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Le regard de l'allié britannique sur la France et son armée durant la guerre de CriméeBérubé, Simon 01 1900 (has links)
Ce mémoire est une étude d’un cas de rapprochement entre deux pays. Pendant la guerre de Crimée, la Grande-Bretagne s’allia à la France du Second Empire. Ennemie traditionnelle, la France est toujours considérée comme une menace. La coopération forcée entre les deux pays, résultat des circonstances, est à la base de la présente recherche. Des milliers de militaires et de civils des deux pays travaillèrent ensemble pendant deux ans. Les correspondances britanniques révèlent une fraternisation plus importante que ce qui est relevé dans l’historiographie. D’après les théories de Gordon Allport sur la diminution des préjugés, toutes les conditions nécessaires à un rapprochement se retrouvaient en Crimée. Les étapes, définies par Allport, qui mènent à cette fraternisation se perçoivent aussi dans les lettres personnelles. Ce rapprochement eut des conséquences sous-estimées : les Britanniques se comparèrent aux Français et leur fierté céda la place à une importante autocritique. Cela déclencha des controverses dans l’armée et dans les journaux dès le début de la guerre, longtemps avant les scandales de l’hiver 1854-1855. / In the Crimean war, Great-Britain made an alliance with the Second French Empire, the traditional enemy, still considered as a threat; this cooperation, forced by circumstances, forms the basis of this research. Thousands of soldiers and civilians from both countries worked together for two years. The British personal letters reveal a fraternization between both cultures that is more important than the one mentioned in the historiography. According to Gordon Allport’s theories on the diminution of prejudices, all the necessary conditions for reconciliation could be found in Crimea. The steps leading to the fraternization, defined by Allport, are also perceptible in the personal letters. This reconciliation had under-estimated consequences: British soldiers and civilians started comparing themselves with the French and their pride gave place to an important self-criticism. This led to scandals in the army and the newspapers from the very beginning of the war, long before the scandals of the winter 1854-1855.
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Guerre défensive provoquée ou duel pour la prépondérance ? : nouveau regard sur les origines de la guerre franco-prussienne de 1870-71Lemieux, Carl Rudolf 08 1900 (has links)
La guerre franco-prussienne (ou franco-allemande) de 1870-71 fut un conflit majeur dont l’issue changea considérablement l’équilibre des puissances en Europe avec notamment l’émergence de l’Empire allemand. Pourtant, elle a été oubliée. Bien que depuis la fin du XIXe
siècle, elle fut largement traitée par l’historiographie, la question des responsabilités
relativement à son déclenchement demeure un sujet de débat. Tandis que certains historiens
estiment que cette guerre fut sciemment provoquée par Bismarck afin de parachever
l’unification allemande, d’autres croient que la responsabilité est partagée et que ce conflit était
tout simplement inévitable dans le contexte du refroidissement des rapports franco-allemands
depuis la défaite autrichienne de Königgrätz (Sadowa). Le présent mémoire entend se dissocier
de ces interprétations en jetant un nouveau regard sur le rôle joué par Bismarck lors des
« préliminaires » (Vorgeschichte) de 1870.
En s’appuyant sur des sources primaires ainsi que sur ce que les historiographies allemande,
française et anglo-saxonne nous apprennent, il sera démontré premièrement que la candidature
Hohenzollern pour le trône d’Espagne n’a pas été « fabriquée » volontairement par le chef de la
diplomatie prussienne afin de compléter l’unification allemande, mais qu’elle fut promue
d’abord et avant tout pour des considérations de prestige politique. Deuxièmement, la fameuse
dépêche d’Ems modifiée par Bismarck ne peut être considérée comme l’élément déclencheur de
ce conflit, car la décision d’aller en guerre fut prise à Paris avant que les effets de la dépêche ne
se fassent sentir. Enfin, par son besoin d’un succès politico-diplomatique qui aurait consolidé le
Second Empire en faisant oublier les reculades antérieures, par son refus de se satisfaire du
retrait de la candidature Hohenzollern et par les erreurs de sa politique étrangère en général, la
France a adopté une position belliqueuse et s’est retrouvée seule dans une guerre qu’elle n’avait
su ni prévenir, ni préparer. L’enjeu à Paris n’était finalement pas le règlement pacifique des
différends avec la Prusse, mais la pérennisation de la prépondérance française sur le continent
européen. / The Franco-Prussian War (or Franco-German War) of 1870-71 was a major conflict, where
the outcome dramatically changed the balance of power in Europe, including the emergence of
the German Empire. However, it has been forgotten. Although since the late nineteenth
century it was widely discussed by historians, the issue of liability with respect to its outbreak
remains a matter of debate. While some historians believe that this war was deliberately
provoked by Bismarck in order to complete the unification of Germany, others believe that the
responsibility was shared and that this conflict was simply inevitable in the context of the
worsening of Franco-German relations, since the Austrian defeat at Königgrätz (Sadowa), in
1866. This thesis aims to dissociate itself from these interpretations by providing new insight
regarding the role played by Bismarck during the “preliminaries” (Vorgeschichte) of 1870.
Through the use of primary sources and German, French and Anglo-Saxon historiography,
it will be shown first that the Hohenzollern candidature for the Spanish throne was not “made”
voluntarily by the chief of the Prussian diplomacy to complement the German unification, but
was promoted first and foremost for reasons of political prestige. Secondly, the famous Ems
telegram amended by Bismarck cannot be seen as the trigger of this conflict, as the decision to
go to war was taken in Paris before the negative effects of the message were felt. Finally,
through its need of a political and diplomatic success that would have consolidated the Second
Empire by forgetting earlier setbacks, through its refusal to show full satisfaction with the
withdrawal of the Hohenzollern candidature and through the misconduct of its foreign policy
in general, France adopted a bellicose position and found itself alone in a war it could neither
prevent nor prepare. The issue in Paris was ultimately not the peaceful settlement of disputes
with Prussia, but the perpetuation of French dominance on the European continent.
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La représentation des peuples exotiques et des missions dans Feiz ha Breiz (1865-1884)Choplin, Cédric 09 January 2009 (has links) (PDF)
Feiz ha Breiz était un hebdomadaire catholique et monarchiste entièrement rédigé en breton et publié sous le patronage de l'évêque de Quimper. Cet organe de presse s'inscrit dans le mouvement des Semaines Religieuses mais s'en différencie partiellement par la multitude des sujets qui y sont traités. Ainsi, pendant 19 ans (1865-1884), ce journal nous offre sa vision d'un monde en pleine mutation avec le développement de la société industrielle, scientifique et démocratique mais aussi le formidable essor des missions catholiques et la reprise de l'expansion coloniale française qui amènent ce journal à présenter des populations jusque-là inconnues à ses lecteurs. Héritiers de la tradition chrétienne, les rédacteurs de Feiz ha Breiz doivent se positionner face aux théories scientifiques évolutionnistes et racialistes développées par des savants majoritairement républicains et athées. Combattue en Europe, l'Eglise se développe outre-mer durant cette période et les missionnaires sont les instruments héroïques de l'annonce de l'Évangile et par conséquent du salut de millions d'âmes. En montrant la barbarie des peuples infidèles, Feiz ha Breiz entend démontrer la véracité de l'axiome « hors de l'Eglise, point de salut » et mettre en évidence les périls qui guettent l'Europe chrétienne si elle se détourne de l'Eglise. La période de Feiz ha Breiz étant aussi celle où la France du Second Empire et de la IIIe République commence à se tailler un empire colonial, ce journal ne manque donc pas de nous éclairer sur « l'alliance du sabre et du goupillon », pour reprendre une formule célèbre.
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Guerre défensive provoquée ou duel pour la prépondérance ? : nouveau regard sur les origines de la guerre franco-prussienne de 1870-71Lemieux, Carl Rudolf 08 1900 (has links)
La guerre franco-prussienne (ou franco-allemande) de 1870-71 fut un conflit majeur dont l’issue changea considérablement l’équilibre des puissances en Europe avec notamment l’émergence de l’Empire allemand. Pourtant, elle a été oubliée. Bien que depuis la fin du XIXe
siècle, elle fut largement traitée par l’historiographie, la question des responsabilités
relativement à son déclenchement demeure un sujet de débat. Tandis que certains historiens
estiment que cette guerre fut sciemment provoquée par Bismarck afin de parachever
l’unification allemande, d’autres croient que la responsabilité est partagée et que ce conflit était
tout simplement inévitable dans le contexte du refroidissement des rapports franco-allemands
depuis la défaite autrichienne de Königgrätz (Sadowa). Le présent mémoire entend se dissocier
de ces interprétations en jetant un nouveau regard sur le rôle joué par Bismarck lors des
« préliminaires » (Vorgeschichte) de 1870.
En s’appuyant sur des sources primaires ainsi que sur ce que les historiographies allemande,
française et anglo-saxonne nous apprennent, il sera démontré premièrement que la candidature
Hohenzollern pour le trône d’Espagne n’a pas été « fabriquée » volontairement par le chef de la
diplomatie prussienne afin de compléter l’unification allemande, mais qu’elle fut promue
d’abord et avant tout pour des considérations de prestige politique. Deuxièmement, la fameuse
dépêche d’Ems modifiée par Bismarck ne peut être considérée comme l’élément déclencheur de
ce conflit, car la décision d’aller en guerre fut prise à Paris avant que les effets de la dépêche ne
se fassent sentir. Enfin, par son besoin d’un succès politico-diplomatique qui aurait consolidé le
Second Empire en faisant oublier les reculades antérieures, par son refus de se satisfaire du
retrait de la candidature Hohenzollern et par les erreurs de sa politique étrangère en général, la
France a adopté une position belliqueuse et s’est retrouvée seule dans une guerre qu’elle n’avait
su ni prévenir, ni préparer. L’enjeu à Paris n’était finalement pas le règlement pacifique des
différends avec la Prusse, mais la pérennisation de la prépondérance française sur le continent
européen. / The Franco-Prussian War (or Franco-German War) of 1870-71 was a major conflict, where
the outcome dramatically changed the balance of power in Europe, including the emergence of
the German Empire. However, it has been forgotten. Although since the late nineteenth
century it was widely discussed by historians, the issue of liability with respect to its outbreak
remains a matter of debate. While some historians believe that this war was deliberately
provoked by Bismarck in order to complete the unification of Germany, others believe that the
responsibility was shared and that this conflict was simply inevitable in the context of the
worsening of Franco-German relations, since the Austrian defeat at Königgrätz (Sadowa), in
1866. This thesis aims to dissociate itself from these interpretations by providing new insight
regarding the role played by Bismarck during the “preliminaries” (Vorgeschichte) of 1870.
Through the use of primary sources and German, French and Anglo-Saxon historiography,
it will be shown first that the Hohenzollern candidature for the Spanish throne was not “made”
voluntarily by the chief of the Prussian diplomacy to complement the German unification, but
was promoted first and foremost for reasons of political prestige. Secondly, the famous Ems
telegram amended by Bismarck cannot be seen as the trigger of this conflict, as the decision to
go to war was taken in Paris before the negative effects of the message were felt. Finally,
through its need of a political and diplomatic success that would have consolidated the Second
Empire by forgetting earlier setbacks, through its refusal to show full satisfaction with the
withdrawal of the Hohenzollern candidature and through the misconduct of its foreign policy
in general, France adopted a bellicose position and found itself alone in a war it could neither
prevent nor prepare. The issue in Paris was ultimately not the peaceful settlement of disputes
with Prussia, but the perpetuation of French dominance on the European continent.
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Le regard de l'allié britannique sur la France et son armée durant la guerre de CriméeBérubé, Simon SB 01 1900 (has links)
Ce mémoire est une étude d’un cas de rapprochement entre deux pays. Pendant la guerre de Crimée, la Grande-Bretagne s’allia à la France du Second Empire. Ennemie traditionnelle, la France est toujours considérée comme une menace. La coopération forcée entre les deux pays, résultat des circonstances, est à la base de la présente recherche. Des milliers de militaires et de civils des deux pays travaillèrent ensemble pendant deux ans. Les correspondances britanniques révèlent une fraternisation plus importante que ce qui est relevé dans l’historiographie. D’après les théories de Gordon Allport sur la diminution des préjugés, toutes les conditions nécessaires à un rapprochement se retrouvaient en Crimée. Les étapes, définies par Allport, qui mènent à cette fraternisation se perçoivent aussi dans les lettres personnelles. Ce rapprochement eut des conséquences sous-estimées : les Britanniques se comparèrent aux Français et leur fierté céda la place à une importante autocritique. Cela déclencha des controverses dans l’armée et dans les journaux dès le début de la guerre, longtemps avant les scandales de l’hiver 1854-1855. / In the Crimean war, Great-Britain made an alliance with the Second French Empire, the traditional enemy, still considered as a threat; this cooperation, forced by circumstances, forms the basis of this research. Thousands of soldiers and civilians from both countries worked together for two years. The British personal letters reveal a fraternization between both cultures that is more important than the one mentioned in the historiography. According to Gordon Allport’s theories on the diminution of prejudices, all the necessary conditions for reconciliation could be found in Crimea. The steps leading to the fraternization, defined by Allport, are also perceptible in the personal letters. This reconciliation had under-estimated consequences: British soldiers and civilians started comparing themselves with the French and their pride gave place to an important self-criticism. This led to scandals in the army and the newspapers from the very beginning of the war, long before the scandals of the winter 1854-1855.
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Charles Adolphe Wurtz, doyen de l'École de médecine de Paris (1866-1875)Pigeard-Micault, Natalie 26 May 2007 (has links) (PDF)
Le chimiste Charles Adolphe Wurtz (1817-1884) réputé pour ses travaux en chimie, pour l'école de recherche qu'il a fondée à Paris, et pour ses engagements en faveur de l'atomisme est déjà bien étudié. Cette thèse présente un aspect moins connu de sa carrière : Wurtz, doyen de l'Ecole de médecine de Paris de 1866 à 1875, confronté à de lourdes responsabilités administratives, dans une période de débats doctrinaux et surtout de troubles politiques. Cette étude délibérément centrée sur un champ et une période bien cernés vise à ouvrir une fenêtre sur l'histoire de l'Ecole de médecine de Paris tout comme à analyser le comportement social et politique d'un savant dans la France du XIXe siècle. On analyse les positions de ce chimiste face aux évènements auxquels il est confronté. Le débat sur les doctrines médicales qui oppose des partisans du clergé à des professeurs soupçonnés de matérialisme ouvre la période de son décanat. Les manifestations des étudiants dévoilent une certaine conception de l'éducation de la part du doyen. Le projet de loi sur la liberté de l'enseignement supérieur provoque une préoccupation constante. La question de l'admission des femmes au doctorat de médecine montre un Wurtz déterminé. Ainsi, on caractérise le style de direction de Wurtz à la tête de l'Ecole de médecine aussi bien durant la période agitée du Siège de Paris et de la Commune, que dans les efforts répétés pour améliorer les conditions matérielles de l'enseignement médical. En focalisant l'étude sur cet épisode de la carrière de Wurtz, on s'interroge sur l'articulation entre l'ethos du chimiste alsacien, protestant, atomiste convaincu et sa conduite à la tête d'un établissement d'enseignement médical.
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(Mi)lieux critiques : Hybridité et hétérotopie dans <i>La Curée</i> et <i>Au Bonheur des Dames</i>Raterman, Jacob Stuart 03 August 2015 (has links)
No description available.
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Le politique au village. Histoire sociale de l'institution municipale, 1800-1940. Arrondissement de Villefranche (Rhône) / Politics on the scale of villages. Social History of the Municipal Institution, 1800-1940. District of Villefranche (Rhône)Charcosset, Gaëlle 29 June 2018 (has links)
L’institution municipale est restée à l’écart des recherches menées en histoire sur le 19e siècle sinon sous l’angle d’une prosopographie des maires et sous celui des élections municipales de la monarchie de Juillet. Les apports des autres sciences sociales – sociologie, anthropologie, ethnologie – ont renouvelé les approches, ainsi que l’histoire sociale fine. Cette recherche propose une analyse sociale et politique de cette institution, inscrite sur la longue durée (1800-1940) et sur un terrain resserré (un arrondissement et plus particulièrement cinq communes). Au moyen de bases de données relationnelles permettant une agrégation des données à différentes échelles de temps et d’espaces, elle vise à identifier les édiles (maires, adjoints, conseillers municipaux) pour eux-mêmes, dans une approche prosopographique, puis relativement pour définir leur représentativité (échelle de l’arrondissement) et pour les inscrire dans les relations qu’ils entretiennent avec les autres acteurs de la vie municipale (échelle communale).Cette analyse permet de mettre au jour une institution municipale que les villageois se sont appropriés au cours du 19e siècle, en reconnaissant une autorité au maire qui s’est construite d’abord dans l’opposition à celle du desservant et qui dépasse le cadre donné par la loi. De fait, les outrages à leur encontre sont peu nombreux et permettent d’appréhender non les limites de l’autorité consentie à la fonction mais le défaut d’exercice de son dépositaire. De même, les élections municipales font l’objetd’une préparation, d’une mobilisation et d’un contrôle – parfois jusqu’à la protestation électorale qui constitue alors un troisième tour – qui donnent la légitimité aux élus.L’identification des édiles a également permis de nuancer le portrait qu’il en est généralement dressé : s’il existe bien des familles éligibles parfois très anciennement implantées dans les communes d’exercice, la part de conseillers municipaux mobiles reste forte pendant tout le 19e siècle avant de se réduire progressivement. La reconstitution des carrières municipales montre aussi que l’accession au conseil municipal n’est pas définitivement acquise du fait d’une compétition électorale réelle.Quoiqu’un cadre légal précis préside la prise de décision au sein de l’institution municipale, la comparaison des modes de gouvernement d’une commune à l’autre fait émerger deux extrêmes, de l’exercice solitaire du maire à une décision prise collégialement par le conseil municipal dont le maire se fait le porteur. Entre ces deux extrêmes, les situations sont nombreuses et, si dans certaines communes, l’un s’impose davantage que l’autre, il existe aussi des mouvements de fluctuation en fonction des rapports de force qui se dessinent.Enfin, ce politique défini comme organisation du pouvoir au sein de la société, n’est pas enfermé dans les limites communales : les conflits au sein des conseils municipaux mettent au jour des réseaux sociaux qui sont également culturels et porteurs de sensibilités politiques ; c’est alors à une échelle intercommunale qu’ils prennent sens, marqués par les scansions nationales. / Historical researches on the nineteenth century have left aside Municipal institutions, except from the point of view of a prosopography of mayors and municipal elections of the July Monarchy. The contributions of other social sciences - sociology, anthropology, ethnology - have renewed the approaches, as well as the one on precise social history. This research puts forward a social and political analysis of this institution, registered on the long term (1800-1940) and on a tightened ground (a district and more particularly five localities).By means of relational databases allowing the aggregation of data at different scales of time and spaces, it aims at identifying the city councilors (mayors, deputies, councilors) for themselves, in a prosopographic approach, then relatively to define their representativeness (district scale) and to register them in the relationships they maintain with the other actors in municipal life (municipal scale).This analysis brings to light a municipal institution that villagers took over during the 19th century, by recognising an authority to the mayor and which was first shaped in opposition to that of the parish priest and which then overtook the given law framework. In fact, the outrages against them are few and allow to understand not the limits of the authority granted to the function but the lack of exercise of its depositary. In the same way, municipal elections deal with preparation, mobilisation and control -sometimes up to the electoral protest which constitutes then a third roundwhich brings legitimacy to the elected ones.The identification of the city councilors has also qualified the portrait that is generally drawn up: if there are many eligible families sometimes anciently established in the municipalities of exercise, the share of the moveable city councilors remains strong throughout the 19th century before gradually decreasing. The reconstitution of the municipal careers also shows that the access to the municipal council is not definitively acquired because of a real electoral competition.
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"Cedant arma togae..." : l'institution militaire dans la pensée constitutionnelle et politique de l'an III (1795) à 1962 / "Arma cedant togae..." : the military institution in the constitutional and political thought of the year III (1795) to 1962Cornevin, Gérard 25 January 2014 (has links)
La sagesse politique est de faire vivre un gouvernement libre, et une puissance armée. Etude portant sur l'organisation de la force armée dans la pensée constitutionnelle, et son action dans la pensée politique depuis l'an III (1795) à 1962, sur une période de 167 ans, sa déclinaison dans l'iconographie politique, à l'aune de la politique, portant sur les dix régimes politiques- souverains et républicains - au travers des guerres et évènements sociétaux. La conclusion rappelle l'obéissance des armées au pouvoir civil pour la période considérée, une interaction du politique et des armées et ouvre une perspective nouvelle, dans la relation politique-armées, exposant un aperçu sur les grandes puissances économiques, dans leurs rapports politique-armées. / Political wisdom is to live a free government, and military power. Study on the organization of armed force in the constitutional thought, and action in political thought since the year III (1795) to 1962, over 167 years, its variation in the political iconography to yardstick of politics, on the ten-political sovereign and republican regimes - through wars and societal events. The conclusion reminds the obedience of armies of the civil power for the period, an interaction of political and armed and opens a new perspective in the political-military relationship, exposing an overview of the major economic powers in their relations policy-armies.
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Versions en conflit, versions d’un conflit : l’Intervention française au Mexique (1862-1867) entre histoire et fiction / Conflicting versions, versions of a conflict : french Intervention in Mexico (1862-1867) between history and fictionLemus Martinez, Violetta 28 June 2018 (has links)
Cette thèse est l’étude d’une sélection d’œuvres littéraires mexicaines et françaises concernant les évènements historiques de l’Intervention française au Mexique (1862-1867) et du Second Empire Mexicain (1864-1867). Ces œuvres s’étalent entre le XIXe et le XXIe siècle et ont été sélectionnés pour leurs réflexions poétiques et politiques exemplaires et d’autre part parce qu’elles ont contribuées à la construction d’une iconographie culturelle et identitaire mexicaine. Les genres romanesque et théâtral ont été sélectionnés pour pouvoir établir une étude comparative diachronique. Le choix des œuvres et des auteurs a été établi en fonction du traitement de l’Intervention française et de leur importance. Les œuvres analysées correspondent au sous-genre du roman-feuilleton du XIXe siècle avec, pour la littérature française, Benito Vázquez (1869) de Lucien Biart et Doña Flor (1877) de Gustave Aimard et, pour la littérature mexicaine, Clemencia (1869) de Manuel Altamirano et El Cerro de las Campanas (1868) de Juan Mateos. Les pièces de théâtre Corona de Sombra (1943) de Rodolfo Usigli et Charlotte et Maximilien (1945) de Maurice Rostand sont traitées de manière comparative et la pièce El Tuerto es Rey (1970) de Carlos Fuentes est analysée de manière complémentaire. Quant aux manifestations littéraires historiques plus contemporaines, nous incluons Noticias del Imperio (1987) de Fernando del Paso et Yo, el francés de Jean Meyer (2002). Cet ensemble propose une analyse comparative, linguistique, sémiotique et littéraire des œuvres citées. Il invite à une réflexion approfondie sur l’interprétation que la littérature ou l’égo-histoire ont proposé de ce conflit, un conflit armé et politique dont la mémoire a traversé l’histoire et les productions littéraires mexicaines et françaises. / In this doctoral dissertation, we are studying a selection of both Mexican and French literary works related to the historic events of the Second French Intervention in Mexico (1862-1867) and of the Second Mexican Empire (1864-1867). This body of works has been published between the XIXth and the XXIth century and has been selected, both because their poetic and political thoughts are emblematic of this period and because they have contributed to the construction of a Mexican cultural and identity iconography. We have decided to select the fiction and theatrical genres, to carry out a comparative and diachronic analysis. The decision of which literary works and authors to include has been made based on how both the French Intervention and the way it has been depicted in literature, have been dealt with in particular in each literary work and each author we considered to studied. The studied novels belong to the sub-genre of serialized fiction in the XIXth century with, on the French side, Benito Vázquez (1869) by Lucien Biart and Doña Flor (1877) by Gustave Aimard and, on the Mexican side, Clemencia (1869) by Manuel Altamirano and El Cerro de las Campanas (1868) by Juan Mateos. As far as theatre plays are concerned, we have carried out a comparative study of both Corona de Sombra (1943) by Rodolfo Usigli and Charlotte et Maximilien (1945) by Maurice Rostand. We have completed our analysis with a complementary study of El Tuerto es Rey (1970) by Carlos Fuentes. Regarding more contemporaneous historic and literary creations, we chose to include Noticias del Imperio (1987) by Fernando del Paso and Yo, el francés by Jean Meyer (2002). This corpus allows to carry out a comparative, linguistic, semiotic and literary analysis of afore-mentioned works. Such analysis calls for a thorough reflection on the interpretation of conflict, an armed and political conflict which influenced both History and Mexican and French literary productions.
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