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Au-delà de l'hégémonie humaine : examen de deux œuvres équestres de Rosa Bonheur : Le marché aux chevaux (1853-1855) et Rocky Bear and Chief Red Shirt (1889)

Bienvenue, Valérie 08 1900 (has links)
Rosa Bonheur, artiste animalière du 19e siècle se révèle, par ses représentations humaines/ équines, être pionnière dans l’avènement d’une éthique animale. Bien qu’ayant joui d’une popularité enviable de son vivant, les études posthumes faites à son sujet sont majoritairement biographiques et principalement intéressées à examiner son célèbre Marché aux chevaux (1853-1855), sous la loupe de sa sexualité. Cette approche limitée, en plus de ne pas rendre justice à la position artistique adoptée par Bonheur, asservit les sujets équins de ses œuvres. Ce mémoire propose un angle alternatif de lecture de ses tableaux, qui se veut plus en adéquation avec son éthique animale. Inspiré par les recherches récentes des animal studies, particulièrement celles influencées par la déconstruction, il sera démontré que les représentations des relations inter-espèces de Bonheur soulèvent d’importants questionnements éthiques. Dans ce contexte, Rocky Bear and Chief Red Shirt (1889), une œuvre indûment négligée par les études en histoire de l’art, s’avère essentielle, lorsque considérée aux côtés du Marché aux chevaux, comme moyen de saisir l’éthique équine de l’artiste. Par l’analyse de ses oeuvres, ce mémoire invite à une réévaluation de l’art de Bonheur comme étant l’expression de son engagement pour l’avènement d’une manière plus éthique d’être avec le cheval. De plus, il cherche à contribuer, de façon significative, à la compréhension des rôles que les pratiques de représentation, en général et spécifiquement dans l’art, peuvent jouer dans la transformation de nos perceptions de l’animal non-humain. / Through her depictions of the human/horse relationship, the animal painter Rosa Bonheur has shown herself to be a pioneer in the advent of animal ethics. In life she enjoyed an enviable popularity and posthumously her work has continued to attract attention with most studies focussing on her biography, reading her famous The Horse Fair (1853-1855) through the prism of her sexuality. Such approaches are too limited and fail to do justice to Bonheur’s artistic philosophy, overwriting the importance of the horse, a key subject in many of her works. This dissertation takes an alternative approach, one more in keeping with the artist’s animal ethics. Inspired by recent research in animal studies, particularly research informed by deconstruction, the thesis demonstrates how Bonheur’s representation of interspecies relations raises key ethical questions. In this context, Rocky Bear and Chief Red Shirt (1889), a painting which has been unduly neglected in existing art historical scholarship, forms a vital work, one which is considered alongside the celebrated The Horse Fair as a means to understand Bonheur’s equine ethics. Through an analysis of these paintings in particular, the thesis invites a reassessment of Bonheur’s art as an expression of her commitment to the ethical treatment of horses and also seeks to make a significant contribution to understanding the role practices of representation more generally, including art, can play in the transformation of our perception of non-human animals.
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Interroger le spécisme du jardin zoologique : étude de la série Espaces sans espèces (2019) et À perpétuité (2018) de Karine Payette

Duhamel, David 04 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise se penche sur les représentations de l’espace zoologique dans la pratique de l’artiste montréalaise Karine Payette (1983-), avec un accent mis sur l’impact de celui-ci sur les vies animales de même que sur une conception anthropocentriste de la nature et du non-humain. Témoignant de l’intérêt de l’artiste pour le rapport des êtres à leur habitat, je propose une analyse de certaines des œuvres de la série Espaces sans espèces (2019) et de l’installation À perpétuité (2018), qui interrogent le fonctionnement actuel des lieux de conservation du vivant. La remise en question, par Payette, des jardins zoologiques s’arrime à une considération antispé-ciste pour les animaux non-humains. Compris comme la discrimination perpétrée à un être en rai-son de son appartenance à une espèce particulière (Giroux 2020), le spécisme engendre l’exploitation systématique des animaux, qu’elle soit faite pour nourrir, vêtir ou encore divertir les êtres humains. M’appuyant sur le concept d’esthétique antispéciste (Van Der Donckt 2016) qui vise à considérer les pratiques artistiques interrogeant le rapport de domination des êtres humains sur les animaux, mon mémoire souhaite démontrer comment Payette, par une multitude de straté-gies esthétiques, fait voir le spécisme présent au sein des zoos. Prenant en considération le zoo en tant que dispositif spatial (Estebanez 2010), mon mémoire s’attarde à la fois à la présence et à l’absence animale au sein des œuvres de Payette : dans un pre-mier temps, la présence animale fait voir les conséquences psychopathologiques de la captivité as-sociée au zoo sur les animaux, notamment par la présence de stéréotypies (Marino 2018). Dans un second temps, l’absence des animaux montre la plasticité de l’espace zoologique, où le vivant de-vient spectacle (Ramade 2019). À travers son étude des jardins zoologiques, Payette met de l’avant les différents problèmes éthiques que pose l’utilisation des animaux par les humains à des fins de divertissement. / This master's thesis examines representations of zoological space in the practice of Montreal artist Karine Payette (1983-), with a focus on its impact on animal lives as well as an anthropocentric conception of nature and the non-human. Testifying to the artist's interest in the relationship be-tween beings and their habitat, I propose an analysis of some of the works in the series Espaces sans espèces (2019) and of the installation À perpétuité (2018) that question the current functioning of living conservation sites. Payette's questioning of zoos is linked to an antispeciesist consideration of non-human animals. Understood as the discrimination perpetrated against a being because it belongs to a particular spe-cies (Giroux 2020), speciesism engenders the systematic exploitation of non-human animals, whether to feed, clothe or entertain human beings. Drawing on the concept of antispeciesist aesthet-ic (Van Der Donckt 2016), which aims to consider artistic practices that question the relationship of domination of human beings over animals, my thesis aims to demonstrate how Payette, through a multitude of aesthetic strategies, makes the speciesism present within zoos visible. Considering the zoo as dispositif (Estebanez 2010), my dissertation focuses on both animal presence and absence in Payette’s works: in the first instance, animal presence shows the psychopathological consequences of the captive state associated with the zoo on the animals, notably through the presence of stereotypies (Marino 2018). Secondly, the absence of animals shows the plasticity of the zoological space, where the living becomes spectacle (Ramade 2019). Across her study of zoos, Payette highlights the various ethical issues raised by the use of animals by humans for entertainment purposes.
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Le cheval à cru : pour une éthique relationnelle, visuelle et textuelle de l'équin en art du XVIIIe siècle à aujourd'hui

Bienvenue, Valérie 12 1900 (has links)
Ma thèse porte sur l’évolution de la réception des chevaux dans l’art européen du XVIIIe siècle à aujourd’hui. En examinant minutieusement des œuvres d’artistes tels que Rosa Bonheur, George Stubbs, Sawrey Gilpin, Pablo Picasso, Art Orienté Objet et plusieurs autres, dans des contextes artistiques variés – peinture, dessin, sculpture, bioart ou encore danse –, j’entends démontrer que les façons de voir (ou de ne pas voir) les chevaux dans toute leur complexité sont historiquement limitatives et changeantes. Selon une approche transdisciplinaire, ma recherche combine l’histoire de l’art animalier, les études animales, ma formation en beaux-arts, et une vaste expérience sur le terrain auprès des chevaux. Elle cherche également à modifier et à nuancer les lectures contemporaines de l’art mettant en scène des chevaux, en plus de proposer des façons alternatives, plus accueillantes, d’écrire au sujet de cet Autre. La première moitié de la thèse se concentre sur la façon dont le cheval a été représenté dans l’art aux XVIIIe et XIXe siècles, tandis que la seconde moitié, qui couvre les XXe et XXIe siècles, poursuit ce thème en mettant en exergue les pratiques d’écriture au sujet des œuvres d’art représentant les chevaux et la façon dont elles ont souvent été inhospitalières. Cherchant à dépasser le dualisme linguistique actuel au sein de la discipline pour décrire les dynamiques interespèces, cette thèse propose des avenues de réflexion innovantes sur le binaire cheval/humain, qui ont puisé dans des ressources inusitées en histoire de l’art, soit les idées de la déconstruction en lien avec les animaux, où la notion d’hospitalité est particulièrement importante. Puisque l’historienne de l’art dispose d’une certaine latitude quant à la structuration de « l’histoire qu’elle raconte », les récits de la thèse sont transmis de manière à être plus empathiques aux réalités équines. Dans cette veine, l’ambition globale de ma thèse est de mettre l’accent sur l’importance de conscientiser le regard posé sur l’œuvre d’art équine ou équestre et sur les responsabilités de l’auteur, de manière à sensibiliser le regardeur à des responsabilités relevant de l’éthique interespèces. Chaque cheval est unique, physiquement et psychologiquement. À l’intérieur d’une pratique qui souhaite étudier l’art qui le représente, (re)connaître la valeur singulière de cet Autre impose des défis particuliers. Aujourd’hui, les contacts avec les chevaux sont pour la majorité des historiens de l’art inexistants, ce qui engendre généralement une vision et une compréhension plus superficielle de l’Autre. Ma thèse apporte de nouvelles perspectives aux débats contemporains sur les possibilités de voir les chevaux dans l’art et sur les paramètres à prendre en compte pour le faire, et elle fournit des modèles potentiels quant à la manière d’écrire sur cet Autre en tant qu’être familier. Bien que mon sujet soit les chevaux dans l’art et dans les écrits sur l’art, les interprétations que je développe ici ont une résonance et une pertinence plus larges, notamment pour les études animales. / My thesis considers the shifting reception of equine themed European art from the 18th Century to today. Through a series of close readings of works encompassing diverse media such as painting, drawing, sculpture, bio art and dance, by artists including Rosa Bonheur, George Stubbs, Sawrey Gilpin, Pablo Picasso and Art Orienté Objet, I demonstrate that the ways horses have been seen (or not seen) in all their complexity are historically contingent and changeable. My transdisciplinary approach combines insights from the history of animal art, animal studies, my training in fine art and my substantial practical knowledge of actual horses gleaned from my time teaching bareback riding and rehabilitating horses suffering from physical and psychological trauma. As well as seeking to shift and nuance contemporary readings of art featuring horses, I also strive to develop a mode of writing about horses that is more welcoming to this Other, the horse, than many previous art historical analyses. The first half of the thesis focusses on how horses were represented in 18th and 19th century European art. The second half considers 20th century and 21st century art and also examines how ways of writing about horses in art history have been restrictive and unwelcoming. I seek to move beyond the dualistic language conventionally employed by art history to refer to equine subject matter because it constrains efforts to rethink interspecies dynamics and impedes attempts to reconceptualise the horse/human binary. My attempts to transcend dualism have required me to engage with deconstruction, a way of thinking rarely embraced by art history. In this context, the notion of hospitality has been particularly important. As art historians possess a measure of agency regarding the structuring of the stories they tell, my own endeavours are organized around the need to show empathy towards horses in their lived reality. In this vein, the overarching concern of my thesis is to emphasize the need for a critically reflexive way of looking at art with equine subject matter, one that foregrounds the viewer’s and the writer’s responsibilities in relation to interspecies ethics. Every horse is physically and psychologically unique and acknowledging this singularity, the singularity of an Other, as it manifests in and through representation, poses specific challenges. Today most art historians have no day-to-day knowledge of horses, a reality that leads to a superficial and unempathic perception of this Other. My thesis, grounded in an intimate familiarity with equines, in lived experience, in fieldwork of a kind, contributes new insights to contemporary debates about the parameters and possibilities for seeing horses in art and provides potential models for how to write of this Other as a familiar. Although my subject is horses in art and in writings about art, the understandings I develop here have a broader resonance and relevance for animal studies.
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Sans-voix : comment les inclure en politique? Le défi des générations futures et les animaux non humains

Depauld, Anastassia 08 1900 (has links)
Dans ce mémoire, je cherche à expliquer comment politiquement intégrer les générations futures et les animaux non humains. Pour ce faire, je revisite les débats en philosophie concernant la valeur intrinsèque, les théories de justice, les droits et la représentation politique. J’avance que ce qui a été réalisé concernant les générations futures peut servir à la cause des animaux non humains, et inversement. J’analyse ainsi ce qui rassemble ces sans-voix. Après leur avoir accordé une valeur intrinsèque et politique, je leur reconnais des droits à l’intégrité physique, la vie et la liberté. Je propose finalement les solutions qui peuvent servir à contourner le problème de leur non audibilité en démocratie. / In this M.A. research, I try to understand how to politically admit future generations and nonhuman animals. To do this, I analyze debates in philosophy about intrinsic value, theories of justice, rights and political representation. I suggest that what has been accomplished about future generations can serve to the animal cause and conversely. I review what brings together this voices-less. After I allowed them an intrinsic and political value, I recognize them with rights to physically integrity, life and liberty. Finally, I suggest solutions to by-pass the problem of non-audibility in democracy.
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Le concept d'autonomie s'applique-t-il aux animaux?

Côté-Boudreau, Frédéric 08 1900 (has links)
Dans ce mémoire, je cherche à déterminer pourquoi les animaux non humains ne sont pas considérés comme étant autonomes dans les théories libérales contemporaines. Pour ce faire, j’analyse deux conceptions traditionnelles de l’autonomie, soit l’autonomie en tant qu’agentivité morale et l’autonomie hiérarchique (en tant que capacité à agir selon ses désirs de second ordre), et je soutiens que ces deux conceptions ne réussissent pas à bien justifier le respect des choix personnels même chez les agents humains. J’avance que ces deux conceptions de l’autonomie mènent à des conclusions perfectionnistes et paternalistes à certains égards, ce qui est pourtant contraire à leur fonction. J’analyse ensuite quelques versions alternatives de l’autonomie qui ne reposent pas sur la possession de facultés morales ou rationnelles, avant de proposer une nouvelle conception de l’autonomie qui pourrait répondre aux problèmes soulevés et potentiellement reconnaître l’autonomie des animaux non humains. / In this M.A. research, I try to understand why nonhuman animals are not considered autonomous in the contemporary liberal theories. To do this, I analyze two main conceptions of autonomy, autonomy as moral agency and hierarchical autonomy (as the capacity to act according to second-order desires), and I argue that these conceptions both fail to justify the respect of personal choices even for human agents. I suggest that these two conceptions of autonomy lead to perfectionist and paternalist conclusions, although this is inconsistent with their function. I then review a few alternative versions of autonomy that do not rely on possessing moral or rational faculties, before sketching a new conception of autonomy that could answer the different issues raised during this research and potentially recognize the autonomy of nonhuman animals.
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Le concept d'autonomie s'applique-t-il aux animaux?

Côté-Boudreau, Frédéric 08 1900 (has links)
Dans ce mémoire, je cherche à déterminer pourquoi les animaux non humains ne sont pas considérés comme étant autonomes dans les théories libérales contemporaines. Pour ce faire, j’analyse deux conceptions traditionnelles de l’autonomie, soit l’autonomie en tant qu’agentivité morale et l’autonomie hiérarchique (en tant que capacité à agir selon ses désirs de second ordre), et je soutiens que ces deux conceptions ne réussissent pas à bien justifier le respect des choix personnels même chez les agents humains. J’avance que ces deux conceptions de l’autonomie mènent à des conclusions perfectionnistes et paternalistes à certains égards, ce qui est pourtant contraire à leur fonction. J’analyse ensuite quelques versions alternatives de l’autonomie qui ne reposent pas sur la possession de facultés morales ou rationnelles, avant de proposer une nouvelle conception de l’autonomie qui pourrait répondre aux problèmes soulevés et potentiellement reconnaître l’autonomie des animaux non humains. / In this M.A. research, I try to understand why nonhuman animals are not considered autonomous in the contemporary liberal theories. To do this, I analyze two main conceptions of autonomy, autonomy as moral agency and hierarchical autonomy (as the capacity to act according to second-order desires), and I argue that these conceptions both fail to justify the respect of personal choices even for human agents. I suggest that these two conceptions of autonomy lead to perfectionist and paternalist conclusions, although this is inconsistent with their function. I then review a few alternative versions of autonomy that do not rely on possessing moral or rational faculties, before sketching a new conception of autonomy that could answer the different issues raised during this research and potentially recognize the autonomy of nonhuman animals.
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The Role of the Ecological Other in Contesting Postcolonial Identity Politics : an Interdisciplinary Study of the Postcolonial Eco-literature of J.M Coetzee and Wu Ming-yi / L’autre écologique : une contestation de la politique de l’identité postcoloniale : une étude interdisciplinaire de la littérature écologique postcoloniale de J.M Coetzee et Wu Ming-yi

Chang, Ti-Han 18 June 2018 (has links)
Cette thèse présente une analyse comparée des œuvres de deux écrivains contemporains, John Maxwell Coetzee (1940-), originaire d’Afrique du Sud, et Wu Ming-yi (1971-), de Taïwan, que l’on associe au genre de la « littérature écologique postcoloniale ». À partir de leurs travaux, cette thèse propose une étude interdisciplinaire couvrant trois dimensions de leurs travaux : la théorie, la politique et le littéraire. Les textes choisis pour l’analyse sont ceux qui cherchent à la fois à fournir une image dystopique de l’exploitation des environnements naturels et des êtres non-humains et à représenter l’oppression coloniale des peuples colonisés et de l’exploitation des ressources naturelles dans différentes parties du monde. En ce qui concerne la dimension théorique, la thèse aborde le questionnement suivant : comment la philosophie occidentale contemporaine prend en compte les animaux et les êtres écologiques (êtres non-humains et non-animaux), afin de reconsidérer la question plus générale de l’altérité. Quant à la dimension politique, la thèse adopte une posture philosophique afin de questionner les contextes historiques des pays postcoloniaux, notamment ceux de l’Afrique du Sud et de Taïwan. Enfin, la dimension littéraire examine les écrits de Coetzee et de Wu afin de montrer comment leurs textes décrivent l’« autre écologique » (ecological other) en tant que moyen pour lutter contre l’identité politique postcoloniale. / This thesis presents the literary works of two contemporary writers—John Maxwell Coetzee (1940-), originally from South Africa, and Wu Ming-yi (1971-) from Taiwan—whom it analyses as key exponents of postcolonial eco-literature. The thesis offers an interdisciplinary study of their works in their theoretical, political and literary aspects. The texts selected for analysis are those that seek to present a dystopian image of the exploited natural environment or nonhuman entities, while, at the same time, associating and articulating these representations with the suppressions and exploitations carried out within colonial frameworks in different parts of the world. As regards the theoretical perspective of the thesis, it addresses the subject of how contemporary continental philosophy takes nonhuman animals and other kinds of ecological beings into account and rethinks the philosophical question of the other. With respect to politics, it contextualises this philosophical questioning by looking at the history of various postcolonial countries, notably South Africa and Taiwan. Lastly, as far as literature is concerned, it examines the writings of Coetzee and Wu in order to show how their texts depict the ecological other as a way of contesting postcolonial identity politics.
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Le statut de personne peut-il être octroyé aux animaux non humains?

Simoneau-Gilbert, Virginie 08 1900 (has links)
Dans un contexte où la reconnaissance de droits légaux à certaines entités non humaines apparaît comme une évolution juridique de plus en plus plausible, ce mémoire se veut une exploration de la littérature philosophique et juridique en faveur de l’octroi de la personnalité juridique aux animaux. Tout d’abord, nous offrirons un bref tour d’horizon historique de la notion de personne et pourrons constater que si celle-ci a fortement été associée à l’autonomie morale dans l’histoire du droit et de la philosophie, cette définition de la personnalité souffre d’importantes incohérences lorsque vient le temps de justifier l’extension de la personnalité aux êtres humains dépourvus de cette autonomie morale. C’est le cas, par exemple, des enfants, des êtres humains plongés dans le coma, des handicapés mentaux ou encore de certaines personnes âgées. Nous pourrons également constater que le geste qui consiste à octroyer des droits légaux à ces individus tout en refusant de reconnaître ces mêmes droits aux animaux repose sur des bases théoriques fragiles qu’il convient de revoir l’aide d’une analyse approfondie des théories des droits des animaux proposées depuis les années 1970. Ces théories, et plus particulièrement celles proposées par Peter Singer, Tom Regan et Gary Francione, feront l’objet d’un examen qui permettra de faire ressortir leurs forces et faiblesses respectives. Enfin, dans le dernier chapitre de ce mémoire, nous nous pencherons sur le rôle que peuvent jouer les appels aux droits moraux dans l’attribution de droits légaux. Nous y brosserons aussi une esquisse des différentes formes de personnalité juridique et de statut politique que pourraient se voir octroyer les animaux non humains. / In a context where the recognition of legal rights to certain nonhuman entities appears to be an increasingly plausible legal development, this master’s thesis proposes an exploration of the philosophical and legal literature in favor of granting legal personhood to animals. First, I will provide a brief historical overview of the notion of “person.” I will also note that, while it has been strongly associated with moral autonomy in the history of law and philosophy, this definition of personhood suffers from substantial inconsistencies in justifying the granting of legal personhood to non-autonomous human beings. It is the case, for instance, of children, comatose human beings, the mentally disabled, and the elderly. We will also see that granting legal rights to these individuals while refusing to recognize these same rights to nonhuman animals is based on fragile theoretical foundations that need to be rectified with a thorough analysis of the theories of animal rights proposed since the 1970s. These theories, specifically the ones put forward by Peter Singer, Tom Regan, and Gary Francione, will be examined to identify their respective strengths and weaknesses. Finally, the final chapter of this research will examine the decisive role that appeals to moral rights can play in granting legal rights to animals. It also outlines the various forms of legal personhood and political status that might be attributed to nonhuman animals.

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