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Équations différentielles stochastiques sous les espérances mathématiques non-linéaire et applicationsLin, Yiqing 28 May 2013 (has links) (PDF)
Cette thèse est composée de deux parties indépendantes : la première partie traite des équations différentielles stochastiques dans le cadre de la G-espérance, tandis que la deuxième partie présente les résultats obtenus pour les équations différentielles stochastiques du seconde ordre. Dans un premier temps, on considère les intégrales stochastiques par rapport à un processus croissant, et on donne une extension de la formule d'Itô dans le cadre de la G-espérance. Ensuite, on étudie une classe d'équations différentielles stochastiques réfléchies unidimensionnelles dirigées par un G-mouvement brownien. Dans la suite, en utilisant une méthode de localisation, on prouve l'existence et l'unicité de solutions pour les équations différentielles stochastiques dirigées par un G-mouvement brownien, dont les coefficients sont localement lipschitziens. Enfin, dans le même cadre, on discute des problèmes de réflexion multidimensionnelle et on fournit quelques résultats de convergence. Dans un deuxième temps, on étudie une classe d'équations différentielles stochastiques rétrogrades du seconde ordre à croissance quadratique. Le but de ce travail est de généraliser le résultat obtenu par Possamaï et Zhou en 2012. On montre aussi l'existence et l'unicité des solutions pour ces équations, mais sous des hypothèses plus faibles. De plus, ce résultat théorique est appliqué aux problèmes de maximisation robuste de l'utilité du portefeuille en finance.
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Modélisation mécanique du rampement cellulaireRecho, Pierre 20 December 2012 (has links) (PDF)
Le rampement est un mode de locomotion fondamental de nombreuses cellules eucaryotes, engagé dans des mécanismes aussi importants que embryogenèse, la réponse immunitaire et la cicatrisation. Son dérèglement provoque de graves maladies, en particulier des cancers. La compréhension mécanique de ce mode de locomotion présente également un grand intérêt pour la confection de robots opérant à l'échelle cellulaire. Le schéma classique du rampement cellulaire met en jeu la polymérisation du réseau d'actine dans la partie frontale de la cellule couplée avec l'activation des points d'adhésion focaux liant la cellule à son substrat, alors que la partie postérieure de la cellule se détache du substrat sous l'effet de la contraction engendrée par les molécules de myosine. De manière simplifiée, on peut voir la partie motrice d'une cellule eucaryote comme un gel actif dont les fonctions sont contrôlées par des processus chimiques et mécaniques. En particulier, les mouvements coordonnés de ce gel engendrant le rampement impliquent une auto organisation spatiale et temporelle du cytosquelette et demandent un apport continu d'énergie. Si les bases biochimiques de la motilité cellulaire sont connues, la compréhension qualitative des interactions mécaniques entre les différents acteurs rentrant en jeu dans le rampement n'est que très limitée, et ce malgré les récents efforts visant à construire des modèles complets et exhaustifs du phénomène. Cette thèse présente l'analyse d'un modèle simple et unidimensionnel expliquant le rampement cellulaire. La première partie de la thèse est dédiée à l'analyse inverse du problème d'optimisation en vitesse et en efficacité mécanique du rampement. Notre analyse montre que les distributions optimales de contraintes contractiles et de friction avec le substrat sont en bonnes accord avec les distributions observées. Dans une seconde partie, nous proposons un mécanisme de motilité cellulaire spontanée centré sur la contraction et ignorant la polymérisation et la dépolymérisation de l'actine. A l'origine de la polarisation, l'anti-diffusion auto amplifiée des moteurs pilotant la contraction déstabilise la configuration initialement symétrique de la cellule. L'apparition de cette instabilité morphologique est pilotée par le ratio entre la diffusion et la contractilité des moteurs générant un flot convergent qui, lui-même, transporte les moteurs. Par l'étude unidimensionnelle du phénomène, nous montrons que le flot ainsi produit peut générer un mouvement de translation de la cellule qui reproduit des observations concernant la motilité spontanée des fragments de keratocytes. La troisième partie de la thèse concerne la motilité cellulaire basée sur les propriétés de polymérisation et de dépolymérisation active de l'actine qui permettent non seulement l'autopropulsion de la cellule mais aussi le mécanisme de poussée (d'obstacles) et de tirée (de noyau cellulaire par exemple) de charges données . Nous utilisons un modèle minimaliste pour montrer que la relation force-vitesse dans le cas de la poussée est essentiellement réminiscente du mécanisme de protrusion piloté par la polymérisation alors que la relation force-vitesse du tirage d'une charge ne repose sur le mécanisme de protrusion que pour des charges faibles, le mécanisme de contraction prenant le relais pour des charges plus grandes.
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Ni Juifs ni Arabes en Israël. Dialectiques d'identification et négociations identitaires d'une minorité dans un espace en guerre. Le cas des Tcherkesses (Adyghéens) de Kfar Kama et de ReyhaniyaMerza, Eléonore 12 December 2012 (has links) (PDF)
Cette recherche porte sur le dialogue entre minorités et État, en particulier les stratégies d'alliance, les mesures de distinction menées en direction des populations n'appartenant pas au groupe dominant et les politiques d'identité nationale. Tout en interrogeant les identités collectives politiques et les représentations politiques des groupes, cette thèse entend également interroger un champs d'étude encore peu développé par l'anthropologie française, celui de la citoyenneté. Cette anthropologie politique des processus de reconfigurations identitaires, des modalités d'identification et des conditions de citoyenneté, s'appuie sur une étude menée sur la minorité tcherkesse d'Israël. Les spécificités à la fois de ce cadre géopolitique et de cette population sont multiples: Israël est un État jeune, un État en guerre et un État qui se définit ethniquement comme État juif; la minorité tcherkesse qui ne compte que 4500 membres dans ce pays est méconnue et n'a suscité que peu d'intérêt scientifique. Etudier les marges semble être devenu un lieu commun en anthropologie, mais au-delà du fait que ces marges constituent autant de groupe d'acteurs sociaux complexes et intéressants en eux-mêmes, nous souscrivons à l'idée de Clifford Geertz (1999) qui rappelle que " (...) le lieu d'étude n'est pas l'objet de l'étude. Les anthropologues n'étudient pas des villages (ou des tribus, des villes, des quartiers); ils étudient dans les villages ". Ainsi, l'objet d'étude de cette thèse - la minorité tcherkesse d'Israël - sert de focale pour réinterroger des questionnements déjà largement soulevés (la question minoritaire en Israël) tout en proposant une approche nouvelle et originale car cette population ne répond ni aux mêmes attributs catégoriels, ni à un même rapport à l'État, que les autres minorités de l'espace israélo-palestinien. Les Tcherkesses présentent la spécificité de ne se reconnaître dans aucun des deux groupes dominants au prisme desquels la majorité des recherches effectuées questionnent l'identité, l'ethnicité ou la citoyenneté dans l'espace israélo-palestinien: ils ne sont ni Juifs ni Palestiniens. Parallèlement à cette énonciation identitaire en opposition aux deux groupes majoritaires, nous verrons que les Tcherkesses pourraient se reconnaître dans des sphères d'identification communes, cette fois, avec les Juifs et avec les Palestiniens. Ils partagent avec les Palestiniens un religion commune (l'islam) et sont, à ce titre, considérés comme des membres de l'Umma (la communauté des musulmans): les Tcherkesses appartiennent donc, par définition, à la minorité non juive du pays. Cependant, contrairement à leurs coreligionnaires - et en particulier depuis le déclenchement de la seconde Intifada, ils ne revendiquent pas une identité politique palestinienne. Pour les Tcherkesses, la Palestine ne représente ni une patrie historique ni une cause politique à défendre: ils sont Nord Caucasiens, leur terre d'origine - avec laquelle ils entretiennent des liens à la fois symboliques et physiques - est identifiée et loin du Proche-Orient. L'Empire ottoman, puis la Palestine mandataire et enfin l'État hébreu ne sont, pour eux, que des dénominations différentes d'une même société d'accueil, aussi n'éprouvent-ils aucune difficulté à se définir aujourd'hui comme pleinement Israéliens. Or, l'espace israélo-palestinien est un espace en guerre dans lequel les énonciations identitaires sont perçues comme partisanes. En se définissant comme Israéliens, les Tcherkesses bousculent les catégorisations attendues: ils sont Israéliens sans être juifs et ils sont musulmans sans être Palestiniens ou Arabes. En d'autres termes, les Tcherkesses refusent de répondre à l'injonction inhérente au conflit: en étant israéliens et musulmans, ils refusent de choisir entre deux sphères d'appartenance qui ne leur semblent pas être contradictoires. Mais la réalité du terrain est autre: ils se heurtent à des critiques nourries de certains Palestiniens qui voient en eux des " traîtres au service du sionisme " tout en évoluant dans un cadre politique qui a pensé une citoyenneté différenciée qui privilégie une ethnicité spécifique. Autrement dit, et nous empruntons cette phrase à une habitante de Kfar Kama: " Pour les Juifs, nous ne sommes que des musulmans, et pour les Arabes, nous sommes des Israéliens ". À partir d'observations locales de ces interactions, cette recherche souhaitait, et pour reprendre les termes de Claude Lévi-Strauss (1997), extraire les Tcherkesses d'Israël d'un certain mythe d'insularité, pour les faire réintégrer la nation. À travers leur exemple, c'est bien la société israélienne dans son ensemble que cette thèse interroge.
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Prise en compte de la complexité géométrique des modèles structuraux dans des méthodes de maillage fondées sur le diagramme de VoronoïPellerin, Jeanne 20 March 2014 (has links) (PDF)
Selon la méthode utilisée pour construire un modèle structural en trois dimensions et selon l'application à laquelle il est destiné, son maillage, en d'autres termes sa représentation informatique, doit être adapté afin de respecter des critères de type, de nombre et de qualité de ses éléments. Les méthodes de maillage développées dans d'autres domaines que la géomodélisation ne permettent pas de modifier le modèle d'entrée. Ceci est souhaitable en géomodélisation afin de mieux contrôler le nombre d'éléments du maillage et leur qualité. L'objectif de cette thèse est de développer des méthodes de maillage permettant de remplir ces objectifs afin de gérer la complexité géométrique des modèles structuraux définis par frontières. Premièrement, une analyse des sources de complexité géométrique dans ces modèles est proposée. Les mesures développées constituent une première étape dans la définition d'outils permettant la comparaison objective de différents modèles et aident à caractériser précisément les zones plus compliquées à mailler dans un modèle. Ensuite, des méthodes originales de remaillage surfacique et de maillage volumique fondées sur l'utilisation des diagrammes de Voronoï sont proposées. Les fondements de ces deux méthodes sont identiques : (1) une optimisation de type Voronoï barycentrique est utilisée pour globalement obtenir un nombre contrôlé d'éléments de bonne qualité et (2) des considérations combinatoires permettant de construire localement le maillage final, éventuellement en modifiant le modèle initial. La méthode de remaillage surfacique est automatique et permet de simplifier un modèle à une résolution donnée. L'originalité de la méthode de maillage volumique est que les éléments générés sont de types différents. Des prismes et pyramides sont utilisés pour remplir les zones très fines du modèle, tandis que le reste du modèle est rempli avec des tétraèdres.
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Struggles over Legitimate Diplomathood : the United States Foreign Service, the State Department and Other Government Agencies in Contemporary American DiplomacyAngers, Kathleen 01 1900 (has links)
No description available.
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Zone d'attente pour personnes en instance : une ethnographie de la détention frontalière en FranceMakaremi, Chowra 01 1900 (has links)
No description available.
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L’alchimie de l’État : la construction de la différence dans le processus de sélection des immigrants au QuébecAraya-Moreno, Javiera 01 1900 (has links)
No description available.
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École, identification et négociation des frontières ethniques : une étude de cas sur les jeunes de la 2e génération issue de l'immigration à MontréalLarouche, Émilie 10 1900 (has links)
No description available.
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Les provinces orientales de l’empire parthe / The eastern provinces of the Parthian empireBaratin, Charlotte 28 November 2009 (has links)
Le croisement des sources écrites permet de restituer des confins parthes comprenant la Margiane, l’Arie, la Drangiane, l’Arachosie, une partie de la Bactriane et la vallée de l’Indus. La rareté et l’ambiguïté des sources avaient fait négliger les indications sur la Bactriane et envisager l’indépendance des autres régions à partir du Ier siècle de notre ère. Les récents renouvellements de la documentation, en particulier numismatique et archéologique, concernant l’Asie centrale et le nord-ouest de l’Inde, et les progrès accomplis par la critique des sources permettent aujourd’hui de reconsidérer la question. L’objectif de notre enquête consiste à explorer l’hypothèse d’une intégration politique de cet espace à l’empire parthe, occupé en partie par des populations réputées scythes et dont les pratiques monétaires sont habituellement interprétées comme le témoignage d’une indépendance politique. La reconstitution d’un corpus adéquat, la relecture critique des sources écrites et la reconsidération du matériel disponible montrent que la réinterprétation des données permet d’intégrer celles-ci de façon plus cohérente dans une synthèse d’ensemble enrichie. Cette étude, en faisant intervenir des « Sakas-Parthes » de Bactriane, des Parthes « scythisés » de Margiane et des « Indo-Sako-Parthes » dans les régions sud-orientales, veut montrer que la question de l’origine ethnique est de peu d’intérêt pour rendre compte de la culture et des pratiques politiques de groupes que leur position géographique frontalière vouait à avoir un peuplement ethniquement mêlé et à subir de puissants effets d’acculturation communs aux pays voisins et constamment renouvelés. / Intersecting written sources allows a restitution of Parthian eastern borders comprising Margiana, Aria, Drangiana, Arachosia, one part of Bactria, and the Indus Valley. The rarity and the ambiguity of sources had caused us to neglect the indications pertaining to Bactria and to envision the independence of the other regions from the 1st century of our era. The recent revival of sources -- in particular numismatic and archeological ones -- concerning central Asia and north-west India, as well as the progress accomplished by the criticism of sources allow us today to reconsider this statement. Our investigation aims at exploring the hypothesis of a political integration of these regions to the Parthian Empire, partly occupied by populations known as Scythian, whose monetary practices are usually interpreted as a mark of political independence. The reconstitution of an adequate corpus, the critical re-evaluation of the written sources, as well as the reconsideration of the available material allow us to reinterpret the data and to integrate them in a more consistent way within an overall improved synthesis. This study involves so called Bactrian 'Saka-Parthians', Margian 'scythianized Parthians' and south-oriental 'Indo-sako-Parthians'; it seeks to demonstrate that the issue of ethnical origin is of little interest to understand the cultural and political practices of these groups, which, due to their geographical position on the frontier, were doomed to have an ethnically mixed population and to undergo powerful acculturation effects which were common to neighbouring countries and which where constantly renewed.
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Représentations et réalités spatiales de la péninsule argolique aux époques archaïque et classique : de l'espace des cités à celui de l'Argolide / Representations and spatial realities of the Argolic peninsula in the archaic and classical periods : from the space of the cities to the space of the ArgolisWeber-Pallez, Clémence 10 December 2016 (has links)
Cette thèse s’inscrit dans une démarche de géographie historique et d’histoire des représentations de l’espace dans l’Antiquité. Elle vise avant tout à essayer de combler une lacune de l’historiographie contemporaine, à savoir celle d’une définition spatiale de ce que recouvre le terme d’Argolide et des réalités auxquelles il renvoie aux époques archaïque et classique. Cette région, située au nord-est du Péloponnèse, n’apparaît proprement sous le nom d'Argolide, dans les textes littéraires, qu’à l’époque romaine. Une unité territoriale préexistait-elle aux périodes plus anciennes ? L’Argolide est-elle un territoire ou une région aux époques archaïque et classique ou n’est-elle qu’une construction historiographique des Anciens et des Modernes ? En partant de l’analyse des territorialités qui se sont exprimées à ces époques dans la péninsule argolique, nous nous interrogeons sur les représentations spatiales qui touchaient cet espace, pour comprendre s’il formait alors chez les Anciens une unité géographique. La péninsule argolique est parcourue de nombreuses identités, qui forment autant de territoires à des échelles variées (celles de la kômè, de la cité ou encore du territoire ethnique), sans pour autant avoir une identité propre et affirmée qui ferait d’elle un territoire. L’Argolide est le résultat d’une intervention active d’Argos dans le domaine des représentations : elle correspond non seulement au lot de Téménos, qui constitua le mythe argien territorial par excellence, mais aussi à l’association des domaines sur lesquels règnent Agamemnon et Diomède dans le Catalogue des Vaisseaux. L’Argolide regroupe donc symboliquement l’ensemble du nord-est du Péloponnèse. Entité mythologique dans l’imaginaire argien qui se diffusa dans l’ensemble de la Grèce archaïque et classique, l’Argolide est également une réalité tangible, puisqu’elle forme une véritable région aux époques archaïque et classique, c'est-à-dire un cadre propice aux interactions économiques, cultuelles ou culturelles. / This thesis follows the methodology of historical geography and of the history of spatial representations in Ancient Greece. Its main goal is to fill the gap in contemporary historiography, regarding the spatial definition covered by the term of Argolid and the realities to which it refers in the archaic and classical periods. The Argolid, located in the north-east of the Peloponnese, only appears as a region in literature during the Roman period. Did a territorial unit exist in earlier periods? Is the Argolid a territory or a region in the archaic and classical periods or is it just a histographical construct by the Ancients and Moderns?Starting from the analysis of expressed territorialities at these times in the Argolic peninsula, we study the spatial representations related to this space, in order to understand whether it formed a geographical unit for the Greeks back then. In the Argolic peninsula, many identities coexisted, which formed as many territories at different scales (those of kome, of the city or of the ethnic territory). Nevertheless, the peninsula did not have a clear and strong identity that would have made it a territory.The Argolid is the result of active interventions of Argos in the field of representations: it is linked not only to the lot of Temenos, which constituted the famous territorial Argive myth, but also to the association of the areas under the rule of Agamemnon and Diomedes in the Catalogue of Ships. The Argolid hence symbolically includes all the cities of the northeastern Peloponnese. Originally a mythological entity in Argives’ minds, which was later diffused throughout the archaic and classical Greece, the Argolid is also a concrete reality, since it forms a real region in Archaic and Classical periods, that is to say, a favorable environment to economic, worship or cultural interactions.
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