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Dynamiques et formes de peuplement dans la plaine de la Valloire (Drôme/Isère), de la Protohistoire récente au haut Moyen ÂgeVarennes, Guillaume 17 December 2010 (has links) (PDF)
Ce travail est consacré au peuplement de la Valloire, de la fin de la Protohistoire au haut Moyen Âge, à travers une approche conjuguant archéologie spatiale et culture matérielle. Cette démarche s'appuie sur les outils et les concepts traditionnels de l'analyse du peuplement (étude de l'occupation du sol, analyse régressive du réseau routier, notions de réseaux d'habitat et de système de peuplement) qui sont mis en oeuvre conjointement à l'étude du mobilier céramique. La définition de faciès de consommation locaux a permis, d'une part à l'échelle locale, de confirmer l'identification de pôles dynamiques au sein de ce territoire, et, d'autre part, de positionner la Valloire dans la moyenne vallée du Rhône. C'est de cette lecture diachronique et systémique, qu'est issu un modèle de peuplement, au sein duquel l'agglomération de Tourdan/Turedonnum occupe une place prépondérante depuis l'indépendance allobroge jusqu'au haut Moyen Âge. Cet habitat groupé participe à la mise en valeur d'un terroir structuré par un habitat rural dispersé, dès la fin de la Protohistoire et tout au long de l'Antiquité. C'est l'implantation aristocratique et le contrôle des échanges commerciaux qui sont à l'origine de son émergence dès le IIe s. av. J.-C. ainsi que de son rôle central et dynamique. Les monuments et les témoignages cultuels à Tourdan permettent d'envisager l'existence d'un véritable bassin de vie, structuré par cet habitat, lieu central des manifestations communautaires nécessaires au fonctionnement de la civitas, à l'échelon local. A l'échelle régionale, cette étude propose dans un premier temps, sur des bases méthodologiques nouvelles, de renouveler la réflexion concernant les kômai allobroges et les questionnements sur l'origine des agglomérations de la cité de Vienne. Dans un second temps, leur monumentalisation et la géographie cultuelle de la cité conduisent à s'interroger sur la structuration et les processus d'intégration du territoire allobroge dans la cité antique.
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Gouverner le peuple chrétien : édition critique, traduction et commentaire des traités royaux d'Hincmar, archevêque de Reims (845-882) / Ruling Christian People : edition, Translation into French and Commentary of the royal Treatises of Archbishop Hincmar of Rheims (845-882)Valette, Clementine 22 November 2014 (has links)
Le présent travail propose une édition critique de cinq traités rédigés par l’archevêque de Reims Hincmar (845-882) entre 873 et 882, qui portent tous sur la fonction royale : le De regis persona (873), le De fide Carolo regi seruanda (875), l’Ad Ludouicum Balbum (877), l’Ad Carolum Crassum (879) et l’Ad episcopos pro institutione Carolomanni (882). Les textes édités sont accompagnés d’une traduction originale en langue française. Les oeuvres théologico-politiques d’Hincmar sont replacées dans le contexte politique et intellectuel de l’ensemble carolingien de la seconde moitié du IXe siècle : au moment où des reconfigurations transforment la royauté carolingienne, l’archevêque de Reims, fort de trente années de pratique de la charge épiscopale, entreprend de guider des souverains qui appartiennent à trois générations successives. L’étude des sources révèle l’importance de la Bible, l’emprise de la pensée patristique de la période tardo-antique sur Hincmar, mais également les méthodes de travail et de lecture du prélat rémois. Le commentaire éclaire les éléments du contexte carolingien, ainsi que l’usage original que fait Hincmar des sources littéraires. Se dégage ainsi la vision du pouvoir que forge progressivement l’archevêque de Reims, en regard du pouvoir de l’évêque, garant et double du roi, dans le cadre d’un discours parénétique. / This study gives a critical edition for five treatises written by archbishop of Rheims Hincmar (845-882), between 873 and 882, the aim of which is to define the royal function : De regis persona (873), De fide Carolo regi seruanda (875), Ad Ludouicum Balbum (877), Ad Carolum Crassum (879) and Ad episcopos pro institutione Carolomanni (882). An original French translation complements this edition. Hincmar’s theological and political works are situated in the political and intellectual context of the second half of the ninth century : when carolingian kingship underwent successive reconfigurations. The archbishop of Rheims, thanks to thirty years of practice of episcopal function, tries to guide three generations of Carolingian kings. The enquiry into the sources reveals firstly, the importance of the Bible; secondly, the weight of late antique patristic thought; thirdly the work and reading methods of the bishop. The commentary highlights various elements of the Carolingian context and the original way Hincmar uses his sources. The vision of power he progressively develops thus comes to light, regarding the power of the bishop, warden and double of the king, within an exhortative discourse.
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Autour des Rogations : création, pratiques et communautés (Ve-VIe siècles)Couture, Béatrice 12 1900 (has links)
Cette étude plonge dans l’histoire de la fête des Rogations, s’intéressant à son origine, son évolution
et son rôle dans la création de l’identité communautaire au sein de la Gaule des Ve et VIe siècles.
Adoptant une approche croisée entre histoire et anthropologie, elle met en lumière l’importance de
ce rituel pour les communautés de cette époque et la narration qui l’entoure, telle qu’elle fut
orchestrée par les évêques de la Gaule et par divers acteur.rice.s. En examinant le corpus de sources
relatives aux premières Rogations dans la Gaule de cette époque, nous découvrons comment cette
fête a servi de rituel apotropaïque et de pénitence collective pour faire face à diverses difficultés,
telles que les épidémies et les sécheresses, d’abord dans la vallée du Rhône puis dans toute la Gaule.
Ainsi, la mise en récit entourant cette fête et comment celle-ci a favorisé l’adhésion communautaire
sont au coeur de ce mémoire. Des questions plus vastes, telles que le développement de pratiques
collectives incluant jeûnes, prières et processions, ainsi que la façon dont le récit des Rogations
s’est connecté à des origines bibliques et s’est ancré dans la sphère épiscopale, sont également
mises en avant. Ces observations nous permettent de conclure que ce rituel festif, en tant que terrain
d’expérimentation pour l’ensemble des classes sociales, a servi de vecteur pour créer des
communautés plus solides et durables. En effet, il a forgé un sentiment d’appartenance à travers
des pratiques et des expériences communes, favorisant la création d’un conventus et d’un consensus
ecclésiologique. Néanmoins, cette vision est avant tout celle des évêques et, comme cette étude
s’intéresse également aux expériences individuelles et communautaires, nous analysons la fête
comme étant un espace de négociation et de conflits. En somme, cette recherche met en lumière
comment ce rituel a dépassé son rôle initial pour devenir un élément essentiel du paysage cultuel
en Gaule. Elle offre un aperçu novateur de la façon dont les Rogations ont façonné l’identité
communautaire et ont servi de catalyseurs pour la cohésion sociale dans une période cruciale de
l’histoire chrétienne en Gaule. / This study delves into the history of the Rogation feast, examining its origin, evolution and role in
the creation of community identity in 5th and 6th century Gaul. Adopting a cross-approach between
history and anthropology highlights the importance of this ritual for the communities of the period
and the narrative surrounding it, as orchestrated by the bishops of Gaul and by various actors. By
examining the corpus of sources relating to the first Rogations at this period, we discover how this
feast served as an apotropaic ritual and collective penance to cope with various difficulties, such
as epidemics and droughts, first in the Rhone valley and then throughout Gaul. Thus, the narrative
surrounding this festival and how it fostered community adhesion are at the heart of this study.
Broader questions, such as the development of collective practices including fasts, prayers and
processions, and the way in which the Rogation narrative connected with biblical origins and
became rooted in the episcopal sphere, are also put forward. These observations lead us to conclude
that this festive ritual, as a testing ground for all social classes, served as a vehicle for creating
stronger, more enduring communities. Indeed, it forged a sense of belonging through shared
practices and experiences, resulting in the creation of a conventus and an ecclesiological
consensus. Nevertheless, this vision is primarily that of the bishops, and as this study is also
concerned with individual and community experiences, therefore we also analyze the feast as a
space for negotiation and conflict. In short, this research sheds light on how this ritual went beyond
its initial role to become an essential element of Gaul’s cultic landscape. It offers a fascinating
insight into how Rogations shaped community identity and served as a catalyst for social cohesion
in a crucial period of Christian history in Gaul.
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San Salvatore/Santa Giulia à Brescia : un monastère de femmes et sa liturgie (VIIIe-Xe siècles)Grimard-Mongrain, Rosalie 08 1900 (has links)
Bien que plusieurs études aient été consacrées aux Libri memoriales, à l’exemplaire de Brescia et au monastère San Salvatore/Santa Giulia, aucune monographie n’a replacé le Liber memorialis au cœur de l’histoire de la communauté monastique qui l’a créé. Cette thèse propose d’utiliser ce manuscrit, conçu en 856 et composé de listes de noms et de textes liturgiques, pour analyser les réseaux et la liturgie entre 750 (décennie de la fondation du monastère) et 1000 (l’emprise des Ottoniens sur l’Italie). Les listes de noms témoignent des relations des moniales au sein de leur propre communauté et avec les institutions de la cité épiscopale de Brescia : l’évêque et le clergé de la cathédrale. Ces listes illustrent également le réseau des moniales à l’extérieur de la ville — au niveau local, transalpin et impérial — et avec divers groupes : les parents des moniales, les nobles, les clercs, les évêques, les moines et les moniales et enfin, les pèlerins. L’objectif est aussi de s’interroger sur le rôle de la liturgie comme créatrice de liens entre ces divers groupes et sur l’agentivité des moniales dans la mise en place et la pérennisation de ces réseaux de même que
dans la pratique de la liturgie.
Outre le Liber memorialis, une grande variété de sources liées ou produites par les moniales de San Salvatore/Santa Giulia a été mobilisée dans cette recherche : des sources diplomatiques (diplômes, chartes et privilèges), des sources hagiographiques et des hymnes, des sources liturgiques de la seconde moitié du Moyen Âge (Psautier-Collectaire et Ordinaire) ainsi que des sources matérielles. L’ensemble de ces ouvrages permet d’appréhender comment les moniales concevaient leur communauté. Ma recherche souhaite également développer une réflexion sur le rôle du Liber memorialis au sein de la communauté de moniales et pour les gens qui y faisaient inscrire leur nom de même
que sur le caractère distinct de l’exemplaire de Brescia par rapport aux autres Libri memoriales.
Mon hypothèse est que le manuscrit de Brescia représentait une communauté imaginée dont le socle était les moniales de San Salvatore/Santa Giulia, caractère accentué dans le Liber memorialis de Brescia par le regroupement de listes de noms et de textes liturgiques dans un même codex. / Although several studies have been devoted to the Libri memoriales, the Brescia manuscript, and the San Salvatore/Santa Giulia monastery, no monograph has centered the Liber memorialis at the heart of the monastic community’s history that created it. This thesis’ purpose is to use this manuscript, conceived in 856 and composed of lists of names and liturgical texts, to analyze networks and liturgy between 750 (the decade of the monastery’s foundation) and 1000 (the Ottonian control over Italy). The lists of names testify to the nuns’ relationships within their own community and with the institutions of the episcopal city of Brescia: the bishop and the cathedral clergy. These lists also illustrate the nuns’ network outside the city — at local, transalpine and imperial levels — and with various groups: the nuns’ relatives, nobles, clerics, bishops, monks and nuns, and finally, pilgrims. The aim is also to examine the role of liturgy in creating links between these various groups, and the nuns' agency in establishing and perpetuating these networks, as well as in the practice of liturgy.
In addition to the Liber memorialis, a wide variety of sources related to or produced by the nuns of San Salvatore/Santa Giulia were put together in this research: diplomatic sources (diplomas, charters and privileges), hagiographic sources and hymns, liturgical sources from the second half of the Middle Ages (Psalter-Collectary and Ordinary) as well as material sources.
Taken as a whole, these works provide an insight into how the nuns conceived their community.
My research also aims to foster a reflection on the role of the Liber memorialis within the community of nuns and for the people who had their names inscribed in it, as well as on the distinctiveness of Brescia’s manuscript in relation to the other Libri memoriales. My hypothesis is that the Brescia manuscript represented an imagined community whose foundation was the nuns of San Salvatore/Santa Giulia, aspect accentuated in the Brescia Liber memorialis by the grouping of lists of names and liturgical texts in a single codex.
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Regards sur les inscriptions funéraires : pratiques, mémoires, identités entre Loire et Pyrénées, IVe- VIIIe siècles : contribution à l’étude du phénomène épigraphique en Aquitaine Seconde et Novempopulanie / Views on the funerary inscriptions : practices, memories, identities between Loire and Pyrénées (IVth-VIIth c.) : contribution to the study of the epigraphic phenomenon in Aquitaine Seconde and NovempopulanieUberti, Morgane 08 November 2014 (has links)
L’épitaphe est porteuse de valeurs, au premier chef identitaires et mémorielles. L’espace étudié, l’Aquitaine Seconde et la Novempopulanie aux IVe-VIIIe s. se montre, en raison d’une romanité marquée, d’un christianisme naissant et des migrations wisigothiques et franques, un terrain de jeu idéal pour discuter les identités en termes de transformations, crises en encore constructions. Reste à savoir comment les inscriptions funéraires prennent part au débat, ce qu’elles révèlent, ou non, de ces bouleversements. Or nos documents n’amènent pas si simplement dans le champ de l’histoire évènementielle ni même dans celui d’une histoire de la christianisation. Les limites des sources (datation, dispersion, laconisme) conduisent au glissement des questionnements : ne pas s’arrêter à ce que l’épitaphe dit mais réfléchir à ses manipulations. Il s’agit, en évaluant les identités transmises, en estimant la portée mémorielle de l’épitaphe, de s’interroger sur les facteurs qui poussent une part de la société du Sud-Ouest gaulois à recourir à l’écrit lapidaire. Avant d’assumer une fonction, l’épitaphe relève d’une intention, déterminée en partie par un environnement, social et culturel, peut-Être par des habitudes. Ainsi pris, le tournant invite à une autre approche des documents, celle des pratiques, des gestes, des publics et in fine celle de la culture (des cultures) qui les produit. Ce travail, fondé sur un recueil des inscriptions des régions étudiées, défend une vision globale de l’objet épigraphique, vision qui repose sur des regards tant archéologique qu’historique qui convergent vers une question : le choix de l’épitaphe et ses usages entre Loire et Pyrénées, aux IVe-VIIIe s. / The epitaph carries values of identity and memories. The regions under study, the Aquitaine Seconde and the Novempopulanie between the IVth and VIIIth c., are a perfect playground to discuss the transformation, crisis and construction of identities. Romanitas, the emergence to christianism as well Frankish and Wisigothic migrations also play important parts in this context. The underlying question is to determine to what extent funerary inscriptions can be relevant to this debate, if they reveal, or not, these changes. Our epigraphic documents do not necessarily refer to evental history nor do they evoke clearly the christianisation of territory. However the approximate dating of these sources, their scattering and their terseness, encourage us to go beyond the script itself and rather to consider its usage. In other words, the aim is to evaluate identities which are passed and their remembrance value to understand what are the factors that have fostered the choice of the epitaph by a part of the society of the south west Gallia. Prior to assuming informative and commemorative roles, the epitaph is firstly a cultural and social practice, probably motivated by habits. This perspective calls for a different approach of the epitaph, which focuses on the environment, culture and practices that produce it. This work, based on a corpus of the inscriptions of Aquitaine Seconde and Novempopulanie, defend a global vision of the epigraphic object, since its creation to its reception by different audiences. This perception being on both historical and archeological point of views, animated by a common theme: the choice and the uses of the epitaph between Loire and Pyrenees from the IVth and VIIIth c.
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Les sarcophages du haut Moyen Âge en Gaule du Nord: production, diffusion, typo-chronologie et interprétationsFinoulst, Laure-Anne 09 May 2012 (has links)
Outre le recensement d’environ 1400 sarcophages, monolithes et bipartites, en Gaule du Nord, l’intérêt de cette recherche réside dans la démonstration des apports pétrographiques, technologiques, économiques et culturels de ces sépultures. Afin de travailler sur un groupe cohérent, seuls les sarcophages de production lorraine, avec une diffusion septentrionale le long de la Meuse, de la Moselle et du Rhin, ont été retenus.<p><p>\ / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Les politiques de gestion de crises de Charles le Chauve en marche d’Espagne et de Bretagne : comparaison d’espaces politiques troublesHavard-Trépanier, Geoffrey 01 1900 (has links)
Le règne de Charles le Chauve fut une période de transformations politiques et idéologiques pour la royauté carolingienne. Les conflits de la marche de Bretagne et d’Espagne ainsi que les incursions externes sont les troubles ayant probablement le plus retenu l’attention des médiévistes. La prétendue quête émancipatrice des Armoricains ou encore les ambitions personnelles et familiales des magnats aristocratiques septimaniens et ibériques sont encore citées comme preuves de l’affaiblissement du pouvoir royal carolingien, suite au traité de Verdun de 843.
En s’attardant sur les politiques de résolution de conflit du roi dans ces deux territoires, à priori hostiles à son pouvoir, ce mémoire veut établir si les tensions dans les marches étaient aussi complexes et insurmontables que les sources primaires le laissent entendre. En comparant les politiques de terrain visibles dans les actes royaux, nous remarquons que ces troubles n’étaient pas fondamentalement différents de ceux présents ailleurs dans le royaume. Les stratégies employées par le souverain montrent que la royauté détenait les moyens de venir à bout des obstacles à sa suprématie politique. Visiblement, ces dissidences ne semblent pas aussi particulières. Les enjeux politiques et économiques qu’elles impliquaient étaient, de toute évidence, à l’image des principales préoccupations politiques des rois carolingiens suite à la guerre civile de 840-843. Il importait d’argumenter leur légitimité divine ainsi que d’apparaître comme le seul choix politique. / Charles the Bald’s reign was a period of political and ideological transformations for the carolingian royalty. The troubles with the Breton and Spanish march along with the external raids are probably the sources of tension which have captured the most attention from medievalists. The so-called armorican emancipatory quest or the personal and familial ambitions of the septimanian and iberian magnates are still cited as evidences of the weakening of Carolingian political power following the 843 treaty of Verdun.
By focusing on the king’s conflict resolution policies in these two territories, apparently hostile to his power, this study wants to establish wheter the tensions in the marches were as complex and irremediable as the primary sources suggested.
By comparing the field policies visible in the royal charters, we noticed that theses troubles were not fundamentally different from those present elsewhere in the kingdom. The strategies employed by the king shows that the royalty had the means to overcome these obstacles and to affirm his political supremacy. Noticeably, these oppositions do not seem to be so particular. The political and economic issues that they were impliying were reflecting the main political concerns of the Carolingian kings following the 840-843 civil war. It was important to them to promote their divine legitimacy as well as appearing as the only political choice for the kingdom’s elites.
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Les céramiques en territoire arverne et sur ses marges de l'antiquité tardive au haut moyen âge (fin IIIe - milieu VIIIe siècle) : approche chrono-typologique, économique et culturelle / [Ceramics in arvern territory and its margins from late antiquity to early middle ages (end of IIIrd century - mid VIIIth century) : chrono-typological, economical and cutural approach]Chabert, Sandra 25 November 2016 (has links)
La méconnaissance de l’Auvergne durant l’Antiquité tardive tient en partie à l’absence de référentiels chrono-typologiques. La découverte récente d’ensembles céramiques conséquents et la reprise de données anciennes permettent aujourd’hui de combler ce vide documentaire. Ce travail se propose ainsi de dresser un nouveau panorama du territoire arverne durant l’Antiquité tardive et le très haut Moyen Âge (fin IIIe-milieu VIIIe siècle), d’un point de vue économique et culturel par l’étude de la céramique. L’évolution des répertoires montre que les faciès antiques persistent jusqu’au VIe siècle de même que les pratiques culinaires et les manières de table. Diversifiées jusqu’au Ve siècle, les formes et les catégories céramiques s’uniformisent au VIe siècle et, à partir du VIIe siècle, les productions réductrices et les récipients fermés à usage culinaire prédominent. L’étude d’ensembles funéraires des IVe et Ve siècles montre l’insertion du territoire arverne dans l’évolution des pratiques funéraires alors en cours en Gaule. L’Auvergne se démarque néanmoins par le nombre élevé des vases céramiques déposés dans les tombes et par la préférence donnée aux récipients à solides dans la composition du repas funéraire.Les importations indiquent que le territoire arverne est bien inséré dans les circuits commerciaux à la fin de l’Antiquité. Leurs quantités parfois faibles suggèrent cependant un approvisionnement parcimonieux, qui place l’Auvergne aux confins des aires de diffusion de la plupart des productions commercialisées, comme en « bout de circuits ». Les correspondances établies avec les céramiques des IVe et Ve siècles des autres régions de Gaule du Centre montrent l’existence de traditions de fabrication communes et l’ensemble de ces territoires pourrait appartenir à une même entité économique et culturelle. Le sud du territoire arverne apparaît en revanche tourné vers les régions méridionales, comme l’a montré l’étude des céramiques des VIe et VIIe siècles du site lozérien de La Malène, influencées par les faciès de Gaule du Sud / The sparse knowledge of the late antiquity in Auvergne is partly due to the absence of chronological typology for this period. The recent uncovering of significant ceramic assemblages and the reassessment of pastdata make it possible today to fill this research gap. This thesis attempts to bring new light to the Arverne territory, its economy and culture, in the late antiquity and the early middle ages (from the late 3rd century to the mid-8th century), through the study of its pottery. The evolution observed in the repertory shows that the antique facies remained until the 6th century, as well as the culinary practices and table manners. Until the 5th century,forms and types of ceramics are very varied, becoming more standardized in the next century, and finally starting in the 7th century, closed culinary vessels are predominant.The study of funerary assemblages from the 4th and 5th centuries, demonstrates how the Arverne territory participated in the general evolution of funerary practices in Gaul. However the Auvergne region stands out by the considerable number of ceramic vases found in tombs and the clear preference for solid food vessels in funerary repasts.The presence of imported goods is evidence that the Arverne territory was part of the commercial routes by the end of Antiquity. However the small amounts of importations imply a parsimonious procurement, which would mean that the Auvergne region was actually located on the outer limits of the distribution areas of most industrial productions. The correlations established with 4th and 5th century pottery from other areas of Central Gaul could be proof of a common tradition of production, and how such territories could have possibly belonged to a same cultural and economic entity. The South of the Arverne territory seemed however more influenced by southern Gaul as shown by the study of 6th and 7th century pottery from the lozerian site of La Malène
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