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Historicité de l'instant : étude de la discontinuité narrative chez Annie Ernaux

Nguyen, Tu Hanh January 2006 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Des petits trous ; suivi de Appréhender le réel

Gurrie, Kathleen January 2010 (has links) (PDF)
Des petits trous est un court roman se présentant par tableaux qui, sur une durée de quelques heures, dévoilent la crise muette d'une femme dans un bistro. Le récit participe d'un processus de rupture et d'une errance dont les tableaux fournissent la constellation. L'éclatement se retrouve également dans la voix narratrice qui procède par dédoublement, projection et jeux de miroirs. À partir d'une narration pudique, qui ne dévoile ses éléments clés qu'à partir de ce qu'elle met à distance grâce à l'imagination, à la fantasmagorie et à l'utilisation du conditionnel, s'élabore une fiction dans la fiction qui tente d'aller au plus près d'un bouleversement identitaire à traverser. L'appareil réflexif s'est construit de la même façon que le roman, soit sur un mode fragmentaire. Ce qui est expérimenté dans Appréhender le réel, c'est le rapport entre l'écrivant et l'écriture, entre soi et les mots. Il a été écrit en deux temps, une partie avant l'écriture Des petits trous et l'autre après. Cet essai part d'une obsession à définir les liens entre la réalité, le réel et la fiction, et leur implication dans la littérature et la création, avec l'intention non avouée de légitimer l'invention et la fiction, aux dépens d'une écriture de soi. Toutefois, au fur et à mesure que la réflexion s'élabore (une fois le roman écrit), on assiste à un processus d'acceptation: il aura été impossible de se débarrasser complètement de soi dans ce processus d'écriture. Cet appareil réflexif peut donc être envisagé comme l'essor d'une certaine éthique de la pudeur en création littéraire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Fiction, Réel, Roman, Rupture, Dédoublement, Identité.
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Violence du réel et fragmentation chez Hubert Aquin et Marguerite Duras

Proulx, Caroline 05 1900 (has links) (PDF)
La présente thèse porte sur la fragmentation comme écriture du sujet aux prises avec la violence du réel dans les œuvres d'Hubert Aquin et de Marguerite Duras. La rencontre des corpus de ces écrivains marquants du XXe siècle - malgré le fait qu'Aquin soit moins connu en dehors du Québec - peut paraître à la fois étonnante et insolite. Les poétiques de ces deux œuvres semblent s'opposer là où la prose aquinienne s'écrit dans un débordement de la parole alors que celle de Duras procède plutôt d'un dépouillement de la langue. Lire conjointement ces deux œuvres permet de prendre en considération différents effets d'une fragmentation dont la source, la cause, est précisément ce que la thèse vise à déterminer. Afin de rendre compte de cette fragmentation dans un corps d'écriture, c'est le rapport du sujet au réel et à sa violence d'effraction qu'il convient d'analyser. On verra, de là, à quel point les poétiques de ces deux écrivains empruntent des voies étonnamment communes. La première partie de la thèse s'interroge sur le statut du sujet en question, et cherche à construire les rapports entre ce que la psychanalyse (Freud et Lacan) a révélé de sa division par l'Autre, dans ce qu'il infère sur le plan pulsionnel, et le sujet tel qu'il est mis en acte dans l'écriture. Cette réflexion se divise en deux chapitres. Le premier porte d'abord sur la représentation du « je » tentée par les textes pararomanesques qui réfléchissent sur l'acte même d'écrire. Il s'agit ensuite de mettre en lumière la mosaïque kaléidoscopique de certains moi imaginaires - personnages-narrateurs -, qui construisent le sujet fictif. Le deuxième chapitre travaille à montrer, à partir de Neige noire (Aquin) et Les yeux bleus cheveux noirs (Duras), deux textes qui convoquent le scénique dans le romanesque, l'obsession du voir et la présence d'une pulsion scopique déterminante. On parvient dès lors à rendre compte d'un sujet divisé par un désir et une jouissance dont le corps poétique est la manifestation singulière. La deuxième partie se consacre au rapport à l'Autre entendu selon ses multiples acceptions, c'est-à-dire l'autre imaginaire, l'Autre symbolique, mais aussi et surtout l'Autre réel. La notion d'Autre telle qu'elle nous vient de Lacan permet d'éclairer avec concrétude comment se joue la fragmentation d'un sujet aux prises avec l'impossible. Car le réel tel que l'entend cette thèse n'est pas conçu comme un synonyme de réalité, mais bien comme ce qui existe au-delà du symbolisable, « lieu » structurant et déstructurant qui fait retour dans le corps textuel des deux auteurs, Aquin et Duras. L'impossible frappe l'écriture, produit des effets d'éclatement, surmultipliant les fractures, et rouvre des trous dans la représentation comme dans la langue; trous que chacune de ces œuvres éprouve et rejoue de manière différente. Ce rapport à l'Autre réel est lisible à partir de certaines figures importantes et centrales pour Aquin et pour Duras : le maternel/féminin, l'Histoire et Dieu. Le troisième chapitre travaille donc à dégager la figure du féminin/maternel, alors que le quatrième et dernier chapitre de la thèse analyse conjointement Dieu et l'Histoire, montrant ainsi que si le réel est, pour ces deux œuvres, le registre central qui permet d'inscrire la force d'une même déliaison, Aquin et Duras entretiennent avec ce réel des rapports bien différents. La thèse révèle que la fragmentation est l'effraction du réel dans l'écriture. Certains sujets en font l'expérience violente au cœur même de ce qui fait écrire. Le sujet dont il est question, celui de l'énonciation et de la poétique, est d'abord et avant tout une construction de l'écriture, que ce soit celle des récits ou de certains textes pararomanesques qui appartiennent à des genres différents. Cette dimension du sujet convoque donc le registre de la jouissance. C'est sur le plan de la jouissance que les œuvres d'Aquin et de Duras nous engagent à les lire, une jouissance problématique qui questionne les fondements mêmes d'une culture traversée par la violence de la haine. Ainsi, par leur écriture, Aquin et Duras mettent à l'avant-scène une vérité universelle et la nécessité de dire la puissance mortifère qui opère. C'est parce que les textes s'en font la transmission qu'ils relèvent d'une éthique singulière. Par un parcours qui emprunte des voies multiples, mais essentielles, la thèse veut éclairer l'éthique d'une écriture qui est finalement transgressive. Sans pouvoir résoudre de manière morale et conceptuelle le problème de la violence et de la jouissance que les œuvres dégagent, c'est au contraire l'ambivalence sur laquelle elles se fondent qui se doit d'être à la fin reconvoquée. La fragmentation qui devient corps dans et par l'écriture est le lieu d'une lucidité qui fait la malédiction des grands écrivains. En cela, Hubert Aquin et Marguerite Duras dialoguent avec plusieurs auteurs et penseurs incontournables de la modernité littéraire. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : fragmentation, psychanalyse, réel, violence, sujet de l'énonciation, modernité, écriture, pulsion scopique, Autre, maternel, féminin, Histoire, Dieu, éthique, malédiction
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Le testament de Cassandre ; suivi de L’épreuve initiatrice, esthétique du sublime dans À travers un verger de Philippe Jaccottet et Les Amandiers de Thierry Hentsch

Roy, Nancy 09 1900 (has links)
Dans ce mémoire, tant dans la partie création que recherche, je m’emploie à penser l’expérience du sublime. Je dis « expérience » parce que le sublime n’est ni un contenu ni une forme. C’est le fait pour le sujet d’éprouver et d’épouser ses propres limites, à savoir celles du corps et de l’entendement. Confronté aux bornes de son imagination, il découvre sa vocation métaphysique et aspire à ce qui le dépasse. En un mot, il y va d’une expérience paradoxale, car ce qui vulnérabilise renforce à la fois. J’aborde dans ma nouvelle, Le testament de Cassandre, cette épreuve du sublime par laquelle la souffrance se fait offrande. Le personnage éponyme en fait l’expérience dans sa portée la plus tragique. Renonçant à s’affranchir de la mort au nom de ce qui la rattache aux siens, Cassandre préfèrera le néant avec eux à l’éternité seule. S’il n’y a pas de lieu à proprement parler du sublime, il y a des espaces où il est susceptible de surgir, d’éclore. Le fragment, écriture de la dissémination et de l’organicité, en est un. À l’instar du sublime, il s’offre comme une force à l’œuvre plutôt qu’une forme donnée. De là la pertinence de les étudier ensemble, dans des œuvres où ils se rencontrent, et selon une approche esthétique, domaine par excellence du sensible. C’est dans cette perspective que mon essai, L’épreuve initiatrice, esthétique du sublime dans À travers un verger de Philippe Jaccottet et Les Amandiers de Thierry Hentsch, se penche sur les récits fragmentaires de Jaccottet et de Hentsch qui, en butte à l’inconcevable, avouent leur désœuvrement, mais accusent le coup, se ramassent et s’y exposent, encore. / My goal in the following work, as much in the research component as the creative component, is to think the « experience » of the sublime. I say « experience » because the sublime is neither form nor content. It is the subjective act of grasping and surpassing our own limits as they manifest in the mind and body, specifically with regards to the faculty of understanding. Confronted with the frontiers of our imagination, we come to know our metaphysical calling and we seek to transcend it. This experience is paradoxical in the sense that it renders us vulnerable, while also strengthening and reinforcing us. In my short story Le testament de Cassandre, I explore the challenge of coming to grips with the sublime. As the titular character traverses great suffering – the sublime’s tragic gift – she must choose between freedom from death or a lifetime with those she loves. Faced with this cruel choice, Cassandre prefers the cold embrace of nothingness to an eternity alone. The sublime has no single domain, although there are spaces where it is more likely to emerge or to bloom. Writing in fragments (fragmentary writing) – a style that is at once organic and diffuse – is one of those spaces. Like the sublime, writing in fragments resists form while transmitting force and power. Hence the pertinence of studying this style and the sublime together in works where they are both present. It is from this perspective that my essay The Initiating Test: The Aesthetic of the Sublime in À travers un verger by Philippe Jaccottet and Les Amandiers by Thierry Hentsch, examines the fragmentary accounts of Jaccottet and Hentsch who, in the face of the unthinkable, admit to their own lassitude while simultaneously blaming their circumstances, only to gather themselves anew to be exposed once again.
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Représentations de la maladie d'Alzheimer dans trois récits contemporains ; suivi de La césure

Rooney, Marie-France 04 1900 (has links)
L'étude de la représentation de la maladie d'Alzheimer dans Le monde de Barney de Mordecai Richler, de Trois-Pistoles et les Basques, le pays de mon père de Victor-Lévy Beaulieu et de "Je ne suis pas sortie de ma nuit", d'Annie Ernaux permet d'esquisser les contours d'une spécificité littéraire de la maladie, bien au-delà du thème de l'oubli. N'envisager la maladie d'Alzheimer qu'en termes de dégénérescence cognitive, c'est évacuer sa dimension de matériau littéraire qui influence tant la construction que le style d'un texte. L'analyse de trois récits contemporains permet l'identification de procédés rhétoriques mais aussi de stratégies narratives et stylistiques qui servent à circonscrire l'empreinte littéraire propre à la maladie d'Alzheimer. La prise en charge du récit par un tiers parti explique la thématique de la filiation qui donne à voir la maladie de l'intérieur et de l'extérieur. L'oeuvre de création s'inscrit dans ce travail d'archivage de la mémoire familiale. Une petite-fille s'adresse indirectement à sa grand-mère qui souffre de la maladie d'Alzheimer. Nous suivons l'évolution de la maladie et sommes témoins de l'effritement des souvenirs et du discours de la grand-mère. / The study of the Alzheimer's disease representation in Mordecai Richler's Barney's Version, Victor-Lévy Beaulieu's Trois-Pistoles et les Basques, le pays de mon père and Annie Ernaux's "Je ne suis pas sortie de ma nuit" allows us to outline the disease's literary specifics, beyond the theme of cognitive degeneration is to evacuate its dimension as a literature material which influences the structure of a text as well as its style. The analysis of three contemporary stories contributes to the identification of rhetorical methods as well as narrative and style strategies which help us to delimit the Alzheimer's disease literary mark. We will see that when a third party takes charge of the story, it explains the filiation theme which helps to see the disease from the inside as well as from the outside. It also shows an archiving work. The creation part of the essay fits into the archiving process of the family's memory. A grand-daughter talks indirectly to her grand-mother who suffers from Alzheimer's disease. We follow the evolution of the disease and we witness the erosion of the grand-mother's memories and speech.
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TRANSHUMANCES, suivi de I ended up being my own trout (jeux de fragments avec Éric Plamondon)

Roy-Boucher, Rosalie 08 1900 (has links)
Ce mémoire en recherche-création s’intéresse à la quête identitaire, et / ou au désir de tracer son propre chemin en réinterprétant les événements du passé. Le roman TRANSHUMANCES raconte le pèlerinage d’Alice sur la via Podiensis, qui relie la commune du Puy-en-Velay en France, à Santiago de Compostela en Espagne. Elle marche. Elle marche pour oublier, pour enterrer ses morts, pour avancer, ailleurs. Elle marche et fait de nombreuses rencontres. Par la conversation et la contemplation, elle tente d’apaiser les maux qui la rongent. Elle marche et apprivoise ce chemin mythique, mystique, cette route qui mène le croyant à la rencontre de Dieu et qui pousse l’impie à la rencontre de lui-même. Alice fait la connaissance de John. Ils se racontent des blagues et des secrets, partagent repas et larmes, deviennent frères d’ampoules et rentrent à la maison, changés. L’essai I ended up being my own trout (jeux de fragments avec Éric Plamondon) explore quant à lui à l’écriture fragmentaire, en s’intéressant particulièrement aux effets qu’opèrent les fragments sur la lecture. Éric Plamondon, avec sa trilogie 1984, utilise la forme fragmentaire afin de jouer avec le lecteur : il le fait douter de ses certitudes et le guide vers une vision manipulée de l’Histoire. Le lecteur est alors confronté à la pluralité des interprétations et doit s’imposer comme auteur de sa propre lecture. / This M.A thesis combines research and creative writing to focus on the tension between searching for and creating one’s identity, both acts which can only be achieved through the (re)interpretation of the past. The novel TRANSHUMANCES tells the story of Alice’s pilgrimage on the via Podiensis, which connects Puy-en-Velay, France, to Santiago de Compostela, Spain. There, she walks. She walks to forget, to bury her dead, to move forward, to be elsewhere. Through conversation and contemplation she tries to fight her gnawing anxiety. She walks to harness the power of the mythical and mystical road: the road that leads the believer to a meeting with God, the godless to a meeting with himself. Alice meets John. They exchange jokes and secrets, share meals and tears, become blister brothers and return home, changed. The essay I ended up being my own trout (jeux de fragments avec Éric Plamondon) explores fragmentary writing, with particular attention to the effects of the fragment on the act of reading. Éric Plamondon, with his trilogy 1984, playfully uses the fragmentary form to encourage the reader to doubt his certainties and to guide him towards a manipulated version of history. The reader is thus confronted with a plurality of interpretations and must acknowledge his position as the author of his own reading.
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Transporter dit-elle : l'écriture de Marguerite Duras dans les traductions slovaques / Transport, she said : Marguerite Duras’s writing in slovak translations

Visnovska, Anna 09 December 2013 (has links)
La présente étude se donne pour but d’analyser l’écriture moderne – palimpseste et hybride – de Marguerite Duras et ses modifications qualitatives dans les traductions slovaques. Le titre de la thèse rend compte des deux lignes de notre réflexion : interprétative (interrogative) de l’original et critique (évaluative) de la traduction. La première partie propose une ouverture théorique à la réflexion sur la traduction littéraire en confrontant les écoles slovaque et française. Nous esquissons les problèmes généraux de l’art de la traduction ainsi que de la réception des textes littéraires. Dans la deuxième partie, nous proposons une lecture interprétative de l’œuvre de Duras. Nous réfléchissons sur le processus de la réception de l’œuvre dans la complexité de ses rapports à des textes antécédents de Duras. Notre lecture est centrée sur les particularités littéraires – stylistiques, esthétiques et narratologiques – qui risquent de se perdre dans la traduction. Dès le premier roman, l’imaginaire de Duras engendre des thèmes, des motifs et des modes d’écriture privilégiés dont le traducteur, dans la perspective d’une lecture empathique, est invité à saisir les constantes et les métamorphoses. De plus, le lecteur-traducteur devrait pénétrer avec Duras dans les sensations de ses narrateurs et de ses personnages. Dans la troisième partie, nous étudions des divergences concrètes entre les traductions slovaques et le texte de départ. Les failles des traductions slovaques tiennent essentiellement à leur négligence des figures de manque. Nous concluons que dans la réécriture slovaque, l’oralité programmée par Duras s’efface : l’émotion palpable dans l’original se dissout dans la cohérence retrouvée du discours. La traduction slovaque restitue l’écriture fragmentaire, mais ne laisse plus sentir l’origine des silences propres à l’écrivaine : l’impuissance à dire ou, au contraire, l’urgence de dire. / The present study aims to analyse Marguerite Duras’s writing and its qualitative modifications in slovak translations. This modern (palimpsest and hybrid) writing offers itself to the translator a strategy for the conceptual preparing before writing of the translation. Methodically, we proceed following all the steps in the translator’s work before final writing of his translation. The title of the dissertation anticipates two main exploring perspectives on Duras’s writing : interpretative analysis (investigation) of the original and critical (evaluative) reading of the translation. We focus on the reading process of the work in its complex relationship to earlier Duras’s texts. The first part offers a theoretical opening reflection on translation of literary works as well as the comparing of the Slovak and French schools. We analyse the general problems of the art of translation and reading of literary texts. The second part questions the stylistic, aesthetic and narratological aspects of Duras’s writing which may be lost in the translation. The imagination of the author creates topics, motifs and preferred writing strategies which the translator, in the perspective of an empathic reading, is supposed to capture in all their variations. In the reading process, the translator as a reader is invited to enter with Duras into the sensations of her narrators and characters. In the third part, we study the actual differences between slovak translations and the original text. At the end of our study, we found out that in the Slovak rewriting, the oral style fades seriously: the emotion which is palpable in the original dissolves in the established coherence of discourse. Slovak translations restore the fragmentary writing, but they don’t allow to feel and understand the reasons of writer’s silence and empty spaces: her powerlessness to say or, on the contrary, her urgent need to say.
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La question du bonheur dans l'oeuvre de Christian Bobin / Question of happiness in Christian Bobin works

Ahmadi, Masoumeh 07 September 2012 (has links)
Cette thèse cherche à connaître le bonheur tel que Bobin conçoit et projette dans son œuvre. Pour ce but, l’approche bachelardienne nous a servi à définir dans l’œuvre de Bobin un élément symbolique pour le bonheur : la flamme. Pour traiter la question du temps et sa complexité, très liée à notre question principale, les réflexions de Bachelard, de Bergson et de la physique moderne sur le temps sont prises en référence ainsi que la « logique du contradictoire » (de Lupasco). Les images plus attachées à l’intellect sont analysées suivant les travaux d’Henry Corbin et définies comme « images-corps-réalités ». Elles témoignent d’un regard mystique chez Bobin. Une tendance vers la géopoétique pour acquérir l’Unité du monde s’ajoute aussi à ce regard. Et une langue d’« anima/animus » et un processus de la production du sens, « hélice du sens », interviennent pour traduire l’intransmissible en fragments. Cela rend l’écriture de Bobin « fragmentaire », ce que nous avons désigné comme un nouveau genre : « poésie-prose » mystique. / This thesis looks at happiness as perceived and shown in Christian Bobin's works. For this purpose, we used the approach of Bachelard to define Bobin’s symbolic element of happiness: the flame. To deal with the problem of time and its complexity, involved in our main problem, we applied theories of Bachelard, Bergson and those of modern physics, as well as the “logic of the contradictory” (of Lupasco). The images associated with intellect are analyzed based on Henry Corbin's works and are defined as “image- body-reality”. They testify of a mysticism which tends to “geopoetic” and the Unity of the universe. A language of “anima / animus” and a process of production of meaning, “the helix of sense” intervene to translate the Intransmissible in fragments. It makes the writing of Bobin fragmentary which we underlined as a new genre: mystic “poetry-prose”.
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Cultiver le doute : les contradictions polyphoniques de narrateurs non fiables dans «Asiles de fous» de Régis Jauffret, suivi de «Fractures multiples»

Lesieur, Catherine 08 1900 (has links)
Le présent mémoire de maîtrise contient un roman dans lequel on trouve des adresses courriel fictives. Elles correspondent à des personnages imaginaires, et non à des personnes réelles. Comme dans toute oeuvre de fiction, toute ressemblance avec des personnes réelles est fortuite ou l'effet du hasard. Je vous confirme donc que ce mémoire ne contient aucun véritable renseignement personnel ou confidentiel. Il s'agit de la version du mémoire telle qu'elle a été acceptée par les membres du jury d'évaluation. / Cultiver le doute est l’idée centrale autour de laquelle s’articulent tous les éléments de ce projet de recherche création, où j’ai voulu approfondir et mettre en œuvre différents procédés susceptibles de produire une narration empreinte d’incertitude qui laisse libre cours à une variété d’interprétations. Le volet essai, Les contradictions polyphoniques de narrateurs non fiables dans « Asiles de fous » de Régis Jauffret, se concentre sur ce roman représentatif d’une certaine littérature française contemporaine dite « déconcertante ». Asiles de fous constitue un objet d’étude particulièrement intéressant pour aborder la problématique d’un espace interprétatif en tension. La dissonance des voix inhérente à sa forme polyphonique ainsi que la « non-fiabilité » de chacun de ses quatre narrateurs complexifient la lecture, au point où il est littéralement impossible de trouver ancrage dans ce récit hypothétique où tout semble orchestré pour dérouter le lecteur. Fractures multiples, second volet de ce mémoire, est un roman porté par sept voix qui explore l’insoutenable complexité de l’être. Il retrace différentes périodes de l’existence de Jean-Philippe Dumoulin en disséquant ses liens affectifs troubles et ambigus avec sa famille, ses amours et ses amis. Jadis enfant modèle aspirant à une carrière de violoniste de concert, Jean-Philippe adulte s’est plutôt fait connaître comme une sorte de vagabond libertin, tristement célèbre pour ses variations de tempérament et ses épisodes dépressifs fulgurants. Maintenant quadragénaire, il s’est retranché dans une existence quasi ascétique, tout absorbé par ses études doctorales en philosophie psychopathologique. Une rencontre fortuite sera le catalyseur d’une réaction en chaîne qui va l’inciter à renouer des liens jadis significatifs qu’il avait choisi de rompre dans l’espoir de s’extraire de l’enclos de ses conflits psychiques. À l’image d’une courtepointe composée d’étoffes soigneusement choisies pour témoigner de toutes les époques d’une vie, la trame narrative de Fractures multiples se présente comme un amalgame de 37 récits courts qui confèrent à chaque personnage son ton, son motif et sa couleur. Une grande part de l’action est véhiculée sous forme de dialogues nourris par les notions de la polyphonie linguistique, où des voix divergentes s’expriment, s’affrontent, se font écho et s’emboîtent. Il en résulte un jeu de perceptions animé par une quête de vérité toujours fugace, chacun ajustant sa focale pour refléter une réalité confortant sa vision du monde. / To cast doubt is the main idea around which revolve all the elements of this research-creation project. My intent was to deepen and experiment with literary principles likely to produce a narrative filled with uncertainty that gives free rein to a variety of interpretations. The theorical part of this project, Les contradictions polyphoniques de narrateurs non fiables dans “Asiles de fous” de Régis Jauffret, is an essay focusing on the novel Asiles de fous by Régis Jauffret, which can be seen as emblematic of a type of modern French literature dubbed “disconcerting”. Asiles de fous constitutes a particularly interesting object of study to approach the problem of an interpretative space in tension. The dissonance of the voices inherent in its polyphonic form, as well as the “unreliability” of each of its four narrators, complicate the reading process to the point where it is impossible to find an anchor in this hypothetical story where everything seems orchestrated to confuse the reader. Fractures multiples, the creative part of this project, is a novel steered by seven voices that explore the unbearable complexity of being. It recollects various phases in the life of Jean-Philippe Dumoulin by dissecting his troubled and ambiguous emotional ties with his family, his lovers, and his friends. Formerly a model child aspiring to a career as a concert violinist, Jean-Philippe grew up to become a promiscuous freeloader of sorts, infamous for his mood swings and dramatic bouts of depression. Now in his forties, he lives almost secluded, entirely devoted to his doctoral studies in philosophical psychopathology. A chance encounter will be the catalyst for a chain reaction that will spur him to rebuild once significant bonds he had chosen to sever in the hope of extricating himself from the enclosure of his psychic conflicts. In the same way that a quilt is made of fabrics carefully chosen to represent different periods of one’s life, the storyline of Fractures multiples is a collection of 37 short stories which give each character its own poetic imagery and undertone. Much of the action is conveyed through dialogues informed by notions of linguistic polyphony, where divergent voices express themselves, confront or echo each other, and interlock. The result is a game of perceptions driven by an ever-fleeting quest for truth, showing how everybody tends to adjust one’s focus to reflect a reality that comforts one’s views.
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Le sujet infini face au miroir de l’autobiographie onirique. La narration fragmentaire dans Król-duch de Juliusz Słowacki et dans Aurélia de Gérard de Nerval / The infinite subject in the mirror of oneiric autobiography. Fragmentary narrative in Juliusz Słowacki’s Król-Duch and Gérard de Nerval’s Aurélia

Harsany, Katarzyna 31 January 2011 (has links)
Le parallèle entre Król-Duch de Juliusz Słowacki et Aurélia de Gérard de Nerval est une comparaison narratologique des deux œuvres (en dehors de l’étude d'influences réciproques, comme de l’étude de sources). Le rapprochement des deux auteurs (enrichi par l’apparition, en arrière-fond, de Novalis - toujours dans la perspective d'un parallèle) se construit autour du thème de l’écriture de la révélation onirique. Elle laisse apparaître une rupture fondamentale entre le contenu de la révélation – une existence continue du moi - et la forme discontinue et inachevée sous laquelle elle s’exprime. L’autobiographie onirique qui raconte l’expérience indicible d’une « seconde vie » infinie, entrevue en rêve, apparaît ainsi comme un seuil narratif qui s’interpose entre le fragment et la totalité. Dans les trois parties de l’étude comparée, consacrées respectivement aux modèles de composition, aux modalités de l’inachèvement et aux profils narratifs des deux textes, est posée la question de la limite entre les images mentales d’une extrême subjectivité et leur avatar textuel. Le rapport entre l’invisible et sa représentation y apparaît au travers du rapport entre le rêve du moi infini et le récit de ce rêve, qui se construit comme une perpétuelle réincarnation du « je » en tant que sujet. / « Dream is a second life », Gérard de Nerval writes. « I have never been able to cross through those gates of ivory or horn which separate us from the invisible world without a sense of dread ». He sees dream and real life as asunder though parallel compartments, while Juliusz Słowacki sees them a continuum, without precise boundary where one ends and the other begins. But they do agree on one point: poetry and dream are intimately united.Juliusz Słowacki’s Król-Duch and Nerval’s Aurélia have in common to be oneiric biographies, i.e. written from naked truth as revealed in dreams, where « life is free of space and time ». The outcome is well-nigh as disconnected and incoherent as dream itself. Words cannot represent adequately heavens opened. It is somewhat uncanny that, in both cases, the fragments of the « infeasible book » look like an initiation into sacred mysteries.

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