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Att skada sig med sex : En kvalitativ studie om professionellas syn på och arbete med unga som har ett destruktivt sexuellt beteende / Self-harming through sex : A qualitative study of professionals’ approach towards and work with young people with destructive sexual behaviorThögersen, Josefina, Gimestam-Jarl, Sandra January 2012 (has links)
The aim of this study is to shed light on the phenomenon of destructive sexual behavior among youth from the perspective of professionals working at nonprofit organizations. To examine this, we used a qualitative method; we interviewed professionals working at nonprofit organizations. To analyze our results we used gender theory and empowerment theory. Our main results are that the professionals view this behavior as deliberate self-harm, such as cutting, as they do it to achieve relief from anxiety. Also, the professionals think that gender norms affect young people with destructive sexual behavior in that it imposes guilt and shame, which inflicts their already low self-esteem and makes them feel inferior. The profes- sionals view this as the common denominator for this group of young people. Therefore it is very important for professionals to help these young people build self-esteem by using empowerment. Hopefully, this study can provide additional knowledge to the field of social work, due to the focus on a relatively new perspective on the phenomenon of deliberate self-harm. It is therefore important for agents in social work to have knowledge and comprehension about how to approach the phenomena and how to view and work with this group of young people.
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Sex på deltid : Deltidssexsäljares upplevelser av sexarbetet och sexköpslagenEngnell, Hans January 2010 (has links)
The aim of this study in social work was to investigate Swedish part-time sex workers' experiences of selling sex, of the Swedish Prohibition of Purchase of Sexual Services Act, of people's attitudes toward selling and buying sexual services and the consequences thereof. In the analysis the Erving Goffman stigma theories were used. Three part-time sex workers described their day-to-day experiences of selling sex as well as holding an ordinary job. None of them experienced that the Prohibition of Purchase of Sexual Services Act had an immediate effect on them in their work, what bothered them most was the attitudes toward sex work from society, friends and relatives. The negative attitude forced them to live a double life. None of the sex workers had the impression that the legislation had any concrete effects on their customers. One sex worker expressed the view that the law itself could be a trigger for some customers and that it also helped preserve a negative and disparaging attitude toward sex workers in society. The study concluded that prostitution is a multifaceted phenomenon that has been a victim of simplification in many previous studies, partly for ideological purposes, and recommended a more individual perspective on the matter.
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Sexköpslagens glömda kvinnor - En diskursanalytisk studie av bilden av prostitution i teori och praktikLundström, Elisabet January 2010 (has links)
In Sweden prostitution is by many considered to be a social problem that primarily affects women. To counteract prostitution is a political priority and as a result the purchase of sexual services is prohibited by law. Since the law that prohibits the purchase of sexual services entered into force it has been continuously debated and widely disputed. The aim of this thesis is to compare the image of prostitution found in the travaux préparatoires of the law with four sex workers’ view of the phenomenon. A discourse analysis is performed to establish which images of prostitution appear in theory and in practice. The results show that the images of prostitution in the travaux préparatoires of the law differ widely from the views expressed by the interviewees. The discourses identified in the travaux préparatoires unanimously emphasize the injurious effects of the prostitution and the exposed situation of the sex workers. In the discourses identified in the interview material the businesslike aspects of prostitution and the sex workers’ autonomy is emphasized. The results raise questions about the completeness of the travaux préparatoires and bring the need for studies where different groups of sex workers are questioned to the fore.
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Policing prostitution in Hong Kong: an exploratory study in Mongkok DistrictChau, Cho-kei, Keith., 周楚基. January 2000 (has links)
published_or_final_version / Sociology / Master / Master of Social Sciences
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Évaluation de la formation accompagnant l'outil de prévention de la prostitution en contexte de gangs : le silence de CendrillonCourchesne, Audrée January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Jeunes femmes portant plainte ou témoignant contre leurs proxénètes : leur expérience au sein du processus pénal québécoisDamphousse, Karine 06 1900 (has links)
La présente étude porte sur l’expérience pénale de jeunes femmes ayant porté plainte ou témoigné contre un proxénète. En effectuant notre recherche, notre intention était de comprendre le vécu de ces jeunes femmes lors de leur relation avec le proxénète ainsi que de mieux saisir leurs motivations et attentes en recourant au système pénal. Nous avions également pour objectif de cerner les effets de leur expérience judiciaire sur leur vie en général.
Afin de recueillir le point de vue des jeunes femmes et de rendre compte du sens qu’elles donnent à leur expérience au sein du processus pénal, nous avons effectué dix entretiens à tendance non-directive avec des jeunes femmes ayant fait cette expérience.
L’analyse montre, dans un premier temps, qu’une fragilité émotionnelle conjuguée à une situation financière précaire constituent un facteur de risque de tomber sous l’emprise d’un proxénète. Malgré la présence d’une vulnérabilité les prédisposant à s’investir dans une relation d’abus, une majorité de jeunes femmes démontrent une ouverture face au monde prostitutionnel avant de faire la connaissance d’un proxénète. L’entrée dans le domaine de la prostitution ne peut donc être uniquement attribuable à l’influence d’un proxénète et constitue plutôt le corollaire d’un amalgame de facteurs. Au début de la relation, la manipulation du proxénète vise essentiellement à renforcer un intérêt à se prostituer déjà présent chez plusieurs jeunes femmes. Dans le cas de celles qui n’ont jamais envisagé de s’adonner à des activités de prostitution, c’est une dépendance affective préexistante qui les amènera à se laisser convaincre de s’engager dans cette avenue.
Que la nature de la relation avec le proxénète soit professionnelle ou amoureuse, toutes les jeunes femmes que nous avons rencontrées sont rapidement confrontées à des stratégies de manipulation et font les frais de manifestations de violence visant à les assujettir. L’amorce d’une prise de conscience de la situation d’abus qui leur est imposée constitue l’élément-clé qui les amène à prendre la décision de quitter leur proxénète et à accepter de coopérer avec les policiers. Celles qui entretiennent une relation de travail avec le proxénète amorceront cette réflexion avant celles en relation de couple. Ce constat s’explique par l’amour que celles qui se considèrent en relation de couple ressentent à l’égard du proxénète qui, non seulement les rend plus vulnérables à sa manipulation, mais freine également toute tentative d’autonomisation face à lui.
Le recours à l’aide des policiers ne va pas de soi pour toutes les jeunes femmes sous le joug d’un proxénète. Bien que l’influence d’une personne bienveillante joue souvent un rôle significatif sur leur décision de porter plainte, le choix de collaborer avec les intervenants judiciaires découle essentiellement de leur propre réflexion psychologique vis-à-vis de leur situation. En portant plainte, elles souhaitent généralement être délivrées de l’emprise du proxénète et être protégées par le système pénal afin d’avoir le temps nécessaire pour prendre des décisions quant à la réorganisation de leur vie. Pendant les procédures judiciaires, les jeunes femmes se disent pour la plupart anxieuses à l’idée de rendre témoignage. Leurs appréhensions sont essentiellement liées à la crainte de revoir le proxénète ainsi qu’à la peur de ne pas être crue par le juge. Les principales motivations qui poussent les interviewées à maintenir leur plainte sont le désir de démontrer au proxénète qu’il n’a plus d’emprise sur elles et de mettre un terme à cette expérience de vie. La représentation qu’elles se font du traitement reçu dans le cadre des procédures pénales est généralement positive pour peu que l’attitude des intervenants judiciaires à leur endroit ait été empreinte d’empathie et qu’elles aient été impliquées dans le dossier. Ainsi, qu’elles aient initié ou pas la démarche pénale, les jeunes femmes qui se sentent soutenues par les policiers et les intervenants judiciaires seront plus enclines à maintenir leur plainte jusqu’à la fin des procédures pénales.
Suite à leur relation avec le proxénète, les jeunes femmes sont aux prises avec de multiples conséquences qui affectent différentes sphères de leur vie. Malgré leurs nombreuses séquelles psychologiques, physiques et sociales, peu sont celles qui s’impliquent jusqu'au bout d’une démarche thérapeutique. Plusieurs estiment ne pas être prêtes à se lancer dans une telle démarche, alors que d’autres ont l’impression que personne ne peut réellement les aider et préfèrent s’en remettre à leur résilience ou utiliser des moyens alternatifs pour passer au travers de cette épreuve de vie. Les jeunes femmes qui reçoivent l’aide de leurs proches et/ou d’organismes professionnels sont celles qui perçoivent le plus rapidement les effets bénéfiques de leur implication pénale.
Il ressort de notre analyse que l’expérience pénale vient renforcer une autonomisation déjà amorcée par la jeune femme lors de la rupture avec le proxénète. Les impacts de l’implication pénale sont doubles : elle permet aux jeunes femmes d’augmenter l’estime qu’elles ont d’elles-mêmes, et de couper définitivement tous contacts avec le souteneur. Le système pénal comporte cependant des limites puisqu’il n’a aucun effet sur le contexte de vie des jeunes femmes et, par le fait même, sur leurs activités prostitutionnelles. Ainsi, bon nombre de jeunes femmes retournent dans leur milieu d’origine après la démarche pénale et doivent continuer à composer avec les conditions associées à leur mode de vie antérieur. Qui plus est, l’effet déstabilisant lié à l’expérience pénale a pour conséquence de retarder leur rétablissement psychologique et la réorganisation de leur existence. Celles qui arrivent à réorienter le plus rapidement leur vie sont les jeunes femmes qui reçoivent le soutien de leurs proches ainsi que celles qui n’entretenaient pas de relation amoureuse avec le proxénète.
Mots-clés : proxénétisme, prostitution, système pénal, empowerment, stigmatisation. / The present study focuses on the experiences of the criminal justice system by a number of young women, all of whom have pressed charges or testified against a pimp. In carrying out our research, our objective was to understand the experiences of these young women during their relationship with the pimp, as well as gaining a better insight into their reasons and expectations when they turned to the criminal justice system. We also aimed to identify the effects such judicial experiences have had on their lives in general.
In order to gather the young women’s perspectives and faithfully report the meaning they attribute to their experiences of criminal procedure, we carried out ten non-directive interviews with young women who had been through such an experience.
First of all, our analysis shows that emotional fragility combined with a precarious financial situation constitute a risk factor of falling under the control of a pimp. Despite an existing vulnerability predisposing these women to become involved in an abusive relationship, the majority of such young women demonstrate an open-minded approach to the world of prostitution prior to meeting a pimp. Thus, their entrance into prostitution cannot be solely attributed to the influence of a pimp and seems rather to be the outcome of a combination of factors. At the beginning of the relationship, the pimp’s manipulation essentially aims to reinforce this interest in prostitution already present in several of the young women. In the case of those women who had never envisaged engaging in prostitution, a pre-existing affective dependence could lead them to be persuaded to follow this path.
Whether the relationship with the pimp is professional or romantic, all the young women we met were quickly confronted with strategies of manipulation and were exposed to displays of violence aimed at subjugating them. The initial realisation of the abusive situation to which they are being subjected constitutes the key factor leading them to make the decision to leave their pimp and agree to cooperate with the police. Those who had a professional relationship with their pimp came to this decision before those in a romantic relationship with the pimp. This observation can be explained by the love which those who considered themselves to be in a romantic relationship felt for their pimp, which not only made them more vulnerable to his manipulation but also slowed all attempts to empower themselves against him.
Turning to the police for help is not an obvious choice for all young women under a pimp’s control. While the influence of a caring person often plays a significant role in their decision to press charges, the decision to cooperate with criminal justice officials usually arises from their own psychological reflection concerning their situation. By pressing charges, they generally hope to get away from their pimp’s control and be protected by the legal system, giving them the necessary time to make decisions to turn their lives around. During the judicial procedure, most of these young women say they are anxious at the idea of testifying. Their apprehension is essentially linked with the fear of seeing the pimp again, along with fear of not being believed by the judge. The main reasons motivating interviewees to maintain their charges are the desire to show the pimp he no longer has any control over them and also to end this episode of their life. Their representations of the treatment they received during the criminal justice procedure are generally positive if legal officials have shown empathy towards them and if the women have been encouraged to be involved in the legal case. Thus, whether the women initiated the legal procedure themselves or not, those who feel supported by the police and criminal justice officials are more likely to maintain charges to the end of the legal procedure.
Following their relationship with the pimp, the young women struggle with many consequences which affect different areas of their lives. Despite numerous psychological, physical and social repercussions, only a small minority ever follow through with a full course of therapy. Many feel they are not ready to undertake such measures, while others feel that nobody can really help them and prefer to rely on their own resilience or use alternative methods to get past this difficult experience. Those young women who receive help from their friends and family or professional organisations more rapidly perceive the beneficial effects of their involvement with the legal system.
Our analysis finds that the experience of the legal system serves to reinforce a process of empowerment already initiated by a young woman when her relationship with her pimp ended. The impacts of the young women’s judicial involvement are twofold: it allows them to improve their self-esteem while also permanently cutting all contact with the pimp. However, the criminal justice system does have limits, as the experience has no impact on the young women’s life context nor, by this very fact, on their involvement in prostitution. Consequently, many young women return to their original environments once the criminal procedure is over and continue to face the conditions associated with their previous lifestyle. Moreover, the destabilizing effect associated with the judicial experience causes their psychological recovery and reorganisation of their lives to be delayed. Those who do manage to turn their lives around the fastest are those who receive support from people close to them and also those who were not in a romantic relationship with their pimp.
Key words: pimping, prostitution, criminal justice system, empowerment, stigmatisation.
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Världens äldsta yrke : Men vad innebär det att vara sexarbetare i Sverige idag?Helmersson, Viktor January 2015 (has links)
This is a qualitative study inquiring ”What does it entail to be a sex worker in Sweden today?” Four female sex workers were interviewed in semi-structured interviews. Using methods for reflexive analysis, interpreting the interviews and their context theoretically through notions of Competence and Stigma, the results of this study shows that sex workers may be both competent agents and stigmatized. This informs the understanding of sex work, stigma and how learning, subjective room for action and social agency can be aggravated or hindered by stigma. The results are viewed in the context of Swedish legislation against sex purchase in relation to previous research which shows that said legislation is problematic. This study recommends; further studies on varieties of competence, room for action and social agency among sex workers; further studies on how sex workers subjective room for action is affected by the Swedish law against sex purchase; further studies on how the Swedish law against sex purchase affect sex workers prospects for learning; studies on how stigma and discrimination against people in socially vulnerable and/or excluded groups affect individual learning; as well as updated estimations on the prevalence of male, female and transgender sex workers in Sweden. It is also suggested that Sweden could look to other countries for constructive ideas on how to reform sex purchase laws. In this context, New Zealand and Germany are mentioned specifically.
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L’aspect économique de la rhétorique amoureuse dans la comédie nouvelle et l’élégie érotique romaineRémillard, Anne 04 1900 (has links)
L’identification des contraintes financières et sociales qui sont sous-entendues dans la situation des personnages amoureux de la comédie de Ménandre – à partir de ses pièces et fragments subsistants et de ses adaptations en langue latine par Térence – permet d’éclairer la rhétorique de séduction ou de dissuasion employée par les divers personnages types de ce genre littéraire. Or, il existe un parallèle étroit entre ces discours et situations dramatiques et l’élégie érotique qui fleurit quelques siècles plus tard à Rome sous la plume de Tibulle, Properce et Ovide. Certains aspects déroutants de la rhétorique de séduction employée par les élégistes sont élucidés lorsqu’on les comprend dans le contexte dramatique de la comédie nouvelle : notamment, le poète narrateur se positionne dans la situation du jeune protagoniste amoureux de la comédie et la bien-aimée à qui il s’adresse se trouve dans la situation de la courtisane indépendante qui figure dans plusieurs pièces comiques. Cette recherche conclut qu’il existe une tension financière entre l’amant élégiaque et sa maîtresse qui, bien qu’elle soit passée sous silence par les poètes, influence les arguments utilisés par le narrateur à son égard et les propos imaginés ou rapportés de sa bien-aimée en retour. / The identification of the financial and social constraints that underlie Menander’s love plots helps in explaining the arguments contained in the persuasive and dissuasive discourses employed by the various archetypal characters of this literary genre. This research demonstrates that there is a narrow parallel between the rhetoric rooted in these narrative situations and the later works of the Latin love elegists in a way that elucidates some aspects of the elegiac discourse: the poet-narrator positions himself in the situation of the enamoured young man of new comedy and his beloved addressee’s situation corresponds to that of the independent mistress who appears in many comic plots.
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Convent refuges for disgraced girls and women in nineteenth-century France /Daughtry, Ann Dring. January 1991 (has links) (PDF)
Thesis (Ph. D.)--University of Adelaide, Dept. of History, 1991. / Includes bibliographical references (leaves [20-31]).
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« Mauvaises filles » : portraits de la déviance féminine juvénile (1945-1958) / "Bad girls" : portraits of youthful feminine deviance (1945-1958)Blanchard, Véronique 09 June 2016 (has links)
Cette étude, qui porte sur la spécificité de la déviance féminine juvénile dans l’immédiat après- imguerre, s’inscrit dans une histoire de la justice, de la jeunesse et du genre. Á partir d’archives judiciaires, les dossiers individuels du Tribunal pour enfants de la Seine et du Centre d’observation de Chevilly-Larue, elle retrace, à travers les mots des « experts » et les paroles des jeunes filles, l’essentiel de la sociabilité juvénile féminine, tout en cernant le contexte social et familial des classes populaires dans le Paris de la Libération. Ces éléments permettent de mettre en lumière l’importance des normes de genre dans la société des années 1950 : une « mauvaise fille » n’équivaut pas à un « mauvais garçon ». Cette thématique est abordée en termes de parcours et de portraits. Ainsi se dégagent les trois figures centrales de ce travail : des délinquantes, peu dangereuses pour le corps social ; des fugueuses, nombreuses et inquiétantes car susceptibles de tomber dans la troisième catégorie, la plus menaçante : celle des débauchées. La dimension morale est donc au centre des attentes concernant les conduites féminines juvéniles. L’intervention de la justice, par conséquent, se présente essentiellement comme le régulateur des supposés débordements sexuels des adolescentes : le traitement judiciaire des mineures délinquantes, fugueuses et débauchées, se résume à leur enfermement dans des institutions religieuses. Tout en soulignant le poids de l’ordre moral et l’importance du contrôle social dans la décennie qui suit la Seconde Guerre mondiale, cette étude pointe néanmoins également la force de résistance et l’élan vital de certaines de ces « mauvaises filles », incorrigibles, qui se jouent des conventions et décident malgré tout de vivre libres. / This study focuses on the specific features of feminine juvenile delinquency in the immediate post war period. It is situated at the crossroads of the history of Justice, Youth and Gender. Based on judiciary archives -- the individual files from the Seine Juvenile Court and from the« Observation center » of Chevilly-Larue (both located near or in Paris) – it analyses the experts' words and the girls' own voices, while endeavouring to locate them in the social and family contexts of the working classes in the decade following the Liberation of Paris. These elements pinpoint the central position of gender norms in the 50s: a “bad girl” is not the female version of a “bad boy”. Portraits of girls and their trajectories illustrate this statement. From this detailed study, three central character emerge: the offenders – who are not so dangerous for society; the runaways, numerous and ominous because they are likely to fall into the third category, that of the depraved, who are the most threatening. Morality is therefore at the core of society’s expectations regarding feminine juvenile conduct. Consequently, the intervention of Justice consists mainly in regulating the female teenagers and their supposed sexual misconduct. The judiciary response to minor offenders, runaways and depraved girls resides inevitably in confining the delinquent in a catholic institution run by nuns. While this work shows how heavy handed were the moral order and social control in the 1950s, it also illustrates the agency, strength and vitality of some of these “bad girls”, irredeemable, playing with social conventions and deciding to live freely -- whatever the cost.
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