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Approche développementale de la théorie de l'esprit, de la conscience de soi et de leurs relationsLegrain, Laure 18 December 2010 (has links)
Les cinq études détaillées au cours de cette thèse interrogent divers aspects de la théorie de l’esprit, de la conscience de soi ainsi que du lien (multiple ou unique) qui unit ces deux capacités sociocognitives si particulières. Les deux premières études mettent en évidence différentes variables qui peuvent – ou non- influencer l’attribution d’intention et de fausse croyance à autrui. La troisième étude porte plus précisément sur les différents composants de la conscience de soi et sur leur trajectoire développementale. La quatrième étude interroge le lien développemental entre la théorie de l’esprit et la conscience de soi, alors que la dernière étude questionne la présence de ce lien chez les chimpanzés (Pan Troglodytes). Nous démontrerons, tout au long de cette thèse, que la théorie de l’esprit et la conscience de soi sont composées de différents éléments et que leur acquisition est graduelle. / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Le pluralisme cohérent de la philosophie de Gaston Bachelard / The pluralist philosophy of Gaston BachelardLamy, Julien 14 October 2014 (has links)
La valeur philosophique des œuvres de Bachelard est généralement circonscrite dans les simples limites d’une double spécialisation, vers la science et vers la poésie. Or, bien que la double spécification de l’œuvre soit manifeste, elle conduit le plus souvent à une vulgate qui empêche d’en saisir la richesse et la complexité, au point qu’on parlerait de la philosophie de Bachelard au singulier par simple commodité. Est-Il sérieux de soutenir que Bachelard développe une philosophie au sens fort du terme, alors que les interprétations communes de son œuvre la réduisent à une réflexion sur la rationalité et l’imaginaire ? Quelles raisons peut-On avoir de dire qu’il existe une philosophie intégrale chez Bachelard, qui se déploie à partir de ses enquêtes régionales, mais qui excède le cadre disciplinaire de l’épistémologie et de la poétique pour s’essayer à des « aventures d’idées » et à des spéculations plus audacieuses ? Nous pensons qu’il faut réévaluer la pensée de Bachelard, et lui reconnaître une place de choix dans le tableau de la philosophie française du XXe siècle. Nous engageons une telle réévaluation en proposant la reconstruction de la philosophie pluraliste de Bachelard, sur la base d’une interprétation d’ensemble de son œuvre et d’une lecture intégrale du corpus. Nous défendons ainsi la thèse selon laquelle la philosophie de Bachelard, à la fois théorique et pratique, est un pluralisme cohérent, dont les implications sont psychologiques, ontologiques et axiologiques, en sorte que le pluralisme bachelardien se déploie autour non seulement d’une conception de l’esprit (Partie I), de l’être-Au-Monde et des modes d’existence (Partie II), mais aussi d’un perfectionnisme de la vie bonne, dans l’horizon d’une anthropologie complète (Partie III). / The philosophical significance of the works of Bachelard is generally contained within a simple, two-Fold speciality, science and poetry. Although the double specificity of the work is evident, it often leads to a vulgate which obscures the richness and complexity of the works to such an extent that it is just simpler to speak of the philosophy of Bachelard in the singular. Is it relevant to uphold the theory that Bachelard develops a philosophy in the true sense of the word, whereas the normal interpretation of his works reduces them to a reflection on rationality and imaginary? How can one defend the idea that an integral philosophy exists in the works of Bachelard, which is developed from his regional research, but which exceeds the disciplinary framework of epistemology and the poetic to experiment "adventurous ideas" and more audacious suppositions? We believe we need to re-Evaluate the theories of Bachelard and to grant him a place of honour in twentieth century French philosophy. We undertake this re-Evaluation by proposing the reconstruction of the pluralist philosophy of Bachelard, on the basis of an overall interpretation of his work and a reading of the whole corpus. We therefore defend the thesis whereby the philosophy of Bachelard, both theoretical and practical, is a coherent pluralism, with psychological, ontological and axiological implications, so that the pluralism of Bachelard unfolds around not only a conception of the mind (Part I), of the "being-In-The-World" and concepts of existence (Part II), but also perfectionism in leading the good life, within the scope of a complete anthropology (Part III).
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Le rôle des principes dans la construction des théories relativistes de Poincaré et EinsteinToncelli, Raffaella 23 December 2010 (has links)
Dans cette thèse nous analysons la place logique que les principes ont occupée à la fin du XIXe et au début du XXe siècle dans la construction des théories relativistes. Après une présentation de caractère général et historique (chapitres 1-3) dans laquelle nous rappelons le statut des principes dans la tradition classique et dans les travaux de Newton, et dans laquelle nous tentons de montrer comment la théorie de la thermodynamique et les théories de la lumière ont pu remettre en cause cette tradition, le corpus de la thèse peut être divisé en deux grandes parties, une première (chapitres 4-6) consacrée à la relativité restreinte, et une deuxième (chapitres 7-9) consacrée à la théorie de la relativité générale. Le chapitre 1 est consacré à rappeler ce que sont les principes dans la tradition classique, d’Aristote à Galilée et Newton. Dans le deuxième chapitre nous évoquons la formulation des deux principes de la thermodynamique et nous montrons en quoi ils s’éloignent de la mécanique classique et peuvent être considérés comme deux principes d’un nouveau type. Dans le troisième chapitre nous présentons un panorama des théories physiques à la fin du XIXe siècle, afin de replacer dans leur contexte les réflexions qui ont conduit à la formulation de la théorie de la relativité restreinte. Les chapitres quatre et cinq sont consacrés au principe de relativité. Dans le chapitre quatre nous l’abordons de façon géométrique, en mettant en évidence les différences entre espace géométrique et espace physique et les problèmes liés à l’espace absolu. Au chapitre cinq nous analysons de plus près la formulation du principe de relativité dans les travaux de Poincaré de 1904-1905. Le chapitre six est consacré à la présentation de la relativité restreinte faite par Einstein la même année 1905. Les chapitres sept, huit et neuf sont consacrés à la relativité générale et aux principes qu’Einstein pose à sa base. Dans le chapitre sept nous analysons le principe d’équivalence et la première période de formulation de la théorie de la relativité générale (1907-1912). Le chapitre 8 reprend le thème de la géométrie et montre comment des considérations générales sur la non-validité de la géométrie euclidienne ont mis Einstein sur la voie de la théorie généralisée de la gravitation. Le chapitre 9 aborde un moment délicat de la construction de la théorie :les années 1913-1915, pendant lesquelles Einstein abandonne l’idée de covariance générale et essaie d’établir les équations de la théorie. Nous analysons les principes qui le guident dans ses recherches et ceux qu’il abandonne (même temporairement), pour montrer enfin comment Einstein est arrivé à la formulation de la théorie de la relativité générale. / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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Cohérentisme historique et pratiques classificatoires : la phylogénétique contemporaine comme cas d'étudePapale, François 12 1900 (has links)
L’objectif de cette thèse est de fournir un cadre théorique pour l’analyse philosophique des pratiques classificatoires en sciences. La classification, définie comme étant un geste épistémique dont l’objectif est de fournir une description du monde par découpage et discrimination, et par mise en relation des catégories ainsi formées, est un point de rencontre naturel entre philosophie et sciences. La tradition des espèces naturelles, considérée en philosophie des sciences comme la principale approche disponible pour l’analyse des pratiques classificatoires, est toutefois lacunaire. Dans le cadre de cette thèse, je démontre les faiblesses de cette approche et le besoin de mobiliser d’autres ressources épistémologiques pour penser la classification. À cet effet, je m’inspire de travaux en philosophie de la mesure s’inscrivant dans un courant de pensée que j’appelle le cohérentisme historique. Ces approches mettent l’accent sur les pratiques inférentielles et sur la charge théorique des observations en plus d’insister sur le dynamisme scientifique et la multitude de facteurs qui l’influencent (principe de respect, impératif de progrès, développements théoriques, nouveaux outils [mathématiques ou matériels], nouvelles données, histoire du champ disciplinaire, structure sociale de la recherche, etc.).
Une fois ce cadre d’analyse épistémologique présenté en détail, je le mobilise pour étudier un ensemble de pratiques classificatoires en sciences, soit les pratiques phylogénétiques contemporaines. La phylogénétique est la discipline biologique qui vise à retracer les liens généalogiques qui unissent les êtres vivants. Les gènes et organismes sont ainsi regroupés au sein d’unités taxonomiques qui sont par la suite mises en relation. Ce champ disciplinaire a longtemps été associé de façon intime et exclusive au modèle arborescent, lui-même associé à la théorie de l’évolution par voie de sélection naturelle : les liens phylogénétiques entre organismes sont généralement représentés sous la forme d’un arbre, soit l’Arbre du vivant. Or, les dernières décennies ont vu émerger, au sein de la discipline, un compétiteur : le modèle réticulé. En analysant les différences et similarités qui lient ces deux types de modèles (modèles arborescents et modèles réseaux), je démontre que la transition d’un modèle à l’autre n’influence que superficiellement la pratique puisque la majorité de ses déterminants demeure inchangée.
En bref, cette thèse présente un cadre d’analyse philosophique pour appréhender les pratiques classificatoires en sciences. J’importe des principes et des outils issus de travaux de la philosophie de la mesure afin de développer une philosophie de la classification qui comble les lacunes de la tradition des espèces naturelles. En s’ancrant dans ce que j’appelle le cohérentisme historique, cette thèse contribue non seulement à la bonne compréhension des pratiques classificatoires d’un point de vue épistémologique, mais aussi à la bonne compréhension des pratiques phylogénétiques contemporaines et de l’importante transition qui éloigne cette discipline de son modèle classique, soit l’Arbre du vivant. / The main objective of this dissertation is to offer a philosophical framework for the analysis of scientific classificatory practices. Classification, here defined as an epistemic action that describes the world by breaking down phenomena into categories and by establishing relevant relationships between these categories, is a natural bridge between philosophy and science. The tradition of natural kinds, which is currently the main approach in philosophy of science for analysing classificatory practices, has important shortcomings when it comes to epistemologically analyzing scientific classification. In this dissertation, I highlight these weaknesses and the consequent need to develop a novel framework for tackling classificatory practices. To achieve this, I draw on an existing trend in philosophy of measurement, which I coined historical coherentism. This approach is centered on the analysis of inferential practices and stresses the importance of the theoretical charge of observations. It also focuses on the dynamic nature of scientific fields and on the variety of factors that determine scientific progress (principle of respect, imperative of progress, theoretical developments, mathematical and material innovations, new data, the history of a field of research, the social structure of the scientific community, etc.).
After the detailed presentation and exploration of this epistemological framework, I use it to tackle a set of scientific classificatory practices, namely contemporary phylogenetic practices. Phylogenetics is the biological discipline that aims to reconstruct the genealogical relationships uniting living beings. Genes and organisms are grouped into operative taxonomic units, and these units are then connected within a system. Since its inception, phylogenetics has been intimately tied to tree-based models, with these tree-based models themselves tied to the theory of evolution by means of natural selection: the phylogenetic system connecting all living organisms takes the form of a tree, the Tree of Life. In the last few decades, however, an alternative type of models has gained more attention and support within the field: network-based models. Using historical coherentism, I analyze the differences and similarities between the two competing types of models (tree-based models and network-based models) and show that the transition from one to the other only superficially changes phylogenetic practices. Indeed, many factors that constrain these practices remain unchanged whether researchers use tree-based or network-based models.
In short, this thesis presents a philosophical framework for the analysis of classificatory practices in sciences. I use various principles and tools imported from the philosophy of measurement to develop a philosophy of classification that covers the weaknesses of the tradition of natural kinds. By anchoring my work in historical coherentism, I contribute not only to our understanding of classificatory practices, from an epistemological perspective, but also to a better understanding of contemporary phylogenetic practices and of the significant transition that leads this discipline away from its classical model, the Tree of Life.
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Théorie et pratique de la science dans les Éléments de la philosophie de Thomas Hobbes / Theory and Practice of Science in Thomas Hobbes's “Elements of philosophy”Médina, Joseph 10 November 2014 (has links)
Thomas Hobbes est sans doute mieux connu comme philosophe politique que comme homme de science et ses longues querelles avec John Wallis en mathématiques et Robert Boyle en physique n’ont guère encouragé les historiens des sciences à prêter attention à son œuvre scientifique. Pourtant, Hobbes conçut la philosophie comme une science et se considérait comme le fondateur non seulement d’une science nouvelle : la philosophie civile, mais aussi de la science de l’optique - récemment renouvelée à la faveur de la découverte du télescope - et même des mathématiques. Mais à quoi Hobbes pense-t-il quand il parle de science ? Aux mathématiques qu’il admire tant ? A la philosophie naturelle de Galilée ? Ou à la médecine de Harvey ? En quel sens la philosophie civile est-elle une science et quel est le statut des mathématiques ? Telles sont les questions que nous abordons à partir d’une analyse du De Corpore et des dix premiers chapitres du De Homine traduits du latin. L’interprétation proposée ici consiste à réaffirmer l’unité du système des Éléments de la philosophie et à souligner la dimension matérialiste et réaliste de la science hobbesienne. Bien que Noel Malcolm ait définitivement établi que Hobbes n’est pas l’auteur du Short Tract on first principles, nous montrons que le tournant scientifique de Hobbes est profondément marqué par son intérêt pour l’optique qu’il renouvela sur la base d’une ontologie matérialiste et des principes du mécanisme hérités de Galilée. / Thomas Hobbes is perhaps best known as a political philosopher than as a scientist and his too long quarrels with John Wallis in mathematics and Robert Boyle in physics did little to encourage historians of science to pay attention to his scientific work. Yet Hobbes conceived of philosophy as a science and considered himself the founder not only of a new science: civil philosophy, but also the science of optics - recently renewed thanks to the discovery of the telescope - even mathematics. But what Hobbes has in mind when he talks about science? Mathematics he so admires? Galileo’s natural philosophy? Or Harvey’s medicine? In what sense civil philosophy is a science and what is the status of mathematics? These are the issues we discuss from an analysis of De Corpore and the first ten chapters of De Homine translated from Latin. The interpretation proposed here is to underline the unity of the system of the Elements of philosophy and emphasize the materialistic and realistic nature of Hobbesian science. Although Noel Malcolm has definitively established that Hobbes is not the author of Short Tract on First Principles, we show that Hobbes’s shift to science was deeply marked by his interest in the science of optics he renewed on the basis of a materialist ontology and principles inherited from Galilee mechanism.
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L'innéité des facultés de l'esprit : Repenser l'innéité comme condition du développement / The innateness of the faculties of the mind : Rethinking innateness as a developmental conditionReynaud, Valentine 08 December 2011 (has links)
Dans ce travail, nous proposons d’interroger la notion d’innéité des facultés de l’esprit, dans l’histoire de la philosophie et dans le débat contemporain. Nous commençons par montrer que toute hypothèse concernant l’innéité des facultés de l’esprit – qu’elle soit innéiste ou empiriste – pose un problème explicatif que nous nommons le « problème de la tautologie ». C’est en dévoilant les présupposés épistémologiques de chaque hypothèse que nous révélons la présence de ce problème au sein du débat classique sur les idées innées, mais aussi au cœur du débat contemporain amorcé par les travaux en linguistique de Noam Chomsky. L’identification d’une faculté innée spécifique ou d’une capacité générale semble toujours découler de choix métaphysiques ou épistémologiques a priori. En ce sens elle n’est jamais justifiée de façon satisfaisante. C’est pourquoi, une position intermédiaire (constructiviste) apparaît plus convaincante. En outre, l’analyse des différentes définitions de l’innéité souligne la nécessité de renoncer non pas à la notion même d’innéité certains philosophes contemporains le pensent, mais à l’attribution d’un contenu a priori à l’innéité. Nous pensons que l’innéité est un terme épistémique auquel il est seulement possible d’attribuer de façon a priori un statut formel. L’innéité doit donc être redéfinie comme une condition du développement. Le terme condition permet en effet, d’une part, de souligner le statut épistémique de l’innéité qui est un terme relatif à une explication, celle du développement ; d’autre part, d’insister sur le fait que l’innéité n’est pas dénuée de consistance ontologique. Le développement cognitif n’aurait tout simplement pas lieu sans elle. Nous défendons ainsi l’idée qu’il est possible de minimiser le « problème de la tautologie » par une redéfinition de la notion d’innéité et par l’élaboration d’une méthodologie propre à établir l’innéité de certaines facultés de l’esprit sans la présupposer et qui prend en compte le développement cognitif. Pour finir, nous appliquons la méthodologie proposée à l’exemple de la faculté de langage et nous essayons de défendre une hypothèse précise concernant son innéité. / In this work, we examine the notion of innateness of faculties of mind, in the history of philosophy as well as in the contemporary debate. Firstly, we show that any hypothesis on innateness of faculties of mind – whether innatist or empiricist – raises an explanatory problem that we called “the tautology problem”. Identifying epistemological presuppositions of each hypothesis leads us to reveal the presence of this problem within both the classical debate on innate ideas and the contemporary debate on innate mind structure initiated by Chomsky’s linguistic work. Assumptions on domain-specific innate faculty or general capacity always seem to follow from a priori metaphysical or epistemological options. If so, they are not satisfactory justified. The constructivist position appears to be an intermediary relevant way, with conditions to be defined. Furthermore, analysis of different definitions of innateness reveals the necessity to renounce to attribute an a priori content to innateness (and not to renounce to the concept of innateness as some contemporary philosophers argue). We think that innateness is an epistemic term to which it is only possible to attribute a priori a formal status. We claim then that innateness must be redefined as condition of development because the term condition underlines on the one side the epistemic status of innateness, which is an explanatory-dependent term; on the other side its propensity to have an ontological plausibility: cognitive development does not occur without something innate. Thus, we advance that it is possible to minimize “the tautology problem” by redefining innateness and by elaborating a methodology capable of establishing innateness of some faculties of mind without presupposing, taking into account cognitive development. To conclude, we apply the advanced methodology to the example of the faculty of language and try to defend an assumption about its innateness.
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Teorie společenské smlouvy a klasická sociologie: studie z epistemologie. / On the Method's Disappearance: Analysis between philosophies of social contract and classical sociologies. A Study in EpistemologyMaršálek, Jan January 2015 (has links)
The Method and its Disappearance: Analysis between philosophies of social contract and classical sociologies. A Study in Epistemology Jan Maršálek Université de Franche-Comté/Charles University in Prague Supervisors: prof. Frédéric Brahami, prof. Miloslav Petrusek (†), dr. Jan Balon. Résumé: In a doubly disloyal continuity with regard to the French epistemological tradition, largely preoccupied with the formation of scientific concepts, the present work addresses the phenomenon of disappearance of 'analytical' method. Nevertheless, the present work does not constitute an historical investigation: its very goal is to show (within the works of T. Hobbes, J.-J. Rousseau, H. Spencer and E. Durkheim) the variation of the epistemological status of the analysis, and thus to set up the concept of an 'epistemological event'. Examining the disappearance of the analysis requires its identification in the theoretical work whereby its leverage remains unacknowledged. Thus, having the status of a method in the philosophies of the social contract of Hobbes and Rousseau, the analysis 'continues' to structure, in a tacit way, the work of Spencer and Durkheim, both of them founders of scientific sociology. Is it possible to claim that, in the 19th century, the analysis manifests itself in the sociology's common recourse to...
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Modéliser le processus de conception architecturale à l’aune d’une « conception de la réception » : étude épistémologique / To model the architectural design process with regard to a “reception design” : epistemological study / Modellare il processo di progettazione architettonica alla luce di un "design della ricezione" : studio epistemologico / Modellierung des architektonischen Entwurfsprozesses in Hinblick auf einen « Entwurf der Rezeption » : Epistemologische StudieVitalis, Louis 17 December 2019 (has links)
Il arrive que l’architecture soit critiquée pour les usages qu’elle a « produits » ou ceux qu’elle a « interdits » (un certain désaveu des grands ensembles en est symptomatique). Parfois, la critique porte justement sur le décalage entre l’intention d’origine et l’effet réellement produit (les grands ensembles étaient à l’époque pétris d’humanisme). Mais la connaissance de cette intention fait défaut, et engage donc à un travail de recherche.Les théories de la conception ont pour objet une certaine intelligibilité de la conception. Mais il semble que l’activité de conception explicitée par ces théories, se concentre essentiellement sur l’artefact architectural pris dans ses dimensions tangibles et matérielles. S’intéressant au contraire à la « réception » imaginée par l’architecte, la question se pose de savoir si nous sommes en mesure de connaître la conception de modes de vie, l’invention d’usages et d’expériences… L’ancrage dans les sciences de la conception nous engage à nous détacher d’approches telles que celle de la sociologie des usages, puisque nous nous intéressons à des récepteurs qui n’existent pas encore et ne sont que représentés ou anticipés. Le concept de « conception de la réception » construit dans ce travail signifie cette appropriation de la réalité de la réception par la cognition des concepteurs. En effet, le phénomène dont l’explicitation est visée est un processus de pensée, une capacité mentale.Ce travail définit deux corpus imbriqués. D’une part l’architecturologie qui constitue un cas de théorie de la conception dont il est possible de faire l’étude épistémologique critique. D’autre part, les projets de Bernard Tschumi et de Rem Koolhaas pour le parc de La Villette en 1982 qui constituent des cas de processus de conception et un terrain d’application pour une étude architecturologique.— L’architecturologie est choisie comme cas de théorie de la conception pour les raisons qu’elle prend en compte la spécificité de l’architecture et qu’elle est caractérisée par une construction formelle, un potentiel de généralisation et une forte capacité modélisatrice. Elle constitue ainsi un terrain d’étude privilégié pour étudier la capacité d’une théorie à énoncer quelque chose de la « conception de la réception » architecturale. Toutefois, la méthode, construite d’une manière générique, est à même d’étudier d’autres théories de la conception.— Les parcs de la Villette de Bernard Tschumi et de Rem Koolhaas s’offrent comme une matière pertinente à l’étude, parce qu’ils proposent tout deux des usages particulièrement singuliers et répondent à un programme d’innovation sociétale.Le dispositif expérimental consiste alors à observer la théorie en la mettant en action sur ces cas de conception particuliers. La modélisation résultante permet d’évaluer la capacité de la théorie à décrire la « conception de la réception ». Le résultat de cette mise à l’épreuve ouvre ensuite à un travail de consolidation théorique. / Architecture happens to be criticized for the uses it « produced » or it « forbid » (the general disapproval of the French « Grands ensembles » being one typical case). Sometimes the critic focuses fittingly on the gap between original intentions and the real effect (the « Grands Ensembles » were at their time supported by a humanistic enthusiasm). But the knowledge of such an intention is lacking and compels to lead this research.Design theories aim a certain intelligibility of the design process. However, it appears that the design explained by those theories is the one that designs the architectural artifact in its tangible and material aspects. But, taking interest in the “reception” of that artifact, the question to ask is whether we are able to know the design of ways of life, the inventions of uses and experiences… The frame of design sciences (H. A. Simon) imply to withdraw from approaches like usage studies and sociological points of view, since we focus on users that do not exist yet but are represented or anticipated. The concept of “conception of the reception” elaborated in this work means this uptake of the reality of the reception by designers’ cognition. Indeed, the phenomenon we aim to elucidate is a thinking process, a mind ability.This work defines two nested researches’ bodies: one being the French theory, “architecturology” (Ph. Boudon, Ph. Deshayes, C.Lecourtois), a case of a design theory which will be epistemologically and critically analyzed; the other one, the projects of Bernard Tschumi and Rem Koolhaas at for the La Villette park comptetition in 1982 which are cases of design processes. These design cases are the field where an architecturological study is applied.— The reason why architecturology is chosen, is that it takes the specificity of architecture into account, and that it is characterized by a formal construction, a generalization potential and a strong modelling capacity. Therefor it is taken as an advantageous field to study the capacity of a theory to state something about the architectural “conception of the reception”. Whatever, the methods is built in a generic way and could study other theories.— The park of La Villette projects are relevant to study as they both suggested particularly unexpected usages and met a social innovation program.The experimental device consists then in observing the theory by putting it in action on particular study cases. The modelling result of it allows evaluating the capacity of a theory to describe the “conception of the reception”. The result of this theoretical probation may open afterwards to a theoretical consolidation work. / A volte l'architettura viene criticata per gli usi che ha "prodotto" o per quelli che ha "proibito" (un certo disconoscimento dei "grands ensembles" del dopo guerra francese è sintomatico). La critica riguarda spesso il divario tra l'intenzione originale e l'effetto realmente prodotto (i "grands ensembles" erano considerati all'epoca carichi di valori umanisti). La conoscenza diquesta intenzione è carente e richiede un lavoro di ricerca.Le teorie del design hanno lo scopo di fornire una certa intelligibilità del design stesso. Sembra però che l'attività progettuale spiegata da queste teorie si concentri essenzialmente sul prodotto architettonico nelle sue dimensioni tangibili e materiali. Quando invece ci si interessa alla Ŗricezioneŗ, è legittimo chiedersi se siamo in grado di conoscere la concezione degli stili di vita, l'invenzione degli usi e delle esperienze.... Il radicamento nelle scienze della progettazione (H. A. Simon) ci impone di distaccarci da approcci come la sociologia degli usi, poiché ci interessiamo a dei riceventi (o destinatari) che non esistono ancora e sono solo rappresentati o suggeriti. La nozione di "design della ricezione", elaborata in questo lavoro di ricerca, mette in luce la capacità dei progettisti di pensare la ricezione prima che accade. Il fenomeno che si cerca di spiegare è un processo del pensiero, una capacità mentale.Questo lavoro identifica due corpus intrecciati: da un lato, l' "architetturologia" (cf. Ph. Boudon, Ph. Deshayes, C. Lecourtois), un caso di teoria del design, di cui è possibile condurre uno studio epistemologico critico. Dall'altro, i progetti di Bernard Tschumi e Rem Koolhaas per il parco della Villette del 1982, inquanto esempi del processo di progettazione.Questi due esempi costituiscono un campo di applicazione per un'indagine architetturologica.- La scelta dell'architetturologia come esempio di teoria del design è motivata dal fatto che essa tiene conto delle specificità dell'architettura ed è caratterizzata da una costruzione formale, un potenziale di generalizzazione e una forte capacità di modellizzazione. Per queste caratteristiche essa ci offre la possibilità di studiare come una teoria possa esprimersi inmateria di "concezione architettonica della ricezione". Inoltre il metodo ha valore generale, tanto da permattere di analizzare altre teorie del design.- I parchi de La Villette di Bernard Tschumi e Rem Koolhaas sono rilevanti per lo studio poiché entrambi propongono funzioni singolari e rispondono a un programma di innovazione sociale.Il piano sperimentale consiste quindi nell'osservare la teoria, applicandola a dei casi particolari. Il modello che ne risulta viene utilizzata per valutare la capacità della teoria di descrivere il "design della ricezione". Il risultato di questo test apre quindi la strada a un lavoro di consolidamento teorico. / Manchmal wird die Architektur für die Nutzungen kritisiert, die sie "produziert" oder "verboten" hat (eine gewisse Geringschätzung der "grands ensembles" der französischen Nachkriegszeit ist dafür symptomatisch). Manchmal geht es bei der Kritik gerade um die Kluft zwischen der ursprünglichen Absicht und der tatsächlich erzeugten Wirkung (die"grands ensembles" waren damals vom Humanismus inspiriert). Aber eine tiefere Erkenntnis dieser Zielsetzung fehlt und erfordert daher Forschungsarbeit.Gestaltungstheorien zielen darauf ab, eine gewisse Verständlichkeit des Entwurfprozess zu vermitteln. Aber es scheint, dass sich die durch diese Theorien erklärte Entwurfstätigkeit im Wesentlichen auf das architektonische Objekt in seinen konkreten und materiellen Dimensionen konzentriert. Wenn wir uns dagegen für die "Rezeption" interessieren, stellt sichdie Frage, ob wir den Entwurf von Lebensstilen sowie zukünftige Nutzungs - und Erfahrungsausgestaltungen erkennen können.... Die Verankerung in den Wwissenschaften vom Entwerfen (H. A. Simon) verpflichtet uns, uns von Ansätzen wie der Soziologie der Nutzungen zu lösen, da wir uns für Rezipienten interessieren, die noch nicht existieren und nur vorgestellt oder antizipiert werden. Das in dieser Arbeit entwickelte Konzept des "Entwurfs der Rezeption" bedeutet, dass sich die Architekten kognitiv die Realität der Rezeption zu eigen machen. In der Tat ist das Phänomen, das hier beleuchtet werden soll, ein Denkprozess, eine geistige Fähigkeit.Diese Arbeit definiert daher zwei miteinander verflochtene Korpusse: Einerseits ist die ŖArchitekturologieŗ (Ph. Boudon, Ph. Deshayes, C.Lecourtois) ein Fall der Gestaltungstheorie, die man einer kritischen epistemologischen Studie unterziehen kann. Andererseits sind Bernard Tschumis und Rem Koolhaas' Projekte für den Park von La Villette aus dem Jahr 1982 Beispiele für Entwurfsprozesse. Diese Entwurfsbeispiele sind ein Anwendungsgebiet für eine « Architekturologie-Studie ».- Die « Architekturologie » wird als Fallstudie in der Gestaltungstheorie gewählt, weil sie die Spezifität der Architektur berücksichtigt und sich durch eine formale Konstruktion, ein Verallgemeinerungspotential und eine starke Modellierungsfähigkeit auszeichnet. Sie stellt deshalb einen besonders geeigneten Studiengegenstand dar, um zu untersuchen, inwieweit eine Theorie in der Lage ist, etwas von dem architekturalen "Entwurf der Rezeption" zu vermitteln. Allerdings ist die Methode auf eine so allgemeine Weise konstruiert, dass man auch andere Gestaltungstheorien damit untersuchen kann. - Bernard Tschumis und Rem Koolhaasř Entwürfe für den Park von La Villette sind für die Studie relevant, da sie beide besonders originelle Nutzungsmöglichkeiten bieten und einem gesellschaftlichen Innovationsauftrag Rechnung tragen.Das experimentelle Design besteht dann darin, die Theorie zu beobachten, indem es sie auf bestimmte Entwurfsbeispiele anwendet. Die daraus resultierende Modellierung ermöglicht es zu beurteilen, inwieweit die Theorie den "Entwurf der Rezeption" beschreiben kann. Das Ergebnis dieser Prüfung öffnet dann den Weg zu einer theoretischen Konsolidierungsarbeit.
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