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La Maison Tellier : Une Analyse psychanalytique féministe / La Maison Tellier : a psychanalytic feminist analysis

Smith, Roberta January 2020 (has links)
L’objectif de ce mémoire est une analyse du conte de Maupassant, La Maison Tellier, basée sur les principes de la critique littéraire féministe psychanalytique. Après avoir revisité l'histoire de la critique littéraire féministe et les différents courants philosophiques et politiques qui ont influencé la pensée féministe en général et, en particulier, la critique littéraire, nous avons défini notre approche critique qui est basée sur la théorie psychanalytique lacanienne du développement du sujet et sa révision féministe réalisée par Luce Irigaray. Plus précisément, nous avons montré comment dans le conte, les femmes sont soumises à la double domination du regard masculin du narrateur et d’un discours phallogocentrique omniprésent. Nous avons soutenu que ce discours phallocentrique hégémonique limite les femmes au rôle de spécula (selon la définition d’Irigaray) pour l’assertivité de la subjectivité masculine. Ainsi, nous avons conclu, le véritable protagoniste du conte n'est pas le groupe de femmes de la Maison Tellier mais l’ego masculin qu'elles sont contraintes à refléter passivement. Nous avons également réfléchi sur la fonction particulière assignée au personnage de Mme Tellier et à l’importance de sa position liminale entre les rôles masculins et féminins. / The present memoire is an analysis of Maupassant’s short story La Maison Tellier based on psychoanalytic feminist literary criticism principles. After revisiting the history of feminist literary criticism and the different philosophical and political undercurrents that have influenced feminist thought in general and, in particular, literary criticism, we have defined our critical textual approach which is based on Lacanian psychoanalytic theory of subject development and its feminist reworking by Luce Irigaray. More specifically, we have demonstrated how in the short story women are subject to the double dominance of the narrator’s male gaze and of the pervasive phallogocentric discourse. This hegemonic phallic discourse, we have argued, confines women to the role of specula (in Irigaray’s definition) for the affirmation of man’s subjectivity. Thus, we have concluded, the real protoganist of the short story is not the group of women from the Maison Tellier but the male ego that they are made to passively reflect. We have also reflected on the special role of the character of Mme Tellier and on the significance of her liminal position between men’s and women’s roles.
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Perception et réalité : aspects métaphysiques, ontologiques et épistémologiques / Perception and reality : metaphysical, ontological and epistemological aspects

Chin-Drian, Yannick 29 November 2013 (has links)
La question centrale de cette étude est celle de savoir si les expériences perceptives peuvent être conçues comme des manières d’être réellement en contact avec le monde et si elles peuvent nous fournir des raisons d’entretenir certaines propositions à propos du monde, voire nous permettre d’acquérir des connaissances à son sujet. Cette compréhension intuitive de la perception est aujourd’hui comme hier largement combattue. Ce rejet passe généralement par l’adoption d’une forme ou d’une autre d’internalisme (de la perception et/ou de la justification et de la connaissance perceptive). Percevoir serait un phénomène purement ou essentiellement interne aux sujets dotés de capacités perceptives dont on pourrait douter qu’il puisse nous permettre de croire de manière justifiée ou de connaître quoi que ce soit. Peut-on éviter cette conclusion ? Peut-on apaiser les angoisses philosophiques qu’elle fait apparaître (sans pourtant affirmer y mettre fin ou encore qu’elles n’ont aucun sens) ? Tel est le but de cette étude. L’enquête philosophique proposée ici prend essentiellement trois formes: métaphysique, ontologique et épistémologique. Une investigation de la nature métaphysique de l’expérience perceptive est ensuite mise en œuvre. L’enjeu est alors de soutenir une forme assez robuste d’externalisme de la perception (Disjonctivisme métaphysique). De la nature de la perception, nous en venons dans une seconde partie à une réflexion ontologique sur la nature des propriétés avec lesquelles l’expérience perceptive nous met semble-t-il en contact. Le réalisme de la couleur est défendu contre diverses attaques antiréalistes. Les couleurs sont des propriétés réelles des choses auxquelles on les attribue correctement. Une ontologie réaliste, non réductive et non relationnelle des propriétés chromatiques est esquissée (Primitivisme de la couleur). Enfin, les enjeux épistémologiques de la perception sont mis en lumière et discutés. Nous défendons l’idée que l’expérience perceptive, en tant qu’elle nous met véritablement en contact avec le monde (objets, propriétés, faits, etc.), est un moyen par lequel certains êtres peuvent entretenir des croyances justifiées quoique cette justification soit non réflexive et prima facie. Différentes réponses aux attaques sceptiques contre la possibilité de connaître perceptivement certaines propositions sont enfin envisagées et rejetées. Une autre stratégie anti-sceptique est proposée (une défense néo-mooréenne de la possibilité de la connaissance perceptive, et une remise en cause du défi sceptique lui-même). Finalement, à la question philosophique classique « L’esprit peut-il réellement être en contact perceptif et cognitif avec le monde ? », rien ne nous force à répondre par la négative, que cette question soit abordée du point de vue de la métaphysique de la perception, d’un point de vue ontologique ou épistémologique. Du moins, c’est ce que notre étude cherche à montrer en soulignant à la fois qu’une réponse positive à cette question est parfaitement viable, voire correcte, et que la réponse négative a, quant à elle, toutes les chances d’être passablement erronée / The main topic of this study is to discuss the idea according to which perceptual experiences sould be conceive as ways of being in contact with the world and perceptual experiences can give reasons for believing some propositions about the world and can give rise to knowledge. Lots of philosophers countervail this intuitive and naive conception of perception. This rejection is linked to the fact that they adopt an internalist conception of perception and/or justication and/or perceptual knowledge. Perceiving sould be conceive as an purely internal event of subjects which possess perceptual capacities. And so, one may doubt that they can have justifications for their beliefs or that they can know anything. Is it possible to avoid this conclusion ? How to alleviate philosophical fear that this conclusion gives rise ? That is the aim of this study. The proposed philosophical inquiry comes in three forms. In the first place, indirect conception of perception is examined and criticized. Afterwards, an inquiry about the nature of perceptual experience is pursued. The stake for us is to defend a strong form of externalism about perception (metaphysical disjunctivism). Then, in the second part of this work, we get into an ontological reflexion about the nature of properties that perceptual experience seems to acquaintance us with. Color Realism is defended against various antirealist objections. Colors are or can be real properties of things. A realist, non redutive and non relationnal ontology for chromatic properties is sketched (color Primitivism). Lastly, the epistemological stakes of perception are underlined and examined. We defend the idea that perceptual experience is a mean by which certain beings can have justified beliefs although this justification is not reflexive and prima facie. It can be so if it's true that perceptual experience puts us in contact with the world (objects, properties, facts, etc.). We examine and reject different replies to skeptical attacks against the possibility of knowing anything. Then, another strategy is proposed (a morean defense of perceptual knowledge and the questioning of skeptical challenge itself). In fact, from an metaphysical, ontological or epistemological point of view, we don't have to give a negative reponse to the classical and philosophical question "Can mind be really in perceptual and cognitive contact with the world ?" or so we think. Indeed, our study underlines that a positive reply to this question is sustainable, not to say correct, and that the negative reponse is probably wrong
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Le plan-séquence chez Kenji Mizoguchi

Ly, Hieu-Thong 04 1900 (has links)
Cette recherche porte sur le langage cinématographique (ou mode de représentation) adopté par Mizoguchi en contraste avec le style classique hollywoodien. Notre hypothèse est que le refus de Mizoguchi de recourir au découpage classique et au gros-plan procurerait au spectateur une expérience de perception qui tendrait à se rapprocher de celle vécue par un spectateur de théâtre ou le témoin d’une action se déroulant dans notre monde physique. Mizoguchi a débuté son métier au début des années 1920. Le cinéma japonais venait tout juste de prendre la voie d’un art nouveau en quittant son statut de simple captation de spectacles théâtraux. L’industrie cinématographique japonaise était alors en incubation marquée par diverses influences occidentales. Nous nous pencherons plus particulièrement sur les questions stylistiques à partir du moment où le cinéma japonais s’engageait dans le parlant en imitant le style classique hollywoodien. Ce cinéma dominant devenait une norme que Mizoguchi décida de ne pas suivre pour préférer un style caractérisé par des plans-séquences. Ce style plus « neutre » et «objectif » allait être encensé par Bazin après la guerre au moment où ce dernier découvrit notamment Welles et Wyler. À partir de plusieurs extraits filmiques, nous analysons le plan-séquence mizoguchien comme substitution à une série de plans rapprochés qui se serait imposé normalement avec le style classique hollywoodien. Et ce, afin de discuter des enjeux de réalisme et de théâtralité soulevés par Bazin. / This research focuses on the film language (or mode of representation) chosen by Mizoguchi in contrast to the Hollywood classical style. Our hypothesis is that Mizoguchi’s refusal to resort to traditional cutting and close-up would give the viewer an experience of perception that would tend to be get closer to the one experienced by a stage audience or viewers witnessing an action taking place in our physical world. Mizoguchi made his entry into the profession in the early 20s. At that time, Japanese cinema just recently became a new art by leaving its status of a mere capture of theatrical performances. The Japanese film industry was being incubated with various Western influences. We will focus specifically on stylistic issues from the moment the Japanese cinema engages in talkies by imitating the Hollywood classical style. This dominant style became a standard practice which Mizoguchi decided not to follow to prefer sequence-shots. The long takes style was to be later praised by Bazin for its neutrality and objectivity when he discovered Welles and Wyler after the Second World War. Through analysis of film excerpts, we compare Mizoguchi’s sequence-shots with cutting that would usually take place with the Hollywood classical style. This is to discuss the issues of realism and theatrics raised by Bazin.
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La narration casse-tête: construction de récits complexes au cinéma et au théâtre au moyen de multiples variantes d'une même réalité

Allen, Jeremy Peter 24 April 2018 (has links)
Dans le cadre d'une maîtrise en recherche création, j'ai voulu explorer comment la juxtaposition de variantes d'une même réalité, approche narrative que j'emploie dans ma pratique cinématographique, peut s'appliquer dans une production théâtrale. L'essai qui suit témoigne de ce voyage exploratoire, en partant de ma discipline habituelle, le cinéma, pour aller vers un nouveau territoire de création, celui du théâtre. Le texte de la pièce Frozen, de l'auteur britannique Bryony Lavery, a servi de point de départ pour la recherche. Au cours de deux laboratoires au LANTISS (Laboratoire des nouvelles technologies de l'image, du son et de la scène) à l'Université Laval, mes collaborateurs et moi avons expérimenté avec diverses approches et techniques, empruntés tant du monde du théâtre que de celui du cinéma, pour développer une proposition d'écriture scénique qui intègre l'idée des multiples variantes d'une même réalité. À l'origine, cette proposition d'écriture scénique représentait la finalité de mon projet de maîtrise, mais en cours de recherche le Théâtre de la Bordée s'est intéressé au travail et m'a proposé d'intégrer la pièce dans sa programmation régulière. J'ai donc pu présenter le fruit de mes expérimentations à un large public, dans le cadre d'une production montée dans un théâtre institutionnel de Québec. Le présent texte fait d'abord état des résultats des recherches après la phase des laboratoires, mais avant les représentations publiques à la Bordée. Il examine ensuite comment ces résultats ont pu être appliqués dans le contexte d'une production véritable.
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Hayao Miyazaki : une analyse cinématographique du lieu miyazakien, entre magie et réalité, dans Le voyage de Chihiro, Mon voisin Totoro et Le château ambulant. suivi de La maison du cap

Gagné, Rachel 13 December 2023 (has links)
Ce mémoire comporte deux parties distinctes : un essai et une création. L'essai vise à définir le lieu miyazakien et à comprendre par quels procédés cinématographiques le réalisateur Hayao Miyazaki réussit à le mettre en place dans ses films. Pour ce faire, l'analyse se concentre sur trois films d'animation du réalisateur Hayao Miyazaki, soient Mon voisin Totoro (Tonari no Totoro, 1988), Le Voyage de Chihiro (Sen to Chihiro no kamikakushi, 2001) et Le Château ambulant (Hauru no ugoku shiro, 2004). La création, quant à elle, s'inspire des procédés cinématographiques relevés dans l'analyse pour créer, à l'aide de procédés littéraires, un lieu miyazakien au cœur d'un court roman illustré intitulé La maison du cap.
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Paul Tillich et l'art expressionniste

Toniutti, Emmanuel 26 February 2021 (has links)
Le travail de notre thèse a porté sur la théologie de l'art expressionniste telle que le comprend Paul Tillich dans ses écrits du premier enseignement qui s'étendent de 1919 à 1926. Tillich développe deux perspectives principales dans la dynamique qui anime le lien entre la peinture expressionniste et la théologie de la culture. Il y a d'abord une signification socioculturelle dominée par l'élément de révolte qui nourrit l’art expressionniste, en réaction à la culture de la société bourgeoise. La pensée du socialisme religieux se veut une continuité de cette révolte mais elle la dépasse dans le principe du réalisme croyant. Mais il y a aussi une signification religieuse qui émerge des oeuvres expressionnistes bien que celles-ci soient considérées, par la plupart des critiques esthétiques, comme des peintures à thème profane.Tillich offre ainsi les perspectives d’une théologie visionnaire qui permet d ’envisager de nouveaux cadres de lectures pour la compréhension de l'art contemporain et de la société actuelle.
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Les ingénieurs de l'âme : pouvoir et subjectivation sous Staline

Landry, Jean-Michel 12 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / On a l'habitude de penser que le système politique stalinien réprimait les subjectivités en les traquant jusque dans leurs plus intimes manifestations. Les archives soviétiques récusent pourtant cette analyse. Elles montrent que le régime de Staline accordait un soin précieux aux subjectivités; que des dispositifs avaient été aménagés afin de conduire les individus à transformer durablement la manière dont ils se percevaient. C'est le cas du roman stalinien, lequel eut pour fonction et pour effet d'inciter les citoyens soviétiques à cultiver un rapport à soi calqué sur la figure de l'« Homme Nouveau ». Ce mémoire pose en thèse que, sous Staline, le roman héroïque appartenant au genre « réaliste socialiste » se voulait un outil de transformation intérieure, et sa lecture un acte de subjectivation. Cet argument se verra étayé, entre autres, au moyen de la correspondance entre l'écrivain soviétique Nikolaï Ostrovski et ses nombreux lecteurs.
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La permanence de l'objet : une analyse de l'identité spatio-temporelle et intersubjective des objets / Object permanence : an analysis of objects' spatiotemporal and intersubjective identity

Gabaret, Jim 12 November 2018 (has links)
Ce travail participe aux recherches contemporaines qui s'attachent à améliorer notre compréhension de ce que nous appelons les « objets d'expérience », et en particulier des objets ordinaires. Il s'arrête sur une dimension qui leur apparaît propre, leur permanence, c'est-à-dire leur continuité spatio-temporelle, telle que nous pouvons la constater et en faire usage dans l'expérience perceptive ou le discours, et leur identité intersubjective – en dépit des différentes visées qu'autrui et moi pouvons avoir sur eux. L'objet est pluriel, son identité, qui n'est pas simplement logique, manque de critères nets, mais cela ne peut remettre en question son existence, comme le voudraient les éliminativistes que nous affrontons. Mais les universalistes, les intellectualistes et tous les idéalistes sémantiques qui, à l'inverse, voient des objets partout, par notre seul pouvoir de les penser, confondent objet réel et objet de pensée. Nous défendons un réalisme contextualiste de l'objet ordinaire qui en précise l'existence dans les contextes où il fait sens d'en parler, et d'abord le contexte perceptif, puisqu'il semble définitoire des normes d'objectification et d'objectivation les plus courantes dans nos pratiques identificatoires, réidentificatoires et catégorisantes, de s'inscrire au sein de la perception et de l'action. Ce sont des processus plus ou moins simples cognitivement et plus ou moins répandus éthologiquement qui sont enjeu selon les cas. Cette pluralité implique d'en explorer les terrains, en particulier dans le plus jeune âge lorsque beaucoup des normes réglant notre saisie cognitive du réel sont en formation. C'est pourquoi notre investigation choisit rapidement de se faire philosophie de la connaissance afin de comprendre la genèse des objets ordinaires dont nous parlons, plutôt que d'essayer de dresser de façon abstraite une liste exhaustive de leurs critères d'identité. Nous défendons que la permanence de l'objet peut être comprise à trois niveaux, perceptif, social et logicolinguistique. Le bébé atteint ces niveaux d'objectivité par des concepts naturels (concepts affordantiels et modules innés, qui ont une inscription corporelle et un développement social), des concepts expérientiels (prototypiques et essentialisants, aidés par nos activités humaines de socialisation et d'attention partagée, qu'on trouve aussi dans le monde animal), et des concepts lexicaux, hérités de notre langue. C'est l'occasion de remettre en cause l'opposition trop facile entre l'inné et l'acquis, ou le nativisme et le constructivisme. À chacun de ces niveaux, il y a des raisons d'utiliser, en un sens non mentaliste mais naturaliste et fonctionnaliste, la notion de représentation, pour comprendre ce qui fait la transcendance de ces objets distaux, traités à partir des stimuli proximaux mais différents d'eux. On peut user d'un discours réaliste à leur sujet, sans présupposer que celui-ci se fonde sur des capacités cognitives rationnelles propositionnelles, synthétiques, inférentielles ou judicatives de haut niveau et nécessairement spécifiques à l'humain, mais sans céder non plus aux oppositions classiques entre réalisme indirect et réalisme direct, ou conceptualisme et non-conceptualisme. De même, on défendra, au-delà des débats entre continuisme et discontinuisme sur l'humain et l'animal, un émergentisme qui pense à la fois la continuité des espèces et leurs différences chaque fois propres dans leur rapport aux objets de leur environnement, tels qu'ils sont visés dans des normes naturelles et sociales. / The understanding of the ordinary objects of our daily experience implies a definition of spatiotemporal and intersubjective levels of permanence. This is due to the fact that these objects, whose existence we defend against eliminativism and mereological nihilism, can be said to endure or perdure, at least in our experiences and our discourses about them. This existence in time and space and between subjects of experience cannot be defined by mere logical features. That is why we choose a contextualist approach of objects, and study perceptual situations where identifications and categorizations occur, especially at the early stages of objectification and objectivation which babies are able to achieve. The newborn and the young child indeed need to gain object permanence, a phenomenon first described by Gestalt psychologists like Michotte and Piaget's school of developmental psychology, and which has been even more accurately studied by cognitive psychologists such as Elizabeth Spelke, Dominique Baillargeon, Susan Carey or Susan Gelman. We defend the thesis that three types of object permanence can be distinguished (perceptual, social and logical-linguistic). Object transcendence can be described as an emergent feature of these stages. Babies acquire these levels of objectivity through normal and universal phases of development, even though different cultural environments can influence rhythms of maturation and the intentional behaviors relating to objects, which children develop. To access ordinary objects, infants need natural concepts (affordantial concepts and innate modular abilities - quite common among animals -, which are embodied and developed through social stimulations), experiential concepts (prototypical and essentialist tendencies, stimulated by joint attention and social phenomena that also occur in the animal world), and inherited lexical concepts. Nativism and constructivism work together and a realist, naturalist and emergentist approach of our cognitions of objects and their representations (understood only as a functional ability to register distal objects from proximal stimuli) enables us to overcome classical oppositions between direct and indirect realism, conceptualism and anti-conceptualism, as well as the continuity-thesis and the discontinuity-thesis between human and non-human beings.
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Réinventer la stratégie d’affirmation de puissance dans le contexte post-Guerre froide : la réponse de la Chine à l’hégémonie américaine

Chantal, Roromme 05 1900 (has links)
Ce mémoire analyse la stratégie d’affirmation de puissance mise en oeuvre par la Chine dans le contexte post-Guerre froide, caractérisé par la seule superpuissance des États-Unis, en utilisant le cadre théorique du réalisme offensif. Challenger désigné des États-Unis, la Chine a basculé dans le 21ème siècle avec un défi important à relever. La prépondérance américaine continue d’être une donnée essentielle dans le système politique mondial. Les États-Unis produisent plus du quart du total de l’économie mondiale et comptent pour près de la moitié des dépenses militaires. La Chine, de son côté, avec ses 1.3 milliards d’habitants, une croissance économique quasiexponentielle, dotée d’un arsenal nucléaire conventionnel, est la principale puissance émergente, avec le potentiel de rivaliser avec les États-Unis dans les affaires mondiales. Mais, vu l’énorme écart qui les sépare, pour la Chine la question de l’hégémonie américaine se pose sous la forme d’une équation dont la seule variable connue est le potentiel de l’adversaire à affronter. Le principal problème auquel la Chine est confrontée est dès lors sa capacité de penser une stratégie sans toutefois courir le risque de provoquer la seule superpuissance du globe. Par conséquent, cette étude analyse les politiques et actions stratégiques développées par la Chine à la lumière des contraintes que lui impose un environnement international peu favorable. Elle s’intéresse en particulier à la manière dont Beijing a su exploiter avec maestria une des armes les plus redoutables de l’ère post-Guerre froide, sa puissance économique, afin de consolider son ascension au rang de grande puissance. Elle soutient que, tenant compte d’un retard considérable à combler, la Chine a entrepris de balancer la superpuissance américaine d’une manière pragmatique. A cet effet, elle a conçu une stratégie qui comprend deux grands piliers : sur le plan interne, des réformes économiques et militaires ; sur le plan externe, une diplomatie agressive et efficace en adéquation avec ses ambitions de puissance. Nous concluons qu’une telle stratégie vise à éviter à la Chine pour le moment tout risque de confrontation directe qui aurait pour principal effet de nuire à son ascension. Cependant, à mesure que sa puissance s’accroît, elle pourrait afficher une posture plus agressive, quitte à engager également, avec la seule superpuissance du monde, des compétitions de nature sécuritaire en Asie et au-delà de cette région. / This research analyzes the power strategy implemented by China in the post-cold war context characterized by an only superpower, the United States, by using offensive realism as a theoretical framework. Designated challenger of the United States, China tilted into the 21st century with an important challenge to confront. The American ascendancy continues to be an essential fact in the world political system. The United States produces more than one fourth of the total of the world economy and counts for nearly half of the military expenditures. China, for its part, with 1.3 billion inhabitants, a quasi-exponential economic growth, endowed with a conventional nuclear arsenal, is the main emerging power, with the potential to compete with the United States in world affairs. But, considering the enormous gap separating them, for China the question of the American hegemony arises under the shape of an equation, the only known variable of which is the potential of its adversary. The main problem China then faces is its ability to think of a strategy without however running a risk of provoking the only superpower of the globe. Consequently, this work analyzes the policies and the strategic actions developed by China in light of the constraints imposed by a less favorable international environment. Its main focus is how Beijing exploited with great panache one of the most redoubtable weapons of the post-cold war era, its economic power, to strengthen its ascent to the rank of major power. It contends that, taking into account a considerable delay to catch up, China began to balance the American superpower in a pragmatic way. To that purpose, it conceived a strategy which includes two main pillars: internally, economic and military reforms; externally, an aggressive and effective diplomacy in adequacy with its power ambitions. This analysis concludes that the aim of china’s strategy is to avoid for the moment every risk of direct confrontation which would have for main effect to damage its rise. However, as its power increases, it might tend to show a more aggressive posture, even if it means also engaging, with the only superpower of the world, in competitions of a security nature in Asia and beyond this region.
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Les processus décisionnels de l’intervention militaire au Canada (1990-2003) : une approche réaliste néoclassique

Dumais, Véronique 07 1900 (has links)
La décision d’intervenir militairement ou non dans un conflit est certainement l’une des plus importantes qu’un État puisse prendre. Ces décisions sont coûteuses et très prégnantes tant au plan financier, politique que social. La recherche exposée vise à analyser les processus décisionnels canadiens en matière d’intervention militaire lors de la guerre du Golfe, la guerre en Afghanistan ainsi que la guerre en Irak. Le Canada est un cas très intéressant à étudier, car malgré son statut de puissance moyenne, il a pris part à sept conflits armés depuis 1867. Cette recherche tentera donc de déterminer ce qui motive le Canada à investir des ressources financières et humaines dans certains conflits, alors qu’il choisit de ne pas s’impliquer dans d’autres. Certaines théories des relations internationales affirment que la politique de défense des États est guidée par le désir de maximiser leur puissance sur la scène internationale. D’autres théories mettent plutôt l’accent sur les valeurs des États, ou bien sur leur intégration dans des institutions internationales. Ces différentes hypothèses soulèvent l’importance des facteurs internes et externes, mais ne permettent pas de savoir lesquels priment. Ainsi, grâce à un modèle de prise de décision réaliste néoclassique, synthétisant ces deux types de facteurs, il est possible de déterminer lesquels des éléments internes (contraintes de politique interne, perception des dirigeants) ou externes (position relative du Canada dans le système international) prédominent lors de la décision d’entrer ou non en guerre. / The decision to intervene militarily or not in a conflict is certainly one of the most important a government can take. These decisions are extremely significant financially, politically and socially costly. The research presented in this document analyzes decision-making processes in Canada during the Gulf War, the war in Afghanistan and the war in Iraq. Canada is a very interesting case to study because despite its middle power status, it took part in seven armed conflicts since September 1867. This research will therefore try to identify the reasons for Canada to invest financial and human resources in some conflicts, while it chooses not to get involved in others. Some theories of international relations argue that the defence policy of states is guided by the desire to maximize their power on the international stage. Other theories will instead focus on values or norms internalized by states, or their integration into international institutions. These different assumptions raise the importance of internal and external factors, but do not tell which will prevail. Thus, using a neoclassical realism model of decision making synthesizing these two factors, it will be possible to determine which internal (internal policy constraints, perceptions of managers) or external factors (Canada's relative position in the international system) dominate in the decision to go to war.

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