have more entrepreneurial orientation or characteristics than others.  Purpose: The aim of this research is to measure the entrepreneurial orientation and the characteristics of social media users, compare social media influencers with other social media users, to determine if differences exist. Methods:       This research uses the Individual Entrepreneurial Orientation scale (Bolton &amp; Lane, 2012) and the Individual Personality Traits measuring scale (Al Mamun, Bin Yusoff, &amp; Ibrahim, 2018). This is a deductive study, testing the above-mentioned theories on social media users, and a quantitative study aided using data collected from online survey. Conclusion:   The results of this study show that Social Media Influencer have higher entrepreneurial traits than non-Social Media Influencers.  The result also supports the three-factor structure and satisfactory reliability of the IEO scales and subscales. Subsequently, I found out that non-SMIs do create online contents and carry out entrepreneurial activities online too.
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Information and knowledge society and its impact on poverty alleviation and economic empowerment among informal sector women entrepreneurs in South Africa

Jiyane, Glenrose Velile January 2012 (has links)
Submitted in accordance with the requirements for the degree of Doctor of Philosophy in Library and Information Science at the University of Zululand, South Africa, 2012. / The use of tools for development has evolved from the industrial revolution in the late 18th and 19th centuries that saw the increased use of machines and developments in the mining industries, to the increased use of information and technology in the 20th century and major breakthroughs that sparked the evolution into the information and knowledge society of the 21st century. The basis of the information and knowledge society revolves around technology’s increased assimilation and diffusion in human society, particularly information and communication technologies and their rapid growth and use in the exchange of information and knowledge. This society offers many opportunities and benefits to people in terms of the facilitation of information creation, distribution, diffusion, access and use for growth and development in various spheres of life. Information and communication technologies are thus regarded as tools for the advancement and development of communities, and this includes rural, illiterate, marginalized and poor communities and the female entrepreneurs in the informal sector who are the subject of this thesis. The aim of this study was to examine information and knowledge society and its impact on poverty alleviation and the economic empowerment of informal sector women entrepreneurs in South Africa and develop a model for utilization of information and knowledge in the informal sector. Both qualitative and quantitative approaches were employed for triangulation, although the qualitative approach significantly outweighed the quantitative in this study. The absence of a comprehensive list of informal activities in KwaZulu-Natal led to the decision to use snowball, purposive and haphazard sampling techniques to select the sample for the study. Focus group discussions, interviews, observation and content analysis were used to collect data from 118 women entrepreneurs from the informal sector, 17 women leaders, and 4 officials from the Hlabisa Local Municipality in KwaZulu-Natal.

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