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Les styles thématiques locaux : l'interprétation du réel par les physiciens selon leur culture : une étude comparative des physiciens indiens et français autour de l'interprétation de la mécanique quantique / Local thematic styles : physicists’ culture and their interpretation of reality : a comparative study of Indian and French physicists around the interpretation of quantum mechanics

Rabourdin, Sabine 12 December 2016 (has links)
L'objectif de cette thèse est de comprendre l'influence de la culture des physiciens sur leurs représentations mentales profondes du réel. Ces représentations, appelées themata, sont des options ou des présupposés philosophiques : déterminisme, réductionnisme, objectivité, etc. Sont-elles partagées par les scientifiques, au-delà de leurs spécificités culturelles géographiques, reflettant ainsi les valeurs partagées de la science ? Autrement dit, la science est-elle vraiment universelle ? Ou bien la culture locale des scientifiques exerce-t-elle une influence sur leurs représentations du réel dans le cadre de leur travail scientifique ? Nous avons comparé plus de soixante-dix physiciens indiens et français, au sujet de leur représentation du réel, en particulier au sujet de la physique quantique.Les résultats de notre recherche montrent qu'il existe des différences entre certains themata des physiciens indiens et français. Nous avons en particulier observé que les physiciens indiens apparaissent plus déterministes que les physiciens français ; ils sont plus attachés à l'appréhension discrète et non continue de la matière ; ils accordent un rôle plus important au caractère subjectif de la connaissance c'est à dire à l'observateur, ils ont une approche plus systémique des objets et phénomènes physiques et ils conçoivent un ordre sous-jacent aux phénomènes, ce qui est beaucoup moins le cas pour les physiciens français. A l'issue de notre recherche, nous estimons que les physiciens indiens et français adhèrent à des themata différents. Nous pouvons donc parler de spécificités locales (ou nationales) pour les themata, c'est-à-dire de « styles thématiques locaux » (STL), un concept que nous développons spécifiquement pour cette recherche. Nous observons par ailleurs, que dans le cas de la physique quantique, ces « styles thématiques locaux » semblent influencer les choix de représentation et d'interprétation de la théorie quantique / This thesis examines the influence of the cultural background of physicists on their deep mental representations of reality. These representations, called themata, are philosophical presuppositions: determinism, reductionism, objectivity, etc. Are scientist' themata independent of their cultural backgrounds, reflecting instead the shared values of science? Is science universal? Does the scientific culture influences their representations of reality in the context of their scientific work? We compare the themata of seventy Indian and French physicists, with a focus on their interpretation of quantum physics.The results of our research suggest that there are differences between Indian and French physicists with respect to certain themata. In particular, we observe that Indian physicists appear more deterministic than their French counterparts and they are more attached to a discrete rather thana continuous conception of matter. Indian physicists give a greater role to the subjective nature of knowledge (the observer), they have a more systemic approach to physical objects and phenomena, and they have a preference for an order underlying the phenomena. If Indian and French physicists adhere to different themata this justifies talking about specific local (or national) styles for themata, that is to say, "local thematic styles" (STL), a concept that we have developed specifically for this research. We also note that in the case of quantum physics these "local thematic styles" seem to influence scientists' choice of representation and interpretation of quantum theory
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Le paysage religieux de Senji. Étude architecturale et iconographique des édifices religieux de la ville de Senji (Tamil Nadu, Inde du Sud) et de sa région / The religious landscape of Senji. Architectural and iconographic study of the religious monuments of Senji (Tamil Nadu, South India), and its close area

Davrinche, Anne 28 June 2017 (has links)
Le site archéologique de Senji se situe dans l’Etat du Tamil Nadu en Inde du Sud. Il est connu pour son ensemble fortifié qui se déploie sur trois impressionnantes collines de granit, qui a contribué à forger une partie de l’histoire de cette région du XVe siècle au XIXe siècle. Célébré pour son système défensif, l’architecture religieuse de Senji n’a jusqu’à présent jamais été étudiée dans son intégralité. Cette thèse se propose de faire une étude détaillée des temples et des lieux de cultes hindous de Senji et de sa région proche. Elle traite des édifices de pierres dédiés aux grandes divinités du panthéon hindous et analyse les relations idéologiques qu’elles entretiennent avec les divinités locales et de village, dont le culte ne s’exprime pas toujours par des structures pérennes. Les monuments sont replacés dans leur contexte historique, datant majoritairement du XVIe siècle pendant la période de domination Vijayanagara- Nāyaka. L’histoire de la dynastie Nāyaka de Senji est examinée afin de comprendre les motivations des commanditaires. A travers une étude architecturale détaillée et une analyse des thèmes iconographiques présents sur le site, on tente de déterminer les principes qui régissent la construction de ces temples à l’époque, ainsi que leur utilisation politique dans un contexte militaire et troublé, servant des besoins d’affirmation et de légitimité du pouvoir des souverains de Senji au XVIe siècle. Cette étude contribue également à considérer le site sous une vue plus patrimoniale et en terme de protection des monuments historiques et de l’héritage architectural indien. / The archaeological site of Senji (Gingee) stands in Tamil Nadu, in Southern India. Senji is famous for its fortified walls and castles built upon and between the three main granitic hills of the area, which contributed to change this part of the Tamil country History between the 15e and the 19e centuries. Known for its military aspects, the religious architecture of Senji had yet never been under proper and full study. This dissertation tries to make a detailed study of the Hindu stone temples and places of worship in Senji and its close area. The research focuses on the pan-Indian Hindu temples and analyses the existing relation between them and the local goddesses whom places of worship are not systematically built in long lasting materials. Monuments are situated in the original historical context, mainly in the 16e century during Vijayanagara-Nāyaka domination. The history of Senji’s Nāyaka dynasty is also analysed in order to understand the concepts that rules temples constructions à these times, and the use of religious architecture in this troubled and warfare context, serving the purpose of legitimacy of their power on the 16e century. This research also tries to consider Senji as the object of conservation and preservation, and in terms of Indian cultural and architectural heritage.
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La peinture de fleurs persane et indienne de la période moderne (XVIe-XVIIIe siècles) / Persian and Indian Flower Paintings during the pre-modern Era (16th-18th centuries)

Imbert, Isabelle 04 December 2015 (has links)
Le présent travail porte sur les peintures de fleurs produites en Iran et en Inde entre le XVIe et le XVIIIe siècles et destinées à être montées dans des albums alliant peintures et calligraphies. Cette étude s'organise autour de trois axes de recherche. En premier lieu, l'étude de l'évolution des pratiques picturales au sein des ateliers de peinture, ainsi que la mise en évidence des différences formelles entre les centres de production. La taxonomie des peintures de fleurs a permis de mettre en évidence certains régionalismes, mais également des modes de représentation partagés entre l'Iran safavide (1501-1722), afshar (1736-1749) et zānd (1750-1794) d'un côté, et l'Inde moghole (1526-1857) et les cours provinciales de l'autre. Le second axe de recherche est consacré aux échanges entre l'Orient et l'Occident. Plusieurs peintures de fleurs persanes et indiennes sont issues d'herbiers et florilèges, imprimés en Europe à partir du XVe siècle. L'étude de l'apport européen dans ces productions de peintures permet de mettre en évidence les pratiques d'assimilation des formes exogènes par les artistes. Enfin, le troisième axe interroge le rôle tenu par les peintures de fleurs au sein des albums, ou muraqqaʻ. La compilation d'albums est attestée en Iran dès le XVe siècle, et passe vraisemblablement en Inde durant la première moitié du XVIe siècle. Les fleurs s'y déploient progressivement jusqu'à devenir omniprésentes, autant au centre des pages que dans les marges et sur les reliures. Les représentations florales revêtent des symboliques diverses qui sont à mettre en relation avec un abondant corpus poétique, mais également avec les patrons persans, indiens ou européens qui commandent ces précieux volumes. Parmi les conclusions, notons les attributions de dessins anonymes au peintre persan Shafīʻ ʻAbbāsī et une discussion sur les notions de copie et d'interprétation. / This dissertation focuses on flower paintings produced in Persia and India between the 16th and the 18th centuries to be mounted in albums, also called muraqqa'. This study is centered on three research axis. First, pictorial practices are analyzed, as well as the general evolution of floral forms on album pages. The taxonomic approach on flower paintings led to highlight regionalisms, but also depiction modes shared between Safavid (1501-1722), Afsharid (1736-1749) and Zand (1750-1794) Persia on one hand, and Mughal India (1526-1857) and Indian provincial courts on the other. The second line of research focuses on cultural and artistic exchanges between the East and the West. Many Persian and Indian flower paintings are copied from European printed herbaria and florilegia from the 15th century. The study of European input on these productions highlights assimilation practices of foreign forms. The third axis questions the role held by flower paintings in albums, or muraqqa'. From the 15th century, flowers gradually spread to become omnipresent in the center of the pages, in the margins and on the bindings. Floral representations take various symbolic values linked to an abundant poetic corpus, but also to Persian, Indian or European patrons who order these precious volumes. Among the conclusions, this thesis suggests new attributions of anonymous drawings to the Persian painter Shafīʻ ʻAbbāsī, and holds a discussion about concepts of copy and assimilation.
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Le ghunghat dévoilé. Voile, corps et société en Inde du Nord / The ghunghat unveiled. Veil, body and society in North India

Lécuyer, Laurence 05 December 2018 (has links)
Le ghunghat est une pratique du voile particulière à l’Inde du Nord. Il a pour singularité d’être non-confessionnel et peut être pratiqué par des femmes de toutes confessions religieuses, hindoues, musulmanes ou sikhes, mais pas par toutes les femmes. Il consiste pour une femme à baisser sur son visage le voile qu’elle porte sur sa tête devant certains individus parmi ses affins, mais jamais devant ses consanguins. Il est observé de façon inégale en fonction des castes, des classes, du niveau d’éducation, des lieux de résidence dans une grande partie de l’Inde du Nord, hormis au Pendjab, d’où il a disparu il y a une quinzaine d’années. Il renseigne sur la relation qu’une femme entretient avec les individus qui l’entourent. Sa manipulation donne à voir l’organisation sociale et familiale spécifique à l’Inde du Nord : mariage arrangé, résidence patrilocale en famille élargie, antagonisme et asymétrie de statuts entre les affins et les consanguins d’une femme, rapports hiérarchiques. Extension du corps de la femme, sa gestuelle en exprime les représentations, ainsi que l’esthétique et les rapports de genre. Le voile apparaît comme un « fait social total », révélant les rapports familiaux et sociaux en même temps que les représentations du corps de la femme, et s’insérant dans une pratique de couverture et d’enveloppement des corps et des objets qui renvoie au sacré. Une ethnologie du ghunghat permet de créer de nouveaux outils afin d’aborder les problématiques autour du voile dans d’autres espaces, en particulier en France, dans une perspective comparative. / Ghunghat is a veiling practice specific to North India. Its peculiarity lies in the fact that it is non religious, though it can be observed by women of all confessions, Hindu, Muslim or Sikh, but not by all women. The woman lowers the veil that rests on her head in front of certain individuals of her affines but never before her consanguines. It varies according to cast, social class, education level, places of residence in most of North India except in Punjab where it has disappeared about fifteen years ago. It gives information about the relationships that a woman has with the people around her. It reveals the social and family organization of the Nothern Indian subcontinent : arranged marriage, patrilocal residence in joint family, hierarchy, asymetry of status between wife givers and receivers. It can be seen as an extension of a woman’s body, thus informing about its representations, as well as aesthetics, and gender relations. The veil thus appears as a « total social fact » revealing the family and social relationships as well as the representations over the women’s bodies, where not only bodies but also objets are covered, especially in the context of sacredness. An ethnological study of ghunghat allows to create new tools in order to reconsider the undestanding of the veil in other contexts, in particular in the French context, through a comparative perspective.
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Accès à l'eau en périphérie : petits opérateurs privés et pauvreté hydraulique domestique. Enjeux de gouvernance dans les zones périurbaines de Mumbai, Inde

Angueletou-Marteau, Anastasia 01 December 2009 (has links) (PDF)
La présente thèse porte sur les politiques de l'eau dans les petites et moyennes villes des territoires périurbains de Mumbai. Le point de départ de ce travail de recherche est le constat que le monopole public est défaillant sur les villes périurbaines de Mumbai. Une diversité des modes d'approvisionnement coexistent pour l'approvisionnement des ménages. Nous cherchons à montrer que les petites et moyennes villes indiennes sont propices au développement d'un ensemble de modalités d'accès à l'eau, publiques et privées, gratuites et payantes. Notre volonté est d'expliquer les raisons de cette diversité d'accès à l'eau, ainsi que la manière dont les ménages satisfont leurs besoins. Ces travaux de recherche s'appuient sur une étude de terrain (questionnaires ménages et entretiens semi-directifs) dans six villes des territoires périurbains de Mumbai. Nous avons mobilisé les apports de la nouvelle économie institutionnelle afin d'examiner les modes d'approvisionnement complémentaires au réseau municipal. Dans ce sens, les institutions (règles) formelles (service public, vente de l'eau) et informelles (accès coutumier) constituent des mécanismes institutionnels régulateurs en situation d'incertitude. Le secteur public échoue à fournir de l'eau à l'ensemble de la population étudiée. Face à la fragmentation et à la différenciation du service sur les territoires de l'étude, les arrangements institutionnels formels et informels du secteur de l'eau révèlent l'existence d'une multiplicité des modalités d'approvisionnement sur ces territoires. La multiplication et la diversification des sources d'approvisionnement est la norme d'approvisionnement sur les territoires périurbains. Nous cherchons à identifier sous quelles conditions les arrangements complémentaires d'approvisionnement en eau potable constituent une réponse à la demande domestique et comment ils participent à une meilleure organisation et gestion du service. Ce travail de thèse présente deux résultats majeurs. Le premier concerne la satisfaction de la demande en eau domestique dans les villes périurbaines et le deuxième porte sur la gouvernance de l'eau dans ces territoires. La thèse apporte des éclaircissements concernant le comportement hydrique des ménages et leurs choix d'approvisionnement selon les arrangements complémentaires qu'ils adoptent. Les travaux de recherche que nous avons menés montrent que ce qu'un individu perçoit de son état de pauvreté hydraulique diffère souvent de la classification définie par les normes nationales et internationales en vigueur. Nous avons élaboré un indicateur de la pauvreté en eau qui reflète la perception des ménages quant à leur état de richesse ou de pauvreté en eau. Nous ne pouvons pas dresser un comportement domestique uniforme dans les villes étudiées. Il existe en réalité une grande atomisation des comportements hydrauliques et cela constitue une des spécificités des petites et moyennes villes périurbaines. Les arrangements complémentaires adoptés reflètent des niveaux de pauvreté hydraulique différents. Face à cet état de pauvreté hydraulique, les ménages procèdent à une hiérarchisation de leurs besoins, multiplient leurs sources d'approvisionnement et développent des stratégies compensatoires pour s'assurer un service régulier et de bonne qualité. La thèse porte un intérêt particulier aux formes de gouvernance de l'eau dans les petites et moyennes villes périurbaines. L'analyse des interactions entre les opérateurs publics et privés et les usagers des villes étudiées n'est pas suffisante pour comprendre le partage et la gestion locale de l'eau. En dépit des contrats formels entre les usagers et les opérateurs, la gouvernance de l'eau s'organise autour de relations informelles. Les élus municipaux au pouvoir, les entreprises de camions-citernes et les propriétaires fonciers sont les acteurs qui en réalité structurent le secteur de l'eau dans les villes périurbaines. La gouvernance de l'eau s'articule autour de ce lobby local qui contrôle le pouvoir politique local, l'accès à l'eau et à la terre, et donne les orientations des politiques locales de l'eau. Des rapports de force inégaux et conflictuels organisent les relations entre les acteurs locaux. Avec la volonté des autorités locales de tendre vers une commercialisation croissante du service, il faudra examiner les conditions qui rendent possibles les partenariats entre autorités locales et opérateurs privés ainsi que les arrangements institutionnels associés. Faire des petits opérateurs privés des acteurs à part entière de la nouvelle gouvernance urbaine de l'eau nécessite de négocier des contrats formels entre les deux parties, ainsi que de revoir le rôle de chaque acteur, afin qu'il soit plus compétent, indépendant, transparent et redevable de ses actions. Notre travail est structuré en sept chapitres (un chapitre introductif et trois parties). Le chapitre introductif présente l'environnement institutionnel du secteur d'approvisionnement urbain en eau de l'Inde, ainsi que le niveau de service, et identifie le poids des facteurs exogènes qui influent sur le niveau d'accès à l'eau potable. La première partie porte sur les arrangements institutionnels d'approvisionnement en eau potable existants sur les territoires périurbains de Mumbai. Il s'agit à la fois de l'approvisionnement par le réseau municipal, et d'autres modalités publiques ou privées, gratuites ou payantes. Malgré l'existence d'une multiplication des sources d'approvisionnement, les ménages urbains souffrent d'un certain degré de pauvreté hydraulique. La deuxième partie explique la manière dont ils appréhendent leur accès à l'eau, à travers un indicateur de la perception de la pauvreté hydraulique que nous avons élaboré, et présente les stratégies compensatoires domestiques. La troisième partie traite des enjeux de la gouvernance urbaine de l'eau dans les territoires périurbains de Mumbai. L'objectif est à la fois d'identifier les caractéristiques endogènes qui influent sur la qualité de la gouvernance dans les territoires étudiés et de proposer des changements au sein des institutions et des organisations de l'eau, susceptibles d'améliorer l'accès à cette ressource.
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Contribution à la connaissance du paléolithique inférieur-moyen en Inde

Gaillard, Claire 26 February 1993 (has links) (PDF)
Les vestiges paléolithiques sont présents dans tout le sous continent indien, mais le manque de données contextuelles, surtout du point de vue chronologique, ne facilite pas la compréhension et la reconstitution des faits préhistoriques, tout particulièrement en ce qui concerne l'évolution des industries lithiques.<br /><br />La présentation des traits marquants du Paléolithique de l'Inde souligne la séparation très franche qui existe entre les industries de la zone sous-himalayenne, les Siwaliks essentiellement, et celles de la péninsule indienne. Les premières sont en majeure partie constituées de galets aménagés et dépourvues de bifaces ou hachereaux : ce sont des industries soaniennes ; les secondes sont caractérisées, au Paléolithique inférieur, par des bifaces, parfois aussi des hachereaux, accompagnés d'un petit outillage au sein duquel les racloirs dominent et d'un gros outillage où les galets aménagés sont plus ou moins fréquents. Ce type d'industrie,qui correspond à l'Acheuléen tel qu'on le connaît dans le reste du monde, voit disparaître peu à peu ses bifaces et le passage du Paléolithique inférieur au Paléolithique moyen est très progressif. <br /><br />Cette contribution à la connaissance du Paléolithique inférieur moyen de l'Inde est modeste en regard de l'abondance des données disponibles, mais elle offre un exemple d'étude approfondie, qui tente d'une part de mettre en évidence, à partir de cas sélectionnés, le mode de vie des préhistoriques occupant cette partie du monde et d'autre part d'envisager d'une manière statistique les différences existant entre Soanien et Acheuléen. <br /><br />Le principal apport de cet ouvrage concerne une localité du Radjasthan, la petite ville de Didwana, située dans une zone où le climat est à tendance semi-aride depuis la fin du Pléistocène moyen. Les préhistoriques vivaient alors dans un paysage dunaire où les dépression retenaient ici et là de petits lacs plus ou moins temporaires. Ils s'installaient tantôt au bord des lacs, comme c'est le cas pour le site de Singui-Talav, tantôt sur les dunes stabilisées, comme par exemple pour le site de 16R. <br /><br />L'industrie de ces deux sites a principalement été réalisée à partir de matières premières issues d'un chaînon métamorphique qui borde, au sud-ouest, la plaine de Didwana.<br /><br />Singui-Talav est distant d'environ 3 km de ces affleurements, mais la presque totalité de l'industrie est façonnée à partir de matériaux qui en proviennent. Le quartzite gris, légèrement schisteux, a surtout servi à façonner les bifaces, qui sont bien représentés dans le niveau inférieur, et qui sont assez frustes, sans doute en raison de la nature physique de cette roche. Les préhistoriques utilisaient aussi des matériaux, galets de quartzite essentiellement, provenant d'au moins 20 km, et dont ils faisaient surtout de grands outils nucléiformes ou bien d'où ils tiraient éclats,selon la qualité de la roche. Ces derniers complétaient préférentiellement les éclats et débris des autres roches locales pour être transformés en différents types de petits outils, parmi lesquels les racloirs et les grattoirs dominent. <br /><br />En outre, le niveau inférieur de ce site/ niveau typiquement acheuléen, a révélé six cristaux de quartz monopyramidés, qui avaient manifestement été apportés par les préhistoriques eux-mêmes, mais qui ne furent pas utilisés comme outil.<br /><br /> Le gisement de 16R est tout proche du chaînon et le matériel de son niveau supérieur correspond en partie à celui d'un atelier de taille. <br /><br />Ces deux sites sont dépourvus de faune, mis à part les petits Gastéropodes présents seulement dans les deux niveaux archéologiques de Singui-Talav. Rien ne s'oppose à ce qu'on établisse une corrélation entre ces deux sites de la plaine de Didwana, et les dates obtenues dans la séquence dunaire de 16R permettent d'attribuer au niveau inférieur de Singui-Talav un âge d'au moins 200 000 ans.<br /><br /><br />Les autres collections étudiées sont issues de contextes beaucoup<br />plus vagues mais elles constituent de bons exemples d'industries du<br />Paléolithique inférieur-moyen. <br /><br />Dans le sud-est de l'Inde, aux environs de Rénigounta, trois industries, issues de dépôts fluviatiles ou fluvio-lacustres, offrent des caractères nettement acheuléens par la bonne représentation des bifaces. Ceux-ci sont façonnés, comme le reste du matériel, à partir de galets de quartzite d'origine locale. Parfois, cependant, on constate une certaine organisation du débitage et il faut noter que la présence de petits outils très typés, tels la limace ou le racloir Quina, annoncent déjà le Paléolithique moyen.<br /><br /> A Rénigounta comme à Didwana, les industries sont pratiquement dépourvues de hachereaux. Mais les hachereaux sont bien représentés dans l'Acheuléen de l'Inde centrale. Un exemple en est offert par le site de Souradj-Kound, au bord de la Narmada, tout près du lieu où a été trouvé le premier crâne d'Homo erectus de l'Inde, en 1982. Ces hachereaux sur éclat sont élaborés de manière très soignée, à partir de galets de quartzite, et ils correspondent tout à fait aux outils de même type décrits en Afrique. <br /><br />Bien différentes des industries de l'Inde péninsulaire sont les industries de l'Inde sous-himalayenne, c'est-à-dire principalement la chaîne des Siwaliks. En effet, elle sont essentiellement constituées de galets aménagés et appartiennent à la tradition soanienne, que l'on oppose généralement à la tradition acheuléenne du reste de l'Inde (et du monde). <br /><br />Sur les terrasses de la Béas, au nord-ouest de l'Inde, ces galet aménagés sont surtout unifaciaux. Mis à part leur caractère unifacial ou bifacial, l'analyse met en évidence plusieurs groupes : les outils à tranchant étendu, les outils allongés à tranchant transversal, les globuleux parfois percutés, et enfin ceux à tranchant latéral généralement convexe, qui sont les plus fréquents. <br /><br />Ces galets aménagés sont accompagnés de quelques outils nucléiformes, nucléus, éclats et outils sur éclat, ainsi que de rares éléments qui méritent le nom de biface et de hachereau. Par conséquent, cette coupure que l'on a l'habitude d'établir entre Acheuléen et Soanien n'est en fin de compte pas si radicale. <br /><br />Il semble que les différences entre ces deux traditions technologiques aient été accentuées par le fait que les comparaisons privilégient certains types d'outil et ne tiennent pas compte de l'ensemble des produits manufacturés par les préhistoriques. <br />Cependant, le flou qui demeure à propos de cette question ne sera pas levé avant que les industries soient situées dans un contexte<br />chronologique et environnemental précis. <br /><br />Vu les progrès significatifs que réalise actuellement la recherche préhistorique en Inde, on peut penser que d'ici à quelques années les découvertes auront apporté de sérieux éléments de réponse.
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Étude de l'écoulement d'eau à travers la Zone Non-Saturée des aquifères de socle à l'échelle spatiale du bassin versant. Application à l'évaluation de la recharge au sein du bassin versant de Maheshwaram, Andhra Pradesh, Inde

de Condappa, Devaraj 22 April 2005 (has links) (PDF)
Modéliser le comportement des aquifères est primordial, notamment en Inde, où l'on observe une diminution drastique des niveaux piézométriques du fait des prélèvements intensifs de l'irrigation agricole. L'objectif de ce doctorat est de simuler la distribution spatiale de la percolation (infiltration profonde) à l'échelle du bassin versant. Ce travail, effectué dans le cadre du programme de coopération franco-indien initié par le BRGM, est appliqué au bassin versant de Maheshwaram, situé dans l'Etat de l'Andhra Pradesh. L'outil numérique choisi est le système de modélisation « POWER » (Planner Oriented Watershed modeling system for Environmental Responses) développé au sein du LTHE et en collaboration avec l'entreprise d'hydro-informatique Hydrowide. La première étape de l'étude consiste en un travail de terrain, visant à estimer in-situ les différents paramètres hydrodynamiques des sols (e.g., conductivité hydraulique à saturation, paramètres de rétention en eau), ainsi que les propriétés texturales des sols (e.g., granulométrie, épaisseurs des horizons du profil des sols). Afin d'extrapoler ensuite ces observations expérimentales à l'échelle spatiale de la modélisation, une procédure spécifique mariant la géologie, la pédologie, la physique du sol, l'information sur la topographie et la technique de la classification floue est développée. Les diverses propriétés de ces sols sont alors résumées dans la Carte des Sols, nécessaire au système de modélisation POWER. Les résultats numériques sont ensuite présentés. Le bassin versant est discrétisé en 3171 entités irrégulières selon la procédure-SIG spécifique de POWER, qui tient compte du MNT, de la carte des sols et de l'occupation des sols. Le modèle est calibré à l'aide de cinq profils d'humidité des sols mesurés localement avec une sonde à neutrons. La distribution spatiale de la percolation sur le bassin versant est enfin calculée au pas de temps journalier sur les années 2001 à 2003.
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Rhéologie et déformation de la lithosphère continentale : apports de mesures GPS en Asie et de modèles numériques

Vergnolle, Mathilde 17 December 2003 (has links) (PDF)
Ce travail s intéresse à la cinématique et à la dynamique des déformations continentales Nous présentons le champ de vitesse 1994-2002 mesuré par GPS dans la région Mongolie-Baïkal (située au nord de l Asie) par rapport à l Eurasie Il montre que 15% de la convergence IN/EU est accommodé au nord du Tien Shan par du raccourcissement N-S et du cisaillement dextre dans l Altaï et par du déplacement vers l E-SE (3-6 mm/an) en Mongolie centrale et orientale Nos résultats suggèrent que le mouvement vers l est pourrait être contrôlé par d autres processus que la convergence IN/EU seule A partir des grands séismes de Mongolie au 20ème siècle et de l inversion des vitesses obtenues nous modélisons la déformation postsismique (relaxation viscoélastique actuelle <2 mm/an) et estimons la rhéologie de la lithosphère sous la Mongolie (manteau supérieur et croûte inférieure peu visqueux) Par une étude de redistribution des contraintes à la suite de séismes nous montrons le possible transfert de contrainte entre failles continentales séparées de centaines de kilomètres et sur des dizaines d années Enfin à partir de modèles dynamiques de la déformation en Asie validés par les données GPS en Chine Mongolie et Sibérie nous estimons la rhéologie moyenne de la lithosphère et quantifions les mécanismes de la déformation Nous montrons que bien que la collision IN/EU soit la contribution majeure à la déformation les forces de volume et la dynamique des zones de subduction sont d une importance équivalente dans les zones septentrionales et orientales de l Asie D après nos résultats l accommodation de la déformation actuelle se ferait essentiellement de manière continue mais ceci reste à confirmer.
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Les Déformations Continentales Archéennes : Exemples naturels et modélisation thermomécanique

Chardon, Dominique 26 January 1996 (has links) (PDF)
Dans cette thèse, on présente les résultats de l'analyse structurale de différentes portions de croûte continentale archéenne (> 2.5 Ga) dans lesquelles les champs de déformation sont compatibles avec le développement d'instabilités gravitaires d'échelle crustale. Sont présentés également des modèles expérimentaux visant à simuler le développement de telles instabilités gravitaires, afin de comprendre leur signification thermomécanique à l'intérieur de la lithosphère continentale archéenne. Résultats de l'étude structurale L'étude structurale de différentes ceintures du Super.groupe de Dharwar (craton de Dharwar, Inde), permet de décrire, dans un modèle de déformation progressive, les premiers stades du développement d'instabilités gravitaires entre le bassin et son socle dans les niveaux structuraux supérieurs de la croûte archéenne du craton. La discordance basale du Supergroupe de Dharwar est tectonisée en un niveau de décollement dont la cinématique traduit un déplacement des séries supracrustales vers le coeur des ceintures de roches vertes. Les structures développées aux marges des ceintures sont replissées à l'aplomb des zones de subsidence maximale. Selon la ceinture de roches vertes considérée, le phénomène gravitaire a pu interagir avec le champ de déformation régional caractérisé par un raccourcissement E-W et des cisaillements transcurrents de direct'ion moyenne N-S. Cette déformation gravitaire du bassin intracratonique de Dharwar est associée au dernier épisode tectonométamorphique ayant affecté le craton, il y a environ 2.5 Ga. Cet épisode est caractérisé par la formation généralisée de granulites dans la croûte profonde ainsi que par une migmatisation régionale associée à la mise en place d'une quantité importante de matériel juvénile. On considère que l'important flux de chaleur mantellique et la fusion partielle permettent l'amollissement de la croûte continentale, favorisant ainsi le développement des instabilités gravitaires décrites. Dans la Dorsale Reguibat occidentale (Mauritanie), l'analyse structurale révèle la présence de structures en dôme-at-bassin. Les champs de déformation sont interprétés comme le résultat de l'interférence entre la mise en place diapirique de dômes de granitoïdes dans les séries de roches vertes et un raccourcissement régional E-W. A l'échelle de la partie méridionale de la Dorsale Reguibat archéenne, les trajectoires de déformation sont compatibles dans les terrains granulitiques et dans les terrains de degré métamorphique intermédiaire. Entre ces deux domaines métamorphiques, aucune discontinuité structurale majeure n'est identifiée. Ceci impliquerait que la formation des dômes diapiriques soit sub-synchrone de la formation des granulites et de la déformation régionale dans la croûte inférieure, c'est-à-dire vers -2.7 Ga. Résultats expérimentaux Grâce à l'emploi d'une resme thermosensible et d'un dispositif permettant le chauffage des modèles expérimentaux, il a été possible de réaliser des expériences simulant les bicouches granite/roches vertes gravitairement instables, soumis à un gradient vertical de température et aux seules forces gravitaires. Pour une température fixée à la base des modèles, les paramètres que l'on a fait varier d'une expérience à l'autre sont les épaisseurs relatives des différentes couches. On a pu également introduire dans les modèles une couche superficielle à rhéologie fragile (sable). Les expérie"ces révèlent (1) que le déclenchement d'instabilités gravitaires n'est possible que si les matériaux situés au niveau de l'interface instable (contact socle/couverture) ont des rhéologies ductiles et (2) que la vitesse du développement des instabilités est une fonction exponentielle de la température au niveau de l'interface instable et du gradient de température au sommet de la couche instable. Ces résultats suggèrent que ce type d'instabilités gravitaires ne puisse pas se développer à l'intérieur d'une lithosphère continentale moderne.
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L'appropriation socioculturelle du téléphone portable par des agriculteurs de la Boucle du Mouhoun, Burkina Faso. Contribution à une approche socioculturelle des TIC pour le développement socio-économique.

Pasquati, Eric Ramos 15 June 2011 (has links) (PDF)
Dans cette recherche, j'essaie de comprendre quelle est l'empreinte socioculturelle du processus d'appropriation des technologies de l'information et de la communication (TIC), particulièrement du téléphone portable, par des agriculteurs de la Boucle du Mouhoun, au Burkina Faso. Privilégiant une approche socioculturelle et ayant comme hypothèse principale l'existence d'influences réciproques entre le processus de construction des usages des TIC et l'organisation socioculturelle des communautés locales, cette recherche explore les transformations des rapports de pouvoir, l'évolution des identités et des formes de communication au sein de ces communautés en lien avec l'usage des TIC. Les sources théoriques principales sont l'ethnométhodologie et la sociologie des associations ; je fais aussi référence à la sociologie des usages et à l'ethnologie des techniques. Fondée sur un travail empirique, ma réflexion est nourrie par des entretiens concernant des initiatives d'application des TIC au développement rural en Inde et en Afrique de l'Ouest, et, surtout, par un séjour de terrain de six mois au Burkina Faso. La méthode adoptée oriente les efforts de recherche vers la compréhension des réalités locales, en opposition à leur interprétation à partir de modèles extérieurs, d'où l'importance attribuée aux protocoles de réflexivité et de décentration. Au-delà d'orientations concrètes sur l'appropriation socioculturelle des TIC, l'apport le plus important de ma recherche est méthodologique. Je propose des stratégies d'approximations successives de la réalité spécifique à un terrain donné, particulièrement adaptées au cas de chercheurs étrangers à leur contexte d'étude.

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