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Développement des comportements antisociaux de l’enfance au début de l’âge adulte : différences sexuelles et théories du contrôle

Robitaille, Marie-Pier 05 1900 (has links)
Contexte. Alors que le fait que les femmes manifestent moins de comportements antisociaux que les hommes est bien établi, l’étiologie des différences sexuelles liées à ces comportements demeure grandement incomprise. Objectif. Le but de cette thèse était de mieux comprendre l’étiologie des différences sexuelles liées aux comportements antisociaux de l’enfance au début de l’âge adulte. Cadre théorique. Les propositions des théories du contrôle en regard des différences sexuelles ont été examinées en comblant certaines de leurs limites utilisant une approche développementale. Les associations entre le contrôle parental, le contrôle de soi, le patriarcat familial et les comportements antisociaux des hommes et des femmes ont été analysées. Une attention particulière a été portée aux périodes développementales (ex., adolescence, âge adulte), aux types de comportements (ex., violents, contre les biens) et aux types de mesures (ex., autorapportés, dossiers criminels) afin d’assurer une analyse complète des différences sexuelles. Méthodologie. Les données proviennent de 3007 participants de l'Étude longitudinale québécoise des enfants de maternelle au Québec, prospectivement suivi de la maternelle au début de l'âge adulte. Les comportements antisociaux ont été mesurés à l'enfance (6 à 12 ans), à l'adolescence (13 à 17 ans) et au début de l’âge adulte (âgés de 18 à 26) par des questionnaires autorapportés, entrevues cliniques et dossiers criminels juvénile et adulte. Des analyses multiniveaux et modèles complexes non paramétriques (ex., régression binomiale négative avec inflation du zéro, régressions longitudinales à associations croisées) ont été utilisés pour vérifier les hypothèses des théories du contrôle social, du contrôle de soi, et du pouvoir-contrôle quant aux différences sexuelles. Principaux résultats. Les résultats ont montré que le contrôle de soi et le contrôle parental étaient associés de manière similaire aux comportements antisociaux des hommes et des femmes. Les filles avaient généralement un meilleur contrôle de soi et étaient plus contrôlées par leurs parents que les garçons, ce qui explique partiellement leur moins grande manifestation de comportements antisociaux. Ni les contrôles parentaux ni le contrôle de soi n’expliquent l’entièreté des différences sexuelles liées aux comportements antisociaux. Les résultats ont aussi révélé des influences réciproques entre le contrôle de soi, le contrôle parental et les comportements antisociaux, suggérant l’interaction de l'enfant avec son environnement dans l'émergence et la persistance des comportements antisociaux. Le patriarcat familial n’intervient généralement pas dans l’étiologie des comportements antisociaux des garçons ou des filles. Néanmoins, les résultats suggèrent que le contrôle de soi et le patriarcat familial pourraient influencer davantage la fréquence ou la diversité des comportements antisociaux rapportés dans les dossiers criminels. Conclusions. La présente thèse montre l’importance d’étudier les différences sexuelles liées aux comportements antisociaux dans toute leur complexité, c’est-à-dire en considérant la période développementale et les types de comportements et de mesures. Les résultats suggèrent que les mêmes facteurs de risque du contrôle seraient associés aux comportements antisociaux des hommes et des femmes et que ces facteurs de risque auraient un effet similaire sur eux. Ces résultats suggèrent que l’exposition différentielle des hommes et des femmes à ces facteurs de risque expliquerait les différences sexuelles liées aux comportements antisociaux. Un modèle alternatif du contrôle est proposé pour améliorer la compréhension de l’étiologie de ces différences sexuelles. / Context. The fact that girls manifest less antisocial behavior than boys is well known, although the etiology of the sex differences in antisocial behavior is still relatively misunderstood. Objective. The aim is to improve the understanding of the etiology of sex differences in antisocial behavior from childhood to early adulthood. Theoretical Framework. A theoretical framework was built based on control theories in criminology, addressing their weaknesses with developmental studies strengths. Associations between three control-related constructs (i.e., self-control, parental control, and familial patriarchy) and boys’ and girls’ antisocial behavior is assessed across developmental periods, in addition to their interplay. Method. Data are from 3007 participants of the Québec Longitudinal Study of Kindergarten Children prospectively followed from kindergarten to early-adulthood. Antisocial behavior was assessed during childhood (ages 6 to 12), adolescence (ages 13 to 17) and early adulthood (ages 18 to 26) using questionnaires, clinical interviews, and juvenile and adult official records. Multilevel analyses and non-parametric complex models (e.g., Zero-Inflated Negative Binomial Regressions, Cross-Lagged Path Modeling) were used to test the hypotheses regarding sex differences in antisocial behavior proposed by self-control theory, social control theory and power-control theory. Main Results. Results showed that self-control and parental control are risk factors of antisocial behavior for boys and girls. Girls generally had a better self-control and were more controlled by their parents than boys, which partially explained that they manifested less antisocial behavior. Neither self-control nor parental control explained the entirety of the noted sex differences in antisocial behavior. In addition, there were reciprocal influences between self-control, parental control, and antisocial behavior from childhood to adolescence, suggesting a transactional process of the child and its environment in the emergence and persistence of antisocial behavior. Familial patriarchy was overall not associated with boys’ or girls’ manifestation of antisocial behavior. Results, however, indicated that self-control and familial patriarchy could have a stronger influence in regards of the frequency and/or diversity officially recorded antisocial behavior. Conclusions. This thesis supports the relevance of considering all variations in sex differences in antisocial behavior, namely variations across developmental periods, types of behavior and measures. Results suggest that the same control risk factors are associated with boys’ and girls’ antisocial behavior and that those risk factors have a similar effect for them. Sex differences in exposition to those risk factors would generally better explain sex differences in antisocial behavior. An alternative developmental model of control is proposed to account for all sex differences.
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La contribution du design de l'espace de vente à l'évolution du positionnement de l'enseigne : une analyse longitudinale / How store design contributes to the evolution of retail brand positioning : a longitudinal case study

Hombourger-Barès, Sabrina 17 June 2014 (has links)
L’une des voies d’innovation plébiscitées par les détaillants pour orchestrer l’évolution de leur proposition de valeur consiste à réviser le design des espaces de vente. Les contributions académiques sur l’expérience en magasin se sont concentrées sur les perceptions des consommateurs ainsi que sur le repérage de pratiques managériales significatives. En prenant pour objet la traduction du repositionnement d’une enseigne par le design expérientiel des espaces de vente, la thèse propose de suivre le processus au cœur même du marché et de mettre à jour les mécanismes qui le sous-tendent. La conduite d’une étude longitudinale de cas enchâssés dévoile une conception holistique, basée sur l’interaction souhaitée du chaland avec le magasin. L’analyse relate l’enchâssement des quatre phases du cycle de vie et permet de recenser pour chaque phase les événements et problématiques associés aux six dimensions du processus. La thèse établit le rôle prégnant de la vision entrepreneuriale du dirigeant, clé de voûte de l’innovation. La proposition de valeur se matérialise par trois composantes gigognes que sont l’intrigue, l’action et le décor. Pour chacune des cinq étapes du parcours-client, des éléments de décor sont implantés pour relayer ou renforcer l’action souhaitée. Ces éléments constituent des mécanismes ou dispositifs destinés à stimuler le système expérientiel du chaland. L’évaluation, qui porte sur la mesure du positionnement perçu et vécu, contribue à ajuster la proposition de valeur au regard de quatre niveaux de cohérence et de la flexibilité du design. Enfin, les logiques de coproduction occasionnent une possible co-destruction de valeur, intentionnelle ou accidentelle. / One of the innovative ways favoured by retailers to drive change in their value proposition is to review the design of their stores. Academic contributions to the in-store experience have mostly focused on consumer perspective and identifying relevant managerial practices. The core of this research studies how repositioning a retail brand translates into the experiential design of retail spaces. To this end, the research follows the repositioning process from a managerial perspective and updates the mechanisms that underlie it. The longitudinal study of embedded cases reveals the importance of an holistic design that takes into account the desired interactions between the shopper and the store. The analysis shows the four overlapping phases of the store’s life cycle, and breaks down the process into six dimensions, each with its own events and issues. The six dimensions are vision, plotline, action, decor, assessment and coproduction.The entrepreneurial vision of the leader is the cornerstone of the whole innovation process. The value proposition is embodied by three components, namely plotline, action and decor. For each of the five stages of the shopper’s journey, elements of the decor are implemented to relay or reinforce the desired action. These are mechanisms or devices meant to stimulate the shopper’s experiential system. The assessment, which involves measuring the perceived and experienced positioning, helps to adjust the value proposition in terms of four levels of consistency and flexibility of design. Finally, the coproduction of store design between different stakeholders can cause a co-destruction of value, whether intentional or accidental.
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Étude comparative des trajectoires développementales de personnes présentant un Trouble du Spectre de l'Autisme (TSA) et bénéficiant d'interventions psycho-éducatives / Comparative study on developmental trajectories of person with Autism Spectrum Disorder (ASD) receiving psycho-educational interventions

Taton, Romain 12 October 2017 (has links)
Contexte : L'accompagnement des personnes avec autisme, en France, fait l'objet de recommandations de bonne pratique de la Haute Autorité de Santé soutenues actuellement par le plan autisme 2013-2017. Selon ces recommandations, les approches développementales, cognitives et comportementales sont centrales et des travaux de recherche encore indispensables. Objectif : Cette recherche doctorale se focalise sur les stratégies psycho-éducatives utilisées par différents établissements médico-sociaux accueillant des personnes avec autisme d'âges, de profils de développement et de comportement différents. Il s'agit d'analyser l'impact de ces stratégies sur le développement psycho-éducatif, l'évolution socio-adaptative et les comportements autistiques de ces personnes sur une période de 3 années. Hypothèse : Nous postulons que les trajectoires développementales des compétences cognitives et socio-adaptatives ainsi que les comportements autistiques sont déterminés par la qualité de mise en œuvre des interventions psycho-éducatives, indépendamment de l'âge et du degré de sévérité d'autisme des personnes avec TSA. Méthodologie : Participants : Notre population de recherche se compose de 158 personnes avec autisme, enfants (N = 34), adolescents (N = 19) et adultes (N = 105), accompagnées dans différents établissements médico-sociaux (principalement en Normandie mais également dans le Grand-Est) et qui bénéficient toutes d'un accompagnement relevant de l'intervention Psycho-Educative. Outils de mesure : - Les trajectoires développementales sont déterminées à partir de l'évaluation régulière du développement psycho-éducatif et socio-adaptatif des participants, sur une période de 3 ans. Cette évaluation est réalisée à l'aide de la Vineland-II et du PEP-3, l'évaluation complémentaire des comportements autistiques est réalisée à l'aide de l'ECAR-T. - Pour évaluer la qualité de la mise en œuvre des accompagnements sur le terrain des institutions, nous avons construit une échelle originale d'évaluation des Modalités d'Intervention Psycho-Educatives (MIPE) qui permet d'une part de déterminer les actions mises en place par les institutions partenaires et d'autre part d'objectiver un niveau d'implantation concret des Stratégies Psycho-Educatives étudiées. Analyse des données : Le traitement statistique des différentes données recueillies vise à valider la MIPE et à estimer l'impact des interventions et de leurs caractéristiques sur les trajectoires développementales. Résultats : Les résultats mettent en évidence la validation de l'échelle MIPE qui permet d'objectiver le niveau d'implantation des Stratégies Psycho-Educatives. D'autre part, l'analyse des différents résultats souligne la pertinence des interventions proposées auprès de notre population de recherche, indépendamment de l'âge des personnes accompagnées et du degré de sévérité de leur autisme. Conclusion : la recherche met en évidence non seulement la pertinence des interventions psycho-éducatives ainsi que leurs modalités de déploiement auprès des personnes avec autisme vivant en institution, quel que soit leur âge (enfants, adolescents, et adultes), mais également l'importance des caractéristiques de leur mise en œuvre. / Backgroud : The treatment of people with autism, in France, is the subject of recommendations of good practices published by the High health authorities, those are actually supported through the autism plan 2013-2017. According to those recommendations, developemental, cognitive and behavioral approachs are central and research works still essential. Objective : This doctoral reseach is focusing on psycho-educational strategies used by different medico-social institutions on ASD people of various developemental profils and various behaviors. The purpose is to analyse the impact of those strategies on psycho-educational development, socio-adaptative evolution and autistic behaviors over a period of three years. Hypothesis : We assume that developmental trajectories on cognitives and socio-adaptatives abilities as well as on autistic behaviors are determined by the implementation quality of the psycho-educational interventions, regardless the age range and the autism severity degree of people with autism. Methodology : The population studied in this research comprehends 158 people with autism, children (N=54), teenagers (N=19) and adults (N=105). They all received psycho-educational interventions in differents specialised instituitions (Mainly in Normandy, some in the Great Est). Research tools : - The developmental trajectories have been determined on the basis of regular psycho-educational and socio-adaptatif évaluations during a three years period, with VINELANDII and PEP3. In addition, the ECAR-T has been used to evaluate autistic behaviors. - To evaluate the implementation quality of treatments into the institutions, we built an original evaluation scale measuring the psycho-educational intervention properties. This tool enables to determine actions in place inside institutons, and to make objective measurements about the actual implantation level of psycho-educational programs into those institutions. Data processing : The data process aims to validate the MIPE. It will also be used to estimate the impact of interventions and their characteristics on developmental trajectory. Findings : Results enable to validate the MIPE scale, which makes objective measurements about the actual implantation level of psycho-educational programs. Data process also emphasizes the relevance of the approach offered to our population sample, regardless the age range and the autism severity degree. Conclusion : The outcoume of this study demonstrate not only the relevance of psycho-educational intervention and their display modality for people with autism living in institution, regardless their age (children, teenager, adults), it also highlighs the importance of their implementation characteristics.
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Liens réciproques entre la participation au sport et l’adaptation psycho-sociale et scolaire de l'enfant : une étude longitudinale prospective

Harbec, Marie-Josée 12 1900 (has links)
Les recherches antérieures suggèrent que l'activité physique, y compris la participation au sport, est bénéfique pour la santé mentale et l’adaptation à l’école. À l'inverse, ces deux éléments importants de la promotion de la santé pourraient-ils aussi influencer la pratique d'activité physique? À notre connaissance, peu d'études se sont penchées sur cette relation spécifique. De plus, la psychologie développementale moderne conçoit les comportements humains et les changements développementaux comme un résultat de relations dynamiques et réciproques entre l’individu et ses multiples environnements, dont les contextes sportifs. L'objectif de cette thèse doctorale est donc d'évaluer la relation longitudinale et réciproque entre l'activité physique, y compris la participation sportive, et la détresse émotionnelle (Article 1) et l'engagement en classe (Article 2) chez des enfants d’âge scolaire. Les participants proviennent de l'Étude Longitudinale du Développement des Enfants du Québec, une cohorte de naissance prospective longitudinale. Les symptômes de détresse émotionnelle et les comportements d'engagement en classe de 6 à 10 ans ont été évalués par les enseignants. Des trajectoires ont été générées pour différencier des groupes d'enfants. L'activité physique et la participation au sport de la petite enfance jusqu’au début de l'adolescence ont été mesurées par les parents et les enfants eux-mêmes. Diverses analyses statistiques ont été utilisées pour examiner les relations réciproques entre les variables d’intérêt. Les analyses ont été effectuées séparément pour les garçons et les filles et ont contrôlé pour de multiples facteurs individuels et familiaux préexistants. Trois trajectoires de détresse émotionnelle de 6 à 10 ans ont été identifiées : « Faible », « Croissante » et « En déclin ». Pour l’engagement en classe au cours des mêmes années, deux trajectoires ont été identifiées : « Élevée » et « Modérée ». Premièrement, les garçons qui n’ont jamais participé à des sports à 5 ans étaient plus susceptibles d’être dans les trajectoires de détresse « Croissante » ou « En déclin » que les garçons qui ont participé à une activité sportive. De plus, les garçons qui étaient les plus actifs physiquement à 12 ans étaient ceux vivant moins de détresse (i.e. trajectoire « Faible »). Deuxièmement, pour les filles, le fait d'être dans la trajectoire d'engagement en classe « Élevée » a prédit des niveaux plus élevés d'activité physique de loisir à l'âge de 12 ans. Pour les garçons, une participation régulière au sport de 6 à 10 ans a prédit des niveaux d'engagement en classe plus élevés à 12 ans. Les résultats suggèrent donc des associations positives, réciproques et longitudinales entre l'activité physique et deux éléments importants de la promotion de la santé chez les jeunes, soit la santé mentale et l’adaptation à l’école. Ces associations diffèrent pour les garçons et les filles. Cette étude soutient la pertinence de renforcer les efforts actuels de santé publique pour promouvoir l'activité physique, l'ajustement émotionnel et l'engagement scolaire dès la petite enfance afin de favoriser une bonne santé mentale, un rendement scolaire optimal et un mode de vie plus actif à long terme. Les résultats soutiennent également la pertinence d'investir des ressources financières au niveau de l'intervention auprès des jeunes afin qu’ils puissent développer leur plein potentiel à la fois en classe et dans des contextes extrascolaires structurés afin de favoriser un développement optimal. / Past research suggests that physical activity, including sport participation, is beneficial for mental health and school performance. Conversely, could these two important components of health promotion also influence participation in physical activity? To our knowledge, few studies have investigated this specific relationship. In addition, modern developmental psychology views human behaviors and developmental changes as a result of dynamic and reciprocal relationships between the individual and their multiple environments, including sports contexts. Thus, the aim of this doctoral thesis is to assess the reciprocal longitudinal relationship between sport participation and emotional distress (Article 1) and between sport participation and classroom engagement (Article 2) over time for boys and girls in middle childhood. Participants are from the Quebec Longitudinal Study of Child Development, a prospective-longitudinal birth cohort born in the late 1990s. Emotional distress symptoms and classroom engagement behavior from ages 6 to 10 years were assessed by teachers. Trajectories were generated to differentiate groups of children. Physical activity and sport participation from preschool to early adolescence were measured by parents and children themselves. Various statistical analyses were used to examine the mutual relationship between physical activity and later emotional distress or classroom engagement. All analyses were stratified by sex and controlled for multiple pre-existing individual and family factors. We identified three emotional distress trajectories from ages 6 to 10 years: ‘Low’, ‘Increasing’, and ‘Declining’. As for classroom engagement during the same years, we identified two trajectories: ‘High’ and ‘Moderate.’ First, boys who never participated in sport at age 5 years were more likely to be in the ‘Increasing’ or ‘Declining’ emotional distress trajectories compared to boys who participated in any sporting activity. Yet boys who participated in sports at age 5 years showed long-term positive benefits. Furthermore, boys who were the most physically active at age 12 years were the least emotionally distressed (i.e. ‘Low’ trajectory). Second, for girls, being in the ‘High’ classroom engagement trajectory predicted higher levels of leisure time physical activity, including sport participation, at age 12 years. For boys, consistent participation in sport from ages 6 to 10 years predicted higher levels of classroom engagement at age 12 years. Our findings suggest positive, bidirectional, and longitudinal associations between physical activity and two important components of health promotion in youth, that is mental health and school performance. These associations show different dynamics for boys and girls. This study supports the relevance of enhancing current public health effort to promote physical activity, emotional adjustment, and school engagement in early childhood in order to achieve better mental health, optimal school performance, and a more active lifestyle in later childhood. Our results also support the pertinence of investing financial resources in youth intervention so that children can develop their full potential both in the classroom and in structured extracurricular contexts in order to foster optimal growth and development.
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Les troubles psychotiques chez les enfants agressés sexuellement

Bourgeois, Catherine 07 1900 (has links)
Durant la dernière décennie, plusieurs études ont identifié l’agression sexuelle à l’enfance en tant que facteur de risque des troubles psychotiques. Toutefois, la survenue des troubles psychotiques chez les enfants et les adolescents ayant vécu une agression sexuelle à l’enfance a été très peu étudiée à ce jour de façon longitudinale, les études précédentes ayant majoritairement utilisé des devis rétrospectifs, étudiant les traumas à l’enfance chez les adultes ayant un trouble psychotique. Notre compréhension du développement des troubles psychotiques chez cette population est ainsi très limitée. L’objectif général de cette thèse est de mieux comprendre la survenue des troubles psychotiques chez les enfants ayant reçu un signalement d’agression sexuelle corroboré par le DPJ. Le premier article vise à documenter la prévalence des troubles psychotiques chez des jeunes agressés sexuellement entre le premier signalement corroboré d’agression sexuelle et le début de l’âge adulte. Les données administratives médicales de 882 jeunes ayant reçu un signalement d’agression sexuelle corroboré par le DPJ ont été comparées à 882 jeunes de la population générale sur une période de 13 ans. Les résultats obtenus via des modèles linéaires généralisés mixtes démontrent que les jeunes agressés sexuellement sont 10 fois plus à risque de recevoir un diagnostic de trouble psychotique que ceux de la population générale. Le second article documente la trajectoire développementale des troubles psychotiques suite à l’agression sexuelle en termes d’âge de survenue. La même méthodologie que celle du premier article est utilisée. Les analyses de survie réalisées démontrent que l’agression sexuelle et l’abus de substance sont associés à l’âge de survenue des troubles psychotiques. Ainsi, les jeunes de l’étude sont plus à risque de recevoir leur premier diagnostic de trouble psychotique plus tôt 6 dans leur développement lorsqu’ils ont reçu un signalement d’agression sexuelle et lorsqu’ils ont un diagnostic d’abus de substance. Lorsque les groupes sont comparés séparément, l’abus de substance est associé à l’âge de survenue uniquement dans le groupe agressé sexuellement. Le troisième article, de nature exploratoire, vise à identifier les facteurs psychologiques impliqués dans la survenue des troubles psychotiques chez les jeunes agressés sexuellement. Un premier objectif est d’identifier les facteurs psychologiques survenant de façon concomitante aux troubles psychotiques ; un second objectif est d’identifier les facteurs qui contribuent à prédire les troubles psychotiques. Pour cet article, seulement l’échantillon de jeunes agressés sexuellement est inclus. Les régressions logistiques révèlent que les troubles de personnalité sont significativement associés aux troubles psychotiques, les jeunes ayant reçu un tel diagnostic étant 10 fois plus à risque de recevoir également un diagnostic de trouble psychotique, peu importe l’ordre d’apparition des diagnostics. La déficience intellectuelle et l’abus de substance ont été identifiés comme contribuant à la survenue des troubles psychotiques. Les contributions théoriques de cette thèse à la littérature portant sur l’association entre l’agression sexuelle à l’enfance et la psychose ainsi que les implications cliniques pour l’intervention et la prévention auprès de cette population spécifique sont discutées. / In the last decade, several studies identified child sexual abuse as a risk factor for psychotic disorders. However, few longitudinal studies addressed the development of psychotic disorders in sexually abused children and adolescent. Previous studies mostly relied on retrospective designs, studying childhood trauma in adults with psychotic disorders, which limits our comprehension of the development of psychotic disorders in sexually abused children. The present thesis aims to achieve a better understanding of the development of psychotic disorders in youths who received a corroborated report of sexual abuse by the DYP. The first article aims to document the prevalence of psychotic disorders in sexually abused youth between the time of the first corroborated report of sexual abuse and the beginning of adulthood. Administrative databases of 882 youths who received a corroborated report of sexual abuse by the DPY were compared to 882 youths from the general population over a 13-year period. Conditional generalized linear mixed models reveal that sexually abused youth were 10 times more at risk to receive a diagnosis for a psychotic disorder than the general population. The second article documents the developmental trajectory of psychotic disorders following sexual abuse in terms of age at onset. The methods used are the same as the first article. Survival analysis reveal that sexual abuse and substance misuse are associated to the age at onset of psychotic disorder. Thus, studied youth are more at risk of receiving their first diagnosis of psychotic disorder early in their development when they received a corroborated report of sexual abuse or when they received a diagnosis for substance misuse. When the groups are compared separately, substance misuse is associated to the age at onset of psychotic disorder only in sexually abused youth. 8 The third article has an exploratory nature and aims to identify the psychological factors implied in the development of psychotic disorders in sexually abused youth. A first objective is to identify which psychological factors cooccur with psychotic disorder; a second objective is to identify which factors predicts psychotic disorders. For this article, only the sample of sexually abuse youth is used. Logistic regressions reveal that personality disorders are significantly associated to psychotic disorders. Youths with a diagnosis of personality disorders are 10 times more at risk of receiving also a diagnosis of psychotic disorder, regardless of the order in which they received either diagnosis. Intellectual disability and substance misuse are identified as factors who predict the development of psychotic disorders. The theoretical contributions of the present thesis to the literature on the association between childhood sexual abuse and psychotic disorders as well as the clinical implications for intervention and prevention programs offered to this population are discussed.
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L’impact de l’exposition aux médias sur l’évolution de la détresse psychologique des travailleurs de la santé et des services sociaux du Québec lors de la pandémie COVID-19

Jalbert, Megane 11 1900 (has links)
Contexte. La pandémie de la COVID-19 a amené son lot de détresse psychologique chez les travailleurs de la santé et des services sociaux (TSSS) du Québec. Ceux-ci se trouvaient déjà à risque d’éprouver des difficultés de santé mentale avant la pandémie, étant exposés à plusieurs événements critiques dans leur travail quotidien. Parallèlement à cette réalité, la pandémie a été très médiatisée et des points de presse quotidiens animés par la santé publique et le gouvernement étaient diffusés sur plusieurs plates-formes d’informations. Les études montrent que l’exposition médiatique à des traumas collectifs, tel que la COVID-19, est associée à des niveaux de détresse psychologique plus élevés chez la population générale. Les femmes sont aussi susceptibles de vivre des niveaux plus élevés de détresse psychologique que les hommes. Or, aucune étude ne fait état de l’impact de l’exposition aux médias sur la détresse psychologique vécue chez les TSSS en contexte de pandémie, ni en général. Objectifs. (1) Mesurer l’impact du degré d’exposition aux médias sur l’évolution de la détresse psychologique des TSSS pendant 37 semaines. (2) Mesurer l’effet modérateur du sexe biologique sur la relation entre le degré d’exposition aux médias et la détresse psychologique des TSSS. Méthode. Le devis est longitudinal, étant une étude de cohorte prospective. Ce sont 830 TSSS québécois qui ont participé à l’étude pendant les 1ière et 2ième vagues de la COVID-19, de mai 2020 à janvier 2021. La détresse psychologique, définie par des symptômes dépressifs et anxieux, a été mesurée à l’aide du PHQ-9 et du GAD-7. Des analyses statistiques à l’aide du modèle linéaire mixte ont été effectuées. Résultats. (1) Les TSSS qui se sont beaucoup ou énormément exposés aux médias rapportent un nombre significativement plus élevé de symptômes dépressifs que ceux étant très peu exposés. Les TSSS qui se sont beaucoup exposés aux médias rapportent un nombre significativement plus élevé de symptômes anxieux que ceux étant très peu exposés. (2) Il n’y a pas de différence significative entre les hommes et les femmes quant à la détresse psychologique vécue en fonction du degré d’exposition aux médias. Conclusions. Des campagnes de sensibilisation et d’éducation devraient être effectuées dans le réseau de la santé et des services sociaux quant à l’exposition aux médias des TSSS afin de ne pas créer de détresse psychologique inutile à ces derniers. L’exploration d’un temps limite d’exposition et du type de médias à privilégier constituent des pistes de recherches intéressantes pour la prévention de la détresse psychologique. / Context. The COVID-19 pandemic has brought its share of psychological distress to Quebec’s health and social services workers (HSSWs). These workers were already at risk of experiencing mental health issues prior to the pandemic, as they were exposed to several critical events in their daily work. Along with this reality, the pandemic was highly publicized, with daily press briefings by public health and other government officials being broadcast on several news platforms. Studies show that media exposure to mass trauma, such as COVID-19, is associated with higher levels of psychological distress in the general population. Women are also likely to experience higher levels of psychological distress than men. Yet, there are no studies reporting on the impact of media exposure on psychological distress experienced among HSSWs during the pandemic, or in general. Objectives. (1) To measure the impact of media exposure level on changes in psychological distress among HSSWs over 37 weeks. (2) To measure the moderating effect of biological sex on the relationship between media exposure level and psychological distress among HSSWs. Method. The design was longitudinal, being a prospective cohort study. A total of 830 Quebec’s HSSWs participated in the study during waves 1 and 2 of COVID-19, from May 2020 to January 2021. Psychological distress, conceptualized as depression and anxiety symptoms, was measured using the PHQ-9 and GAD-7. Statistical analyses using linear mixed models were performed. Results. (1) HSSWs who considered themselves often or greatly exposed to media reported significantly more depression symptoms than those who considered themselves rarely exposed. HSSWs who considered themselves often exposed to media reported significantly more anxiety symptoms than those who considered themselves rarely exposed. (2) There was no significant difference between men and women in experienced psychological distress as a function of media exposure level. Conclusions. Awareness and education campaigns should be carried out in the health and social services network regarding the media exposure of HSSWs in order to avoid creating unnecessary psychological distress for them. The exploration of a limit exposure time and the type of media to be favored are interesting avenues of research to prevent psychological distress.
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La qualité des repas en famille conditionne différemment l’association prospective entre les tendances d’habitudes télévisuelles à la petite enfance et les relations sociales à l’adolescence

Harandian, Kianoush 06 1900 (has links)
Contexte : Malgré les directives sur le temps d’écran, les enfants passent plus de temps sur des appareils électroniques qu’auparavant, ce qui en fait un facteur de risque important pour le développement social ultérieur. Les facteurs de protection à l’utilisation prolongée des écrans dans le contexte de l’enfance sont peu explorés. Partager des repas dans un contexte familial pourrait offrir un moyen de favoriser le développement psychosocial et de contrer les risques associés au temps d’écran élevé. Cette étude examine l’interaction entre l’environnement des repas en famille et la tendance de temps d’écran à la petite enfance sur les principales relations sociales des adolescents. Il est attendu qu’une meilleure qualité des repas en famille joue un rôle protecteur sur l’association entre les tendances d’habitudes d’écran et les relations sociales adolescentes. Méthode : Les participants sont 1 455 enfants (50,9 % de filles) de la cohorte de naissances de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec. Les parents ont rapporté l’utilisation d’écrans des enfants à 2 et 6 ans et la qualité de l’environnement des repas en famille à 6 ans. Les parents et les enfants ont respectivement fourni des mesures sur la relation parent-enfant et la victimisation à 13 ans. Les analyses ont testé l’association directe entre les tendances du temps d’écran et la qualité de l’environnement familial durant les repas sur les relations sociales ultérieures, en utilisant des régressions linéaires. Les analyses de modération ont ensuite examiné l’interaction entre les tendances de temps d’écran et la qualité de l’environnement des repas en famille sur les relations sociales. Résultats : Nous avons observé qu’une hausse dans le temps d’écran était associée à une relation père-fille moins conflictuelle et moins de victimisation chez les filles ainsi qu’à des relations moins positives avec les deux parents et moins de victimisation chez les garçons. Pour tous, un meilleur environnement lors des repas était associé à des relations sociales plus saines avec les parents et les pairs. L’environnement familial lors des repas avait un effet modérateur distinct sur l’association entre les habitudes télévisuelles et les relations des filles avec leur mère ainsi que leurs pairs. Entre autres, lorsque les repas représentaient une occasion d’expression et de communication, une hausse du temps d’écran était associée à une relation mère-fille plus positive et moins conflictuelle. Étonnamment, les filles participant à des repas en famille moins positifs et ayant une tendance de temps d’écran plus élevée éprouvaient moins de victimisation à l’adolescence. L’interaction entre les tendances de temps d’écran et la qualité de l’environnement des repas en famille n’était pas trouvée significative pour les garçons. Conclusion : Encourager les repas familiaux représente une activité simple/rentable qui peut compenser certains risques à long terme associés à une utilisation accrue des écrans au-delà des caractéristiques individuelles et familiales préexistantes et concurrentes. Les initiatives de santé publique devraient considérer les repas en famille comme une stratégie d’intervention complémentaire aux directives d’utilisation des écrans. Les directives sur l’utilisation des écrans devraient considérer les repas en famille comme une stratégie compensatoire. / Background: Despite screen time recommendations, children are increasingly spending time on electronic devices, rendering it an important risk factor for subsequent developmental outcomes. Not much is known about protective factors in childhood context. Sharing meals could offer a way to promote psychosocial development and counter risks associated with screen use. This study examines the interaction between family meal environment and early childhood screen time on key adolescent social relationships. We expect that better mealtime environment plays a protective role in the association between screen time trends and adolescent social relationships. Method: Participants are 1455 millennial children (50.9% girls) from the Quebec Longitudinal Study of Child Development birth cohort. Parents reported on child screen use at ages 2 and 6 years and family meal environment quality at age 6 years. Parents and children reported on parent-child relationships and victimization experiences, respectively, at age 13 years. Multiple regression estimated the direct association between screen time trends and family meal environment quality and the interaction between screen time trends and family meal environment quality on later social relationship outcomes. Results: We observed that a greater increase in screen time was associated with a less conflictual father-daughter relationship and less peer victimization for girls as well as less positive relationships with both parents and less victimization for boys. For both girls and boys, a better mealtime environment was associated with better social relationships with parents and peers. For girls, early childhood screen time trends had distinct impacts on relationships with mothers and peers, conditional on mealtime environment. When family meals are an opportunity to express feelings and communicate, increasing trends in screen time are associated with more positive and less conflictual mother-daughter relationships. These same increases in screen time were associated with less peer victimization when family meal environment quality was more dysfunctional. No meaningful non-linear associations between screen time trends and family meal environment quality were observed for boys. Conclusion: Capitalizing on family meal environment represents a simple/cost-efficient activity that can compensate for some long-term risks associated with increased screen use, above and beyond pre-existing and concurrent individual and family characteristics. Public health initiatives may benefit from considering family meals as a complementary intervention strategy to screen use guidelines.
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Association entre le risque génétique et l’agression physique à l’âge scolaire : le rôle médiateur des comportements externalisés et des expériences adverses précoces

Bouliane, Mélanie 05 1900 (has links)
Il y a consensus qu’approximativement la moitié des différences individuelles liées à l’agression physique sont héritées. Cependant, les premières manifestations comportementales et sociales de cette propension génétique demeurent inconnues. Cette étude vise à tester l’hypothèse selon laquelle, les scores polygéniques liés à l’agression (SPGAG) et au trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH; SPGTDAH), tous deux ayant précédemment été associés à l’agression physique à l’âge scolaire, se manifesteraient d’abord par des comportements externalisés et des expériences adverses à la petite enfance. Les données génétiques de 718 participants (44,6 % garçons) de l’Étude longitudinale du développement des enfants du Québec (ELDEQ) ont été utilisées pour estimer les SPGs. L’agression physique à l’âge scolaire a été rapportée à six reprises entre 6 et 13 ans par des enseignants indépendants. Les mères ont rapporté les comportements externalisés (agression physique, hyperactivité, opposition) et les expériences adverses (difficultés avec les pairs, pratiques parentales hostiles et coercitives) à trois occasions entre l’âge de 3½ et 5 ans. Les résultats indiquent que ces deux SPGs prédisent l’agression physique à l’âge scolaire. Néanmoins, seules les difficultés avec les pairs expliquent l’association entre le SPGAG et l’agression physique. L’hyperactivité, l’opposition et les pratiques parentales hostiles et coercitives sous-tendent toutes, de façon séparée, l’association entre le SPGTDAH et l’agression physique à l’âge scolaire, bien que seule l’hyperactivité ait une contribution unique lorsque ces construits sont examinés simultanément. Ces résultats contribuent à décrire comment l’étiologie génétique liée à l’agression physique se manifeste à la petite enfance, identifiant ainsi des cibles précoces d’intervention. / There is now a consensus in the literature suggesting that approximately half of the individual differences related to physical aggression (PA) are inherited. However, the behavioral and social early manifestations of this genetic propensity remain unknown. This study aims to test the hypothesis that polygenic scores related to aggression (PGSAGG) and attention deficit hyperactivity disorder (ADHD; PGSADHD), both of which were previously shown to be associated with PA during school-age, would be first phenotypically expressed as externalized behaviors and adverse experiences in early childhood. The genetic data of 718 participants (44,6% boys) from the Quebec Longitudinal Study of Child Development (QLSCD) were used to estimate the SPGs. PA in school age was reported up to six times between 6 and 13 years old by independent teachers. Externalized behaviors (PA, hyperactivity, opposition) and adverse experiences (difficulties with peers, harsh and coercive parenting practices) were reported by mothers on three occasions between the ages of 3½ and 5 years old. Results indicate that both SPGs predicted PA in school age. However, only difficulties with peers explain the association between PGSAGG and PA. Hyperactivity, opposition, and harsh and coercive parenting practices in early childhood all separately partially mediated the association between PGSADHD and PA in school age, although only hyperactivity has a unique contribution when these constructs are examined simultaneously. These findings contribute to describing how PA measured genetic etiology ascertained by the PGS come to be first phenotypically expressed in early childhood, identifying early intervention targets for interventions.
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Predictors of response to cognitive behavioral therapy guided self-help (GSH-CBT) for generalized anxiety disorder (GAD) in older adults

Gunther, Bruno 11 1900 (has links)
Le trouble d’anxiété généralisée (TAG) demeure l'un des troubles anxieux les plus courants chez les personnes âgées. Bien qu'il existe des traitements pharmacologiques et psychologiques efficaces, des études suggèrent que le TAG soit sous-traité chez les personnes âgées puisque l’accès à la thérapie leur serait plus difficile. Afin d’augmenter l’accessibilité, des auto-traitements guidés permettant à la personne d’apprendre de manière autonome, à domicile, ont été développés. Toutefois, les recherches antérieures soulignent la nécessité d’examiner les variables prédictives pour déterminer qui bénéficie de ces traitements auto-guidés, considérant le peu d’informations disponibles sur les individus bénéficiant de telles interventions. De plus, l'efficacité à long terme des auto-traitements guidés n'a pas encore été démontrée de manière concluante. Ce problème est d'autant plus important chez les personnes âgées. Il est donc essentiel, pour une bonne application clinique, d'acquérir des connaissances sur les prédicteurs de résultats afin d’identifier les personnes susceptibles de répondre à ces types d'interventions. Par conséquent, cette thèse vise à développer une compréhension plus détaillée de la façon dont différentes variables sont associées à différentes mesures de résultats cliniques chez les personnes âgées, tant à court terme qu'à long terme, afin de faciliter les applications cliniques futures. Les données utilisées dans la présente thèse proviennent d'un essai contrôlé randomisé de plus grande envergure, conçu pour déterminer l'efficacité d'un auto-traitement guidé de 15 semaines pour traiter le TAG chez les personnes âgées, basé sur les principes de la thérapie cognitivo-comportementale (GSH-CBT) et guidé par des non-professionnels. La première étude a examiné les variables démographiques, motivationnelles et psychologiques qui ont prédit les résultats cliniques et l'abandon du traitement GSH-CBT en utilisant les données de 106 adultes âgés de 60 ans et plus. Les résultats cliniques comprenaient l'anxiété, l'inquiétude et l'intolérance à l'incertitude, mesurées respectivement par le GAD-7, le PSWQ et l'IUI. Une anxiété moins importante et une plus grande confiance vis-à-vis du traitement ont permis de prédire de meilleurs résultats post-traitement sur le GAD-7, tandis des inquiétudes moins intenses, une plus grande confiance dans le traitement et des attentes de résultats plus élevées ont permis de prédire de meilleurs résultats sur le PSWQ. Enfin, un niveau plus faible d'intolérance à l'incertitude et d'inquiétude, une plus grande motivation externe pour débuter le traitement, une meilleure perception de la crédibilité de la thérapie et des attentes de résultats plus élevées ont permis de prédire de meilleurs résultats sur l'IUI. Dans les analyses multivariées, seuls les niveaux initiaux d'anxiété, d'inquiétude et d'intolérance à l'incertitude permettaient de prédire l'issue du traitement. La seconde étude visait à déterminer quels facteurs prédisaient l'efficacité à long terme de ce traitement en examinant différentes variables qui prédisaient les mêmes résultats cliniques six mois et douze mois après le traitement, en utilisant les données de 26 adultes âgés de soixante ans et plus. Dans les analyses multivariées, des niveaux moins élevés d'anxiété, d'inquiétude et d'intolérance à l'incertitude, ainsi qu'une plus grande motivation externe, ont permis de prédire les résultats six mois après le traitement, tandis qu'un niveau moins élevé d'anxiété et une plus grande satisfaction à l'égard du soutien social ont permis de prédire les résultats douze mois après le traitement. L’ensemble de ces résultats révèle qu'une sévérité initiale des symptômes plus faible prédit un meilleur résultat du traitement, et que ce traitement peut être plus bénéfique à long terme pour les personnes âgées ayant des niveaux légers à modérés d'anxiété, d'inquiétude et d'intolérance à l'incertitude, motivées à suivre le traitement et ayant un plus grand niveau de satisfaction en matière de soutien social. / Generalized anxiety disorder (GAD) remains one of the most common anxiety disorders in older adults. Although effective pharmacological and psychological treatments are available, studies suggest that GAD is still undertreated in seniors because access to therapy is particularly difficult for older individuals. To increase accessibility, guided self-help treatments where the person learns autonomously from home have been developed. However, previous research highlights the need for more effective targeting through the determination of predictor variables to determine who benefits from these treatments, as little is known about which individuals benefit from guided self-help interventions. Furthermore, there is inconclusive evidence regarding the long-term effectiveness of guided self-help treatments. This issue is compounded with regards to older adults, thus gaining knowledge on outcome predictors to properly distinguish who is likely to respond from these types of interventions is vital to its proper clinical application. Therefore, this thesis focuses on developing a more detailed understanding of how different variables are associated with different measures of clinical outcomes in older adults both in the short-term and in the long-term to facilitate future clinical applications. The data used in the current thesis originates from a larger multisite randomized controlled trial designed to determine the efficacy of a 15-week guided self-help treatment of threshold and subthreshold GAD in older adults based on the principles of cognitive-behavioral therapy (GSH-CBT) and guided by lay providers. The first study examined the demographic, motivational, and psychological variables that predicted clinical outcomes and treatment dropout in this GSH-CBT using data from 106 older adults aged sixty years and over. Clinical outcomes included anxiety, worry, and intolerance of uncertainty measured by the GAD-7, PSWQ, and IUI respectively. Lower anxiety severity and higher confidence in the treatment predicted better post-treatment outcomes on the GAD-7, whereas lower worry severity, higher confidence in the treatment, and higher outcome expectations predicted better outcomes on the PSWQ. Lastly, lower intolerance of uncertainty and worry severity, greater external motivation for starting the treatment, greater perceived credibility of the therapy, and higher outcome expectations predicted better outcomes on the IUI. In multivariate analyses, only initial anxiety, worry, and intolerance of uncertainty severity predicted treatment outcome. The second study sought to determine which factors predicted the long-term efficacy of this treatment by examining different variables that predicted the same clinical outcomes at 6- and 12-months post-treatment using data from 26 older adults aged sixty years and over. In the multivariate analyses, lower initial anxiety, worry, and intolerance of uncertainty severity, as well as greater external motivation predicted treatment outcome at 6-months post-treatment, and lower initial anxiety and social support satisfaction predicted treatment outcome at 12-months post-treatment. Overall, the results of this thesis suggest that lower initial symptom severity predicts better treatment outcome, and that this treatment may be more beneficial in the long-term to older individuals with mild to moderate anxiety, worry, and intolerance of uncertainty, who are motivated to do the treatment and who have greater social support satisfaction.
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Sensibilité parentale et développement moteur et mental d'enfants de 12 mois nés avec une fissure labiale, palatine ou labio-palatine

Limoges, Sylvie 12 1900 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Cette étude descriptive et corrélationnelle décrira d'une part la sensibilité parentale et d'autre part le développement moteur et mental d'enfants de 12 mois nés avec une fissure labiale (L), palatine (P) ou labio-palatine (LP). Puis, elle explorera les liens susceptibles d'exister entre ces variables. Le modèle conceptuel en sciences infirmières de McGill sera utilisé. Il met l'accent sur les compétences des familles pour accroître leur développement. Par ailleurs, le modèle théorique et écologique sur les déterminants du parentage de Belsky (1984) précise les éléments propices au développement de l'enfant et soutient les liens entre les variables de l'étude. Les 17 familles de cet échantillon de convenance proviennent du groupe de comparaison d'une étude longitudinale dont le but était d’évaluer l'adaptation des parents d'enfant ayant une déficience' à la suite d'un programme d'intervention précoce auprès de ces parents (Pelchat, Bisson, Ricard, Bouchard, Perreault, Saucier et Lefebvre, 1998). La sensibilité parentale est évaluée à partir de The Parent / Caregiver Involvement Scale (Farran, Kasari, Comfort & Jay, 1986), lors d'une interaction de jeu. Le développement moteur et mental des enfants est mesuré à 12 mois à l'aide d'une adaptation du The Bayley Scales of Infant Development (Bayley, 1969), le Bayley abrégé français version 2 (BAFV 2). Cette étude se distingue du fait qu'elle inclut les mères et les pères. En effet, il existe peu d'étude où le père est observé en interaction avec son enfant né avec une déficience. C'est aussi la seule étude, à notre connaissance, qui met en lien la sensibilité parentale et le développement moteur et mental d'enfants nés avec une fissure. Les résultats ont démontré que la sensibilité parentale est élevée chez les parents d'enfants de 12 mois nés avec une fissure L, P ou LP. L'implication physique des parents, particulièrement celle des mères, est très élevée. Quant au développement des enfants, il est considéré modéré pour les dimensions motrices et mentales, comparativement aux enfants de 12 mois sans déficience. Sur le plan statistique, notre étude n'a pu démontrer de lien entre la sensibilité parentale et le développement moteur ou mental d'enfants de 12 mois nés avec une fissure L, P ou LP. Elle révèle toutefois que la sensibilité des parents exprimée sous la forme du contrôle des activités est liée significativement au développement moteur des enfants. Cette même corrélation est retrouvée chez les mères. Nos résultats confirment les compétences des parents, particulièrement leur sensibilité envers l'enfant de 12 mois né avec une fissure L, P ou LP. Les recommandations pour la pratique en sciences infirmières proposent d'élargir notre perception de la compétence dans le parentage, particulièrement la sensibilité des parents d'enfants nés avec une fissure. Aidée du P/CIS, l'infirmière pourrait augmenter ses connaissances sur l'éventail de comportements sensibles afin de raffiner ses observations cliniques et soutenir les parents dans leurs compétences. Compte tenu de l'importance des interactions familiales, cette étude propose d'évaluer l'influence des différentes facettes des déterminants de la compétence dans le parentage sur le développement d'enfants nés avec une fissure, en distinguant le sexe et l'âge des enfants. Il serait aussi important de reprendre cette étude auprès d'un plus grand nombre de sujets et d'utiliser l’instrument créé pour cette étude, le BAFV 2, pour évaluer le développement des enfants. Des études à devis longitudinal pourraient également évaluer l'interaction parents-enfant en intégrant conjointement les parents lors d'une même interaction avec l'enfant et ce, à divers stades de son développement.

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