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Poétique de l’exil dans les littératures allemande, française et arménienne : "Hypérion" de Friedrich Hölderlin, "Une saison en enfer" d’Arthur Rimbaud, "Le bois de Vincennes" de Nigoghos Sarafian / The Poetics of Exile in German, French, and Armenian Literature : Hölderlin, Rimbaud and Sarafian

Cermakian, Stéphane 18 December 2013 (has links)
Peut-on parler de « poétique » pour un phénomène aussi mouvant que l’exil ? Cette notion qui, dans ses diverses acceptions, ne se laisse pas fixer tout à fait, peut-elle faire apparaître un langage spécifique ? Il s’agira de voir par quels mécanismes cette éprouvante manifestation d’interculturalité peut mener à la création d’une langue qui dépasse le cadre de la nation (même en prenant sa source dans celle-ci), et rejoint des invariants et des structures d’expression transnationales et universelles. Pour ce faire nous prenons appui sur trois auteurs choisis dans des aires géographiques et des époques différentes : Hölderlin (aire germanique), Rimbaud (aire latine) et Sarafian (aire arménienne). L’exil se manifeste avant tout par rapport au pays d’origine, conformément à la définition. Mais il devient rapidement un phénomène linguistique, que ce soit dans le choc avec le monde étranger (Sarafian) ou dans la formulation d’une quête esthétique avec la création verbale pour enjeu (Rimbaud), liée pour une bonne part à la recherche d’une nouvelle mythologie et à la confrontation avec l’étranger pour retrouver ce qui appartient en propre à la nation (Hölderlin). Le pivot est ici la nation, originelle et actuelle, dont les poètes sont exilés. L’exil géographique et l’exil de la langue mènent finalement à l’exil spirituel et à la recherche d’une patrie plus élevée, tiers espace pouvant accueillir ou façonner une parole. Ce nouveau lieu serait celui d’une hybridation (ou du moins d’un questionnement) où le verbe de l’exil pourrait se dire, sous des formes différentes chez les trois auteurs, avec toutefois des similitudes frappantes. / Is it possible to speak about « poetics » with respect to a phenomenon which is as fluctuating as exile? May the latter, which, in its various meanings, cannot be totally defined, allow the emergence of a specific language? It is up to us to find out through which mechanisms such a trying expression of interculturalism might lead to the creation of a language which goes beyond the framework of the nation (even when it emanates from the latter) and which reaches out towards transnational and universal invariants and word structures. In order to achieve this, we rely upon three authors which were chosen in different geographic areas and in different periods : Hölderlin (Germanic area), Rimbaud (Latin area) and Sarafian (Armenian area). Exile is primarily defined with respect to the country of origin, in conformity with the definition. But it becomes a linguistic phenomenon, as in the shock with the foreign word after the genocide of the Armenians (Sarafian), or in the formulation of an aesthetic quest with verbal creation at stake (Rimbaud), or in the essential search of a new mythology, along with the confrontation with the foreign world in order to redefine that which belongs specifically to the nation (Hölderlin). Both the geographic exile and the linguistic exile lead to a spiritual exile and to the search for a loftier fatherland. This new spatial entity would result from a hybridization process (or at least from questioning), whereby the word of the exile could be expressed in different formats for the three authors, with, however, some striking similarities.
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Poética del desarraigo : exilio, extrañamiento, nostalgia en cuatro poetas de Valparaiso (Alicia Galaz, Osvaldo Rodríguez, Luis Mizón y Eduardo Embry) / Poetic of uprooting : exile, estrangement, nostalgia in four poets from Valparaiso (Alicia Galaz, Osvaldo Rodríguez, Luis Mizón and Eduardo Embry) / Poétique du déracinement : exil, étrangeté, nostalgie chez quatre poètes de Valparaiso (Alicia Galaz, Osvaldo Rodríguez, Luis Mizón et Eduardo Embry)

Figueroa Flores, Ximena 04 November 2016 (has links)
L’objectif principal de cette thèse est d’examiner la représentation de l’exil dans un corpus d’œuvres de quatre poètes originaires de Valparaiso : Alicia Galaz, Osvaldo Rodríguez, Luis Mizón et Eduardo Embry; auteurs partis en exil après le coup d’État de 1973 et ayant créé depuis la distance un discours poétique sur le déracinement. Notre choix s’est porté sur cinq recueils de poèmes, trois en langue castillane, les deux autres en langue française, tous écrits en dehors du Chili (en Europe et aux États-Unis, lieux d’accueil des auteurs), des années 80 à nos jours. Les voici: Señas distantes de lo preferido (1990) d’Alicia Galaz, Cantos de extramuros (1994) d’Osvaldo Rodríguez, les œuvres lyriques en français de Luis Mizón: Province perdue (1988) et Marée basse. Suivi de six arbres (2012), et l’anthologie poétique d’Eduardo Embry Al revés de las cosas que en este mundo fenecen (2010). Selon nous, ces créations constituent un type alternatif d’écriture à partir de et sur l’exil chilien dont l’intérêt, contrairement aux écritures « canoniques » de cette période, ne réside pas dans la composition d’un témoignage visant à dénoncer la dictature militaire de Pinochet, ni dans la construction d’un imaginaire représentatif de l’agonie de l’identité nationale lié à cet événement. Il s’agit davantage d’observer l’élaboration discursive d’une évocation nostalgique du lieu provincial d’origine et d’un passé heureux (avant l’exil), exprimant la réinvention subjective de l’expérience du déplacement. Notre réflexion s’articule autour de l’écriture de la mémoire émanant de l’identité littéraire et linguistique des poètes ainsi que sur les différents niveaux de configuration de l’élégie. L’analyse comparée a dégagé cinq aspects récurrents dans les œuvres du corpus qui nous ont permis d’établir cinq catégories caractérisant la poétique du déracinement: le déplacement territorial; le déplacement émotionnel; l’étrangeté et l’« entre-deux »; la méta-poétique; et la critique à la modernisation. / The principle purpose of this thesis is to examine the representation of exile in the selected work of four poets native to Valparaíso: Alicia Galaz, Osvaldo Rodríguez, Luis Mizón and Eduardo Embry; that were exiled from Chile after the 1973 coup d'état and created, from a distance, a poetic discourse on estrangement. Five books of poetry are discussed, three of which were writen in Spanish and two in French, outside of Chile (in Europe and the United States, places of refuge for the authors) and from the 1980s to the present day. These are: the book of poetry by Alicia Galaz, Señas distantes de lo preferido (1990); the book of poetry Cantos de extramuros (1994), by Osvaldo Rodríguez; the lyrical works in French by Luis Mizón: Province perdue (1988) and Marée basse. Suivi de six arbres (2012); and the poetic anthology by Eduardo Embry, Al revés de las cosas que en este mundo fenecen (2010). We postulate that these creations constitute an alternative type of writing from and about Chilean exile, that unlike the “canonical” writings from this period, their interest does not lie in articulating a testimonial of condemnation about what occurred during the Pinochet dictatorship, nor do they construct imagery that represents broken national identity. These discourses construct a nostalgic evocation of the provincial place of origin and a happy past (prior to exile), expressing the subjective reinvention of the common experience. We will review the following issues: the type of memorial writing they construct; the literary and/or linguistic identity of the poets; and their different levels of eulogy. Through the comparative analysis of the works, we have been able to determine five recurring literary themes, those that collectively constitute the categories that define our proposal concerning the poetic of uprooting: geographic displacement; emotional displacement; estrangement and "in-between"; the meta-poetics; and the critique of modernization, which we carefully examine throughout this investigation. / El propósito principal de esta tesis es examinar la representación del exilio en la obra seleccionada de cuatro poetas oriundos de Valparaíso: Alicia Galaz, Osvaldo Rodríguez, Luis Mizón y Eduardo Embry; autores que fueron exiliados de Chile tras el golpe de estado de 1973 y que crearon desde la distancia un discurso poético sobre el desarraigo. Se trata de cinco poemarios, escritos tres de ellos en lengua castellana y dos en lengua francesa, fuera de Chile (en Europa y Estados Unidos, lugares de acogida de los autores), desde los años 80 hasta la actualidad. Estos son: el poemario de Alicia Galaz Señas distantes de lo preferido (1990); el poemario Cantos de extramuros (1994) de Osvaldo Rodríguez; las obras líricas en francés de Luis Mizón: Province perdue (1988) y Marée basse. Suivi de six arbres (2012); y la antología poética de Eduardo Embry Al revés de las cosas que en este mundo fenecen (2010). Postulamos que estas creaciones conforman un tipo alternativo de escritura desde y sobre el exilio chileno, que a diferencia de las escrituras “canónicas” de este período, su interés no radica en articular un testimonio de denuncia de lo acontecido durante la dictadura militar de Pinochet, ni tampoco construir un imaginario representativo de la identidad nacional en quiebre a causa de este evento. Estos discursos evocan nostálgicamente el lugar provinciano de origen y un pasado feliz (anterior al exilio), expresando la reinvención subjetiva de la experiencia del destierro. Entre las diversas problemáticas que emprendemos se encuentran: el tipo de escritura memorial que construyen; la identidad literaria y/o lingüística de los poetas; y sus diferentes niveles de elaboración de la elegía. El análisis comparado nos ha permitido determinar cinco rasgos temáticos recurrentes en las obras, los que definen las categorías que, en su conjunto, conforman la propuesta de la poética del desarraigo: el desplazamiento territorial; el desplazamiento emocional; el extrañamiento y el “entredós”; la metapoética; y la crítica a la modernización, las que trabajamos detenidamente a lo largo de toda esta investigación.
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Les identités comme questionnement dans l’oeuvre romanesque de Jesús Díaz / The identities as questioning in the Jesús Díaz’s novels

Clément, Laurence 09 December 2016 (has links)
Jesús Díaz est un auteur cubain dont le parcours de vie et la production littéraire sont intimement liés à la révolution et à la manière dont celle-ci a infléchi la société et induit des changements dans la perception de l’identité nationale. Ses premiers textes rendent compte de son adhésion sans failles au processus révolutionnaire, alors que ses six romans sont le reflet de ses doutes et du désenchantement. On peut les lire comme le journal d’une désillusion, le constat amer d’une identité écartelée. L’avènement de l’Homme Nouveau n’aura pas lieu et les personnages des trois premiers romans de Díaz verront s’effondrer leurs certitudes, leurs convictions et les croyances sur lesquelles ils avaient bâti leurs espoirs. Ceux des trois romans suivants vont au-delà de l’adieu à la Révolution ; ils doivent se réconcilier avec l’absurdité de l’existence et les contraintes de l’Histoire pour redonner un sens à leur vie.Tous les grands sujets liés à l’identité sont présents dans l’oeuvre romanesque de Jesús Díaz, que ce soit la question raciale, l’insularité, la question de l’identité par rapport à l’altérité et le lien controversé mais indéfectible entre les Cubains de l’intérieur et ceux de l’exil, la question de l’articulation entre identité individuelle et collective ou encore les concepts de cubanía et cubanidad. Ainsi, les six romans de Jesús Díaz forment une oeuvre dont l’unité ne dépend pas de la continuité narrative ni de la récurrence de personnages ou de lieux. L’ensemble constitue cependant un tout cohérent qui permet la redéfinition du concept de cubanité comme un processus constamment remis en cause par les aléas de l’Histoire et du contexte mondial. / Jesus Diaz is a Cuban author where by the course of his life and his literary production are intimately linked to the revolution and the manner of which it influenced the society and induced changes to the perception of the national identity. His first texts tell of his unwavering adherence to the revolutionary process, his six novels on the other hand, reflec this doubts and disenchantment. They can be read like the diary of a disillusion, the bitter acknowledgment of a torn apart identity. Succession of a New Man will not happen and the characters of Diaz's first three novels, will see the collapse of their certitudes, convictions and beliefs on which they had built their hopes. Those of the three following novels go beyond the farewell of the revolution. They must reconciliate with the absurdity of existence and restraints of history to give a new sense to their life. All the major subjects linked to identity are present in Diaz's work, whether it is a racial question, the insularity, the identity question with regards to the otherness and the controversial and the indestructible link between domestic Cubans and those in exile, the articulation question between the individual and collective identity, the notions of cubanía and cubanidad.Therefore, Jesús Díaz's six novels compose of a work whereby each unit is neither dependent on the narrative continuity nor the recurrence of the characters nor the places. Together they constitute nevertheless a coherence which allow the redefining of the cubanity concept like a process being constantly questioned by the unknown historical factors and the global context.
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Remedios Varo et Leonora Carrington en miroir : images croisées / Remedios Varo and Leonora Carrington : connections

Martinez, Fanny 11 September 2018 (has links)
Cette thèse est consacrée à l’étude en regard l’une de l’autre des œuvres picturales et littéraires de deux artistes nées en Europe, qui fréquentèrent les cercles surréalistes parisiens dans les années 30 avant de s’exiler au Mexique durant la seconde guerre mondiale : Remedios Varo (1908-1963) et Leonora Carrington (1917-2011). Il s’agit de rechercher les points de convergence et les divergences entre les processus créatifs des deux artistes, de faire dialoguer leurs œuvres et d’interroger leurs points de collaboration créative, en se centrant sur la question des images. L’approche proposée dans ce travail est tout à la fois comparative et pluridisciplinaire, puisqu’elle s’élabore au croisement de l’histoire de l’art, de l’analyse littéraire, de l’analyse picturale et de la civilisation.Le concept d’image, dont la délimitation fait l’objet du préambule, est entendu dans quasiment toutes ses acceptions – depuis l’image picturale et l’image verbale jusqu’à l’image mentale, dont l’image onirique – et est conçu comme lieu d’intersection par excellence.La première partie de ce travail explore la question de la fabrique des images ou, pour utiliser une métaphore empruntée au langage alchimique, du laboratoire des images. Le chapitre 1 présente et théorise l’image surréaliste afin de démontrer la manière dont les deux créatrices ont su s’approprier l’« esprit » du surréalisme, invitation à une remise en cause du monde visible, pour mieux le dépasser à travers l’élaboration de « modèles de monde », en analogie avec certains processus alchimiques et occultistes. Le chapitre 2 envisage pour sa part l’exil non pas seulement comme un contexte historique et culturel ayant donné lieu à de profondes dynamiques d’influences mutuelles, mais comme une notion pivot permettant d’appréhender les phénomènes de réappropriations, d’hybridations, de transfusions créatives ou de transgressions à l’œuvre dans leurs productions.La seconde partie approfondit la mise en regard des images des deux artistes suivant un mouvement dialectique unissant images-reflets et images-distorsions. Le chapitre 3 entreprend l’analyse des autoreprésentations féminines et s’attache à mettre en évidence la façon dont celles-ci défient les images du féminin élaborées par les créateurs surréalistes masculins ; les notions de déguisement, de travestissement et de mascarade sont examinées et présentées comme inséparables de la quête de soi. Le chapitre 4, enfin, s’intéresse aux « miroirs de la relation » et à la « relation aux miroirs » des deux artistes. Dans un premier temps sont abordées les représentations de l’amitié créative unissant les deux artistes dans leur œuvre, notamment écrite, et les mécanismes de fictionnalisation qui les soutiennent. Les jeux de miroirs qu’ont disposés entre leurs images les deux femmes en écrivant à quatre mains sont ensuite analysés, ainsi que le motif pictural du miroir, lequel peut être considéré comme un emblème de la démarche créative de Remedios Varo et de Leonora Carrington, objet symbolique et magique plus que dispositif spéculaire. / This PhD dissertation focuses on a literary and pictorial comparative analysis of European-born artists Remedios Varo (1908-1963) and Leonora Carrington (1917-2011) who, in the 1930s, participated in the Surrealist group in Paris and then went into exile in Mexico during World War II. The purpose of this study is to identify points of convergence and divergence in the creative process of these two artists. Equally important, this thesis will endeavor to enable a dialogue between their artworks and to examine their creative collaboration while focusing on the concept of images. The standpoint of this dissertation is at the same time comparative and multidisciplinary, for it is formulated at the junction of art history, literary analysis, pictorial analysis, and history.The notion of image, the conceptual contours of which are explained in the preamble 2 is to be understood in almost all of its significations – from pictorial and verbal image to mind-made image, in which oneiric image is to be included – and is seen as a conceptual intersection point par excellence.The first part of this study questions the construction of images or, using a metaphor borrowed from the alchemical language, the image laboratory. Chapter 1 introduces and theorizes the notion of surrealist image in order to reveal the ways in which both artists integrated into their works the surrealist state of mind, being an invitation to question the visible world, and went beyond it through the elaboration of “world models”, by analogy with specific alchemical and occultist processes. Chapter 2 not only considers exile as a historical and cultural context that gave way to profound mutual and dynamic influences, but also as a pivotal notion that enables to comprehend, in their productions, phenomena of reappropriation, hybridization, creative transfusion and transgression.The second part delves deeper into the comparison of images realized by both artists – an analysis that follows a dialectical pattern that combines the concepts of image-reflections and image-distortions. Chapter 3 analyzes female self-representations and is dedicated to reveal the way in which these representations challenge the images of the feminine as elaborated by male surrealist creators. Notions of transvestism and masquerade are examined and presented as inseparable from the quest to self-discovery.Finally, Chapter 4 pays attention to both artists’ “mirrors of relation” and “relation to mirrors”. On the one hand, this analysis addresses the creative friendship that unites both artists in their work, more specifically in their written expression, and the mechanisms of fictionalization pertaining to it. The mirror effects that are at play in the images of both artists who created fourhanded works and the pictorial motif of the mirror are also focused on in this research. Indeed, the mirror may be considered as an emblem of Remedios Varo’s and Leonora Carrington’s creative approach, not only as a specular tool but also and more importantly, as an object of symbolism and magic.
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Le surréalisme déplacé : Inventaire, établissement et étude des œuvres des surréalistes exilés au Mexique / Displaced surrealism : Inventory, establishment and study of the surrealist exiles' literary and artistic work in Mexico

Segura Pantoja, Karla 03 December 2018 (has links)
Cette thèse explore et analyse l’œuvre littéraire et artistique de plusieurs artistes et écrivains qui ont eu un lien avec le mouvement surréaliste et se sont exilés au Mexique. Les œuvres de Remedios Varo, Leonora Carrington, Wolfgang Paalen, Alice Rahon, Kati Horna, José Horna, Benjamin Péret, César Moro et Luis Buñuel sont pour plusieurs méconnues ou peu accessibles au grand public. Leurs archives sont dispersées dans le monde et parfois ignorées. Nous avons entrepris de reconstituer une chronologie de cet épisode spécifique de leur vie, d’inventorier leurs œuvres, en particulier celles des années d’exil au Mexique (1938-1963), de montrer le dialogue esthétique qui s’est créé dans le moment exceptionnel de leur rencontre au Mexique, à la fois à partir de leur passé surréaliste et du cœur même de l’expérience exilique qu’ils partagent. Les préoccupations, les activités et les relations qui rapprochent ces artistes conduisent à s’interroger sur la possible définition d’un mouvement. Leurs interactions amicales et artistiques suggèrent, pour un temps au moins, la détermination de points communs esthétiques, littéraires et culturels. Le creuset créatif de leur exil commun est aussi un point de départ pour analyser la réception de ces œuvres et se demander s’il existe une poétique de l’exil spécifique à ces artistes qui ont vécu en proximité sur le sol mexicain. Pour traiter cette question, cette thèse analyse les représentations communes à ces artistes et observe le rôle déterminant qu’ils ont sur l’art et la littérature latino-américains de la seconde moitié du XXe siècle. / This thesis intends to explore and analyse the literary and visual work of a number of exiled artists and writers who have a particular link with the surrealist movement, and fled to Mexico. Several elements of the work of Remedios Varo, Leonora Carrington, Wolfgang Paalen, Alice Rahon, Kati Horna, José Horna, Benjamin Péret, César Moro and Luis Buñuel are often unknown or rarely accessible to a large public. Their archives are scattered around the world and are often ignored. Our aim is to establish a chronological reconstitution of their lives, to inventory their work –particularly from 1938 to 1963, focusing on the exile phase – as well as to examine the aesthetic dialogue between them. The basis, activities and relationships that connect these artists come not only from their surrealist past but also from the exile they share; nevertheless, their interactions challenge their connection as a group. Their artworks communicate with each other and their exile is our starting point in order to analyse the reception of these works. Is there an inherent poetry of the exile in the work of these artists? We will answer this question by studying their common representations and by observing their strong influence in Latin American art and literature from the second half of the 20th century.
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L'oeuvre poétique de Karl Wolfskehl (1869-1948) : de la vocation littéraire à la révélation prophétique / The poetry of Karl Wolfskehl (1869-1948) : from literary vocation to prophetic revelation

Schott, Sonia 24 November 2017 (has links)
La problématique essentielle qui sous-tend l’existence du poète Karl Wolfskehl (1869-1948) est celle d’un sentiment de double appartenance car il est Juif et Allemand. Sa vocation poétique connaît deux moments décisifs : la rencontre en 1897 avec Stefan George, le chef de file du symbolisme allemand dont il devient l’ami fidèle et le fervent disciple, lui permet de travailler ses poèmes comme un matériau précieux, la langue des poèmes n’étant asservie à d’autre fin qu’elle-même. Puis le triomphe du nazisme en Allemagne en 1933 contraint Wolfskehl à partir d’abord en Italie puis en Nouvelle-Zélande, où il demeure jusqu’à sa mort en 1948. Cet exil suscite chez Wolfskehl une crise existentielle sans précédent et un renouveau dans l’écriture : à la quête de perfection formelle succède une poésie religieuse ancrée dans le judaïsme et que Wolfskehl place sous le signe de Job.L’ensemble de l’œuvre de Karl Wolfskehl se distingue de par sa tonalité mystique. L’objet de notre recherche est de prendre en compte les rapports entre poésie et religion pour tenter de caractériser l’art poétique de l’auteur. Nous nous concentrons sur les évolutions de la notion de prophétie dans l’œuvre de Wolfskehl pour aborder tout autant l’héritage hölderlinien du poeta vates que celui des prophètes bibliques (nebiim). En articulant notre réflexion autour du principe dialogique (Buber) et en interprétant la manière dont l’œuvre littéraire transforme les symboles de la kabbale (Scholem), nous montrons que les poèmes sont le théâtre d’un affrontement dialectique entre l’humain et le divin où se révèle une herméneutique de la souffrance. On peut alors déterminer les enjeux philosophiques et historiques de l’autofiction du poète en Job, la poésie de Wolfskehl se proposant à la fois de penser « l’excès du Mal » (Nemo) et d’interpréter le destin du peuple juif (Susman). / The existence of the poet Karl Wolfskehl is characterised by the feeling of a double identity, for he is both Jewish and German. The two decisive moments of his poetic vocation are his meeting in 1897 with Stefan George, one of the leaders of German symbolism; he became his faithful friend and devoted disciple. This encounter allowed him to consider his poems as precious material, with no other goal than language per se. The second point is that, due to the outcome of Nazism in Germany in 1933, he had to exile himself to Italy then to New-Zealand, where he stayed until his death in 1948. This exile is at the root of an unprecedented existential crisis and of a renewal in his writing: from a quest of formal perfection he reaches a religious poetry anchored in Judaism assimilated to the persona of Job. The whole work is infused with a mystical tone. Our research aims to try to account for the relationship between poetry and religion in order to characterize the poetic art of the author. We focus on the evolutions of the notion of prophecy in the work of Wolfskehl, so as to deal with both the holderlinian heritage of poeta vates and that of the biblical prophets (Nebiim). By concentrating on the dialogical principle (Buber) and by interpreting the way the literary work transforms the symbols of the Kabbala (Scholem), we will show that the poems are the scene of a dialectic confrontation between the human and the divine, which reveals a hermeneutic of suffering. From a philosophical and historical point of view, we question the identification of the poet with Job in so far as Wolfskehl’s poetry reflects the excess of evil (Nemo) while allowing to interpret the destiny of the Jewish people (Susman).
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Aspects de la solitude dans La chute et L'exil et le royaume de Camus

Pagé, Sylvain January 1992 (has links)
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Exilfilm vs. Diaspora : En närstudie av exilfilm och den Internationella Exilfilmfestivalen i Göteborg

Voghoui, Siroos January 2007 (has links)
<p>Berlinmurens ras var en symbolisk markering på slutet av kallakriget. Kulturella värderingar och den politiska världskartan ändrades. Massflykt och transnationalism i det globala tillståndet blir ett faktum. Diaspora och exil skapar ny kulturidentitet. Filmen som ett starkt uttrycksmedel, skapar en plattform för de människor som lever under exil och diaspora- förhållandet för att hävda sig. Syftet med denna uppsats är att reda ut likheter och avvikelser mellan ”exilfilmen och ”Cinema av Diaspora”. I min studie har jag belyst exilfilm som ett ”politiskt tillstånd” i det ”Globala rummet”. Exilfilmfestivalen i Göteborg och ett antal utvalda filmer från olika världsdelar används som grundmaterial for min studie. Som teoretiska verktyg använder jag postkoloniala studier samt diskursanalysen.</p>
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Exilfilm vs. Diaspora : En närstudie av exilfilm och den Internationella Exilfilmfestivalen i Göteborg

Voghoui, Siroos January 2007 (has links)
Berlinmurens ras var en symbolisk markering på slutet av kallakriget. Kulturella värderingar och den politiska världskartan ändrades. Massflykt och transnationalism i det globala tillståndet blir ett faktum. Diaspora och exil skapar ny kulturidentitet. Filmen som ett starkt uttrycksmedel, skapar en plattform för de människor som lever under exil och diaspora- förhållandet för att hävda sig. Syftet med denna uppsats är att reda ut likheter och avvikelser mellan ”exilfilmen och ”Cinema av Diaspora”. I min studie har jag belyst exilfilm som ett ”politiskt tillstånd” i det ”Globala rummet”. Exilfilmfestivalen i Göteborg och ett antal utvalda filmer från olika världsdelar används som grundmaterial for min studie. Som teoretiska verktyg använder jag postkoloniala studier samt diskursanalysen.
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Mémoires d'un homme dépaysé : l'auteur Edward Said et les dangers du discours sur l'autre

Messier, Christine January 2010 (has links) (PDF)
Cette étude sur l'auteur américano-palestinien, Edward Said, s'inscrit dans un paradigme de recherche en communications interculturelles et internationales. Elle démontre comment l'expérience de vie d'Edward Said, rendue dans l'autobiographie Out of Place, constitue la mise en scène de la construction de l'identité de l'auteur et de la genèse de son discours sur l'Autre tel qu'élaboré dans son oeuvre Orientalism. Ces deux ouvrages composent principalement le corpus du travail. Les objectifs de la présente recherche visent spécifiquement à : 1) Démontrer que Out of Place décrit un homme dépaysé, c'est-à-dire, une identité dualiste, à cheval entre deux mondes sociaux et culturels. 2) Examiner ce qui fait de Said un auteur, c'est-à-dire, sa signature et son autorité d'auteur dans Out of Place et Orientalism. 3) Analyser le discours de Said sur l'Autre dans son oeuvre Orientalism. Exilé aux États-Unis en 1951, Said est habité par une dualité culturelle qui transpire de ses oeuvres. Cette étude constate que l'exil pour un intellectuel peut constituer une expérience profitable. De même, elle établit que la dualité culturelle et la transformation identitaire peuvent former un moteur de création important chez un individu qui devient un auteur. Enfin, l'analyse du discours d'Edward Said sur l'Autre révèle certains des enjeux qui influencent les relations interculturelles et internationales, notamment en contexte de conflit culturel et politique. Les choix méthodologiques de la recherche ont été déterminés par le corpus d'étude. Ainsi, la principale méthode de recherche est l'analyse de contenu. L'analyse documentaire et la contextualisation complètent la démarche méthodologique. Ces techniques, avec le cadre théorique privilégié, ont permis d'étayer les résultats et les conclusions de la recherche. L'auteure de l'étude n'a pas effectué de recherche-terrain spécifique. Mais l'humble chercheure a mis à profit son expérience-terrain, passée et présente, pour éclairer et soutenir son analyse. Il s'agit d'une recherche de type anthroposociologique qui s'intéresse au lien entre l'individu et la société. Les sujets traités sont cohérents avec cette double approche. Avec l'autobiographie d'Edward Said, Out of Place, l'étude aborde l'identité biculturelle, la transformation identitaire et les processus d'acculturation et de transculturation. L'examen des rapports de l'individu aux autres et à la société conclut l'analyse anthropologique. Pour faire la transition vers le niveau sociologique de l'analyse, la recherche examine les caractéristiques de l'écriture d'Edward Said, son identité discursive. Avec l'ouvrage Orientalism, les objets d'attention sont les liens entre savoir et pouvoir ainsi que ceux entre les procédures de représentation et de communication. Ces éléments soutiennent l'analyse du discours de Said. En terminant, cette recherche dégage quelques leçons à tirer du parcours et de la perspective d'Edward Said. Elle réfléchit sur les limites de l'objet choisi et ouvre la porte à d'autres questionnements potentiels. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Biculturalité, Transformation identitaire, Communication interculturelle.

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