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Homère dans la culture romaine entre la fin de la République et la fin de la dynastie julio-claudienne / Homer in Roman culture between the end of the Republic and the end of the Julio- Claudian dynasty

Deyts, Rachel 05 December 2015 (has links)
Ce mémoire a pour objectif d'étudier l'importance d'Homère dans la culture romaine entre le début des guerres civiles et la fin du règne de Néron. Il s'agira dans un premier temps de définir les modalités de transmission du corpus homérique et des oeuvreslittéraires ou figurées qui en sont issues, de la Grèce à Rome, au fil des siècles. Nous chercherons ensuite à définir la place qu'occupait Homère dans la vie quotidienne, privée, des Romains, notamment au travers de la littérature et des décors des maisons pompéiennes ; nous nous pencherons enfin sur son importance dans la vie publique, pour les hommes politiques de la fin de la République comme pour les premiers principes. Homère, pour être un auteur grec, n'en est pas moins admis comme une référence de premier plan à Rome. La présence constante des héros homériques dans l'imaginaire culturel romain, aussi bien dans la littérature que dans les productions artistiques et dans les discours des hommes publics, ne peut que nous pousser à nous interroger sur cette présence, et à analyser le rôle joué par ces personnages de fiction, dans ce siècle où s'élabore une nouvelle Rome. / This memoir seeks to study the importance of Homer texts in the Roman culture between the beginning of the civil wars and the end of Nero's reign. We will first define how the homeric text corpus has been transmitted with the literary and artistic creations which were born from it, from Greece to Rome, throughout the centuries. We will then try to explain which place Homer occupied in the Romans' daily and private life, particularly speaking of literature and of the decorations of the Pompeian houses; finally, we will examine his importance in public life, for the Republican politicians and for the first principes. Homer, though he was a Greek author, was nonetheless considered as a fundamental reference in Rome. The homeric heroes constant presence in Roman cultural imaginary, in the literature of this time as well as in the artistic productions and in the speeches of the public men, can only make us wonder about this presence and seek to analyse the rôle that these fictional characters played, in this century where a new Rome was being elaborated.
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Les installations périurbaines de la Berytus romaine : le cas du site MDWR 2 (Mdawar/Beyrouth) / Peri-urban structures of the Roman Berytus : the case of site MDWR 2 (Mdawar/Beirut)

El-Haibé, Georges 19 April 2018 (has links)
Cette thèse présente les résultats d’une fouille archéologique préventive menée sur un site de la région périurbaine est de la ville antique de Beyrouth. Leur étude approfondie montre des changements dans la fonction d’utilisation de cet espace, toujours lié directement à la ville. Son urbanisme s’est développé sur les bords des prolongations des axes urbains. Il n’a été bien planifié qu’à partir du Ier s. apr. J.-C. durant sa transformation en un espace funéraire. Sa division par des limites de terrains servait probablement aux colons nouvellement installés pour leurs activités agricoles, économiques, artisanales, etc. L’installation de constructions monumentales dans ce secteur périurbain n’a commencé qu’à la fin du IIe s. apr. J.-C. C’est ainsi qu’un sanctuaire du culte héliopolitain a été construit dans la plaine côtière, entre les deux voies menant à la ville, au point le plus proche de la mer et sur une falaise. Sa destruction est confirmée durant le IVe s. apr. J.-C.,soit à cause du tremblement de terre du 348/349 apr. J.-C. soit à la suite de la christianisation de la région. Ensuite, ce secteur a abrité plusieurs grandes résidences qui ont été détruites, soit par le tremblement de terre du 551, soit ultérieurement. Vers le début de la période médiévale, l’espace périurbain est a été abandonné pour la récupération des pierres des anciens monuments. Son occupation par des bâtiments ne reprend qu’à la période ottomane. / This thesis presents the results of the archaeological rescue excavation of a site situated in the periurban area of the ancient city of Beirut. The study findings reveal chronological changes in the use of the space, that are consistently linked to developments associated with the growth of the city. The site developed along the extensions of the urban axes, but was fully elaborated in the 1st century A.D. with its transformation into a burial ground. Divided by territory limits, the new colonists then most likely used this location for their economical, agricultural, and artisanal activities. The installation of monumental constructions in this peri-urban area began at the end of the 2nd century A.D. A sanctuary pertaining to the Heliopolitan cult was thus built on the plain between the two roads leading to the city, on the “Ras Mdawar” cliff at the nearest point to thesea. Its destruction is dated to the 4th century A.D., either as a consequence of the earthquake of 348/349 AD or as a result of the Christianization of the region. Several large villas were later built in this area and destroyed either by the earthquake of 551 AD or at a later period. With the start of the medieval era, the peri-urban space was abandoned and exploited for the recuperation of stones from the ancient monuments. It remained unoccupied until the Ottoman period.
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Le culte de Liber Pater en Italie : identité divine et pratiques rituelles

Guénette, Maxime 12 1900 (has links)
Ce mémoire s’articule autour de trois sections distinctes : dans la première, nous examinons la figure divine de Liber Pater et la perception de cette divinité dans l’Italie romaine. Liber ne cesse de surprendre les chercheurs entre autres grâce à son association avec Dionysos, c’est pourquoi il est nécessaire de s’attarder à une question simple, mais cruciale : qui est Liber Pater? Nous soulignons à travers cette section que Liber est une divinité agraire reconnue au sein du panthéon de Rome et recevant ainsi un culte public à travers les Liberalia et la triade qu’il forme avec Cérès et Libera. La pérennité de Liber sur la libertas y est aussi remise en jeu : plutôt que de concevoir une liberté politique, il faut s’attarder à une liberté physique et mentale. Dans la deuxième section, nous établissons une connexion sur le territoire italien entre Liber et Dionysos-Bacchus grâce au processus d’acculturation qui s’est concrétisé avec l’arrivée de Dionysos en Grande-Grèce au VIIIe et VIIe siècle av. J.-C. Nous explorons par la suite, à travers la tutelle de Liber et Bacchus sur le vin ainsi que la répression des Bacchanales, les formes hétérogènes qu’ont pu prendre les rituels et les cultes dédiés à ces divinités. Finalement, notre dernière section se penche sur le culte de Liber en Italie au Haut-Empire. Pour y parvenir, nous utilisons le cadre méthodologique de la lived ancient religion qui s’intéresse au spectre des stratégies religieuses pouvant être mises en place pour communiquer avec Liber, que ce soit à travers le don, la prière, le geste, le sacrifice, etc. Ce modèle d’analyse nous donne l’opportunité de nous intéresser au culte vécu de Liber, nous rapprochant ainsi de l’expérience religieuse des individus. Nous démontrons, grâce à un corpus épigraphique comportant plusieurs types d’inscriptions, que de nombreuses stratégies de communication étaient utilisées, notamment les rituels du votum, de la dedicatio, et de la consecratio à travers le don d’objets tels des autels et des statues. En groupe, ces stratégies se complexifient puisque le phénomène associatif produit une diversification cultuelle significative : plusieurs associations romaines, toutes différentes les unes des autre dans leurs pratiques et leur composition, honoraient Liber et ses bienfaits. / This dissertation is structured in three distinct sections: in the first one, we examine the divine figure of Liber Pater and the perception of this divinity in Roman Italy. Liber never ceases to surprise scholars, mostly because of his association with Dionysus, so it is necessary to address a simple but crucial question: who is Liber Pater? We emphasize in this section that Liber is an agrarian deity recognized within the pantheon of Rome and thus receives a public cult through the Liberalia and the triad that he forms with Ceres and Libera. The tutelage of Liber on libertas is also questioned: rather than understanding it in terms of political freedom, we must rather focus on a physical and mental freedom. In the second section, we establish a connection on the Italian territory between Liber and Dionysus-Bacchus thanks to the process of acculturation that took place with the arrival of Dionysus in Magna Graecia in the 8th and 7th century BC. We then explore, through the tutelage of Liber and Bacchus over wine as well as the repression of the Bacchanalia, the heterogeneous forms that the rituals and cults dedicated to these deities may have taken. Finally, our last section dives into the cult of Liber in Italy in the Early Empire. To do so, we use the methodological framework of lived ancient religion, which focuses on the spectrum of religious strategies that can be put in place to communicate with Liber, be it through donation, prayer, gesture, sacrifice, etc. This model of analysis gives us the opportunity to focus on the lived worship of Liber, therefore bringing us closer to the religious experience of individuals. We demonstrate, through an epigraphic corpus comprising several types of inscriptions, that numerous communication strategies were used, notably the rituals of votum, dedicatio, and consecratio through the donation of objects such as altars and statues. In groups, these strategies become more complex since the associative phenomenon produces a significant cult diversification: several Roman associations, all different from one other in their practices and composition, honored Liber and his benefits.
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Sidoine Apollinaire et Salvien de Marseille : deux histoires, deux visions du 5e siècle occidental

Julien, François January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les monnaies grecques et provinciales romaines en bronze trouvées à Assos / Greek and roman provincial bronze coins founded in Assos

Lenger, Dincer Savas 05 December 2009 (has links)
Assos se trouve sur la côte sud de la Troade, entre le Cap Lekton et Gargara, juste en face de l’île de Lesbos. Les fouilles effectuées à Assos entre 1981-2004 sous la direction de M. Ümit Serdaroğlu nous ont fournis des monnaies grecques et romaines provinciales de la ville en bronze qui sont le sujet de la thèse. Un catalogue dressé en rassemblant toutes les monnaies d’Assos en bronze publiées dans les collections publiques, les collections privées, les catalogues de vente et les publications de fouilles nous a donné des informations concernant le monnayage de la ville: leurs datations, types, légendes, dénomination et le volume des émissions. Les monnaies étrangères trouvées dans les fouilles sont également examinées afin de voir la circulation monétaire dans la ville et dans la région. Cette étude nous a donné des renseignements supplémentaires non seulement sur le monnayage de la ville mais aussi sur l’histoire de la ville et des autres villes de la région. / Assos is situated in the south of Troas region, on the coastline between the cities of Cap Lekton and Gargara and just opposite Lesbos Island.The coins of Greek and Roman provinces found during the excavations conducted by the leadership of Professor Ümit Serdaroğlu between the years of 1981 and 2004 constitute the subject of this thesis.The catalogue which contains the coins of all the published public and private collections and auctions together with those found in the excavation informs us about the mint policy of the city. Moreover the coins which belonged to foreign cities and kingdoms and also were acquired during the excavation take part in the thesis.The research on the coins gives us considerable information about the history of the cities in the region as well as the circulation of the coins within the city.
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Les représentations de l'Église catholique par l'Église universelle de Dieu dans la revue La pure vérité de 1973-1995

Villeneuve, Paule-Renée January 2003 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La politique française envers les États pontificaux sous la Monarchie de Juillet et la Seconde République (1830-1851)

Jolicoeur, Nicolas January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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INELVCTABILE FATVM. Mourir en Gaule Mosellane : (Ier s. av. J.-C. - IVe s. ap. J.-C.) / INELVCTABILE FATVM. Death in Gallia Mosellana : (Ist c. BC. - IVth c. AD.)

Castorio, Jean-Noël 04 December 2008 (has links)
Cette thèse traite des données funéraires (fouilles archéologiques, monuments funéraires) recueillies sur le territoire des trois cités de l'axe mosellan, à savoir celles des Leuques, des Médiomatriques et des Trévires. Le premier chapitre est en large partie consacré à l'historiographie du sujet, ainsi qu'aux orientations actuelles de la recherche sur la mort durant l'Antiquité : il consiste notamment en une présentation critique des principales grilles de lecture habituellement employées pour interpréter les données funéraires. Il y est également question des principaux problèmes que posent ces données, en particulier celui de leur datation. Les trois chapitres suivants s'inscrivent dans une perspective diachronique ; ils traitent de l'évolution de la sépulture mosellane depuis la veille de la conquête césarienne de la Gaule au règne de Claude (chap. 2), depuis le milieu du Ier s. jusqu'au milieu du IIIe s. (chap. 3) et enfin durant l'Antiquité tardive (chap. 4). Les deux chapitres suivants constituent des études de cas, centrées sur la question de la « romanisation » : il s'agit essentiellement de s'interroger sur la validité de ce concept. Le cinquième chapitre a ainsi pour sujet les nécropoles des communautés du piémont du massif vosgien ; le sixième chapitre aborde quant à lui la question du traitement funéraire des enfants décédés en bas âge. Enfin, le dernier chapitre est consacré aux nombreux monumenta antiques inscrits et/ou sculptés exhumés dans les pays de Moselle. / This thesis deals with the funerary data (archeological digs, funerary monuments) that were collected in the territory of the three cities of the Moselle valley, i.e. the city of the Leuci, that of the Mediomatrici and that of the Treveri. The first chapter is mostly concerned with the relevant historiography as well as the latest orientations of research on death in antiquity : it includes in particular a critical review of the main approaches that have been used to interpret funerary data. It also examines the main problem posed by such data, especially when it comes to matters of dating. The next three chapters look at things from a diachronic point of view : they deal with the evolution of burial places in the Moselle region, from the eve of Caesar's conquest of Gaul to Claudius's reign (chapter 2), from the middle of the 1st century to the middle of the 3rd century (chapter 3), and during the latter period of antiquity. The next two chapters are case-studies and concentrate on the problem of «romanisation » : the main point is to try and determine just how valid the concept is. Chapter 5 focuses on the metropoles of the communities that used to live in the foothills of the Vosges, while chapter 6 is concerned with the funeral treatment of children who died in infancy. The last chapter is about the numerous ancient monumenta bearing inscriptions or sculptures that were excavated in the Moselle region.
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La mort en Égypte romaine / Death in Roman Egypt

Weiller, Fanny 21 October 2017 (has links)
Définie à la fois comme un état, être mort, ou comme un passage, passer du monde des vivants à celui des morts, la mort dans les sociétés antiques influençait nombre de domaines de l’existence. Elle ne se limitait pas à son aspect quantitatif, c'est-à-dire démographique. La mort devait être gérée, non seulement par les proches du défunt, mais également par la cité et par l’État. Cependant, cette étude de la mort englobe aussi les manières dont elle était perçue et vécue par les individus. La mort était l'objet de croyances relatives à l'au-delà, qui concernaient le devenir du défunt, ainsi que la relation qui subsistait entre le défunt et sa famille, entre la communauté des morts et celle des vivants.La question de la mort dans la province romaine d’Égypte se pose d’autant plus que cet espace situé à la limite entre la partie occidentale et orientale de l’Empire continuait de subir des influences culturelles multiples (civilisation pharaonique, hellénistique, présence du judaïsme, naissance du christianisme...) et occupait une position stratégique au sein de l’Empire (domaine réservé du Prince, population multiethnique et relativement nombreuse...).En utilisant différents types de sources (papyrologiques, épigraphiques, archéologiques et littéraires) et en abordant la mort dans des aspects variés à la fois matériels et immatériels (des attitudes et gestes quotidiens face à la mort, aux croyances relatives à l’au-delà, en passant par les pratiques administratives et juridiques suscitées par un décès), il s’agit ici de montrer dans quelle mesure la mort était un régulateur des tensions et des appréhensions sociales dans une société caractérisée par des influences culturelles multiples. La démarche adoptée est scalaire.La mort est d'abord l'objet d'une étude à l'échelle de l’État. Le gouvernement romain gérait la mort en légiférant, en arbitrant les conflits liés au décès d'un individu et en imposant des pratiques administratives lui assurant un contrôle de la population. Mais l’État était aussi parfois celui qui orchestrait la mort, la mettait en scène ou y recourait volontairement afin de préserver l'ordre social.À l'échelle de la province romaine d’Égypte, la mort apparaissait comme le reflet d'interactions diverses. Elle cristallisait les différentes conceptions de l'au-delà, impliquant des gestes funéraires spécifiques, tandis que des particularismes locaux persistaient.Face à la mort, la cité – troisième échelle de notre étude – avait, quant à elle, clairement pour mission d'assurer l'ordre social. En cela, elle devait se prémunir de tout ce qui était susceptible de venir la souiller ou compromettre la relation entre la communauté des vivants et le monde des morts.Toutefois, la gestion la plus importante de la mort se faisait à l'échelle de l'individu et de sa famille. En raison d'une espérance de vie assez faible et d'un taux de mortalité élevé, la mort faisait partie du quotidien. Pour s'adapter à cette réalité, des individus anticipaient leur décès en rédigeant notamment des testaments. Dans tous les cas, la confrontation à la mort d'un proche provoquait des bouleversements auxquels il convenait de faire face et qui donnaient lieu, de la part des survivants, à des réponses parfois diamétralement opposées (conflits portés devant la justice, activation des solidarités intra et extra-familiales sous différentes formes). / .Defined at once as a state, to be dead, or as a passage, to pass from the world of the living to that of the dead, death in ancient societies influenced many areas of existence. It was not limited to its quantitative aspect, that is to say demographic. Death had to be managed, not only by the relatives of the deceased, but also by the city and the state. However, this study of death also encompasses the ways in which it was perceived and experienced by individuals. Death was the object of beliefs about the afterlife that related to the future of the deceased, as well as the relationship between the deceased and his family, between the community of the dead and that of the living.The question of death in the Roman province of Egypt arises all the more because this space situated at the border between the western and eastern part of the Empire continued to undergo multiple cultural influences (Pharaonic civilization, Hellenistic, Judaism, the birth of Christianity, etc.) and occupied a strategic position within the Empire (a reserved area of the Prince, a multi-ethnic and relatively numerous population).By using different types of sources (papyrological, epigraphic, archaeological and literary) and by approaching death in various aspects, both material and immaterial (daily attitudes and gestures towards death, beliefs about the afterlife, through administrative and legal practices related to death), the aim here is to show to what extent death is a regulator of social tensions and apprehensions in a society characterized by multiple cultural influences. The approach adopted is scalar.At the level of the Empire, the Roman government managed death by legislating, arbitrating conflicts related to the death of an individual and imposing administrative practices ensuring public control. But the State was also sometimes the one who orchestrated death, staged it or used it voluntarily in order to preserve the social order.At the level of the Roman province of Egypt, death appeared as a reflection of various interactions. It crystallized the different conceptions of the hereafter, involving specific funeral gestures, while local peculiarities persisted.Faced with death, the city – the third angle of our study – had, for its part, a clear mission to ensure social order. In this, she had to guard against all that was likely to come to defile her or compromise the relationship between the community of the living and the world of the dead. However, the most important management of death occurred at the scale of the individual and his family. Due to a relatively low life expectancy and a high mortality rate, death was part of daily life. To adapt to this reality, individuals anticipated their deaths by writing, among other things, wills. In any case, the confrontation with the death of a relative provoked upheavals that had to be dealt with and which gave rise, for the survivors, to sometimes diametrically opposed answers (conflicts brought before justice, activation of solidarities intra and extra-familial in different forms).
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Interregnum : le partage du corps souverain et la naissance de la Libera Res Publica / Interregnum : the partition of the sovereign body and the birth of the Libera Res Publica.

Gohary, Laurent 06 November 2010 (has links)
Les institutions de la République romain (509-27 av. J. C.) prévoyaient, théoriquement, que les magistratures électives et annuelles ne devaient jamais être vacantes. Ce principe juridique fondamental avait pour conséquence une absolue continuité dans la détention du pouvoir exécutif qui reposait sur le ius, les auspicia et l’imperium. Cependant, il arriva à maintes reprises que les magistratures supérieures – consulat, tribunat militaire à pouvoir consulaire – fussent suspendues en raison soit d’entrave à la tenue des comices électoraux, soit de scrupules religieux entraînant l’expiation rituelle et la renouatio auspiciorum. La légimité et la légalité de la solution à la vacance du pouvoir exécutif reposaient alors sur les patres auctores, détenteurs des auspicia patrum, apanage exclusif des sénateurs patriciens. Les vénérables pères, descendants des plus illustres familles de Rome, étaient les seuls à même de remédier à la vacance des magistratures par ce rite nommé interregnum qui remontait, d’après la tradition, à l’époque royale latino-sabine et renvoyait au mythe bien connu du démembrement et de l’apothéose de Romulus. Le partage du corps souverain constitue à ce titre un symbole fondamental de la représentation de l’auctoritas patrum et de la magistrature républicaine dont il serait peut-être vain de rechercher l’historicité. L’objet de cette étude est donc d’analyser la fort ancienne institution de l’interregnum qui, comme bien d’autres, était caractérisée par un passage progressif du sacral au juridique. Le droit public prévoit dans tout système institutionnel des recours d’exception révélant la représentation psychologique du pouvoir souverain. Rome n’échappe pas à la règle ; elle put même, d’une certaine façon l’inventer. / The institutions of the Roman Republic (509-27 B.C.) were made to ensure, in theory, that electives and annuals magistracies must never be vacant. This fundamental juridic rule had for consequence an absolute continuity in the detention of the executive power which were based on ius, auspicia and imperium. However, in many times it occurs that the supremes magistracies – consulate, military tribunate with consular power – were suspended in reason either hindrance to the conduct of consular elections or religious misgiving leading to ritual expiation and renouatio auspiciorum. Legitimity and legality of the solution to the vacancy of the executive power then relied on the patres auctores, holders of the auspicia patrum, exclusive privilege of the patrician senators. The venerables fathers, heirs of Rome’s most illustrious families, were the only ones habilited to put an end to the vacancy of the magistracies by using this ritual called interregnum which appeared, following the roman tradition, during the latine-sabine period et were connected to the famous myth of the dismemberment and the apotheosis of Romulus. The partition of the king’s embodiment constitute, as such, a fundamental symbol of the representation of auctoritas patrum and of the republican magistracy on which it should be vain to search any historicity. The purpose of this study is so to analyse the very old institution of the interregnum which, as many, were caracterised by the progressive transformation from the sacral to the juridic. The public law makes provision, in all institutionnals systems, for exception resort revealing the psychologic representation of the sovereign power. Rome is not an exception to the rule ; the city could even, in a certain manner, have invented it.

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