171 |
Caractéristiques communautaires et issues de grossesse chez les Inuits du QuébecSimonet, Fabienne 09 1900 (has links)
Les Inuits sont le plus petit groupe autochtone au Canada. Les femmes inuites présentent des risques beaucoup plus élevés d’issues de grossesse défavorables que leurs homologues non autochtones. Quelques études régionales font état d’une mortalité fœtale et infantile bien plus importante chez les Inuits canadiens par rapport aux populations non autochtones. Des facteurs de risque tant au niveau individuel que communautaire peuvent affecter les issues de grossesse inuites. Les relations entre les caractéristiques communautaires et les issues de grossesse inuites sont peu connues. La compréhension des effets des facteurs de risque au niveau communautaire peut être hautement importante pour le développement de programmes de promotion de la santé maternelle et infantile efficaces, destinés à améliorer les issues de grossesse dans les communautés inuites.
Dans une étude de cohorte de naissance reposant sur les codes postaux et basée sur les fichiers jumelés des mortinaissances/naissances vivantes/mortalité infantile, pour toutes les naissances survenues au Québec de 1991 à 2000, nous avons évalué les effets des caractéristiques communautaires sur les issues de grossesse inuites. Lorsque cela est approprié et réalisable, des données sur les issues de grossesse d’un autre groupe autochtone majeur, les Premières Nations, sont aussi présentées. Nous avons tout d'abord évalué les disparités et les tendances temporelles dans les issues de grossesse et la mortalité infantile aux niveaux individuel et communautaire chez les Premières Nations et les Inuits par rapport à d'autres populations au Québec. Puis nous avons étudié les tendances temporelles dans les issues de grossesse pour les Inuits, les Premières Nations et les populations non autochtones dans les régions rurales et du nord du Québec. Les travaux concernant les différences entre milieu rural et urbain dans les issues de grossesse chez les peuples autochtones sont limités et contradictoires, c’est pourquoi nous avons examiné les issues de grossesse dans les groupes dont la langue maternelle des femmes est l’inuktitut, une langue les Premières Nations ou le français (langue majoritairement parlée au Québec), en fonction de la résidence rurale ou urbaine au Québec. Finalement, puisqu'il y avait un manque de données sur la sécurité des soins de maternité menés par des sages-femmes dans les communautés éloignées ou autochtones, nous avons examiné les issues de grossesse en fonction du principal type de fournisseur de soins au cours de l'accouchement dans deux groupes de communautés inuites éloignées.
Nous avons trouvé d’importantes et persistantes disparités dans la mortalité fœtale et infantile parmi les Premières Nations et les Inuits comparativement à d'autres populations au Québec en se basant sur des évaluations au niveau individuel ou communautaire. Une hausse déconcertante de certains indicateurs de mortalité pour les naissances de femmes dont la langue maternelle est une langue des Premières Nations et l’inuktitut, et pour les femmes résidant dans des communautés peuplées principalement par des individus des Premières Nations et Inuits a été observée, ce qui contraste avec quelques améliorations pour les naissances de femmes dont la langue maternelle est une langue non autochtone et pour les femmes résidant dans des communautés principalement habitées par des personnes non autochtones en zone rurale ou dans le nord du Québec. La vie dans les régions urbaines n'est pas associée à de meilleures issues de grossesse pour les Inuits et les Premières Nations au Québec, malgré la couverture d'assurance maladie universelle. Les risques de mortalité périnatale étaient quelque peu, mais non significativement plus élevés dans les communautés de la Baie d'Hudson où les soins de maternité sont prodigués par des sages-femmes, en comparaison des communautés de la Baie d'Ungava où les soins de maternité sont dispensés par des médecins. Nos résultats sont peu concluants, bien que les résultats excluant les naissances extrêmement prématurées soient plus rassurants concernant la sécurité des soins de maternité dirigés par des sages-femmes dans les communautés autochtones éloignées.
Nos résultats indiquent fortement le besoin d’améliorer les conditions socio-économiques, les soins périnataux et infantiles pour les Inuits et les peuples des Premières Nations, et ce quel que soit l’endroit où ils vivent (en zone éloignée au Nord, en milieu rural ou urbain). De nouvelles données de surveillance de routine sont nécessaires pour évaluer la sécurité et améliorer la qualité des soins de maternité fournis par les sages-femmes au Nunavik. / Inuit are the smallest Aboriginal group in Canada. Inuit women are at much higher risks of adverse birth outcomes than their non-indigenous counterparts. Both fetal and infant mortality has been reported to be much higher among Canadian Inuit vs. non-indigenous populations in some regional studies. Both individual and community-level risk factors may affect Inuit birth outcomes. Little is known about the relationships between community characteristics and Inuit birth outcomes. Understanding the effects of community-level risk factors may be critically important for developing effective maternal and infant health promotion programs to improve birth outcomes in Inuit communities.
In a postal code linkage-based birth cohort study based on the already linked stillbirth/live birth/infant death data files for all births in Quebec, from 1991 to 2000, we assessed the effects of community characteristics on Inuit birth outcomes. While appropriate and feasible, birth outcomes data on another major Aboriginal group, First Nations, are also presented. We first assessed individual- and community-level disparities and trends in birth outcomes and infant mortality among First Nations and Inuit versus other populations in Quebec. Then we studied trends in Inuit, First Nations and non-Aboriginal birth outcomes in the rural and northern regions of Quebec. Because there is limited and inconsistent evidence concerning rural versus urban differences in birth and infant outcomes for Indigenous peoples, we investigated birth and infant outcomes among Inuit, First Nations and French (the majority in Quebec) mother tongue groups by rural versus urban residence in Quebec. Finally, since there was a lack of data on the safety of midwife-led maternity care in remote or Aboriginal communities, we examined birth outcomes by primary birthing attendant type in two sets of remote Inuit communities.
We found large and persistent disparities in fetal and infant mortality among First Nations and Inuit versus other populations in Quebec based on individual- or community-level assessments. There was also a disconcerting rise of some mortality outcomes for births to First Nations and Inuit mother tongue women and to women in predominately First Nations and Inuit communities, in contrast to some improvements for births to non-Aboriginal mother tongue women and to women in predominately non-Aboriginal communities in rural or northern Quebec. Living in urban areas was not associated with better birth and infant outcomes for Inuit and First Nations in Quebec despite universal health insurance coverage. Risks of perinatal death were somewhat but not significantly higher in the Hudson Bay communities with midwife-led maternity care as compared to the Ungava Bay communities with physician-led maternity care. Our findings are inconclusive, although the results excluding extremely preterm births are more reassuring concerning the safety of midwife-led maternity care in remote Aboriginal communities.
Our results strongly indicate a need for improved socioeconomic conditions, perinatal and infant care for First Nations and Inuit peoples, no matter where they live (remote northern, rural or urban areas). Further routine surveillance data are needed for assessing the safety and improving the quality of midwife-led maternity care in Nunavik.
|
172 |
Fabriquer les peuples du Nord dans les films soviétiques : acteurs, pratiques et représentations / The Peoples of the North made in Soviet films : actors, practises and representationsDamiens, Caroline 02 October 2017 (has links)
Cette thèse porte sur les représentations des peuples autochtones du Nord forgées par les films et téléfilms soviétiques de fiction. Mobilisant plusieurs approches — l’analyse filmique, l’histoire culturelle du cinéma, l’histoire des représentations et l’histoire politique soviétique —, elle confronte les films à des sources non-films (presse, archives papier, entretiens), afin de mettre en lumière la construction d’une subjectivité et d’un regard. Il s’agit également de décortiquer la fabrication des représentations, dans ses dimensions à la fois les plus concrètes et les plus symboliques. En ce sens, la question de la participation ou de la non-participation des autochtones à la création de leur image filmique, que ce soit devant ou derrière la caméra, constitue une autre interrogation centrale. Les représentations filmiques des peuples du Nord, tiraillées en permanence entre visions du « progrès » et de l’« authenticité », opèrent à l’écran comme autant d’images qui permettent à l’Union soviétique d’évaluer sa propre perception de la modernité. Des années 1920 aux années 1980, les figures cinématographiques autochtones circulent entre deux pôles d’un continuum, qui va de l’incarnation d’une arriération à éliminer au nom de la soviétisation à celle d’une harmonie avec la nature, désormais perdue ou menacée. Par ailleurs, en prenant en compte la question de la contribution des autochtones à la création de leur propre image, cette thèse s’attache à montrer que le film constitue un espace complexe, où plusieurs lectures et usages sont possibles selon la position des participants. / This thesis focuses on the representations of indigenous peoples of the North in Soviet fiction films and made for TV movies. Mobilizing several approaches — film analysis, the cultural history of cinema, the history of representations and Soviet political history — it confronts films with non-film sources (press, paper archives, interviews) in order to highlight the construction of a subjective point of view. It also studies the production of these representations, in both its most concrete and symbolic dimensions. The issue of the participation or non-participation of indigenous peoples in the creation of their image on film, whether in front of or behind the camera, is another central question. The filmic representations of the peoples of the North, constantly torn between visions of “progress” and “authenticity,” operate on the screen as images that allowed the Soviet Union to evaluate its own perception of modernity. From the 1920s to the 1980s, images of indigenous people shifted along a spectrum ranging from the incarnation of backwardness to be eliminated in the name of Sovietization to the embodiment of harmony with nature, now lost or threatened. Moreover, taking into account the question of the contribution of the indigenous people to the creation of their own image, this thesis demonstrates that cinema became a complex space, where different readings and uses were possible according to the position of the participants.
|
173 |
Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes en droit et en relations internationales contemporaines : etude comparée de la Nouvelle-Calédonie et du NunavutManga, Jean-Baptiste 25 February 2013 (has links)
Que devient le principe à l’heure de la mondialisation ? S’il se transforme, une nouvelle règle émerge-t-elle? Quelles en sont les causes et comment cela se traduit-il dans les formes politiques, les structures de droit public et au-delà ? Pour y répondre, la Nouvelle-Calédonie et le Nunavut servent de champ d’investigation intéressant car ils représentent deux formes ou « modèles » d’évolution du principe. Avec une approche comparative, l’étude tente de montrer que le principe se transforme et que son évolution est due au nouveau contexte international, à ses propres contradictions et à son rapport dialectique avec la souveraineté des États. Elle démontre que l’autodétermination est facteur de « restriction » de la souveraineté, en même temps qu’elle en est protectrice, bénéficiaire et tributaire. L’autodétermination protège la souveraineté car elle est reconnue au peuple-État mais la souveraineté conditionne et transforme à son tour l’autodétermination. Le droit des peuples a rendu beaucoup de services, mais il a aussi déçu. Destiné à l’origine aux seuls peuples coloniaux, constitués en États ou non, on l’a cru tombé en désuétude après la dernière vague de décolonisation des années 60-70. Il semble pourtant connaître unenouvelle vie depuis la fin de la bipolarisation. Bien que la priorité reste accordée à ces peuples, il est invoqué fréquemment par d’autres « peuples », notamment les peuples autochtones, et tend à devenir un droit identitaire et un droit au partage des pouvoirs. Une nouvelle conception du principe émerge, qualifiée de postmoderne, influencée par la mondialisation et marquée par une affirmation forte des droits de l’homme et de l’identité, et par des avancées notables en matière de démocratie pluraliste.Elle se matérialise par la mise en selle du droit à ne pas devenir un État, l’autre versant du droit des peuples, par la mise en valeur de l’option du libre choix de n’importe quel statut reconnue par l’ONU mais longtemps négligée, par l’émergence d’un droit à la démocratie pour l’ensemble de la population et d’un droit à l’autonomie, et surtout par l’évolution même du concept d’autodétermination qui se dédouble en autodétermination externe et autodétermination interne. Cette transformation s’appuie sur une reconnaissance du pluralisme et une évolution normative, certes lente et partielle, mais effective au plan international. Au plan interne, l’obstacle de la souveraineté perdure mais celle-ci est peu à peu battue en brèche avec la transformation des principes constitutionnels, celle de l’organisation des pouvoirs, le développement du pluralisme juridique et l’apparition de nouvelles formes de démocratie et de citoyenneté que les États concèdent eux-mêmes en leur sein. Le concept du droit des peuples n’est donc pas « mort » ; il n’est pas en crise non plus. Il se métamorphose. Il reste un concept de « combat », à la rationalité imparfaite, mais il évolue du fait d’une double dialectique, interne et externe. / Pas de description en anglais
|
174 |
Donner la parole aux autochtones : Quel est le potentiel de reconnaissance de l'exposition à plusieurs points de vue dans les musées ? / Giving voice to aboriginal peoples : On the recognition potential of multivocal exhibitions in museumsSoulier, Virginie 28 June 2013 (has links)
Depuis la fin des années 1980, les collaborations avec les communautés autochtones semblent s’accroître dans les musées canadiens. Un déplacement apparaît de la prise de parole en contexte de revendication au don de parole en contexte muséal. Après la remise en cause des musées ethnologiques, la prise en charge de la parole autochtone annonce le temps de la reconnaissance. Seulement, le mot reconnaissance est employé dans des contextes variés en muséologie. Ses occurrences indiquent plusieurs sens, dérivés de la volonté de redonner dignité et respect aux peuples autochtones et de produire des expositions qui présentent leur patrimoine d’origine à la lumière de leurs points de vue. Selon une approche communicationnelle, notre travail a porté sur les pratiques des musées qui consistent à donner la parole aux peuples autochtones et à l’exposer. Le travail a été centré sur la combinaison des points de vue autochtones avec ceux des concepteurs-muséographes. L’entreprise de la recherche a visé à cerner les opérations induites et générées par cette situation d’entrecroisements de points de vue, plus ou moins discordants, qui doivent, d’une manière ou d’une autre, s’unir dans un même espace communicationnel. Le système polyphonique de l’exposition est conceptualisé en trois moments de médiation : la prise en compte, la monstration et l’interprétation des points de vue autochtones. Ils correspondent aux intentions des concepteurs-muséographes et des expositions, puis à la manière dont elles sont interprétées par les visiteurs. Nous avons réalisé quatre enquêtes de terrain dans onze musées à travers le Canada : observation participante ; entretiens individuels auprès de professionnels des musées ; analyse de discours ; entretiens de groupes auprès de visiteurs autochtones et allochtones. Nous avons examiné les pratiques collaboratives et croisé ces quatre formes de discours des musées afin de mettre à l’épreuve le potentiel de reconnaissance des expositions qui tiennent compte des points de vue des représentants autochtones. Il résulte que la patrimonialisation est conçue en tant que processus de reconnaissance. De plus, l’intensification de la patrimonialisation des objets autochtones est synchronique de l’expansion coloniale. Néanmoins, l’analyse de la prise de distance du concepteur-muséographe vis-à-vis de son point de vue et de celui des autochtones rend compte des relations complexes entre le don de parole, l’autorité de discours et l’auctorialité. Malgré les divergences entre les intentions explicitées par les professionnels et leurs intentions implicites dans les expositions, les discours des visiteurs autochtones et allochtones traduisent un contrat de reconnaissance entre le musée et les visiteurs. Ainsi, le principe polyphonique et ses formes de reconnaissance sont mis en évidence dans les espaces de production et de réception des expositions produites en collaboration. Notre recherche révèle plusieurs modalités de reconnaissance manifestes dans la combinaison et l’entrecroisement des voix autochtones avec celles des praticiens. Cet essai d’interprétation met au jour des conflits d’ordre patrimonial et socio-historique qui engendrent des mécanismes de régulation par assimilation/accommodation. Il décrit deux logiques fondamentales relatives à l’identité et à la mémoire. De ces adaptations mises en œuvre par les musées ressort un phénomène permanent de reconnaissance amorcé depuis la colonisation des territoires autochtones. La recherche suggère finalement d’envisager le musée comme lieu de reconnaissance non seulement du patrimoine, mais aussi des publics et des peuples donateurs et donataires du patrimoine. / Collaborations with aboriginal communities appear to be increasing in Canadian museums, with the communities shifting from speaking in a context of claiming theirrights to being given a voice in the museum context. In keeping with the questioning about ethnological museums, taking into account the voice of the aboriginal peoplesprefigures since the eighties the time for recognition. But the word recognition is used indiverse museum contexts.Based on a communicational approach, our research considers the links between thepolyphonic and recognition modalities of the exhibition media. We have attempted toidentify and understand the processes induced and generated by exhibitions’ interactionaland intertextual systems. The polyphonic system is conceptualized in three mediation moments in the production and reception spaces of the exhibition: acknowledgment, monstration, and interpretation of aboriginal points of view. They correspond to there cognition intentions of the exhibitions and designers-museographers, then visitors’recognition. We have conducted four field studies in eleven different Canadian museums : participant observation; one-on-one interviews with museum professionals; discourse analysis ; group interviews with native and non-native visitors. We have studied the collaborative practicesand these four types of museum discourses to demonstrate the recognition potential ofexhibitions dedicated to the aboriginals’ perspectives.Our research reveals several recognition modes manifest in the combination andinterlinking of aboriginals’ and practitioners’ voices; it identifies logic in the polysemy ofthe word recognition. This interpretation essay reveals patrimonial and socio-historical conflicts that generate regulation mechanisms through assimilation/accommodation. A permanent recognition phenomenon emerges from the adaptations implemented by themuseums since the beginning of aboriginal patrimonialization during the colonizationperiod. Our research proposes to apprehend the museum as a recognition place of heritage, but also of the general public and the peoples, whether donors or donees of that heritage.
|
175 |
Évaluation de l'effet inhibiteur de 33 espèces végétales sur la lipase pancréatique in vitroAuger, Mia 12 1900 (has links)
Le diabète de type 2 et l’obésité affectent la population mondiale et, de façon disproportionnelle, chez la population adulte crie d’Eeyou Istchee. Afin de contribuer à la documentation des activités antidiabétiques de 17 plantes médicinales de la forêt boréale traditionnellement recommandées pour traiter les symptômes du diabète, cette étude procède à l’évaluation de l’activité enzymatique de la lipase pancréatique par différentes espèces de plantes. De plus, une évaluation de l’activité enzymatique de la lipase pancréatique est réalisée avec des espèces antidiabétiques de la pharmacopée urbaine de Niamey (Niger) ainsi qu’avec des baies québécoises. Enfin, des composés phénoliques sont identifiés chez ces deux derniers groupes d’espèces végétales. Les résultats de ces études démontrent que la majorité des espèces évaluées ont un effet inhibiteur sur la lipase pancréatique in vitro. Les espèces ayant démontré les plus fortes activités inhibitrices sur la lipase pancréatique sont Kalmia angustifolia, Gaultheria hispidula et Acacia nilotica. Ainsi, cette étude permet d’appuyer la justesse des connaissances traditionnelles en ajoutant la documentation d’une activité antidiabétique des espèces végétales au répertoire scientifique. / Type 2 diabetes and obesity affect the global population and, disproportionately, the adult population of the Eeyou Istchee Cree. In order to contribute to the documentation of the antidiabetic activities of 17 medicinal plants of the boreal forest traditionally recommended for treating the symptoms of diabetes, this study evaluates the pancreatic lipase enzymatic activity of different plant species. In addition, an evaluation of the enzymatic activity of the pancreatic lipase is carried out with antidiabetic species of the urban pharmacopoeia of Niamey (Niger) as well as with Quebec berries. Finally, phenolic compounds are identified in these last two groups of plant species. Results of these studies demonstrate that the majority of the evaluated species have an inhibitory effect on pancreatic lipase in vitro. Species showing the strongest inhibitory activities towards pancreatic lipase are Kalmia angustifolia, Gaultheria hispidula and Acacia nilotica. Thus, this study supports the accuracy of traditionnal knowledge by adding the documentation of an antidiabetic activity of plant species to the scientific repertoire.
|
176 |
Le Marché commun du Sud et le nouveau constitutionnalisme pluriel latino-américain / The Southern Common market and the new Latin American constitutionalism plural / O Mercado comum do Sul e o novo constitucionalismo plural na América LatinaKallas, Fernanda Marcos 02 June 2016 (has links)
Le MERCOSUR est la plus grande entité économique de l'Amérique latine. Ces dernières années, des nouveaux États ont intégré cette institution. Ces nouveaux membres amènent l'arrivée de nouvelles formes de constitutionnalisme, intitulées pluriel. Comment le MERCOSUR fera t-il face à ces nouveaux changements ? Comment fera t-il pour profiter de ce nouveau souffle et comment montrera t-il au monde les idées apportés par les changements ? Le MERCOSUR a été créé dans le contexte de la globalisation, avec l'objectif de renforcer économiquement les États de l'Amérique latine. Cette intégration régionale se montre hautement structurée avec un système juridique et institutionnelle propre, issue des traités et des protocoles qui définissent les modes de coopération entre les États parties. Il est important de signaler que la création de ce bloc s'est inspiré du modèle de l'Union Européenne. Les derniers changements survenu en Amérique latine, ont modifié les lignes directrices du MERCOSUR. Le constitutionnalisme pluriel, apportés par les nouveaux membres de l'intégration sud font renaître les idéologies des peuples autochtones. Le pluri-nationalisme latin, met en valeur le Pachamama et le Buen Vivir. Le MERCOSUR, principalement économique, est une structure découlant de l'eurocentrisme, instauré en Amérique du Sud, depuis les années 1500. Il est en cours de mutation car accompagne maintenant les changements constitutionnelle du continent, avec la renaissance des idéologies originaires et autochtones des États latino-américains. / MERCOSUR is the largest economic entity in Latin America. Last years, the new states have incorporated this institution. These new members bring the arrival of new forms of constitutionalism, entitled plural. How will he do MERCOSUR face these new changes? How will it be to enjoy this new life and how he will show the world the ideas brought by the changes? MERCOSUR was created in the context of globalization, with the aim to economically strengthen the Latin American States. This regional integration shows highly structured with a legal and institutional system, derived from treaties and protocols that define the forms of cooperation among States Parties. It's important to note that the model of the European Union inspired the creation of this block. Recent changes occurred in Latin America, have altered the MERCOSUR guidelines. The plural constitutionalism, brought by the new members of the South integration is re-born the ideologies of indigenous peoples. Latin plurial-nationalism, showcases the Pachamama and the Buen Vivir. MERCOSUR, mainly economic, is a structure resulting from Eurocentrism, introduced in South America since the 1500s. It's changing because the new form of constitutionalism revives the old ideologies of indigenous peoples, with the unique standards of Latin America. / O MERCOSUL é a principal integração econômica da América Latina. Nos últimos anos, novos Estados passaram a fazer parte desta instituição e trouxeram novas formas de constitucionalismo conhecido como plural ou multicultural. Diante dessa nova realidade, indaga-se : Como o MERCOSUL enfrentará estas novas mudanças? Como administrará essas inovações e como mostrará ao mundo as ideias inovadoras trazidas pelas alterações constitucionais? Na realidade, o MERCOSUL foi criado no contexto da globalização mundial, com o objetivo de fortalecer economicamente os Estados latino americanos. Esta integração regional mostra-se altamente estruturada, com um sistema legal e institucional, derivado de tratados e protocolos que definem as formas de cooperação entre os Estados membros. É importante notar que a criação deste bloco fora inspirado no modelo da União Europeia. As recentes mudanças na América Latina, em seu contexto geral, tem alterado as diretrizes do MERCOSUL. O constitucionalismo plural, trazido pelos novos membros da integração sul, é marcado pelas ideologias dos povos indígenas, que colocam em valor o plurinacionalismo, revivendo os valores ancestrais através da Pachamama e do Buen Vivir. O MERCOSUL é uma instituição principalmente econômica e sua estrutura é resultante de eurocentrismo introduzido na América do Sul desde os anos 1500. Os novos ideais latinos, vão de encontro a antiga estrutura, uma vez que visam o renascimento das ideologias dos povos nativos latino americanos.
|
177 |
Tisser la résurgence à travers le wampum comme approche rhétorique décoloniale de certaines œuvres de Nadia MyreBenoit-Pernot, Claire-Hélène 12 1900 (has links)
La création artistique autochtone est indissociable des luttes politiques. Dans un contexte colonial, les modes d’être, d’agir et de penser Autochtones sont profondément affectés. L’art est une arme puissante dans cette lutte pour la décolonisation. Cette étude s’intéressera ainsi au potentiel de transformation et de décolonisation de la création artistique autochtone, à travers la pratique artistique de l’artiste Algonquine Nadia Myre. Plusieurs de ses œuvres adressent la mixité identitaire et la violence coloniale subie par les Autochtones. Indian Act (fig.1) dénonce, à l’aide d’une réécriture perlée traditionnelle et participative, un texte de loi colonial qui a conduit à une injustice épistémique profonde. Pour adresser ces problématiques, nous nous ancrerons sur un objet particulier, le wampum. Dans cette recherche, nous le considérerons comme un vecteur de résurgence et de décolonisation profondes. La position socio-politique ancienne et contemporaine essentielle du wampum en fait un support didactique privilégié de résurgence. Grâce à l’utilisation du motif du wampum dans la pratique artistique de Nadia Myre, nous pourrons cheminer à travers ces luttes et comprendre comment les artistes Autochtones les engagent. Le wampum sera présenté comme une rhétorique discursive, matérielle et immatérielle, un hypertexte, un hyperlien (Haas 2007) entre tradition et modernité, oralité et écriture, qui sera supportée par la théorie de l’intermédialité. Jacques Derrida et la Déconstruction seront également convoqués pour examiner le travail de réécriture effectué par Myre dans Indian Act. Il s’agira également de comprendre comment la proposition participative de Nadia Myre pourrait permettre un engagement allochtone vers une justice épistémique décoloniale. / Aboriginal artistic creation is inseparable from political struggles. In a colonial context, Aboriginal ways of being, acting and thinking are deeply affected. Art is a powerful weapon in this struggle for decolonization. This study will therefore focus on the transformative and decolonizing potential of Aboriginal artistic creation through the artistic practice of Algonquin artist Nadia Myre. Several of her works address the mixed identity and colonial violence suffered by Aboriginal people. Indian Act (fig.1) denounces, through a traditional and participatory beaded rewriting, a colonial law that has led to a profound epistemic injustice. To address these issues, we will focus on a specific object, the wampum. In this research, we will consider it as a vector of deep resurgence and decolonization. The essential ancient and contemporary socio-political position of wampum makes it a privileged didactic support of resurgence. Through the use of the wampum motif in Nadia Myre's artistic practice, we will be able to walk through these struggles and understand how Aboriginal artists engage them. Wampum will be presented as a discursive rhetoric, material and immaterial, a hypertext, a hyperlink (Haas 2007) between tradition and modernity, orality and writing, which will be supported by the theory of intermediality. Jacques Derrida and the Deconstruction will also be convened to examine the rewriting work done by Myre in Indian Act. It will also be a question of understanding how Nadia Myre's participatory proposal could enable an allochtonous engagement towards decolonial epistemic justice.
|
178 |
Parentalité du point de vue de mères innues et sécurisation culturelle en protection de la jeunesse : nin, nishutshisshiun, nitinniun mak nitauassimatCroteau, Karine 10 1900 (has links)
Au Canada, 52,2 % des enfants placés en foyers d’accueil sont autochtones, alors qu’ils ne comptent que pour 7,7 % de l’ensemble des enfants au pays (Statistiques Canada, 2016). En comparaison de leurs homologues allochtones, les mères autochtones sont plus souvent signalées en protection de la jeunesse (PJ) et tenues responsables de négligence à l’égard de leurs enfants (ÉCI – 2008 ; Sinha, Ellenbogen, and Trocmé, 2013). Les politiques coloniales, la violence institutionnalisée, les conditions socioéconomiques précaires et les difficultés parentales expliquent une part de ces constats (CVRC, 2015 ; Sinha, Trocmé, Fallon et al., 2011). D’autres études suggèrent que les incompréhensions entre les mères autochtones et l’institution de la PJ non seulement perdurent, mais tendent également à s’accentuer (Cull, 2006 ; Gosselin, 2006 ; Veenstra et Keenan, 2017). Malgré ces écarts de perspectives de part et d’autre quant aux valeurs et repères culturels qui fondent la parentalité autochtone, peu d’études qualitatives ont cherché à entendre la voix des actrices concernées afin d’éclairer leurs points de vue et de mieux comprendre leur expérience en contexte de PJ (Bennett, 2009 ; MacDonald, 2002 ; Soumagnas, 2015). Pour combler ces lacunes, la présente étude a pour objectif d’appréhender les fondements qui balisent la parentalité des mères autochtones recevant des services de la PJ et d’explorer de quelle manière leurs savoirs sont reconnus ou valorisés au contact de l’intervention. La présente recherche privilégie un cadre d’analyse constructiviste et mobilise la théorie de Berger et Luckmann (2018) et la théorie de l’action historique de Martin (2003a ; 2009). Ces théories permettent d’appréhender l’expérience des participantes à partir de leur point de vue et de leur propre construction sociale de la réalité. La mise en œuvre de la recherche s’inscrit dans une approche narrative et une méthodologie inductive et interprétative qui met en lumière l’expérience singulière et subjective des participantes. Une collecte de données a été réalisée à l’automne 2016 auprès de neuf mères innues issues d’une même communauté et dont au moins un enfant a fait l’objet de mesures de protection. Des entretiens individuels semi-directifs de type récits de vie ont été recueillis. À l’automne suivant (2017), une seconde phase de collecte de données a pris la forme d’un terrain de restitution et une validation des récits a été réalisée auprès des participantes. Fondé sur des analyses compréhensives (Kaufmann, 2004), le principal constat de l’étude établit la volonté des mères que leurs trajectoires d’adversité, leurs réalités parentales, et leurs manières singulières de concevoir leurs valeurs, leurs rôles et leurs responsabilités de parent, soient davantage pris en compte par les services en PJ. Selon les résultats de l’étude, cette reconnaissance permettrait de prioriser les liens mère – enfant – réseau familial et de garantir la sécurisation culturelle au sein de services qui correspondent mieux aux besoins des mères. En écho aux Appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation (CVRC, 2015), au rapport final de la Commission d’enquête sur les relations entre les Autochtones et certains services publics (CERP, 2019), et au plan de réforme législatif des services en enfance-famille autochtone, les retombées de cette étude visent à donner la parole aux mères, à fournir un éclairage sur la manière de « soutenir un système innu autonome de protection des enfants » (Guay, Grammond et Vollant, 2019 : 1) et à aiguiller les travailleurs sociaux en communauté. / In Canada 52.2% of children in foster care age 0 to 14 are Indigenous, while Indigenous children represent only 7.7% of all children in the country (Statistics Canada, 2016). Compared to their non-Indigenous counterparts, Indigenous mothers are more frequently reported to youth protection services (YP) and more often held responsible for neglecting their children (CIS-2008 ; Sinha, Ellenbogen and Trocmé, 2013). Colonial policies of dispossession, assimilation, institutionalized violence, precarious socio-economic conditions, and parental difficulties of addiction and psychological distress; account for some of these findings (TRCC, 2015; Sinha, Trocmé, Fallon et al., 2011). Furthermore, studies suggest that these trends persist and are exacerbated by differing perspectives between Indigenous mothers and YP institutions, regarding the foundational values, beliefs, and realities that underlie Indigenous parenthood (Cull 2006 ; Gosselin 2006 ; Veenstra and Keenan 2017). Despite the apparent difficulties which arise due to the differing perspectives regarding the cultural values, beliefs and realities surrounding Indigenous parenthood, few empirical studies have sought to hear the voices of the mothers in order to shed light on their points of view and better understand their experiences with the YP services (Bennett 2009 ; MacDonald 2002 ; Soumagnas 2015). In an effort to fill this gap, this qualitative study aims to understand the perspectives of parenthood held by Indigenous mothers and explore whether they consider that their perspectives are recognized and valued by child welfare services during times of intervention. This research favours a constructivist analytical framework and mobilizes Berger and Luckmann’s (2018) theories and Martin's Historical Action (2003a ; 2009). These theories allow for the understanding of participant’s experiences from their points of view and from their own social construction of reality. The implementation of the research is part of a narrative approach and an inductive and interpretive methodology that highlights the singular and subjective experience of the participants. As part of the study, a data collection phase was conducted in Fall 2016 with nine Innu mothers from the same community, of whom (at least) one child was apprehended. Semi-directed individual interviews, such as biographical narratives, were collected. A second phase of restitution and validation of the stories was completed in Fall 2017. Based on a comprehensive analyses (Kaufmann, 2004), the main finding of this study demonstrates that given respondent’s trajectories of adversity, parental realities, and their singular ways of conceiving their parental values, roles and responsibilities, YP should adapt to take Indigenous cultural perspectives into account. Furthermore, the study suggest that this acknowledgment would prioritize mother – child – family network ties and ensure cultural safety in services that better meet the needs of mothers. In regards to the Calls to Action of the Truth and Reconciliation Commission (TRC, 2015) ; investigation reports on Indigenous public relations (CERP, 2019) ; and the legislative reform plan for Indigenous children and family services, this study aims to give a voice to mothers, provide insight on how to « support an autonomous, child protection innu system » (Guay, Grammond et Vollant, 2019 : 1), and orientate community social workers.
|
179 |
La gouvernance autochtone en milieu urbain: le cas de MontréalGenin-Charette, Anne-Marie 11 1900 (has links)
No description available.
|
180 |
L'impact de la Convention de la Baie-James et du Nord québécois sur la santé des Cris de l'Iiyiyiu AschiiTremblay, Émile 08 1900 (has links)
No description available.
|
Page generated in 0.0349 seconds