• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 18
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 33
  • 33
  • 11
  • 10
  • 6
  • 6
  • 5
  • 5
  • 5
  • 5
  • 4
  • 3
  • 3
  • 3
  • 3
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
21

The art of the lăutar : the epic tradition of Romania /

Beissinger, Margaret H. January 1991 (has links)
Thesis--Harvard University, 1984. / Bibliogr. p. 173-183.
22

Yeni Sesler : nya stämmor : en väg till Musiken i det turkiska Sverige /

Hammarlund, Anders. January 1993 (has links)
Akademisk avhandling--Stockholm, 1993. / Poèmes en turc et résumé en anglais. Exemples musicaux. Bibliogr. p. 219-226.
23

Dynamisme et caractère identitaires des patrimoines musicaux Nzakara et Yakoma (République Centrafricaine) / .

Migakini-Laï, Gilbert 27 November 2018 (has links)
Les Nzakara et les Yakoma vivent dans la même région du sud-est de la République Centrafricaine et partagent des origines communes selon les récits mythiques. Leurs patrimoines musicaux véhiculent leurs particularités culturelles qui se répercutent sur les pratiques musicales. On observe que la forêt et le fleuve jouent un rôle très différent dans leur construction identitaire. La forêt favorise la fermeture et le fleuve, l’ouverture. Les Nzakara ont un mode de vie lié à la forêt qui constitue leur principale source d’inspiration musicale ; ils sont plutôt conservateurs et ne sont pas prêts à se détacher de leurs sources tout en ignorant les réalités du monde en pleine mutation. Cette société précoloniale était fortement hiérarchisée. La musique tenue dans la plupart des cas par les poètes était très liée à l’ancienne organisation sociopolitique de la dynastie Bandia. Les Yakoma, en revanche, ont un mode de vie qu’il est convenu d’appeler « civilisation de la rivière » et qui constitue également leur source d’inspiration musicale ; ils sont plutôt ouverts et s’adaptent plus facilement aux changements. Aujourd’hui la musique se retrouve de plus en plus dans les églises majoritairement fréquentées par ce peuple. Leur société n’est pas hiérarchisée. L’arrivée des colons avec leurs corollaires, les missionnaires catholiques et protestants, s’est traduite par une lutte virulente contre les symboles religieux, les pratiques musicales et les instruments de musique. Cette situation a plongé les Nzakara dans un état de désenchantement et les a conduit à un abandon général de leurs pratiques culturelles. / The Nzakara and Yakoma people live in the southeast of the Central African Republic and according to mythical accounts share common origins. Their musical heritages convey their cultural specificities which resonnate in their musical practices. Within their identity construction processes, it is possible to identify very different roles played by the forest and the river: the forest promotes closure and the river, opening.The Nzakara way of live is linked with the forest, which constitutes their main musical source of inspiration. They tend to be conservative, are not ready to move away from their sources, unaware of the realities of the fast-changing world. This pre-colonial society was strongly hierarchical. The music used in most cases by the poets is closely linked to the sociopolitical organization of the dynasty Bandia. The Yakoma way of live, conversely, is usually described as the "civilization of the river", which also constitutes their musical source of inspiration. They tend to be more open and adapt more easily to social changes. Their society is not organized hierarchically.The arrival of the colonists accompanied by Catholic and Protestant missionaries resulted in a virulent struggle against their religious symbols, musical practices and the musical instruments. This situation destabilized and disillusioned the Nzakara, leading them to abandon their cultural practices.
24

Les rythmes fondamentaux de la musique traditionnelle créole de Guyane : signes, symboles et representations d'un fait social total original / Fondamental rythms of French Guiana traditional creole music : Signs, symbols and representations of a social total original fact

Pindard, Marie-Françoise 15 December 2016 (has links)
La problématique principale de cette recherche concerne la musique traditionnelle des Créoles, en Guyane. Produit d’un contexte historique, sociologique et culturel inédit, elle sert en même temps de ciment de l’identité créole sur ce territoire. Ici, la culture des premiers habitants, les Amérindiens, mais aussi celle des colons français et des esclaves africains est à l’origine de la formation de la société créole, et avec elle, de la culture et des traditions sous-jacentes, dont les musiques traditionnelles et leurs six rythmes principaux : le grajé, le léròl, le grajévals, le béliya, le kanmougwé et le kasékò qui font l’objet de mon étude. Par ce truchement, les performances vocales à travers un répertoire de chants en langue créole et les performances instrumentales par l’accompagnement principalement de tambours, montrent la réalité de la nature des rythmes fondamentaux de la musique traditionnelle créole guyanaise comme un fait social original, du reste attesté par des écrits du Révérend Père Labat dès le XVIIIe siècle. Mes observations de ce fait social m’ont permis de mettre, entre autres en exergue le rôle de l’instrument soliste (le tanbou koupé), celui des accompagnateurs, avec le tanbou foulé, guide suprême des instruments accompagnateurs du système musical créole guyanais, et le tanbou plonbé, véritable marqueur métrique. L’apprentissage de tous ces instruments et les savoir-faire qui en découlent sont transmis à la fois par les Gangan (les Anciens), par les groupes traditionnels constitués en association et par le biais des écoles de musique. Malgré les apports musicaux européens, américains et antillais, la musique traditionnelle créole guyanaise garde son authenticité, que je traite dans cette thèse, authenticité qui se renouvelle en tant qu’élément identitaire, tout en servant de base aux nouvelles compositions, dont la contribution de la jeunesse est significative aujourd’hui. / The main topic of this research is the traditional music of the Creoles, in French Guiana, a product of a unique historical, sociological and cultural context, cement of the creole identity. The cultures of the first inhabitants, the Amerindians, that of the French colonists and that of the African slaves are the cement of the creole society of French Guiana, and with it, of the underlying cultures and traditions, such as the traditional music and its six main rhythms: the grajé, the léròl, the grajévals, the béliya, the kanmougwé and the kasékò. The performances, either vocal, through a repertoire of songs in creole, or instrumental, accompanied mainly by drums, show the reality of this original and social fact, attested to by writings since the eighteenth century. The researcher shows the role of the soloist tanbou koupé, the tanbou foulé supreme guide accompanying instruments, and tanbou plonbé, the metronome drum, which is taught by the Gangan (the elderly), traditional groups and music schools. Despite the European, US and Caribbean musical contributions, the traditional Creole music of French Guiana keeps its authenticity, it is renewed thanks to a young population, and it is the basis for new musical compositions.
25

L'inscription territoriale de la musique traditionnelle en Bretagne

Goré, Olivier 13 December 2004 (has links) (PDF)
Parmi les multiples formes de territorialité issues de la confrontation entre la mobilité et la sédentarité des acteurs, la territorialité régionale est une des plus complexes. Principal vecteur de la territorialité bretonne, la pratique actuelle de la musique traditionnelle n'agit pas que sur la construction symbolique de la Bretagne. Les pratiques vocales et instrumentales plus ou moins empreintes de tradition s'inscrivent également dans la réalité quotidienne des rapports sociaux. Perceptible à l'échelle de la localité, cette emprise socio-spatiale de la musique traditionnelle s'exerce également au niveau régional. Cette approche géographique de la musique bretonne, en mettant en valeur les interactions entre culture et territoire et en soulignant la double fonction identitaire et patrimoniale de la notion de culture, précise cette dimension spatiale multiscalaire des diverses formes d'expression musicale qui revendiquent plus ou moins un caractère breton. Cette dimension spatiale est analysée à travers la répartition des principaux lieux de diffusion – fest-noz, concours, fête et festival d'arts et de traditions populaires – mais aussi à travers les pratiques et les représentations des acteurs du système musical traditionnel – musiciens, public, comité d'organisation. Autant d'éléments qui contribuent à la territorialisation de la musique traditionnelle en Bretagne.
26

La patrimonialisation au Québec : ethnographie d’un milieu associatif dédié à la musique traditionnelle

Vautrin-Nadeau, Marie-Ève 02 1900 (has links)
Ce mémoire interroge la notion de patrimoine culturel immatériel, dont l’UNESCO a proposé une définition normative et qui désigne « [des] traditions ou [des] expressions vivantes héritées de nos ancêtres et transmises à nos descendants » (UNESCO, 2003c). Il propose une exploration des modalités contemporaines de la patrimonialisation musicale. Réalisé dans la foulée d’une démarche ethnographique multisite (Marcus, 1995), qui s’est amorcée en juillet 2015 dans le cadre du festival Mémoire et Racines (Saint-Charles-Borromée, Lanaudière), il considère l’articulation entre patrimoine et musique traditionnelle du Québec comme problématique. Alors que le Conseil québécois du patrimoine vivant (CQPV) accorde un statut patrimonial à la musique traditionnelle et en promeut la dimension de « richesse collective », le mémoire met l’accent sur ce qui informe sa constitution, son déploiement. Il cherche à en expliciter les enjeux sur la base d’un travail empirique et en vertu d’un point de vue pragmatique. / Questioning the notion of intangible cultural heritage, for which UNESCO proposed a normative definition, and which refers to "living traditions or expressions inherited from our ancestors and transmitted to our descendants" (UNESCO, 2003c), this thesis proposes an exploration of the contemporary modalities of musical heritagization. Launched in July 2015 as part of a multi-sited ethnographic approach (Marcus, 1995) and in the context of the Mémoire et Racines festival (Saint- Charles-Borromée, Lanaudière), it situates the articulation of Québec traditional music and heritage as a problem not to be taken for granted. While the Conseil québécois du patrimoine vivant (CQPV) grants heritage status to traditional music and promotes the "collective wealth" dimension, the paper seeks to clarify the issues on the basis of empirical work and through a pragmatic point of view.
27

La musique imaginaire : discours, identités et représentations dans l’enseignement grec contemporain / Imagining music : discourses, identities and representations in Greek contemporary music education

Reraki, Fotini 23 January 2017 (has links)
La présente thèse explore l’espace formel de l’enseignement de la musique en Grèce actuelle en tant qu’un espace de confrontation et de négociation de sens autour du musical. L’introduction de la musique traditionnelle au sein de cet espace sert de paradigme à une étude sur « la gestion de l’altérité musicale » à partir d’une enquête ethnographique de terrain (observation participante et entretiens non directifs), qui s’intéresse plus particulièrement aux conditions de cohabitation entre des enseignants-musiciens aux parcours différents, aux conditions donc de cohabitation entre des pratiques d’apprentissage, des discours et des imaginaires qui tantôt s’entrecroisent, tantôt se concurrencent. L’objectif ultime de ce travail est, à cet égard, de mettre en évidence que les façons dont les individus se représentent la musique et tout ce qui s’y rattache, forment un système symbolique qui renvoie à la manière dont ils se définissent eux-mêmes et ils se situent envers les autres. / The present thesis explores the formal space of music education in Greece as an area of confrontation and negotiation of meanings around music. The introduction of Greek traditional music in this educational space serves as a paradigm for a study on “the management of musical otherness”, based on a field survey (participant observation and non-directive interviews) which focuses in particular on the conditions of cohabitation between teachers-musicians with different musical trajectories, thus on the conditions of cohabitation between learning practices, discourses and imaginaries which sometimes intertwine, sometimes they compete with one another. In this regard, the ultimate aim of this work is to bring to light that the ways individuals represent music and everything related to it, form a symbolic system referring to the manner in which they define and situate themselves in relation to others.
28

La dissémination du Gamelan indonésien au Canada : perspectives historiques et caractéristiques régionales à Montréal, Vancouver et Toronto

Bellemare, Laurent 12 1900 (has links)
Parmi les nombreuses traditions musicales extra-occidentales qui se sont exportées en occident, le gamelan, musique traditionnelle de Bali et Java en Indonésie, n’a cessé de fasciner les musiciens et mélomanes occidentaux depuis le tournant des XIXe et XXe siècles. Pour de nombreux Canadiens, la découverte de tels orchestres balinais et javanais s’est faite plutôt récemment, lors de l’Exposition spécialisée de 1986 à Vancouver. Au lendemain de cet événement, le gouvernement indonésien a légué les instruments ayant servi aux événements de l’Expo à la Simon Fraser University et à l’Université de Montréal. Depuis, plusieurs universités canadiennes ont accueilli des professeurs et compositeurs balinais et javanais dans leur corps professoral, alors qu’un nombre considérable d’étudiants canadiens ont choisi d’aller parfaire leur formation en Indonésie. Au fil des années, ces échanges internationaux ont favorisé l’établissement de communautés de gamelan notoires dans trois villes canadiennes : Vancouver, Montréal et Toronto. Actifs depuis plus de trois décennies, ces ensembles ont accumulé un corpus d’œuvres originales les distinguant les uns des autres et témoignant de leur environnement artistique spécifique. Cette recherche vise à comprendre de quelle façon le gamelan a évolué depuis son exportation au Canada dans différentes régions du pays, et en quoi cette évolution témoigne d’identités régionales équivalentes à celles que l’on peut observer dans l’archipel indonésienne. / Among the many non-European musical traditions exported to the west, the traditional gamelan music of Bali and Java, Indonesia, never ceased to fascinate musicians and audiences since the turn of the 20th century. For many Canadians, the discovery of such orchestras occurred rather recently at the 1986 World Exposition on Transportation in Vancouver. After the event, the Indonesian government gifted the instruments used at the Expo to Simon Fraser University and the University of Montreal. More Canadian universities have since welcomed Indonesian artists among their staff while a considerable number of Canadian students have chosen to perfect their knowledge in Java and Bali. Throughout the years, such international exchanges have nurtured distinct gamelan communities in three notorious Canadian cities: Vancouver, Montreal and Toronto. Active for over three decades, these ensembles have accumulated a body of original works distinguishing them and highlighting their vastly different artistic environments. This research aims to understand how gamelan has evolved in different regions since its arrival to Canada, and to what extent this evolution underlines regional identities similar to those found throughout the Indonesian archipelago.
29

Enquête sur les musiques et les danses traditionnelles bulgares pratiquées à Montréal à l’heure d’aujourd’hui

Germanov, Sara 12 1900 (has links)
Au cours des dernières décennies, le Canada a été un pays très attrayant pour les immigrants de la Bulgarie. La communauté bulgare a représenté 6 025 personnes dans la région métropolitaine de Montréal en 2006. Les nouveaux immigrants acquièrent généralement la langue de leur pays d'adoption et rencontrent de nouvelles pratiques culturelles. Ils intègrent de nombreuses valeurs souvent différentes de celles de leur pays d'origine. Un de leur défi demeure, dans ce contexte, de garder un lien avec leur origine et de transmettre ce lien aux générations suivantes. Bulgare d’origine et née à Montréal, cela fait naître chez moi des questionnements et des réflexions sur la pratique de la musique et des danses bulgares dans ma communauté, notamment sur la survie et l’adaptation des traditions musicales et la manière dont elles sont véhiculées entre les générations et comment elles sont représentées pour le public montréalais. Dans cette recherche, nous aborderons le sujet du transfert et de l'adaptation de la musique et des danses traditionnelles au sein de la communauté bulgare de Montréal, en particulier dans les associations, le contexte scolaire, les familles et les musiciens, ainsi qu'avec les danseurs amateurs et professionnels. À partir des observations et des entrevues effectuées au cours de cette étude, nous visons modestement à faire un état des lieux et à comprendre les processus qui sont à l’œuvre, notamment les processus de sélection/d’adaptation opérés tant au niveau des instruments, de la danse, du répertoire utilisé que des styles de jeu, ainsi que des raisons et des motivations qui sous-tendent ces choix. Il peut, en effet, y avoir des raisons esthétiques, mais également identitaires, liées au mode de représentation de soi dans un contexte multiculturel et ouvert à la diversité. De même, nous nous pencherons sur la pratique, les méthodes de transmission et de valorisation du patrimoine musical bulgare à l’intérieur ainsi que dans des contextes qui ne sont pas destinés uniquement à la communauté bulgaro-montréalaise. / Over the last several decades, Canada has been a highly desired country for immigrants from Bulgaria. The Bulgarian community numbered 6,025 people in the Montreal metropolitan area in 2006. New immigrants generally acquire the language of their adopted country and encounter new cultural practices. They incorporate many values that are often different from those of their country of origin. In this context, one of their challenges is to stay connected to their culture and to pass this connection to future generations. As a Bulgarian by origin and born in Montreal, this context brings to my mind questions and reflections on the practices of Bulgarian music and dances in my community, specifically, the survival and adaptation of our musical traditions and the ways in which they are shared among the community members as well as with the Montreal public. In this research, we will address the subject of transfer and adaptation of traditional music and dances within the Bulgarian community in Montreal, specifically, in associations, school context, families and musicians as well as with amateur and professional dancers. We aim to explore and describe the mechanism of selection of the processes at the instrumental, dance and song level, the repertoire, and styles of playing, as well as the reasons and motivations of these choices. The latter could be aesthetically motivated, but also identity based, related to the mode of representation of oneself in a multicultural context open to diversity. Through the method of observation and interviews, we will focus on the significance of Bulgarian traditional music and dance among the members of Bulgarian immigrant community in Montreal, Quebec. Likewise, we will examine the various contexts related to teaching, sharing and practice of Bulgarian traditional music and dance.
30

Porteurs de pays à l’air libre : jeu et enjeux des pièces asymétriques dans la musique traditionnelle du Québec

Duval, Jean 12 1900 (has links)
La version intégrale de cette thèse est disponible uniquement pour consultation individuelle à la Bibliothèque de musique de l’Université de Montréal (www.bib.umontreal.ca\MU) / Le répertoire de musique traditionnelle instrumentale québécoise comporte de nombreux exemples de pièces asymétriques, familièrement appelées « tounes croches » par les musiciens. Il s’agit de mélodies qui ne respectent pas le modèle carré dominant de 16 ou 32 temps par section. Sans être unique au Québec, la performance de pièces asymétriques soulève de nombreuses questions ethnomusicologiques. Les principaux objectifs de cette recherche sont, d’une part, de comprendre le « dialecte » musical asymétrique et, d’autre part, d’examiner divers enjeux reliés au jeu de pièces asymétriques chez les musiciens traditionnels québécois actuels. Suite à une vue d’ensemble sur la musique traditionnelle québécoise couvrant l’histoire, le répertoire, les styles de jeu et les contextes de jeu, les pièces asymétriques sont analysées en tant qu’objet musical. Basée sur les enregistrements historiques du Gramophone virtuel, la mise en comparaison de versions symétriques et asymétriques de pièces sert à élaborer une typologie comprenant trois grandes catégories : syntaxiques, morphologiques et pulsatives. La vingtaine de types d’asymétries syntaxiques répertoriés impliquent l’allongement ou l’écourtement dans une section. Elles peuvent survenir à différentes positions de la section, bien que les asymétries finales soient les plus courantes. Les asymétries morphologiques concernent la macrostructure des pièces telle que l’ordre de jeu des sections et le nombre de reprises de chacune d’elles. Une analyse de l’asymétrie dans d’autres traditions musicales d’Europe et d’Amérique du Nord est aussi réalisée. Elle permet d’affirmer que nous avons affaire à un système musical cohérent et en partie distinct dans le cas québécois. Les enjeux originels, identitaires, esthétiques et de réalisation sont ensuite explorés en se basant sur les résultats d’une enquête menée auprès de 18 musiciens traditionnels. Ces derniers expliquent l’origine des pièces asymétriques par des raisons cognitives, chorégraphiques et artistiques. Leur propos servent à démontrer que le jeu de pièces asymétriques touche à de nombreuses dimensions identitaires : nation, région, génération, communauté contextuelle et individu. Un choix esthétique, un désir de liberté dans la création, un lien au passé et un besoin de distinction d’un corpus de musique traditionnelle standardisé motivent les musiciens traditionnels québécois d’aujourd’hui à perpétuer et à enrichir le répertoire de pièces asymétriques. / There are numerous examples of asymmetrical tunes in Québécois traditional music repertoire. Familiarly called “tounes croches” (crooked tunes) by musicians, those melodies do not respect the dominant square model consisting of 16 or 32 beats per section of a tune. Without being exclusive to the Quebec tradition, the performance of crooked tunes raises several ethnomusicological questions. The main objectives of this research were to study the musical “dialect” found in asymmetrical tunes, and to look at various issues concerning the performance of asymmetrical tunes by contemporary Québécois traditional musicians. After a chapter that presents an overview of the history, repertoire, playing styles, and performance contexts of Québécois traditional music, asymmetrical tunes are analyzed as a musical object. The comparison of square and asymmetrical versions of tunes, taken mainly from the historical recordings available on the Virtual Gramophone, yields a typology that considers three main categories of asymmetries: syntactical; morphological; and pulsative. Syntactical asymmetries include about twenty different types, all involving a lengthening or a shortening at various positions of a section. Asymmetries at the end of a section are the most common. Morphological asymmetries concern the macrostructure of tunes such as the playing order of sections or the number of their repeats. Asymmetrical tunes in the repertoire of other musical traditions from Europe and North America are also analyzed. This allows us to confirm the existence of a coherent asymmetrical musical system that is partly distinct in the case of the Québécois tradition. Origin, identity, aesthetic, and performing issues are next studied based on the results of a survey done among 18 traditional musicians. Those surveyed explain the origin of asymmetrical tunes by cognitive, choreographic, and artistic reasons. Their discourse indicates that the performance of asymmetrical tunes touches several dimensions of their identity such as national, regional, generational, contextual and individual. An aesthetic choice, a desire for freedom in creation, a link to the past, and a need of distinction from a standardized traditional music repertoire motivate contemporary Québécois traditional musicians to perpetuate and to enrich the repertoire of asymmetrical tunes.

Page generated in 0.2367 seconds