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La politique française envers les États pontificaux sous la Monarchie de Juillet et la Seconde République (1830-1851)Jolicoeur, Nicolas January 2005 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le concours de 1848 pour une figure symbolique de la République : entre agentivités et simulacreSargologos, Jean-Mathias 08 1900 (has links)
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La correspondance de Juliette Drouet à Victor Hugo sous la Seconde République : édition et étude des années 1848, 1849, 1850 et 1851 / Juliette Drouet’s letters to Victor Hugo under the Second Republic : edition and study about years 1848, 1849, 1850 and 1851Kieffer, Anne 26 September 2014 (has links)
Juliette Drouet ne fut pas seulement la maîtresse de Victor Hugo durant cinquante ans. Elle fut aussi une inlassable et prodigue épistolière qui laisse à la postérité environ vingt-Deux mille lettres écrites quotidiennement à celui qu’elle appelle son « grand petit homme ». D’une incroyable importance numérique, ces lettres sont aujourd’hui au cœur d’un vaste projet, qui a pour but de les éditer intégralement. Inscrite dans ce projet, la présente thèse propose la lecture continue des lettres écrites par Juliette Drouet à Victor Hugo sous la Seconde République – du 1er janvier 1848 au 30 novembre 1851 –, transcrites et annotées. Écrites durant une période clef de l’Histoire de France et de la vie de Victor Hugo, ces lettres présentent un intérêt à la fois historique et biographique. Rédigées quotidiennement, elles sont aussi pour le tiers lecteur un témoignage inédit sur les conditions de la femme entretenue, sur la vie théâtrale à Paris, et sur l’hygiène et la médecine sous la Seconde République. D’une grande porosité générique entre lettre, journal et conversation, elles offrent un intérêt littéraire particulier. L’étude critique de ces lettres, qui précède le corpus édité, permet de révéler le triple intérêt biographique, historique, et littéraire de ce travail. Complétée de tous les outils que requiert la compréhension de ce corpus, cette thèse met aussi à disposition les notices biographiques des personnes citées par Juliette Drouet ainsi qu’un glossaire des mots et expressions employées par cette dernière. / Juliette Drouet was not only Victor Hugo’s mistress for fifty years. She was also an indefatigable and generous letter writer who leaves for posterity about twenty two thousand letters written daily to Victor Hugo. This important amount of letters are today in the heart of a vast project, which aims to edit them entirely. Placing itself in this project, the present thesis proposes the continuous reading of the letters by Juliette Drouet to Victor Hugo under the Second Republic – from January 1st, 1848 until November 30th, 1851 –, transcribed and annotated. Written during a key period of the History of France and Victor Hugo's life, these letters present at the same time an historical and biographical interest. Drafted daily, they are also for the third reader a new record on the supported woman’s conditions, on the theatrical life in Paris, and on the hygiene and the medicine under the Second Republic. Letters offer a particular literary interest by their important generic porosity between letter, diary and conversation. These letters come along with a critical analysis, which allows highlighting the triple biographical, historical and literary interest of this corpus. Completed by all the tools which requires the understanding of these letters, this thesis provides the biographic summary of the persons quoted by Juliette Drouet as well as a glossary of the words and the expressions used by this last one.
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Presse sportive en Catalogne (1931-1951) / Sporting press in Catalonia (1931-1951)Ndemengana, Jean Francis 15 February 2013 (has links)
Cette thèse aborde la question du rapport entre les conjonctures socio-politiques de l'Espagne de la première moitié du XXe siècle et le traitement ou la considération du ''fait sportif'' en Catalogne. Dans cette étude, le quotidien barcelonais El Mundo Deportivo (1906- à nos jours), constitue une source de recherche intéressante dans l'interprétation de la trajectoire de la pratique et de l'information sportive catalane, et sa relation avec le monde politique, de la Seconde République au franquisme, en passant par la Guerre civile. Ainsi, la période républicaine est marquée par un certain détachement du pouvoir politique vis-à-vis du fait sportif. Quant au régime totalitaire du Généralissime Francisco Franco, il suppose une mise sous tutelle de la presse et une centralisation de la direction de la vie sportive espagnole au début des années quarante. Cette analyse établit, notamment une corrélation entre le statut social de la femme espagnole, sa présence réelle dans la vie sportive, et le régime politique en vigueur dans le pays / This thesis is about the relation between the Spanish socio-political conjunctures in the first half of the twentieth century and the dealing with or the consideration of the "sporting fact" in Catalonia. In this study the barcelonan daily paper El Mundo Deportivo (1960 - till today), is an interesting source of research about interpreting the practice trajectory and the catalan sporting information, and its relation with the political world during the Second Republic to the francoism, through the civil war. Thus, the republican period is marked by a certain political power detachment from the sporting fact. As for the Generalissimo Francisco Franco totalitarian regime, it supposes the press to be under supervision and a centralization of the Spanish sporting activities management in the beginning of the 1940s. This analysis shows particularly a correlation between the social status of the Spanish woman, her real presence in sporting life, and the country political regime in force
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Dompter une ville en colère : Genèse, conception et mise en œuvre de la police d’État de Lyon 1800-1870 / Taming a rebel city : Genesis, conception and implementation of the police State of Lyon (1800-1870)Prieur, Florent Marcel 20 November 2013 (has links)
La loi du 19 juin 1851 qui étatise la police de Lyon marque une rupture majeure dans l’histoire du maintien de l’ordre en France. Depuis la Révolution française, les maires ont en effet été chargés de la police dans toutes les communes françaises, Paris exceptée. À partir de 1851, Lyon fait donc figure d’exception. Parce qu’elle s’est signalée par ses colères récurrentes depuis la fin du XVIIIe siècle, qu’elle est considérée comme la capitale du sud-est de la France et que sa population apparaît unanimement comme rétive à toute forme de domination, elle passe pour une cité rebelle. Dans le contexte d’un « Printemps des peuples » marqué par les soulèvements réguliers des partisans de la République démocratique et sociale, en juin 1848 puis en juin 1849, Lyon devient aux yeux des autorités, le quartier général de tous ceux qui veulent renverser l’ordre social en France voire en Europe. Or, durant cette période, la police lyonnaise donne chaque jour les preuves d’une défaillance complète face à la criminalité et à la délinquance, malgré une réorganisation générale tentée à l’automne 1848. En réaction, le pouvoir parisien place progressivement Lyon « hors du droit commun ». La ville et ses faubourgs sont d’abord privés de leurs gardes nationales en juillet 1848, lesquelles ne seront jamais réorganisées, à la différence des autres municipalités, car elles sont perçues, entre Rhône et Saône, comme peu sûres, faibles face à l’émeute et promptes à se retourner contre l’armée et la police. Le 15 juin 1849, une nouvelle insurrection éclate à Lyon. Réprimée par l’armée, elle enclenche la réforme générale de l’organisation administrative et policière de la ville et des faubourgs. Dans l’immédiat, Lyon et les cinq départements de la 6e division militaire sont placés et maintenus en état de siège. Tentée une première fois à l’automne 1849, la réforme aboutit avec la loi du 19 juin 1851. Désormais, Lyon jouit d’une police étatisée, aux mains d’un préfet du Rhône devenu préfet de police, agissant dans une nouvelle entité administrative, l’agglomération lyonnaise, qui regroupe une douzaine de communes et faubourgs. Le décret du 24 mars 1852 fait aboutir cette réforme, en supprimant le maire et en attribuant ses fonctions au préfet, en annexant les communes suburbaines et en divisant la ville en cinq arrondissements. Sur le plan policier, les services sont réorganisés jusqu’en 1854, sur la base des modèles parisien, londonien et genevois. La police d’État lyonnaise traverse le Second Empire et devient le modèle à partir duquel les polices des préfectures de plus de 40 000 habitants sont étatisées en 1855. Cette pérennité de la police d’État ne doit pourtant pas dissimuler une contestation permanente de son existence au cours des années 1860, au Corps législatif puis au Conseil général du Rhône. Les élus républicains demandent en effet la restitution à Lyon d’une municipalité élue, prélude au retour de la ville dans le « droit commun » sur le plan policier. Progressivement, la surveillance politique de l’agglomération s’avère difficile à assurer et les effectifs policiers apparaissent insuffisants. C’est néanmoins la défaite de Sedan qui aura raison de la police d’État. La République proclamée, la municipalité lyonnaise tout juste recomposée reprend immédiatement la direction du maintien de l’ordre le 4 septembre 1870 / The law of 19th June 1851 which establishes state control over the police of Lyon marks a major break in the history of urban policing in France. Since the French Revolution, mayors were in charged of the police in all the French municipalities, Paris excepted. From 1851, Lyon thus became an exception. Because it differenced itself by its recurring revolts since the end of the XVIIIth century, because it is considered as the capital of the southeast-part of France and because its population appeared unanimously as refusing any kind of domination, it was considered as a rebel city. During the "people’s spring" marked by the regular uprisings of the partisans of the democratic and social Republic, in June, 1848 then in June, 1849, Lyon became for the authorities, the headquarters of all those who wanted to turn upside down social order in France and even in Europe. Yet, during this period, the police of Lyon gave daily proofs of a total failure to fight criminality, in spite of a general reorganization tempted in autumn 1848.In reaction, the Parisian power gradually put Lyon "outside the common law". The city and its suburbs were firstly deprived of their national guards in July 1848, unlike the other municipalities, because its guards were perceived, between the Rhône and the Saône, as weak in front of riots and quick to turn around against the army and the police. On June 15th 1849, a new uprising burst in Lyon. Repressed by the army, it engaged the general reform of the administrative and police organization of the city and the suburbs. Lyon and the five departments of the 6th military division had immediately been are placed and maintained under state of siege. Firstly tried in autumn 1849, the reform succeeded with the law of 19th June 1851. From then on, Lyon had a state-controlled police, in the hands of the prefect of the Rhône who became a prefect of police, acting in a new administrative entity, the Lyon agglomeration, which included a dozen municipalities and suburbs. The decree of March 24th, 1852 made this reform succeed, by suppressing the mayor and by attributing its functions to the prefect, by annexing the suburban municipalities and by dividing the city into five districts. On the police plan, services were reorganized until 1854, on the basis of the models of Paris, London and Geneva.The State police of Lyon crossed the Second Empire and became the model from which the polices of the prefectures of more than 40 000 inhabitants passed under state control in 1855. Nevertheless, the State police is contested during the 1860s, in the Legislative Corps and the General Council of the Rhône. The republican asked for the restoration of an elected municipality in Lyon, seen as the first step of the return of the city in the police "common law". Gradually, political surveillance of the urban space became increasingly difficult, and the police staff seemed insufficient. Nevertheless, it was the defeat of Sedan that would mark the end of the State police. Once the Republic had been proclaimed, the municipality of Lyon just recomposed took back immediately the direction of the police on September 4th, 1870.
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Mgr Dupanloup et la Seconde République : réseaux et combats, 1848-1852 / Mgr Dupanloup and the Second Républic : networks and battles, 1848-1852Saingainy, Marie 14 June 2017 (has links)
Mgr Dupanloup est l’une des figures de proue du catholicisme libéral en France au XIXe siècle. À partir de la correspondance privée du prêtre de Savoie, il s’agit de mettre en exergue les réseaux mis en place et structurés par le prêtre de Savoie pour défendre les intérêts de l’Église catholique dans un contexte de tensions révolutionnaires. Ainsi sous la Seconde République, de 1848 à 1851, Dupanloup et ses réseaux se concentrent particulièrement sur la lutte pour la liberté de l’enseignement et à partir de 1849 sur la lutte pour le vote du projet de loi Falloux, un projet de loi visant à réorganiser entièrement l’instruction publique et privée. Autour de Dupanloup s’agrège tout un ensemble de partis, de réseaux et de personnalités d’origines diverses, laïcs et ecclésiastiques, religieux et politiques qu’on a pu réunir sous l’appellation de « parti Dupanloup ». Ce « parti » repose avant tout sur le « duo » Dupanloup-Montalembert, devenu « trio » dès lors qu’Alfred de Falloux est devenu ministre avec comme objectif prioritaire d’obtenir la liberté de l’enseignement secondaire et de soutenir l’autorité temporelle du pape. Des stratégies apparaissent dans la correspondance et les écrits privés de Dupanloup qui constituent les coulisses de l’action publique du prêtre pédagogue. Ces échanges épistolaires forment un maillage resserré entre des individus partageant plus ou moins les mêmes convictions et objectifs et visant à incliner le processus révolutionnaire en leur faveur. C’est dans l’espace privé de la correspondance que Dupanloup construit déjà son action publique. Étudier les réseaux et le combats du parti de Dupanloup sous la Seconde République permet de revenir plus précisément sur un pan de l’histoire assez méconnu. Les conflits qui agitent la vie politique, sociale et religieuse de la Seconde République sont, en effet, révélateurs du bouillonnement idéologique, politique, social et religieux du milieu du XIXe siècle. Il cristallise des débats publics qui animent encore l’Europe du XXIe siècle, notamment sur la question de la laïcité ou de la sécularisation de la société. L’évolution de la pensée de Dupanloup durant cette période révèle les tensions et dissensions qui agitent les catholiques libéraux dans leur rapport entre eux-mêmes, mais aussi dans leur relation avec le clergé et avec la société.Il semble ainsi pertinent de comprendre comment un groupe de catholiques conservateurs, lui-même en minorité au sein du mouvement catholique libéral, est parvenu à se hisser au sommet d’institutions républicaines alors que de 1848 à 1851 les journées révolutionnaires se multiplient et se radicalisent. Peut-on conclure à une victoire du « parti Dupanloup » ? La Révolution sociale avortée dès juin 1848 s’est-elle mue en Contre-Révolution ou bien paradoxalement en Révolution catholique ? / Bishop Dupanloup was one of the leading figures of the liberal Catholicism in France in the 19th century. From the private correspondence of the priest of Savoy, the objective is to highlight the networks which were set up and structured by the priest of Savoy to defend the interests of the Catholic Church in a context of revolutionary tensions.Under the Second Republic, from 1848 to 1851, Dupanloup and his networks particularly focused on the struggle for freedom of education and from 1849 on the struggle for the vote of the Falloux bill, a bill aimed to completely reorganize public and private education. Around Dupanloup an ensemble aggregated, made of parties, networks and personalities of various origins, lay and ecclesiastical, religious and political, who were known as the "Dupanloup party". This "party" relied above all on the "duo" Dupanloup-Montalembert, who turned into a "trio" when Alfred de Falloux became minister of public education and worship with the primary objective of obtaining the freedom for the Secondary education and to support the temporal authority of the pope. Strategies appear in the correspondence and private writings of Dupanloup that form the backdrop of the public action of the pedagogical priest. These epistolary exchanges form a tight grid between individuals sharing more or less the same convictions and objectives and aiming to tilt the revolutionary process in their favor. It is in the private space of correspondence that Dupanloup already built his public action. Studying the networks and the battles of the party of Dupanloup under the Second Republic makes it possible to go back more precisely to a part of history which is quite unknown. The conflicts which agitated the political, social and religious life of the Second Republic were indeed revealing of the ideological, political, social and religious bubbling turmoil of the mid-nineteenth century. It crystallized public debates that still animated the Europe of the 21st century, notably on the question of secularism or the secularization of society. The evolution of Dupanloup's thinking during this period reveals the tensions and dissensions which agitated liberal Catholics themselves but also their relationship with the clergy and with society.It seems relevant to understand how a group of conservative Catholics, a minority itself within the liberal Catholic movement, managed to rise to the top of republican institutions, whereas from 1848 to 1851 revolutionary days multiplied and radicalized. Can we conclude with a victory of the "Dupanloup party"? Was the Social Revolution which aborted in June 1848 a Counter-Revolution or paradoxically a Catholic Revolution ?
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Le politique au village. Histoire sociale de l'institution municipale, 1800-1940. Arrondissement de Villefranche (Rhône) / Politics on the scale of villages. Social History of the Municipal Institution, 1800-1940. District of Villefranche (Rhône)Charcosset, Gaëlle 29 June 2018 (has links)
L’institution municipale est restée à l’écart des recherches menées en histoire sur le 19e siècle sinon sous l’angle d’une prosopographie des maires et sous celui des élections municipales de la monarchie de Juillet. Les apports des autres sciences sociales – sociologie, anthropologie, ethnologie – ont renouvelé les approches, ainsi que l’histoire sociale fine. Cette recherche propose une analyse sociale et politique de cette institution, inscrite sur la longue durée (1800-1940) et sur un terrain resserré (un arrondissement et plus particulièrement cinq communes). Au moyen de bases de données relationnelles permettant une agrégation des données à différentes échelles de temps et d’espaces, elle vise à identifier les édiles (maires, adjoints, conseillers municipaux) pour eux-mêmes, dans une approche prosopographique, puis relativement pour définir leur représentativité (échelle de l’arrondissement) et pour les inscrire dans les relations qu’ils entretiennent avec les autres acteurs de la vie municipale (échelle communale).Cette analyse permet de mettre au jour une institution municipale que les villageois se sont appropriés au cours du 19e siècle, en reconnaissant une autorité au maire qui s’est construite d’abord dans l’opposition à celle du desservant et qui dépasse le cadre donné par la loi. De fait, les outrages à leur encontre sont peu nombreux et permettent d’appréhender non les limites de l’autorité consentie à la fonction mais le défaut d’exercice de son dépositaire. De même, les élections municipales font l’objetd’une préparation, d’une mobilisation et d’un contrôle – parfois jusqu’à la protestation électorale qui constitue alors un troisième tour – qui donnent la légitimité aux élus.L’identification des édiles a également permis de nuancer le portrait qu’il en est généralement dressé : s’il existe bien des familles éligibles parfois très anciennement implantées dans les communes d’exercice, la part de conseillers municipaux mobiles reste forte pendant tout le 19e siècle avant de se réduire progressivement. La reconstitution des carrières municipales montre aussi que l’accession au conseil municipal n’est pas définitivement acquise du fait d’une compétition électorale réelle.Quoiqu’un cadre légal précis préside la prise de décision au sein de l’institution municipale, la comparaison des modes de gouvernement d’une commune à l’autre fait émerger deux extrêmes, de l’exercice solitaire du maire à une décision prise collégialement par le conseil municipal dont le maire se fait le porteur. Entre ces deux extrêmes, les situations sont nombreuses et, si dans certaines communes, l’un s’impose davantage que l’autre, il existe aussi des mouvements de fluctuation en fonction des rapports de force qui se dessinent.Enfin, ce politique défini comme organisation du pouvoir au sein de la société, n’est pas enfermé dans les limites communales : les conflits au sein des conseils municipaux mettent au jour des réseaux sociaux qui sont également culturels et porteurs de sensibilités politiques ; c’est alors à une échelle intercommunale qu’ils prennent sens, marqués par les scansions nationales. / Historical researches on the nineteenth century have left aside Municipal institutions, except from the point of view of a prosopography of mayors and municipal elections of the July Monarchy. The contributions of other social sciences - sociology, anthropology, ethnology - have renewed the approaches, as well as the one on precise social history. This research puts forward a social and political analysis of this institution, registered on the long term (1800-1940) and on a tightened ground (a district and more particularly five localities).By means of relational databases allowing the aggregation of data at different scales of time and spaces, it aims at identifying the city councilors (mayors, deputies, councilors) for themselves, in a prosopographic approach, then relatively to define their representativeness (district scale) and to register them in the relationships they maintain with the other actors in municipal life (municipal scale).This analysis brings to light a municipal institution that villagers took over during the 19th century, by recognising an authority to the mayor and which was first shaped in opposition to that of the parish priest and which then overtook the given law framework. In fact, the outrages against them are few and allow to understand not the limits of the authority granted to the function but the lack of exercise of its depositary. In the same way, municipal elections deal with preparation, mobilisation and control -sometimes up to the electoral protest which constitutes then a third roundwhich brings legitimacy to the elected ones.The identification of the city councilors has also qualified the portrait that is generally drawn up: if there are many eligible families sometimes anciently established in the municipalities of exercise, the share of the moveable city councilors remains strong throughout the 19th century before gradually decreasing. The reconstitution of the municipal careers also shows that the access to the municipal council is not definitively acquired because of a real electoral competition.
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