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J.N. Davids Umgang mit dem Orchesterapparat

Blassnigg, Katharina Charlotte 21 September 2016 (has links)
In dem Beitrag wird der Frage nachgegangen, wie sich der orchestrale Aspekt in Johann Nepomuk Davids kaum bekannter Partita 2 gestaltet. Die Instrumentation erweist sich als wichtiger Faktor, um das Liniengefüge wie auch die tonale Anlage hörbar zu machen. Das Prinzip der Varietas, das Davids Kompositionsstil zu eigen ist, findet sich in seiner Instrumentation genauso wie in seiner kontrapunktischen Arbeit mit dem thematischen Material wieder. Der Einsatz der Instrumentation als formbildendes Mittel wird am Beispiel des Präludiums näher betrachtet: Es ist in erster Linie die Farbe, welche die vom Rondo inspirierte Sonatenhauptsatzform wahrnehmbar werden lässt, da sich die thematische Arbeit, mit der ebenfalls Formales definiert wird, zum Teil für den hörenden Nachvollzug zu komplex gestaltet.
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Zur mehrstimmigen Behandlung des chromatischen Schrittes in der Polyphonie des 16. Jahrhunderts

Dürr, Walther 27 March 2020 (has links)
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Wahrnehmung des Fremden und Konstruktion des Eigenen im deutschen polyphonen Lied

Schwindt, Nicole 02 September 2020 (has links)
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Le théâtre de Sarraute : polyphonie et énonciation / Sarraute's plays : poplyphony and enunciation

Zaarour, Suzanne 09 December 2014 (has links)
Notre corpus, formé des six pièces de théâtre de Nathalie Sarraute, recèle un dédoublement des types énonciatifs dans les répliques des personnages, dédoublement qui est latent et qui est dû essentiellement à la neutralisation des oppositions de personnes et de temps. Le passage d’une couche locutoire à l’autre n’est pas marqué dans la plupart des cas ; sinon, il ne s’agit pas du marquage usuel. Ainsi est complexifiée la tâche de déchiffrage de tout récepteur extratextuel. Ces œuvres sont aussi éminemment polyphoniques tant au niveau énonciatif qu’au niveau sémantique, dans le sens où des voix multiples s’y enchevêtrent et des instances de prises de position y sont mises en scène. Les lecteurs, auditeurs ou spectateurs devraient, par conséquent, identifier les sources énonciatives et les instances « autres » pour les distinguer des voix originelles et pour reconnaître le rôle de cet « ailleurs ». Même des paroles sont rapportées, surtout aux styles direct et direct libre, multipliant ainsi les strates locutoires et les locuteurs. D’autres voix sont aussi perceptibles au théâtre, à savoir l’auctoriale à travers les didascalies et d’autres éléments des textes sarrautiens, et celles des praticiens du théâtre et du metteur en scène à travers la représentation / The corpus is formed of six plays of Nathalie Sarraute; it hides a duplication of enunciation types in the characters’ dialogue. This duplication is latent due to personal pronouns and verb tenses’ neutralization. The transition from an enunciation layer to another is not marked at all or not traditionally marked. Therefore, deciphering will be more complicated to any reader, listener or spectator. These works of art are also highly polyphonic in terms of enunciation as in semantics, as several voices are intertwined and as the characters resort to authorities of point of view. Thus, readers, listeners and spectators should identify enunciation sources and “other” authorities of point of view to distinguish them from the original voices and to know what their contribution to the plays is. Even some speeches are reported and, predominately repeated as direct speech. Therefore, enunciation layers and enunciators are multiplied. We can also notice other voices in plays, as the author’s through what is called “stage directions” and other parts of the texts, the practitioners’ and the director’s through the performance.
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Énonciation et dénonciation du pouvoir dans quelques romans négro-africains d'après les indépendances. / Enunciation and denunciation of power in a few Black African novels of the post independence era

Mbow, Fallou 08 December 2010 (has links)
Le roman négro-africain de dénonciation que nous appelons « roman subversif » et que d'aucuns insèrent dans la catégorie dite roman de la rupture, en tant que macro-acte de langage, comporte bien une visée illocutoire subversive. Cela est vrai même si le discours littéraire négro-africain d'après les indépendances, à l'instar de tout discours, reste contraint, c'est-à-dire en grande partie déterminé par le contexte sociopolitique, mais également le champ littéraire francophone où entrent en concurrence divers « positionnements » et « postures » d'auteurs. Nous montrons dans ce travail que cette visée qui est une entreprise de dévoilement des dérives des nouveaux régimes politiques et/ou religieux, résultante de l'intrication du contexte non verbal négro-africain et de l'intérieur des romans, et qui se traduit par la construction littéraire de divers ethos individuels et collectifs, peut s'étudier, entre autres, au moyen de la méthode d'analyse du discours. En reliant extérieu r et intérieur du texte littéraire, ce qui écarte l'immanence structuraliste, nous abordons le roman négro-africain d'après les indépendance comme un dispositif d'énonciation dont le centre déictique et modal est le garant du discours, à savoir le narrateur principal qui est le plus souvent « homodiégétique » dans notre corpus à l'exception de Perpétue où il est « extradiégétique ». Ainsi, la thèse ruine la conception romantique qui distingue le moi social de l'écrivain et le moi créateur. Nous considérons donc que les romans de notre corpus sont des activités sociales s'insérant dans les pratiques discursives d'une société, ce qui consacre définitivement la relation texte et société en mettant en branle des notions de la problématique de l'énonciation à grande portée socioculturelle comme la « scénographie », la « scène générique », la « scène validée », la « paratopie », etc. Nous confirmons donc la possibilité d'un enrichissement des approches de la littéraire négro-afric aine considérant l'histoire littéraire composée de trois entités séparées (l' « homme », l' « uvre » et le « milieu ») et qui sont restées plus ou moins classiques, c'est-à-dire thématiques, souvent sociologiques. En recourant systématiquement aux outils de la linguistique de l'énonciation, de la pragmatique, de la linguistique textuelle, de l'argumentation, de la linguistique interactionniste, etc., nous appliquons à quelques romans négro-africains d'après les indépendances et à plusieurs séquences textuelles que nous avons sélectionnées et tirées de ce corpus, la méthode de l'analyse du discours telle qu'elle est théorisée dans la sphère européenne par des chercheurs tels que Dominique Maingueneau et Patrick Chareaudeau, mais également d'autres qui ont développé des problématiques linguistiques proches ou similaires : Jean Michel Adam, Ruth Amossy, Emile Benveniste, Catherine Kerbrat-Orecchioni, Oswald Ducrot, etc., pour ne citer que ceux-là. L'étude de la polyphonie pour la détermination des voix en présence dans les romans nous conduit à l'étude, d'une part, de la double énonciation qui se traduit par les dialogues en tant que modalité narrative où plusieurs énonciateurs sont mis en scène, de l'autre, de tous les types de discours rapporté, mais également de la manifestation verbale du peuple négro-africain. Ces voix définissent des identités énonciatives, celles des camps opposés, à savoir le pouvoir politique et/ou religieux et les opposants qui sont sans cesse en conflit dans les romans. Bannissant l' « authenticité » qui était la visée des conceptions identitaires négro-africaines comme la Négritude, les auteurs du corpus utilisent le discours rapporté et la double énonciation non pour restituer la réalité crue, comme dans le roman à thèse, mais pour dénoncer en dictant, en creux, au lecteur modèle ce qu'il faut penser ou croire. La tourmente politique et/ou religieuse est décriée par la présentation au lecteur de « patrons discursif » et d'un code langagier qui s'insérèrent dans l' « interdiscours » et qui montrent différents ethos populaires ou individuels fonctionnant comme des repoussoirs utilisés pour la dénonciation. Le lecteur modèle arrive à produire l'effet discursif attaché aux textes par l'activité d'« incorporation » de ces ethos qui se manifestent par une certaine corporalité et une vocalité précise.Mots clés :Énonciation, polyphonie, « scène d'énonciation », genre, dialogue, interaction, argumentation, « posture », « paratopie », ethos, discours, texte, contexte. / The black African novel of denunciation which is called the subversive novel and which some insert in the category said to be the novel of rupture, as a macro act of language, does involve a subversive and illocutory aim. That is true even if the post independence black African literary discourse, like any discourse, remains under constraint, that is to say, determined to a large extent, by the socio-political context, but also, the literary field where various positionings and postures of authors are in competition. In this work, we endeavour to show that this aim which is an attempt to reveal the awkwardness of the new political and/or religions systems, a result of the relationship between a non verbal black African context and the internal side of novels and results in literary construction of various individual and collective ethos, can be studied through the discourse analysis method. By linking the external and inner side of the literary text, which moves aside the str ucturalist immanence. We tackle the post independence black African novel as a system of enunciation whose deistic and modal centre vouches for the discourse, that is to say the principal narrator who is the most often homodiectic in our corpus except Perpetue where he is extradiegetic. So, the thesis ruins the romantic conception which distinguishes the social self from the creative self. We hence consider that the novels of our corpus are social activities involved in discursive practices of a society, which definitely settles the relationship between a text and society raising the notions of the enunciation issue with a broad socio cultural scope like the scenography, the generic scene, the validated scene, the paratopy,… we hence confirm the possibility of a rupture in the black African literary approaches considering literary history made up of three separate different entries(Man, his work and the environment) which have remained more or less classical, that is to say thematic, often sociological. In resorting systematically to the linguistic tool of enunciation, of pragmatism, of textual linguistic, of the argument of interaction linguistic, … we apply to a few post independence black African novels and to several textual sequences which we have selected and drawn from that corpus, the discourse analysis method as theoretized in the European area by researchers such as Dominique Maingueneau and Patric Chareaudeau, but also others who have developed similar linguistic issues : Jean Michel Adam, Ruth Amossy, Emile Benveniste, Catherine Kerbrat-Orecchioni, Oswald Ducrot,… to name but a few. The study of polygamy to determine voices which are found in the novels lead us to the study, on the one hand, of the double enunciation which are turned out into dialogues as narrative modality where several enunciators are brought to the stage, on the other hand, of all the type of reported speeches, but also of the verbal manifestation of the black Af rican people. These voices define enunciative identities, those of opposed positions, namely the political and/or religions power and the opponents who are always in conflict in the novels. Rejecting authenticity which was always the aim of black African; identity conceptions like Negritude, the authors of the corpus use the reported speech and the double enunciation not to restore the plain reality, like the thesis novel, but denounce by telling, in bias, the standard reader, what to think or believe. The political and/or religions upheaval is disparaged by the presentation to the reader of discursive patrons and of a language code which are integrated into the interdiscourse and which show different popular or individual ethos functioning as a foil used for denunciation. The standard reader manages to produce the discursive effect connected to the texts through the incorporation activity of these ethos which are shown through some corporality and precise vocality.Keywords:Enunciation, polyphony, enunciation scene gender, dialogue, interaction, argument, posture, paratopy, ethos, discourse, text, context.
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Les processus de la mise en scène : polyphonie et complexité dans la création scénique

Siaud, Florent 12 1900 (has links)
Les processus de la mise en scène reposent nécessairement sur une réalité humaine complexe, faite de dialogues et de rapports de force en constante redéfinition. Afin de les théoriser, plusieurs travaux ont institué en corpus les documents produits en cours de réunion ou de répétition, pour leur appliquer les méthodes issues de la génétique des textes. Or le transfert s’avère problématique : vestiges lacunaires, ces supports ne sauraient témoigner à eux seuls de la vie organique et polyphonique de la mise en scène en gestation. Une première solution consiste à opter pour une approche radicalement intermédiale des archives d’un spectacle : dans la mesure où la mise en scène fait interagir plusieurs disciplines artistiques, pourquoi ne pas la penser en confrontant activement les différents media générés lors de son élaboration ? Complémentaire de la première, une seconde proposition suppose que le chercheur s’implique dans une observation in vivo de réunions et de répétitions afin de disposer d’une matière plus complète. À cette clarification épistémologique succède un essai de théorisation des processus de la création scénique. Il apparaît tout d’abord que l’espace de travail est aussi bien un contenant physique de la recherche des artistes qu’un catalyseur : c’est en se l’appropriant à plusieurs qu’un groupe de collaborateurs donne corps à la mise en scène. L’espace de création révèle par là même une dimension polyphonique que l’on retrouve sur le plan du temps : dans la mesure où il engage un ensemble d’artistes, un processus ne possède pas de linéarité chronologique homogène ; il se compose d’une multitude de temporalités propres à chacun des répétants, qu’il s’agit de faire converger pour élaborer un spectacle commun à tous. Les processus de la mise en scène se caractérisent ainsi par leur dimension fondamentalement sociale. Réunie dans un espace-temps donné, la petite société formée autour du metteur obéit à un mode de création dialogique, où les propositions des uns et des autres s’agrègent pour former un discours foisonnant dont la force et l’unité sont garanties par une instance surplombante. / A complex human reality, based on dialogues as well as power relations which are permanently being redefined, is at the heart of the process of performance creation. So as to theorize such processes, several studies have been building a corpus compiling the documents which are produced during meetings or rehearsals. However, such a transfer has proven questionable : as it is made of incomplete traces, such material is necessarily too incomplete to bespeak of the organic and polyphonic life of a performance in gestation. A first solution is to elect a decidedly intermedial approach of a performance’s archives : since various artistic disciplines interact in the process of a performance’s production, one may analyze it by actively comparing and contrasting the different media which are generated during its elaboration. As a complement to the first proposal, a second approach will lead the researcher to get involved into an in vivo observation of meetings and rehearsals so as to have at his disposal a more comprehensive research material. This epistemological clarification paves the way for an attempt to theorize the processes of stage creation. First, it appears that the stage or work space is as much of a physical receptacle for the artists’ research as it is a catalyst : it is in the course of getting to own this space collectively that a group of collaborators gives substance to the production. The creative space thus reveals a polyphonic dimension which is also true regarding time : since it involves an ensemble of artists, a creative process has no uniform chronological linearity ; it comprises a whole array of relations to time which are specific to each of the participants, and one has to bring these temporalities together to give birth to a performance that belongs to all. There is therefore a fundamentally social dimension to any staging process. As it is gathered in a given space and time, the small society which is formed around the stage director has to follow a creative process based on dialogue, where the suggestions of the different individuals coalesce to produce a prolific discourse whose strength and unity are guaranteed by the presence of the director.
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Versaria polyphoniques aquitains du XIIe siècle : identification des graphies particulières. Lecture, paléographie, analyse / Aquitanian Polyphonic Versaria of the Twelfth Century : the Idetification of their Neumatic Peculiarities

Gapsys-Hutin, Giedrius 13 December 2011 (has links)
Les neumes aquitains dont les formes sont proches de celles des liquescences, bien qu’ils soient utilisés indépendamment des situations phonétiques, sont traditionnellement considérés comme les « graphies particulières » propres aux versaria polyphoniques : Paris, Bibliothèque nationale de France, fonds latin, 3549 et 3719. La présente thèse identifie ces neumes comme l’oriscus spécial, d’une forme rare, employé en plus de l’oriscus aquitain normatif. Dans le versarium 3719 l’usage de l’oriscus spécial est lié aussi aux autres phénomènes notationnels, comme les liaisons entre les éléments neumatiques descendants. La thèse relève l’existence de l’oriscus spécial dans un petit nombre de manuscrits de la notation aquitaine monodique, parmi les 150 manuscrits de la Bibliothèque nationale de France. Quant aux phénomènes notationnels adjacents à l’oriscus de cette forme, ils appartiennent à une évolution graphique du tractulus/punctum aquitain le plus fortement prononcée au Sud-ouest du domaine de la notation aquitaine. Les graphies particulières ne sont donc pas circonscrites strictement au sein des versaria polyphoniques aquitains, comme cela a été supposé jusqu’à présent. L’oriscus spécial remplit des fonctions spécifiques dans les versaria polyphoniques aquitains, principalement, l’ornementation des intervalles en vertical et la coordination de la rencontre des voix. Ainsi, en intégrant cet oriscus dans l’arsenal de sa neumatique, la notation aquitaine de conception monodique s’adapte à la tâche de noter les chants polyphoniques, adéquatement aux besoins de l’écriture musicale du discantus orné. / The neumes which are close in their shape to the Aquitanian liquescence signs, but are used independently of the phonetic circumstances, are usually considered as the “neumatic peculiarities” specific to the Aquitanian versaria: Paris, Bibliothèque nationale de France, lat. 3549 and lat. 3719. The present thesis identifies these neumes as the Aquitanian special oriscus of an uncommon shape, employed in the versaria additionally to the Aquitanian oriscus of the common shape. This oriscus is connected to some other notational phenomena of the versarium 3719, like the ligatures that occur in the down-going neumes.The present thesis reveals the existence of the special oriscus in a small amount of sources, among the 150 manuscripts of the Bibliothèque nationale that carry Aquitanian neumatic notation. As to the other notational phenomena connected to the oriscus, these belong to a graphical development of the Aquitanian tractulus /punctum which shows itself most strongly in the South-west of the Aquitanian notation area. The neumatic peculiarities are therefore not contained exclusively in the corpus of Aquitanian polyphonic versaria, as it was supposed.The special oriscus carries some specific functions in the polyphonic versaria. Basically, these functions are related to the ornamentation of an interval between the voices and the process of the voice alignment. Therefore, we conclude that the Aquitanian notation, by integrating the special oriscus and conferring on it some specific functions, adapts itself adequately to the needs of the polyphonic language which was developed by the florid Aquitanian discantus in the late XIth and the early XIIth centuries.
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Le chant du mycélium ; suivi de Le monologue polyphonique dans la pièce Éden Matin Midi et Soir de Chloé Delaume

Pulido, Clélia 05 1900 (has links)
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Le sentiment religieux dans La Comédie Humaine d'Honoré de Balzac. Foi, ironie et ironisation / The religious feeling in the Balzac’s Comédie humaine. Faith, Irony and Ironisation

Bierce, Vincent 12 October 2017 (has links)
Le présent travail s’attache à montrer comment, dans l’œuvre balzacienne, la représentation de la foi, pensée comme un sentiment religieux, est fondée sur un principe actif de retournement que nous appelons ironisation. Distincte de l’ironie et fondamentalement non humoresque, l’ironisation construit une problématique de la valeur qui, dans la société du premier XIXe siècle confrontée au désordre et à l’instabilité du sens, semble être la seule forme apte à traduire les fluctuations du réel et à donner à lire la non-coïncidence entre l’ordre du sujet et l’ordre du monde. Dynamique narrative, esthétique et poétique, l’ironisation consiste en une force de déplacement et de déstabilisation, en un nouveau mode critique qui installe la réversibilité des interprétations au cœur des récits, réfute toute hiérarchisation des axiologies contraires et engage une vision du monde où la vérité ne se fonde plus sur une transcendance, celle de Dieu, du sens ou du vrai. Assumant la solitude radicale dans laquelle elle laisse le lecteur, l’ironisation brouille les repères, renverse constamment les significations et refuse toute tentative d’unification systématique : elle constitue ainsi une véritable prise de contact avec le réel et interroge la croyance en déterminant une troisième voie qui échappe à la dialectique stérile nihilisme/spiritualisme.Si Balzac invente toute une théologie originale et personnelle qu’il développe et exemplifie notamment dans Le Livre mystique, et s’il ménage dans ses romans des scènes récurrentes qui voient les personnages confrontés à l’apparition du sacré, il cherche néanmoins à représenter le sentiment religieux dans l’Histoire et à intégrer sa pensée du spirituel au sein d’un dispositif général fondé sur un projet matérialiste et une poétique de type « réaliste ». Cette double postulation se traduit par l’ironisation qui, en procédant à une mise en tension des opposés, le religieux et le matérialisme, le doute et la spiritualité, donne naissance à une unité radicalement polyphonique qui invite à repenser la représentation de la foi dans le monde contemporain à la lumière de catégories nouvelles. Rendant indécidable un sens univoque et faisant cohabiter des réalités incompatibles, le geste d’ironisation détermine alors un nouveau rapport au temps et interroge le phénomène religieux ainsi que le devenir de l’individu moderne et de l’Histoire. / The present work endeavours to demonstrate in Balzac’s Comédie humaine just how the representation of faith, considered as a religious feeling, is based upon an active principle of reversal that we will call « ironisation ». Distinct from irony and inherently non-comical, « ironisation » is bound to the issue of value and seems to be, in the early 19th-century society faced with disorder and the instability of meaning, the only form able to convey the unsteadiness of the real and to manifest the rift between the order of the subject and the order of the world. As a narrative, an aesthetic and a poetic dynamic, « ironisation » consists in a displacing and unsettling force, in a new critical mode which puts the reversibility of interpretations at the heart of stories, denies every axiological hierarchy and entails a worldview where truth isn’t tied to transcendence anymore, be it the transcendence of God, of meaning or of truth. Accepting the radical aloneness to which it condemns the reader, « ironisation » troubles our standards, constantly overturns significations and refuses all attempts at systematic unity: as such, it is a true confrontation with reality and it undermines beliefs while forming a third way escaping from the fruitless dialectic between nihilism and spiritualism.If Balzac invents his very personal and original theology, which he expands and exemplifies especially in Le Livre mystique, and if he makes room in his novels for recurring scenes where characters are faced with the appearance of the sacred, he nevertheless tries to represent the religious felling within the bounds of history and to situate his ideas about the spiritual inside of a general framework based upon a materialist project and « realist » poetics. These two premises lead to « ironisation » which, by creating tension between pairs of opposites, the religious and the materialistic, doubt and spirituality, gives birth to a resolutely polyphonic unity, inviting us to rethink the representation of faith in the contemporary world in light of new categories. Since it makes meaning undecidable and forces conflicting realities to cohabit, the gesture of « ironisation » shapes a new relation to time and questions the religious phenomenon as well as the becoming of the modern individual and history.
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La fiction romanesque de la postmodernité et ses labyrinthes : l'exemple des textes d'Alain Robbe-Grillet (France, 1922-2008), de Juan José Saer (Argentine, 1937-2005) et de Boubacar Boris (Sénégal, 1946-)

Mapangou, Dacharly 04 December 2012 (has links) (PDF)
Cette étude répond à l'intitulé suivant : La fiction romanesque de la postmodernité et ses labyrinthes. L'exemple des textes d'Alain Robbe-Grillet (France, 1922-2008), de Juan José Saer (Argentine, 1937-2005) et de Boubacar Boris Diop (Sénégal, 1947-). Elle se propose de cerner, sous l'autorité méthodologique de la poétique textuelle, les diverses modalités par lesquelles le motif du labyrinthe s'impose comme substrat privilégié de la poétique du récit chez trois écrivains appartenant à des aires linguistiques et culturelles différentes. Le choix et l'examen des textes de ces trois écrivains reposent sur la volonté de montrer le déploiement de ce motif dans l'organisation interne de la fiction romanesque postmoderne. En effet, intégré dans la dynamique interne de l'oeuvre de manière très diversifiée, le motif du labyrinthe surgit dans toutes les problématiques qui traversent l'écriture romanesque postmoderne. Par commodité méthodologique et rigueur scientifique, cette étude se déploie suivant trois axes complémentaires. Tandis que le premier qui s'intitule " Le labyrinthe comme invariant obsessionnel de la fiction romanesque de la postmodernité " s'attache à faire ressortir les diverses facettes sous lesquelles ce motif se déploie dans la dynamique textuelle du récit fictionnel postmoderne ; le deuxième qui a pour titre " Le labyrinthe comme modalité constitutive de la narrativité du récit : la fiction romanesque de la postmodernité à l'épreuve de la discontinuité ", s'attèle quant à lui, à examiner en quoi ce motif participe d'un projet d'écriture qui revendique la discontinuité comme principe narratif ; enfin, le troisième qui a pour intitulé " Le labyrinthe comme modalité caractéristique de l'interdiscursivité et de l'intergénéricité de la dynamique textuelle : la fiction romanesque de la postmodernité à l'épreuve de la polyphonie ", entreprend pour sa part de démontrer en quoi ce motif est constitutif de la polyphonie qui gouverne la dynamique textuelle du récit fictionnel postmoderne.

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