Spelling suggestions: "subject:"frontières ethnique""
1 |
L'impact de la frontière inter-entité de la Bosnie-Herzégovine sur les relations intercommunautaires à l'échelle localeDamiron, Maud 11 April 2018 (has links)
La Bosnie-Herzégovine devient un nouvel État des Balkans en 1996, suite à la signature le 14 décembre 1995, des Accords de Dayton. Aujourd’hui, ce texte cause certains problèmes, car subsistent de nombreux vides constitutionnels que la classe politique actuellement en place n’est pas en mesure de résoudre sans le bureau du Haut-Représentant. La question de la souveraineté de l’État se pose, face aux deux entités choisies par Dayton, la Fédération de Bosnie-Herzégovine (51 % du territoire national) et la Republika Srpska (49 %). Un entérinement territorial s’est déroulé sur une base ethnique. Le processus des retours des populations locales est long à se mettre en place et on se demande quel est l’impact de cette partition territoriale sur les communautés retournées et particulièrement sur les relations qu’elles entretiennent entre elles, à l’échelle locale, presque 10 ans après la signature des Accords. / Bosnia-Herzegovina became a Balkan State in 1996, after the signing of the Dayton agreement on the fourteenth of December 1995. This agreement is problematic. Failures in the constitution make it difficult for the political elite involved, to resolve problems with this agreement without the office of the High Representative. The division of the state by this agreement in two territories; the Federation of Bosnia Herzegovina with 51% of national territory and the Republika Srpska with 49% is still highly contentious because this division was based on ethnic lines. Today, the impact of this division of the State can be found, on a local scale, with respect to the resettlement of the returning population and their relations with each other 10 years after the Dayton Peace agreement.
|
2 |
Entre ethnicité, immigration et identité nationale : du péronisme justicialiste au ménémisme néo-libéral : l’immigration limitrophe et les frontières ethniques en Argentine (1943-1999) / Between ethnicity, immigration and national identity : from justicialist peronism of the neoliberal menemism : immigration borders and ethnic boundaries in Argentina (1943-1999)Otheguy, Martin Pablo 07 December 2016 (has links)
Les courants migratoires outre-atlantiques à la charnière du XIXe et du XXe siècle consolidèrent la représentation de la nation argentine comme « un pays d’immigration ». Mais, derrière l’assimilation réussie de centaines de milliers d’étrangers se cache un complexe rapport entre la nation et la diversité qui compose sa population. Nous avons placé au coeur de notre recherche l’étude de l’ethnicité en Argentine et son rapport avec la nation et les phénomènes migratoires internes et externes. Les élites du XIXe siècle mirent en place des politiques de population qui visaient l’édification d’une société homogène, blanche et d’origine européenne. Celles-ci provoquèrent un « processus d’effacement » de l’ethnicité argentine qui fut achevé durant le XXe siècle avec l’avènement du péronisme. Ce ne fut qu’au cours des gouvernements de Carlos Menem durant les années 1990 que l’ethnicité subit une nouvelle fois de profondes transformations, notamment à cause de la montée de la xénophobie ciblant les immigrants limitrophes. Notre recherche propose une étude de l’évolution du rapport entre le péronisme et l’ethnicité. Pour ce faire, nous avons choisi de suivre l’approche barthienne de l’ethnicité et de placer au centre de notre analyse le concept de frontière ethnique. Notre recherche s’achève avec l’analyse d’entretiens semi-dirigés effectués lors d’un travail de terrain réalisé auprès de la communauté bolivienne à Buenos Aires. Nous tenterons de montrer que les changements de l’ethnicité durant les années 1990 sont à mettre en rapport avec la désarticulation des identités politiques traditionnelles et le rétrécissement de la citoyenneté qui caractérisèrent cette période. / Migratory movements across the Atlantic at the turn of the nineteenth and twentieth centuries consolidated the representation of the Argentine nation as "a country of immigration". But behind the successful assimilation of hundreds of thousands of foreigners, lies a complex relationship between the nation and the diversity that makes up its population. We have placed at the heart of our research the study of ethnicity in Argentina and its relationship with the nation and internal and external migratory phenomena. The nineteenth-century elites set up population policies aiming at building a homogeneous, white and european origin for the society. These policies provoked a "process of erasing" argentinian ethnicity which was completed during the 20th century with the advent of peronism. It was only during the governments of Carlos Menem during the 1990s that ethnicity underwent profound changes, notably because of the rise of xenophobia targeting neighboring immigrants. Our research proposes a study of the evolution of the relationship between Peronism and ethnicity. To do this, we chose to follow the Barthian approach to ethnicity and to place the concept of ethnic frontier at the center of our analysis. Our research ends with the analysis of semi-directed interviews accomplished during a field work carried out with the Bolivian community in Buenos Aires. We will try to show that the changes in ethnicity during the 1990s are related to the phenomenon of disarticulation of traditional political identities and shrinking citizenship that characterized this period.
|
3 |
Entre l'école et l'entreprise la discrimination ethnico-raciale dans les stages : Une sociologie publique de l'ethnicisation des frontières et de l'ordre scolairesDhume-Sonzogni, Fabrice 21 June 2011 (has links)
Cette thèse est consacrée à la discrimination ethnico-raciale dans les stages organisés sous statut scolaire. Elle aborde ces questions du point de vue de l’école, institution disciplinaire confrontée à des transformations de ses frontières - tant au niveau de la gestion des publics que de la réorganisation de ses rapports avec l’entreprise. Elle traite d’abord du contexte politique et institutionnel de ces questions en France, qui se caractérise simultanément par une banalité des processus d’ethnicisation dans l’école et par la dénégation de l’existence de discriminations ethnico-raciales. Traitant ensuite du cadre particulier des stages, elle analyse la façon dont la discrimination prend forme, avec d’autres illégalités, dans les tensions concrètes entre une pluralité de normes co-présentes, entre l’école et l’entreprise. Elle met en évidence les mécanismes institutionnels et professionnels ainsi que les raisons d’une coproduction et d’une banalisation des discriminations par les agents de l’école. Elle analyse enfin ce que disent et ce que font les élèves des expériences discriminatoires vécues, ainsi que les tactiques à travers lesquelles ils donnent ou non sens et place à la discrimination dans leur trajectoire et dans leur rapport à l’école. Dans une approche de sociologie publique, construite dans un travail avec les acteurs publics au sein de l’institution scolaire, l’analyse s’appuie sur plusieurs enquêtes réalisées de 2004 à 2010 dans différents terrains en France. / This thesis is dedicated to the ethnico-racial discrimination in the work experience placements organized under school status. It lands these issues from the school point of view, disciplinary institution confronted with the transformations of its boundaries - as much on the level of the management of the public as on the reorganization of its connections with the company. It is first about the institutional and political environment of these issues in France, wich is simoultaneously characterized by a banality of processes of ethnicisation in the school and by the denial of the reality of ethnico-racial discrimination. Dealing then within the particular framework of professional training, this thesis analyses the way discrimination takes shape, among other illegalities, in the concrete strain between a plurality of standards co-existing in the school and the company. It brings to light the institutional and professional mechanisms as well as the reasons of a coproduction and a banalization of discriminations by school agents. At last, it analyses what the pupils make of these discriminatory experiments they live, as the strategies they will use to make sense or not of these issues, to give them room in their path and in their relationship with school. By a public sociology approach, built through a work with the public actors in the scholar institution, the analysis stands on several investigations led from 2004 to 2010 in different grounds in France.
|
4 |
Politique du logement social et construction des frontières ethniques. Une comparaison franco-britanniqueSala Pala, Valérie 04 November 2005 (has links) (PDF)
Cette recherche analyse la façon dont la politique du logement social contribue à la construction des frontières ethniques en Grande-Bretagne et en France à partir d'études de cas menées à Birmingham et à Marseille. La thèse défendue est celle selon laquelle la politique du logement social participe de façon décisive à la production des frontières ethniques dans les deux pays et que l'on ne peut, en conséquence, opposer un modèle français universaliste, qui serait aveugle à l'ethnicité, à un modèle britannique multiculturaliste, qui reconnaîtrait les différences ethniques et mobiliserait des catégories ethniques. Des deux côtés de la Manche, un racisme institutionnel peut être mis en évidence dans la gestion locale du logement social et notamment des attributions de logements sociaux. Les institutions de la politique du logement social construisent et mobilisent de façon routinière des principes de classification ethniques et développent des logiques d'ethnicisation et d'exclusion (ou de ségrégation) de certains groupes. Le racisme ne se réduit ni à une idéologie, ni à des actes individuels et intentionnels ; l'ethnicisation et l'exclusion de certains groupes du logement social (ou de certains logements sociaux) relèvent du fonctionnement banal, routinier, des institutions. La comparaison franco-britannique conduit à mettre à jour des conditions structurelles et culturelles de production des frontières ethniques. Elle éclaire aussi les apories des politiques locales antiracistes. En Grande-Bretagne, l'antiracisme multiculturaliste, fondé sur la reconnaissance de la « différence culturelle » et des communautés ethniques, favorise l'euphémisation des discriminations ethniques en simples « différences culturelles ». En France, l'antiracisme universaliste, sous-tendu par le mythe républicain de l'indifférenciation ethnique, favorise le déni des discriminations ethniques, euphémisées en inégalités socio-économiques ou attribuées à l'« inadaptation » de certains groupes.
|
5 |
L’alchimie de l’État : la construction de la différence dans le processus de sélection des immigrants au QuébecAraya-Moreno, Javiera 01 1900 (has links)
No description available.
|
6 |
École, identification et négociation des frontières ethniques : une étude de cas sur les jeunes de la 2e génération issue de l'immigration à MontréalLarouche, Émilie 10 1900 (has links)
No description available.
|
7 |
Ce que pensent les jeunes de la culture et de l’identité québécoise : l’imaginaire collectif en questionGoulet, Mathilde 12 1900 (has links)
Dans le contexte de la mondialisation et de la croissance du pluralisme, ce mémoire s’intéresse à la manière dont les jeunes perçoivent l’identité et la culture québécoise. Si le Québec s’est construit sur la base d’un passé colonial et linguistique qui en fait une province culturellement distincte dans le Canada, ce qui symbolise la nation et l’identité demeure au centre de la négociation des relations interculturelles. Les arts et la culture au Québec demeurent des ancrages de l’identité francophone dans la province, malgré les changements dans les domaines culturels que l’on observe actuellement. De plus en plus portés par les artistes issues de l’immigration, les produits culturels se modifient pour être plus éclatés et personnalisés dans le contexte numérique, ce qui tend à projeter un désintérêt généralisé pour les œuvres québécoises. En ce sens, les représentations qui sont intégrées par l’ensemble des individus tendent à influencer le sentiment d’appartenance à notre collectivité, favorisant une cohésion sociale. Ce mémoire s’intéresse particulièrement à la situation des jeunes Québécois qui ont grandi dans les milieux empreints de diversité tout en étant exposé à la globalisation des arts et de la culture. Qu’ils soient issus de famille immigrante ou de parents nés au Québec, il est pertinent de se questionner sur ce qui demeure dans leur imaginaire collectif pour définir la culture québécoise, mais surtout s’ils y adhèrent dans ce nouveau contexte de pluralité. Par le biais d’entretiens semi-directifs auprès de 12 jeunes entre 18 et 25 ans, cette recherche permettra de souligner les perceptions qu’entretiennent les jeunes envers la culture au Québec, mais également leur rapport à l’identité québécoise et au groupe majoritaire. En s’inscrivant dans la lignée des travaux de Gérard Bouchard sur les imaginaires collectifs, le mémoire permet d’approfondir la façon dont les représentations de la culture et de l’identité québécoise influencent les appartenances individuelles et collectives. Cette démarche s’inscrit dans la volonté d’ouvrir la voie à de nouvelles réflexions sur les relations entre les groupes ethnoculturels en s’intéressant aux dynamiques culturelles et identitaires de la « majorité québécoise » et son rapport à la diversité. / In the context of globalization and pluralism, this thesis focuses on the way young people perceive Quebec identity and culture. If Quebec was built based on a colonial and linguistic past, which makes it a culturally distinct province within Canada, what the nation and identity symbolize remains at the center of intercultural relations. Arts and culture in Quebec remain anchors of francophone identity in the province, despite the changes in cultural practices that we are currently observing. Everyone's cultural practices are changing to be more personalized, which tends to project a general disinterest in Quebec productions especially for younger generations. In this sense, the representations that are integrated by individuals tend to influence the feeling of belonging to the community, defining social cohesion. This research is mainly interested in the situation of young Quebecers who grew up in environments marked by diversity while being exposed to the globalization of arts and culture. Whether they come from immigrant families or parents born in Quebec, it is relevant to question what remains in their collective imagination to define Quebec culture, but especially if they adhere to it in this context of plurality. Through semi- structured interviews with 12 young people between 18 and 25 years old, this research will highlight perceptions of arts and culture in Quebec, but also how their relationship to Quebec identity and the ethnocultural majority. By following in the footsteps of Gérard Bouchard's work on collective imaginations, the research allows us to delve deeper into the way in which representations of Quebec culture and identity influence individual and collective belonging. This approach is part of the desire to open new reflections on the relations between ethnocultural groups by focusing on the cultural and identity dynamics of the “Quebec majority” and its relationship to diversity.
|
8 |
Historical Consciousness and the Construction of Inter-Group Relations: The Case of Francophone and Anglophone History School Teachers in QuebecZanazanian, Boghos 08 1900 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux effets de la conscience historique sur les négociations de l’ethnicité et la structuration des frontières intergroupes chez les enseignants d’histoire nationale au Québec. L’ambiguïté de dominance ethnique entre Francophones et Anglophones contextualise la façon dont les enseignants de ces groupes historicisent les significations du passé pour se connaître et s’orienter « ethniquement. » Selon leurs constructions des réalités intergroupes, ils peuvent promouvoir la compréhension intergroupe ou préserver une coexistence rigide.
Le premier article théorise comment les capacités à historiciser le passé, ou à générer des formes de vie morales pour une orientation temporelle, soutiennent la construction de l’ethnicité. En développant un répertoire des tendances de conscience historique parallèles et égales afin de comprendre les fluctuations dans le maintien des frontières ethniques, l’article souligne l’importance de la volonté à reconnaître l’agentivité morale et historique des humains à rendre les frontières plus perméables.
Le deuxième article discute d’une étude sur les attitudes intergroupes et les traitements mutuels entre des enseignants d’histoire Francophones et Anglophones. Alors que la plupart des répondants francophones sont indifférents aux réalités sociales et expériences historiques des Anglo-québécois, tous les répondants anglophones en sont conscients et enseignent celles des Franco-québécois. Cette divergence implique une dissemblance dans la manière dont les relations intergroupes passées sont historicisées. La non-reconnaissance de l’agentivité morale et historique des Anglo-québécois peut expliquer l’indifférence des répondants francophones.
Le dernier article présente une étude sur la conscience historique des enseignants d’histoire francophone à l’égard des Anglo-québécois. En mettant le répertoire de conscience historique développé à l’épreuve, l’étude se concentre sur la manière dont les répondants historicisent le changement temporel dans leurs négociations de l’ethnicité et leurs structurations des frontières. Tandis que leurs opinions sur l’« histoire » et leurs historicisations des contextes différents les amènent à renforcer des différences ethnoculturelles et à ne pas reconnaître l’agentivité morale et historique de l’Autre, presque la moitié des répondants démontre une ouverture à apprendre et transmettre les réalités et expériences anglo-québécoises. La dépendance sur les visions historiques préétablies pour construire les réalités intergroupes souligne néanmoins l’exclusion de ce dernier groupe dans le développement d’une identité nationale. / This three-article thesis looks at the effects of historical consciousness on the negotiation of ethnicity and the structuring of group boundaries among national history teachers in Quebec. The province’s ambiguous ethnic dominance between Francophones and Anglophones sets the stage for revealing how teachers from Quebec’s parallel history classrooms historicize meanings of the past for ethno-cultural awareness and agency. Depending on how inter-group realities are constructed, these educators can either promote inter-group comprehension or preserve rigid co-existence.
The first article theorizes how social actors’ differing capacities to historicize the past, or to generate moral life patterns for temporal orientation, underlie their negotiations of ethnicity and agency toward the “significant Other.” By developing a repertory of parallel and equal tendencies of historical consciousness for grasping fluctuations in ethnic boundary maintenance, the article moreover argues how social actors’ willingness to recognize human moral and historical agency is central to group boundary porosity.
The second article discusses the findings of an exploratory study conducted on inter-group attitudes and mutual in-class treatments between Francophone and Anglophone educators in Montreal national history classrooms. Whereas most Francophone respondents are indifferent to Anglo-Québécois social realities and historical experiences, all Anglophone ones know and transmit those of the Franco-Québécois to their students. Mirroring each group’s sociological status, this divergence implies a dissimilarity in how past inter-group relations are historicized. Possible non-recognition of Anglo-Québécois moral and historical agency moreover explains the prevalent indifference among Francophone respondents.
The last article touches upon an in-depth study conducted on Francophone national history teachers’ historical consciousness of the Anglo-Québécois. By testing my aforementioned repertory, the study analyzed how respondents historicize temporal change when negotiating ethnicity and structuring group boundaries. While their views on “history” and their historicizing of different thematic contexts overwhelmingly lead respondents to reinforce ethno-cultural differences and to not recognize human moral and historical agency, half of them nonetheless demonstrate openness to learning about and transmitting Anglo-Québécois social realities and historical experiences. Despite such willingness, reliance on pre-established historical visions for constructing inter-group realities nevertheless highlights the exclusion of the latter when respondents set out to develop a national identity among students.
|
9 |
Historical Consciousness and the Construction of Inter-Group Relations: The Case of Francophone and Anglophone History School Teachers in QuebecZanazanian, Boghos 08 1900 (has links)
Cette thèse s’intéresse aux effets de la conscience historique sur les négociations de l’ethnicité et la structuration des frontières intergroupes chez les enseignants d’histoire nationale au Québec. L’ambiguïté de dominance ethnique entre Francophones et Anglophones contextualise la façon dont les enseignants de ces groupes historicisent les significations du passé pour se connaître et s’orienter « ethniquement. » Selon leurs constructions des réalités intergroupes, ils peuvent promouvoir la compréhension intergroupe ou préserver une coexistence rigide.
Le premier article théorise comment les capacités à historiciser le passé, ou à générer des formes de vie morales pour une orientation temporelle, soutiennent la construction de l’ethnicité. En développant un répertoire des tendances de conscience historique parallèles et égales afin de comprendre les fluctuations dans le maintien des frontières ethniques, l’article souligne l’importance de la volonté à reconnaître l’agentivité morale et historique des humains à rendre les frontières plus perméables.
Le deuxième article discute d’une étude sur les attitudes intergroupes et les traitements mutuels entre des enseignants d’histoire Francophones et Anglophones. Alors que la plupart des répondants francophones sont indifférents aux réalités sociales et expériences historiques des Anglo-québécois, tous les répondants anglophones en sont conscients et enseignent celles des Franco-québécois. Cette divergence implique une dissemblance dans la manière dont les relations intergroupes passées sont historicisées. La non-reconnaissance de l’agentivité morale et historique des Anglo-québécois peut expliquer l’indifférence des répondants francophones.
Le dernier article présente une étude sur la conscience historique des enseignants d’histoire francophone à l’égard des Anglo-québécois. En mettant le répertoire de conscience historique développé à l’épreuve, l’étude se concentre sur la manière dont les répondants historicisent le changement temporel dans leurs négociations de l’ethnicité et leurs structurations des frontières. Tandis que leurs opinions sur l’« histoire » et leurs historicisations des contextes différents les amènent à renforcer des différences ethnoculturelles et à ne pas reconnaître l’agentivité morale et historique de l’Autre, presque la moitié des répondants démontre une ouverture à apprendre et transmettre les réalités et expériences anglo-québécoises. La dépendance sur les visions historiques préétablies pour construire les réalités intergroupes souligne néanmoins l’exclusion de ce dernier groupe dans le développement d’une identité nationale. / This three-article thesis looks at the effects of historical consciousness on the negotiation of ethnicity and the structuring of group boundaries among national history teachers in Quebec. The province’s ambiguous ethnic dominance between Francophones and Anglophones sets the stage for revealing how teachers from Quebec’s parallel history classrooms historicize meanings of the past for ethno-cultural awareness and agency. Depending on how inter-group realities are constructed, these educators can either promote inter-group comprehension or preserve rigid co-existence.
The first article theorizes how social actors’ differing capacities to historicize the past, or to generate moral life patterns for temporal orientation, underlie their negotiations of ethnicity and agency toward the “significant Other.” By developing a repertory of parallel and equal tendencies of historical consciousness for grasping fluctuations in ethnic boundary maintenance, the article moreover argues how social actors’ willingness to recognize human moral and historical agency is central to group boundary porosity.
The second article discusses the findings of an exploratory study conducted on inter-group attitudes and mutual in-class treatments between Francophone and Anglophone educators in Montreal national history classrooms. Whereas most Francophone respondents are indifferent to Anglo-Québécois social realities and historical experiences, all Anglophone ones know and transmit those of the Franco-Québécois to their students. Mirroring each group’s sociological status, this divergence implies a dissimilarity in how past inter-group relations are historicized. Possible non-recognition of Anglo-Québécois moral and historical agency moreover explains the prevalent indifference among Francophone respondents.
The last article touches upon an in-depth study conducted on Francophone national history teachers’ historical consciousness of the Anglo-Québécois. By testing my aforementioned repertory, the study analyzed how respondents historicize temporal change when negotiating ethnicity and structuring group boundaries. While their views on “history” and their historicizing of different thematic contexts overwhelmingly lead respondents to reinforce ethno-cultural differences and to not recognize human moral and historical agency, half of them nonetheless demonstrate openness to learning about and transmitting Anglo-Québécois social realities and historical experiences. Despite such willingness, reliance on pre-established historical visions for constructing inter-group realities nevertheless highlights the exclusion of the latter when respondents set out to develop a national identity among students.
|
10 |
'I'm from Barcelona': Boundaries and Transformations Between Catalan and Spanish IdentitiesDrew, Liesl January 2017 (has links)
In the last decade or so, the multiple political factions in Catalonia have adopted pro-independence initiatives in their platforms following the 2008 financial crisis. Catalonia’s position as representing a minority culture in the face of the centralized administration of Madrid presents a contentious history of fighting for the right ‘to be’, culminating in what today is viewed by many as an identity crisis. Drawing on fieldwork conducted in Barcelona, this thesis examines how informants construct and transform their socio-cultural identities in the framework of the independence movement in Catalonia. It places informants’ experiences in the theoretical realm of ethnic boundaries, analyzing central issues of Catalan language normalization vis à vis the historical imposition of Spanish as the national language. These themes are broadened in light of the recent upsurge of Catalan secession, and explores identity politics within the background of Spanish and Catalan nationalisms. / En la última década, las múltiples facciones políticas de Cataluña han adoptado iniciativas de independencia en sus plataformas tras la crisis financiera de 2008. La posición de Cataluña como representante de una cultura minoritaria frente a la administración centralizada de Madrid presenta una historia contenciosa de lucha por el derecho 'a ser', culminando en lo que hoy muchos ven como una crisis de identidad. Basándose en el trabajo de campo llevado a cabo en Barcelona, esta tesis examina cómo los informantes construyen y transforman sus identidades socioculturales en el marco del movimiento de independencia en Cataluña. Coloca las experiencias de los informantes en el ámbito teórico de las fronteras étnicas, analizando cuestiones centrales de la normalización de la lengua catalana frente a la imposición histórica del español como lengua nacional. Estos temas se amplían a la luz del reciente recrudecimiento de la secesión catalana y exploran la política de identidad en el contexto de los nacionalismos españoles y catalanes.
|
Page generated in 0.0726 seconds