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Le droit de la sécurité sociale des Etats membres de l'Union Economique Monétaire Ouest Africaine, au regard des normes de l'Organisation Internationale du Travail : étude de droit comparé / The law of the Social security of the member states of the West African Monetary Economic Union towards the standards of the International Labor Organization : study of compared law

Niang, Mouhamadou Lamine 05 July 2010 (has links)
La compensation de l'absence ou de la réduction du revenu du travail résultant des risques sociaux auxquels sont exposés les membres de la communauté des Etats UEMOA connaît des limites. Par rapport aux normes de l'Organisation Internationale du Travail, les régimes de sécurité sociale qui s'inspirent de l'ensemble des dispositions législatives, réglementaires et conventionnelles destinées à l'exclusion du chômage à protéger l'individu, sont calqués sur le modèle européen. Le système de sécurité sociale lié au développement du salariat étant le fondement de la norme minima. La convention n°102 ratifiée par deux Etats sur les huit de l'UEMOA, le Niger et le Sénégal, sous le bénéfice de dérogations, l'acceptation d'au moins trois éventualités est malencontreusement reprise du point de vue conceptuel, par la convention CIPRES, censée harmoniser les législations de sécurité sociale d'Etats africains, alors que se développe actuellement une nouvelle notion du travailleur qui ne se limite plus simplement aux salariés, notion qui a une acception juridique plus restreinte. La conséquence est que les droits nationaux, très en deçà des normes internationales deviennent également inadaptés. Du point de vue du champ d'application personnel, le problème de la couverture se pose avec d'autant plus d'acuité que les possibilités d'une extension constituent un obstacle quasi insurmontable. Les Etats pris isolément ne peuvent à eux seuls venir à bout des limites liées à leur niveau de développement. De nombreuses solutions pour l'extension du droit à la sécurité sociale ont été expérimentées à travers le monde. Elles offrent un kaléidoscope de modèles s'organisant autour des institutions de prévoyance et mutuelles sociales ou de l'assistance. Mais la considération du respect de la dignité de la personne qui inspire notamment le droit à une couverture sociale impose de considérer que l'extension de la sécurité sociale à ceux qui en sont dépourvus nécessite l'action concertée des Etats UEMOA qui se fonde sur l'éthique professionnelle non «par le rattrapage industriel», mais par un retour à l'étape brûlée, le secteur primaire, seul à même de pouvoir sous-tendre «un nouveau socle de sécurité sociale». / The compensation of the absence or the reduction of the earned income resulting from social risks to which are exposed the members of the community of States UEMOA knows limits. With regard to the standards of the International Labor Organization, the national insurance schemes which are inspired by the laws, statutory and conventional measures as a whole intended with the exception of the unemployment to protect the individual, are traced on the European model. The system of social security connected to the development of the wage-earner being the foundation of the minimum standard. The convention n°102 ratified by two States on eight of the UEMOA, Niger and Senegal, under the profit of dispensations, the acceptance of at least three eventualities is inconveniently taken back by the convention CIPRES, supposed to harmonize the legislations of social security of African States, while develops at present a new notion of the worker which does not limit itself any more simply to the employees, the notion which has a more restricted legal meaning. The consequence is that the national laws, very below international standards become also unsuitable. From the point of view of the personal field of application, the problem of the cover settles with all the more acuteness as the possibilities of an extension constitute an almost insuperable obstacle. States taken remotely cannot to them come only at the end of the limits connected to their level of development. Numerous solutions for the extension of the right of the Social Security were worldwide experimented. They offer a kaleidoscope of models getting organized around the institutions of foresight and social mutual insurance or the assistance. But the consideration of the respect for the dignity of the person which inspires in particular the right for a social coverage imposes to consider that the extension of the Social Security to those who lack it requires the joint action of States UEMOA which bases itself on the professional ethics not "by the industrial catching up", but by return in the missed stage, the primary, only sector to be able to underlie "a new social protect floor".
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Le revenu de base :renversement ou renouveau du droit social ?Éléments pour une philosophie politique et sociale de l'inconditionnalité

Sabate, Marc-Antoine 23 October 2020 (has links) (PDF)
Longtemps marginalisé, le revenu de base connaît depuis quelques années un engouement tout aussi croissant qu’inédit. Ses partisans le présentent comme un « nouveau pilier du système de protection sociale » :un socle de sécurité matérielle, garanti de manière individuelle, universelle et inconditionnelle, qui permettrait de lutter contre la pauvreté, le chômage ou les inégalités.Les controverses autour de sa possible mise en place s’articulent généralement autour de deux questions :peut-on vraiment le financer ?N’encouragerait-il pas l’oisiveté ?La thèse part du constat des limites de cette problématisation. D’une part, la question financière masque une question politique :bien comprise, la question de la faisabilité d’une politique n’est autre que celle des conditions pratiques de sa désirabilité. D’autre part, nombre d’acteurs, militants ou académiques, rejettent le revenu de base non pas seulement parce qu’il permettrait d’échapper au devoir de travail, mais aussi et surtout parce qu’il reviendrait à abandonner le droit au travail :la société versant dès lors un « solde de tout compte » à des populations de chômeurs ou de travailleurs pauvres qu’elle aurait renoncer à intégrer durablement.Alors que ses défenseurs y voient un moyen de renouveler la protection sociale, les opposants au revenu de base y voient donc bien plutôt un moyen d’achever un processus historique de renversement du droit social (défini comme le double champ d’application du droit du travail et du droit de la Sécurité sociale). L’hypothèse générale de la thèse est que ce désaccord ne repose pas seulement sur l’anticipation des effets pratiques du revenu de base sur la pauvreté, le retour à l’emploi ou même le bien-être, mais aussi sur un conflit normatif :comment justifier le revenu de base au sein d’un système de protection qui fonde les droits sociaux sur le travail ?Comment penser un droit au revenu indépendamment du devoir de et du droit au travail ?En philosophie politique, ce conflit normatif a généralement été pensé sous l’angle de la réciprocité :nous avons droits aux bénéfices de la coopération sociale dans la mesure où nous y prenons nous-mêmes notre juste part. L’idéal de la réciprocité a donc pour horizon une société de droits et de devoirs égaux et réciproques. Deux questions peuvent par conséquent être posées :(1) le revenu de base n’aurait-il pas pour conséquence une meilleure effectivité du droit au travail, une meilleure intégration des individus au collectif ?(2) Et ne pourrait-il pas, dans tous les cas, être vu comme le versement d’une juste part, indépendante de la contribution par le travail ?Pour répondre à ces questions, la thèse présente une analyse à la fois historique et conceptuelle, tant des institutions de l’État social que des discussions sur le revenu de base. Dans l’histoire de la protection sociale, le droit à l’existence émerge avant tout comme un droit à l’existence par le travail, et donc comme un droit au revenu du travail. Qu’il s’exprime sous la forme disciplinaire d’un réencastrement de la main d’œuvre ou sous la forme démocratique d’une citoyenneté sociale, ce droit répond fondamentalement à l’insécurité et au caractère désintégré de la condition salariale. La problématique du droit social est historiquement une problématique de l’intégration :il s’agit d’offrir à chacun une place dans la société.Le revenu de base fait précisément son apparition au moment où ce modèle est remis en question :c’est la « crise de l’État-providence », diagnostiquée au tournant des années 1980. Les justifications du revenu de base sont à cet égard ambigües. D’un côté, elles résonnent avec les politiques d’activation mises en place pour réintégrer les chômeurs et les « exclus » :son versement est supposé remédier aux « trappes » à inactivité en incitant au retour à l’emploi. D’un autre côté, le revenu de base trouve sa place dans des « utopies post-salariales » qui visent à nous libérer de l’emploi et du marché :il offrirait à chacun un « pouvoir de dire non » et constituerait un support pour le développement de ce que le philosophe André Gorz nommait des « activités autonomes ». Pour ses concepteurs, par exemple le philosophe Philippe Van Parijs, ces deux arguments peuvent toutefois être tenus ensemble dans la mesure où l’objectif premier du revenu de base est la « liberté de choix ». À la question (1), les théoriciens du revenu de base proposent donc la réponse suivante :peu importe que l’on choisisse de travailler ou non, à temps partiel ou à temps plein, du moment que l’on possède la « liberté réelle » de faire ce choix.En ce qui concerne la question (2), deux types de réponses sont généralement proposées. Une première stratégie contourne l’exigence de réciprocité en posant qu’une grande partie des ressources matérielles et immatérielles à notre disposition peuvent être considérées comme un héritage commun, de telle sorte que chacun devrait pouvoir y accéder indépendamment de sa contribution productive. Une seconde stratégie étend la réciprocité en posant que, quelles que soient nos activités, nous contribuons quoiqu’il arrive toutes et tous à la production de richesses sociales à un niveau suffisant pour recevoir un revenu minimum en retour. L’argument développé dans la thèse est qu’aucune de ces deux stratégies n’est pleinement satisfaisante et qu’il faut, par conséquent, en proposer une troisième.En effet, la première repose sur des prémisses libertariennes en postulant des droits aux ressources préinstitutionnels, ce qui est incompatible avec une approche égalitariste pour laquelle seul le contexte coopératif permet d’arbitrer les revendications sur les ressources, même héritées. La seconde, quant à elle, efface la distinction entre travail et non-travail et invisibilise par conséquent les inégalités de répartition et de qualité du travail en même temps qu’elle ouvre paradoxalement la porte à l’extension de la rationalité économique du travail dans les autres sphères sociales. D’où une troisième stratégie, dite de la réciprocité manquante :si la justice comme réciprocité doit être défendue comme perspective idéale, les circonstances non-idéales du monde réel, et en particulier du marché du travail, font qu’il manque un contexte élémentaire de réciprocité suffisant pour exiger une contribution en échange de l’accès à un revenu minimum. La réciprocité n’est pas à contourner ni à étendre, elle est simplement manquante.Dans cette optique, la question à poser devient la suivante :le revenu de base peut-il être pensé comme une précondition de la réciprocité et, partant, comme un support pour le renouveau du droit social ?La thèse se conclut dès lors par une réponse en deux temps. D’un côté, il est certain que la revendication du revenu de base est une conséquence du renversement du droit social par l’activation des politiques sociales et la dérégulation du marché du travail :même dans ses versions les plus généreuses, son introduction viendrait confirmer et sans doute approfondir le passage historique d’un État social cherchant à organiser les rapports de travail et les service publics à un État social qui, de plus en plus, se contente de multiplier les transferts monétaires pour limiter l’ampleur de la pauvreté et créer des incitants sur le marché du travail. D’un autre côté, il n’est pas exclu qu’un revenu de base, articulé à un ensemble cohérent de mesures économiques et sociales, puisse contribuer à subvertir ce processus en offrant un support matériel pour le déploiement de pratiques individuelles et collectives aujourd’hui cantonnées au domaine de l’infra-politique, et qui pourraient à l’avenir fournir la matière d’un nouveau droit social. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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L’influence du systeme d’education japonais sur la mobilite sociale selon une perspective du capital de Bourdieu

Langford, Jonathan 08 1900 (has links)
La quête de mobilité sociale s’est renforcée dans l’imaginaire collectif, les valeurs et l’identité japonaise depuis le décloisonnement territorial et social procuré par le changement radical des politiques lors de la Restauration Meiji. Ces nouveaux gains spatiaux et sociaux, en parallèle avec le développement d’une économie capitaliste, stimulent les mouvements humains et de capitaux, développant de nouveaux réseaux transitoires. Après la Seconde Guerre mondiale, le Japon vit à nouveau des transformations qui viennent bouleverser la gestion de l’espace et son système d’éducation. En effet, l’espace physique et social se voit être redéfini de sorte à prioriser les secteurs industriels qui correspondent aux nouveaux standards socioéconomiques de la société. Rapidement, le principe méritocratique s’installe dans le nouveau système d’éducation « égalitaire » pour répondre au désir grandissant de la population de mobilité. Enfin, l’éclatement de la bulle spéculative dans les années 1990 vient une fois de plus bouleverser les structures sociales et scolaires du Japon. Dans cette nouvelle réalité: l’éducation agit-elle comme une force sociale qui permet ou empêche le gain de mobilité; ou bien maintient-elle ou augmente-t-elle la position sociale des individus? Et quelle est l’influence des classes sur le phénomène de la reproduction sociale? Différentes thématiques seront abordées dans cette recherche, notamment l’effet des classes sociales sur les inégalités quant à l’accès à l’éducation; le rôle de l’éducation dans une société néo-libérale basée sur la certification (« diplômatie » – société des diplômes), créant un déséquilibre entre les établissements scolaires et les régions; et enfin l’influence des capitaux sur la position sociale d’un individu. Par ailleurs, une théorisation conceptuelle sera proposée afin de faire ressortir l’importance de la spatialité dans la mobilité sociale en tant que complément à la théorie des capitaux de Bourdieu. / The quest for social mobility has been reinforced in the Japanese collective imagination, values and identity since the territorial and social decompartmentalization provided by the radical change in policies during the Meiji Restoration. Such new spatial and social gains, paired with the development of a capitalist economy, fostered the movement of people and capital, developing new transitory networks. After the Second World War, Japan once again experienced transformations that disrupted the management of its territory and its education system. Indeed, the physical and social space was redefined in order to prioritize the industrial sectors that corresponded to the new socio-economic standards of the society. Soon, the meritocratic principle was established in the new "egalitarian" education system to respond to the population's growing desire for mobility. Finally, the bursting of the speculative bubble in the 1990s once again disrupted the social and educational structures of Japan. Considering this new reality: does education act as a social force that allows or prevents the gain of mobility; or does it maintain or strengthen the social position of individuals? And what is the influence of class on the phenomenon of social reproduction? Different themes will be addressed in this research, including the effect of social class on inequalities in access to education; the role of education in a neo-liberal society based on certification ("diplômatie" – Diploma system), creating an imbalance between schools and regions; and finally, the influence of capital on an individual's social position. Furthermore, a conceptual theorization will be proposed to highlight the importance of spatiality in social mobility as a complement to Bourdieu's capital theory.
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Philosophie et dissidence

Perreault-Bouffard, Olivier 23 October 2023 (has links)
La dissidence peut se définir par une mise en retrait par rapport à un groupe, souvent lié à un désaccord sur quelque valeur commune. De même, une certaine conception de la philosophie veut qu'elle soit une remise en question continuelle et une critique radicale tendant à examiner constamment toutes les idées, ce qui mène souvent le philosophe à un retour critique sur les valeurs dominantes de sa société. Ainsi se trace un air de famille entre dissidence et philosophie. Il s'avère d'ailleurs que la plupart de ceux que l'on juge philosophes dans notre tradition ont été des dissidents à leur époque. Mais les dissidents sont-ils tous philosophes ? Quelles idées sont remises en question par les dissidents contemporains, pour qu'ils soient considérés comme tels ? Quel nouveau regard peut apparaître à travers une enquête sur ces critiques particuliers de nos systèmes politiques ? À travers la présentation et l'examen de trois dissidents contemporains, ce mémoire invite à un exercice philosophique d'exploration critique.
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Réseaux sociaux chez le mouflon d'Amérique (Ovis canadensis)

Gagné-Delorme, Audrey January 2015 (has links)
Les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisés en écologie pour représenter et analyser la structure sociale. Modéliser la structure sociale permet de mieux comprendre les processus de transmission des maladies et de l’information entre les individus, ainsi que les bénéfices de la socialité sur la valeur adaptative des individus. Jusqu’à maintenant peu d’études ont identifié les déterminants et les conséquences des associations sociales. De surcroît, on connaît peu sur l’influence du type de données comportementales et du choix de l’indice d’association sur la structure des réseaux sociaux. Ma maîtrise explore les déterminants et conséquences de la socialité de même que l’impact du type de données pour la construction de réseaux sociaux grâce à la disponibilité de différents types de données comportementales et au suivi à long terme de la population de mouflons d’Amérique (Ovis canadensis) à Ram Mountain en Alberta. J’ai comparé trois réseaux sociaux construits avec trois types de données comportementales: co-occurrence dans un groupe, fréquence de proximité à ≤ 1,5 mètre et interactions agonistiques pour quantifier dans quelle mesure ces trois réseaux représentant la structure sociale des brebis adultes étaient similaires. Pour ce faire, j’ai contrasté des mesures individuelles et de réseaux. L’approche fréquemment utilisée d’utiliser les groupes pour inférer les associations sociales se révèle imparfaite: à l’intérieur d’un groupe, les associations sociales ne sont pas égales entre tous les membres. Ce travail souligne l’importance de choisir le type de données qui permet de répondre aux questions biologiques d’intérêt. Or, il semble que pour la population étudiée, les réseaux construits avec la composition de groupe et avec les évènements de proximité soient pertinents dans des contextes différents. Par conséquent, j’ai utilisé les évènements de proximité qui font appel à une association à fine échelle pour identifier les déterminants des associations entre les dyades. Pour une dyade, il y a un effet positif de la similarité du statut reproducteur sur la fréquence des associations pour les années 2011 et 2012. L’apparentement, la similarité en âge ou en rang de dominance n’influence pas la fréquence d’association d’une dyade. Quant au niveau de sociabilité à l’échelle individuelle, les brebis plus jeunes sont les plus centrales dans les réseaux sociaux et donc les plus sociables. Mes travaux de maîtrise amènent un nouveau regard sur l’étude de la socialité chez les animaux grâce à l’utilisation de réseaux sociaux pour explorer les déterminants et conséquences des associations sociales.
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Une étude ethnographique sur l'organisation du jeu libre d'élèves de maternelle

Fontaine, Marie-Pier January 2015 (has links)
La présente étude cherche à comprendre l’organisation du jeu libre d’élèves de maternelle. Cet objet de recherche émerge d’un constat selon lequel le temps consacré au jeu à l’éducation préscolaire est de moins en moins grand, au profit d’une approche dite scolarisante. Pourtant, le jeu occupe une place prépondérante dans le Programme de formation de l’école québécoise. De plus, ses impacts sur le développement global de l’enfant ont été largement étudiés. Malgré tout, des avis gouvernementaux et scientifiques soulèvent cette problématique et tentent de redonner au jeu libre une place de choix dans les pratiques enseignantes à l’éducation préscolaire. Afin de mieux cerner et comprendre le jeu libre d’élèves de maternelle, nous avons décidé d’aller observer des élèves dans leurs classes, au plus près de leur réalité, afin de décrire et contextualiser leurs jeux. Le cadre de référence a permis de décrire, tout d’abord, les caractéristiques et les types de jeu. Par la suite, trois aspects principaux ayant un impact sur l’organisation du jeu ont été abordés: les interactions sociales, l’environnement (spatial, matériel et temporel) et les règles. Ces éléments permettent de répondre aux questions suivantes : À quoi les enfants jouent-ils? Avec qui? Avec quoi? Où? Comment? Les réponses à ces questions permettront de contextualiser le jeu des élèves de maternelle, de rendre compte de l’influence des interactions sociales sur l’organisation du jeu et d’analyser l’émergence des règles en situation de jeu. L’ethnographie est l’approche méthodologique favorisée afin de répondre à ces trois objectifs. En adoptant une posture d’observatrice participante, des observations riches, pertinentes, authentiques et ancrées ont pu être réalisées auprès d’élèves de maternelle. La rédaction de vignettes descriptives, soutenue par des entretiens ethnographiques auprès des personnes enseignantes, ont mené à une analyse des données par une théorisation ancrée. En effectuant des aller-retours entre les observations et le terrain, l’analyse a permis de mettre en lumière la manière qu’ont les enfants de s’organiser principalement au regard des partenaires choisis, du scénario encadrant le jeu, mais aussi des règles connues à l’avance et des règles inventées en cours de jeu. De cette analyse ont également émergé deux aspects n’ayant pas été considérés de prime abord comme ayant un impact sur l’organisation du jeu : le jeu ritualisé et la tricherie.
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Les pratiques évaluatives en mathématiques d'une enseignante oeuvrant auprès d'élèves en difficulté du primaire

Bisson,Caroline January 2015 (has links)
Dans les dernières années, la didactique des mathématiques s’est intéressée aux pratiques enseignantes sans mettre les pratiques évaluatives au centre de leurs préoccupations. Pourtant, l’évaluation en mathématiques est une partie importante du travail des enseignantes et des enseignants du primaire qui sont appelés à déterminer les forces et les difficultés des élèves, particulièrement chez les élèves qui éprouvent des difficultés. Nous en savons donc très peu sur cette partie des pratiques enseignantes. Par ailleurs, des obstacles persistent pour les enseignantes et les enseignants concernant l’identification des élèves en difficulté en mathématiques puisqu’un flou persiste concernant la définition de ce qu’est un élève en difficulté. De plus, il est difficile d’identifier les sources d’erreurs des élèves puisqu’elles peuvent être multiples et que la posture de l’enseignante ou de l’enseignant peut influencer leur catégorisation. Ainsi, nous pouvons nous demander ce que sont les pratiques évaluatives en mathématiques auprès des élèves en difficulté dans un tel contexte. Afin de mener à bien ce questionnement sur les pratiques évaluatives en mathématiques, l’évaluation est associée à un processus, puis les pratiques évaluatives représentent les actions menées par l’enseignante ou l’enseignant durant ce processus et elles sont circonscrites à l’intérieur des pratiques enseignantes. Ce regard sur les pratiques évaluatives a permis de jeter les bases pour décrire et comprendre celles-ci par le biais de huit éléments d’analyse : 1) quelles sont les intentions de l’enseignante ou de l’enseignant qui guident cette évaluation? 2) Sur quel(s) objet(s) porte l’évaluation? 3) Quel moyen est utilisé? 4) À quel moment de l’apprentissage est réalisée l’évaluation? 5) Qui évalue l’élève? 6) Quelles sont les interactions durant la passation? 7) Comment sont traitées les données recueillies grâce à l’évaluation? 8) Quel jugement et quelle décision peuvent être émis à la suite de cette évaluation? Finalement, après une pré-analyse, ce cadre a été complété par l’apport de la temporalité et de l’effet de contrat qu’est l’effet Topaze. L’ensemble de ce cadre nous permet de répondre à notre objectif de recherche visant la description et la compréhension des pratiques évaluatives en mathématiques d’une enseignante œuvrant auprès d’élèves en difficulté. La nature exploratoire de cette recherche nous a menées à faire une étude de cas auprès d’une enseignante, Violetta, en adaptation scolaire et sociale évaluant sa classe dans trois champs des mathématiques (arithmétique, statistique et géométrie). À l’aide d’entrevues semi-dirigées pré-action et postaction et de séances d’observation en classe, nous avons pu faire une analyse de ses pratiques évaluatives au regard des éléments du cadre conceptuel. Il ressort de cette analyse que pour Violetta, la phase interactive de son processus d’évaluation est la plus marquante. En effet, elle intervenait beaucoup lors de la passation et ce, sans même que les élèves ne la sollicitent. Il semble que ses interventions sont portées par le désir que ses élèves mènent à bien la tâche d’évaluation. À ce propos, de nombreux effets Topaze ont été observés lors de la passation des différents outils d’évaluation et Violetta semble faire ce type d’effet pour, entre autres, individualiser ses interventions, tenter d’avoir accès à une partie des raisonnements de ses élèves et éviter leur perception d’échec. Cependant, cela semble contradictoire avec son intention de voir le niveau d’autonomie des élèves puisque celle-ci se retrouve grandement réduite par les effets Topaze. Les deux autres phases du processus d’évaluation, soit pré-active et postactive, ne semblent pas être les plus prépondérantes des pratiques évaluatives de Violetta. De plus, dans le cadre des pratiques évaluatives de Violetta, la temporalité semble être gérée parfois de manière hétérogène et parfois de manière homogène. À certains moments, les élèves pouvaient procéder à leur rythme lors de certaines passations, sans intervention de l’enseignante, alors qu’à d’autres moments, les interventions de Violetta poussaient les élèves à commencer et à terminer en même temps. En nous intéressant à un aspect des pratiques enseignantes que sont les pratiques évaluatives d’après un cadre de référence mixte (pédagogique et didactique), nous ouvrons la porte à une meilleure compréhension des pratiques enseignantes des enseignantes et des enseignants en mathématiques au primaire. Et d’une manière plus spécifique, nous avons documenté les pratiques évaluatives en mathématiques d’une enseignante dans le contexte particulier qu’est la classe d’adaptation scolaire et sociale au primaire. De plus, nous avons pu documenter la gestion de la temporalité par l’enseignante lors d’évaluations. Finalement, nous avons pu faire une analyse et une réflexion concernant l’effet Topaze lors des pratiques évaluatives en mathématiques de l’enseignante.
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Le groupe d’insertion sociale et professionnelle : apprentissages et développement au cœur de l’activité collective de personnes en situation de chômage de longue durée

Dionne, Patricia January 2015 (has links)
Cette recherche porte sur l’activité au cours des groupes comme source d’apprentissage et de développement des personnes en chômage de longue durée en vue de leur insertion sociale et professionnelle (ISP). En matière d’insertion sociale et professionnelle, plusieurs pays occidentaux choisissent de mettre en place de tels programmes de groupe afin de répondre aux besoins d’accompagnement de personnes en situation de chômage de longue durée. Ces groupes sont mis sur pied, au Québec, dans un contexte d’éducation non formelle par des organismes communautaires. La plupart des recherches sur des programmes de ce type démontrent une efficacité significative quant à l’insertion en emploi et à la progression de certaines variables intermédiaires favorables à l’ISP. Pour certaines personnes, la participation n’engendre cependant pas les effets escomptés, ce qui peut susciter chez ces dernières une perte d’espoir quant aux possibilités de s’insérer sur le marché du travail. L’analyse de diverses programmations en lien avec l’ISP montre l’omniprésence des instruments langagiers, qui sont mobilisés oralement et à l’écrit au cours de l’activité des groupes. La compréhension de la médiation des instruments langagiers dans les rencontres individuelles a fait l’objet de plusieurs travaux dans le champ de l’orientation, mais peu concernent à ce jour l’activité des groupes d’ISP. La présente recherche mobilise la théorie culturelle-historique de l’activité, qui offre une assise conceptuelle permettant, notamment, de conceptualiser le rôle de la médiation de ces instruments langagiers au cours du développement des personnes participantes ainsi que dans la transformation de l’activité collective. Deux échelles d’analyse sont considérées : l’activité collective, d’une part, et l’activité subjective des personnes participantes, d’autre part. Sur le plan méthodologique, la présente étude prend ses assises sur l’analyse secondaire des données d’une recherche évaluant le programme Personnes et communauté en mouvement, (Michaud, Bélisle, Garon, Bourdon et Dionne, 2012a, 2012b), qui s’est déroulée pendant 18 mois auprès de personnes en chômage de longue durée. Sur deux sites où ce programme a été mis en place, des études de cas interprétatives ont été réalisées à partir des sources d’informations qualitatives disponibles : 1) entrevues; 2) journaux de bord des intervenantes ; 3) observations et journaux de terrain et 4) collecte de documents témoins. Ces études de cas incluent un suivi du parcours, des apprentissages et du développement de dix personnes participantes en situation de chômage de longue durée. L’analyse montre que la contribution des personnes participantes à la résolution en groupe des contradictions et au développement de l’activité collective dynamise les apprentissages et le développement de ces personnes en vue de leur ISP. Les apprentissages réalisés peuvent susciter des contradictions qui, médiatisées par des instruments langagiers, suscitent le développement, c’est-à-dire l’établissement d’un rapport plus volontaire et conscient à soi, à soi agissant dans et sur le monde, à autrui et au monde. La théorie culturelle-historique de l’activité s’avère pertinente pour comprendre les liaisons entre deux échelles d’analyse, à savoir 1) le système d’activité mobilisé par l’activité collective des groupes d’ISP et 2) l’apprentissage en lien avec l’ISP ouvrant sur le développement des personnes participantes. Par la considération des relations entre ces deux échelles d’activité et une proposition de catégories d’instruments mobilisés au cours de l’activité, cette recherche contribue à la théorie culturelle-historique de l’activité.
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Le logiciel libre au Québec idéaux et motivations de la communauté d'acteurs-contributeurs

Dulude, Marc-André January 2010 (has links)
Cette recherche exploratoire s'intéresse aux logiciels libres au Québec, plus particulièrement aux acteurs qui participent activement à leur développement. Elle a pour but de comprendre les motivations de dix d'entre eux, en mettant en perspective leurs situations actuelle[s], personnelle[s] et professionnelle[s].Cette problématique est fortement inspirée des travaux de recherche en économie qui suggèrent que le contexte social et culturel d'une région donnée influence les motivations des acteurs de cette région. Plusieurs études se sont attardées à des projets de logiciels libres spécifiques, mais aucune ne s'est intéressée aux logiciels libres en territoire québécois. C'est ce qui nous amène à vouloir définir la perception et la motivation d'acteurscontributeurs au Québec. Afin de bien mettre en contexte notre étude, nous nous appuyons sur les théories diffusionnistes de Rogers, Flichy et Von Hippel, ainsi que sur celle de la construction sociale de Pinch et Bijker. Nous nous sommes également inspirés des travaux de Weber sur le logiciel libre, de ceux de Ryan et Deci sur les motivations, et de ceux de Greier sur les chemins de vie. Une série d'entrevues a été réalisée avec des experts du domaine. Pour ce faire, un sondage a été mené auprès de plus de 200 acteurs québécois du logiciel libre. De ce sondage est ressorti l'identité des dix acteurs les plus reconnus au Québec. Nous les avons invités pour une entrevue en profondeur sur leurs motivations à travailler sur les logiciels libres. Grâce à l'analyse de ces entretiens, nous sommes en mesure de dire que le discours de chacun des acteurs présente des particularités communes, notamment quant à la définition du logiciel libre, à la licence utilisée dans les projets et à la langue de l'interface présentée aux utilisateurs finaux. Aussi, les motivations des acteurs évoluent dans le temps, passant de motivations à caractère personnel à motivations en lien avec leur cheminement professionnel. De plus, nous constatons qu'il existe un réseau de professionnels et d'amateurs québécois qui prennent part à des projets d'envergure internationale. Ces interactions participent à une construction sociale de l'objet qui forge les méthodes de développement, les valeurs et les idéaux véhiculés sur Internet.
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Le trouble d'anxiété sociale à l'adolescence : traitement par exposition de la peur de parler en public par la réalité virtuelle

Doré, Francine January 2008 (has links)
Le trouble d'anxiété sociale se manifeste surtout à partir de l'adolescence alors que les relations sociales sont cruciales. Le premier article vise à présenter le cadre théorique de l'anxiété sociale à partir des données empiriques actuelles. Le trouble d'anxiété sociale altère non seulement le fonctionnement social, mais les conséquences à long terme sont persistantes. Les facteurs de risque intrinsèques et extrinsèques au développement du trouble sont identifiés, ils sont discutés en fonction du modèle de Barlow sur le développement des troubles anxieux. Une faible proportion des adolescents reçoit le diagnostic et le nombre de ceux qui se présentent à un traitement est encore plus restreint. Les traitements disponibles sont issus de l'approche cognitive comportementale et leur efficacité à réduire l'anxiété sociale demeure mitigée pour un grand nombre d'entre eux. Le second article propose une étude de cas auprès de cinq adolescents avec un trouble d'anxiété sociale. Ils sont soumis à un traitement par exposition à un auditoire virtuel pour traiter leur peur de parler en public, une composante de l'anxiété sociale. L'objectif est de connaitre le potentiel thérapeutique de la réalité virtuelle en termes d'efficacité à réduire l'anxiété sociale, sa crédibilité et sa pertinence auprès d'adolescents en milieu clinique. La possibilité de généralisation des effets à d'autres contextes sociaux est également étudiée. Outre l'anxiété sociale, le sentiment de présence, la dépression et la motivation sont évalués. Les résultats indiquent que quatre des cinq participants ont réduit ou éliminé leur peur de parler en public. D'autre part, une amélioration des symptômes est observée dans leurs relations sociales ce qui supports une certaine généralisation des effets. La pertinence de la réalité virtuelle pour le participant et le thérapeute est discutée. Les limites de l'étude et des considérations futures sont présentées.

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