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Un’emozione puramente visuale : film scientifici tra sperimentazione e avanguardia, 1904-1930 / A purely visual emotion : scientific films between experimentation and avant-garde, 1904-1930 / Une émotion purement visuelle : films scientifiques entre expérimentation et avant-garde, 1904-1930Bernabei, Maria Ida 21 June 2017 (has links)
Par sa systématique inclusion au sein de la programmation de salles spécialisées et ciné-clubs qui poussent nombreux tout au long de la deuxième moitié des Années Vingt dans les principales villes d’Europe, le film scientifique se trouve à jouer un rôle déterminant dans la construction de l’avant-garde cinématographique. Notamment en raison des techniques spécifiques qu’il développe, il peut revendiquer sa propre place dans la réflexion sur la spécificité du médium, tout en catalysant la définition de quelques concepts fondamentaux des théories esthétiques de l’époque. Pourquoi l’avant-garde est-elle si magnétiquement attirée par le film scientifique? Comment est-il possible que des films qui ne sont pas de l’art soient entrés, de façon programmatique, dans son horizon esthétique? Après avoir proposé une cartographie du film scientifique et avoir passé en revue sa réception esthétique d'avant-guerre, j’essaye une réponse à cette question, en proposant une “taxinomie de la révélation” à travers laquelle l’objectif cinématographique, potentialisé par les techniques scientifiques, révèle aux avant-gardes les occurrences multiples de ce que Walter Benjamin appellera dans ces mêmes années l’inconscient optique. Cette taxinomie suit deux axes, dont le premier est dédié au Janus constitué du ralenti et de l’accéléré, qui foudroient l’avant-garde en raison de leur capacité à modifier la temporalité en travaillant sur la cadence variable de l’échantillonnage et de la reproduction des photogrammes, et le deuxième traite du rapprochement aux corps et est dédié au film animalier, aux prises de vues sous-marines, à la micro et radiocinématographie. / Systematically included in the screenings of film societies and ciné-clubs emerging in the late Twenties throughout Europe, scientific film took a pivotal role in the construction of the film avant-garde. In particular, through the special techniques that it developed, it carved its own niche in the growing discourse on medi um specificity, catalysing the definition of several key concepts of the aesthetic theories of the time. Why was the avant-garde so magnetically attracted to scientific film? How was it possible that films that are not art could have entered its aesthetic horizon in such a programmatic way? In the first part of the dissertation I propose a cartography of the scientific film, while in the second I review its pre-war aesthetic reception. In the third part I finally try an answer this question, by proposing a “taxonomy of revelation” through which the cinematographic objective, potentiated by scientific techniques, reveals to the avant-garde the multiple occurrences of what Walter Benjamin will call in these same years the optical unconscious. Avant-garde's investigation of the invisible through the powerful eye of cinema is twofold, so the first axis of this taxonomy is dedicated to the Janus made up of slow motion and time-lapse, two techniques that dazzled the avant-garde by virtue of their ability to modify temporality through the different speeds of filmed and and projected frames. On the other hand, since the avant-garde’s eye gradually gazed upon bodies – enveloping, penetrating, sectioning and x-raying them –, the second axis is dedicated to animal and underwater films, microcinematography and x-ray films.
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The predictive unconscious : how predictions shape unconscious perception / L'inconscient prédictif : comment les prédictions forment la perception inconscienteBarbosa, Leonardo S. 28 September 2016 (has links)
L’un des phénomènes naturels probablement des plus communs et pourtant des moins compris, la conscience, s’est longtemps trouvé restreint à des considérations purement philosophiques et métaphysiques. Ces dernières décennies, scientifiques et philosophes ont pu s’atteler à son étude, en l’opérationnalisant.Dans le même temps, une quantité croissante de données suggère que notre cerveau est constamment en train de prédire des entrées sensorielles, et que chaque niveau de l’organisation hiérarchique du cortex génère en continu les représentations de telles prédictions, ainsi que le décalage entre ces prédictions et l’entrée réelle.Dans ma thèse, j’ai exploré comment cette capacité surprenante de notre cerveau à générer des prédictions est connectée à notre expérience consciente.Plus spécifiquement, j’ai étudié comment ces prédictions peuvent impacter les traitements inconscients, et la différence par rapport aux traitements conscients. Ce travail montre que la latéralisation de l’activité électrophysiologiqueoscillatoire du cerveau peut être un marqueur important; et comment les prédictions affectent le traitement inconscient. De plus,il montre que les attentes peuvent entrainer un traitement inconscient au point d’impacter un comportement orienté vers un but. Il souligne également que les prédictions affectant les traitements conscient et inconscientemploient différents mécanismes neuronaux.J’avance l’idée que la conscience pourrait être nécessaire pour le développement de nouvelles prédictions. Finalement, je montre que les prédictions peuvent changer la qualité du traitement inconscient. Intégrant ces résultats à la littérature existante, je discute les caractéristiques d’une possible théorie prédictive de la conscience. / During the last decades, philosophical and scientific developments allowed the flourishing of the scientific study of consciousness. Probably one of the most common and yet least understood of natural phenomena, until last century consciousness was mainly restricted to pure philosophical and metaphysical accounts. Through the operationalization of consciousness, scientists have been able to endeavor in the seemingly elusive investigation of the cognitive function of consciousness.At the same time, an increasing amount of evidence suggests that our brain is constantly predicting its sensory inputs. Each level in the hierarchical organization of the cortex is continuously generating representations of such predictions and also the mismatch between predictions and actual input.The highly structured regularity of sensory information would allow our brain to make predictions about its environment and help it to make sense of the world.In my thesis I explored how the surprising ability of our brains to generate predictions is connected to our conscious experience. More specifically, I investigated how predictions can impact unconscious processes, and the corresponding contrast with respect to conscious processes. In my experimental contributions, I tried to to delineate how behavioral and neural responsesto unconscious stimuli can be affected by predictions. In my first study, I investigated how neural markers of predictive mechanisms can index unconscious behavior, and how predictions can impact unconscious stimulus processing. I show that the lateralization of oscillatory electrophysiological brain activity can be an important marker of how predictionsaffect unconscious processing. Moreover, I show that expectations can drive unconscious processing up to the point of goal-directed behavior.In my second and third studies I investigated the behavioral and electrophysiological responses of unconscious processing under predictive contexts, and how they differ from the conscious ones. I demonstrate that predictions affecting conscious and unconscious processing engage different neural mechanisms. I push forward the idea that consciousness might be necessary for the development of new predictions. Finally, I show that predictions can change the quality of unconscious accumulation of evidence.I discuss how predictions can help to understand the cognitive function of consciousness in the light of these results and other recent developments in the literature. I discuss possible constraints for this contribution under the light of current theories of consciousness.
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L'hétérogène et l'inconscient : la question de la souveraineté de Freud à Bataille / Heterogeneity and the unconscious : the question of sovereignty from Freud to BatailleJacquard, Aurore 15 November 2016 (has links)
Bataille publie en 1933-1934, dans la revue La Critique sociale, un article intitulé « La Structure psychologique du fascisme ». La présente thèse cherche à montrer que cet article constitue une élaboration singulière du « rapport » entre psychanalyse et politique. Bataille ne se contente pas de faire usage des concepts freudiens, ni de proposer une synthèse entre l’inconscient et l’histoire. Le concept bataillien d’hétérogène tente de tirer toutes les conséquences de l’invention freudienne de la psychanalyse, et de son rapport paradoxal à la connaissance : ce que la pensée exclut continue de subsister au cœur de la pensée sous la forme d’une modalité de la pensée « tout autre ». A travers l’affinité d’une position théorique, c’est une nouvelle « méthode » d’analyse du social qui s’élabore dans le contexte des années 1930 en Europe : la « méthode psychologique ». Cette proximité entre la psychanalyse et l’hétérologie, nous permet de repérer l’insistance d’une question de Freud à Bataille : celle de la souveraineté. Dans les élaborations dites de la seconde topique, et particulièrement les textes consacrés à la culture, Freud pose la question de la souveraineté depuis ses conditions fantasmatiques. En 1933-1934, Bataille reprend et déplace cette perspective en définissant la souveraineté politique comme « activité sadique clairement différenciée ». La lecture conjointe de Freud et Bataille nous permet d’interroger la pensée freudienne à l’endroit de ses implications politiques tout en faisant émerger, chez Bataille, une manière de questionner la souveraineté irréductible à celle qu’il développera plus tard, dans les années 1950. / The dissertation aims to show that Bataille’s article “The Psychological Structure of Fascism”, published in 1933-1934 in the journal La Critique Sociale, presents a novel approach to the relation between psychoanalysis and politics. Bataille does not make use of Freudian concepts, nor does he propose a synthesis of the unconscious and history. The concept of heterogeneity developed by Bataille seeks to draw all the consequences of Freud’s invention of psychoanalysis and of its paradoxical relationship to knowledge: what thinking excludes remains at the heart of thinking in the form of a “completely other” thinking. This theoretical affinity allows Bataille to develop an innovative method of social analysis in the context of the 1930’s in Europe: the “psychological method”. This proximity between psychoanalysis and heterology leads us to identify the incessant reemergence of a certain question, from Freud to Bataille, namely the question of sovereignty. Indeed, Freud’s reflections on the “second topic” and particularly his texts on culture raise the question of sovereignty from the standpoint of its fantasmatic conditions. In 1933-34, Bataille takes up and modifies this perspective: he redefines political sovereignty as “sadist activity that is clearly differentiated”. The conjunct reading of Freud and Bataille will allow us to examine the political implications of Freud’s thinking and to grasp, in Bataille’s work, a novel manner of addressing the question of sovereignty, which is irreducible to the one that Bataille will develop later in the 1950’s.
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Identité francophone ? Une littérature entre Transculturalité et Interculturalité dans les romans de Ali BECHEUR, Réjean DUCHARME et Jacques POULIN. / A Francophone identity? A literature between transculturality and Interculturalism in the novels of Ali Bécheur, Réjean Ducharme and Jacques PoulinFellah, Samir 10 May 2016 (has links)
Le contexte socioculturel se révèle important dans l’approche identitaire des écrits francophones de Jacques Poulin, de Réjean Ducharme et de Ali Bécheur. Notre démarche a tenté de suivre une dialectique synchronique dans les différents épisodes fictionnels qui constituent le champ de recherche de notre étude. Dans cette dernière, la composante interculturelle est repensée en tant que concept permettant de redécouvrir l’altérité, et ce, dans une sorte de distinction résolue à partir d’une conscience d’appartenance qui pilote à son tour un comportement auctorial différent de celui entendu par la notion de transculturalité, d’une manière générale. Cette transculturalité conforte l’idée d’universalité ou encore de cohésion sociale multiethnique en faisant valoir une adaptation polymorphe des influences culturelles qui déterminent les traits des individus d’une même société. Il s’agit également de pointer du doigt l’aspect négatif de la mondialisation assimilationniste dans tout ce schéma transculturel transcendant foncièrement l’œuvre littéraire.Nous nous sommes attardés également sur les différentes caractéristiques narratives des auteurs en vue de mettre en exergue les thèmes récurrents et étroitement liés à la conception identitaire. Aussi, le dialogue interne démontre-t-il un balancement fictionnel qui inscrit deux états déterminants humains : le désenchantement et la passion, dans l’entendement d’une réalité contemporaine manifeste. Faisant suite à une continuité thématique et surtout analytique au sein de cette étude, nous avons choisi de procéder en dernier lieu de cette comparaison francophone, culturelle et identitaire, à une lecture psychanalytique des romans retenus dans le corpus. / The sociocultural context proves to be a major element in the identital approach of the francophone writings of JP, of RD and AB. Our own approach has tried to follow a synchronic dialectic one through various fictional episodes which constitute the field of research of our study.In the latter, the intercultural element is reconsidered as a concept leading to the rediscovery of the motif of otherness as a clear-cut distinction coming from a sense of belonging which, in turn, guides the writer's behaviour in a way which is different from what the notion of transculturalism usually implies. This idea of transculturalism supports the idea of universality and of multi-ethnic social cohesion by putting forward a polymorphic version of cultural influences which determines the features of individuals within the same society. It is also meant to point out the negative aspect of globalization as an assimilation process within this transcultural pattern which is part and parcel of the literary work.We have specifically laid the stress on the writers' narrative characteristics in order to enhance the recurring themes closely linked to the idea of identity. As a result, the internal dialogue shows a fictional swing between two determining human conditions: disenchantment and passion resulting from an obvious contemporary reality. As a follow-up to our thematic study and more specifically to our analytical one, we have chosen to end our work based on a francophone cultural and identital comparison with a psychoanalytic interpretation of the novels which are part of the corpus.
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L’équivoque e(s)t l’inconscient : Entwurf pour le XXIème siècle. / Equivocity is the unconsciousHafner, David Zachary 11 March 2016 (has links)
Lacan affirma dans sa lecture de l’œuvre freudienne que le champ de la psychanalyse est foncièrement « motérialiste ». Elle s’occupe des mots et leurs morceaux – les phonèmes, ainsi que de la béance entre signifiant et signifié. L’interprétation psychanalytique opère là où il y a de l’équivoque, c’est-à-dire, du glissement de sens dans un énoncé. Pourtant, l’interprétation ne vise ni à l’éclaircissement ni à la genèse du sens, « mais à réduire les signifiants à leurs ‘nonsens’ pour ainsi trouver les déterminants de la conduite du sujet. » Une interprétation qui vise à l’explication mènerait à une chasse au dahu qui ne dévoile que le semblant de la vérité menteuse. Cette sorte d’interprétation fut pour la psychanalyse du début du XXème siècle l’origine de l’augmentation de la résistance (dite) chez les analysants, de la fermeture de l’inconscient. Après une soigneuse étude de l’évolution de l’Unbewusste dans les théories de Freud, Lacan, et Miller, aussi bien que de l’équivoque, nous consacrons la fin de la thèse à débattre si l’hypothèse éthique de l’inconscient peut s’accorder avec un fonction réel biophysique quoi que ce soit. Au bout de cette investigation nous arrivions à la conclusion que l’inconscient n’est rien d’autre que l’équivocité même de langage et les restes d’apprentissage d’un lalangue. Ce n’est pas l’histoire subjective, ce n’est pas la paroisse culturelle non plus ; ainsi son statut serait mi- symbolique, mi- réel. C’est donc au niveau de lalangue d’un être parlant (l’analysant) que l’acte analytique doit se porter / Lacan asserted in his reading of Freud that the field of psychoanalysis fundamentally moterialist. It deals with words and their fragments - phonemes, as well as the abyss between signifier and signified. Psychoanalytic interpretation operates where there is equivoque, that is to say, slippage of meaning in speech. Nonetheless, interpretation aims neither to clarify nor to create meaning, “but to reduce the signifiers to their nonsense to thus find the behavioral determinants of the subject.” An interpretation aiming at explanation will lead to a wild goose chase that never unveils more than the semblance of lying truth. At the beginning of the XXth century, This sort of interpretation was at the origin of the so-called increase in analysands’ resistance, of a closing of the unconscious. After carefully investigating the evolution of the Unbewusste in the theories of Freud, Lacan and Miller, as well as that of the equivocal, we dedicate the end of the thesis to debating whether the ethical hypothesis of the unconscious can harmoniously meet up with any real biophysical function whatsoever. At the end of this investigation we arrive at the conclusion that the unconscious is nothing else than the ambiguity of spoken language and the remains of the learning of a lalangue. The unconscious is not subjective history, nor is it a cultural parish; as such, its status would be half-symbolic, half-real.
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Esquisses d'une intuition : essai d'ontologie pour une philosophie du sujet / Tentative insight : toward an ontology for a philosophy of the subjectVanderschuren, Grégory 15 December 2014 (has links)
Cet essai tente d’aborder, ou plutôt de comprendre l’idée du devenir, soit l’intuition du temps et de son propre déploiement pour un sujet qui vit au semblable rythme. Pour Bergson, cela n’arrive que dans de très rares occasions, pour l’artiste, chez le philosophe ou encore lors des situations d’extrême changement, voire d’urgence pour chacun d’entre nous. Seulement, est-ce que cette "vision directe de l’esprit par l’esprit" est véritablement exceptionnelle ? Ne s’agit-il pas plutôt d’actes instantanés où nous touchons l’objet avant même d’en avoir fait l’expérience, et qui serait plutôt "condition" de celle-ci, qui signe de son sceau l’avenir en général ? Par là, bien que nous ignorions exactement quels seront les retentissements de nos actes, nous en avons une intuition, un certain aspect y serait montré ou "présence" d’un quelque chose excédant toute explication logique. Si l’on souhaite montrer que cette intuition est déjà "présence" en chacun de nos actes singuliers, et nous accompagne dans notre quotidien à partir de notre perception du monde, il conviendra de trouver un moyen, une méthode pour explorer les régions inconscientes de notre être – ou de cet Être. Nous supposerons que nous sympathisons avec le réel, que nous "composons" en ce sens avec lui dans ce qui naît de l’instant – bien que sans le savoir. Notre intuition serait la forme « à venir » de notre expérience conformément à une personne, la façon dont mes souvenirs se constituent lorsque, paradoxalement, ces derniers enveloppent et se constituent selon une forme, un droit qui n’appartient pas qu’à moi. Ainsi nous chercherons à définir comment l’individu concourt avec une réalité qui, ainsi, l’excède, le transcende, mais dont celle-ci ne peut pas non plus être telle qu’elle apparaît sans lui. Quelle est cette part qui, échappant au monde, fait du sujet l’un de ses devenirs ? Peut-on expliquer cette part de liberté, puisque s’il y a intuition, il y a une pluralité des devenirs (virtuels) ? Nous établirons une méthode pour en comprendre le cheminement ontologique. Mais dans cette science de l’Être, il s’agira de confondre à la fois la psyché et la façon dont la matière s’organise : soit selon une chora d’un point de vue cosmologique. / This essay is an attempt to approach and to understand the idea of devenir, the intuition of time, and its own deployment for a subject that live in a similar pace. According to Bergson, this happens, only in very rare occasions, to the artist, to the philosopher or still in situation of extreme change, or even of emergency to all of us. But, is this « direct vision of the spirit by the spirit really exceptional? Are they rather instant acts when we touch the object even before having experienced it, and which will be rather "condition" of it, which marks the future in general? By this, even though we do not know exactly what will the impact of our acts be, we have an intuition of it, a certain aspect would have shown or "presence" of something that exceeds any logical explanation. If we wish to show that intuition is already "presence" in each of our unique acts, and accompanies us in our daily lives from our perception of the world, it will be suitable to find a way, a method to explore the regions of our unconscious being, or of this Being. We will suppose that we sympathize with the real that we "compose" in this sense with it in what is born of the instant, even without knowing it. Our intuition would be the form "to come" of our experience, according to a person, the way that my memories form when, paradoxically, they envelop and constitute according to a form, a right that does not belong only to me. Thus, we will seek to define how the individual contribute to the reality which, thus, exceeds, transcends him but which cannot be as such without him. What is this part that, escaping from the world, makes of the subject one of its destinies? Can we explain this part of freedom, since there is intuition, a plurality of (virtual) "devenirs"? We will establish a method to understand the ontological journey. But in this science of the Being, it will be to confuse both the psyche and the way in which the matter is organized: according to a "chora" a cosmological perspective.
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[pt] ELEMENTOS PARA UMA TEORIA DO OUTRO DE JACQUES LACAN: SUJEITO E ALTERIDADE / [en] ELEMENTS FOR A THEORY OF THE OTHER BY JACQUES LACAN: SUBJECT AND ALTERITYCARINA DE MELLO SOUZA DOS SANTOS 16 November 2021 (has links)
[pt] O conceito de grande Outro, em Jacques Lacan, refere-se ao lugar da cultura e da linguagem por onde o sujeito é formado. Ele surgiu da aproximação lacaniana com a noção freudiana de inconsciente, quando este autor identifica o modo linguageiro do inconsciente operar. Tal conceito possui um aspecto de alteridade radical, isto é, um ponto de impossível significação completa da existência, devido à insuficiência das palavras e símbolos. Dessa forma, o sujeito responde por modos de existência particulares diante de sua vida, a fim de lidar com a alteridade. Neste material, questionamos que diferentes configurações o lugar do Outro pode assumir tendo em vista as respostas que o sujeito busca construir a partir do que recebe de sua cultura. Tal questão nos ajuda a pensar suportes ao tratamento deste lugar para o auxílio das construções subjetivas. Partimos do desenvolvimento lacaniano da noção de Outro em três momentos de seu pensamento, relacionados às duas estruturas subjetivas da neurose e psicose (paranóica e esquizofrênica). Observando a pluralidade de formações sociais em torno de diferentes saberes e fazeres entre sujeitos, entendemos que o conceito de Outro, ao final da obra lacaniana, torna-se Outros - diversos lugares simbólicos, diferentes linguagens inventadas nos laços sociais. Por essa via, chegamos ao entendimento de que a alteridade do Outro o torna instrumental. Isto é, sua relação com o sujeito não dada a priori, mas construída por meio da atribuição de uma função subjetiva. Tecer considerações sobre os artifícios de lida com a linguagem e sobre a concepção de Outro auxilia a apreender, na escuta analítica, a emergência de elementos que se apresentam como recursos singulares na clínica, arranjados pelo sujeito para formular modos sustentáveis de existir. / [en] The concept of the big Other, in Jacques Lacan, refers to the place of culture and language where the subject is formed. It arose from the Lacanian approach to the Freudian notion of the unconscious, when this author identifies the linguistic way of the unconscious to operate. Such a concept has an aspect of radical alterity, that is, a point of impossible complete meaning of existence, due to the insufficiency of words and symbols. Thus, the subject responds for particular modes of existence in front of his life, in order to deal with alterity. In this material, we question what different configurations the place of the Other can take in view of the responses that the subject seeks to build from what he receives from his culture. This question helps us to think about support for the treatment of this place to help subjective constructions. We start from the Lacanian development of the notion of the Other in three moments of his thought, related to the two subjective structures of neurosis and psychosis (paranoid and schizophrenic). Observing the plurality of social formations around different knowledge and practices between subjects, we understand that the concept of the Other, at the end of the Lacanian work, becomes Others - several symbolic places, different languages invented in social ties. In this way, we come to the understanding that the Other s alterity makes it instrumental. That is, its relationship with the subject is not given a priori, but constructed through the attribution of a subjective function. Contemplating the artifices of dealing with language and the conception of the Other helps to apprehend, in analytical listening, the emergence of elements that present themselves as unique resources in the clinic, arranged by the subject to formulate sustainable ways of existing.
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[pt] O PRAZER DA LÍNGUA: INCONSCIENTE E TIRADA ESPIRITUOSA / [en] THE PLEASURE OF THE JOKE: UNCONSCIOUS AND WITTY REMARKMARINA DE SA GOMARA 27 December 2021 (has links)
[pt] Esse trabalho parte da afirmativa freudiana de que as palavras têm um poder mágico
para apontarmos, pela teoria do chiste ou da tirada espirituosa, que a linguagem
possui um aspecto subversivo decisivo. Para isso, investigamos a intrínseca relação
entre linguagem e inconsciente, sendo a linguagem condição para o inconsciente.
Examinamos como a ambiguidade e a equivocidade das palavras podem fornecer
meios para a expressão do inconsciente pela fala. Pesquisamos, ainda, outras
formações do inconsciente (lapsos, atos falhos e sonhos), apostando, com Lacan,
que as leis regendo linguagem e inconsciente seriam as mesmas. Pela metáfora e
metonímia vimos como é possível distorcer palavras e pensamentos para que sejam
dribladas a censura e a razão crítica. Esses jogos linguísticos e intelectuais, além de
prazer, podem proporcionar reconfigurações subjetivas decisivas. A psicanálise
trata disso: dessa transformação pessoal que o encontro com o inconsciente
promove trazendo a verdade do sujeito. Não deixaremos de abordar a dimensão
política do chiste, a mais social das formações do inconsciente, que subverte as leis
do código linguístico e denuncia tabus, inibições e proibições. Por último, vamos
indicar que o poder subversivo do chiste consiste em uma transgressão localizada,
revolução de veludo, se comparada ao poder de desrealização generalizada da
ironia. / [en] This work starts from the Freudian assertion that words have a magical
power to point out, by the theory of joke, or witty tirade, that language has an
important subversive aspect. For this, we present the intrinsic relationship between
language and the unconscious. Language being a condition for the unconscious. We
have seen how the ambiguity and equivocality of words can provide a means for
the expression of the unconscious through speech. We also researched other
formations of the unconscious (slips of the tongue, dreams and the forgetting of
words and names), betting, with Lacan, that the laws that govern language and the
unconscious would be the same. We come to metaphor and metonymy to
understand how, through them, we distort words and language elements to
circumvent censorship and critical reason. These linguistic and intellectual games,
in addition to pleasure, can provide subjective reconfigurations. Psychoanalysis
deals with this: this personal transformation that the encounter with the unconscious
promotes, bringing the subject s truth. We will not fail to address the political
dimension of the joke, subverting the laws of the linguistic code to denounce taboos,
inhibitions and prohibitions. Finally, let us point out that the subversive power of
the joke is a localized transgression, if we compare it to the power of generalized
de-realization capacity of irony.
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Hypothèses calculatoires en cryptographie quantiqueDumais, Paul January 2002 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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L’inconscient tactile, ou, Les échos de la chair dans l’imageBlanchet, Avril 03 1900 (has links)
Dans la présente thèse, nous cherchons à comprendre comment l’image peut éclairer les questions de survivance et de transmission des traces psychiques et culturelles, à travers la notion d’un inconscient tactile. L’image n’est pas seulement simulacre, elle est présence porteuse de la trace psychique, de l’empreinte du réel, présentée à la perception pour en permettre la connaissance. Cette approche de l’image permet de mettre en lumière et d’expérimenter le lien qui existe entre mémoire et sensation, lorsque se dessine l’aptitude de l’image à conserver les traces vives d’une modification plastique imprimée dans la matière et à raviver la charge sensorielle du souvenir. Au fond de l’image, c’est principalement la persistance d’un inconscient, dans sa dimension tactile, que nous explorons. L’étude de ce médium capable d’actualiser l’inconscient tactile devient aussi une occasion, un prétexte, pour articuler une compréhension du point de contact où l’individu se relie à ses semblables et où il entre dans la vie de relation.
Nous examinons donc comment l’image occupe une fonction carrefour entre le phénomène de la représentation et celui de la présentation, puis comment le mouvement de l’image vers la matière brute du souvenir fait d’elle un vecteur de plasticité psychique, de remaniement des traces et de créativité. Par ailleurs, nous suggérons que l’appareil perceptuel de l’homme, qui le rend capable d’être ému et sensible à une image artistique, de se laisser toucher par la présence tangible d’une œuvre, est le même qui permet que l’homme s’identifie à son semblable et éprouve de l’empathie à son égard. En ce sens, un parallèle est tracé entre le travail de l’image et le travail de culture. La façon dont certaines formes d’art contemporain s’appliquent à jouer avec les modalités du sensible est cependant aussi soumise à des limites qui sont inhérentes à la matière, comme nous le démontrons dans une réflexion sur les avatars d’une certaine postmodernité. / In this thesis, we seek to understand how the image can enlighten the comprehension of the persistence and transmission of psychic and cultural imprints, through the notion of a tactile unconscious. The image is not only an illusion, it is the carrying presence of the psychic imprint - the stamp of the real - appearing to perception to allow for its awareness. Using this approach toward the image, we can shed light on and appreciate the link between memory and sensation. At the core of the image, it is primarily the persistence of a tactile dimension of the unconscious that we explore in this research. The study of this medium, which is capable of bringing forth the tactile unconscious, is hence an opportunity and a pretext to convey an understanding of the contact point where individuals connect with their fellow human beings and where they enter into relational life.
We therefore examine how the image is at the crossroads between the phenomenon of representation and that of presentation, and how the movement of the image toward the raw material of memory makes it a vector of psychic plasticity, imprint transformation, and creativity. In addition, we suggest that the human perceptual apparatus, which allows us to be moved and be sensitive to an artistic image - to be touched by the tangible presence of a work of art - also allows us to identify with and feel empathy toward others. In this sense, we trace a parallel between the effect of the image and the effect of culture. There are, however, inherent limits to the reshaping of perception brought about by certain forms of art, as we will demonstrate in an examination of the mishaps of a certain post-modernity.
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