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Raymond Queneau vers la construction du centre spirituel : Raymond Queneau lu à la lumière de René Guénon

Zhou, Bin 10 March 2011 (has links) (PDF)
Que Raymond Queneau ait trop lu René Guénon est un fait incontesté. Mais comment relever l'influence de René Guénon sur Raymond Queneau dans la création littéraire de ce dernier. Cela reste depuis toujours un casse-tête. Le but de cette thèse est d'essayer de fournir une réponse possible à cette question. Nous localisons un lien qui existe entre les deux : le centre spirituel. Tout d'abord, nous montrons ce qu'est le centre spirituel chez René Guénon, et particulièrement son idée de l'identification de l'homme à la nature - la non-dualité. De cette non-dualité dérivent les trois règnes ou les trois gunas, d'où provient l'enchaînement des mondes. Cela donne naissance à un univers en circulation spirale, ce qui se traduit dans l'Axe du Monde, lequel, à son tour, se transforme en Arbre du monde, en couple du yin et du yang, en androgynie, en amour, etc.. Tous les symboles équivalents au centre spirituel trouvent leurs élaboration dans de nombreux romans de Raymond Queneau. Nous essayons en même temps d'analyser la circularité narrative utilisée dans des romans de Raymond Queneau, en nous appuyant sur l'Axe du Monde, qui charpente la pensée guénonienne. En ce qui concerne l'analyse de la poésie de Raymond Queneau, nous nous basons aussi sur l'Axe du Monde et ses termes dérivées - l'Homme Universel, la Grande Paix, la navigation, etc.. Enfin, nous essayons aussi d'aborder l'imprégnation de la pensée de René Guénon dans l'ensemble de la création littéraire de Raymond Queneau - la métamorphose, la circularité narrative, le rêve, la Grande Chaîne des êtres (l'Axe du Monde), etc...
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L'énonciation du sujet dans les romans de Julien Green, Moïra et L'Autre

Chung, Ji-Won 14 December 2007 (has links) (PDF)
Ce livre réfléchit à un aspect discursif et gestuel du personnage dans les deux romans de Julien Green, Moïra et L'Autre. Le personnage, bien qu'étant inventé par l'auteur, assume un rôle autonome par rapport à la voix du narrateur. Sous cet angle, nous pouvons faire des analyses sur le discours direct ainsi que le discours indirect libre ; ce sont les formes langagières par lesquelles le sujet origine fictif dont relève le personnage exprime son idée individuelle qui contredit souvent l'intention première du sujet énonciateur que sont le narrateur et l'auteur implicite. Ce phénomène résulte de la conception romanesque de l'auteur qui essaie de représenter le sujet conscient vivant pour le lecteur. <br />Ce dont il fait l'expérience dans le roman se manifeste par celle d'un rêve ou d'un dédoublement psychologique. Ils sont dus à la souffrance morale du sujet fictif qui commet une action immonde envers un autre sujet, mais qui est inévitable pour qu'il puisse se rendre compte qu'il est un homme pécheur : il n'est qu'un être de chair voué à la mort. Le péché commis par le sujet fictif est une étape ouvrant une voie à une connaissance expérimentale pour l'auteur. Ainsi l'écriture du péché devient un leitmotiv du roman. Finalement, la mort de l'héroïne de L'Autre ainsi que de Moïra peut être interprétée comme une conséquence de l'être en péché. Ils arrivent à reconnaître leur existence éphémère. Mais la mort qu'ils subissent éclaire d'une manière réflexive leur être de finitude voué dès le début à sa disparition. C'est le moment où se croisent la mort de l'héroïne et la fin de sa narration fictionnelle.
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En marge du surréalisme: poétique du rêve chez Leiris et Queneau

Beaudry, Andréanne 03 1900 (has links)
Résumé: Ce mémoire consiste en une étude du récit de rêve chez deux auteurs qui ont fait partie du mouvement surréaliste dans leur jeunesse littéraire : Michel Leiris et Raymond Queneau. Dans ce travail, on tente d’une part de décrire la poétique du rêve chez Leiris et Queneau, par diverses analyses qui empruntent surtout à la narratologie et à la linguistique textuelle. D’autre part, nous mesurons la part d’influence du surréalisme dans la conception du rêve de chacun des deux auteurs. Le premier chapitre présente la conception surréaliste du rêve, plus particulièrement celle d’André Breton, telle qu’elle est exposée dans le premier Manifeste du surréalisme et dans les Vases communicants. Cette synthèse est suivie de l’analyse de quelques récits de rêve de Breton issus du recueil Clair de terre, et du périodique la Révolution surréaliste. Les deuxième et troisième chapitres abordent l’écriture du rêve chez Leiris et Queneau. On étudie d’abord les récits de rêve écrits alors que ces auteurs appartenaient au mouvement surréaliste (1924-1929). Ces textes se trouvent dans leurs journaux intimes et dans la revue la Révolution surréaliste. Sont ensuite étudiées certaines œuvres écrites après la période surréaliste qui contiennent des récits de rêve ou qui exploitent le rêve comme structure narrative. Par ces analyses, ce mémoire tente de montrer la contribution du travail sur le rêve à l’élaboration de la poétique personnelle des auteurs Leiris et Queneau. Mots clefs : récit de rêve, Michel Leiris, Raymond Queneau, surréalisme, littérature française. / Abstract: This memoir consists in a study of dream narratives made by two authors who belonged to the surrealist movement in their youth : Michel Leiris and Raymond Queneau. For one, we will describe the dream poetics by Leiris and Queneau, with different analyses on narrative styles and textual linguistics. Secondly, we will determine how much the surrealism influenced each author in his conception of the dream. The first chapter presents the surrealist conception of the dream, particularly with André Breton, as detailed in the first Manifeste du Surréalisme and in Les Vases Communicants. This synthesis is followed by the analysis of some dream narratives by Breton from Clair de Terre and from La Révolution Surréaliste. The second and third chapters are devoted to Leiris and Queneau’s writing of dreams. We will first study their dream narratives as they were part of the surrealist movement (1924-1929). These texts are found in their personal journals and in the publication La Révolution Surréaliste. After, we go through and compare some texts written after the surrealist period that contain dream narratives or use the dream as a narrative structure. With these analyses, this memoir tries to demonstrate the contribution of the dreams and the elaboration of the poetics styles of Leiris and Queneau. Key words : dream narrative, Michel Leiris, Raymond Queneau, surrealism, french litterature.
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Le roman bauchautien et la récriture du mythe d’Œdipe / Bauchau’s Novel and the Rewriting of Œdipus’ Myth

Purcărescu, Oana-Angela 12 September 2012 (has links)
Cette recherche propose une interprétation d’un corpus centré sur le roman Œdipe sur la route d’Henry Bauchau, mais en faisant référence aussi aux autres œuvres du cycle œdipien et aux journaux de l’écrivain. C’est un travail qui opère à un double niveau, celui d’un projet ontologique des personnages errants en quête d’identité, et celui des stratégies d’écriture. La première partie de cette étude, munie méthodologiquement des travaux théoriques sur le mythe, propose une définition des concepts, des relations du mythe avec la littérature, de l’évolution du mythe œdipien. Au centre de l’ouvrage, à l’aide d’une analyse comparative, argumentative, herméneutique et stylistique, nous nous concentrons sur le roman de Bauchau, Œdipe sur la route. Nous analysons les rêves d’Œdipe et de l’écrivain, la route de Thèbes à Colone, la transformation d’un roi déchu, incestueux et aveugle à un aède, un artiste, un héros tutélaire d’Athènes, les symboles, les personnages principaux œdipiens et la vision des Roumains sur le mythe d’Œdipe. La dernière partie analyse l’écriture de Bauchau : la polyphonie, l’anachronie, la mise en abîme, l’intergénéricité, le statut des personnages, la dimension onirique, tout cela dans la lumière de l’intertexte et du palimpseste en tant que modèle herméneutique. Donc, l’originalité de l’écriture bauchautienne est qu’au centre des récits surajoutés, se poursuit le récit mythique avec des parties composantes passées, réelles ou recomposées, au profit d’expériences nouvelles, d’un regard nouveau porté sur l’homme.Mots clés : Henry Bauchau, Œdipe, mythe, symbole, identité, errance, route, catharsis, intertextualité, écriture, rêve. / This research paper proposes a study of a corpus focused on the novel Œdipe sur la route by Henry Bauchau, but also referring to other works of the œdipal cycle and to the writer’s diaries. It is a study which operates on a double level that of an ontological project of the wandering characters in search for identity, for purification and that of writing strategies. The first part of this study, based methodologically on the theoretical works on myth, suggests a definition of concepts, of the relations of myth with literature, of the evolution of œdipal myth. In the centre of our work, with a comparative, argumentative, hermeneutical and stylistic analysis, we focus on Bauchau’s novel, Œdipe sur la route. We analyze Œdipus and the writer’s dreams, the road between Thebes and Colonos, the transformation from an incestuous, murderer and blind king to a bard, an artist, a tutelary hero of Athens, the main symbols and characters in the œdipal cycle and we present the Romanians’ point of view on Œdipus’ myth. The final part analyzes Bauchau’s writing: the polyphony, the anachrony, the mise en abîme technique, the intergenericity, the status of characters, the dream dimension. Everything converges to a poetics of oscillation, of doubt, of wandering. These are emphasized by an analysis in the light of inter-text and palimpsest as a hermeneutical model. Thus, the originality of Bauchau’s writing is that in the centre of added stories, Sophocles’s mythic story continues with past, real or recomposed parts, for the benefit of new experiences, of a new vision on man.Keywords: Henry Bauchau, Œdipus, myth, symbol, identity, wandering, road, catharsis, intertextuality, writing, dream.
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Le polyèdre de Magritte : Reflets littéraires de l’objet peint, filmé et scénarisé / The interdisciplinary work of Magritte : A literary starting point of a portrayed, dramatized and filmed topic / Magritte e i suoi molteplici punti di vista : Riflessi letterari dell’oggetto dipinto, filmato e sceneggiato

Biserni, Marcella 09 December 2013 (has links)
Cette thèse se propose d’analyser les différents aspects de l'art de R. Magritte dans son interdisciplinarité. Le premier chapitre prend comme point de départ le versant philosophique et linguistique que l’on peut remarquer dans son œuvre, pour analyser de façon détaillée les aspects mimétiques et sémiotiques. L'utilisation que fait Magritte de certaines formes de la rhétorique rend évidente l'importance de l'aspect graphémique du mot, gouverné par le visible. La coïncidence entre les deux contraires (sémiosis et mimesis) laisse percevoir l'espace qui les sépare. D'un point de vue comparatiste, cet entrelacs permet d’établir des rapports entre certaines œuvres littéraires (de Baudelaire et de Mallarmé, notamment) et des titres ou des représentations dans les œuvres de Magritte. Les mots deviennent des images et le rôle de la mémoire et du rêve trouve un écho dans la pensée de R. Caillois. L'artiste place le passé, le présent et le futur dans un réseau qui peut être mis en parallèle avec l'Atlas de Warburg. Dans cette mosaïque, le geste d’écrire et celui de peindre s’entrelacent, de telle sorte que, chez Magritte, la distinction entre les deux actions s’efface dans la libre association du visible, qui acquiert ainsi un sens nouveau. Cette négation et cet écart se fondent en un seul contenant qui, d’un côté, exalte la différence mais qui, de l’autre, se construit à partir de sa propre appartenance. Certaines créations de R. Magritte dans le domaine de l'illustration ou de la production filmique le révèlent. On assiste à la décomposition et à la recomposition, par le biais de l'humour, de réalités distantes entre elles, ce qui laisse entrevoir la frange minime de l’écart. / This thesis aims at analyzing Magritte’s multifarious artistry in the light of its interdisciplinarity. The first chapter starts from the philosophical and linguistic côté that can be found in his work in order to deeply explore its figurative and semiotic aspects. The use of rhetorical forms in Magritte clearly shows the importance of the graphemic character of the word, dominated by the mimetic sign. The encounter, or rather the coincidence, between the two opposites (mimesis and semiosis) discloses the space that separates them: the nowhere we tried to define through various instruments. From a comparative point of view, this space of separation shows various literary ties (especially with Baudelaire and Mallarmé) inherent in the titles and in the representations of Magritte work. The words become images and the role of memory and dream attuned to the thought of R. Caillois. The artist constructs a network with the past, the present and the future, which suggests a parallelism with Warburg’s Atlas. In this mosaic, the gesture of writing mixes with the painting; similarly in Magritte the distinction between the two actions is cancelled through the free re-signified association of the visible.The painter destroys and builds at the same time, superimposing appearances, so to move away from a faithful description of reality. This rejection produces a gap in which the content of words and images fuses into a single element: page–canvas–screen. This is what some of Magritte’s creations reveal in their illustrative and film transposition, in which we see the assembling and disassembling of distant realities through the use of humor that reveals their thin divide. / Questa tesi si propone di analizzare i molteplici punti di vista di Magritte alla luce della sua interdisciplinarità. Il primo capitolo si basa sul côté filosofico e linguistico rintracciabile nella sua opera, per esplorarne nel dettaglio l’aspetto figurativo e semiotico. L’utilizzo delle forme retoriche in Magritte mostra con evidenza l’importanza del carattere grafemico della parola, sovrastato dal segno mimetico. L’incontro, o meglio la coincidenza, tra i due contrari (semiosis e mimesis) lascia apparire lo spazio che li separa: il non luogo a cui abbiamo cercato di dare una definizione. Da un punto di vista comparatista questo scarto mostra vari legami letterari (soprattutto con Baudelaire e Mallarmé) insiti nei titoli e nelle rappresentazioni delle produzioni magrittiane. Le parole diventano immagini e il ruolo della memoria e del sogno trova un raccordo con il pensiero di R. Caillois. L’artista costruisce una rete con il passato, il presente e il futuro, che fa pensare a un parallelo con l’Atlas warburghiano. In questo mosaico il gesto di scrivere si mescola a quello di dipingere, cosicché in Magritte la distinzione tra le due azioni si annulla nella libera associazione risimbolizzata del visibile. Il pittore distrugge e costruisce al contempo, sovrapponendo le apparenze, in modo da annullare la mimesis stessa, nel senso di descrizione fedele della realtà. La negazione e lo scarto sorgono dalla loro fusione in un unico contenitore, che da una parte esalta la differenza ma che dall’altra vi costruisce sopra la propria appartenenza. È ciò che certe creazioni magrittiane rivelano in ambito illustrativo o filmico, dove assistiamo alla decomposizione e poi alla ricomposizione delle realtà distanti attraverso l’humour, che lascia intravedere lo spessore sottile di separazione.
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Les Avatars de la fée dans l'oeuvre romanesque de Barbey d'Aurevilly

Loubove, Nathanael 21 December 2012 (has links)
La fée, créature de synthèse sortie du fond des âges, héritière des figures de la mythologie gréco-romaine et des divinités païennes du Moyen Âge, se trouve au cœur de la création artistique chez les auteurs du XIXe siècle comme Jules Barbey d’Aurevilly (1808-1889). En effet, ce dernier met en scène d’étranges personnages féminins, dotés de grands pouvoirs et qui semblent, par leurs traits énigmatiques, s’apparenter à la fée médiévale, sœur par excellence de la Parque romaine et de la Moire grecque. Car, aussi bien dans L'Ensorcelée (1854), Un Prêtre marié (1864) que dans Une Vieille Maîtresse (1851), pour ne citer que ces trois exemples, la nature érotique des êtres féeriques paraît se combiner à leur essence prophétique et divinatoire. Ce travail,qui porte sur les aspects les plus significatifs de la fée dans les œuvres romanesques de Barbey à savoir l'érotisme et la divination, s’articule autour de trois parties : la première, intitulée peinture de la fée, dresse une typologie en se fondant sur les figures matricielles de la fée marraine et de la fée amante ; la deuxième, l'univers de la fée, se propose d’analyser l’espace ou l'univers sulfureux dans lequel se meut cet être énigmatique. Cette poétique des lieux vise à rendre perceptible l’illusion du surnaturel et du merveilleux savamment orchestrée par l’auteur, qui brouille le cadre spatio-temporel du récit en usant d’une technique polyphonique où se mêlent plusieurs points de vue ou une multitude d’instances narratives ; la dernière,la symbolique de la fée, met en exergue la finalité romanesque des avatars de la fée aussi bien dans l'imaginaire aurevillien que dans la fiction littéraire au XIXe siècle.Cette étude s’efforce de suivre une perspective qui tient compte à la fois de la richesse des procédés techniques et de la profondeur thématique de l’œuvre de Barbey. / The fairy, a hybrid creature sprung from the depths of time, from greco-roman mythology and the pagan divinities of the Middle Ages, takes center stage in the artistic creation of nineteenth-century authors such as Jules Barbey d’Aurevilly (1808-1889). Indeed, Barbey d’Aurevilly depicts unusual and powerful feminine characters, which seem, because of their enigmatic characteristics, to be related to the medieval fairy, herself a sister of the roman Parcae and greek Moirae. In L'Ensorcelée (1854), as in Un Prêtre marié (1864) and in Une Vieille Maîtresse (1851), among numerous other examples, the erotic nature of fairy-like beings combines with a prophetic and divinatory essence. This study thus addresses these two salient dimensions of the fairy in Barbey’s novels, eroticism and divination. The first section on “Depicting the fairy” establishes a typology based on the matricial figures of the fairy godmother and fairy mistress. Subsequently, the section titled « The universe of the fairy » focuses on space, or the sulfurous universe through which this enigmatic character moves. This analysis of the poetics of space attempts to elucidate Barbey’s orchestrated illusion of the supernatural and the marvelous. The writer blurs the spatio-temporal narrative frame of his novels by means of polyphony, introducing multiple points of view and narrative situations. The last section, « The symbolism of the fairy », points out the novelistic ends to which the avatars of this figure have been put, both in the aurevillian imaginary universe and more generally nineteenth-century literature. Our perspective endeavors to take into account both the wealth of aurevillian narrative technique and thematic depth of his work.
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L'écriture du mal chez Emily Brontë : infantile et pulsion de mort dans Wuthering heights

Murray Desrosiers, Julie January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire se consacre à une étude de l'infantile et de la pulsion de mort comme constituants d'une écriture du Mal dans Wuthering Heights (1847), l'unique roman de l'écrivaine anglaise Emily Brontë (1818-1848). Cette analyse s'inspire en premier lieu des travaux de Sigmund Freud sur les pulsions, le rêve et l'infantile. Le récit de Wuthering Heights s'articule autour des familles Earnshaw et Linton. L'arrivée de Heathcliff, un jeune orphelin, bouleversera la vie des membres de la famille Earnshaw. Catherine Earnshaw et de Heathcliff, élevés comme frère et soeur, mais liés dans leur jeunesse par une passion absolue et sans concession jusque dans la mort, subiront l'épreuve du temps à la sortie de l'enfance. Le roman présente des motifs récurrents qui contribuent à l'élaboration d'une expérience du Mal singulière. Les descriptions poétiques, la souffrance des personnages, la violence de l'écriture, les figures de la mort et l'hostilité des lieux du récit se donnent à lire comme les figures d'une répétition ou la reprise des éléments d'une histoire passée, moteur de la conception narrative du désastre et du tragique. L'étude du roman suppose l'exploration de cet univers inspiré par la violence, la cruauté, mais aussi la passion que suscite le désir d'absolu attaché à ce passé. Wuthering Heights est un récit dans lequel se mêlent, se démêlent, se confondent et se confrontent des mécanismes régis par des pulsions à la fois autodestructrices et libératrices. Ce mémoire analysera le roman dans sa structure narrative et son énonciation afin de rendre compte du caractère absolument tragique de la passion des protagonistes, de comprendre les mécanismes cruels de la narration et de démontrer la vision du Mal essentielle et universelle du récit. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Emily Brontë, Wuthering heights, Pulsion de mort, Infantile, Rêve, Mal, Tragique, Absolu.
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En marge du surréalisme: poétique du rêve chez Leiris et Queneau

Beaudry, Andréanne 03 1900 (has links)
Résumé: Ce mémoire consiste en une étude du récit de rêve chez deux auteurs qui ont fait partie du mouvement surréaliste dans leur jeunesse littéraire : Michel Leiris et Raymond Queneau. Dans ce travail, on tente d’une part de décrire la poétique du rêve chez Leiris et Queneau, par diverses analyses qui empruntent surtout à la narratologie et à la linguistique textuelle. D’autre part, nous mesurons la part d’influence du surréalisme dans la conception du rêve de chacun des deux auteurs. Le premier chapitre présente la conception surréaliste du rêve, plus particulièrement celle d’André Breton, telle qu’elle est exposée dans le premier Manifeste du surréalisme et dans les Vases communicants. Cette synthèse est suivie de l’analyse de quelques récits de rêve de Breton issus du recueil Clair de terre, et du périodique la Révolution surréaliste. Les deuxième et troisième chapitres abordent l’écriture du rêve chez Leiris et Queneau. On étudie d’abord les récits de rêve écrits alors que ces auteurs appartenaient au mouvement surréaliste (1924-1929). Ces textes se trouvent dans leurs journaux intimes et dans la revue la Révolution surréaliste. Sont ensuite étudiées certaines œuvres écrites après la période surréaliste qui contiennent des récits de rêve ou qui exploitent le rêve comme structure narrative. Par ces analyses, ce mémoire tente de montrer la contribution du travail sur le rêve à l’élaboration de la poétique personnelle des auteurs Leiris et Queneau. Mots clefs : récit de rêve, Michel Leiris, Raymond Queneau, surréalisme, littérature française. / Abstract: This memoir consists in a study of dream narratives made by two authors who belonged to the surrealist movement in their youth : Michel Leiris and Raymond Queneau. For one, we will describe the dream poetics by Leiris and Queneau, with different analyses on narrative styles and textual linguistics. Secondly, we will determine how much the surrealism influenced each author in his conception of the dream. The first chapter presents the surrealist conception of the dream, particularly with André Breton, as detailed in the first Manifeste du Surréalisme and in Les Vases Communicants. This synthesis is followed by the analysis of some dream narratives by Breton from Clair de Terre and from La Révolution Surréaliste. The second and third chapters are devoted to Leiris and Queneau’s writing of dreams. We will first study their dream narratives as they were part of the surrealist movement (1924-1929). These texts are found in their personal journals and in the publication La Révolution Surréaliste. After, we go through and compare some texts written after the surrealist period that contain dream narratives or use the dream as a narrative structure. With these analyses, this memoir tries to demonstrate the contribution of the dreams and the elaboration of the poetics styles of Leiris and Queneau. Key words : dream narrative, Michel Leiris, Raymond Queneau, surrealism, french litterature.
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Représentations du monde et symbolique élémentaire

Déglise-Coste, Béatrice 21 June 2013 (has links) (PDF)
Ce travail est une analyse du concept de représentation tel qu'il peut s'élaborer à partir de la symbolique des quatre éléments (air, terre, eau, feu) dans des textes aussi bien religieux ou littéraires que philosophiques. A travers les notions voisines de participation, d'analogie, de pli ou de chair qui posent le problème du rapport de l'âme au corps, nous cernons peu à peu la représentation comme une prise de conscience saisissante qui, paradoxalement, correspond à un acte de distanciation du sujet par rapport à son monde. Quel est le statut de cette "présence-absence"? C'est non seulement le rapport du subjectif à l'objectif qui est interrogé mais aussi de façon plus générale celui de l'intimité à l'altérité. Nous tentons de montrer comment ces matières premières que sont les quatre éléments, "hormones de l'imagination" selon Gaston Bachelard, figurent concrètement la problématique d'une médiation entre le sensible et l'intelligible. Ils articulent en effet nos perceptions à diverses symbolisations par un recours à l'image. En ce sens, on peut les définir comme de véritables métaphores d'un processus de représentation ouvert sur la réflexion et la création. Au-delà de l'analyse d'une articulation entre la sensation et l'idée, c'est bien la question du sens qui est posée : que se joue-t-il, affectivement, dans notre attention au monde ? Comment la littérature utilise-t-elle la symbolique des éléments afin d'extérioriser la subjectivité et de partager une spiritualité commune ? Pourquoi les hommes ont-ils besoin de mettre leur vie en scène et de lui accorder une dimension sacrée ?
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L’écriture de l’exégèse dans le De somniis de Philon d’Alexandrie / Writing exegesis : philo of Alexandria’s De somniis

Boiché, Anne 10 November 2018 (has links)
Le De somniis est le traité que Philon d’Alexandrie consacre aux récits bibliques de rêves. Notre travail ne s’arrête pas au seul thème du rêve, mais cherche à étudier ce traité dans son ensemble et à enquêter sur la façon dont Philon écrit son exégèse et élabore sa réflexion. En effet, c’est en transposant le vocabulaire de la philosophie et en le renouvelant que l’exégète parvient à livrer un enseignement fidèle au monothéisme ; à l’inverse, c’est en effectuant un travail sur le texte scripturaire que l’Alexandrin rend la Bible conforme à son argumentation. Pour mieux comprendre comment Philon compose son commentaire, nous étudions tout d’abord la structure du traité : nous nous demandons comment Philon parvient à lier ses exégèses les unes aux autres en un traité suivi. L’étude des citations bibliques permet ensuite de comprendre que l’exégète, tout en commentant précisément chaque mot de la Bible, construit son commentaire en réécrivant et en reformulant le texte biblique. Enfin, nous observons le travail sur la langue grecque auquel se livre Philon : les jeux de mots et les créations lexicales montrent que l’auteur réfléchit avec la langue grecque ; les mots bibliques éveillent, pour l’auteur, des réminiscences littéraires et philosophiques, grâce auxquelles il écrit son commentaire / The De somniis is the treatise that Philo of Alexandria devotes to biblical dreams. The present work does not only focus on the question of dreams, but analyses the treatise as a whole and investigates the way Philo writes his commentary and builds up his exegesis. Philo indeed transposes the vocabulary of philosophy and renews it in order to produce an appropriate discourse on monotheism; on the other hand, he rewrites the Bible to make it fit his argumentation. To better understand how Philo composes his commentary, I study first the structure of the treatise: I ask myself how Philo manages to bind together his interpretations into a literary whole. Then, the study of biblical quotations reveals that, although Philo explains carefully every biblical word, he often rewrites and rephrases the Bible. Finally, I investigate the way Philo uses the Greek language: puns and verbal creations reveal that the Greek language supports his thought. For Philo, the words of the Bible are reminiscent of Greek literature and philosophy.

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