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Métamorphoses du conte, métamorphoses dans le conte : modèles et avatars formels du merveilleux, des origines à nos jours / Fairy tales metamorphoses, metamorphoses in fairy tales : patterns and avatars of marvellous forms, from its origin to present

Nussbaumer, Julia 11 October 2014 (has links)
Ce travail porte sur les origines et les évolutions du conte merveilleux et de sapoétique, à travers l’étude privilégiée de la métamorphose. Le genre, issu de lalittérature orale, se caractérise en effet par une histoire littéraire tout particulièrement faite de transformations, de récritures et d’appropriations diverses, au gré du changement des mentalités, d’un élargissement des modes de diffusion et d’une ouverture aux littératures étrangères. En outre, les transpositions du conte à d’autres domaines que celui de l’écrit, tels que l’image et la scène, participent de l’évolution d’une poétique merveilleuse qui se définit en premier lieu comme poétique démonstration. Dans cette perspective, un deuxième versant de notre travail s’intéresse à la manière dont le cinéma – en prise de vues réelles et, surtout, d’animation (graphique) – a pu s’emparer du conte dès le tournant du XXe siècle, et met en lumière un certain nombre d’apports figuratifs (relevant principalement de la métamorphose et d’un jeu sur le voir et le non voir) à la poétique d’un genre dont il perpétue par ailleurs la structure narrative forte. / This work retraces origins and developments of fairy tales and its poetic, focusing on the metamorphosis. The history of this literary genre, born trough oral tradition, is especially composed of numerous changes, re-writings and various appropriations,according to mentalities, development of mass dissemination methods and study of foreign literatures. In parallel, fairy tales transpositions to others non-written domains,like theatre and pictures, confirms that the fairy tales poetic is primarily pictureoriented.In this perspective, the second part of our work focuses on how cinema(through live-action images and, especially, graphically animated images) has been inspired from fairy tales since early 20th century, and highlights a couple of figurative contributions (mostly based on metamorphosis and a game between visible and non visible) to the poetic of this genre, while it also perpetuates its strong narrative structure.
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Les Avatars de la fée dans l'oeuvre romanesque de Barbey d'Aurevilly

Loubove, Nathanael 21 December 2012 (has links)
La fée, créature de synthèse sortie du fond des âges, héritière des figures de la mythologie gréco-romaine et des divinités païennes du Moyen Âge, se trouve au cœur de la création artistique chez les auteurs du XIXe siècle comme Jules Barbey d’Aurevilly (1808-1889). En effet, ce dernier met en scène d’étranges personnages féminins, dotés de grands pouvoirs et qui semblent, par leurs traits énigmatiques, s’apparenter à la fée médiévale, sœur par excellence de la Parque romaine et de la Moire grecque. Car, aussi bien dans L'Ensorcelée (1854), Un Prêtre marié (1864) que dans Une Vieille Maîtresse (1851), pour ne citer que ces trois exemples, la nature érotique des êtres féeriques paraît se combiner à leur essence prophétique et divinatoire. Ce travail,qui porte sur les aspects les plus significatifs de la fée dans les œuvres romanesques de Barbey à savoir l'érotisme et la divination, s’articule autour de trois parties : la première, intitulée peinture de la fée, dresse une typologie en se fondant sur les figures matricielles de la fée marraine et de la fée amante ; la deuxième, l'univers de la fée, se propose d’analyser l’espace ou l'univers sulfureux dans lequel se meut cet être énigmatique. Cette poétique des lieux vise à rendre perceptible l’illusion du surnaturel et du merveilleux savamment orchestrée par l’auteur, qui brouille le cadre spatio-temporel du récit en usant d’une technique polyphonique où se mêlent plusieurs points de vue ou une multitude d’instances narratives ; la dernière,la symbolique de la fée, met en exergue la finalité romanesque des avatars de la fée aussi bien dans l'imaginaire aurevillien que dans la fiction littéraire au XIXe siècle.Cette étude s’efforce de suivre une perspective qui tient compte à la fois de la richesse des procédés techniques et de la profondeur thématique de l’œuvre de Barbey. / The fairy, a hybrid creature sprung from the depths of time, from greco-roman mythology and the pagan divinities of the Middle Ages, takes center stage in the artistic creation of nineteenth-century authors such as Jules Barbey d’Aurevilly (1808-1889). Indeed, Barbey d’Aurevilly depicts unusual and powerful feminine characters, which seem, because of their enigmatic characteristics, to be related to the medieval fairy, herself a sister of the roman Parcae and greek Moirae. In L'Ensorcelée (1854), as in Un Prêtre marié (1864) and in Une Vieille Maîtresse (1851), among numerous other examples, the erotic nature of fairy-like beings combines with a prophetic and divinatory essence. This study thus addresses these two salient dimensions of the fairy in Barbey’s novels, eroticism and divination. The first section on “Depicting the fairy” establishes a typology based on the matricial figures of the fairy godmother and fairy mistress. Subsequently, the section titled « The universe of the fairy » focuses on space, or the sulfurous universe through which this enigmatic character moves. This analysis of the poetics of space attempts to elucidate Barbey’s orchestrated illusion of the supernatural and the marvelous. The writer blurs the spatio-temporal narrative frame of his novels by means of polyphony, introducing multiple points of view and narrative situations. The last section, « The symbolism of the fairy », points out the novelistic ends to which the avatars of this figure have been put, both in the aurevillian imaginary universe and more generally nineteenth-century literature. Our perspective endeavors to take into account both the wealth of aurevillian narrative technique and thematic depth of his work.
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Géographie et imaginaire géographique dans les Voyages Extraordinaires de Jules Verne : Le Superbe Orénoque (1898)

Dupuy, Lionel 30 November 2009 (has links) (PDF)
Les Voyages Extraordinaires de Jules Verne (1828-1905) sont des romans géographiques, appellation que l'auteur revendiquait déjà à son époque. Se développant parallèlement aux romans historiques, dans la deuxième moitié du XIXème siècle, les romans géographiques s'articulent autour du passage entre une géographie du réel et une géographie imaginaire. La transition est assurée par un opérateur que nous définissons comme le merveilleux géographique. Ce dernier associe un récit de genre poético-mythique au merveilleux exotique, tel qu'il est défini dans la typologie établie par Tzvetan Todorov. Appliquée au roman Le Superbe Orénoque (1898), cette lecture géographique des Voyages Extraordinaires permet de dégager quelques structures anthropologiques récurrentes de l'imaginaire géographique vernien. Métaphores, volcans et circularité structurent ainsi l'espace littéraire vernien, dont l'analyse détaillée permet de montrer comment le romancier a su communiquer et utiliser une forme d'extraordinaire géographique. Ces réflexions, à la croisée de la littérature et de la géographie, nous conduisent à repenser autrement les modalités de transmission du savoir géographique, à une époque où la géographie, en tant que discipline universitaire, éprouve une certaine difficulté à susciter l'intérêt du public. Il apparaît ainsi de plus en plus nécessaire à la géographie de revenir vers la littérature et l'imaginaire, des territoires capables de produire une autre géographie.
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Le tympan de V��zelay : les peuples de la terre dans la pens��e et l'art roman : traditions iconographiques et litt��raires

Le Gallic, Ma�� 16 July 2012 (has links) (PDF)
Elabor�� dans les premi��res d��cennies du XIIe si��cle, le tympan central du portail de la nef de V��zelay est l'un des t��moins privil��gi��s du renouveau iconographique que conna��t l'art roman entre la fin du XIe et le d��but du XIIe si��cle. Maintes fois ��tudi��e, son iconographie demeure pourtant ��nigmatique par la raret�� de son th��me - la Pentec��te - et plus encore ses sc��nes p��riph��riques, portant l'image des peuples de la terre. C'est �� ce motif, dans sa relation au contexte qui l'environne, que cette ��tude est d��di��e. Le premier chapitre envisage les circonstances historiques, intellectuelles et monumentales qui ont vues l'��laboration d'un tel programme, lequel se r��v��le fortement ancr�� dans le renouveau que conna��t la communaut�� au XIe si��cle. Le second chapitre, consacr�� �� l'iconographie tympanale, en livre l'��tude mat��rielle et descriptive avant de la replacer au sein de la tradition iconographique de la Pentec��te. Une analyse qui d��montre combien le tympan, nonobstant sa raret��, se conforme aux principes de cette tradition. Le dernier chapitre, enfin, aborde le motif des peuples de la terre. Il en livre tout d'abord une d��finition affin��e par l'analyse g��n��rale de ses formes et traditions iconographiques, litt��raires et conceptuelles depuis l'antiquit��. R��v��lant une pr��dilection pour le champ ornemental et divertissant au Moyen ��ge, le motif acc��de, au tympan, �� une valeur symbolique et s��mantique rare propre au cadre religieux au sein duquel il prend place. Objet de curiosit�� et image d'alt��rit��, il fonctionne ici tel un point d'entr��e pour le fid��le, autant qu'il unifie l'iconographie tympanale et renforce les notions inh��rentes au th��me de la Pentec��te.
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Invention du surréalisme et découverte critique du baroque

Vlasie, Diana Elena 02 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse entreprend d'étudier l'invention du surréalisme en regard de la découverte critique du baroque. L'art et la littérature baroques sont nés à la fin du XVIe siècle, mais seront occultés pendant près de deux cents ans. Ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle qu'on les redécouvre et qu'on construit même une notion pour les désigner, le baroque. Au courant du XXe siècle, les travaux sur le baroque se multiplient dans toute l'Europe et tentent d'adapter les critères de cette notion issue de l'histoire de l'art à la littérature. Tandis que les chercheurs français commencent peu à peu à s'emparer de cet objet d'étude, le surréalisme se constitue en tant que mouvement et ne cesse de rechercher des prédécesseurs qui ne s'inscrivent pas dans l'histoire littéraire des manuels scolaires. Sans défendre une vision transhistorique du baroque, cette étude interroge d'une part, l'influence de cette notion moderne sur le surréalisme et, de l'autre, les affinités entre les artistes et auteurs nommés baroques et ceux surréalistes. À travers un historique de la réception du baroque, il s'agit dans un premier temps de montrer ce à quoi correspondait précisément la notion de baroque au moment où le surréalisme en était encore à ses débuts, soit jusqu'à la première moitié des années trente. De même, sa perception par les membres du mouvement y est également étudiée. Ce travail de recherche montre ensuite comment la pratique de l'automatisme qui caractérise les débuts du surréalisme est marquée par une théâtralité proprement baroque, telle que les premiers spécialistes l'ont définie. La vision du théâtre chez les baroques et chez les surréalistes se trouve par la suite analysée, afin de montrer cette fois la présence d'éléments communs aux auteurs baroques et à ceux surréalistes. Enfin, le merveilleux surréaliste se trouve mis en parallèle avec la meraviglia baroque, à travers la question des cabinets de curiosités, celle de l'image surréaliste et de la pointe baroque, ainsi que celle du procédé de l'anamorphose. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Surréalisme, Baroque, André Breton, Louis Aragon, Histoire littéraire, Théâtre, Merveilleux.
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Le lignage des fées : écriture et transmission de la féerie aux XVe et XVIe siècles / Fairy lignage : Writing and transmission of the fairy in the 15th and 16th centuries fiction in France

Hoernel, Alexandra 25 November 2011 (has links)
La période allant de l’invention de Mélusine (c. 1390) à sa réinterprétation dans l’Alector (1560) peut être vue comme un « âge d’or de la féerie », qui s’étend hors de son domaine d’origine (le merveilleux) et fait émerger des figures neuves. Loin de disparaître de l’imaginaire des XVe et XVIe s., les fées en sont une composante essentielle. L’étude chronologiquement délimitée par ces repères et prolongée, pour certaines figures, jusqu’aux romans baroques (d’Urfé et Rosset c. 1612) dresse un tableau de la féerie au féminin. Organisée autour des quatre fées « cardinales », Morgane, Mélusine, Alcine et Urgande, nommées dans le programme des fêtes royales de Bayonne (1566), elle analyse leur évolution du point de vue de l’écriture et de sa réception. Elle cerne aussi des figures qui perdent leur identité féerique (Sibylle, Méridienne) et en recherche les causes. Tout en marquant des continuités et des parentés qui tiennent à des lignages « fictionnels » ou dynastiques, elle analyse des mutations (allégorisation, idéalisation) qui font valoir la richesse de la matière et son rôle dans l’évolution de l’imaginaire et des Lettres, de la fin du Moyen Âge à la Renaissance / From Melusine’s first appearance in literature (c. 1390) to its new treatment in the Alector (1560), the late Middle Ages and Renaissance period can be seen as the « golden age of faery », as it expands beyond its original field (the marvellous) and shapes up some new figures. Far from vanishing from the 15th and 16th centuries fiction, faery is a crucial part of it. Within these chronological boundaries and slightly beyond, as some figures are still mentioned in baroque novels (such as d’Urfé’s and Rosset’s c. 1612), this study makes a broad inquiry into feminine faery. Built up around the four « cardinal » faeries – Morgan, Melusine, Alcina and Urganda – still featuring in the royal feasts of Bayonne in 1566, it focuses on their evolution through writing and reading. It also points out Sibyl and Meridiana as figures who tend to lose their faery quality. While showing some continuity among faeries due to fictional kinship or dynastic lineage, it investigates the disruption caused by allegory and idealization, thus bringing into light a huge material and its decisive role in the shaping of imagination and literature, from the late medieval period to the Renaissance
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Benjamin Péret et le Brésil / Benjamin Péret and Brazil

Lourenço de Abreu, Maria Leonor 25 June 2012 (has links)
Benjamin Péret effectua deux longs séjours au Brésil : à la fin des années vingt et en 1955/1956. Parti en quête de ressourcement dans la multiplicité des racines de la culture brésilienne, il est accueilli en 1929 par Oswald de Andrade et les membres du mouvement anthropophage, qui érigeaient comme référentiel mythique l’Indien cannibale. C’est toutefois une autre découverte capitale que fait le poète français : l’autre altérité intérieure, le Noir, dans ses dimensions magique et mythique, historique et politique. La poésie "primitive" et sauvage identifiée dans les mystérieux rituels afro-brésiliens prend pour lui valeur de révélation. Les dédoublements de cette découverte séminale se trouvent ainsi à la base d’une formulation théorique sur la primitivité enfouie dans les profondeurs de la conscience, identifiée à la dynamique spontanée de la vie. Les écrits du deuxième séjour poursuivent cet investissement. Ils mettent cette fois en scène l’autre altérité brésilienne : les autochtones. Du reportage à l’essai critique, du récit de voyage à l’essai historique, de la sentence au poème, du conte au [à la parodie du] mythe, le poète emprunte plusieurs registres génériques. Cette étude problématise l’expérience brésilienne de Benjamin Péret. Elle met en relief le caractère interculturel et intertextuel de son intervention. Elle rend évidentes les répercussions de cette rencontre dans sa mythologie personnelle comme dans l’agencement de sa pensée et de son œuvre. Elle dégage les constellations mythopoétiques et la communion d’imaginaires entre le poète et son pays d’accueil. Elle les relie, enfin, aux exigences éthiques et au projet esthétique du surréalisme. / Benjamin Péret has twice spent long periods of time in Brazil: both at the end of the 1920's and in 1955/56. After leaving Europe to immerse himself in Brazilian cultural roots, he was welcomed by members of the "anthropophagous" movement, conducted by Oswald de Andrade, a movement centered on a mythical figure - the Indian cannibal. His trip resulted in a fundamental discovery: the inner Other: the Black, in its magical, mythical, historical and political dimensions. "Primitive" and salvage poetry, as in the mysterious afro-brazilian rituals, acted as a revelation for him and enabled him to develop a theory about primitivism as deeply rooted in Consciousness and linked with the dynamic of life. During his second stay, Péret continued his explorations and focused his writing on a different type of Other: the Autochton. He used different literary genres to express and explore Otherness: critical and historical essay, travel stories, documentaries, poems, sentences, short-stories, and (parody of) myths. This study makes inroads into Péret's Brazilian experiences, highlights the intercultural and intertextual nature of his encounter with Brazil and demonstrates its impact on his own mythology, on his thinking and on his writing, which is always linked with surrealism and its ethical and aesthetical requirements.
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La scène enchantée du jardin en Angleterre et en France au 18e siècle : une nouvelle mimèsis / Spectacles of Enchantment. Landscape Garden Aesthetics in Eighteenth-Century England and France

Reyniès, Justine de 23 May 2012 (has links)
Cette recherche porte sur les textes théoriques qui accompagnent la révolution du jardin moderne dans l’Angleterre et la France des Lumières, et se propose d’étudier sous l’angle de la mimèsis ce corpus aujourd’hui bien connu des spécialistes. Il s’agit de retracer, suivant une progression chronologique, les étapes d’un cheminement intellectuel qui conduit, dans le dernier tiers du 18e siècle, à la reconnaissance du statut libéral de l’art des jardins, désormais compté au nombre des arts de représentation. L’affirmation du caractère mimétique de la composition non narrative qu’est l’œuvre paysagère, a été préparée par l’inflexion sensualiste et hédoniste donnée à la théorie de l’imitation dès le tournant du 17e et du 18e siècle, et le déplacement qui s’opère alors dans le discours sur l’art, d’une poétique vers une esthétique. Deux termes se trouvent au cœur de ce rapprochement de la discipline horticole avec la doctrine de la mimèsis. Tout d’abord, celui de "scène" naturelle, qui permet de saisir, dans l’objet esthétique qu’est le "paysage", une catégorie d’image nouvelle, à la fois liée aux représentations poétique ou picturale, et distincte de celles-ci. Ensuite, celui d’"enchantement", dont l’évolution sémantique révèle les mutations et les tensions qui affectent la pensée du paysage au cours du 18e siècle. / This study is focused on the theoretical writings that are contemporary with the invention and spreading of landscape gardening in 18th-century England and France, and aims to throw new light on a corpus that is now well known to specialists. It maps out the intellectual developments which laid the ground for an integration of garden theory into the system of fine arts based on the concept of mimesis. The assumption that a non-narrative artistic medium such as garden is a representation was anticipated by new developments in aesthetics at the turn of the 17th and 18th centuries, whereby the theory of imitation was reinterpreted on the basis of sensualist and hedonist assumptions. Two notions are instrumental in assimilating the practice of gardening with the making of visual replicas. First, the concept of "natural scene", which identifies landscape as a new category of picture, both distinct from - and linked with - pictorial and poetic images. Secondly, a specific sort of aesthetic illusion that involves a dynamic process, usually referred to by contemporaries as "enchantment". The semantic evolution of the latter term during the 18th century, and its various meanings in the context of landscape and garden design, enables us to better apprehend the antagonisms that shape this field of thought.
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Construction du personnage et émergence du fantastique dans les récits brefs de l'époque romantique (Charles Nodier, Joseph von Eichendorff) / The construction of the character and the emergence of fantastic in romantic short stories (Charles Nodier, Joseph von Eichendorff)

Vest, Jocelyn 10 November 2017 (has links)
Au début du XIXe siècle s’amorce, en réponse à l’instabilité du monde, une crise de la représentation. Elle se traduit, dans les milieux romantiques, par une écriture de l’ambiguïté que l’on a coutume de désigner sous le nom de fantastique. En marge des visions grotesques ou dissonantes qui caractérisent de nombreux textes hoffmanniens, les récits de Charles Nodier, Joseph von Eichendorff, mais également, en partie du premier Gautier ou de Tieck, mettent en place un fantastique onirique, tirant sur le merveilleux. Touchant à l’intime et révélant les désirs cachés du sujet, cette modalité du fantastique sera appréhendée, à rebours d’une tradition critique qui privilégie l’étude de l’événement, sous l’angle du personnage. L’analyse comparée d’un corpus synchronique composé de contes et nouvelles de l’époque romantique se propose ainsi de contribuer à une poétique du fantastique et d’éclairer la relation qu’entretiennent les romantismes français et allemands .Ce travail fait tout d’abord ressortir la présence de rôles récurrents et de modalités de construction communes. Le récit est centré sur la relation unissant une figure fantastique et un sujet, autour duquel gravitent deux types, l’un donnant corps à l’interprétation surnaturelle, l’autre la rejetant. Le fantastique ne naît cependant pas uniquement de caractéristiques ontologiques, mais résulte d’une manipulation, qui joue sur l’évolution des interactions entre les personnages et sur les liens qui se tissent entre les différents niveaux narratifs. Cette manipulation sert un discours anthropologique et esthétique, qui révèle des points de convergence entre les romantismes français et allemands, esthétiques notamment, mais aussi des divergences profondes, quant à l’évaluation du rêve et de la folie ou des rapports entre littérature et religion. / At the beginning of the 19th century, the instability of the world lead to a crisis of representation and to the development of what Todorv called the fantastic genre. Unlike Hoffmann's grotesque or discordant visions, Charles Nodier's and Joseph von Eichendorff's stories are characterised by a dreamlike fantastic that is close to the supernatural.This kind of fantastic is connected with the intimate life of the subject and reveals their hidden desires. Contrary to traditional criticism, it will not be analysed through the prism of the event, but through the prism of the characters and their relations. By analysing romantic short stories, we aim to contribute to a general fantastic poetry and to shed a new light on the relations between French and German romanticisms. The first part of the study brings out the presence of typical roles and recurrent modalities of character construction: their names, their physical and psychological traits, their idiosyncraties. The fantastic story focuses on the relationship between a fantastic figure and a subject. Two stereotypes evolve around the latter: a character that defends a supernatural interpretation of the facts and a character that questions their reality. The fantastic effect not only results from ontological characteristics, but also from the interactions between the characters and between the various diegetic levels. The study of these interactions reveals a form of manipulation which serves an anthropological and esthetic aim. This is how, it reveals similarities but also differences between French and German romanticisms concerning the relation between literature and religion or the consideration of dreams or madness.
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Le saint et l’écrivain : variations de l’hagiographie dans la littérature non confessionnelle au XXe siècle (Blaise Cendrars, Joseph Delteil, André Gide, Christian Bobin, Sylvie Germain, Claude Louis-Combet) / The Saint and the Writer : variations in Hagiography in Non-Confessional Literature of the Twentieth Century (Blaise Cendrars, Joseph Delteil, André Gide, Christian Bobin, Sylvie Germain, Claude Louis-Combet)

Bonord, Aude 20 November 2009 (has links)
Cette étude explore un paradoxe littéraire et culturel : la réécriture de vies de saints chrétiens, historiques ou imaginaires, par des auteurs non confessionnels du XXe siècle (André Gide, Blaise Cendrars, Joseph Delteil, Christian Bobin, Sylvie Germain, Claude Louis-Combet). Quelles variations firent-ils subir au genre hagiographique et à la figure du saint par rapport à la tradition médiévale, représentée au premier chef par La Légende dorée, mais aussi par rapport à la tradition catholique, religieuse et littéraire, représentée par leurs confrères contemporains ? Pour des auteurs empreints de modernité ou vivant à l’heure de la « postmodernité », que signifie ce ressourcement inattendu ?Situé à la croisée de l’anthropologie, de l’histoire littéraire, de l’histoire de la spiritualité et des idées, notre travail analyse tout d’abord les bases d’une hagiographie non confessionnelle, de l’itinéraire spirituel des auteurs à la définition de leur statut atypique, de l’image du saint qu’ils façonnent à l’élaboration d’un modèle de sainteté. La seconde partie évoque les métamorphoses du genre, du jeu subversif au glissement vers la fiction de l’intime et la littérature d’idées. Nous montrons, enfin, comment l’hagiographie cristallise une réflexion sur le statut de l’écrivain, la fonction de la littérature, les pouvoirs du langage et la conception de la langue littéraire. / The purpose of this work is to explore a literary and cultural paradox : the re-writings of lives of Christian saints, both historical and fictional, by non-confessional authors of the twentieth century (André Gide, Blaise Cendrars, Joseph Delteil, Christian Bobin, Sylvie Germain, Claude Louis-Combet). What variations did they bring to the hagiographical genre and to the figure of the saint compared to the mediaeval tradition, as exemplified by the Légende Dorée, and to Catholic tradition, both religious and literary, represented by fellow authors of the same period ? Furthermore, what is the meaning of this unexpected return to the origins on the part of authors marked by the modern world or living in a post-modern context ?At the crossroads of anthropology, literary history, history of Religions and Ideas, this work aims first of all at exploring the basis of non-confessional hagiography, from the spiritual quest of the author to the definition of their atypical status, from the depiction of the saint to the definition of a model of sainthood. In the second part, we will probe the metamorphoses of the genre, how the subversive play shifts towards the fiction of intimacy and the literature of ideas. Finally, we will try to demonstrate how hagiography combines reflections on the status of the writer, the function of literature, the powers of language and the conception of a literary language.

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