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Politique et religion à Cuba sous la révolution : l'étonnant statut particulier de la SanterìaFaraldo-Boulet, Julie January 2009 (has links) (PDF)
Ce mémoire se penche sur un aspect en apparence plutôt surprenant de la politique religieuse du gouvernement révolutionnaire cubain. L'orientation idéologique et politique des dirigeants révolutionnaires les prédisposait à contrôler les activités de groupes et d'institutions potentiellement prédisposés à l'action contre révolutionnaire. Dans cette perspective, les églises, notamment l'Église catholique et les différents cultes protestants, suspectés d'être des lieux de résistance à la révolution, subiront les foudres du régime. Une politique religieuse répressive sera mise en forme et appliquée. Toutefois, la santeria, troisième religion en importance, connaît un sort différent. Et c'est le statut particulier de la santeria, religion populaire par excellence, qui est l'objet de ce mémoire. Aussi, ce mémoire tente de démontrer le caractère particulier de la santeria et, surtout, de mettre en relief son enracinement dans les masses populaire. Ce qui est frappant, c'est le fait que la très grande majorité des «fidèles» de cette religion se recrute parmi la population afro-cubaine, une population traditionnellement opprimée et exploitée. De là le souci des dirigeants révolutionnaires de ne pas s'aliéner les masses et de s'attirer leur appui et le statut particulier de la santeria dans cette politique religieuse. Ce «préjugé» favorable est conforme à des objectifs précis de la direction politique cubaine: la lutte contre le racisme, la définition d'une «nouvelle» identité cubaine sur fond de récupération de l'apport culturel afro-cubain et l'exploitation à des fins de promotion touristique d'éléments folkloriques propres à la tradition santeria. Avec, en arrière-plan, le pari d'une atténuation progressive, voir la disparition éventuelle de cette religion jugée primitive par certains dirigeants, à la faveur de la généralisation de l'éducation. Un pari qui, à l'évidence, est très loin d'être gagné. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Cuba, Religion, Santeria, Folklorisation, Intégration raciale, Identité.
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Développement de l'e-gouvernement au Chili dans le cadre de la modernisation de l'État sous le règne de la Concertación 1990-2006 : la recherche d'un État efficaceFuentes, Mauricio January 2009 (has links) (PDF)
C'est dans le contexte du nouvel ordre social fondé sur les technologies d'information et de communication qu'émerge le concept de gouvernement électronique ou e-gouvernement. En Amérique latine, on l'envisage souvent comme une troisième génération de réformes qui succède aux réformes structurelles du « Consensus de Washington » et aux réformes de deuxième génération des années 1990. Dans le cas du Chili, les initiatives visant la modernisation électronique de l'appareil public s'insèrent dans l'effort plus global de modernisation de l'État. On peut voir dans les trois gouvernements de la Concertación, la coalition des partis qui prend le pouvoir après 17 ans de dictature de Augusto Pinochet, un effort soutenu dans la recherche d'un État plus efficace, ajoutant à la réforme économique entamée pendant le gouvernement militaire une nouvelle dimension politique et sociale. Ainsi, pendant la période de transition vers la démocratie (1990-1994) sous le règne de Patricio Aylwin, s'amorce le processus de modernisation de la gestion publique. Ensuite avec Eduardo Frei (1994-2000), le développement de l'e-gouvernement s'insère pour la première fois dans le débat. Finalement sous l'administration de Ricardo Lagos (2000-2006) l'e-gouvernement devient une priorité avec le démarrage d'une panoplie d'initiatives de modernisation technologique systématisées dans l'Agenda de gouvernement électronique 2002 et l'Agenda numérique en 2004, dans le but de faire du Chili, en 2010, un pays développé sur le plan numérique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Gouvernement électronique, Modernisation de l'État et Nouvelle gestion publique, Société de l'information, Services électroniques, Administration électronique,
Chili.
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Les personnes trans et l'identité civile : violence et résistanceDuchesne, Natalie January 2009 (has links) (PDF)
Cette recherche critique retrace une violence étatique contre les personnes transsexuelles et transgenres au Québec. Notamment, elle vise à expliquer les mécanismes d'une violence indirecte et institutionnelle qui se retrouve dans les politiques qui gèrent la modification du nom et du sexe (l'état civil). C'est pourquoi ce travail revoit les rôles de trois types de normes au sein des politiques de l'état civil : les normes disciplinaires, les normes de la biopolitique, et les normes souveraines. Ensuite, l'enjeu principal de cette violence, soit l'érosion de la citoyenneté des trans, est étudié. Par le moyen des politiques à l'étude, l'État refuse de reconnaitre certaines identités trans et bloque leur accès à une pleine citoyenneté qui comprend trois facettes: civique, politique, sociale. Finalement, certains actes de résistance de la part des trans sont considérés, mais aussi leur impact sur les normes sous-jacentes aux politiques à l'étude, et sur la citoyenneté des personnes trans. C'est ainsi qu'une nouvelle forme de citoyenneté centrée sur le soi et non pas sur l'État émergera. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Transsexuels (les), Transgenres, Politiques d'identité civile, Violence, Résistance.
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Voyage au fond d'une reconstruction : tendances et contradictions au sein de différentes perspectives haïtiennes de Port-au-Prince et d'Arcahaie face aux programmes de reconstruction sociale et aux problèmes de transitionAndré, Marie-Kettlie January 1998 (has links) (PDF)
Dans le cadre de la reconstruction sociale, nous avons effectué une enquête sur le terrain en Haïti, au printemps de 1998 et partagé l'expérience avec la société civile. Nos objectifs principaux, pendant ce voyage, se distribuaient ainsi:
-observer les réactions des différents groupes sociaux dans cette difficile période de transition et de reconstruction;
-dégager les différents types de discours, les différentes perspectives et réactions face à la reconstruction et aux problèmes de transition; -interpréter comment ces groupes sociaux conçoivent leur propre projet de reconstruction et de développement durable. Nous avons réalisé cette enquête ethnographique sur le terrain avec des entrevues de type semi-dirigé auprès de quatre groupes-cible, des paysans, des citadins, des policiers ayant participé à un programme de coopération/sécurité internationale et des journalistes. Notre cadre de référence théorique: celui de l'approche ethnographique de Geertz, en particulier avec son essai, "Local Knowledge": l'objectif de l'analyse et de l'interprétation ici consiste alors à dégager les différentes perspectives en présence, au sein du savoir local, des débats locaux au sein de l'opinion publique. Quant à la dynamique de communication et développement à l'étude, nous l'abordons avec comme porte d'entrée, le travail de reconstruction sociale et le processus de démocratisation tels que vécus par différents groupes au sein de la société civile en émergence. Pour les paysans que nous avons interrogés, la démocratie se résume au droit de vote et leur système judiciaire c'est la justice pour soi. Car, d'après eux, il n'y a pas de respect de droit en Haïti et il n'y a pas de reconstruction en Haïti parce que les programmes n'arrivent pas jusqu'à eux. Certains citadins eux vivent dans la splendeur du capitalisme. Ils ont accès à presque tous les biens, seul le pouvoir d'achat fait défaut à certains. D'après eux, ils sont en pleine reconstruction sociale, tout va bien. Pour d'autres, les stratégies employées par les différents forces en présence pour faire face aux problèmes de transition sont fragmentaires et sans l'intervention d'un gouvernement fort pour encadrer ces désirs de changement par des politiques et des aides financières, Haïti court vers une profonde catastrophe. Les policiers sont persuadés qu'ils ont un rôle important à jouer dans le processus de reconstruction en faisant la chasse aux criminels, en faisant aussi du travail communautaire dans la mesure du possible. Leur croyance est que chaque Haïtien a un rôle à jouer dans la reconstruction du pays. Les perspectives des journalistes concernant les problèmes de transition et reconstruction divergent, mais ils sont tous d'accord sur un point: Il faut changer la mentalité des Haïtiens pour s'en sortir. Ils croient que la presse est fondamentale au progrès social parce que c'est à travers ses lentilles que beaucoup de gens voient leur monde. Ces discours convergent vers un constat d'ensemble: la transition perdure en Haïti, parce que la reconstruction semble "bloquée". L'aide publique au développement sert surtout à enrichir les différentes forces en présence car la plupart des programmes de développement n'adoptent pas une approche participative. De plus, ils sont concentrés dans des zones privilégiées alors que la majorité des villages sont laissés à eux-mêmes, ce qui contribue à faire durer la crise et à maintenir le pays dans le sous-développement. Entre temps, la société civile en émergence a de plus en plus de la difficulté à accepter la misère et la pauvreté. Un nouveau degré de violence interne émerge. Et l'État haïtien est en train de vivre une crise de légitimation. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Haïti, Reconstruction sociale, Transition, Réaction, Perspective, Stabilité structurelle, Crise de légitimation, Sous-développement.
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Aliénation de l'État et dépolitisation de l'économie : le cas des dettes publiques du QuébecDucharme, Patrick January 2010 (has links) (PDF)
L'objectif de ce mémoire est d'expliquer les origines, les causes et les composantes de la dette publique du Québec. Il est essentiel également de comprendre que cet objet d'étude demeure surtout un exemple du phénomène socio-économique que nous voulons démontrer, c'est-à-dire les effets et influences du capitalisme -incluant le système financier globalisé -sur la souveraineté de l'État et sur les citoyens. Nous avons décidé de diviser le mémoire en trois chapitres, aux natures et aux contenus différents mais complémentaires: 1) une évaluation empirique de la dette publique du Québec, avec ses subdivisions, les causes et les conséquences sur les politiques publiques; 2) une critique de sociologie politique sur différentes théorisations de l'État possibles, suivie d'une proposition normative de l'État dialectique inspirée des Principes de la philosophie du droit (1820), de Hegel et 3) une critique ontologique et épistémologique visant à établir normativement la façon de penser la dette publique d'un point de vue sociologique, puis à penser la dette en tant que médiation politique nécessaire à la reproduction de la société et contre l'expansion du capital au sein du systémisme financier globalisé. L'hypothèse de départ qui sera soutenue est ceIle-ci : dans le contexte de l'économie politique du capitalisme avancé, il est possible que ce soit le systémisme des marchés financiers globalisés qui régule le rôle et la souveraineté de l'État dans la société contemporaine, ce qui aurait directement pour conséquence d'accélérer le processus d'endettement public au profit d'investissements financiers spéculatifs. Notre conclusion est que certains mythes sur la dette du Québec doivent être combattus (Révolution tranquille, baby boomers, bureaucratie lourde, etc.). Nous avons plutôt découvert que l'endettement public est désormais un outil du capitalisme financier, et que l'État est subordonné à ce système en le nourrissant de ses dettes. L'État doit se réapproprier cette dette pour le bien de la société dans son entièreté. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Dette publique, Québec, État, Capitalisme, Épistémologie et ontologie, Sociologie dialectique.
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Qu'est-ce que la laïcité? : le Québec laïque a-t-il fait le choix de la "laïcité ouverte"?Parent, Jocelyn 10 1900 (has links) (PDF)
Il s'est amorcé dans la société québécoise un débat portant sur la laïcité, sur sa laïcité. Beaucoup de gens se sont fait entendre, dans les instances étatiques, d'autres au sein des divers médias, se prononçant pour une forme ou une autre de laïcité. Cela a participé à complexifier ce qu'est un État laïque. À l'heure où des gens parlent de « laïcité ouverte », de « laïcité séparatiste », etc., il y a lieu de répondre à une question fort simple : qu'est-ce que la laïcité? C'est à cela que veut d'abord répondre la présente recherche. Elle veut y répondre en fournissant les éléments constitutifs de la laïcité, et aussi savoir comment ils s'organisent et s'agencent entre eux. La laïcité s'articule autour de quatre principes. Ce sont les suivants : - la séparation de l'État et des Églises, - la neutralité de l'État, - la liberté d'expression, incluant les libertés de conscience et de conviction (croyances), ainsi que - l'égalité des citoyens. La laïcité permet un vivre-ensemble pacifique où les diverses conceptions (idéologiques et religieuses) se tolèrent et se côtoient dans la société (l'espace public et la sphère privée), sans toutefois se croiser dans les institutions de l'État, ni le dominer par leur idéologie; ce dernier étant « neutre ». Par une typologie des États laïques, nous verrons comment la laïcité a été articulée. Le constat est le suivant : la laïcité a une définition et elle a revêtu plusieurs applications de ses principes, pour diverses raisons. Ces divergences entre les États laïques sont le reflet de leur histoire et des rapports de force entre les divers groupes sociaux. La laïcité n'est pas un cadre rigide, non évolutif et incapable d'adaptations. À propos du Québec, la laïcisation de ses institutions s'est faite progressivement. Cette laïcité a aussi été le résultat de rapports de force, et de nécessités politiques à certaines occasions dans la vie de la province; il ne faudra pas s'en étonner. La présente recherche se terminera par la réponse à la sous-question. Le constat est tout autre que ce que certaines personnes (Charles Taylor, Jocelyn Maclure et Gérard Bouchard) en disent; aucun projet de loi ni aucune loi ne corroborent l'allégation que la « laïcité ouverte » ait été adoptée par l'Assemblée nationale du Québec. Autre constat : la laïcité n'a pas besoin d'adjectif pour être définie. Par ses quatre principes, la laïcité se trouve, de facto, « fermée » à la présence du religieux dans les institutions étatiques, leur organisation et dans leur fonctionnement. Donc, que d'avoir une « laïcité ouverte » n'apporte rien à l'État.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : laïcité, laïcité ouverte, séparation État-Église, neutralité de l'État, liberté de croyance, liberté de conscience, liberté de conviction, liberté d'expression, égalité, Québec, Canada, commission Bouchard-Taylor, accommodement raisonnable, Révolution tranquille, Maurice Duplessis, Jean Lesage, Jean Charest, athéisme.
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La diversité culturelle à l'heure de l'industrialisation croissante du secteur de la culture et des communications : un enjeu démocratiqueDansereau-Lavoie, Noémie 05 1900 (has links) (PDF)
Depuis l'adoption de la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles par l'Assemblée générale des Nations Unies, le 17 octobre 2005, force est de reconnaître que le terme « diversité culturelle » est plus présent que jamais au sein de l'espace public. Or, qu'entend-on exactement par là? Parfois, l'expression est synonyme de diversité de l'offre créatrice (biens et services culturels), alors qu'en d'autres moments, elle englobe une réalité sociale et anthropologique beaucoup plus vaste. On sait que le Québec a joué un rôle de premier plan dans la création de ce nouvel instrument international. Or, le gouvernement québécois a beau s'afficher, sur le plan international, comme un ardent défenseur de la diversité culturelle, dans quelle mesure son discours officiel est-il en adéquation avec ses politiques dites culturelles? Cet essai vise à réfléchir sur les liens entre culture et politique, en portant une attention particulière au rôle de l'État quant à la protection de la diversité culturelle. En ciblant spécifiquement le cas du Québec, nous chercherons à comprendre comment le gouvernement québécois peut prétendre favoriser la diversité créatrice et l'implication citoyenne dans un contexte axé essentiellement sur la concurrence et où domine le culte du divertissement.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : culture, diversité culturelle, développement culturel, industries culturelles, identité, État, Québec, espace public, politique, éducation, médias, citoyenneté, mondialisation.
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La démocratie ne fut jamais une option : analyse critique des discours modernes de justification de l'État, du gouvernement représentatif et du rejet de la démocratie directeBélanger-Champagne, Jérôme 08 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire s'intéresse au développement de la démocratie représentative en Occident et aux discours justificatifs du rejet de la démocratie directe. De surcroît, nous croyons qu'une étude de l'implantation de la démocratie représentative aux XIXe et XXe siècles serait incomplète sans une analyse des différentes théories de l'État dominantes durant cette période. Effectivement, la représentation politique est un type de gouvernement qui ne pourrait exister sans une mécanique de coercition capable d'imposer aux minorités réfractaires les décisions prises par les représentants politiques. C'est précisément le rôle que joue l'État dans les sociétés occidentales modernes : un appareil de contrôle, de contrainte et de coercition capable d'assurer la cohésion sociale. Durant la majeure partie de son histoire, le mot « démocratie » fut perçu de manière négative par les élites politiques qui voyaient souvent en elle le « pire » des régimes, celui qui laissait au peuple ignare, impulsif et irrationnel le soin de gouverner. À travers les deux cents dernières années, un glissement terminologique s'est opéré, tant dans le discours populaire que dans la pensée politique, qui fait maintenant équivaloir les termes de « gouvernement représentatif » et de « démocratie ». Il s'agit d'une opération consciente et volontaire des élites politiques occidentales afin de justifier la mise en place et le maintien d'un système qui devrait plutôt être qualifié « d'oligarchie électorale ». Généralement, les politologues justifient le choix de la démocratie représentative en expliquant que la démocratie directe serait impraticable dans les États-nationaux modernes en vertu de leurs populations imposantes et de l'impossibilité de regrouper autant d'individus en un seul lieu. Nous croyons que cette explication en masque une autre. Notre hypothèse est à l'effet que la démocratie représentative a davantage émergé de deux facteurs conjoints. D'une part, le désir du peuple de participer à la prise de décisions politiques qui fut instrumentalisé par les élites gouvernantes. D'autre part, l'existence de l'État en tant qu'appareil de coercition capable d'assurer l'application des décisions prises par ces élites au nom de la « majorité ».
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : démocratie directe, démocratie représentative, gouvernement représentatif, république, coercition, théories de la démocratie, théories de l'État.
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La guerre civile en Sierra Leone de 1991 à 2002Nemeth, Stephen-Michael 10 1900 (has links) (PDF)
Ce mémoire se propose d'examiner la guerre civile en Sierra Leone qui s'est déroulée de 1991 à 2002. Cet événement est extrêmement complexe, voire même unique, en raison de son histoire particulière. Les sources du conflit sont variées et ont des causes politiques, sociologiques, économiques et historiques. Pourquoi le conflit sierra-léonais a-t-il duré pendant plus de dix ans et cela malgré de nombreux efforts visant à mettre un terme au conflit? Afin de répondre à cette question, ce mémoire analyse les différentes dimensions de la guerre civile en Sierra Leone. Il débute par un survol historique afin de comprendre l'origine du conflit. Ensuite, il examine la fragilité de l'État sierra-léonais pendant la guerre et tente d'expliquer pourquoi la faiblesse de l'État a causé l'émergence des forces rebelles. Il se penche ensuite sur l'enjeu du diamant dans le conflit, puis se termine par une analyse des aspects internationaux qui ont influé sur le déroulement de la guerre en Sierra Leone, y compris l'instabilité régionale en Afrique de l'Ouest, le financement des rebelles, le manque de soutien de la part de la communauté internationale, ainsi que les différentes interventions régionales, britanniques et onusiennes. Malgré le nombre important de facteurs qui ont contribué à la poursuite du conflit, ce mémoire prétend que c'est la fragilité de l'État qui en est la cause majeure. En particulier, cette fragilité repose sur l'absence de structures suffisamment fortes pour maintenir l'ordre en Sierra Leone pendant la guerre. Tous les autres facteurs auraient eu moins d'effets à court et à long termes s'il y avait eu un État stable en Sierra Leone. Aujourd'hui, l'espoir règne en Sierra Leone, mais la reconstruction du pays reste importante pour qu'il puisse se redresser suite aux séquelles de la guerre. Le gouvernement sierra-léonais doit renforcer ses institutions nationales et mettre l'accent sur la protection de ses ressources naturelles, soit les diamants.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Sierra Leone, Guerre civile, Instabilité régionale, RUF, Diamant
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La sociologie de l'État de Derek Sayer : une excursion à travers l'histoire sociale et l'histoire culturelleL'Écuyer, Gabriel 06 1900 (has links) (PDF)
Situé au croisement de l'histoire sociale des idées politiques et de la théorie sociologique de l'État, ce mémoire de maîtrise effectue une excursion dans la sociologie historique de l'État de Derek Sayer. À partir de deux ouvrages majeurs de Derek Sayer, soit The Great Arch : English State Formation as Cultural Revolution (Corrigan et Sayer, 1985) et The Coasts of Bohemia : A Czech History (Sayer, 1998), l'auteur tente de retracer l'évolution de la sociologie historique de l'État de celui-ci. Afin d'y arriver, il porte une attention particulière aux différentes transformations axiomatiques (autant thématiques, épistémologiques que méthodologiques) manifestes dans l'analyse comparative de ces deux ouvrages. Plus spécifiquement, ce mémoire cherche à répondre à la question suivante : Qu'est-ce qui amena Derek Sayer à développer de nouveaux outils théoriques et à réorienter ses préoccupations académiques? Par la mobilisation de différents niveaux d'analyse contextuelle (contexte sociolinguistique, contexte sociopolitique, contexte biographique), l'auteur souligne le jeu constant entre ces différents niveaux dans l'éclairage de la trajectoire de Derek Sayer. La conclusion à laquelle arrive ce mémoire est que l'œuvre de Derek Sayer est traversée par plusieurs fils conducteurs qui relativisent la thèse d'un changement radical de sa sociologie historique où matérialisme historique et poststructuralisme se tiendraient aux deux extrémités d'un axe théorique. Le changement de posture théorique est analysé non pas comme une rupture, mais plutôt comme la radicalisation d'éléments théoriques et sociologiques présents depuis le début de sa trajectoire. À partir de l'exemple de Sayer, l'auteur termine en remettant en question l'interprétation que plusieurs marxistes ont faite du passage de la théorie marxiste aux théories postmarxistes. Plutôt que de concevoir cette transition comme une fuite pathologique du marxisme vers le nihilisme, l'auteur montre que ce passage est une façon d'assumer les conséquences de la critique de la réification déjà présente dans certains développements du marxisme occidental.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Derek Sayer, sociologie historique, histoire sociale des idées politiques, théories sociologiques de l'État, capitalisme, abstraction, poststructuralisme.
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