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L'orphisme. Naissance, évolution et héritage d’une avant-garde oubliée / Orphism. Birth, evolution and heritage of a forgotten avant-garde

Sawczuk, Magdalena 22 June 2018 (has links)
La notion d’orphisme est née à la veille de la Première Guerre mondiale. Forgée par Guillaume Apollinaire, elle lui sert à désigner l’art nouveau et audacieux de ses amis-peintres, notamment ceux réunis autour de Robert Delaunay. Cependant, dès cette époque, le terme, utilisé de manière imprécise par le poète, pose problème. Depuis, les controverses se multiplient et durant le siècle qui nous sépare de l’invention de ce nom tout ce qui touche à l’orphisme a été remis en cause, jusqu’à son existence même. Prenant position contre cette attitude, nous proposons dans cette thèse d’envisager la production et les conceptions artistiques de l’époque sous un angle nouveau. En nous défaisant des étiquettes traditionnelles de nombreux « -ismes », nous prenons – selon la suggestion d’Apollinaire – le mythe d’Orphée comme un outil permettant de réanalyser l’art du début du XXème siècle. Cette relecture (des parcours des artistes, de leurs sources d’inspiration, des rapports entre différents centres artistiques et acteurs de la scène artistique), ainsi qu’une analyse comparative des œuvres ont pour but de démontrer que ce que nous appelons l’« orphisme » ne fut pas un concept artificiel, appliqué de manière parfaitement arbitraire à la somme des trajectoires – quelques peu accidentelles et indépendantes les unes des autres – de différents artistes, mais plutôt une évolution logique et cohérente, dont l’ampleur et l’impact sur la postérité ne furent jamais appréciés à leur juste valeur. En utilisant le mythe d’Orphée comme fil conducteur structurant notre analyse, nous mettons donc en évidence les grandes lignes de l’évolution du phénomène auquel Apollinaire a donné le nom d’orphisme : les origines et l’interprétation du terme et de la conception mêmes, le contexte historique et artistique de l’apparition et de l’évolution du mouvement, les rapports entre ses différents acteurs, les sources d’inspiration des artistes et enfin une évolution stylistico-chronologique de cette tendance. / The notion of Orphism was born on the eve of the World War II. Forged by Guillaume Apollinaire, it served him to describe a new and bold art of his friends, especially those concentrated around Robert Delaunay. However, the notion was already troublesome back then: ill-defined and unclear, it was used by the poet in a vague way. Since then, the controversies continue to mount and in a century that elapsed since the invention of the notion, everything concerning Orphism is questioned, even its very existence. Contesting this negationist approach, we propose in this thesis to analyze the artistic production and conceptions of this period under a new light. We are distancing ourselves from the traditional labels of “-isms” and we are using the Orpheus myth – as suggested by Apollinaire – as a tool which allows us to reanalyze the art from the beginning of the 20th century. This new analysis – of artists’ career paths, their fascinations, relationships between different artistic centers and between people involved in this avant-garde – and the comparative analysis of artworks serves to prove that what we call Orphism is not an artificial concept, applied in an arbitrary manner to the somewhat accidental and independent career paths of different artists. On the contrary, Orphism is a logical and consistent evolution, whose true importance and impact was never fully appreciated. By using the Orpheus myth as a guiding thread, we are bringing to light the main lines of the evolution of Orphism: the origins and interpretation of the notion and the conception, the historical and artistic context in which the movement was born and was evolving, the relationships between its actors, artists’ inspirations and, last but not least, the stylistic evolution of Orphism over the time.
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Rebeyrolle, Paul (1926-2005) : peintre français des IVe et Ve républiques / Rebeyrolle, Paul (1926-2005) : French painter under the 4th and 5th republics

Vacquier, Stéphane 11 December 2015 (has links)
Tels que l’historiographie de l’art les a enregistrées, l’œuvre de Paul Rebeyrolle et sa carrière (1945-2005) posent question au-delà de cette définition stricte, base factuelle d’une hypothétique notice d’encyclopédie : qu’est-ce qu’un peintre français des IVe et Ve républiques ? Paul Rebeyrolle est connu pour être méconnu, reconnu, toujours, comme un excellent peintre, loué par certains comme l’un des plus importants de la période, en France, mais demeure réduit à la portion congrue de l’histoire de l’art contemporain français, lorsque celle-ci juge bon de le mentionner. Il a pourtant bénéficié d’un succès précoce, dans les années 1950, dans le sillage d’un Bernard Lorjou ou, surtout, d’un Bernard Buffet, avant de subir un désaveu équivalent. Un marchand aussi important qu’Aimé Maeght et des préfaciers aussi renommés que J.-P. Sartre ou M. Foucault n’y auront rien changé. En cela, il est exemplaire de tout un pan de l’art français qui, avec la Ve république et sa politique culturelle, semble avoir été déclassé pour un certain nombre de raisons qu’il reste encore à évaluer : différends esthétiques, mésententes plastiques, dénis hérités de la querelle des abstraits et des figuratifs, non-dits liés à la question de l’engagement politique de l’artiste, imprécisions ou partis-pris critiques et légèreté des commentaires journalistiques friands de poncifs... Autant de malentendus qui ont contribué à brouiller la juste appréciation de son œuvre et l’ont tenu éloigné d’une véritable reconnaissance institutionnelle. / The way they’ve been retained by Art historiography, Paul Rebeyrolle’s work and his carreer (1945-2005) appear to be problematic beyond this strict definition, factual basis for an hypothetical encyclopedia entry : what defines a French painter under the 4th and 5th republics ? Paul Rebeyrolle is well-knowed for being under-estimated, always acknowledged as a great painter, sometimes even praised as one of the most important painters of that period, in France, but still limited to the smallest share of the French history of contemporary art, when this one finds it appropriate to mention it.Yet he benefited of an early success, during the 50’s, in the wake of painters such as Bernard Lorjou and especially Bernard Buffet, before enduring a similar disavowal. An art dealer as important as Aimé Maeght and preface writers as renowned as Jean-Paul Sartre or Michel Foucault didn’t make any difference. Thus, he appears to be paradigmatic of an entire part of French art which, under the 5th republic and its cultural policy, seems to have been downgraded for a certain number of reasons that still needs to be evaluated : aesthetic disagreements, plastic discords, denial inherited from the abstract and figurative painters’ quarrel, unsaid things about the artist’s political commitment, art critics’ vagueness and preconceived opinions, journalistic frivolity fond of clichés... As many misunderstandings that led to interfere with a fair appraisal regarding his work and prevented him from ever getting a real institutional recognition.
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Une archéologie de la logique du sens : arithmétique et contenu dans le processus de mathématisation de la logique au XIXe siècle / An archaeology of the logic of sense : arithmetic and content in the process of mathematisation of logic in the nineteenth century

Gastaldi, Juan Luis 26 September 2014 (has links)
Ce travail s’engage dans la reconstitution d’une intelligibilité globale nouvelle pour la logique qui est née avec Frege afin de restituer l’une des conditions décisives pour la philosophie contemporaine, à savoir celle qui concerne son rapport aux pratiques et aux savoirs formels. Son hypothèse initiale affirme que le projet premier et constant de Frege a été celui d’une logique du contenu. Pourtant, il ne s’agit pas de réinvestir l’œuvre de Frege d’une cohérence nouvelle dans le but de rétablir une unité stable. Car l’intelligibilité procurée par cette reconstitution permet de localiser dans les formulations de Frege de véritables lacunes qui ne semblent pas avoir été identifiées comme telles jusqu’ici. Que la logique de Frege soit efficace malgré ces lacunes, voilà ce qu’il faut expliquer. La réponse que nous donnons à ces questions est que l’efficacité de la logique de Frege en tant que logique du contenu provient d’un certain rapport à l’Arithmétique, à savoir celui par lequel c’est la logique qui est construite d’après les principes de l’Arithmétique, avant qu’elle ne soit capable de la construire à son tour. La question se pose alors de caractériser avec précision à ce niveau constitutif, non « fondationnel », la nature du rapport entre une logique du contenu comme forme spécifique de la logique dans le cadre de sa mathématisation, et l’Arithmétique comme domaine mathématique particulier. De l’analyse minutieuse de la constitution du système logique frégéen, une idée se dégage qui constitue la thèse centrale de notre travail : les différents systèmes de la logique mathématisée ou formelle ne reposent sur les mathématiques que par l’intermédiaire d’une dimension d’exercice, de réflexion et d’élaboration de signes, où les circulations et les emprunts entre ces deux savoirs formels contemporains que sont les mathématiques et la logique se construisent et se justifient. C’est donc cette thèse qu’il s’agit de démontrer, par une étude détaillée des processus d’émergence des deux plus grands projets de formalisation de la logique du XIXe siècle : celui de Frege et celui de Boole et des Booléens. Dans cet espace qui mène des pratiques mathématiques aux systématisations logiques à travers les fonctionnements des signes, deux régimes généraux se dessinent : celui d’ « Abstraction symbolique » qui mène de l’Algèbre abstraite à la Logique propositionnelle booléenne ; et celui de l’ « Expressionnisme », qui mène de l’Arithmétique au Calcul logique des prédicats, associée aux travaux de Frege. Mais plus profondément, par l’effet d’une lecture symptomale au plus près des dynamiques internes à ces processus, le présent travail décèle un lien transversal entre le contenu logique d’une part et l’Arithmétique comme ensemble des déterminations du nombre de l’autre. En suivant ce lien, qui s’avère le responsable de l’introduction de la catégorie de sens dans le cadre de la logique mathématisée, une théorie de l’expression formelle se dessine, définissant les conditions pour le développement d’une logique du sens. / This work aims at providing a new general interpretation of the logic that was born with the work of Gottlob Frege, in order to make explicit one of the most decisive conditions of contemporary philosophy: the one that concerns the relation of philosophy to formal practices and knowledge. Its initial hypothesis states that Frege’s primary and most constant project was that of building a logic of content. However, the intelligibility thus gained does not intend to unearth a new underlying unity of Frege’s thought; it rather aims at localising the real gaps within Frege’s formulations that have not been identified as such until now. Still, those gaps do not require to be filled, for Frege’s logic is indeed effective despite this indeterminacy. Rather than the gaps, it is this ungrounded effectiveness that needs to be explained. Our answer to this question is that the effectiveness of Frege’s logic as a logic of content comes from a certain relationship with Arithmetic; in fact, Frege’s logic is constructed on the template of Arithmetic, before it becomes capable of constructing Arithmetic in turn. The task then arises to characterise precisely, at this constitutive and non-foundational level, the nature of the relation between a logic of content as a specific form of logic in the framework of its mathematization, and Arithmetic as a particular mathematical domain. From the meticulous study of the constitution of the Fregean system, an idea can be drawn that constitutes the central argument of this thesis: the various mathematical or formalised logical systems rest upon mathematics only through an intermediary dimension consisting in the practice, the reflection and the elaboration of signs, where the circulations between these two contemporary domains of formal knowledge (mathematics and logic) are constructed and justified. From this point of view, we then lay out a detailed study of the rise of the two most significant projects for formalizing logic in the nineteenth century: Frege’s and Boole’s (and the Booleans’). In the space leading from mathematical practices to logical systematisations through semiotic functioning, two general schemes or semiotic formal regimes can be drawn: “Symbolic Abstraction”, leading from abstract Algebra to Boolean propositional logic; and “Expressionism”, leading from Arithmetic to Predicate Calculus, associated to Frege’s work. More deeply, our research reveals a deep connexion between logical content and Arithmetic (understood as the theory of integers), which horizontally crosses the different semiotic regimes. Following the multiple dimensions of this nexus – which is responsible for the introduction of the category of sense in the framework of mathematized logic – a formal theory of expression can be drawn, which defines the conditions for the actual development of a logic of sense.
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L’œuvre de Vladimir Nabokov dans le contexte de la culture et de l’art allemands à l’époque de l’expressionnisme / Vladimir Nabokov’s works in the context of german culture and art in the time of expressionism

Gassin, Alexia 07 December 2013 (has links)
Les études nabokoviennes témoignent de la tendance à laisser de côté la possibilité de l’influence de la culture allemande sur l’œuvre de Nabokov. Ce principe est surtout né des propos mêmes de l’écrivain qui insista à maintes reprises sur le fait que, bien qu’il vécût en Allemagne, il ne savait pas parler allemand et évitait tout contact avec l’univers allemand. Il est vrai que l’émigration russe à Berlin représentait un État dans l’État. Cependant, les frontières entre les mondes russe et allemand n’étaient pas si étanches. Nabokov passa quinze ans à Berlin et ses livres furent traduits et publiés en allemand par une maison d’édition allemande. Des projets d’adaptation à l’écran de ses œuvres se présentèrent plusieurs fois, en particulier pour le roman Roi, dame, valet. Parmi ses œuvres composées à Berlin se trouvent au moins deux romans, Roi, dame, valet et Chambre obscure ainsi qu’une série de nouvelles décrivant l’univers allemand. Tout cela contribue à supposer que le principe établi au sujet de l’ignorance de l’influence allemande sur son œuvre n’est pas si incontestable. Notre travail a pour objectif de lire l’œuvre de Nabokov dans le contexte de l’art allemand contemporain, notamment de l’esthétique expressionniste dont nous étudions trois thèmes majeurs : la déformation du psychisme humain conduisant au dédoublement de soi, l’ambivalence de l’image féminine et la représentation de la grande ville. Un examen approfondi permet de découvrir des liens avec le cinéma muet et la peinture. Le présent travail vise à introduire un nouveau niveau de lecture des œuvres de Nabokov et à reconstruire le contexte culturel berlinois dans lequel ces dernières furent créées. / The Nabokov studies have tended to ignore the possible influence of the German culture on Nabokov’s works. This position springs from the writer’s often quoted words, which stress that, although he lived in Germany, he could not speak German and avoided any intercourse with the German world. Russian emigration certainly constituted a state within the state but the borders between the Russian and German worlds were not so impenetrable. Nabokov spent fifteen years in Berlin and his books were translated and published in German by a German publishing house. There were several projects for screen adaptations of his works, in particular for the novel King, Queen, Knave. While in Berlin, he wrote at least two novels, King, Queen, Knave and Kamera Obskura (Laughter in the Dark for the revisited version by Nabokov), and a series of short stories which describe the German world. All this undermines the principle established about the ignorance of German influence.Our thesis aims at reading Nabokov’s works in the context of the German contemporary art, in particular Expressionist aesthetics. We consider three major issues, namely the distortion of the psyche, which leads to an inner division of the self, the ambivalence of the female figure and the representation of the big city. Thus an extensive analysis allows us to reveal links with German silent cinema and with painting which had eluded researchers so far. The present work aims at introducing a new dimension in the reading of Nabokov’s works and at restoring them to the cultural context of Berlin in which they were created.
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Figures féminines dans l’œuvre de Zola : des romans aux films : lecture sémiologique / Female Figures in the work of Zola : Novels to movie : Semiological reading

Aidoudi, Wejdene 13 December 2018 (has links)
Cette thèse de doctorat s’articule autour de trois axes. Elle a trait d’abord à la configuration de la sexualité féminine dans l’œuvre des Rougon-Macquart et dans son adaptation cinématographique. La recherche est ainsi centrée sur la représentation du corps féminin et de sa métamorphose dans l’œuvre romanesque zolienne ainsi que dans l’œuvre filmique correspondante. Quant au deuxième axe de recherche, il se rapporte à l’étude des photogrammes, des lexies au niveau de l’incipit et de l’excipit des romans zoliens et à partir de l’ouverture et du dénouement des adaptations qui en ont été faites. Les divergences entre les romans et leur mise en scène interrogent par ailleurs la question de la fidélité du cinéma à la littérature dont il s’inspire, qui reste jusqu’au jour d’aujourd’hui une question assez problématique. Une analyse des seuils filmiques et romanesques a été jugée ainsi fort utiles. Ces seuils s’avèrent un espace où le sens de la créativité et le don artistique du concepteur de l’œuvre filmique ou romanesque voient le jour. Au terme de notre recherche, nous avons constaté que la femme zolienne évolue dans un milieu où interfèrent le réel, l’imaginaire et le symbolique. Et c’est à à travers son rapport avec les lieux et les objets que cette femme accède au rang de figure. La métaphore animalière constitue ainsi l’essence même de la figuralité zolienne qui met en relief ces corps féminins et les dotent d’une présence mythologique. Finalement le naturalisme zolien est-il d’une veine expressionniste / This doctoral thesis is structered around three axes. It deals with the configuration Of the female sexuality in the work of Rougon-Maquart and it its film adaptation. The research is centered on the representation of the female body and its metamorphosis in Zola’s novel works as well as in the corresponding film works. As for the second axis of research, it relates to the study of photograms in the incipit and excipit of Zola’s novels and from the opening and settlements that have been made. The divergences between the novels and their staging also question the question of the film’s fidelity to the literature on which it is based , which remains a rather problematic issue until today. An analysis of filmic and novel thresholds was found to be very useful. These thresholds turn out to be a space where the creativitity and artistic gift of the designer of the filmic or romantic work are born . At the end of our research, we have noticed that Zola’s female evolves in a background where the real , imaginary and symbolic interfere. And it is through her contact with the settings and objects that she reaches the rank of a figure. The animal metaphor thus constitutes the very essence of Zola’s figurality which hilghlights these female bodies and endows them with a mythological presence. Finally is Zolian naturalism an expressionist vein ?
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« Et les grands cris de l’Est » : Robert Delaunay à Berlin, 1912-1914 / “Et les grands cris de l’Est” : Robert Delaunay in Berlin, 1912-1914

Goetzmann, Sophie 10 December 2016 (has links)
Robert Delaunay (1885-1941) est l’un des artistes français les plus présents à Berlin à l’aube de la Première guerre mondiale. Avec l’aide de Herwarth Walden (1878-1941), directeur de la revue et galerie Der Sturm, l’artiste acquiert rapidement une solide réputation dans la capitale allemande, où il expose une quarantaine de toiles au cours de la seule année 1913, tandis qu’il diffuse abondamment ses propres textes théoriques et ceux de ses amis Guillaume Apollinaire (1880-1918) et Blaise Cendrars (1887-1961). Le peintre français suscite bientôt l’engouement de certains artistes berlinois, nombreux à l’avoir rencontré lors de ses deux voyages en Allemagne avant la guerre. Pour une large partie de la recherche, ce succès s’expliquerait par un « malentendu productif » : les artistes de la capitale allemande auraient détourné l’œuvre de Delaunay dans un sens germanique, appréciant sa peinture pour des raisons étrangères à ses intentions initiales. Contestant cette hypothèse – variante de celle, pluriséculaire, de l’incompatibilité par nature des goûts allemands et français – nous proposons d’envisager la réception berlinoise de Delaunay dans une perspective micro-historique, en nous intéressant au regard porté sur lui par trois artistes : Ludwig Meidner (1884-1966), Lyonel Feininger (1871-1956) et Bruno Taut (1880-1936). Après avoir mis en exergue les discours possiblement « entendus » par ceux-ci autour de l’œuvre du peintre français en Allemagne, nous nous intéressons à la trajectoire individuelle de chacun d’entre eux, mettant en évidence la profondeur des liens qui unissent finalement les avant-gardes désignées sous les termes d’orphisme et d’expressionnisme. / Robert Delaunay (1885-1941) is among the French artists that are the most involved in Berlin at the dawn of the World War I. Thanks to Herwarth Walden (1878-1941), who is the director of the magazine and the gallery Der Sturm, the artist quickly earns a solid reputation in the German capital city where he exhibits around forty paintings in 1913 alone, while widely circulating his own theoretical texts as well as those of his friends Guillaume Apollinaire (1880-1918) and Blaise Cendrars (1887-1961). The French painter soon spurs the interest of some Berlin artists, many of whom have met him during his two trips to Germany before the war. For an extensive part of the research, this success could be explained by a “working misunderstanding”: the artists of the German capital city supposedly twisted Delaunay’s work in a Germanic sense, appreciating his painting for reasons that were not related to his initial intents. We contest this hypothesis – which is a variant of the centuries-old hypothesis that states a natural incompatibility between German and French tastes – we suggest to consider the Berlin welcome of Delaunay in a micro-historical perspective by focusing on three artist’s point of view about him: Ludwig Meidner (1884-1966), Lyonel Feininger (1871-1956) and Bruno Taut (1880-1936). After underlining the speeches they possibly “heard” surrounding the French painter’s work in Germany, we focus on each artist’s individual path, showcasing the depths of the links that join actually the avant-gardes that are coined under the terms of orphism and expressionism.
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Der bildhafte Ausdruck in den Dichtungen Georg Heyms, Georg Trakls und Ernst Stadlers Studien zum lyrischen Sprachstil des deutschen Expressionismus /

Schneider, Karl Ludwig. January 1954 (has links)
Issued also as thesis, Hamburg. / Includes bibliographical references (p. [181]-184).
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La poésie russe d'avant-garde des années 1920 / Russian Avant-Garde Poetry In the 1920s

Krasovec, Alexandra 13 December 2012 (has links)
Au lendemain de la Révolution, on observe en Russie l’apparition de nombreux groupes d’avant-garde qui, d’une certaine manière, prolongent tous les groupes antérieurs. Les jeunes poètes qui perpétuent alors le paradigme avant-gardiste forment certains des groupes qui sont au cœur de cette recherche: les expressionnistes (dont Ippolit Sokolov, Boris Zemenkov, Sergej Spasskij, Gurij Sidorov), le Parnasse de Moscou (dont Boris Lapin, Evgenij Gabrilovič), les fouistes (dont Boris Perelešin, Boris Nesmelov, Nikolai Lepok), les émotionnalistes (dont Mixail Kuzmin, Anna Radlova, Konstantin Vaginov), les rienistes (dont Rjurik Rok, Sergej Sadikov, Susanna Mar, Aècij Ranov, Oleg Èrberg), et les biocosmistes (dont Aleksandr Svjatogor, Aleksandr Jaroslavskij). Ce travail cerne leur activité théorique, philosophique et poétique, suit leurs pas dans la vie artistique de l'époque, reconstitue le contexte intellectuel et culturel. Les années 1920 sont, de manière générale, la période où les cultures russe et allemande se témoignent le plus d'intérêt réciproque et un nombre important de contacts s'établit entre les artistes. L'analyse de leur poésie et de leurs manifestes permet de cerner le phénomène de l'expressionnisme russe, comme mouvement indépendant, et de montrer leur proximité typologique. Quant aux rienistes, on peut les rapprocher des dadaïstes européens. Enfin, les biocosmistes prolongent les idées du cosmisme russe dans une perspective révolutionnaire et utopique. Longtemps négligés, ces groupes apportent la preuve de l'unité vaste et complexe de l'avant-garde russe. Pourtant, leur apport ne fait aucun doute. / Just after the Revolution, in Russia there emerged numerous avant-garde groups that, in a way, continue all previous groups. Young poets who then perpetuate the avant-garde paradigm form certain groups that are at the heart of this research: the Expressionists (including Ippolit Sokolov, Boris Zemenkov, Sergei Spassky, Gury Sidorov), Parnassus of Moscow (including Boris Lapin, Yevgeny Gabrilovich), the Fouists (including Pereleshin Boris, Boris Nesmelov, Nikolai Lepok), the Emotionalists (including Mikhail Kuzmin, Anna Radlova, Konstantin Vaginov), the Nichevoki (including Ryurik Rok, Sergei Sadikov, Susanna Mar, Aetsy Ranov, Oleg Erberg), and Biocosmists (including Alexander Svyatogor, Alexander Yaroslavsky). This work identifies their theoretical, philosophical and poetic activities, following their steps in the artistic life of that time and reconstructs the intellectual and cultural context. The 1920s are, generally, the period when Russian and German cultures reflect greater mutual interest and a large number of contacts is established among artists. The analysis of their poetry and their manifests identifies the phenomenon of Russian Expressionism as independent movement and shows their typological affinities. As regards the Nichevoki, they can be compared to the European Dadaists. Finally, the Biocosmists continue the ideas of Russian Cosmism in a revolutionary and utopian perspective. Long neglected, these groups provide evidence of large and complex body of the Russian avant-garde. Nevertheless, their contribution is certain.
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Les figures du fou dans la dramaturgie québécoise : portraits esthétiques

Boucher, Gabrielle January 2016 (has links)
La folie dans la dramaturgie québécoise est davantage une métaphore méta-théâtrale qu’une qualité liée à la maladie mentale. Certes, avec la naissance des sciences humaines, les dramaturges occidentaux ont progressivement fait disparaître les personnages iconographiques au profit de patients (Smadja, 2009). Il n’en demeure pas moins que les manifestations contemporaines de ce « type » de personnage ne cessent de se multiplier, particulièrement dans le corpus dramaturgique québécois. En explorant le traitement réservé aux « fous » de ce même corpus, on découvre une série de chantiers exploratoires voués autant à la remise en question de la structure linéaire ou réaliste qu’à la réflexion ontologique. Ces questionnements quant à l’identité du personnage permettent de les cerner en tant que « figures », la conséquence d’une reconceptualisation du personnage théâtral, tributaire, quant à elle, d’un nouvel ordre dramaturgique (Ryngaert, 2008). Qui plus est, ces figures rappellent explicitement – et parfois ironiquement –, par leur lucidité et leur regard philosophique porté sur l’existence humaine, le traitement dramaturgique que Shakespeare réserve à Macbeth, Hamlet et Lear. Cette thèse propose d’étudier trois personnages de la dramaturgie québécoise – soit Mycroft Mixeudeim (La charge de l’orignal épormyable de Claude Gauvreau), Charles Charles (Provincetown Playhouse, juillet 1919, j’avais 19 ans de Normand Chaurette) et Miriam (Ce que nous avons fait de Pascal Brullemans) –, dans le but de dresser un portrait, aussi sommaire soit-il, des multiples déclinaisons de la figure du fou dans le théâtre québécois depuis les années 60. Cette analyse permettra de nuancer le point de vue de Foucault selon lequel la notion de folie s’est normalisée jusqu’à perdre son caractère a priori imagé ou iconographique (Foucault, 1964). Pour ce faire, elle s’articulera autour de grilles esthétiques empruntées à des courants des arts visuels, soit respectivement le romantisme, l’expressionnisme et le déconstructivisme. En repérant les ressemblances et les dissemblances dans le traitement esthétique des trois figures, nous serons en mesure de prouver que la figure du fou dans le théâtre québécois se veut plutôt un creuset pour se questionner sur l’Art, le langage et le théâtre comme moyens de mieux cerner la réalité.
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Considérations sur la contribution d'Asger Jorn à la critique de l'autoreference artistique : la peinture détournée

Lefrançois, Louis. 06 February 2019 (has links)
Il y eut deux grandes suites de peintures détournées par Asger Jorn, les Modifications de 1959 et les Nouvelles Défigurations de 1962. Dans les deux cas il s'agissait de tableaux quelconques repeints par Jorn à sa manière. Chaque tableau , vivement réinterprété dans sa singularité expressive, était relancé dans la modification de sa valeur même. Ces modifications relevaient tout autant du détournement tel qu'il fut avancé par les situationnistes que d'une critique centrale du caractère limité de l'activité artistique moderne. À la suite d'une esquisse critique de l'antinomie aporétique inhérente à la pratique artistique dite autoréférentielle, l'auteur aborde dans leur particularité signifiante quelques peintures détournées par Jorn. Le détournement est alors considéré comme méthode de propagande et comme procédé expérimental dominé par la dialectique dévalorisation-revalorisation de l'élément détourné dont la perspective réelle est le dépassement de l'art et le mobile le renversement de la société de classes modernes. / Montréal Trigonix inc. 2018

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