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La faiblesse de volonté : conceptions classiques et dynamiques

Labonté, Jean-François 09 1900 (has links)
La présente thèse expose, analyse et critique les positions classiques et modernes à l’égard de la nature et des causes de la faiblesse de volonté. L’identification du problème par Platon et Aristote a donné lieu à l’explicitation de principes et propositions portant sur la rationalité pratique en général et la motivation en particulier. Une discussion de ces principes et propositions est faite dans la mesure où ils ont conservé une certaine pertinence pour les théories modernes. Ce qui est devenu la conception standard de la stricte akrasie ainsi que son caractère prétendument paradoxal sont mis de l’avant. Nous argumentons qu’une position sceptique à l’égard de la stricte akrasie ne peut pas reposer sur une version ou une autre de la théorie des préférences révélées et montrons qu’une description du processus décisionnel est nécessaire pour attribuer une préférence synthétique ou un meilleur jugement. Nous abordons le débat philosophique qui oppose une conception internaliste du lien entre le meilleur jugement et la décision à une conception externaliste, et soutenons, sur la base de résultats expérimentaux en psychologie cognitive et en neuroscience, que cette dernière conception est plus robuste, bien qu’imparfaite. Ces résultats ne vont pas toutefois à l’encontre de l’hypothèse que les agents sont des maximisateurs dans la satisfaction de leur préférence, laquelle hypothèse continue de justifier une forme de scepticisme à l’égard de la stricte akrasie. Nous exposons, par contre, des arguments solides à l’encontre de cette hypothèse et montrons pourquoi la maximisation n’est pas nécessairement requise pour le choix rationnel et que nous devons, par conséquent, réviser la conception standard de la stricte akrasie. Nous discutons de l’influente théorie de Richard Holton sur la faiblesse de volonté non strictement akratique. Bien que compatible avec une conception non maximisante, sa théorie réduit trop les épisodes de faiblesse de volonté à des cas d’irrésolution. Nous exposons finalement la théorie du choix intertemporel. Cette théorie est plus puissante parce qu’elle décrit et explique, à partir d’un même schème conceptuel, autant la stricte akrasie que l’akrasie tout court. Ce schème concerne les propriétés des distributions temporelles des conséquences des décisions akratiques et les attitudes prospectives qui motivent les agents à les prendre. La structure de ces distributions, couplée à la dévaluation à l’égard du futur, permet également d’expliquer de manière simple et élégante pourquoi la faiblesse de volonté est irrationnelle. Nous discutons de l’hypothèse qu’une préférence temporelle pure est à la source d’une telle dévaluation et mentionnons quelques éléments critiques et hypothèses concurrentes plus conformes à une approche cognitiviste du problème. / This thesis explains, analyses and examines the classical and modern positions on the nature and causes of the weakness of will. Since Plato and Aristotle’s identification of the problem, many principles and propositions on the subject of practical rationality in general and motivation in particular have been examined in details. These principles and propositions are being discussed on the basis that they are still somewhat relevant to modern theories. An emphasis is made on what is now known as the standard conception of strict akrasia and its supposedly paradoxical nature. We argue that a skeptical position toward strict akrasia cannot be based on one version or another of the preference-revealed theory and we demonstrate that a description of the decision process is necessary to assign an overall preference or a better judgment. We discuss the philosophical debate on internalist and externalist conceptions of the connection between better judgment and decision. We then argue that, based on experimental results in cognitive psychology and neuroscience, the externalist conception, although imperfect, is stronger. But these experimental results are not incompatible with the hypothesis that agents are maximizers when it comes to the satisfaction of their preference. This hypothesis continues to justify a form of skepticism toward strict akrasia. However, we strongly argue against this hypothesis and we demonstrate why maximization is not absolutely necessary to rational choice; therefore, we have to revise the standard conception of strict akrasia. We then discuss Richard Holton’s influential theory on non-strictly akratic weakness of will. Although compatible with a non-maximizing conception, Holton’s theory tends to reduce episodes of weakness of will to irresolution cases. Lastly, we introduce the theory of intertemporal choice, a more potent theory that describes and explains, with the same conceptual schema, both strict and non-strict akrasia. This schema concerns the properties of temporal distribution of akratic decision’s consequences and the prospective attitudes that motivate agents to make those decisions. Also, the structure of these distributions, along with the devaluation of the future, allows us to explain, clearly and simply, why weakness of will is irrational. We discuss the hypothesis that this devaluation of the future is due to a pure temporal preference and we mention a number of critical elements and rival hypothesis more in keeping with a cognitive approach to the problem.
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Procrastination et faiblesse de la volonté : Agentivité, temporalité et défaillances de la rationalité pratique

Fournier Larocque, Nicolas 12 1900 (has links)
Étant pourtant un phénomène extrêmement répandu, la procrastination a très peu fait l’objet d’études philosophiques. Inversement, la faiblesse de la volonté et les différents phénomènes qu’on lui rattache sont encore aujourd’hui étudiés en profondeur comme des cas paradigmatiques de défaillance de la rationalité pratique. Or, la procrastination présente un cas de défaillance de la rationalité pratique particulier dans notre rapport avec le temps, rapport qui est très souvent laissé de côté dans l’étude de la faiblesse de la volonté. Après avoir présenté dans le premier chapitre les phénomènes majeurs associés à la faiblesse de la volonté et les problématiques qu’ils soulèvent, dans le deuxième chapitre, nous examinerons leurs liens avec la procrastination. Nous verrons comment la procrastination, avec son emphase sur le caractère temporel de notre agentivité, permet de mieux saisir et d'expliquer les problématiques soulevées par la faiblesse de la volonté en les insérant dans un cadre explicatif plus large. / Even if procrastination is extremely widespread, it is still rarely the subject of philosophical study. Conversely, weakness of the will and the various phenomena which are related to it are still extensively studied as paradigmatic cases of failure of our practical rationality. However, procrastination seems to be a failure of our practical rationality related to our relationship with time, a relationship that is often overlooked in the study of weakness of will. After presenting, in the first chapter, the major phenomena associated with weakness of will and the issues they raise, we will examine their relationship with procrastination in the second chapter. We'll see how procrastination, with its emphasis on the temporal nature of our agency helps us to better understand and explain the issues raised by weakness of will by inserting them in a broader explanatory framework.
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La faiblesse de volonté : conceptions classiques et dynamiques

Labonté, Jean-François 09 1900 (has links)
La présente thèse expose, analyse et critique les positions classiques et modernes à l’égard de la nature et des causes de la faiblesse de volonté. L’identification du problème par Platon et Aristote a donné lieu à l’explicitation de principes et propositions portant sur la rationalité pratique en général et la motivation en particulier. Une discussion de ces principes et propositions est faite dans la mesure où ils ont conservé une certaine pertinence pour les théories modernes. Ce qui est devenu la conception standard de la stricte akrasie ainsi que son caractère prétendument paradoxal sont mis de l’avant. Nous argumentons qu’une position sceptique à l’égard de la stricte akrasie ne peut pas reposer sur une version ou une autre de la théorie des préférences révélées et montrons qu’une description du processus décisionnel est nécessaire pour attribuer une préférence synthétique ou un meilleur jugement. Nous abordons le débat philosophique qui oppose une conception internaliste du lien entre le meilleur jugement et la décision à une conception externaliste, et soutenons, sur la base de résultats expérimentaux en psychologie cognitive et en neuroscience, que cette dernière conception est plus robuste, bien qu’imparfaite. Ces résultats ne vont pas toutefois à l’encontre de l’hypothèse que les agents sont des maximisateurs dans la satisfaction de leur préférence, laquelle hypothèse continue de justifier une forme de scepticisme à l’égard de la stricte akrasie. Nous exposons, par contre, des arguments solides à l’encontre de cette hypothèse et montrons pourquoi la maximisation n’est pas nécessairement requise pour le choix rationnel et que nous devons, par conséquent, réviser la conception standard de la stricte akrasie. Nous discutons de l’influente théorie de Richard Holton sur la faiblesse de volonté non strictement akratique. Bien que compatible avec une conception non maximisante, sa théorie réduit trop les épisodes de faiblesse de volonté à des cas d’irrésolution. Nous exposons finalement la théorie du choix intertemporel. Cette théorie est plus puissante parce qu’elle décrit et explique, à partir d’un même schème conceptuel, autant la stricte akrasie que l’akrasie tout court. Ce schème concerne les propriétés des distributions temporelles des conséquences des décisions akratiques et les attitudes prospectives qui motivent les agents à les prendre. La structure de ces distributions, couplée à la dévaluation à l’égard du futur, permet également d’expliquer de manière simple et élégante pourquoi la faiblesse de volonté est irrationnelle. Nous discutons de l’hypothèse qu’une préférence temporelle pure est à la source d’une telle dévaluation et mentionnons quelques éléments critiques et hypothèses concurrentes plus conformes à une approche cognitiviste du problème. / This thesis explains, analyses and examines the classical and modern positions on the nature and causes of the weakness of will. Since Plato and Aristotle’s identification of the problem, many principles and propositions on the subject of practical rationality in general and motivation in particular have been examined in details. These principles and propositions are being discussed on the basis that they are still somewhat relevant to modern theories. An emphasis is made on what is now known as the standard conception of strict akrasia and its supposedly paradoxical nature. We argue that a skeptical position toward strict akrasia cannot be based on one version or another of the preference-revealed theory and we demonstrate that a description of the decision process is necessary to assign an overall preference or a better judgment. We discuss the philosophical debate on internalist and externalist conceptions of the connection between better judgment and decision. We then argue that, based on experimental results in cognitive psychology and neuroscience, the externalist conception, although imperfect, is stronger. But these experimental results are not incompatible with the hypothesis that agents are maximizers when it comes to the satisfaction of their preference. This hypothesis continues to justify a form of skepticism toward strict akrasia. However, we strongly argue against this hypothesis and we demonstrate why maximization is not absolutely necessary to rational choice; therefore, we have to revise the standard conception of strict akrasia. We then discuss Richard Holton’s influential theory on non-strictly akratic weakness of will. Although compatible with a non-maximizing conception, Holton’s theory tends to reduce episodes of weakness of will to irresolution cases. Lastly, we introduce the theory of intertemporal choice, a more potent theory that describes and explains, with the same conceptual schema, both strict and non-strict akrasia. This schema concerns the properties of temporal distribution of akratic decision’s consequences and the prospective attitudes that motivate agents to make those decisions. Also, the structure of these distributions, along with the devaluation of the future, allows us to explain, clearly and simply, why weakness of will is irrational. We discuss the hypothesis that this devaluation of the future is due to a pure temporal preference and we mention a number of critical elements and rival hypothesis more in keeping with a cognitive approach to the problem.
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Procrastination et faiblesse de la volonté : Agentivité, temporalité et défaillances de la rationalité pratique

Fournier Larocque, Nicolas 12 1900 (has links)
Étant pourtant un phénomène extrêmement répandu, la procrastination a très peu fait l’objet d’études philosophiques. Inversement, la faiblesse de la volonté et les différents phénomènes qu’on lui rattache sont encore aujourd’hui étudiés en profondeur comme des cas paradigmatiques de défaillance de la rationalité pratique. Or, la procrastination présente un cas de défaillance de la rationalité pratique particulier dans notre rapport avec le temps, rapport qui est très souvent laissé de côté dans l’étude de la faiblesse de la volonté. Après avoir présenté dans le premier chapitre les phénomènes majeurs associés à la faiblesse de la volonté et les problématiques qu’ils soulèvent, dans le deuxième chapitre, nous examinerons leurs liens avec la procrastination. Nous verrons comment la procrastination, avec son emphase sur le caractère temporel de notre agentivité, permet de mieux saisir et d'expliquer les problématiques soulevées par la faiblesse de la volonté en les insérant dans un cadre explicatif plus large. / Even if procrastination is extremely widespread, it is still rarely the subject of philosophical study. Conversely, weakness of the will and the various phenomena which are related to it are still extensively studied as paradigmatic cases of failure of our practical rationality. However, procrastination seems to be a failure of our practical rationality related to our relationship with time, a relationship that is often overlooked in the study of weakness of will. After presenting, in the first chapter, the major phenomena associated with weakness of will and the issues they raise, we will examine their relationship with procrastination in the second chapter. We'll see how procrastination, with its emphasis on the temporal nature of our agency helps us to better understand and explain the issues raised by weakness of will by inserting them in a broader explanatory framework.
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Weakness of Will: An Inquiry on Value

Funke, Michael 01 January 2015 (has links)
One dominant scientific view holds that willpower is a type of muscle which can be weakened through use in the short term and strengthened through use over time. However, evidence from neuroscience, social psychology and behavioral economics suggest that willpower is regional, subverted through desire and strengthened by strategy--these are features a muscular account would not predict. It is better to think about willpower as a skill with a physiological component. Willpower strategies extend the brute effort of self-control through the use of reason and have the practical effect of increasing self-regulation. Willpower is "worth wanting" because there is a gap in our given desires and our evaluations. In general willpower is the skill responsible for extending the motivational force of evaluations to overcome the motivational force of other interests. Of course, willpower can be used in the service of evil, but in general it is a power we would prefer to have. Interestingly, not all cases of weakness of will are, on balance, bad. As a practical matter weakness of will is a crucial element of developing willpower skills over time. Just as a skilled batter relies on failures to teach what is required for good hitting, willpower failures are an important element in developing habits for success. Additionally, the motivational failure of evaluation built in to weakness of will requires a commitment to practical claim that one can choose how to act in ways not dictated by given desires. This commitment to the importance and viability of evaluation is a crucial component of having a moral perspective in a natural system and weakness of will is a signifier of this foundational element of a practical perspective.
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The normativity of epistemic rationality

Daoust, Marc-Kevin 05 1900 (has links)
Cette thèse tente de démontrer que la rationalité épistémique est normative, ou plus précisément, que les agents doivent être épistémiquement rationnels. On peut dire provisoirement que la rationalité est un code – ou un ensemble de règles – en ce sens qu’elle correspond à une collection systématique d’exigences. En particulier, la rationalité est souvent identifiée à un ensemble systématique de lignes de conduite ayant pour but de faire en sorte qu’un agent réponde correctement à ses raisons, qu’il évite de se contredire, d’être incohérent ou akratique. La thèse poursuit aussi certains objectifs secondaires, en particulier: (i) montrer que les raisons épistémiques apparentes de croire que P (comprises comme des propositions apparemment vraies qui, si elles étaient vraies, militeraient en faveur de la conclusion que P) sont normatives; (ii) montrer qu’il n’y a pas de dilemme insoluble de la rationalité épistémique; (iii) montrer que, relativement à un ensemble de données probantes ou de raisons épistémiques, un agent idéalement rationnel n’a jamais la permission épistémique de croire que P et de croire que ~P simultanément. Si ces objectifs secondaires sont intéressants en eux-mêmes, ils contribuent aussi à confirmer l’idée selon laquelle la rationalité épistémique est normative. / This thesis argues that epistemic rationality is normative, or that agents ought to be epistemically rational. The property of rationality is here understood as a code. Specifically, the code of epistemic rationality requires various things, such as responding correctly to epistemic reasons one has, remaining coherent and avoiding akratic combinations of beliefs. Additionally, this thesis has secondary aims, such as: (i) arguing that apparent epistemic reasons to believe P (understood as apparently true propositions which, if they were true, would count in favour of the conclusion that P) are deontically significant; (ii) arguing against unsolvable normative dilemmas of epistemic rationality; (iii) arguing against a specific type of permissiveness which roughly states that, relative to a body of epistemic reasons, it can be epistemically rational for an ideal agent to believe P and to disbelieve P. While these secondary aims are interesting in their own right, they confirm the main claim of this thesis, namely, that epistemic rationality is normative.
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Vina a provinění: problém zodpovědnosti / "Guilt and Wrongdoing: The Problem of Responsibility"

Pacovská, Kamila January 2013 (has links)
(in English) This dissertation explores the notions of guilt and wrongdoing in the context of contemporary analytic ethics. It draws upon the critique, advanced in the second half of the 20th century, of a one-sided interest in episodic action and its rightness or wrongness. Thanks to the revival of virtue ethics during this time, the subject matter of ethics was extended to take account of human character and human life as such. As a result, the domain of moral psychology and of contingent aspects of moral experience started to be explored again. This development in ethics is outlined in the first chapter and the second chapter addresses the impact of this changed understanding of ethics upon our conception of moral judgment and responsibility. I suggest that the concept of responsibility divides in two: responsibility for the agent's (inner) fault and responsibility for the wrongdoing itself. Whereas the remainder of chapter two deals with the former, the rest of the thesis focuses upon the latter i.e. upon responsibility for the wrongdoing and upon two problems which are generated by the intricate bearing of luck and contingency on the concept of responsibility. The first of these problems concerns the relation of the person to her guilt. Guilt arises through a condemnable action for which the...
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La disculpation platonicienne : étude sur la signification et l'évolution du concept de faute involontaire dans l’œuvre de Platon

Gilbert Tremblay, Ugo 08 1900 (has links)
La présente étude se propose de dégager les significations successives qu’emprunte le fameux paradoxe socratique du mal involontaire dans l’œuvre de Platon. Pour ce faire, notre propos se déclinera en trois principaux développements : 1) le premier consistera à clarifier le sens que recouvraient les catégories du volontaire et de l’involontaire dans l’Antiquité, de manière à éviter toute confusion anachronique avec les acceptions modernes de ces mêmes notions ; 2) le second tâchera de mettre au jour le postulat anthropologique qui fonde chez Platon l’idée qu’aucun homme ne saurait agir méchamment de son plein gré ; 3) le troisième exposera à tour de rôle les trois grands dispositifs de disculpation qu’élabore Platon dans son œuvre : les dispositifs de l’âme ignorante, de l’âme renversée et de l’âme malade. Nous montrerons ainsi comment Platon, à rebours de la théodicée chrétienne classique, cherche à blanchir l’homme de toute implication morale véritable dans la genèse causale de ses « mauvaises » actions. / This study intends to describe the successive meanings borrowed by the famous Socratic paradox of involuntary evil in the work of Plato. For that purpose, our ideas we will developed under three main themes: 1) the first will be to clarify the meaning covered by the voluntary and involuntary categories in ancient times, in order to avoid any anachronistic confusion with the modern meanings of these same concepts; 2) the second will seek to bring to light the anthropological postulate underlying Plato’s idea that no one could do wrong on his own purpose; 3) the third will in turn expose the three major exculpation devices developed by Plato in his work: the ignorant soul devices, of the inverted soul and of the diseased soul. We will thus show how Plato, contrary to the classic Christian theodicy, seeks to absolve human being from any real moral involvement in the causal genesis of his ‘‘bad’’ actions.
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Négation et Diffraction de la volonté en éducation / Negation and Diffraction of willl in education

Praz, Jean 27 April 2017 (has links)
Entre 1880 et 1920, l’institution scolaire en France, les pédagogues et les professeurs de pédagogie, les enseignants dans leurs commentaires, les parents souvent inquiets en appellent à la volonté qui explique l’échec lorsqu’elle manque, qui galvanise les énergies si elle s’exerce et qui élève l’esprit quand elle est une ascèse. Au même moment, silencieusement parce que dans les marges de la communauté éducative, se forment les conditions même de la disparition de la volonté. L’Education nouvelle de congrès en congrès desserrera l’étau de cette volonté anémiante. Edouard Claparède invitera à dévolontariser la volonté. L’écho de Jean-Jacques Rousseau prônant l’épanouissement de l’enfance retrouvée légitimera cet effacement de la volonté. Et très vite de volonté il ne sera plus question. Comment expliquer cette contradiction entre cette omniprésence de la volonté et sa disparition ? Deux voies : l’une qui analysera la volonté même, l’autre qui décrira des pratiques éducatives où la volonté a joué un rôle ou celles d’où elle s’est retirée. L’enquête s’en tiendra au mot même de volonté dans ses composants sémantiques et dans l’histoire de sa traduction du grec ou du latin au français, puis au concept qui lui correspond : décomposition en traits, description de ses modalités et évaluation de sa teneur ontologique en dessinant la scène de toute action. Apparaîtront quatre dimensions de la volonté : effort, intention, décision et force, dimensions qui renverront aux vertus épistémiques, à la logique de l’action et à une conception de l’homme. Autrement dit, à quelle anthropologie la volonté comme force correspond-elle ? Et son éviction, quel sujet implique-t-elle ? D’autre part, si la volonté est intention et décision, ne relève-t-elle pas de la logique de l’action, comme son contraire l’acrasie ? Enfin, identifier volonté et effort, c’est redécouvrir les vertus épistémiques de la studiosité, de la curiosité, de l’attention, c’est dire ce qu’elles sont et comment les développer. Il est un dernier point qu’on ne saurait négliger : la volonté, ou du moins son contraire qu’est la paresse, met en jeu l’assise métaphysique de tout homme.Cette analyse sera corrélée, sinon à des pratiques éducatives puisque l’archive en est souvent absente, du moins à des théories ou à des comptes rendus de pratiques dans des genres littéraires le plus divers. D’abord, Célestin Freinet parce qu’il a critiqué la volonté comme instance morale, mais a gardé la notion d’effort s’appuyant peut-être sur le travail comme force d’émancipation, en tout cas comme émanation de la vie. Ensuite Piaget qui transforme la volonté en un contraire de la ligne de moindre résistance dans une conception évolutionniste, la naturalisant ainsi. Puis, Maine de Biran et Pestalozzi qui fondèrent une école presque ensemble, l’un faisant de l’effort le constituant premier de l’homme, l’autre hésitant entre l’épanouissement dévolontarisé et les nécessaires contraintes de toute action. Descartes aussi parce qu’il éduque la volonté conçue comme décision et qu’il la place au cœur de sa logique de sorte que l’homme se caractérise par la générosité qui est l’aptitude à poser des actes judicieux. Enfin, Dewey et Kilpatrick qui substitueront à la volonté l’intérêt s’opposant à l’éducation comme jeu et aux conceptions d’Herbart pour qui rien ne venait de l’élève et pour qui tout s’imposait de l’extérieur. Ce parcours s’achève par une mise en rapport de ces conceptions de la volonté et de certains traits d’anthropologie dans le but de dessiner une logique où le recours à la volonté correspond à un sujet vide et où l’effacement de la volonté suppose un sujet doté d’une intériorité qui ne demande qu’à s’exprimer. Puis, la fiction d’un compte rendu d’un congrès de philosophie de l’éducation permettra de reprendre les perspectives des uns et des autres et d’exprimer leur style de pensée. S'ouvrent alors les perspectives, dans une vision naturaliste, d'un sujet se constituant .... / Between 1880 and 1920 the academic institution of France, pedagogues and professors of pedagogy, teachers writing school reports and worried parents, have called upon the concept of will to explain failure where there is a lack of it, to galvanise energy where it is present and to raise the spirit in the field of asceticism. At the same time, the very conditions for the extinction of the concept of will have been growing quietly, at the margins of the education community. The Modern School Movement, from conference to conference, have been loosening the grip on this debilitating concept. Edouard Claparède suggests the ‘dewilling’ of will. The echo of Jean-Jacques Rousseau defending the blossoming of a rediscovered childhood, adds further weight to the idea of the fading out of the notion of will. How long before the question of will becomes no longer relevant? How can this contradiction between the omnipresent subject of will and its disappearance be explained? There are two approaches: the first analyses will itself, the second describes the educative practices where will plays a role or those where it is absent. The inquiry analyses the semantic components of the word, from its translation in Greek or Latin to French. Alongside this, it investigates the concept behind the word: its distinguishing features, the description of its modalities and its ontological constitution, describing the nature and the elements that make up an action. Four dimensions of will are identified: effort, intention, decision and strength. These dimensions clearly refer to epistemic virtues, the logic of action and the concept of what it is to be human. Put another way, to which anthropological system does will, as a strength, correspond? And in its absence, what idea of human behaviour do we conceive? On the other hand, if will is intention and decision, can it not be assumed that it comes from the logic of action, along with its opposite, akrasia. Finally, to identify will in terms of effort, is to revisit the epistemic virtues of studiousness, curiosity and attention, stating what they are and how to develop them. Another aspect that deserves consideration: will, or at least its opposite, laziness, calls into play the metaphysical bases underpinning human existence. This analysis correlates if not to the educative practices, archival material not often existing, at least to the theories or accounts of practices to be found in the myriad literary genres. Firstly, Célestin Freinet who criticised the idea of will as a moral value, but maintained the idea of effort, emphasing perhaps the notion of work as a liberating force, as an expression of life. Then Piaget, working within the school of evolutionary theory, who transforms will into an opposite of the path of least resistance. This is followed by Maine de Biran and Pestalozzi who almost founded a school together, the former identifying effort as the principal characteristic of man, the later hesitating between the blossoming of the individual that happens outside of will and the essential limits of any given action. Decartes conceives will as a decision which he places at the centre of his theory that man is characterised by generosity, which he defines as the ability to be reasonable. Lastly Dewey and Kilpatrick who substitute will for interest, opposing the idea of education as a game and Herbart’s idea that nothing comes from the student, everything is imposed from external sources. The journey finishes with a bringing together of the concepts of will and certain anthropological features, the aim of which is to draw upon logic where will is called upon in a situation of personal need or is eliminated, presuming that the individual’s inner life is left unexpressed. The imaginary reporting to a fictitious conference between the various educational philosophers would allow the sharing and reformulating of each other’s perspectives along with the investigation of their various styles of thought...
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Overeating, Obesity, and Weakness of the Will

Sommers, Jennifer Heidrun 28 August 2015 (has links)
The philosophical literature on akrasia and/or weakness of the will tends to focus on individual actions, removed from their wider socio-political context. This is problematic because actions, when removed from their wider context, can seem absurd or irrational when they may, in fact, be completely rational or, at least, coherent. Much of akrasia's apparent mystery or absurdity is eliminated when people's behaviours are considered within their cultural and political context. I apply theories from the social and behavioural sciences to a particular behaviour in order to show where the philosophical literature on akrasia and/or weakness of the will is insightful and where it is lacking. The problem used as the basis for my analysis is obesity caused by overeating. On the whole, I conclude that our intuitions about agency are unreliable, that we may have good reasons to overeat and/or neglect our health, and that willpower is, to some degree, a matter of luck. / Graduate / 0630 / 0573 / 0422 / felshereeno@aol.com

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