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Parental separation and child adjustment : longitudinal perspective and risk factorsDi Stefano, Gessica 03 1900 (has links)
Malgré de nombreuses études qui soutiennent l'idée que les enfants ayant vécu la rupture de leurs parents rencontrent un plus haut niveau de difficultés affectives et comportementales que les enfants de familles intactes, certaines questions restent à éclaircir. Notamment, les données empiriques existantes ne conduisent pas à des conclusions précises quant au moment exact de l’apparition de ces difficultés. De plus, ce n'est pas clair si ces difficultés sont associées à la séparation en soi, ou à bien d'autres facteurs liés à la séparation.
Cette thèse est constituée de deux articles empiriques. Le premier examine l’adaptation de l’enfant avant et après la séparation en fonction du sexe et de l'âge au moment de la séparation. Le second article présente une étude qui a pour objectif de départager l’importance des facteurs parentaux et contextuels et celle de la séparation parentale pour expliquer l’adaptation de l’enfant.
Les participants proviennent de l'Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec (ÉLDEQ, 1998-2006). À chaque enquête de l'ÉLDEQ, une entrevue structurée réalisée auprès de la mère a permis d'évaluer les niveaux d’hyperactivité/impulsivité, d’anxiété et d’agressivité physique de l’enfant. Pendant cette entrevue, les mères ont également répondu à des questions sur la qualité de leurs pratiques parentales et sur le revenu du ménage. Finalement, un questionnaire auto-administré à la mère a permis d'évaluer ses propres symptômes de dépression et d'anxiété.
La première étude inclus 143 enfants de familles séparées et 1705 enfants de familles intactes. Deux sous-groupes ont été créés selon que l’enfant ait vécu la séparation entre 2 et 4 ans, ou entre 4 et 6 ans. L’adaptation de l'enfant a été évaluée à un temps de mesure avant la séparation et à deux temps de mesure après la séparation. Les résultats de cette première étude démontrent qu’avant la séparation, les enfants de familles intactes et séparées ne se distinguent pas significativement quant à leurs niveaux d’hyperactivité/impulsivité et d’anxiété. Par contre, ces difficultés deviennent significativement plus élevées chez les enfants de familles séparées après la rupture des parents. D’autres parts, le niveau d’agressivité physique est plus élevé chez les enfants de la séparation indépendamment du temps de mesure. Finalement, les différences entre les deux groupes d’enfants ne dépendent pas du sexe ou de l’âge au moment de la séparation.
La deuxième étude inclus 358 enfants de 8 ans qui ont vécu la séparation de leurs parents, et 1065 enfants du même âge provenant de familles intactes. Après avoir contrôlé pour le sexe de l’enfant, les résultats ont démontré que lorsqu’on tient compte de la contribution des symptômes maternels de dépression et d'anxiété, de la qualité des pratiques parentales et du revenu du ménage dans l’adaptation de l’enfant, la séparation parentale ne demeurent plus liée aux niveaux d’anxiété et d'agressivité physique de l’enfant. Par contre, la relation entre la séparation parentale et l’hyperactivité/impulsivité de l’enfant demeure significative.
Les résultats présentés dans les articles sont discutés ainsi que leurs implications. / Despite the large body of research supporting the idea that children who experience their parents’ separation encounter more emotional and behavioral difficulties than children who grow up in continuously intact homes, several questions remained to be investigated. Specifically, empirical evidence does not lead to clear conclusions regarding the time of onset of the adjustment difficulties experienced by children whose parents separate. Furthermore, it is not clear whether it is the separation per se that leads to these difficulties, or whether other factors can explain this association.
The present thesis is made up of two empirical articles. The first examines the role of gender and age at the time of separation in children’s pre- and post-separation adjustment. The second article aims to disentangle the role of parental and contextual factors, and that of parental separation, in predicting child adjustment.
Participants were from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD, 1998-2006). At every wave of the QLSCD, a structured interview with the mother allowed to assess children’s levels of hyperactivity/ impulsivity, anxiety, and physical aggression. During this interview, mothers also answered questions regarding the quality of their parenting and their household income. Finally, a self-report questionnaire was administered to mothers in order to assess their own symptoms of depression and anxiety.
The first study included 143 children from separated families and 1705 children from intact families. Two categories of children were created according to whether separation occurred between ages 2 and 4, or between ages 4 and 6. Child adjustment variables were assessed at one time point prior to parental separation and at two time points following separation. The results of this first paper demonstrated that prior to separation, children of intact and separated families did not differ significantly with regards to their levels of hyperactivity/impulsivity and anxiety. However, children whose parents separated had significantly higher hyperactivity/impulsivity and anxiety levels after the occurrence of separation. Physical aggression was not further increased following parental separation, but was higher in children who experienced separation, irrespective of time. No gender or age differences were found in children’s pre- and post- separation adjustment.
The second study included 358, 8 year-old children who had previously experienced parental separation, and 1065 children of the same age who lived in consistently intact homes since birth. After controlling for child gender, results demonstrated that once the contribution of maternal symptoms of depression and anxiety, parenting quality and household income was accounted for, parental separation was no longer associated with child anxiety and physical aggression. However, the relationship between separation and hyperactivity/impulsivity remained significant over and beyond what was contributed by the other variables.
The results presented in the articles are discussed, and their implications are highlighted.
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Parental separation and child adjustment : longitudinal perspective and risk factorsDi Stefano, Gessica 03 1900 (has links)
Malgré de nombreuses études qui soutiennent l'idée que les enfants ayant vécu la rupture de leurs parents rencontrent un plus haut niveau de difficultés affectives et comportementales que les enfants de familles intactes, certaines questions restent à éclaircir. Notamment, les données empiriques existantes ne conduisent pas à des conclusions précises quant au moment exact de l’apparition de ces difficultés. De plus, ce n'est pas clair si ces difficultés sont associées à la séparation en soi, ou à bien d'autres facteurs liés à la séparation.
Cette thèse est constituée de deux articles empiriques. Le premier examine l’adaptation de l’enfant avant et après la séparation en fonction du sexe et de l'âge au moment de la séparation. Le second article présente une étude qui a pour objectif de départager l’importance des facteurs parentaux et contextuels et celle de la séparation parentale pour expliquer l’adaptation de l’enfant.
Les participants proviennent de l'Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec (ÉLDEQ, 1998-2006). À chaque enquête de l'ÉLDEQ, une entrevue structurée réalisée auprès de la mère a permis d'évaluer les niveaux d’hyperactivité/impulsivité, d’anxiété et d’agressivité physique de l’enfant. Pendant cette entrevue, les mères ont également répondu à des questions sur la qualité de leurs pratiques parentales et sur le revenu du ménage. Finalement, un questionnaire auto-administré à la mère a permis d'évaluer ses propres symptômes de dépression et d'anxiété.
La première étude inclus 143 enfants de familles séparées et 1705 enfants de familles intactes. Deux sous-groupes ont été créés selon que l’enfant ait vécu la séparation entre 2 et 4 ans, ou entre 4 et 6 ans. L’adaptation de l'enfant a été évaluée à un temps de mesure avant la séparation et à deux temps de mesure après la séparation. Les résultats de cette première étude démontrent qu’avant la séparation, les enfants de familles intactes et séparées ne se distinguent pas significativement quant à leurs niveaux d’hyperactivité/impulsivité et d’anxiété. Par contre, ces difficultés deviennent significativement plus élevées chez les enfants de familles séparées après la rupture des parents. D’autres parts, le niveau d’agressivité physique est plus élevé chez les enfants de la séparation indépendamment du temps de mesure. Finalement, les différences entre les deux groupes d’enfants ne dépendent pas du sexe ou de l’âge au moment de la séparation.
La deuxième étude inclus 358 enfants de 8 ans qui ont vécu la séparation de leurs parents, et 1065 enfants du même âge provenant de familles intactes. Après avoir contrôlé pour le sexe de l’enfant, les résultats ont démontré que lorsqu’on tient compte de la contribution des symptômes maternels de dépression et d'anxiété, de la qualité des pratiques parentales et du revenu du ménage dans l’adaptation de l’enfant, la séparation parentale ne demeurent plus liée aux niveaux d’anxiété et d'agressivité physique de l’enfant. Par contre, la relation entre la séparation parentale et l’hyperactivité/impulsivité de l’enfant demeure significative.
Les résultats présentés dans les articles sont discutés ainsi que leurs implications. / Despite the large body of research supporting the idea that children who experience their parents’ separation encounter more emotional and behavioral difficulties than children who grow up in continuously intact homes, several questions remained to be investigated. Specifically, empirical evidence does not lead to clear conclusions regarding the time of onset of the adjustment difficulties experienced by children whose parents separate. Furthermore, it is not clear whether it is the separation per se that leads to these difficulties, or whether other factors can explain this association.
The present thesis is made up of two empirical articles. The first examines the role of gender and age at the time of separation in children’s pre- and post-separation adjustment. The second article aims to disentangle the role of parental and contextual factors, and that of parental separation, in predicting child adjustment.
Participants were from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD, 1998-2006). At every wave of the QLSCD, a structured interview with the mother allowed to assess children’s levels of hyperactivity/ impulsivity, anxiety, and physical aggression. During this interview, mothers also answered questions regarding the quality of their parenting and their household income. Finally, a self-report questionnaire was administered to mothers in order to assess their own symptoms of depression and anxiety.
The first study included 143 children from separated families and 1705 children from intact families. Two categories of children were created according to whether separation occurred between ages 2 and 4, or between ages 4 and 6. Child adjustment variables were assessed at one time point prior to parental separation and at two time points following separation. The results of this first paper demonstrated that prior to separation, children of intact and separated families did not differ significantly with regards to their levels of hyperactivity/impulsivity and anxiety. However, children whose parents separated had significantly higher hyperactivity/impulsivity and anxiety levels after the occurrence of separation. Physical aggression was not further increased following parental separation, but was higher in children who experienced separation, irrespective of time. No gender or age differences were found in children’s pre- and post- separation adjustment.
The second study included 358, 8 year-old children who had previously experienced parental separation, and 1065 children of the same age who lived in consistently intact homes since birth. After controlling for child gender, results demonstrated that once the contribution of maternal symptoms of depression and anxiety, parenting quality and household income was accounted for, parental separation was no longer associated with child anxiety and physical aggression. However, the relationship between separation and hyperactivity/impulsivity remained significant over and beyond what was contributed by the other variables.
The results presented in the articles are discussed, and their implications are highlighted.
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Pratiques parentales, fréquentation d'amis déviants et consommation problématique de substances psychoactives à l'adolescence : effets modérateurs des symptômes dépressifs et du sexeGagnon, Valérie 12 1900 (has links)
La consommation et la consommation problématique de substances psychoactives sont des phénomènes répandus à l’adolescence qui ont suscité beaucoup d’intérêt dans les pays occidentaux au cours des dernières décennies. La recherche a souligné la nécessité d’établir un modèle examinant les effets conjoints du groupe de pairs et de la famille sur ces phénomènes. Deux grandes lignées théoriques émergent de la littérature, soit les courants de la socialisation et de la sélection. De plus, de nombreuses études ont tenté d’expliquer la fréquente cooccurrence de ces phénomènes avec la symptomatologie dépressive, généralement associée à un pronostic plus lourd. Toutefois, la nature et le sens de cette association demeurent peu clairs. Une clarification des mécanismes en jeu est nécessaire afin de pouvoir mieux orienter les efforts de prévention et d’intervention.
Le premier objectif de cette thèse est de contribuer à clarifier l’étiologie de la consommation problématique à l’adolescence, en examinant comment elle s’articule avec certains facteurs familiaux, comportementaux et affectifs, et avec l’association à des amis déviants et consommateurs, en testant conjointement deux modèles de médiation compétitifs. Le deuxième objectif est de clarifier l’association entre ces différentes dimensions et la symptomatologie dépressive, en testant l’effet modérateur des symptômes dépressifs dans la chaîne médiatrice proposée. Le troisième objectif est de spécifier les particularités pouvant exister entre les garçons et les filles en testant l’effet modérateur du sexe sur cette même chaîne médiatrice.
Les données utilisées proviennent d’une cohorte de l’échantillon longitudinal de la Stratégie d’Intervention Agir Autrement (SIAA) comprenant plus de 3000 jeunes fréquentant des écoles de milieux majoritairement défavorisés du Québec, qui ont été suivis pendant leur secondaire (2003-2007).
Lorsque testés séparément, le modèle de socialisation (Patterson) se reproduit dans notre échantillon, mais pas le modèle de sélection (Brown). Lorsque testés simultanément, les modèles structurels de régressions croisées suggèrent toutefois qu’aucun des liens postulés par les modèles ne semble se reproduire, au profit de liens médiateurs de stabilité, à l’exception d’un lien de médiation proposé par le modèle de Patterson chez les garçons. Les analyses de modération (multi-groupes) suggèrent que le sexe a bien un effet modérateur, le contrôle comportemental parental semblant particulièrement important dans l’étiologie des comportements problématiques des garçons, alors que les conflits familiaux semblent plus centraux pour les filles. Les analyses de modération suggèrent également un effet modérateur par les symptômes dépressifs, mais alors qu’il était attendu que ces symptômes exacerberaient les liens à l’étude, il apparaît qu’au contraire, aucun des liens ne se révèle significatif dans le groupe des dépressifs. Cette étude suggère donc que la symptomatologie dépressive et la consommation problématique se présentent conjointement dans un profil plus global de risque.
À notre connaissance, cette thèse est la première à s’intéresser spécifiquement au rôle modérateur des symptômes dépressifs sur les liens existant entre les différentes dimensions à l’étude. Les résultats soulignent l’importance d’une intervention psychosociale précoce auprès des jeunes à risque et aux prises avec des symptômes dépressifs, en ciblant des aspects spécifiques pour les garçons et pour les filles. / Psychoactive substance use and problem substance use are common phenomena in adolescence. They have generated a sustained interest in Western countries in the past few decades. Research has highlighted the necessity of a model examining the joint effects of peer group and family on these phenomena. Two major theoretical trends have emerged from the literature, namely socialization and selection processes. Moreover, many studies have attempted to explain the observed comorbidity of these phenomena with depressive symptomatology, which is generally associated with a heavier prognostic. However, the nature and direction of this association remain unclear. Clarifying the underlying mechanisms is necessary to guiding prevention and intervention efforts.
The first objective of this thesis is to contribute to clarify the nature of the etiology of problem substance use in adolescence. It examines how problem substance use revolves around familial, behavioral and affective factors and with substance using and deviant friend affiliations. To do so, it tests two competitive mediation models. The second objective of this thesis is to clarify the association between these different dimensions and depressive symptomatology by testing the moderator effect of depressive symptoms on the proposed mediation sequence. The third and last objective is to identify the particularities that may exist between boys and girls by testing the moderator effect of gender on the same mediation sequence.
This work was carried out using a cohort from the New Approaches, New Solutions (NANS) longitudinal dataset, which comprises more than 3000 students attending school in mostly disadvantaged areas of Quebec who were followed throughout high school (2003-2007).
The analyses carried out in this thesis provide empirical support to the socialization model but not to the selection model when both models are tested separately. However, when tested simultaneously, the structural crosslagged models provide no empirical support to the mediation associations predicted by both models, in favor of stability mediation associations, except for one association suggested by Patterson’s model for boys. Moderation analyses (multigroups) suggest indeed that gender has a moderator effect. Parental behavioral control appears particularly important in the etiology of problematic behaviors in boys, while familial conflicts seem more central for girls. Moderation analyses also suggest a moderator effect of depressive symptoms, but while it was expected that these symptoms would exacerbate the studied associations, none of the associations actually remained significant in the depressive group. This study therefore suggests that depressive symptomatology and problem substance use appear together in a more global profile of risk.
To our knowledge, this thesis is the first to take a specific interest in the moderation effect of depressive symptoms on the associations between the different dimensions under study. The results underscore the importance of an early psychosocial intervention with adolescents at risk and with adolescents struggling with depressive symptoms, while targeting specific aspects for boys and girls.
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Étude de la migration des populations de lymphocytes B du sang de patients infectés par le virus d’immunodéficience humaine (VIH)Gauvin, Julie 11 1900 (has links)
La dérégulation du compartiment de cellules B est une conséquence importante de
l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH-1). On observe notamment une diminution des nombres de lymphocytes B sanguins ainsi qu’une variation des fréquences relatives des différentes populations de lymphocytes B chez les individus infectés par rapport aux contrôles sains. Notre laboratoire a précédemment démontré l’implication des cellules dendritiques dans la dérégulation des lymphocytes B via la roduction excessive de BLyS/BAFF, un stimulateur des cellules B. De plus, lors l’études menées chez la souris transgénique présentant une maladie semblable au SIDA, et chez la souris BLyS/BAFF transgénique, l’infection au VIH-1 fut associée à une expansion de la zone marginale (MZ) de la rate. De façon intéressante, nous observons chez les contrôleurs élites une diminution de la population B ‘mature’ de la MZ. Il s’agit du seul changement important chez les contrôleurs élites et reflète possiblement un recrutement de ces cellules vers la périphérie ainsi qu’une implication dans des mécanismes de contrôle de l’infection. Pour tenter d’expliquer et de mieux comprendre ces variations dans les fréquences des populations B, nous avons analysé les axes chimiotactiques CXCL13-CXCR5, CXCL12-CXCR4/CXCR7, CCL20-CCR6 et CCL25-CCR9.
L’étude longitudinale de cohortes de patients avec différents types de progression
clinique ou de contrôle de l’infection démontre une modulation des niveaux plasmatiques de la majorité des chimiokines analysées chez les progresseurs rapides et classiques. Au contraire, les contrôleurs élites conservent des niveaux normaux de chimiokines, démontrant leur capacité à maintenir l’homéostasie. La migration des populations de cellules B semble être modulée selon la progression ou le contrôle de l’infection. Les contrôleurs élites présentent une diminution de la population B ‘mature’ de la MZ et une augmentation de la fréquence d’expression du récepteur CXCR7 associé à la MZ chez la souris, suggérant un rôle important des cellules de la MZ dans le contrôle de l’infection au VIH-1. De façon générale, les résultats dans cette étude viennent enrichir nos connaissances du compartiment de cellules B dans le contexte de l’infection au VIH-1 et pourront contribuer à élaborer des stratégies préventives et
thérapeutiques contre ce virus. / Deregulation of the B-cell compartment is an important consequence of human
immunodeficiency virus (HIV-1) infection. We observe a decrease in blood B lymphocyte
numbers accompanied by variations in the relative frequency of B cell populations in infected
individuals when compared to healthy controls. Our lab has previously exposed the
implication of dendritic cells in B-cell deregulation via excessive production of B lymphocyte
stimulator (BLyS/BAFF). Additionally, the study of BLYS/BAFF-transgenic mice as well as
mice exhibiting an AIDS-like disease revealed an expansion of the marginal zone (MZ) of the
spleen. Interestingly, we found reduced relative frequencies of mature MZ-like B cells in the
blood of elite controllers while rapid and classic HIV progressors had increased ‘precursor’
MZ-like cells. This variation in elite controllers is the only one observed for all population
analyzed and could be the reflection of active recruitment of these cells to the periphery to
help control infection.
To try and understand these variations in B-cell frequencies we have analyzed the Btropic
chemotaxis axes CXCL13-CXCR5, CXCL12-CXCR4/CXCR7, CCL20-CCR6 and
CCL24-CCR9. The longitudinal study of patients with varying degrees of disease progression
and control shows a modulation of the levels of most chemokines in the blood of rapid and
classic progessors. Meanwhile, elite controllers maintain normal levels of these chemokines,
demonstrating their ability to preserve homeostasis. Our results suggest that the type of disease
progression impacts B-cell migration, resulting in modified B-cell population frequencies.
The decrease in mature MZ-like B-cells and the increased frequency of cells expressing
CXCR7, a receptor associated to the MZ in mice, in elite controllers suggest an important role
for the MZ in controlling HIV-1 infection. Overall, our results provide more information about
the B-cell compartment in the context of HIV-1 infection and can contribute to the elaboration
of preventive and therapeutic strategies for HIV-1.
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Professions réglementées et détresse psychologique : regards croisés avec la population en emploi au Canada.Cadieux, Nathalie 12 1900 (has links)
Cette thèse doctorale poursuit l’objectif de mieux comprendre le rôle joué par la
profession réglementée en tant que déterminant de la détresse psychologique de la population en emploi au Québec et au Canada. Ceci, dans un contexte où plusieurs
ordres professionnels représentant des professions réglementées, s’inquiètent de la santé
mentale de leurs membres et de la pression considérable exercée sur eux dans une
économie caractérisée par des pénuries de main-d’oeuvre importantes. Cette thèse fut
également inspirée par les nombreuses limites constatées à la suite d’une revue de la littérature sur la santé mentale au travail, alors que les risques différenciés auxquels seraient soumis ces professionnels, comparativement à l’ensemble de la population en emploi, demeurent largement à documenter. La profession réglementée s’associe-t-elle directement à l’expérience de détresse psychologique? Quelles sont les conditions de travail susceptibles de conduire au développement ou à l’aggravation de la détresse psychologique pour ces professions? Dans le but de mieux comprendre le rôle joué par la profession réglementée en
matière de détresse psychologique, nous avons eu recours à un modèle théorique
multidimensionnel qui postule que les contraintes et les ressources découlent d’un
ensemble de structures sociales incluant la profession, le travail, la famille, le réseau
social hors-travail et les caractéristiques personnelles. Ce modèle découle des théories
micro et macro en sociologie (Alexander et al., 1987; Ritzer, 1996), de l’approche agent-structure(Archer, 1995; Giddens, 1987) ainsi que de la théorie du stress social (Pearlin,1999). Trois hypothèses sont soumises à l’étude à travers ce modèle. La première hypothèse, est à l’effet que la profession réglementée, les conditions de travail, la famille ainsi que le réseau social hors-travail et les caractéristiques individuelles, contribuent directement et conjointement à l’explication du niveau de détresse psychologique. La seconde hypothèse induite par le modèle proposé, pose que le milieu de travail médiatise la relation entre la profession réglementée et le niveau de détresse psychologique. La troisième et dernière hypothèse de recherche, postule enfin que la relation entre le milieu de travail et le niveau de détresse psychologique est modérée par les caractéristiques individuelles ainsi que par la famille et le réseau social hors-travail.
Ces hypothèses de recherche furent testées à partir des données longitudinales de
l’Enquête nationale sur la santé de la population (ENSP) (cycles 1 à 7). Les résultats obtenus sont présentés sous forme de 3 articles, soumis pour publication, lesquels constituent les chapitres 5 à 7 de cette thèse. Dans l’ensemble, le modèle théorique proposé obtient un soutien empirique important et tend à démontrer que la profession réglementée influence directement les chances de vivre de la détresse psychologique au fil du temps, ainsi que le niveau de détresse psychologique lui-même. Les résultats indiquent que les professions réglementées sont soumises à des risques différenciés en termes de conditions de travail susceptibles de susciter de la détresse psychologique. Notons également que la contribution du milieu de travail et de la profession réglementée s’exerce indépendamment des autres dimensions du modèle (famille, réseau social hors-travail, caractéristiques personnelles). Les résultats corroborent l’importance de considérer plusieurs dimensions de la vie d’un individu dans l’étude de la détresse psychologique et
mettent à l’ordre du jour l’importance de développer de nouveaux modèles théoriques,
mieux adaptés aux contextes de travail au sein desquels oeuvrent les travailleurs du
savoir. Cette thèse conclue sur les implications de ces résultats pour la recherche, et sur les retombées qui en découlent pour le marché du travail ainsi que pour le développement futur du système professionnel québécois et canadien. / This doctoral thesis aims to understand the role played by the regulated occupations as a determinant of psychological distress of the working population in Quebec and Canada. This, in a context where several professional organizations, representing regulated occupations, are concerned about the mental health of their members and the pressure exerted on them in an economy characterized by important shortages of labor. This thesis was also inspired by the many limitations observed after a literature review on work and mental health, whereas the differentiated risks which would be subjected to these professionals, compared to the total working population, remains largely undocumented. Is there a direct link between the regulated occupation and the experience of psychological distress? What working conditions contribute to the development or accentuate psychological distress for these regulated occupations? In order to better understand the role played by the regulated occupations in psychological distress, this thesis proposes a multidimensional theoretical model which postulates that the constraints and resources are generated by a set of social structures including the regulated occupation, the working conditions, family, social network outside of work and personal characteristics. This model stems from the micro and macro theories in sociology (Alexander et al., 1987; Ritzer, 1996), the agent-structure approach (Archer, 1995; Giddens, 1987) as well as the social stress theory (Pearlin, 1999). Three hypotheses are subject to analysis through the model. The first hypothesis assumes that regulated occupations, work conditions, family, social network outside the workplace, and individual characteristics contribute directly and jointly to explaining the
level of psychological distress. The second hypothesis induced by the proposed model
postulates that the workplace mediates the relationship between regulated occupations
and psychological distress levels. The third and final research hypothesis postulates that
the relationship between the workplace and psychological distress levels is moderated by
individual characteristics, as well as by family and the social network outside the
workplace.These hypotheses have been validated using longitudinal data from the National population health survey (NPHS) (cycles 1 to 7). The results of these analyses are presented in three articles submitted for publication, which are the chapters 5-7 of this thesis. Overall, the theoretical model gets an important empirical support and suggests that the regulated occupations directly influence the chances of living psychological distress over time as well as the level of psychological distress itself. The results also suggest that the regulated occupations are exposed to differentiated risks in terms of working conditions likely to generate psychological distress. The contribution of the workplace and regulated occupations is exercised independently of other dimensions of the model (family, social network outside of work, personal characteristics). The results also corroborate the importance in considering many dimensions of the life of an
individual in the psychological distress and to put on the agenda the importance of
developing new theoretical models, better suited to the realities characterizing today’s working environments in which knowledge workers work. This thesis concludes on the implications of these findings for research, and the benefits it brings to the labor market and for the future development of the professional
system in Quebec and Canada.
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The association between childhood attention-deficit/hyperactivity disorder medication use and symptoms of mental health problems in adolescence : A 15-year longitudinal population-based studySabirova, Alina 04 1900 (has links)
No description available.
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Professions réglementées et détresse psychologique : regards croisés avec la population en emploi au CanadaCadieux, Nathalie 12 1900 (has links)
No description available.
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De l’interpersonnel à l’intrapsychique : étude longitudinale et comparative des dysfonctionnements interactifs, de l’attachement puis du devenir narratif et du fonctionnement psychique des enfants de mères présentant un trouble de personnalité borderline/état-limite / From the interpersonal to the intrapsychic : longitudinal and comparative study of interactive failures, of attachment, then of the narratives and of the psychological functioning of children of mothers with borderline personality disorderGenet, Marie-Camille 29 September 2012 (has links)
Cette étude constitue un suivi longitudinal prospectif d’une cohorte de dyades de mères présentant un trouble de personnalité borderline avec leur enfant, dans une approche comparative avec unepopulation contrôle de dyades avec des mères sans trouble psychique. Elle a pour but d’éclairer le fonctionnement intrapsychique des mères et des bébés par l’étude des interactions précoces entre les mères borderline et leur bébé de trois mois. La grossesse représente une véritable crise identitaire et narcissique nécessitant un réaménagement des imagos maternels. Celui-ci ébranle l’identité de ces mères borderline déjà fragilisée par un narcissisme défaillant. Le bébé impose une relation de dépendance de laquelle la mère ne peut s’extraire. Les interactions précoces entre ces mères et leur bébé sont décrites comme étant teintées par l’intrusivité et la répétitivité, et reflètent leur incapacité à s’accorder aux rythmes propres et aux mouvements affectifs de leur enfant. Elles seraient en difficulté au sein d’un partage intersubjectif troublé pour aider le bébé à réguler ses émotions. Cette étude a aussi pour but d’éclairer la manière dont les comportements d’attachement de ces enfants, à 13 mois, s’ancrent dans la particularité de ces dysfonctionnements interactifs. L’évaluation des représentations d’attachement chez ces enfants, âgés de 4 à 8 ans, met en lumière différentes évolutions dans la qualité de leur attachement. Enfin, une approche psychodynamique de leurs récits, au test des histoires à compléter, éclaire les particularités de leur fonctionnement psychique. / This study comprises a prospective longitudinal exploration of a cohort of mother-child dyads with mothers with borderline personality disorder, compared with a control group of dyads in which mothers don’t display any psychological disorder. The aim of this study is to elucidate the early intrapsychic functioning of these mothers and infants through the study of the early interactions between these borderline mothers and their three-month-old infants. Pregnancy represents a powerful crisis, both of identity and narcissism, necessitating a reorganization of the maternal imago. It weakens the identity of mothers suffering from borderline personality disorder who are already debilitated by a failing narcissism. The infant imposes a relationship of dependence on its mother, from which she cannot extricate herself. The early mother-infant interactions are described as being imbued with intrusion and repetition, which reflect the mother’s incapacity to attune herself to the distinct rhythms and emotional movements of her child. They show difficulties at the heart of a troubled sharing of intersubjectivity to help the infant to regulate its emotions. This study endeavours to expound the way in which the attachment behaviours of these 13 month-old infants are embedded in the distinctive features of these dysfunctional interactions. The evaluation of the attachment representations of these children, aged from 4 to 8 years, draws light on different evolutions in the quality of their attachment. Ultimately, a psychodynamic approach of their narratives during the Attachment Story Stem Battery reveals the features of their psychological functioning.
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Intimidation à l'école et manifestations psychopathologiques : voies temporelles et rôle modérateur des profils de personnalitéLaroque, Flavie 08 1900 (has links)
L’intimidation à l’école est un facteur de stress associé à de multiples manifestations psychiatriques. À ce jour, la recherche se limite à des études majoritairement transversales, or pour développer des stratégies d’intervention efficaces, il est nécessaire d’adopter une approche temporelle des liens. Cette étude invite à répondre à ce besoin en ayant pour objectif (1) d’étudier la direction des associations entre l’intimidation et les symptômes internalisés et externalisés, (2) d’examiner la spécificité des associations au travers des profils de personnalité comme modérateurs de la relation entre l’intimidation et les symptômes internalisés et externalisés, (3) d’explorer le rôle médiateur des symptômes internalisés et externalisés entre l’intimidation et la consommation d’alcool, (4) d’identifier les corrélats neuronaux qui sous-tendent les liens entre l’intimidation et les symptômes internalisés et externalisés à l’adolescence.
Les données de deux cohortes longitudinales ont été utilisées. Co-Venture comprend 3800 adolescents âgés de 12 ans et suivis annuellement pendant cinq ans. Neuro-Venture correspond à un sous-échantillon de Co-Venture, soit 151 adolescents âgés de 12 ans et suivis à 12-14, 15 et 17 ans. Des random-intercepts cross-lagged panel model et des modèles multiniveaux ont été choisis afin d’estimer les effets cross-lagged (influences réciproques entre deux variables), les effets between-person (effet général, sur les cinq ans), les effets within-person (influences à court terme, au cours d’une année), les effets lagged-within-person (influences persistantes, d’une année à l’autre).
Il existe des influences bidirectionnelles entre l’intimidation et les symptômes internalisés et une influence unidirectionnelle de l’intimidation vers les symptômes externalisés (étude 1). Être sensible à l’anxiété et avoir des pensées négatives augmentent le risque des adolescents intimidés à développer des symptômes internalisés dans la même année. Être impulsif et rechercher des sensations fortes augmentent le risque de développer des symptômes externalisés dans la même année (étude 2). Des voies médiatriques sont identifiées, de l’intimidation vers la consommation d’alcool par les symptômes internalisés et externalisés, ces voies sont renforcées avec les profils de personnalité (étude 3). Plus les adolescents sont intimidés plus ils ont tendance à avoir de grands volumes cérébraux (i.e., gyrus orbitofrontal supérieur droit, gyrus orbitofrontal moyen gauche, thalamus droit) et des petits (i.e., gyrus parahippocampique droit, putamen bilatéral, amygdale
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bilatérale). Une augmentation des niveaux d’intimidation au cours d’une année est suivie par une plus forte diminution de volume du thalamus droit et d’une moins forte augmentation de volume de l’amygdale bilatérale dans la même année. Une augmentation des niveaux d’intimidation au cours d’une année est suivie d’une augmentation des symptômes externalisés à travers une moins forte augmentation du volume de l’amygdale droite dans la même année (étude 4).
Les découvertes suggèrent que l’intimidation joue un rôle majeur dans l’émergence de nouveaux symptômes psychiatriques par le biais potentiel d’un développement cérébral atypique. Les différences individuelles (i.e., profils de personnalité) et les deux voies médiatrices symptomatiques suggèrent une complexité des liens, révélée par l’approche temporelle de l’étude. Les associations observées sont majoritairement à court terme, soulignant l’importance d’une prise en charge précoce de l’intimidation afin d’éviter ses multiples répercussions négatives. / Bullying victimization is a salient stressor that is associated with a broad variety of psychopathology. The lack of prospective studies has made it difficult to disentangle the temporal precedence of these associations. The present study aimed to (1) examine reciprocal cross-lagged associations between bullying victimization, internalizing, and externalizing symptoms, (2) study the specificity of effects through personality profiles as moderators in the association between bullying victimization, internalizing, and externalizing symptoms, (3) explore mediation effects between bullying victimization and alcool use through internalizing and externalizing symptoms, and (4) identify neural correlates underlying the association between bullying victimization, internalizing, and externalizing symptoms during adolescence.
Data from a 5-year longitudinal cohort study (Co-Venture) of a population-based sample (n = 3800, 49.2% female, mean age = 12.8, SD = 0.4 years), and neuroimaging data from a sub-sample of 151 participants (54.3% female, mean age = 13.6, SD = 0.6 years, 3 neuroimaging sessions) were analyzed. Random intercepts cross-lagged panel models (objective 1) and multilevel models (objectives 2, 3, 4) were conducted to estimate cross-lagged effects (reciprocal influences between variables), between-person effects (overall effects, over a 5-year period), within-person effects (concurrent effects, within a year), and lagged-within-person effects (lasting effects, past year).
Results provided evidence for bidirectional effects between bullying victimization and internalizing symptoms, and unidirectional effects from bullying victimization to externalizing symptoms (study 1). Anxiety sensitivity and hopelessness increased common vulnerability and concurrent effect of bullying victimization on internalizing symptoms. Impulsivity and sensation seeking increased common vulnerability and concurrent effect of bullying victimization on externalizing symptoms (study 2). There was significant between and within effects on alcohol use through internalizing symptoms for adolescents with high anxiety sensitivity and hopelessness, and significant between, within, and lagged effects on alcohol use through externalizing for adolescents with high impulsivity and sensation seeking (study 3). Adolescents prone to higher bullying victimization were prone to higher volumes in the right superior orbitofrontal gyrus, left middle orbitofrontal gyrus, and right thalamus, and, to lower volumes in the right para-hippocampal gyrus, bilateral putamen, and bilateral amygdala over the 5-year period. An increase in bullying
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victimization in a given year is followed by a steeper decrease in the right thalamus volume, and a smaller volumetric increase in the bilateral amygdala during that same year. An increase in bullying victimization in a given year was associated with increased externalizing symptoms through a smaller volumetric increase in the right amygdala, during that year (study 4).
Findings suggest that bullying victimization confers additional risk for psychopathological outcomes, and implicate two risk pathways that account for how bullying victimization enhances alcohol use risk and emphasize the importance of personality profiles that can shape the immediate and long-term consequences of victimization. Findings also suggest that bullying victimization plays a role in shaping brain development, but when victimization experiences can be addressed and stopped, such changes appears to be short-lived, and have immediate repercussion on mental health. Current interventions should broaden their scope to simultaneously target bullying victimization and psychopathology as each of these manifestations co-occurent within a year.
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Relation entre les trajectoires d’usage régulier de cannabis et celles d’activité physique modérée à vigoureuse chez les jeunes adultesKabanemi, Tshala Tina 01 1900 (has links)
Contexte : Les études sur l’association entre la consommation de cannabis et l’activité physique sont majoritairement transversales et rapportent des résultats contradictoires. Ce mémoire se penche sur la relation entre les trajectoires de consommation de cannabis et celles d’activité physique chez les jeunes adultes pour éclairer la recherche et informer la santé publique. Objectifs : Décrire 1) les trajectoires sexospécifiques d’activité physique modérée à vigoureuse (APMV) et d’usage régulier (1-7 jours/semaine) de cannabis (URC) des adultes de 20 à 35 ans et 2) la relation entre les trajectoires des deux comportements. Méthodes : Les données sur les 742 participants proviennent des cinq derniers cycles de l’étude longitudinale Nicotine Dependence in Teens. L’âge moyen des participants à chaque suivi est de 20,3, 24,0, 30,5, 33,6 et 35,2 ans. La méthode fondée sur le groupement de Nagin est utilisée pour identifier des trajectoires distinctes d’APMV et d’URC. Des probabilités conditionnelles reliant les trajectoires des deux comportements sont estimées pour décrire leur relation. Résultats : Les quatre trajectoires d’APMV et les deux trajectoires d’URC identifiées sont similaires chez les deux sexes. Les probabilités conditionnelles suggèrent que la trajectoire croissante d’APMV est associée à la trajectoire d’URC persistant chez les hommes et, dans une moindre mesure, chez les femmes. Conclusion : Il existe des trajectoires distinctes d’APMV et d’URC chez les jeunes adultes. Les individus, et plus particulièrement les hommes, qui ont des niveaux croissants d’APMV de 20 à 35 ans ont une probabilité accrue de consommer régulièrement du cannabis durant la même période. / Background: Most studies investigating the association between cannabis use and physical activity are cross-sectional and they report contradictory results. We investigated how cannabis use and physical activity co-occur over time among young adults to better understand their relationship and inform research and public health. Objectives: Describe 1) sex-specific trajectories of moderate-to-vigorous physical activity (MVPA) and regular (1-7 days/week) cannabis use (RCU) from age 20 to 35 and 2) associations between the trajectories of these two behaviors. Methods: A total of 742 participants from the five most recent cycles of the Nicotine Dependence in Teens longitudinal study provided MVPA and RCU data. Mean age at each cycle was 20.3, 24.0, 30.5, 33.6 and 35.2 years. Group-based trajectory modeling was used to identify distinct trajectories of MVPA and RCU. Conditional probabilities linking trajectories across behaviors were estimated to describe associations between MVPA and RCU trajectories. Results: The four MVPA trajectories and the two RCU trajectories identified were similar across sexes. Conditional probabilities suggested an association between the increasing MVPA trajectory and the trajectory of persistent RCU, more so among men than among women. Conclusion: Distinctive trajectories of MVPA and RCU exist in young adulthood. Individuals, and particularly men, with increasing MVPA levels from age 20 to 35 have an increased probability of RCU over the same age range.
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