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Venda casada anticoncorrencial e a propriedade intelectual / Vente liée et propriété intelectuelle

Ribas, Guilherme Favaro Corvo 13 April 2011 (has links)
A dissertação de mestrado tem como objetivo verificar se o direito antitruste pode ser aplicável a casos de abuso de poder econômico envolvendo direitos de propriedade intelectual. Para se comprovar a hipótese de que a resposta ao questionamento é afirmativa, examina-se com maior atenção a venda ou licenciamento casado, uma das formas de manifestação do abuso de poder econômico. O capítulo 1 apresenta quatro justificativas de ordem jurídica e econômica que, isolada ou conjuntamente, determinam ser o direito antitruste, ao menos na perspectiva ex post de sua aplicação, a ferramenta adequada para combater o abuso de poder econômico gerado pelo exercício dos direitos dessa natureza. A discussão ali apresentada afasta a inócua polêmica sobre a existência de um choque ou uma relação de complementaridade entre o direito antitruste e o direito de propriedade intelectual. No segundo capítulo, examina-se em quais situações uma venda ou licenciamento casado envolvendo direitos de propriedade intelectual pode ser considerado um abuso de poder econômico, tipificado nos artigos 20, caput e IV, e 21, XXIII, da Lei n. 8.884, de 11 de junho de 1994, e passível de sancionamento na forma prevista no artigo 68, da Lei n. 9.279, de 14 de maio de 1996, e no artigo 24, V, da Lei n. 8.884, de 11 de junho de 1994. Para tanto, abordam-se os diversos temas relacionados ao assunto, tais como conceito, tipos, requisitos, possíveis efeitos anticompetitivos e justificativas (eficiências) econômicas, e, ao final, discute-se em que medida os pacotes e agrupamentos de licenças podem igualmente ser caracterizados como uma espécie de venda casada. / La thèse de maîtrise a lobjectif de vérifier si le droit de la concurrence peut-être utilisé pour réprimer les cas dabus du pouvoir économique découlants de lexercice des droits de propriété intelectuelle. Pour démontrer que la réponse à cette question est affirmative, la dissertation examine avec beaucoup dattention la licence liée (soit, la practique de subordonner lachat ou la licence dun produit à celui dun lautre produit) comme une des formes de manifestation de labus du pouvoir économique. Le premier chapitre présente quatre justifications juridiques et économiques qui, considérées isolément ou conjointement, révèlent être le droit contre practiques anticoncurrentielles, au moins dans la perspective ex post de sa utilisation, linstrument appropprié pour combattre labus du pouvoir économique né de lexercice de ce genre de droits. La discussion présentée dans la thèse écarte, par sa inocuité, la polémique sur lexistance dun choc ou dune rélation complémentaire entre le droit protecteur de la concurrence et le droit de propriété intelectuelle. Le deuxième chapitre analyse les situations dans lesquelles une vente ou licence liée enveloppant droits de propriété intelectuelle peut être considérée comme un abus du pouvoir économique, defini dans les articles 20, caput et n. IV e 21, n. XXIII, les deux de la Loi n. 8.884, du 11 juin 1994 et passible de provoquer lapplication des sanctions établies dans larticle 68 de la Loi n. 9.279, du 14 mai 1996 et dans larticle n. 24, n. V, de la Loi n. 8.884, du 11 juin 1994. Avec ce but, la dissertation expose les differentes questions concernantes à cette matière, telles que concept, types, qualités, possibles résultats anticoncurrentiels et justifications (efficacités) économiques et, finallement, examine dans quelle mesure les paquets et le groupement de licences peuvent également être consideres comme une sorte de vente liée.
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Représentations du leadership politique féminin et différences culturelles : comparaison entre la France et le Cameroun / REPRESENTATIONS OF FEMALE POLITICAL LEADERSHIP AND CULTURAL DIFFERENCES : COMPARISON BETWEEN FRANCE AND CAMEROON

Wassouo, Emmanuel 21 April 2017 (has links)
La présente thèse visait à comprendre pourquoi malgré les atouts démographiques politiques et même économique des femmes, les camerounais(e)s et français(e)s adhèrent très peu au leadership politique féminin. Nous avons appréhendé les comportements électoraux à l’occasion des élections municipales et législatives de 2013 au Cameroun et les élections municipales de 2014 en France. Nous postulons que les différences culturelles exprimées par les représentations du leadership politique féminin peuvent permettre de cerner les comportements des participants. Trois études empiriques pour le Cameroun d’une part (avec 338 participants) et pour la France d’autre part (avec 310 participants) sont conduites. La construction du questionnaire s’inspire principalement de la démarche proposé par Ajzen et Fishbein (1985) pour la théorie du comportement planifié et par celle de Vergès (1992 ; 1994) pour les représentations du leadership politique féminin.Dans la première étude (Cameroun et France), on note que les intentions de vote en faveur du leadership politique féminin sont d’autant plus fortes que les représentations sont favorables au leadership politique féminin. De même, lorsque les électeurs ont une attitude favorable envers le leadership politique féminin, ils se le représentent comme une force et expriment une intention favorable au leadership politique féminin. Les stéréotypes de genre féminin (chaleureuse, conciliante, maternelle) induisent au Cameroun des représentations du leadership politique favorables; ce qui n’est pas le cas en France. En outre, ces représentations médiatisent le lien entre les attitudes, les stéréotypes et les intentions de vote en faveur du leadership politique féminin, tandis qu’en France, elles médiatisent uniquement le lien entre attitudes et intention de vote.La deuxième étude (Cameroun et France), examine la variation des intentions de vote en faveur du leadership politique féminin en fonction de l’adhésion aux croyances et valeurs culturelles et des normes subjectives. En France, lorsque les participant(e)s adhèrent fortement aux croyances et valeurs culturelles, leurs intentions de vote sont favorables au leadership politique. Par contre, on observe chez les participant(e)s camerounais(e)s aucun lien entre l’adhésion aux croyances et valeurs culturelles et leurs intentions de vote. Les représentations du leadership politique féminin des camerounais(e)s sont d’autant plus favorables qu’ils adhérent fortement aux croyances et valeurs culturelles. Les représentations du leadership politique féminin des participants français ne varient pas significativement avec leur adhésion aux croyances et valeurs culturelles. Au Cameroun comme en France, lorsque les participants accordent une importance au point de vue des personnes considérées comme référents sur la question du leadership des femmes en politique et sont motivés à s’y conformer, leurs intentions de vote en faveur du leadership politique féminin est forte. Les résultats dans cette étude ont montré également que l’effet de l’adhésion aux croyances et valeurs culturelles, et des normes subjectives sur les intentions de vote en faveur du leadership politique féminin n’est pas médiatisé par les représentations du leadership politique féminin.L’étude 3 évalue l’intention de vote en faveur du leadership politique féminin en fonction du contrôle comportemental perçu, puis examine l’interaction entre ce contrôle comportemental perçu et l’expérience électorale. Les résultats ne sont pas concluant sur les deux échantillons (France, Cameroun).Enfin, le modèle global (Cameroun et France) est testé avec toutes les variables de nos trois études en même temps. Le modèle conceptuel final camerounais est confirmé par les résultats de l’analyse et est le plus parcimonieux que le modèle français. Ces résultats apportent une intéressante contribution aux recherches antérieures et sont discutés en lien avec les connaissances théoriques. / The aim of this thesis was to understand why despite the real demographic, political and economic qualities of women, despite the regulatory and judicial measures, Cameroonians and French citizens adhere very little to female political leadership. This thesis suggests to apprehend electoral intentions and electoral behaviors using the 2013 municipal and legislative elections in Cameroun and the 2014 municipal elections in France. Hence we argued that cultural differences portrayed by the representations of female political leadership can allow for the identification of Cameroonian and French citizens’ behaviors with regards to the presence of women in political positions.Three empirical studies for Cameroun on one hand (N=338) and for France (N=310) on the other hand were conducted. The construction of the questionnaire was mainly inspired by two approaches, namely the theory of planned behavior by Ajzen and Fishben (1985) and the representation of female political leadership by Vergès (1992;1994).In the first study (Cameroun and France), we observed that voting intentions in favor of female political leadership were all the more high that the representations were positive towards female political leadership. Likewise, when the electorates showed a positive attitude towards female political leadership, they perceived it as strength and thus portrayed a favorable intention towards the female political leadership. Female gender stereotypes (e.g. warmth, accommodating, maternal) induced positive political leadership representations in Cameroun; unlike in France. In other words, these representations mediated the link between attitudes, stereotypes and voting intentions in favor of female political leadership whereas in France these representations mediated only the link between attitudes and voting intentions. The second study (Cameroun and France) used the same data as the Study 1. Here, we examined the variations of voting intentions in favor of female political leadership with regards to adherence to beliefs, cultural values and subjective norms. We observed that in France, when participants adhere strongly to beliefs and cultural values, their voting intentions tend to be favorable towards female political leadership. However, we did not observe a link between adherence to beliefs and cultural values and favorable voting intentions towards female political leadership with the Cameroonian participants. Concerning Cameroonians, the representation of female political leadership was all the more favorable when they adhered strongly to beliefs and cultural values. With reference to the French participants, female political leadership did not vary significantly in function of their adhesion to beliefs and cultural values. In Cameroun as well as in France, when participants attributed importance to the viewpoints of people who are considered as experts in women political leadership and are motivated to conform to it, their voting intentions in favor of female political leadership was high. The results from this study also revealed that adhering to beliefs and cultural values as well as subjective norms was not mediated by the representations of female political leadership.The third study evaluated voting intentions in favor of female political leadership in relation to perceived behavioral control. We then examined the interaction between perceived behavioral control and electoral experience. The results were not conclusive for the two samples (France, Cameroun).Finally, the global model (Cameroun and France) was tested simultaneously with all variables of the three studies. The final conceptual model for Cameroun was confirmed by the results of the analysis. This model fitted with the data collected and proved to be the most parsimonious than the French model. These results conveyed an interesting contribution to the research and were discussed in light of existing theoretical knowledge.
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La discipline médicale : ethnographie des usages de normes de santé et de savoirs médicaux dans les dispositifs de la pénalité / The medical discipline : ethnography of the use of health norms and medical knowledge in the penal chain apparatus

Mahi, Lara 05 October 2018 (has links)
La prison fait l’objet d’un nombre croissant de publications biomédicales depuis les années 1980, en France, comme dans la plupart des pays occidentaux industrialisés, mettant l’accent sur les prévalences élevées de certaines affections chroniques parmi la population carcérale. Comment se fait-il que tant de personnes emprisonnées ont des « problèmes » de « santé » ? Cette thèse entreprend de répondre à cette question en appréhendant la santé non pas comme un état, mais comme une norme. À partir d’une enquête ethnographique associant observations de pratiques judiciaires, monographies des services médicaux d’établissements pénitentiaires, entretiens, statistiques et étude de corpus d’articles scientifiques, elle s’attache à montrer, pas-à-pas, selon une approche processuelle, comment la chaîne pénale produit des « malades » en confrontant les individus saisis par ses dispositifs à des normes de santé et à des savoirs médicaux. À la croisée d’une sociologie des institutions, d’une sociologie de la médecine et d’une sociologie de la connaissance, en étant à la fois attentive à des pratiques bureaucratiques, à la construction de décisions (pénales, gestionnaires et médicales), aux conditions concrètes de réalisation d’études biomédicales en maison d’arrêt et à leurs effets, à des rhétoriques judiciaires et scientifiques, aux activités professionnelles qui constituent le soin en prison et à l’appropriation socialement différenciée de ce travail par les détenus, l’enquête permet de comprendre comment le pouvoir médical se déploie, au présent, de façon discrète et diffuse, dans et par des institutions ne se donnant pas pour première mission de soigner. / In France, as in most Western countries, prison has been the subject of a growing number of biomedical publications since the 1980s that emphasize the high prevalence of certain chronic conditions among the prison population. Why do so many prisoners have “health” “problems”? This dissertation undertakes to answer this question by approaching health not as a state, but as a norm. At the intersection of the sociology of institutions, the sociology of medicine and the sociology of knowledge, it draws on an ethnographic study combining observations of judicial practices, monographs of prison medical services, interviews, statistics and analyses of scholarly articles. Through a processual approach, it shows how the penal system produces “ill persons” by confronting the individuals caught by its devices with health norms and medical knowledge. By attending to the bureaucratic practices, to the construction of (criminal, managerial and medical) decisions, to the concrete conditions under which biomedical studies are conducted in prison as well as their effects, to the judicial and scientific discourses, to care activities and to the appropriation of such care by prisoners according to their social background, the present investigation allows for an understanding of how medical power currently unfolds, in a discreet and diffuse fashion, in and by institutions that do not primarily mean to cure.
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Défense de la décroissance : savoir, pouvoir et autorité dans la fantasy contemporaine / In defence of degrowth : knowledge, power and authority in British and American modern day fantasy

Hebert, Florent 29 September 2017 (has links)
Nous nous intéresserons dans cette étude au lien entre la décroissance — mouvement pluriforme qui tire ses racines de l’écologie radicale — et cinq romans de fantasy contemporains : The Lord of the Rings (J. R. R. Tolkien 1954-55), The Left Hand of Darkness (Ursula K. Le Guin 1969), His Dark Materials (Philip Pullman 1995-2000), Enchantment (Orson Scott Card 1999) et Harry Potter (J. K. Rowling 1997-2007). Nous nous concentrerons sur ce qui nous semble être l’essence de la décroissance, à savoir, d’une part, le refus de considérer la surenchère comme une solution aux problèmes ou l’accumulation comme seule forme de bonheur, et, d’autre part, la diminution volontaire comme moyen d’améliorer la condition humaine.Plus précisément, nous étudierons la diminution de pouvoir, d’autorité et de savoir. Nous nous intéresserons à la représentation de ces trois concepts au travers des procédés narratifs et stylistiques, ainsi que des différentes icônes et figures qui les incarnent, et nous étudierons la façon dont ils mettent en scène une tension constante entre croissance et décroissance. Dans cette optique, le rôle du narrateur et du lecteur dans la création du monde fantastique aura une importance particulière, car il est le cœur même de l’interaction fertile entre savoir et autorité, qui reflète l’accession du protagoniste au pouvoir. C’est la spécificité du traitement de ces concepts par les outils propres à la fantasy et à la science fiction que nous nous attacherons à mettre en lumière. / This study will focus on the relation between degrowth — a multifaceted movement which takes its roots in deep ecology — and five fantasy novels, The Lord of the Rings (J. R.R. Tolkien 1954-55), The Left Hand of Darkness (Ursula K. Le Guin 1969), His Dark Materials (Philip Pullman 1995-2000), Enchantment (Orson Scott Card 1999) et Harry Potter (J. K. Rowling 1997-2007). The focus will be on the essence of degrowth, viz., on the one hand, a denial of escalation as a solution and of hoarding as the only form of happiness,and on the other hand, a willing diminishing as a means to improve human condition. More specifically, it is the decrease in power, authority and knowledge that will be studied. The emphasis will be on the representation of these three notions through narrative and stylistic devices, as well as on the various icons and figures embodying them, in order to show the way they set up a constant tension between growth and degrowth. To that effect, the role of both narrator and reader in the creation of the fantastic world will be given due consideration, for it is at the very heart of the fruitful interaction between knowledge and authority, which reflects the protagonist’s rise to power. Thus, the specificity of the fantasy and science fiction approach to these notions will be highlighted.
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Les Frondeuses : l'activité politique des femmes de l'aristocratie et ses représentations de 1643 à 1661 / The Frondeuses : the political activity of women of the aristocracy from 1643 to 1661

Vergnes, Sophie 22 September 2012 (has links)
Ce travail de recherche s’intéresse au rôle politique des femmes de l’aristocratie dans la Fronde et aux représentations dont il fait l’objet au XVIIe siècle, de façon à en faire apparaître les enjeux politiques, sociaux et culturels. Les actions accomplies, mais surtout les discours, les mises en scène et, plus généralement, toutes les stratégies de communication qu’emploient les Frondeuses et leur entourage pour intervenir dans la guerre civile sont examinés, de mêmes que les témoignages des contemporains. Or, les sources écrites et la documentation iconographique révèlent une conception du pouvoir, du champ d’action des femmes et des rapports entre femmes et pouvoir bien plus ouverte et audacieuse que ne le laisse entendre la règle de l’exclusif masculin. Tous les projets politiques auxquels participent ces femmes, une quinzaine environ, sont considérés, du début de la régence d’Anne d’Autriche en 1643 à l’avènement du règne personnel de Louis XIV en 1661. Deux modes d’action principaux apparaissent : les interventions à caractère militaire des Amazones de la Fronde d’une part, celles qui relèvent de la diplomatie occulte accomplies par les « intrigantes » d’autre part. L’examen des moyens employés conduit à souligner l’ancrage des Frondeuses dans des réseaux familiaux, amicaux et clientélaires puissants où elles occupent des positions stratégiques. Pour plusieurs d’entre elles, l’analyse des actes et des discours avant, pendant et après les troubles civils pose la question d’une éventuelle démarche d’émancipation à caractère féministe. / This work aims at analysing the political role played by women of the aristocracy in the Fronde, as well as its representations in the XVIIth century, in order to highlight what is at stake politically, socially and culturally. The actions accomplished by women, but above all the views expressed about them, and all the communication strategies used by the Frondeuses to take part in the civil war are examined, as well as the strategies they and their contemporaries used to underline the part these women played in the political life. All those points reveal ideas about power, the field of activity of women and the relationships between power and women, which seem to be far more open and daring than the principle of male exclusive rights gives us to understand. All the political projects in which these fifteen women or so took part are taken into account, from the beginning of Ann of Austria’s regency in 1643 to the eve of Louis XIV’s personal reign in 1661. Two main means of action appear: the Amazons of the Fronde used military methods whereas the intriguers used diplomatic ones. A closer look at their behaviours leads to underline how deeply the Frondeuses were rooted in powerful networks of families, friends and clientage, where they held strategic positions. For several of them, the analysis of actions and discourses before, during and after the upheaval questions a possible attempt at feminist emancipation.
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Presse "indépendante" et pouvoir : le Journal (1997-2010) promoteur du trône au Maroc : une psycho-socio-anthropologie historique du journalisme politique / Independent press and power : le Journal (1997-2010) promoter the throne in Morocco : a psycho-socio historical anthropology of political journalism

Kamal Benslimane, Mehdi 18 December 2015 (has links)
Fondé en 1997 par de jeunes économistes-financiers, à l’aube de l’expérience d’alternance consensuelle au Maroc et la fin du règne d’Hassan II (1961-1999), Le Journal (LJ ci-après) est considéré comme l’emblème de la presse dite indépendante de cette époque. En trouvant un rayonnement à l’étranger, son influence et sa visibilité vont au-delà des élites du Maroc. Les transformations survenues néanmoins sur la ligne éditoriale de cet hebdomadaire francophone, jugée critique vis-à-vis du Pouvoir par l’audace de ses dossiers et couvertures (monarchie, gouvernance, droits de l’Homme), donnent lieu à des crises de différente nature (procès, boycott publicitaire, gestion interne, etc.) qui débouchent sur sa fermeture par les autorités en janvier 2010, sous le règne de Mohammed VI, après une « vie » dense empreinte de rapports tantôt positifs tantôt négatifs avec le Pouvoir. Au lieu de proposer une seule perspective dans l’étude du LJ, cette recherche espère relever le défi d’offrir trois perspectives qui se complètent : par l’analyse de l’environnement externe du LJ (partie I), par l’étude de son pouvoir d’influence (partie II), et enfin par l’analyse de son environnement interne (partie III). La première partie part d’une énigme simple celle de savoir comment on peut passer au niveau des rapports sociaux (ici entre journalistes et politiques) de situations dans lesquelles on est plus ou moins « bien » entendu à des situations de « mal » entendu. À partir du concept de malentendu (V. Jankélévitch), nous verrons ainsi comment Le Journal, d’abord « bien-entendu », devient, au fil du temps, un titre « mal » entendu, à la fois par ses supporters et par ses adversaires. Si le concept de « bien-entendu » rend compte de ce qui a fait l’originalité et le succès du LJ, comme projet d’innovation, dans un contexte historique marqué par la libéralisation politique ; le malentendu lui est un malentendu d’ordre politique qui porte sur les représentations différentes qu’ont les journalistes et les Politiques de la « transition démocratique », leurs appréciations divergentes de la situation politique au Maroc ainsi que sur le rôle que la presse est censée jouer dans de pareils contextes. La deuxième partie, qui est peut-être l'originalité de ce travail, questionne le pouvoir d'influence des médias (du Journal) à travers les concepts de « compétence » journalistique (comme pouvoir adaptatif aux situations nouvelles), de « l’étiquette d’indépendance » (ce qu’elle permet en termes de visibilité/crédibilité) et enfin de « leadership médiatique » de l’éditorialiste et directeur de publication du LJ. Et elle entend souligner leur interdépendance. Enfin, la dernière partie, concernant la vie interne du LJ, s’appuie sur les acquis des sociologies du journalisme, de l’engagement-désengagement, du loyalisme et de la défection, pour interroger ce qui a amené des journalistes à « entrer », à « rester » et à « partir » du Journal. L’exit nous renvoie encore une fois, dans une espèce de boucle, au malentendu et nous conduit à défendre la thèse selon laquelle Le Journal a été, à son corps défendant, le promoteur du trône. Si cette entreprise de recherche a l’ambition d’être une « psycho-socio-anthropologie historique du journalisme politique », elle en appelle également à une libération épistémo-méthodo-logique. / Initiated in 1997 by young financial economists at the start of the experience of consensual alternance government in Morocco and at the end of the reign of Hassan II (1961-1999), Le Journal (LJ) is considered the symbol of the so-called independent press of that time. By finding an influential voice abroad, its weight and visibility goes beyond Morocco's elites. The transformations that still occurred on the editorial line of the weekly French newspaper were considered critical vis-à-vis the ruling power by the audaciousness of its topics and a la-Une coverage (monarchy, governance, human rights), gave rise to different crises in nature (trials, advertising boycott, internal management, etc.) that led to its closure by the authorities in January 2010, under the reign of Mohammed VI after a dense "life" impregnated with positive and negative relations with regime. Instead of proposing only one perspective in the study of LJ, this research hopes to meet the challenge of offering three outlooks that complement each other: by analyzing the external environment of LJ (Part I) by studying its influence (Part II), and finally by investigating its internal environment (Part III). The first part starts with a simple puzzle: how one can we move in social relations from (here between journalists and political) a situation of understanding to a situation of misunderstanding. Based on the concept of misunderstanding (V. Jankélévitch), we will see how well the Journal, first "well-understood," becomes, over time, a "misunderstood” newspaper, by both its supporters as well as its opponents. If the concept of 'understanding' reflects what made the originality and success of LJ as an innovative project, in a historical context marked by political liberalization on the one hand; on the other hand, the misunderstanding was a political misunderstanding which focuses on the different representations journalists and politicians made of "the democratic transition", their divergent assessments of the political situation in Morocco and the role that the press is supposed to play in such contexts. The second part, which is perhaps the originality of this work questions the power of influence of the media (le Journal) through the concepts of Media "competence" (as adaptive to new situations), of the " independent Label "(what it allows in terms of visibility / credibility) and finally "media leadership" of the columnist and the editor of the LJ. And intends to emphasize their interdependence. Finally, the last part concerns the internal life of LJ, builds on the achievements of the sociology of the press, of engagement-disengagement, of loyalty and defection to question what brought journalists to "enter", to "stay" or to "leave" Le Journal. The exit brings us once again to the misunderstanding and leads us to defend the thesis that Le Journal was, against its will, the publicist of the throne. If this research has the ambition to be a "psycho-historical anthropology of political Press," it also calls for a logical-epistemological-methodological liberation.
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Penser et construire une autorité chrétienne dans l'Empire romain : les associations "empereur - croix" dans les textes des IVe et Ve siècles / Thinking and making a christian authority in the Roman Empire : the emperor and the cross in the texts od the 4th and 5th centuries AD

Moreau, Tiphaine 06 November 2015 (has links)
La présente étude interroge la conceptualisation chrétienne de l’autorité et des interrelations politiques dans l’Antiquité tardive, à travers motif assez récurrent dans les textes chrétiens des IVe et Ve siècles pour être considéré comme une stratégie rhétorique, celui des associations ‘empereur-croix’. À la confluence de ces deux référents suprêmes de la souveraineté, l’empereur et la croix, se pense et se construit une autre autorité personnelle ou collective, pensée comme médiatrice. Une association peut se définir comme un groupement entre au moins deux entités, concrètes et symboliques, dans un but commun, celui de la royauté glorieuse de l’empereur, du Christ et de leurs médiateurs. La croix y est sollicitée dans son acception prodigiale, en tant que signe puissant et dynamique, iconique et théologique. Elle peut donc être intégrée à une unité de temps et de lieu ou à un discours métaphorique et allégorique. L’objet de la présente enquête est de démontrer que les tenants d’une autorité médiatrice, qu’ils soient laïcs ou ecclésiastiques, revendiquent une visibilité et une assise politique, que le prince est capable de leur concéder, leurs pairs en mesure de leur reconnaître, et auxquelles le peuple peut adhérer. Par conséquent, les associations ‘empereur-croix’ servent un discours engagé, partisan et conquérant, réclamant ou se réclamant d’une autorité spécifiquement chrétienne. Dans tous les cas, celui qui manipule la puissance de la croix est bénéficiaire de qualités prophétiques qui légitiment son inclusion politique. De ce fait, la qualité médiatrice se construit sur la concurrence entre intermédiaires ou sur l’appropriation de cette qualité par le truchement de la loi, et non sur un conflit avec l’autorité impériale. En associant l’empereur et la croix dans leurs textes, les auteurs fabriquent des interactions, des rapports relationnels, des systèmes de contact, qui, loin d’un paysage binaire, révèlent une véritable dynamique de liens politiques multiples et multiformes dans l’Antiquité tardive et non un essoufflement et une ‘standardisation’ de ceux-ci. / This study investigates the Christian conceptualization of authority and its political contexts by focusing on a rather common but never systematically analyzed rhetorical strategy in the texts of the 4th and 5th centuries: the associations between the Roman Emperor and the symbol of the cross. At the interface between the Emperor and the cross stands another authority, personal or collective, who is considered a mediator. Concrete or symbolic associations between at least two parties usually form themselves under a common goal: the glorious kingdom of Emperor, Christ, and their mediators. In this case, the cross is solicited in its profuse meaning as a powerful and dynamic sign, both iconic and theological; it is thus integrated in a specific setting of time and place or in a metaphorical and allegorical discourse. The goal of this study is to look at the different proponents of a mediating authority, whether secular or ecclesiastical, and their claims for visibility, political basis and public recognition. The manifold associations between the Emperor and the cross are part of a vibrant discourse, which is both partisan and conquering in reclaiming a specific Christian authority; and whoever is able to manipulate the power of the cross gains prophetic qualities that also legitimize political participation. Thus, the capacity to act as a mediator builds upon competition between intermediaries or upon the appropriation of this capacity by legal means, but not upon conflict with the Imperial authority. In associating the Emperor and the cross in the texts, the authors describe interactions and networks of contacts. Rather than breathless and “standardized” processes, these networks reveal the multiple and polymorphic dynamics of political relationships in Late Antiquity.
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Modélisation et analyse du déséquilibre décisionnel dans les réseaux d'entreprises et son impact sur les relations de collaboration. / Modelling and analysis of decision imbalance in enterprise networks and its impact on collaborative relationships

Essabbar, Driss 16 June 2015 (has links)
Etre membre d'un réseau offre à l'entreprise un lieu, un espace d'échanges et de progression. C'est un moyen de valoriser ses savoir-faire et se différencier de ses concurrents. Une collaboration efficace mise en place entre les entreprises est avant tout fondée sur la confiance mutuelle. Selon les termes contractualisés du partenariat, les bénéfices voire les risques peuvent alors être partagés aboutissant à une relation gagnant-gagnant. Si au contraire les parties prenantes n'ont pas pris toute la mesure des conséquences de ces collaborations, elles peuvent se trouver dans des situations peu confortables mettant en danger la survie même des plus dépendantes d'entre elles. L'analyse du déséquilibre et des pouvoirs relatifs des partenaires au sein d'un réseau est une clé méthodologique pertinente pour comprendre le comportement de chaque membre et son influence sur le fonctionnement global. Un acteur puissant peut imposer des conditions défavorables à ses fournisseurs ou clients. Si une entreprise sur-estime ou sous-estime son pouvoir, elle pourrait affecter sa capacité de négociation avec le fournisseur ou le client. Dans ce contexte, la contribution majeure visée par nos travaux est l'élaboration d'une étude fondamentale mais surtout pratique sur le concept du pouvoir. Ainsi, nous proposons un cadre d'analyse et une boîte à outils permettant à une entreprise de comprendre le réseau d'influences l'englobant afin de réduire au maximum les impacts négatifs d'un déséquilibre des pouvoirs. Nous mettons au point une méthode d'analyse situationnelle conçue pour aider les gestionnaires à analyser les situations de collaboration lesquelles les acteurs seront impliqués, et à prédire leurs stratégies et tactiques plausibles. Nous proposons également une étude pour évaluer et comparer le pouvoir relatif entre deux acteurs sur la base de la dépendance. Une validation de nos résultats sur pouvoir a été réalisée via des interviews dans quatre entreprises du secteur higt tech au Maroc. Les résultats de nos recherches permettent d'apporter une contribution à la connaissance des enjeux théoriques et empiriques du Pouvoir / Being a menber of a network offers the company a place, s space for exchange and progression. This is a way to develop its expertise and distinguish it from other competitors. Effective collaboration established betqeen companies is primarily based on mutual trust. under the terms of the partnership contracted, benefits or risks can therefore be shared, which results in a xin-win relationship. on the contrary, unless the stakeholders have taken into account the powerful effects of these collaborations, thez may find themselves in uncomfortable situation. The analysis of the imbalance of powers of the partners in a network is a pertinent methodological key to understanding the behavior of each member and its influence on the global functioning of network. A powerful actor may impose unfavorable contions to its suppliers, or even customers Il a company overestimates or underestimates its power, il could affact its ability to negotiate with the supplier or the customer. In this context, our xork intends mainly to contribute to the development of a basic study of power. We propose an anlysis framework allowing a company to understand the power in order to reduce the negative impact of power imbalance. Additionally, we develop a situational analysis method with a vezwq to assisting managers in collaborative situations to predict their plausible strategies and tactics. We also provide a method to evaluate the relative power between two actors on the basis of dependency. Validation of our results research on power comes from interviews conductef in four high tech sector companies in Morocco. Thus, the results of our research aim to contribute to the understanding of the theoretical and empirical issues of power.
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La fabrique de l'(im)puissance : une critique de la RSE dans le cas Weda Bay Nickel / The manufacture of power(lessness) : a critical perspective on CSR in the Weda Bay Nickel case

Roussey, Clara 12 February 2019 (has links)
La question des implications sociales et environnementales des activités économiques et de leur gestion ou gouvernance traverse aujourd’hui largement le champ académique des sciences de gestion. Pour autant, le potentiel transformateur de cette RSE continue largement de poser question. Les auteurs nourrissant une analyse critique de cette dernière arguent que, plus qu’une transformation ou qu’une démocratisation des espaces de régulation de problématiques sociales et environnementales devenues transnationales, la RSE serait à resituer dans une analyse des rapports de force à l’œuvre. A défaut d’inclure les différents intérêts en présence, la RSE prendrait finalement la forme d’un pouvoir discursif offrant au contraire le maintien et la perpétuation de pratiques et asymétries de pouvoir inchangées, et marginalisant les opposants ou témoins susceptibles de contrevenir à cette continuité. Inscrit dans le courant des perspectives critiques en management, ce travail doctoral s’est donné pour projet de venir comprendre et mettre au jour les rouages et procédés permettant l'édification d’une puissance industrielle à même de fermer les issues en sa défaveur et d’assurer les conditions de sa propre perpétuation. Ce travail accorde en particulier une place centrale aux implications et aux marges de l’histoire, offrant de considérer les moyens dévolus à la mise en impuissance des contestations et tentatives de remise en cause de cet ordre dominant, et dans le conteste de politiques de RSE. Quelles modalités, mécanismes ou boîtes noires viennent sous-tendre le processus de légitimation des entreprises vis-à-vis des externalités sociales et environnementales qu’elles produisent ? Quelles techniques ou technologies du pouvoir viennent-elles mobiliser pour se constituer en macro-acteurs légitimes ? Comment permettent-elles leur maintien et leur renouvellement en dépit des conflits, des contestations et des dénonciations venant les remettre en cause ? Pour permettre l’analyse de ces différents points, une étude exploratoire fut réalisée et prolongée de l’étude du cas Weda Bay Nickel, projet minier développé par la multinationale française Eramet dans une lointaine Indonésie. Inscrite dans une posture constructiviste pragmatique, la démarche qualitative adoptée cherchait à comprendre et à déconstruire ce projet minier, présenté comme exemplaire en matière de RSE et pourtant largement contesté, par la recension systématique des documents produits et publiés à son sujet, la réalisation d’interviews auprès de diverses parties prenantes (N=41), ainsi qu’une ethnographie de trois semaines principalement effectuée dans la baie de Weda, et plus largement dans la province indonésienne des Moluques du Nord, constituant le théâtre de son implantation.Inscrit dans la tradition des postures analytiques descriptives et narratives, ce travail doctoral propose une mise en récit processuelle du cas offrant de caractériser le contexte de fabrication d’une puissance WBN et de mettre au jour sa transformation d’hypothèse spéculative en projet de développement ne pouvant plus qu’advenir, produit des contingences de l’histoire, de la nécessité de retour sur investissement auto-générée et d’un réseau d’intérêts bien compris. Par ailleurs, la mise en impuissance des contestations, révoltes et mobilisations s’étant faites jour à son encontre sera également étudiée, de sorte qu’elle se voit reconnaître sa place de produit des échecs successifs subis par une contestation bien réelle et active. Aussi, plus qu’un pendant inéluctable de la puissance, l’impuissance collective des acteurs s’étant opposés au projet minier WBN se présentera comme un construit, le produit d’une fabrique où les pouvoirs de cadrage et de contrainte des partisans de la mine apparaissent finalement moins empreints d’une quête de légitimation, qu’apparentés à un processus d’écrasement vécu comme indiscutable et irréversible par les parties prenantes sans pouvoir. / The academic field of organization studies has paid, in the past several years, a growing attention to the social and environmental impacts of economic activities, to their management as well as their governance. The idea of a corporate social responsibility (CSR) came to materialize and embody the commitment of corporations against unsustainable activities, even if the voluntary or constrained character of this phenomenon remains a matter of debate. Additionally, the prospects of CSR in terms of concrete transformations leading to more sustainable and democratic practices are still questioned. Critical scholars of CSR have, more recently, tackled these issues by pointing to the need for bringing power struggles back in the study of CSR. Although CSR principles aim at managing a multiplicity of stakeholders, critical scholars have highlighted that CSR practices took shape as a discursive power designed for maintaining and enforcing existing practices and power asymmetries, thanks to a marginalization of protestors and those trying to threaten their continuity.This doctoral project is precisely drawing upon such critical perspectives on CSR in order to understand comprehensively the political mechanisms according to which a corporate power manages to rise so as to counter potential protests and secure its own perpetuation. More particularly, this project devotes a significant attention to the implications of such corporate power on powerless stakeholders, highlighting the specific means implemented to manufacture powerlessness, starting from the following research questions: what are the modalities, mechanisms and black boxes upon which the legitimation process of corporations’ social and environmental impacts relies? What are the techniques and technologies of power designed and implemented by corporations in order to do so? How do they manage to maintain and renew their power in the face of struggles, contests and denunciations trying to challenge it?The design of this doctoral project relied on two different stages: an exploratory study of a multiplicity of CSR discourses articulated within and around a political CSR arena of the mining industry ; an in-depth case study of Weda Bay Nickel, i.e. a mining project undertaken by a French multinational corporation, Eramet, in far-off Indonesia. The methodological background of the doctoral project draws upon pragmatic constructivism and qualitative methods in order to comprehend and deconstruct the paradox according to which the Weda Bay Nickel case is at the same time praised for its exemplariness and fiercely contested. Data collection consisted in a systematic inventory of published data, interviews with a multiplicity of stakeholders (N = 41), as well as a period of three weeks ethnography in the Indonesia North Maluku region, where the mining deposit is located. Data analysis was conducted following a descriptive narrative approach, allowing for the production of a narrative which starts from the context of manufacture of corporate powerfulness, from a mere object of geological then financial speculation to a project of development that must be achieved, thanks to historical contingencies, return-on-investment self-fulfilling imperatives, as well as the forging of a coalition of interests. The narrative continues to portray the manufacture of powerlessness of protesters, rebellions and social movements, highlighting that the failure to contest corporate power cannot be associated to a powerlessness per se. Accordingly, the manufacture of powerlessness is shown to be of a socially constructed nature, relying on the implementation of framing and coercive forms of power by the corporation and its allies. Framing and coercion being the cornerstones of a policy that seems to go far beyond a search for legitimation. Instead, they can be subsumed into the idea of a domination process, experienced as non-disputable and non-reversible by the powerless stakeholders.
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Autogestion et nouvelles formes organisationnelles dans la société de l'information, de la communication et du savoir

Canivenc, Suzy 09 November 2009 (has links) (PDF)
Les organisations contemporaines connaîtraient actuellement un bouleversement majeur avec l'avènement de la « société de l'information » (dite également « de la communication » ou encore, plus récemment, « du savoir »). Ce nouveau régime technico-socio-économique offre en effet la promesse d'une société moins hiérarchique et conflictuelle, plus égalitaire et démocratique, largement teintée d'utopie autogestionnaire pourtant réputée désuète. Parallèlement à cette révolution civilisationnelle annoncée depuis plus de trente ans, de nouveaux discours managériaux émergent, s'inspirant eux aussi de la rhétorique autogestionnaire dont la fonction critique viendrait, paradoxalement, régénérer l' « esprit du capitalisme ». Ce travail cherche à aller au-delà de ces discours de justification pour s'intéresser aux pratiques concrètes de ces nouvelles formes organisationnelles propres à la société de l'information en comparaison des pratiques autogestionnaires qui se veulent alternatives. A partir d'une approche communicationnelle et complexe des organisations, il s'agit de comprendre de quels types de changements organisationnels sont porteuses ces deux types de structures et où se situent réellement leurs similitudes. Dans une perspective critique, tant sociologique qu'épistémologique, ce travail met ainsi tour à tour à l'épreuve le potentiel novateur de ces dites « nouvelles » formes organisationnelles et le potentiel subversif des formes organisationnelles autogérées en soulignant leurs limites respectives. Une confrontation qui vise à éclairer les formes et modalités avec lesquelles s'exercent le pouvoir et la critique dans une société dite démocratique et pacifiée

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