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Exploration de la continuité de soi dans la schizophrénie au travers des récits de vie de patients / Self-continuity investigation in schizophrenia through patients’ life stories

Allé, Mélissa 26 October 2016 (has links)
L’objectif de nos travaux de thèse était de mieux comprendre les troubles de l’identité dans la schizophrénie, et en particulier les perturbations du sentiment de continuité de soi dans le temps. Dans ce but, nos recherches ont consisté en une analyse exhaustive de la cohérence narrative de récits de vie recueillis auprès de patients schizophrènes stabilisés. Nos résultats mettent en évidence un défaut de raisonnement autobiographique au sein des récits de patients accompagné de perturbations de la cohérence temporelle. Ces altérations sont liées aux déficits exécutifs des patients d’une part et à la diminution de leur sentiment subjectif de cohérence personnelle d’autre part. Nos résultats vont dans le sens d’une dysconnexion entre le self et la mémoire autobiographique dans la schizophrénie conduisant à une perturbation du sentiment de continuité de soi dans le temps. Nous concluons notre travail en développant des applications cliniques et thérapeutiques en vue d’aider les patients à recréer un récit cohérent de leur vie et tenter de renforcer leur sentiment de continuité de soi. / The purpose of this project was to better understand disorders of the self in schizophrenia, and more particularly impairments of the sense of self-continuity observed in these patients. In order to do so, we deeply investigated narrative coherence of stabilized patients’ life stories. Our analyses showed a lack of autobiographical reasoning within patients’ narratives and a decreased of temporal coherence. Those impairments were related to patients’ executive dysfunction and to their subjective feeling of less coherent life. Our results suggest a disconnection between the self and autobiographical memory in schizophrenia leading to an impoverishment of the sense of self-continuity across time in those patients. To go further, clinical and therapeutic applications could ensue from our work. Indeed, it would be possible to help patients creating new and more coherent life stories through psychotherapy and by this way help them to retrieve a sense of self-continuity.
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"Ces étudiants étrangers qui restent ou qui veulent rester" : résonance de discours en circulation sur l'immigration dans les récits d'étrangers diplômés en Suisse, candidats à "l'établissement" / "The foreign students that stay, or who attempt to stay" : how immigration debates influence the life stories of highly qualified foreign workers desiring to prolong their stay abroad in the country of their academic studies

Keller-Gerber, Alessandra 12 November 2015 (has links)
De par ses réseaux catholiques et son bilinguisme français / allemand, l'université de Fribourg a été la plus internationale de Suisse. A partir des années 60, la Confédération helvétique avait ouvert à Fribourg une école préparant aux études universitaires, visant un public international dont le diplôme du secondaire n'était pas reconnu (les CIUS). En 2011, la fermeture de cette école fut symptomatique d'un changement de profil de l'étudiant étranger en Suisse: l'étudiant en provenance de pays exotiques et lointains – inscrit en bachelor pour un cursus de longue durée, venu en qualité de free mover ou soutenu financièrement par une bourse de coopération – laissa progressivement sa place à un autre type d'étudiant, occidental, venu par le biais de programmes d'échange tels qu'Erasmus. Ayant travaillé précédemment sur la figure de l'étudiant de mobilité courte dans diverses études basées sur des récits de vie, nous nous sommes posée la question suivante : la manière de se dire d'un ex-étudiant de mobilité, ayant décidé de poursuivre ses études en Suisse, puis d'y rester en tant que diplômé hautement qualifié, varie-t-elle par rapport au discours sur soi d'un étudiant de type Erasmus ? Ce travail s'encre dans le champ de la didactique des langues et des cultures étrangères. Il s'agit d'une recherche qualitative, menée dans une perspective anthropologique. Nos outils d'analyse s'inspirent d'autres disciplines, telles que la sémiotique ou la narratologie. Notre cadre théorique porte sur l'étudiant de mobilité et le migrant hautement qualifié, deux figures sociologiques limites par lesquelles les personnes que nous avons interrogées sont passées, ou vont passer. Ce cadre s'est centré, en outre, sur les rapports entre récit et fabrication de l'identité dans des contextes de mobilité. Nous considérons, sur le plan méthodologique, le récit de vie comme le produit d'une situation d'énonciation spécifique : celle d'organiser des souvenirs – des soi passé(s) – en fonction d'une formulation de soi au présent, qui se construit en réponse à une commande. Cet autoportrait peint à deux mains fera appel à des voix de tiers absents s'étant – dans le passé – exprimés sur ce soi remis en scène pour l'entretien. Le premier volet d'analyse vise l'établissement d'un paysage discursif autour de la question des étudiants étrangers / travailleurs étrangers hautement qualifiés en Suisse – via l'étude d'un corpus de presse. Le second volet s'attelle au corpus des récits de vie dans le but d'appréhender, puis de typifier, les stratégies de mise en scène de soi (et de l'autre) de chacun des narrateurs. Le volet conclusif reprend transversalement ce corpus principal dans le but de voir apparaître – dans ce contexte – des typologies de narrateurs : ces diplômés, candidats à l'établissement, reprennent-ils dans l'autoportrait qu'ils nous livrent les discours produits sur leur compte dans les médias ? La nature performative du dispositif de recherche est questionnée, enfin, pour comprendre si le récit « d'établissement » via les études peut être considéré comme un récit de mobilité spécifique. / Given its Catholic network and French-German bilingualism, the University of Fribourg has long been among the most international in Switzerland. Beginning in the 1960's, the Helvetic Confederation opened a preparatory school for university study, envisioning an international student body for which a secondary, or high school, diploma would not be recognized abroad (CIUS). In 2011, the closure of this school was symptomatic of a change in the profile of the foreign student in Switzerland: the student, having typically arrived from countries considered both exotic and distant – enrolled in a bachelor degree for long term study in the role of a free mover without the assistance of financial aid scholarships– gradually bequeathed this position to a new kind of student, a western student, who arrived as part of exchange programs like Erasmus. Having previously examined the role of the short-term transitory student in various studies based on real-life accounts, in this dissertation I examine the following question: How does the role of the ex-transitory student, who has decided to pursue his academic studies in Switzerland and to afterward remain there as a highly qualified graduate, differ in relation to the manner in which we can discuss the position of an Erasmus student? This study is grounded in the field of foreign language education. It is a qualitative study guided by an anthropological perspective, though my research methods additionally draw from other similar disciplines such as semiotics and narratology. My theoretical frame focuses on the transitory student in addition to highly qualified migrants, two limited sociological roles that my interviewees have already or will soon experience. Moreover, this frame will concentrate on the relationship between the account and the fabrication of identity in the context of mobility. Methodologically speaking, in this study, I consider the real-life account of experience as the product of a particular kind of vocalization: that of organizing recollections – of the former self or selves – according to an image of the self in the present, that constructs itself in response to the questions advanced in the interview. This self-portrait, crafted the participants, will recall the eclipsed voice of the absent third-party participant, discussed and recreated within the discussion. The first component of analysis examines the establishment of a discursive landscape addressing the question of foreign students, or those that are highly qualified and employed in Switzerland, through the study of a body of journalistic articles. The second step is closely tied to the corpus of real-life accounts and has the objective of understanding the methods for representing the self (and the other) for each of the narrators. The final conclusive step will transversally address this corpus in order to observe – in context – the typologies of narrators: what are the echoes, if any, between the representation of the foreign student, or graduate, within the media as well as within real-life accounts? Finally, the performative nature of the research plan is questioned, in order to understand if the account of “installation” via academic studies can be taken into consideration as a specific account of mobility.
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Expériences institutionnelles et renonciation à la libération conditionnelle : récits de vie de personnes incarcérées et points de vue d’intervenants

Delabruyère, Marion 09 1900 (has links)
No description available.
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La migration des silences (Bulgarie-France) : de la mise en récit du non-dit de l’histoire communiste à son impossible transmission familiale / The migration of silences (Bulgaria-France) : storytelling of the unspoken from the communist history to its impossible family transmission

Salabaschew, Sophia 30 November 2017 (has links)
Cette recherche se propose d'examiner, grâce aux outils et aux méthodes de l'anthropologie de la parole et de l'analyse discursive des récits de vie, la transmission des silences et des non-dits au sein de familles dont un membre est issu de la migration de la Bulgarie communiste. À partir d'un ensemble de récits de vie qui se composent de conversations avec les membres de douze familles dans lesquelles un des parents a émigré en France avant 1989, et d'une observation participante de trois années dans une classe de licence de bulgare à l'Inalco, les analyses s'organisent autour de trois axes de réflexion : les liens entre l'histoire socio-politique traversée et les histoires particulières vécues ; ceux entre la transmission et la réception d'une parole marquée par le silence ; ceux entre l'intégration d'un héritage oral et silencieux et l'extériorisation d'une performativité singulière. Outre les histoires familiales, des silences et des non-dits sont transmis par une génération élevée dans la censure et l'autocensure du régime totalitaire. Ce père ou cette mère ayant grandi dans un silence forcé, renvoie à ses enfants, à travers les récits de vie, bien plus que des mots et des paroles. Dans la première partie, une contextualisation historique de l'étude retrace la stratégie du silence dans l'idéologie communiste comme étant à l'origine de la difficulté à inscrire une histoire individuelle dans la grande Histoire. La seconde partie fait état de l'impact de l'expérience subjective du communisme bulgare sur le vécu du silence des parents dans leurs énonciations. Dans la troisième partie, l'étude se concentre sur les effets de ce silence parental sur la seconde génération qui perçoit des failles et des dissimulations dans les histoires reproduites elles-mêmes comme une épopée mythique familiale. Ce constat amène à la dernière partie qui démontre que pour répondre à ce silence, certains enfants vont agir dans leurs discours mais aussi au-delà de la parole, dans leur vie quotidienne. Certains tentent ainsi de performer ces silences pour transformer, par l'art et la création notamment, le poids d'un héritage oral et silencieux en richesse personnelle. Ce travail a pour but d'éclairer la façon dont les événements historiques vécus subjectivement conditionnent les récits de vie familiaux mais plus encore déterminent bien des manières de faire et de dire des enfants, constituant une seconde génération du silence qui n'a rien à perdre à le mettre en mots, et même à le crier haut et fort. / Using the tools and methods of anthropology of speech and discursive analysis of life stories, this research aims to examine the transmission of silences and the unspoken (non-dit) within families in which a member migrated from Communist Bulgaria. Based on several life stories stemming from conversations with members of twelve families in which one parent emigrated to France before 1989, and on three years of participant observation in an undergraduate Bulgarian class at the National institute for oriental languages and civilizations (INALCO), analyses are carried out around three foci: the study of links between socio-political history as it is crossed by particular life stories; those between the transmission and the reception of discourses marked by silence; those between the integration of an oral and silent heritage and the acting out of singular performativity. Besides family history, silences and the unspoken are transmitted by a generation raised under censorship and self-censorship within that particular totalitarian regime. Through these life stories a father or a mother raised in a context of forced silence indeed sends back much more than just words and talk to their children. The first part of this study will be a historical contextualization tracing back a strategy of silence within the Communist ideology as the origin of the difficulty to inscribe individual stories in larger History. The second part demonstrates the impact of the subjective experience of Bulgarian communism on the apprehension of silence by the parents in their discourse/narrations. In the third part, the study focuses on the effects of parental silence on the second generation, who necessarily perceive cracks and concealment in stories reproduced as a mythical family saga. This observation opens to the final part that argues that to answer this silence, some children act through discourse, but also beyond speech, in their daily lives. Some thus try to perform these silences to transform, through art and creation in particular, the weight of an oral but silent heritage into personal resources. This thesis aims to shed light on the way subjectively experienced historical events condition family life stories or even how they determine the way children do things and say things, thereby constituting a second generation that has nothing to lose in talking about this silence, or even to shout it loud and clear.
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Anciens-nes élèves du lycée pilote innovant de Jaunay – Clan : trajectoires et constructions identitaires / Alumni Lycée Pilote Innovant from Jaunay - Clan : social integration routes and identity constructions

Bergeron, Pierric 13 November 2013 (has links)
Cette recherche étudie, dans une démarche inductive, ce que sont devenus les lycéens passés par une structure scolaire différente dont les pratiques pédagogiques et le projet d'établissement inspirés par l'éducation nouvelle affichent l'ambition de « former des jeunes autonomes responsables, ouverts, créatifs, capables de s'adapter, d'évoluer et de travailler en équipe ». Le dispositif méthodologique de recueil des données est constitué de quarante-deux récits de vie d'anciens élèves sortis de l'établissement entre 1990 et 2005, d'analyses secondaires de questionnaires existants, de statistiques produites par l'institution scolaire et du suivi de 450 anciens élèves sur les réseaux sociaux numériques depuis 2008. Les résultats montrent comment les élèves ont construit leur identité dans une expérience scolaire singulière et en quoi cette scolarité a joué, d'après eux, sur ce qu'ils sont devenus. Plus loin, ils montrent aussi que ce qui a été déterminant sur le long terme dans le devenir des élèves et la réussite de leur insertion sociale et professionnelle se serait passé en dehors de la classe, dans les relations et les apprentissages autonomes entre pairs, entre jeunes et adultes, la construction de réseaux sociaux durables et dans le développement de compétences psychosociales où la dimension collective est centrale. Enfin, cette étude atteste que cet établissement n'est pas à l'écart du monde mais au contraire que la parole des anciens élèves renseigne sur ce que seront les lycéens français demain. / This research based on an inductive approach, studies what the students became after having studied in a high school where different educational methods and an official school project inspired by the new education emphasize the ambition to train responsible and autonomous young students, open-minded as well as creative, who are able to adapt, evolve and work in a team. The methodological device of data collection consists of 42 accounts made by former students of this particular school who left the institution between 1990 and 2005, but also of secondary analyses of existing surveys, statistics produced by the school institution and the follow-up of 450 former students on social networks since 2008. The results show how these students built their identity thanks to a particular school experience and how according to them, their school years changed who they are today. They also show that what was decisive in the long run for their own personal success, their social and professional integration, happened outside their class, thanks to relationships and autonomous learning process between peers, but also between adults and themselves, or with the building of lasting social network and in the development of psychosocial skills where the collective dimension is central. This study also demonstrates that this school isn't aside the world but on the contrary that their words tell about what the future students will be.
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Biografema como estratégia biográfica : escrever uma vida com Nietzsche, Deleuze, Barthes e Henry Miller

Costa, Luciano Bedin da January 2010 (has links)
Comment écrire une vie? Cette question apparemment simple est la question qui anime ce texte. L'écriture de la vie - qu'on appelle ici la biographie (bíος - bios, vie et γραφή - graphein, écrire) - est un thème transversal. L'écriture biographique couvre pas seulement la littérature mais aussi d'autres domaines de la santé et des sciences humaines, comme la psychologie, l'éducation, anthropologie, histoire et sciences sociales. La bio-graphie comprend un large tissu de méthodologies; elle apparaît dans les histoires de la vie, dans la formation professionnelle, dans les études cas dans, dans les projets de vie, études de cas, etc. Le binôme vie-écriture est traité avec la philosophie de Friedrich Nietzsche et Gilles Deleuze, comme la force capable de créer, et surtout, créer elle-même. La notion de biographème proposé par Roland Barthes, c'est une stratégie puissante pour une réflexion sur l'écriture de la vie ouvert à la création de la possibilité de dire et surtout de vivre cette vie. L'apparition du biographème conduit à un nouveau traitement biographique de l'histoire. C'est une autre position de lecture, de sélection et de récupération des signes de vie. Plutôt que de passer par le contour de l'historiographie, la « pratique biographematique » se tourne vers le détail, le pouvoir du minuscule, vers le insignifiant et inexact. En pensant à la biographie comme création (et pas seulement comme une représentation du réel, déjà vécu) c'est mis en avant d'une politique contre l'utilisation de la biographie qui étouffle la vie, contre toute la stratégie ou méthodologie thanatographique. Le sujet luimême se déplace aussi - il devient, en effet, aussi un créateur, une réalité incroyable, même un acteur d'écriture et de la vie. Après tout, est-ce qu'il y avait un autre sens par écrit une vie qui n'est pas de croire en la puissance de la réinvention de cette vie? / Como escrever uma vida? Essa pergunta aparentemente simples é a questão que movimenta este texto. A escrita de vida – chamada aqui de biografia (bíος - bíos, vida e γραφή – gráphein, escrever) – é um tema transversal, compreendendo não somente a literatura, como também outros domínios das Ciências Humanas e da Saúde, como a psicologia, educação, antropologia, história e ciências sociais. A bio-grafia comporta um tecido amplo de operacionalizações e metodologias; ela aparece nas histórias de vida, na formação profissional, nas anamneses, nos relatos de experiências, nos projetos de vida, nos estudos de caso, etc. O binômio vidaescritura é tratado a partir da perspectiva levantada pelos filósofos Friedrich Nietzsche e Gilles Deleuze, como a força capaz de criar, e sobretudo, criar a si mesma. A noção de biografema, proposta por Roland Barthes, é uma potente estratégia para se pensar a escritura de vida aberta à criação de novas possibidades de se dizer e, principalmente, de se viver uma vida. O surgimento do biografema acompanha uma mudança de abordagem em relação às próprias vidas biografadas, acarretando num novo tratamento biográfico por parte das disciplinas. Trata-se de outra postura de leitura, de seleção e de valorização de signos de vida. Ao invés de percorrer as grandes linhas da historiografia, a prática biografemática volta-se para o detalhe, para a potência daquilo que é ínfimo numa vida, para suas imprecisões e insignificâncias. Tomar partido da biografia enquanto criação (e não somente como representação de um real já vivido) é colocar-se diante de uma política que se mostra contrária a todo uso biográfico que sufoca a vida, a toda estratégia ou metodologia thanatográfica. O próprio sujeito se desloca – ele passa a ser, neste sentido, também um criador, um fabulador de realidade, um ator mesmo de escritura e de vida. Afinal, haveria outro sentido em se escrever uma vida que não fosse o de acreditar na potência de reinvenção desta própria vida?
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Biografema como estratégia biográfica : escrever uma vida com Nietzsche, Deleuze, Barthes e Henry Miller

Costa, Luciano Bedin da January 2010 (has links)
Comment écrire une vie? Cette question apparemment simple est la question qui anime ce texte. L'écriture de la vie - qu'on appelle ici la biographie (bíος - bios, vie et γραφή - graphein, écrire) - est un thème transversal. L'écriture biographique couvre pas seulement la littérature mais aussi d'autres domaines de la santé et des sciences humaines, comme la psychologie, l'éducation, anthropologie, histoire et sciences sociales. La bio-graphie comprend un large tissu de méthodologies; elle apparaît dans les histoires de la vie, dans la formation professionnelle, dans les études cas dans, dans les projets de vie, études de cas, etc. Le binôme vie-écriture est traité avec la philosophie de Friedrich Nietzsche et Gilles Deleuze, comme la force capable de créer, et surtout, créer elle-même. La notion de biographème proposé par Roland Barthes, c'est une stratégie puissante pour une réflexion sur l'écriture de la vie ouvert à la création de la possibilité de dire et surtout de vivre cette vie. L'apparition du biographème conduit à un nouveau traitement biographique de l'histoire. C'est une autre position de lecture, de sélection et de récupération des signes de vie. Plutôt que de passer par le contour de l'historiographie, la « pratique biographematique » se tourne vers le détail, le pouvoir du minuscule, vers le insignifiant et inexact. En pensant à la biographie comme création (et pas seulement comme une représentation du réel, déjà vécu) c'est mis en avant d'une politique contre l'utilisation de la biographie qui étouffle la vie, contre toute la stratégie ou méthodologie thanatographique. Le sujet luimême se déplace aussi - il devient, en effet, aussi un créateur, une réalité incroyable, même un acteur d'écriture et de la vie. Après tout, est-ce qu'il y avait un autre sens par écrit une vie qui n'est pas de croire en la puissance de la réinvention de cette vie? / Como escrever uma vida? Essa pergunta aparentemente simples é a questão que movimenta este texto. A escrita de vida – chamada aqui de biografia (bíος - bíos, vida e γραφή – gráphein, escrever) – é um tema transversal, compreendendo não somente a literatura, como também outros domínios das Ciências Humanas e da Saúde, como a psicologia, educação, antropologia, história e ciências sociais. A bio-grafia comporta um tecido amplo de operacionalizações e metodologias; ela aparece nas histórias de vida, na formação profissional, nas anamneses, nos relatos de experiências, nos projetos de vida, nos estudos de caso, etc. O binômio vidaescritura é tratado a partir da perspectiva levantada pelos filósofos Friedrich Nietzsche e Gilles Deleuze, como a força capaz de criar, e sobretudo, criar a si mesma. A noção de biografema, proposta por Roland Barthes, é uma potente estratégia para se pensar a escritura de vida aberta à criação de novas possibidades de se dizer e, principalmente, de se viver uma vida. O surgimento do biografema acompanha uma mudança de abordagem em relação às próprias vidas biografadas, acarretando num novo tratamento biográfico por parte das disciplinas. Trata-se de outra postura de leitura, de seleção e de valorização de signos de vida. Ao invés de percorrer as grandes linhas da historiografia, a prática biografemática volta-se para o detalhe, para a potência daquilo que é ínfimo numa vida, para suas imprecisões e insignificâncias. Tomar partido da biografia enquanto criação (e não somente como representação de um real já vivido) é colocar-se diante de uma política que se mostra contrária a todo uso biográfico que sufoca a vida, a toda estratégia ou metodologia thanatográfica. O próprio sujeito se desloca – ele passa a ser, neste sentido, também um criador, um fabulador de realidade, um ator mesmo de escritura e de vida. Afinal, haveria outro sentido em se escrever uma vida que não fosse o de acreditar na potência de reinvenção desta própria vida?
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Biografema como estratégia biográfica : escrever uma vida com Nietzsche, Deleuze, Barthes e Henry Miller

Costa, Luciano Bedin da January 2010 (has links)
Comment écrire une vie? Cette question apparemment simple est la question qui anime ce texte. L'écriture de la vie - qu'on appelle ici la biographie (bíος - bios, vie et γραφή - graphein, écrire) - est un thème transversal. L'écriture biographique couvre pas seulement la littérature mais aussi d'autres domaines de la santé et des sciences humaines, comme la psychologie, l'éducation, anthropologie, histoire et sciences sociales. La bio-graphie comprend un large tissu de méthodologies; elle apparaît dans les histoires de la vie, dans la formation professionnelle, dans les études cas dans, dans les projets de vie, études de cas, etc. Le binôme vie-écriture est traité avec la philosophie de Friedrich Nietzsche et Gilles Deleuze, comme la force capable de créer, et surtout, créer elle-même. La notion de biographème proposé par Roland Barthes, c'est une stratégie puissante pour une réflexion sur l'écriture de la vie ouvert à la création de la possibilité de dire et surtout de vivre cette vie. L'apparition du biographème conduit à un nouveau traitement biographique de l'histoire. C'est une autre position de lecture, de sélection et de récupération des signes de vie. Plutôt que de passer par le contour de l'historiographie, la « pratique biographematique » se tourne vers le détail, le pouvoir du minuscule, vers le insignifiant et inexact. En pensant à la biographie comme création (et pas seulement comme une représentation du réel, déjà vécu) c'est mis en avant d'une politique contre l'utilisation de la biographie qui étouffle la vie, contre toute la stratégie ou méthodologie thanatographique. Le sujet luimême se déplace aussi - il devient, en effet, aussi un créateur, une réalité incroyable, même un acteur d'écriture et de la vie. Après tout, est-ce qu'il y avait un autre sens par écrit une vie qui n'est pas de croire en la puissance de la réinvention de cette vie? / Como escrever uma vida? Essa pergunta aparentemente simples é a questão que movimenta este texto. A escrita de vida – chamada aqui de biografia (bíος - bíos, vida e γραφή – gráphein, escrever) – é um tema transversal, compreendendo não somente a literatura, como também outros domínios das Ciências Humanas e da Saúde, como a psicologia, educação, antropologia, história e ciências sociais. A bio-grafia comporta um tecido amplo de operacionalizações e metodologias; ela aparece nas histórias de vida, na formação profissional, nas anamneses, nos relatos de experiências, nos projetos de vida, nos estudos de caso, etc. O binômio vidaescritura é tratado a partir da perspectiva levantada pelos filósofos Friedrich Nietzsche e Gilles Deleuze, como a força capaz de criar, e sobretudo, criar a si mesma. A noção de biografema, proposta por Roland Barthes, é uma potente estratégia para se pensar a escritura de vida aberta à criação de novas possibidades de se dizer e, principalmente, de se viver uma vida. O surgimento do biografema acompanha uma mudança de abordagem em relação às próprias vidas biografadas, acarretando num novo tratamento biográfico por parte das disciplinas. Trata-se de outra postura de leitura, de seleção e de valorização de signos de vida. Ao invés de percorrer as grandes linhas da historiografia, a prática biografemática volta-se para o detalhe, para a potência daquilo que é ínfimo numa vida, para suas imprecisões e insignificâncias. Tomar partido da biografia enquanto criação (e não somente como representação de um real já vivido) é colocar-se diante de uma política que se mostra contrária a todo uso biográfico que sufoca a vida, a toda estratégia ou metodologia thanatográfica. O próprio sujeito se desloca – ele passa a ser, neste sentido, também um criador, um fabulador de realidade, um ator mesmo de escritura e de vida. Afinal, haveria outro sentido em se escrever uma vida que não fosse o de acreditar na potência de reinvenção desta própria vida?
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Éclats de vies muettes. Figures du minuscule et du marginal dans les récits de vie d'Annie Ernaux, Pierre Michon, Pierre Bergounioux et François Bon / Fragments of Muted lives. Representations of the Minuscule and the Marginal in life-narratives [Annie Ernaux, Pierre Michon, Pierre Bergounioux and François Bon]

Adler, Aurélie 19 November 2010 (has links)
Les récits de vie d’Annie Ernaux, Pierre Michon, Pierre Bergounioux et François Bon tentent de témoigner des figures oubliées de l’arbre généalogique et des figures laissées pour compte de la société contemporaine. En écho aux mutations épistémologiques des sciences humaines dans les années 1960-1970, ces quatre auteurs entendent écrire l’Histoire non plus du point de vue des hommes illustres, mais du point de vue des anonymes. La mise en récit des sans-voix participe d’un renouvellement des paradigmes de la narration dans les dernières décennies du XXème siècle. Les figures sans histoire semblent en effet induire des processus de réduction et de marginalisation du genre romanesque. La trame des vies muettes se déroule sur le mode de l’éclat, bribes de la mémoire ou jaillissement incisif d’un réel à vif. La ténuité des archives, le maintien d’un soupçon éthique et poétique quant à la reconfiguration narrative de ces vies réelles conduisent l’écrivain à délaisser les formes périmées du roman réaliste. Ils le poussent aussi à questionner l’écart social et culturel avec ces demi-autres, mués en autant de miroirs de soi en éclats. Travaillées d’hypothèses personnelles, analytiques ou fantasmatiques, ces narrations au genre hybride font apparaître une figure d’auteur majuscule problématique, latérale et brisée, nourrie d’une incertitude épistémique majeure. Ces identités narratives diffractées – personnages et auteurs – interrogent en retour l’histoire de la littérature, sa place et sa puissance de résistance dans la société d’aujourd’hui. / Annie Ernaux, Pierre Michon, Pierre Bergounioux and François Bon's life-narratives attempt to bear witness to the genealogical tree of forgotten names and overlooked figures of contemporary society. In dialogue with the epistemological mutations of the social sciences in the 1960's and 1970's, these four authors will work to write History, not from the point of view of the illustrious, but from the point of view of the anonymous. Telling the stories of the voiceless contributes to the renewal of narrative paradigms in the last decades of the 20th century. These figures without history seem to conduce to a process of reduction and marginalization of the novelistic genre itself. The plot of these muted lives unfolds in the form of fragments, snatches from memory or sudden surges of raw reality. The scarcity of archives, the sustained suspicion, both ethical and poetical, regarding the narrative reconfiguration of these real lives lead the writer to abandon the outdated forms of the realistic novel. Such factors also question the social and cultural gap with these « half-others », turned into so many reflections of the self in a shattered mirror. Wrought with personal hypotheses, whether analytical or fantasised, these hybrid narratives reveal a problematic image of the Author, as a lateral and broken entity, informed by major epistemic doubts. In return, these diffracted narrative identities – characters as well as authors – raise questions as to the history of literature, its place and its power of resistance in today's society.
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Comprendre des vies de plus de dix ans dans la rue par une approche biographique menée dans la durée / Understand the lives of more than ten years in the street by biographical approach conducted in the long term

Saporiti, Lionel 02 April 2015 (has links)
Ancrée dans une tradition ethnosociologique et dans une perspective compréhensive, cette thèse se fonde sur l’analyse des conditions d’existence de dix hommes « sans domicile » vivant dans la rue hors des circuits d’assistance depuis au moins une dizaine d’années. L’ambition de cette thèse était de recueillir sur leur lieu de vie, les témoignages de ces hommes qui nourrissent ce paradigme sur la grande « exclusion » ; celui-là même faisant d’eux, ces « inutiles au monde » fréquemment présentés comme des êtres « désocialisés », rétifs à toutes action sociales, sous l’emprise d’une pathologie psychique expliquant leur situation d’(auto) « exclusion ». Il s’agissait ainsi de tenter de briser ces représentations au principe même de cette « individualité négative » pour mieux saisir les tenants mais surtout les aboutissants de telles existences, et pour mieux montrer toutes les logiques en action afin de survivre à leur condition d’existence infrahumaine et aux effets du déclassement portés par ce phénomène de régression sociale. Pour ce faire et d’un point de vue méthodologique, l’approche biographique a été privilégiée en adoptant la technique du récit de vie répétés agrémentée d’observations in situ. La particularité de la méthode choisie a été d’être engagée sur la durée, souvent sur plusieurs mois, afin d’analyser en détails leurs trajectoires sociales pour au final découvrir, malgré la singularité des personnes et de leurs histoires de vie, cette forme commune de résistance aux interstices de l’espace social. Une résistance fondée sur une renégociation identitaire utilisant des réminiscences d’un passé d’avant la chute, bien présentes dans les discours et dans les actes, pour laisser s’exprimer cette continuité de l’être malgré les circonstances et cette constance à soi salvatrice. / Rooted in an ethnosociological tradition and from a comprehensive perspective, this thesis is based on the analysis of the conditions of existence of ten men 'homeless' living on the Street outside the channels of assistance for at least a decade.The aim of this thesis was to collect on their place of life, the testimony of these men who feed this paradigm on the great 'exclusion '; same one making them, these " useless to the world " frequently present as human beings «desocialized», reluctant to all social action, under the influence of a psychic pathology explaining their situation of (auto) "exclusion". It was done to try to break these representations to the principle of this " negative individuality ' to understand proponents but especially outs of such lives, and to better show all logic in action in order to survive to their condition of existence subhuman and the effects of decommissioning by the phenomenon of social regression.To do that, and from a methodological point of view, the biographical approach was privileged by adopting the technique of the narrative of repeated life with observations in situ. The peculiarity of the method chosen was to be engaged over time, often over several months, in order to analyze in detail their social trajectories to ultimately discover, despite the uniqueness of people and their life stories, this common form of resistance in the interstices of the social space. Resistance based on identity renegotiation using reminiscences of a past of prior to the drop, well presented in the speech and acts, to let this continuity to be despite the circumstances and this saving constance in itself.

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