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Des fantômes dans la voix : une hypothèse neuropsychanalytique sur la structure de l’inconscient / Phantoms in the voice : a neuropsychoanalytic hypothesis on the structure of the unconscious

Bazan, Ariane 30 June 2009 (has links)
Ce travail dans le domaine de la « neuropsychanalyse » propose une spéculation théorique sur la structure physiologique de l’inconscient psychanalytique en recoupant les observations expérimentales et cliniques des deux cadres. L’écoute clinique indique une insistance de phonèmes récurrents dans ce qui fait conflit, appelés « phonèmes fantômes ». En effet, tel un membre fantôme, le signifiant refoulé est investi d’une intention mais son articulation est bloquée. Or, du fait de la structure ambiguë du langage, un même mouvement d’articulation peut radicalement changer de signification. C’est ce mécanisme qui donne lieu au retour du refoulé dans le signifiant et permet la survie de fantômes phonémiques qui tisseraient la structure linguistique de l’inconscient. Cette question du signifiant est présentée en écho à une question plus fondamentale, celle de l’émergence du psychique en réponse à la contrainte de l’organisme de faire la distinction entre intérieur et extérieur. Pour cette distinction, il faut supposer l’existence d’un système d’inhibition ciblé puisqu’il doit faire ressortir précisément ce qui dans la façon d’appréhender le monde extérieur n’a pas été anticipé. Cette précision est offerte par le modèle sensorimoteur des copies d’efférence, qui présentifie le mouvement avant qu’il ne se fasse et montre comment l’inhibition est condition de la représentation, constitutif du psychique. Pour l’humain la nécessité de la distinction intérieur-extérieur est impérieuse du fait précisément du langage qui rend complexe l’identification du lieu d’où ça parle. Elle mène au mouvement de refoulement, qui par inhibition fait apparaitre les fantômes phonèmiques comme les représentations en négatif des fragments de paroles refoulés. Cette réflexion théorique est précédée d’une mise en contexte élaborée dans l’histoire et l’épistémologique parfois controversée de la neuropsychanalyse et revendique pour sa méthodologie une approche transcendantale. / This study in the domain of « neuropsychoanalysis » proposes a theoretical speculation on the physiological structure of the psychoanalytic unconscious by cross-checking the experimental and clinical observations from both domains. Clinical listening indicates the insistence of recurring phonemes when it comes to conflictual topics, called “phonemic phantoms”. Indeed, as is the case in a phantom limb, the repressed signifier is invested by an intention while its articulation is blocked. However, due to the ambiguous structure of language, a same articulation movement can radically change signification. It is this mechanism that causes the return of the repressed in the signifier and allows for the survival of phonemic phantoms which are thought to weave the linguistic structure of the unconscious. The question of the signifier is presented as an instantiation of a more fundamental question, the emergence of the psychic realm in response to the constraint of the organism to distinguish interior from exterior. For this distinction, the existence of an accurate system of inhibition must be postulated since it has to be able to delineate precisely what in the way of apprehending the world was not anticipated by the organism. This precision is allowed by the sensorimotor model of efference copies, which presentifies the movement before its realisation and shows how inhibition is a condition for representation. For humans, the necessity of the interior-exterior distinction is imperious due to language which renders complex the identification of the locus from where speech is initiated (from where “id” speaks). This necessity leads to the movement of repression, which by inhibition induces phonemic phantoms in the form of negative representations of repressed speech. This work is preceded by an introduction which contextualises the theoretical reflexion in the sometimes controversial history and epistemology of neuropsychoanalysis and which claims a transcendental approach for its methodology.
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L’épistémologie de Marcel Proust dans À la recherche du temps perdu : littérature et savoirs en 1900 : une pensée de l’imprévisible

Safa, Anne-Marie 08 1900 (has links)
La somme romanesque que représente À la recherche du temps perdu se constitue au prix d’une « recherche » qui est à prendre au pied de la lettre, et qui instaure le sujet connaissant en savant-chercheur face à son objet de savoir. Proust fait en effet du « savoir » la condition même du talent, et fait entreprendre à son héros une exploration qui se présente en priorité comme étant une quête de savoirs. Ce travail se situe dans le sillage de l’épistémocritique qui étudie l’inscription dans le texte littéraire des savoirs en général, tout en insistant sur les savoirs qui relèvent de la science. Notre but est de dégager la posture épistémique qui caractérise le narrateur de la Recherche face aux divers savoirs qu’il récolte au cours de ses observations. Le parcours cognitif du narrateur est examiné suivant les quatre grandes étapes de sa recherche, que nous redéfinissons en termes de paradigmes : le paradigme de l’Exploration, qui définit une « épistémologie de l’observateur » ; le paradigme de la Communication, qui définit une « épistémologie de l’homme social » et une « épistémologie de l’homme moderne » ; le paradigme de l’Introspection, qui prépare à l’élaboration d’une « épistémologie du personnage intérieur » ; et enfin, le paradigme de la Vocation, qui rassemble les réponses trouvées par le narrateur à la plupart des questionnements qui auront jalonné son parcours cognitif. Ce dernier paradigme se présente sous la forme d’une « épistémologie de la création », d’une « épistémologie du réel » et d’une « épistémologie du hasard ». Car en dépit d’une démarche qui apparaît soumise aux médiations culturelles, la recherche du héros proustien se présente comme une « pensée de l’imprévisible » : fortement déterminée par la recherche cognitive du protagoniste, elle demeure pourtant irréductible à cette seule recherche. Nous dégageons, pour terminer, le statut réservé à la science et aux savoirs positifs en regard de la découverte de la vocation, mais aussi par rapport à l’élaboration d’une théorie de la création littéraire : ces deux grands domaines du savoir sont-ils considérés par Proust comme inconciliables avec une priorité évidente de l’un sur l’autre ou, au contraire, participent-ils tous deux d’une manière égale à la connaissance et à la création artistique ? / The comprehensive novelistic survey presented by À la recherche du temps perdu is worth a research to be taken literally and establishes the knowledgeable subject as a scholar-researcher against his object of knowledge. Proust makes of “knowledge” the condition of talent and engages his hero in an exploration that presents itself as a priority for being a quest for knowledge. The present essay follows in the wake of Epistemocritique, a discipline that studies the inscription of knowledge in the literary text in general, with a specific focus on knowledge related to science. Our aim is to bring forward the epistemic position that characterizes the narrator of À la recherche du temps perdu as he acquires various forms of knowledge in the course of his observations. The narrator’s cognitive path is examined with regard to the four main pillars of his quest, which we redefine in terms of paradigms: the paradigm of exploration, which defines an “epistemology of the observer”; the paradigm of communication, which defines an “epistemology of the social being”; the paradigm of Introspection which prepares for the elaboration of an “epistemology of the internal character”; and finally, the paradigm of vocation, which combines the answers to most of the questions that have marked the narrator’s cognitive path. This last paradigm presents itself as an “epistemology of creation”, an “epistemology of reality”, and an “epistemology of chance”. For, in spite of an approach that appears to be subject to cultural interventions, the quest by Proust’s main character appears as a thought of the unpredictable. Although strongly determined by the cognitive quest of the protagonist, it nevertheless remains irreducible to this sole quest. In conclusion, we emphasize the status reserved to science and to positive knowledge from the perspective of the discovery of vocation, but also in view of the elaboration of a theory of literary creation: does Proust consider these two areas of knowledge as irreconcilable, with one having an evident priority over the other, or, to the contrary, does he considers them as equal factors in knowledge and artistic creation?
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Amorçage cognitif pour amélioration de l’acquisition de la connaissance dans un système tutoriel intelligent

Chalfoun, Pierre 09 1900 (has links)
Cette thèse vise à définir une nouvelle méthode d’enseignement pour les systèmes tutoriels intelligents dans le but d’améliorer l’acquisition des connaissances. L’apprentissage est un phénomène complexe faisant intervenir des mécanismes émotionnels et cognitifs de nature consciente et inconsciente. Nous nous intéressons à mieux comprendre les mécanismes inconscients du raisonnement lors de l’acquisition des connaissances. L’importance de ces processus inconscients pour le raisonnement est bien documentée en neurosciences, mais demeure encore largement inexplorée dans notre domaine de recherche. Dans cette thèse, nous proposons la mise en place d’une nouvelle approche pédagogique dans le domaine de l’éducation implémentant une taxonomie neuroscientifique de la perception humaine. Nous montrons que cette nouvelle approche agit sur le raisonnement et, à tour de rôle, améliore l’apprentissage général et l’induction de la connaissance dans un environnement de résolution de problème. Dans une première partie, nous présentons l’implémentation de notre nouvelle méthode dans un système tutoriel visant à améliorer le raisonnement pour un meilleur apprentissage. De plus, compte tenu de l’importance des mécanismes émotionnels dans l’apprentissage, nous avons également procédé dans cette partie à la mesure des émotions par des capteurs physiologiques. L’efficacité de notre méthode pour l’apprentissage et son impact positif observé sur les émotions a été validée sur trente et un participants. Dans une seconde partie, nous allons plus loin dans notre recherche en adaptant notre méthode visant à améliorer le raisonnement pour une meilleure induction de la connaissance. L’induction est un type de raisonnement qui permet de construire des règles générales à partir d’exemples spécifiques ou de faits particuliers. Afin de mieux comprendre l’impact de notre méthode sur les processus cognitifs impliqués dans ce type de raisonnement, nous avons eu recours à des capteurs cérébraux pour mesurer l’activité du cerveau des utilisateurs. La validation de notre approche réalisée sur quarante-trois volontaires montre l’efficacité de notre méthode pour l’induction de la connaissance et la viabilité de mesurer le raisonnement par des mesures cérébrales suite à l’application appropriée d’algorithmes de traitement de signal. Suite à ces deux parties, nous clorons la thèse par une discussion applicative en décrivant la mise en place d’un nouveau système tutoriel intelligent intégrant les résultats de nos travaux. / This thesis aims at defining a new learning method to improve knowledge acquisition for intelligent tutoring systems. Learning is a complex phenomenon interlinking both emotional and cognitive mechanisms on conscious and unconscious levels. We are interested in understanding the unconscious mechanisms involved in human reasoning for knowledge acquisition. The importance of these unconscious processes is well documented in neuroscience, but remains largely unexplored in our research field. In this thesis, we put forward a new pedagogical approach in the field of education based on a taxonomy of human perception in neuroscience. We show that this method improves on reasoning which in turn enhances overall learning and inductive capabilities for knowledge acquisition in a problem solving environment. In a first part, we present the implementation of our new method in a tutorial system to improve reasoning hence leading to better learning. Furthermore, acknowledging the importance of emotional mechanisms in learning, we therefore recorded, in this first part, the emotional reactions of users using physiological sensors. The effectiveness of our method for learning and its positive impact on emotions has been validated on 31 participants. In a second part, we go further in our research and enhance our approach in order to improve reasoning for a better induction of knowledge. Induction in a bottom-up logical reasoning approach where one constructs general rules from observed examples. To better understand the impact of our method on the cognitive processes involved in this type of reasoning, we used sensors to record the users’ brain electrical activity. The validation of our approach was carried out on a cohort of 43 volunteers. We showed the effectiveness of our method on the induction of knowledge and sustainability of measuring user’s reasoning by brain recordings after applying proper signal processing algorithms to the data. Following the two parts, we finish the thesis by presenting the implementation of a new intelligent tutoring system incorporating the results found throughout this work.
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Philosophie de la psychologie et psychanalyse chez Freud : enjeux épistémologiques contemporains / Philosophy of psychology and Freudian psychoanalysis : contemporary epistemological stakes

Limikou Bikiela, Alpin Dieu-donné 13 October 2014 (has links)
Quels sont les principaux acquis de la psychologie médicale de l’époque de Freud qui ont contribué à l’émergence du mouvement psychanalytique ? Comment Freud les a-T-Il repris dans le cadre d’une construction originale ? Malgré l’abondante littérature consacrée à ces questions qui paraissent si simples, les réponses sont loin de faire l’unanimité. Cette difficulté n’est pas récente, elle est perceptible déjà chez Freud qui, en 1914 (dans Contribution à l’histoire du mouvement psychanalytique) et en 1925 (dans Ma vie et la psychanalyse), entreprit de retracer l’histoire de la psychanalyse, tout en évoquant les principaux acteurs qui ont, de manière directe ou indirecte, contribué à l’éclosion de ce corps de connaissances. Cependant, les découvertes faites par des chercheurs contemporains, dans les Archives des centres hospitaliers, où étaient internés certains patients de Freud, tout autant qu’une lecture attentive du contexte historique et des productions intellectuelles sur la maladie mentale, à la fin du XIX ème siècle, laissent planer des interrogations. Freud a-T-Il biaisé l’histoire de la psychanalyse pour en apparaitre comme le père fondateur ? Ces soupçons qui pèsent sur le travail d’historien entrepris d’abord par Freud, puis par ses collaborateurs, nous invite, en tant qu’historien des sciences, à réévaluer un certain nombre d’acquis en psychanalyse, au regard de l’abondance des découvertes récentes. En outre, les travaux de Freud n’entretiennent pas seulement des rapports avec les théories psychologiques de son temps. De nos jours, ils alimentent encore des discussions dans les « théories contemporaines de l’esprit », notamment dans les champs disciplinaires tels que la philosophie de l’esprit et les neurosciences cognitives. C’est ce que démontre la dernière partie de cette thèse qui, à titre de test, confronte la théorie freudienne de l’inconscient aux théories contemporaines. / What where the main types of psychological knowladge used by Freud which contributed to the emergence of psychoanalytic movement? How did Freud use these main types of psychological knowladge in the context of original construction? In spite of the abundant literature concerning these questions which appaer simple, the answers aren't uncontroversial. This difficulty isn't recent, Freud has been already studied this matter in Contribution to the History of Psychoanalysis movement (1914) and My life and Psychoanalysis (1925) retraced the history of psychoanalysis, mentioning the principal actors who have, directly or indirectly, contributed to the building this body of knowledge.However, the discoveries done by contemporary researchers, in the archives of hospitals, where some Freud’s patients were interned, with a careful reading of the historical context and the intellectual productions on mental illness, at the end of 19th century, raises important questions. Did Freud bias the psychoanalysis history in order to be considered as the real founding father? These suspicions have an impact on the historians working on the work of Freud and on his partisans as well. This invites us, as historians of sciences, to revaluate a certain number of hypotheses in psychoanalysis, according to recent discoveries.Besides, the work of Freud doesn’t not only have relationship with psychological theory of his time. In our days, Freud’s work enriches discussions as far it concerns “contemporary Theories of mind”, and in particular, in disciplinary fields such as Philosophy of mind and cognitive neuroscience. This is what the last part of this thesis demonstrates, as a test case, it interacts Freudian theory of unconsciousness with contemporary theories.
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L’épistémologie de Marcel Proust dans À la recherche du temps perdu : littérature et savoirs en 1900 : une pensée de l’imprévisible

Safa, Anne-Marie 08 1900 (has links)
La somme romanesque que représente À la recherche du temps perdu se constitue au prix d’une « recherche » qui est à prendre au pied de la lettre, et qui instaure le sujet connaissant en savant-chercheur face à son objet de savoir. Proust fait en effet du « savoir » la condition même du talent, et fait entreprendre à son héros une exploration qui se présente en priorité comme étant une quête de savoirs. Ce travail se situe dans le sillage de l’épistémocritique qui étudie l’inscription dans le texte littéraire des savoirs en général, tout en insistant sur les savoirs qui relèvent de la science. Notre but est de dégager la posture épistémique qui caractérise le narrateur de la Recherche face aux divers savoirs qu’il récolte au cours de ses observations. Le parcours cognitif du narrateur est examiné suivant les quatre grandes étapes de sa recherche, que nous redéfinissons en termes de paradigmes : le paradigme de l’Exploration, qui définit une « épistémologie de l’observateur » ; le paradigme de la Communication, qui définit une « épistémologie de l’homme social » et une « épistémologie de l’homme moderne » ; le paradigme de l’Introspection, qui prépare à l’élaboration d’une « épistémologie du personnage intérieur » ; et enfin, le paradigme de la Vocation, qui rassemble les réponses trouvées par le narrateur à la plupart des questionnements qui auront jalonné son parcours cognitif. Ce dernier paradigme se présente sous la forme d’une « épistémologie de la création », d’une « épistémologie du réel » et d’une « épistémologie du hasard ». Car en dépit d’une démarche qui apparaît soumise aux médiations culturelles, la recherche du héros proustien se présente comme une « pensée de l’imprévisible » : fortement déterminée par la recherche cognitive du protagoniste, elle demeure pourtant irréductible à cette seule recherche. Nous dégageons, pour terminer, le statut réservé à la science et aux savoirs positifs en regard de la découverte de la vocation, mais aussi par rapport à l’élaboration d’une théorie de la création littéraire : ces deux grands domaines du savoir sont-ils considérés par Proust comme inconciliables avec une priorité évidente de l’un sur l’autre ou, au contraire, participent-ils tous deux d’une manière égale à la connaissance et à la création artistique ? / The comprehensive novelistic survey presented by À la recherche du temps perdu is worth a research to be taken literally and establishes the knowledgeable subject as a scholar-researcher against his object of knowledge. Proust makes of “knowledge” the condition of talent and engages his hero in an exploration that presents itself as a priority for being a quest for knowledge. The present essay follows in the wake of Epistemocritique, a discipline that studies the inscription of knowledge in the literary text in general, with a specific focus on knowledge related to science. Our aim is to bring forward the epistemic position that characterizes the narrator of À la recherche du temps perdu as he acquires various forms of knowledge in the course of his observations. The narrator’s cognitive path is examined with regard to the four main pillars of his quest, which we redefine in terms of paradigms: the paradigm of exploration, which defines an “epistemology of the observer”; the paradigm of communication, which defines an “epistemology of the social being”; the paradigm of Introspection which prepares for the elaboration of an “epistemology of the internal character”; and finally, the paradigm of vocation, which combines the answers to most of the questions that have marked the narrator’s cognitive path. This last paradigm presents itself as an “epistemology of creation”, an “epistemology of reality”, and an “epistemology of chance”. For, in spite of an approach that appears to be subject to cultural interventions, the quest by Proust’s main character appears as a thought of the unpredictable. Although strongly determined by the cognitive quest of the protagonist, it nevertheless remains irreducible to this sole quest. In conclusion, we emphasize the status reserved to science and to positive knowledge from the perspective of the discovery of vocation, but also in view of the elaboration of a theory of literary creation: does Proust consider these two areas of knowledge as irreconcilable, with one having an evident priority over the other, or, to the contrary, does he considers them as equal factors in knowledge and artistic creation?
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Amorçage cognitif pour amélioration de l’acquisition de la connaissance dans un système tutoriel intelligent

Chalfoun, Pierre 09 1900 (has links)
Cette thèse vise à définir une nouvelle méthode d’enseignement pour les systèmes tutoriels intelligents dans le but d’améliorer l’acquisition des connaissances. L’apprentissage est un phénomène complexe faisant intervenir des mécanismes émotionnels et cognitifs de nature consciente et inconsciente. Nous nous intéressons à mieux comprendre les mécanismes inconscients du raisonnement lors de l’acquisition des connaissances. L’importance de ces processus inconscients pour le raisonnement est bien documentée en neurosciences, mais demeure encore largement inexplorée dans notre domaine de recherche. Dans cette thèse, nous proposons la mise en place d’une nouvelle approche pédagogique dans le domaine de l’éducation implémentant une taxonomie neuroscientifique de la perception humaine. Nous montrons que cette nouvelle approche agit sur le raisonnement et, à tour de rôle, améliore l’apprentissage général et l’induction de la connaissance dans un environnement de résolution de problème. Dans une première partie, nous présentons l’implémentation de notre nouvelle méthode dans un système tutoriel visant à améliorer le raisonnement pour un meilleur apprentissage. De plus, compte tenu de l’importance des mécanismes émotionnels dans l’apprentissage, nous avons également procédé dans cette partie à la mesure des émotions par des capteurs physiologiques. L’efficacité de notre méthode pour l’apprentissage et son impact positif observé sur les émotions a été validée sur trente et un participants. Dans une seconde partie, nous allons plus loin dans notre recherche en adaptant notre méthode visant à améliorer le raisonnement pour une meilleure induction de la connaissance. L’induction est un type de raisonnement qui permet de construire des règles générales à partir d’exemples spécifiques ou de faits particuliers. Afin de mieux comprendre l’impact de notre méthode sur les processus cognitifs impliqués dans ce type de raisonnement, nous avons eu recours à des capteurs cérébraux pour mesurer l’activité du cerveau des utilisateurs. La validation de notre approche réalisée sur quarante-trois volontaires montre l’efficacité de notre méthode pour l’induction de la connaissance et la viabilité de mesurer le raisonnement par des mesures cérébrales suite à l’application appropriée d’algorithmes de traitement de signal. Suite à ces deux parties, nous clorons la thèse par une discussion applicative en décrivant la mise en place d’un nouveau système tutoriel intelligent intégrant les résultats de nos travaux. / This thesis aims at defining a new learning method to improve knowledge acquisition for intelligent tutoring systems. Learning is a complex phenomenon interlinking both emotional and cognitive mechanisms on conscious and unconscious levels. We are interested in understanding the unconscious mechanisms involved in human reasoning for knowledge acquisition. The importance of these unconscious processes is well documented in neuroscience, but remains largely unexplored in our research field. In this thesis, we put forward a new pedagogical approach in the field of education based on a taxonomy of human perception in neuroscience. We show that this method improves on reasoning which in turn enhances overall learning and inductive capabilities for knowledge acquisition in a problem solving environment. In a first part, we present the implementation of our new method in a tutorial system to improve reasoning hence leading to better learning. Furthermore, acknowledging the importance of emotional mechanisms in learning, we therefore recorded, in this first part, the emotional reactions of users using physiological sensors. The effectiveness of our method for learning and its positive impact on emotions has been validated on 31 participants. In a second part, we go further in our research and enhance our approach in order to improve reasoning for a better induction of knowledge. Induction in a bottom-up logical reasoning approach where one constructs general rules from observed examples. To better understand the impact of our method on the cognitive processes involved in this type of reasoning, we used sensors to record the users’ brain electrical activity. The validation of our approach was carried out on a cohort of 43 volunteers. We showed the effectiveness of our method on the induction of knowledge and sustainability of measuring user’s reasoning by brain recordings after applying proper signal processing algorithms to the data. Following the two parts, we finish the thesis by presenting the implementation of a new intelligent tutoring system incorporating the results found throughout this work.
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[en] DREAM, NARRATIVE AND PSYCHOANALYSIS / [pt] SONHO, NARRATIVA E PSICANÁLISE

JULIA TEITELROIT DE SOUZA MARTINS 16 January 2019 (has links)
[pt] Sonho, Narrativa e Psicanálise é uma proposta de articulação entre os três eixos que dão nome à tese. O material apresentado é uma tentativa de explorar uma teoria a partir da combinação desses eixos e representa um esforço para trazer a psicanálise para o campo de estudos das narrativas ficcionais. Assim, os capítulos da tese dividem-se a partir das interseções entre os eixos: sonho e psicanálise; psicanálise e narrativa; narrativa e sonho. O que se propõe é uma investigação em torno do inconsciente, enquanto estruturado como uma linguagem, a partir do material dos sonhos e com a apuração de algumas poéticas literárias e cinematográficas de viés onírico, elegendo-se como pilares epistemológicos a psicanálise e sua influência nas teorias da arte a partir da década de 80, com destaque para os trabalhos de Paul Ricoeur, Peter Brooks e para a crítica de inspiração lacaniana, representada aqui por Jean-Pierre Oudart e Hal Foster. Em que medida tem valor a psicanálise para o campo de estudos narrativos? Onde buscar através dos sonhos e da psicanálise conhecimento sobre as narrativas? A distorção pareceu uma coisa a ser notada e compreendida. Cientes do mal de todo arquivo, ela foi eleita nossa chave de leitura, uma leitura que convoca o sujeito. Procurar o lugar do sujeito, da sutura, dos entretempos, aquele lugar onde o sujeito é convocado, talvez seja a forma privilegiada de trazer a psicanálise para o campo das artes, na medida em que se entenda que a arte implica em uma produção e em uma leitura (virtual) do arquivo (oculto) e que se leve em conta seu arquivamento diferenciado, deformado, distorcido. A primeira parte da tese serve para apresentar ao leitor os termos teóricos com que vamos trabalhar, dando-lhes um contexto, mas também procurando integrar os textos freudianos de uma maneira específica, dentro dos nossos propósitos. Na segunda parte, são abordadas algumas tentativas de aplicação da psicanálise no campo das artes, sendo três os caminhos que se destacaram no âmbito dessa pesquisa. Primeiro, o da crítica que procede analogicamente ao modelo dos sonhos, apresentada por Paul Ricoeur, que identificou o onírico em geral ao enxergar nos sonhos um valor de modelo. Um segundo caminho possível foi delineado por Peter Brooks, que propõe pensar um modelo econômico de narrativa enquanto estrutura espaço-temporal a partir do modelo econômico freudiano. A terceira via de aproximação entre a psicanálise e as artes tem inspiração lacaniana, trazendo para o centro da questão o lugar do sujeito em um modelo topológico. Por fim, a partir desses três caminhos de aplicação da psicanálise ao campo das artes em geral, e da arte narrativa em particular, será formada a base teórica para a análise crítica de um autor, o polonês Bruno Schulz, e de um roteiro cinematográfico original, que surgiu a partir de uma imagem de sonho. / [en] Dream, Narrative and Psychoanalysis is a proposal to articulate the three axes that name this dissertation. The material presented here is an attempt to explore a theory drawing on the combination of those axes, and it represents an effort to bring psychoanalysis to the field of fictional narrative studies. Thus, the chapters of the dissertation are divided based on the intersections between the axes: dream and psychoanalysis; psychoanalysis and narrative; narrative and dream. What is proposed here is an investigation around the language of the unconscious, drawing on the material of dreams, and examining some literary and cinematographic poetics with oneiric features. Psychoanalysis and its influence on theories of art after the 1980 s were elected as the epistemological pillars, highlighting the works of Paul Ricoeur and Peter Brooks and Lacan-inspired critique, here represented by Jean-Pierre Oudart and Hal Foster. To what extent is psychoanalysis valuable for the field of narrative studies? Where to seek knowledge about narratives through dreams and psychoanalysis? Distortion seemed like something to be noted and comprehended. With awareness of the archive fever, it was selected as the key to our reading, a reading that summons the subject. Searching for the place of the subject, of the suture, of the in-between, that place where the subject is summoned, may be the privileged way to bring psychoanalysis to the field of arts, insofar as it is understood that art entails a (virtual) production and a (virtual) reading of the (hidden) archive, and it is taken into account its differentiated, deformed, distorted archiving. The first part of the dissertation serves to present the theoretical terms that are going to be addressed, giving them a context, but also seeking to integrate the Freudian texts in a specific way, within our purposes. In the second part, some attempts of applying psychoanalysis to the field of arts are approached, and three paths stood out within the scope of this research. First, that of the critique that proceeds analogically to the dream model, presented by Paul Ricoeur, who identified the oneiric in general by seeing in dreams the value of a model. A second possible path was outlined by Peter Brooks, who proposes thinking of an economic model of narrative as a spatial-temporal structure based on Freud s economic model. The third path to bring psychoanalysis and art together is inspired by Lacan, foregrounding the issue of the subject s place in a topological framework. Finally, drawing on those three paths of psychoanalysis applied to the field of the arts in general, and of the narrative art in particular, the theoretical basis will have been laid for the critical analysis of an author from Poland, Bruno Schulz, and of an original screenplay, that unfolded from an image in a dream.
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Redécouvrir la conscience par le rêve : le débat entre théories cognitives et théories non cognitives de la conscience à l’épreuve de la recherche sur le rêve / [rediscovering consciousness by the dream : the debate between cognitive and non-cognitive theories of consciousness to the test of scientific research on dreaming]

Crespin, Ludwig 25 November 2016 (has links)
En 1995, le philosophe Ned Block a proposé de distinguer deux notions de conscience : une notion purement expérientielle, la « conscience phénoménale », qui désigne l’effet que cela fait d’être dans tel ou tel état mental, et une notion purement fonctionnelle, la « conscience d’accès », ou « accès cognitif » (Block, 2007), entendue comme la capacité du sujet à utiliser ses représentations pour le contrôle de ses opérations cognitives, et, via ces opérations, pour le contrôle de la parole et de l’action. Block défend depuis l’hypothèse très discutée selon laquelle l’expérience consciente, ou « conscience phénoménale », déborde l’accès cognitif du sujet. L’objet central de ce travail est de mettre cette hypothèse à l’épreuve de la recherche sur le rêve. Nous y soutenons principalement les trois arguments suivants : 1. Sous hypothèse d’une continuité entre les propriétés de la mémoire onirique et vigile, on peut objectiver la réalité d’expériences conscientes pendant le sommeil en s’appuyant sur le critère canonique de rapportabilité. De fait, de nombreuses études convergent pour montrer que les sujets peuvent rapporter un contenu onirique qui reflète de manière non équivoque un stimulus présenté plus d’une minute avant l’éveil – ce qui, au regard de l’extrême évanescence de la perception subliminale, ne pourrait pas être le cas si le rêve était un processus inconscient. Sachant que le sommeil s’accompagne d’une sévère désactivation des aires frontales, et en particulier du cortex dorsolatéral préfontal (DlPFC), un tel résultat tend à questionner le modèle neuropsychologique de « l’espace neuronal global de travail » (Dehaeneet Naccache, 2001 ; Dehaene et al, 2006) qui fait dépendre la perception consciente de l’activation de ces aires.2. Le fait même d’objectiver la réalité d’expériences conscientes pendant le sommeil à travers des récits de rêves recueillis à l’éveil implique cependant de reconnaître que ces mêmes expériences ont été remarquées par le dormeur et qu’elles relèvent en ce sens minimum de la conscience d’accès. Pour autant, certains désordres cognitifs de la conscience rêvante, tels notamment que la cécité au changement, suggèrent qu’il ne suffit pas qu’une expérience soit remarquée par le dormeur pour qu’elle relève de plein droit de la conscience d’accès : il fautencore qu’elle puisse être maintenue activement dans la mémoire de travail. Le phénomène bien connu des « dissociations identité-apparence » (Schwartz, 1999) suggère pareillement que la rapportabilité d’une expérience onirique n’assure pas qu’elle soit posée pour le contrôle des opérations cognitives dans le rêve.3. Dès l’instant où l’on a pu objectiver la réalité des expériences oniriques à travers le critère canonique de rapportabilité, il devient possible – là encore, sous hypothèse de continuité –d’inférer de façon empiriquement contraignante l’existence d’une vie consciente non rapportable du dormeur. Se pose alors la question de savoir si un tel vécu, dont on peut soutenir qu’il constitue une forme d’inconscient psychique, relève de plein droit de la conscience d’accès.Enfin, à travers ces trois arguments portant spécifiquement sur la conscience onirique, nous montrons que la recherche sur le rêve permet de questionner de façon privilégiée la notion d’une nécessaire rapportabilité de l’expérience consciente et de faire valoir le concept de modularité de la conscience qui sous-tend l’hypothèse blockéenne du débordement expérientiel (Block, 1995, 1997). / In 1995, the American philosopher Ned Block proposed to distinguish between two notions of consciousness: “Access-consciousness” and “Phenomenal-consciousness”. “P-consciousness” is experience: it refers to what it is like to be in a certain mental state. “Aconsciousness” is a purely functional notion. A mental state is A-conscious when it allows the subject to cognitively control its reasoning, speech and action. Since 1995, Block supports the controversial hypothesis according to which conscious experience overflows our cognitive access to it. The main goal of this work is to assess this hypothesis from the point of view of scientific research on dreaming. This PhD dissertation makes the three following points : 1. Assuming there is a continuity between waking and dreaming memory, one can objectively verify that dreams are conscious experiences that occur during sleep relying on the canonical criterion of reportability. Indeed, many studies show that subjects can report on a dream content that unequivocally reflects a stimulus that has occurred more than one minute before awakening – which couldn’t be had this dream content been unconsciously processed. Considering that sleeping involves a severe deactivation of the frontal areas of the brain, especially of the dorsolateral prefrontal cortex (DlPFC), this result seems to call into question the global neuronal workspace theory of consciousness. Indeed, according to this theory the activation of these very areas is a necessary condition for a conscious perception to occur(Dehaene & Naccache, 2001; Dehaene et al, 2006). 2. There is no way though to demonstrate scientifically that dreams are conscious experiences of the sleeper without implying they were noticed during sleep, which, in turn, implies an elementary level of access. Still, certain cognitive disorders of our dreaming consciousness, such as change blindness, suggest that, due to a severe weakness of working memory, noticing an experience during sleep might not suffice to constitute a genuine cognitive access to it. The well-known phenomenon called “identity-appearance dissociation” (Schwartz, 1999) also suggests that dreaming experiences that are reportable on awakening might not always be poised for cognitive control in the dream. 3. Once the reality of conscious experiences during sleep is objectively established relying on the criterion of reportability, it becomes possible – again under the assumption of continuity - to empirically infer the existence of dreaming experiences that the subject cannot report. The following question then arises: are these experiences, which can be seen as a form of unconscious mental life, access-conscious? Finally, and more generally, we show that the results of dreaming research offer a vantage point both to call into question the notion that conscious experience is necessarily reportable and to support the concept of modularity of our conscious selves (Nagel, 1971; Gazzaniga,1985) that underlies Block’s overflow hypothesis (Block, 1995, 1997)
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Les "Nuits" de C.G. JUNG : origine et fondements d'une psychologie cosmique / The “Nights” of C.G. Jung : the origin and founding principles of a cosmic psychology

Governatori, Luca 15 December 2017 (has links)
Il y eut sans doute deux Jung. Celui qui s’adressa à son époque, psychiatre, théoricien d’une psychologie de l’inconscient, et celui qui vécut la nuit, solitaire, homme de l’ombre, consignant ses expériences « secrètes » (visions, rêves, dialogues avec l’âme) dans un ouvrage qui ne fut jamais publié de son vivant : le LIVRE ROUGE. Jung tente d’y traduire les « inexprimables » régions de la psyché dont les cratères s’ouvrirent ainsi à lui, lieux d’exils et de découvertes, comme si s’était révélé, à travers eux, le plus incandescent langage de l’inconscient. La somme de ces retranscriptions donne un livre polymorphe, endiablé par des images, des incantations, des dialogues avec les morts. Sous l’emprise totale de l’imaginaire, Jung décrit une extravagante déambulation intérieure, une généalogie vivante des métamorphoses de l’âme, une odyssée des morts. Et même une cosmologie. De quoi le LIVRE ROUGE pourrait-il donc être, dans ces conditions, le témoignage ? En quel sens a-t-il pu constituer, comme Jung le confiera en fin de vie, le noyau de tous ses travaux ? Un livre sauvage et halluciné peut-il véritablement donner lieu aux principes méthodologiques et thérapeutiques d’une psychologie de l’inconscient ? Est-ce l’occasion d’y découvrir le propre d’un langage primitif de la psyché, un langage de la « nuit » ? Est-il un pas de côté, en direction de l’Orient, afin d’adapter notre approche de l’inconscient aux principes d’une sagesse ou d’une mystique ? Existerait-il donc une psychologie, fondée sur un tel rapprochement, dont les principes puissent irriguer, comme une seule et même vague, les plaines de l’Orient et de l’Occident ? Y trouverait-on l’invitation à recomposer des affinités avec les pratiques divinatoires ? Si nous tentons de relier la science empirique de Jung à la cosmogonie décrite par le LIVRE ROUGE, serions-nous alors en mesure de fouler le sol (racines historiques et socle épistémologique) d’une psychologie cosmique ? Est-il en effet possible d’ajuster les concepts traditionnels de l’inconscient aux ivresses d’une cosmologie primitive et imaginaire ? Serait-ce là le projet, à entrevoir et définir, d’une cosmologie de l’inconscient ? / There were without doubt two Jung. The one who lived in his time, the psychiatrist, theorist of a psychology of the unconscious, and the one who lived at night, man of the shadows, recounting his “secret” experiences (visions, dreams, dialogues with the soul) in a book that was not published during his lifetime : the RED BOOK. In it, Jung tries to articulate the “inexpressible” regions of the psyche whose craters opened up to him in this manner, places of exiles and of discoveries, revealing the most incandescent language of the unconscious. The result is a polymorphous work, a frenzy of images, incantations and dialogues with the dead. Under the total control of an imaginary world, Jung describes an extravagant inner journey, a live genealogy of the metamorphoses of the soul, an odyssey of the dead. And even more : a cosmology. As such, what is the RED BOOK thus an account of ? In what way does it represent, as Jung revealed at the end of his life, the nucleus of his lifetime work ? Can a book that is wild and hallucinatory truly engender methodological and therapeutic principles of a psychology of the unconscious ? Does it provide the opportunity to discover the characteristics of a primitive language of the psyche, a language of the “night” ? Is it a sidestep towards the Orient, so as to adapt our approach of the unconscious to the principles of a wisdom or a mystical way ? Does a psychology therefore exist, founded on this analogy, whose principles can irrigate, like a single and only wave, the plains of the Orient and of the Western world ? Does it provide us an invitation to reconstruct an affinity with the practice of divination ? If we try to connect Jung’s empirical science with the cosmogony described by the RED BOOK, would we be able to walk on the ground (the historical roots and epistemological base) of a cosmic psychology ? Is it in fact possible to adjust the traditional concepts of the unconscious to the exhilaration of a primitive and imaginary cosmology ? Would this be the project, to discern and to define, that underpins a cosmology of the unconscious ?
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Merits of first impressions and of conscious deliberation in complex decision making: a critique and reinterpretation of unconscious thought theory / Mérites des premières impressions et de la délibération consciente en matière de décisions complexes: une critique et une réinterprétation de la théorie de la pensée inconsciente

Waroquier, Laurent 17 December 2009 (has links)
Devrions-nous nous fier à notre inconscient pour l’achat de notre maison ou de notre prochaine voiture ?Dijksterhuis, Bos, Nordgren et van Baaren, (2006), répondent par l’affirmative à cette question. En effet, d’après ces chercheurs, effectuer une tâche de distraction, comme résoudre des anagrammes pendant quelques minutes, permettrait de « penser inconsciemment » et d’améliorer la qualité des décisions complexes. Avant de prendre une décision complexe, il faudrait donc s'abstenir de réfléchir à l'ensemble des avantages et inconvénients que présenterait chaque option. Etant donné les implications de ces résultats dans divers domaines tels que le management, la politique ou encore la justice, l’objet de cette thèse consistera à réexaminer et passer au crible la méthodologie des expériences relatives à la « théorie de la pensée inconsciente » (Diksterhuis & Nordgren, 2006). Les sept études menées suggèrent que l’apparente supériorité des décisions prises après une période de distraction n'est pas le fruit de la "pensée inconsciente" mais résulte en fait d'un effet néfaste de la <p>réflexion consciente pouvant survenir lorsqu’une première impression de bonne qualité a été formée au préalable. Les résultats indiquent également qu’en l’absence de première impression, la réflexion s’avère bénéfique. / Should we trust our unconscious when buying a house or a new car? That is exactly what Dijksterhuis, Bos, Nordgren and van Baaren, (2006) have been recommending. Indeed, according to these researchers, performing a distraction task such as solving anagrams would allow to think unconsciously and therefore enhance the quality of complex decisions. Before making a complex decision, we should thus avoid thinking consciously about the advantages and drawbacks of each alternative. Given the implications of these findings in various areas such as management, politics, or justice, this thesis will thoroughly reexamine the method of experiments relative to the unconscious thought theory (Diksterhuis & Nordgren, 2006). The seven experiments suggest that the apparent superiority of decisions made after distraction does not result from unconscious thought but rather from the fact that further conscious deliberation can deteriorate high quality first impressions. The results also suggest that thinking consciously enhances the quality of decisions in the absence of such prior first impressions.<p> / Doctorat en Sciences Psychologiques et de l'éducation / info:eu-repo/semantics/nonPublished

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