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1968-1981 : construction et identités du champ chorégraphique contemporain en France : désirs, tensions et contradictions / 1968-1981 : construction and identities of the contemporary choreographic field in France : desires, tensions and contradictionsPapin, Mélanie 21 November 2017 (has links)
Cette recherche tente de mettre en évidence les mécanismes d’émergence de la danse contemporaine en France entre 1968 et 1981. Animés par un désir émancipateur de vivre et de danser particulièrement intense dans l’après Mai-68, les danseurs mais aussi journalistes, administrateurs ont produit des micropolitiques au travers desquelles leurs actions collectives et militantes, leurs désirs de pratiques et de danse ont permis de sédimenter, sans pour autant défaire les tensions et la contradictions visibles dès les années 1950, le champ chorégraphique contemporain. Avant d’aborder Mai 68 dans notre première partie, nous dressons un état des lieux du champ chorégraphique dans les années 1950 et 1960 afin de comprendre les conditions d’apparition de cette communauté encore fragile, confrontée à une bataille autour de la notion de modernité entre les tenants d’un héritage « classique » et ceux d’un héritage « moderne ». Si Mai 68 est ensuite envisagé comme un moment politique pour la danse, ses effets « culturels » s’inscrivent tout au long des années 1970. D’abord, ils rendent possible l’accueil des modernités venues des Etats-Unis. Puis, ils favorisent l’installation de modes de production et d’organisation autogérés et collectifs ainsi que des modes de militance en faveur de l’amélioration des conditions de vie et de création. À bien des égards, cette organisation du champ chorégraphique, par les marges et les « forces discrètes », a contribué à ce que l’on a appelé « l’explosion de la Nouvelle danse française » des années 1980. / This research tries to place in a prominent position the mechanisms of emergence of the contemporary dance in France between 1968 and 1981. Livened up by a desire emancipator to live and to dance particularly intense in the after 1968, the dancers but also journalists, administrators produced micropolitics through which their collective and militant actions, their desires of practices and dance allowed to sediment, without undoing the tension and visible contradictions from the 1950s, the contemporary choreograpic field. Before enter upon 1968 on our first part, we draw up an inventory of the choreographic field in the 1950s and 1960s to understand the condition of appearance of this still fragile community, confronted with a battle around the notion of modernity between the upholders of a « classic » legacy and those of a « modern » legacy. If 1968 is then envisaged as a political moment for the dance, its « cultural » effects join troughout 1970s. At first, they make possible the reception of the modernities come from the United States. Then, they favor the installation of self-managed and collective modes of production and organization as well as modes of militance in favour of the provement of the conditions of life and creation. In some respects, this organization of the choreographic field, by the margins et the « discreet strengths », contributed to what we called « the explosion of the New French dance » in the 1980s.
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Les vies de Guy Hocquenghem : Sociologie d'une trajectoire à l'intersection des champs politiques, culturels et intellectuels français des années 1960 aux années 1980Idier, Antoine 09 December 2015 (has links)
Cette thèse de doctorat est consacrée à Guy Hocquenghem (1946-1988), militant « gauchiste » dans les années 1968, figure du Front homosexuel d'action révolutionnaire fondé à Paris en 1971, enseignant à l'université de Vincennes, journaliste à Libération et écrivain, mort du Sida. Discutant plusieurs contributions des sciences sociales sur la biographie, cette thèse est construite comme l'analyse d'une « trajectoire », notion empruntée à Pierre Bourdieu. À partir d'un important travail d'archives et de 130 entretiens semi-directifs, il s'est agi, en retraçant le parcours d'Hocquenghem, de restituer des débats majeurs qu'il a traversés et dont il a été un acteur de premier plan, et de retracer un certain nombre de champs, au sens d'espaces autonomes de la vie sociale, et les logiques qui les animaient. En particulier, cette thèse de doctorat s'intéresse aux mobilisations politiques et aux mouvements sociaux de l'après-1968 en France, en Europe et aux États-Unis, et étudie plusieurs champs recoupant le mouvement homosexuel radical, les débats politiques qui traversent le « gauchisme » et la contre-culture, les intellectuels de la gauche radicale (Jean-Paul Sartre, Michel Foucault, Gilles Deleuze et Félix Guattari, Louis Althusser, Jacques Rancière, etc.), l'enseignement de la philosophie, les discussions théoriques sur la sexualité et l'enfance, la contestation du marxisme, les relectures critiques de la psychanalyse ou encore la littérature du Sida / ...
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L Universite de Vincennes : La normalisation et l influenceKrönkvist, Sarah January 2009 (has links)
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La critique radicale de la science en France : origines et incidences de la politisation de la science en France depuis Mai 1968 / Radical criticism of science in France : origins and effects of the politicization of science since May 1968Debailly, Renaud 19 January 2010 (has links)
L’idée selon laquelle les citoyens devraient participer à la définition des choix scientifiques et techniques s’est progressivement diffusée en France à partir des années 1980. Cet idéal participatif repose sur le renouvellement de la conception des rapports entre sciences et société. Cette thèse propose d’étudier la genèse de cette nouvelle conception à partir de la critique de la science formulée par des acteurs scientifiques durant les années 1970, et d’établir les liens entre cette critique et la nouvelle sociologie des sciences. La critique est envisagée comme un processus de politisation de la science, c’est-à-dire une requalification de la science en tant qu’activité sociale indifférenciée. Trois axes ont été retenus pour étudier la constitution de cet idéal participatif : les conditions d’émergence de cette critique de la science, sa structuration dans les revues militantes, et ses effets sur des domaines déterminés (la vulgarisation au Seuil, et l’expertise avec les Boutiques de Sciences). / From the eighties, the idea that citizens should participate in the definition of both scientific and technical choices gradually spread in France. That participative ideal rests on the renewal of the conception of the relation between sciences and society. This doctoral dissertation proposes to study the genesis of that new conception from the science’s criticism expressed by scientific actors in the seventies and from the connections between that criticism and the new sociology of sciences. Here, the criticism is contemplated as a science’s politicization process, that is to say an amendment of science as an undifferentiated social activity. In order to study the constitution of that participative ideal, three main lines have been holded: the conditions of that criticism’s emergence, its structuring in activist reviews, and its effects on specific domains (popularization at Seuil publishing house and the expertise with the Science Shops).
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Die dialektische Lebenskunst von Guy Debord, Verworfener & KulturschatzReichmann, Mark 30 March 2021 (has links)
Der vorliegenden Studie Die dialektische Lebenskunst von Guy Debord, Verworfener & Kulturschatz liegt eine interdisziplinäre Untersuchung des Gesamtwerks jenes französischen Radikalen zugrunde. Debords kohärentes Bestreben hatte darin bestanden, zu einer Leidenschaft der Existenz zurückzufinden, wie sie als Grundlage zur Umwälzung des verarmten Alltagslebens dienen sollte. Zugleich Ehre und Pläsier war es ihm dabei, der „Gesellschaft des Spektakels“ - 1967 in einem strategisch eingesetzten ‚Theoriebuch‘ in Form von Zweckentfremdungen analysiert - zu schaden, wo er nur konnte. Kategorisierungsversuche seiner Tätigkeiten und Umtriebe ‚unterlief‘ der Wahlpariser regelmäßig. Lediglich den Einordnungen als Filmemacher und Enragé stimmte er zu. Interpretationsschwerpunkte liegen auf der Begutachtung von Bildmanifesten und Selbstporträts, wozu seine sieben Filme zählen. Im Rahmen eines an Gerald Raunig und Bazon Brock angelehnten Theoriedesigns, wird sein provokantes Vorgehen in neun Kapiteln (I – IX) als Gesamtkunst-Experiment und Lebenskunstwerk beschrieben. Fundamental ist hierbei das Diktum Brocks, dass ein Totalkunstwerk ein Postulat seiner eigenen Verwirklichung darstellt. Die Gliederung des Stoffes folgt dem romanhaften Werdegang eines Initiators zweier Avantgardeformationen sowie dem Vollzug einer ‚Überwindung‘ der Kunst in deren Reihen. Das Gravitätszentrum aller Aktivitäten und ein Scharnier der Abhandlung ist die klandestine Rolle, welche die Situationistische Internationale bei der Verwirklichung der Mai-Revolte 1968 in Frankreich spielte. / In its character the study Guy Debords Art of Living, Accursed Poet & Cultural Treasury is an interdisciplinary examination of this French radical’s strange and obscure ways. His coherent achievement may be judged as an approach to regain a lost passion of existence in order to revolutionize everyday life. Debord found pleasure and pride in his lifelong ambition to demolish the so-called “Socitey of the Spectacle”, which he analyzed in his infamous book by the same title, first published in 1967. Often quoted since, rarely described as the invention and event it was. Debord defended himself againt categorization. But he agreed on being titulated a filmmaker and enraged person in the tradition of a perverted French Revolution. Following a theory-design, paying references to Gerald Raunig and Bazon Brock, his provocative approach is discussed in nine chapters (I-IX). Baring in mind that – according to Brock – a total work is a postulate of its own realization. The script follows the novel-like progress of a co-founder and lustful destroyer of two avantgarde-troups. All of the group activities are gravitating around what happened in Paris at the heyday of May 68.
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Sur les pavés, le poème : courir les rues de Raymond QueneauTétreault, Joëlle January 1999 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Boquen, 1965-1976 : entre utopie et révolution dans le catholicisme français / Boquen, 1965-1976 : between utopia and revolution in French CatholicismLebel, Béatrice 17 December 2014 (has links)
Située dans les Côtes d’Armor, Boquen est en 1965 une abbaye cistercienne de la commune observance. En 1976, les Petites Sœurs de Bethléem s’y installent avec un objectif précis : y rétablir une vie monastique après la décennie mouvementée que vient de vivre Boquen. L’abbaye s’était en effet métamorphosée en un haut lieu de la contestation catholique en France, voire en symbole de cette contestation.Cette étude se propose d’analyser, sur un mode chronologique, les éléments qui ont concouru à transformer cette petite abbaye en caisse de résonance des attentes de milliers de chrétiens. Elle met ainsi en lumière l’importance du contexte socioreligieux des sixties et des seventies dans l’évolution de Boquen mais aussi le rôle majeur joué par Bernard Besret, le très charismatique prieur de Boquen puis leader de la Communion. Celui-ci a initié un projet communautaire original, la Communion de Boquen, qui allie monachisme, œcuménisme et esprit des sixties. Le 20 août 1969, Bernard Besret prononce une conférence retentissante qui entraine sa destitution. Dès lors, la sanction draine vers l’abbaye toute l’aile contestataire chrétienne qui va de la gauche à l’extrême gauche. A l’automne 1970, Boquen a pris le leadership des chrétiens en recherche. Les deux années qui suivent confirment son succès. Mais qu’est-ce que Boquen ? En 1973, le déclin s’amorce. Il est aggravé par le départ de Bernard Besret en octobre 1974. A l’automne 1976, cette expérience utopique dans les murs de Boquen s’achève avec l’expulsion de la Communion et de la communauté des résidents qui s’y était établie. / Boquen, located in “ Côtes d’Armor”, is in 1965 a Cistercian abbey of the common observance. In 1976, the Little Sisters of Bethleem settle there with the precise purpose of re-establishing monastic life after the agitated decade that has just come to an end at Boquen. For the abbey had indeed been turned into a prominent place of the catholic protest in France, if not its very symbol. This study proposes an analysis, in a chronological mode, of the elements that have contributed to the transforming of this small abbey into a sounding board for the expectations of thousands of Christians. It thus brings to light the importance played by the socio-religious context of the sixties and seventies upon the evolution of Boquen, and also the major role played by Bernard Besret, the very charismatic Prior of Boquen and later leader of the “Communion”. He initiated an original community project, the Communion of Boquen, which combined monasticism, ecumenism and spirit of the sixties. On August 20th 1969 Bernard Besret gives a resounding conference which brings about his dismissal. From that day, that sanction attracts to the abbey all the christian anti-establishment wing, ranging from left to far left. By the autumn of 1970 Boquen has taken the leadership of the Christians in spiritual quest. The next two years confirm its success. But what is Boquen? In 1973, it starts declining. Things get worse with Bernard Besret’s departure in October 1974. By the autumn of 1976, that utopic experiment within the walls of Boquen comes to an end with the expulsion of the Communion and of the community of residents who had settled there.
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Les incidences biographiques du militantisme en Mai 68. Une enquête sur deux générations familiales : des « soixante-huitards » et leurs enfants scolarisés dans deux écoles expérimentales.Pagis, Julie 13 October 2009 (has links) (PDF)
Pour explorer les conséquences biographiques de la participation aux événements de Mai-Juin 68, dans un va-et-vient permanent entre effort d'objectivation (par l'analyse statistique) et effort de compréhension (fondé sur l'analyse de récits de vie), une enquête quantitative et qualitative a été menée auprès d'un échantillon apparié de personnes ayant participé aux événements et de leurs enfants scolarisés dans deux écoles alternatives à Paris et à Nantes. De façon générale, il s'agissait d'étudier les incidences des rencontres entre trajectoires individuelles et événement politique et leurs effets potentiels sur la « deuxième génération » (celle des enfants). La première partie propose une sociogenèse des dispositions contestataires analysant les déterminants de l'engagement en Mai 68 et les registres de participation à l'événement. La deuxième partie étudie les incidences biographiques de la participation à Mai 68, à partir d'une analyse longitudinale et processuelle des trajectoires post soixante-huitardes, fondée sur des indicateurs d'inflexion des trajectoires (politiques, professionnelles et privées). Dans une démarche proche de celle de Doug McAdam dans Freedom Summer, ces deux premières parties mettent en évidence l'hétérogénéité des micro-unités de génération trop souvent confondues dans une « génération Mai 68 », en repérant ce qui tient aux histoires de vie antérieures et aux expositions différenciées à l'événement. La troisième partie poursuit l'enquête auprès des « enfants de soixante-huitards » pour identifier les effets des événements de Mai-Juin 68 sur la « deuxième génération », via notamment les socialisations familiale et scolaire contre-culturelles et la transmission intergénérationnelle d'héritages de Mai 68.
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Entre les Murs et L'exclusion: L'echec du Systeme Educatif FrancaisZouai, Manon M. 01 April 2013 (has links)
This thesis examines the issues of the modern French education system through an analysis of the film, Entre Les Murs (2008) and French education's socio-historical and political context. The study finds that the way in which France thinks about authority, language, and multiculturalism leads to the exclusion of certain students from the learning process. The aim of the study is to critically rethinks these issues in light of theories on race, identity, and postcolonialism in order to eventually propose solutions so that all students may fully flourish in modern French society.
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Sociogenèse d’une invention institutionnelle : le centre universitaire expérimental de Vincennes / Sociogenesis of an institutional innovation : the experimental university of VincennesDormoy-Rajramanan, Christelle 04 December 2014 (has links)
Relevant de l’intérêt renouvelé de l’histoire sociale pour la période des « années 1968 », ce travail cherche à comprendre à la fois les conditions de possibilité de la création d’une institution telle que le « Centre universitaire expérimental de Vincennes » et comment celle-ci a été initialement façonnée par les investissements pratiques et les projections de ses concepteurs, fondateurs et premiers acteurs. A la croisée de la sociologie des politiques publiques éducatives et de l´histoire sociale des champs intellectuels, la socio-histoire de cette expérience universitaire participe de la connaissance des effets de la crise symbolique sans précédent de Mai 68, et offre une voie d´entrée à l´histoire des idées qui prend en compte simultanément les acteurs mobilisés et mobilisables que sont les étudiants et les enseignants, et leurs négociations avec le pouvoir politique. A l’échelle macro-sociologique, cette recherche s’attache à éclairer les logiques qui président au développement morphologique et symbolique de l´Université depuis les années 50 et participe de la connaissance du fonctionnement de l’Etat et du pouvoir politique en conjoncture de crise. A l’échelle micro-sociologique, elle se veut attentive aux logiques d’action des acteurs sociaux et aspire à comprendre comment et pourquoi, suivant quels représentations, dispositions et intérêts, les acteurs (individuels et collectifs) investissent leurs rôles et « métiers » (de hauts fonctionnaires, responsables politiques, « intellectuels », enseignants-chercheurs, étudiant), sans sous-estimer les contraintes qui pèsent sur eux. Ce travail s’appuie sur des matériaux complémentaires (archives, entretiens, biographies, statistiques) qui permettent de mettre en perspective « données quantitatives » et « données qualitatives », et de renseigner les deux échelles d’analyse. / Building on social history renewed interest for the “long 1968” period, this work seeks to understand both the conditions of possibility of an institution such as the “Experimental University of Vincennes” (Centre universitaire expérimental de Vincennes) and the way it was initially shaped by the practical concerns and projections of its planners, creators and first actors. Between a sociology of education policies and a social history of intellectual fields, the history of this university experiment adds to our knowledge of the symbolic crisis of May 1968, and paves the way for a history of ideas which simultaneously takes into account the mobilized and mobilizable actors that are students and professors, and their negotiation with the political power.On a macrosociological scale, this research aims to shed light on the logics that led to the morphological and symbolic development of the University since the 1950s and adds to our knowledge of the functionning of the state and policial power in a context of crisis. On a microsociological scale, it focuses on the logics of action of social actors and seeks to understand how and why, according to which representations, dispositions and interests, actors (both individual and collective) assume their roles and “professions” (of high-civil servants, political leaders, “intellectuals”, professors, students), without underestimating the constraints that are imposed on them. This work is based on complementary materials (archives, interviews, biographies, and statistics) which put in perspective “quantitative data” and “qualitative data”, combining two scales of analysis.
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