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Lecture d'une ambivalence identitaire de la société martiniquaise : essai psychanalytique d’une aliénationNonone, Josette 04 1900 (has links)
Comme une grande partie des îles de la Caraïbe, pour des raisons économiques basées sur le mercantilisme, justifiées par une législation, la Martinique, née il y a trois siècles, a connu un emmêlement massif de diverses ethnies. Suite à l’abolition de l’esclavage en 1848 et à la crise agricole qui en découla, c’est un brassage de coutumes qui s’opéra avec l’immigration des Hindous, des Africains, des Chinois et des Indochinois. Ce faisant, ces coutumes ont conservé leurs traditions et croyances propres, expliquant ainsi la fusion d'éléments de ces cultures, encore présente aujourd’hui. En abolissant l’esclavage, la « Loi » abolit également la réification, rétablissant ainsi l’humanité de l’homme, puisque l’esclave noir était considéré comme un bien meuble . Il en résulte la création d’un nouveau monde, modifiant la vie culturelle, déployant des habitus, ainsi qu’une manière de penser et d’agir. Aussi, un nouveau langage se structure progressivement. En 1946, la Martinique est reconnue département français d’Amérique.
Aujourd’hui, elle se trouve dans une dépendance économique et sociale. De cet état de fait, un conflit s’impose à l’Afro-Martiniquais quant à la question de l’identité. Il se trouve partagé entre le contexte franco-européen et le milieu afro-antillais. Cette contradiction émane aussi de situations de confrontation, d’où se dégage souvent un ressenti de « fatalité » voire de « malédiction » entraînant « un sentiment de culpabilité collective » d’oser défier l’ordre social en place. Notre recherche vise à analyser ce dilemme de la dépendance à partir de l’énoncé des malédictions puis des considérations historiques suivies d'une perspective psychanalytique. / As a large part of the islands of the Caribbean, for economic reasons based on mercantilism, justified by law, Martinique, created three centuries ago, was a massive tangle of various ethnic groups. Following the abolition of slavery in 1848 and the agricultural crisis that arose in this patch is a custom which took place with the immigration of Indians, Africans, Chinese and Indochinese. In doing so, these customs have preserved their traditions and beliefs, thus explaining the fusion of these cultures still present today. Abolishing slavery, the "Act" also abolishes reification, since the black slave was considered as furniture, restoring the Humanity of Man. This results in the creation of a new world, changing the culture, deploying habits and a way of thinking, acting and structuring a new language. In 1946, Martinique is renowned French department of America.
Today Martinique is at a state of economic and social dependence. In fact, a conflict requires the Afro-Martinique on the question of identity. The subject is divided between the Franco-European and Afro-Caribbean middle class. This contradiction comes as confrontation situations where it often follows a feeling of "fate" or "curse" causing "a sense of collective guilt" for daring to challenge the existing social order. » .
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Anéantir l’Autre monstrueux : entreprise narrative et corporelle de disparition dans Moi, l’interdite d’Ananda DeviRaparison Randrianambahy, Irène 08 1900 (has links)
Le récit Moi, l’interdite, se présente comme une exception parmi les œuvres d’Ananda Devi en ce qu’il n’aborde pas de front ni implicitement le thème de la dissidence féminine, comme nous pouvons l’observer dans la plus grande majorité des œuvres de l’auteure mauricienne. Au contraire, le récit s’évertue à mettre en place un processus singulier : celui d’une disparition, perpétré contre la narratrice et protagoniste principale, condamnée à être l’éternel Autre à cause de son physique monstrueux.
La présente étude se donne pour objectif d’exposer les rouages à la fois narratifs, thématiques, corporels et relationnels de cet anéantissement de l’Autre à travers une approche essentiellement narratologique. Dans un premier temps, l’entreprise de disparition est observée à travers plusieurs procédés narratifs : complexité chronologique, enchâssement de plusieurs niveaux de récit, abondance de narrataires. Dans un second temps, le thème de la disparition est questionné dans les relations aliénantes nouées par la narratrice, dont le corps difforme est le principal enjeu.
De cette volonté de destruction (re)nait et (re)meurt une narratrice, malade de folie, dont les séquelles incurables l’empêcheront de réaliser son désir d’appartenance à un Même fantasmé. / The novel Moi, l’interdite, stands as an exception in Ananda Devi’s works due to the fact that it does not, directly or inherently, address the topic of feminine dissidence usually displayed in the majority of the works from the Mauritian author. The story, on the contrary, tries to set up a singular process: a disappearance affecting the narrator and main protagonist, forever condemned to be the Other because of her monstrous physical appearance. This study aims at exposing the inner machinery of the narrative, thematic, corporal and relational aspects of the destruction of this Other mainly through a narratological approach.
Firstly the initiative of the disappearance can be observed through several narrative methods: chronological complexity, interlocking of several levels of discourses, abundance of narratees. Secondly the theme of disappearance is questioned in the alienating relationships developed by the main narrator, for whom her deformed body is mainly what is at stake.
This will of destruction leads to the crazily sick narrator’s (re)birth and death, as the incurable after-effects will prevent her from fulfilling her dream to belong to a fantasised Same.
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Conflits identitaires dans la fiction de Jhumpa Lahiri / Identity Conflicts in the Fiction of Jhumpa LahiriMulla, Ahmed 04 February 2012 (has links)
S’inspirant de l’expérience récente de la migration indienne aux Etats-Unis, la fiction de Jhumpa Lahiri se demande si tant la nation que l’individu sont en mesure de revoir les termes mêmes de leur identité. Jhumpa Lahiri met l’accent sur l’adaptation à l’étranger en tant que processus de longue haleine. Car le changement ne prend pas, dans ce contexte, l’aspect d’une transformation subite ; il s’agit davantage d’une lente négociation entre une tradition surdéterminante et un futur sous-défini. Le meilleur éclairage que l’on puisse apporter à cette littérature de la diaspora, qui gagne en consistance et en légitimité avec l’avènement de la mondialisation, est offert par les outils de la critique postcoloniale. Bien qu’elle soit issue d’un contexte politique, cette école de pensée trouve sa pertinence dans la façon qu’elle a de poser les problèmes afférant à la possibilité de surmonter un passé conflictuel. Comment accepter l’étranger en soi ? Que faire de cette culture qui n’offre pas d’autre choix que celui de la capitulation ? Dans quelle mesure peut-on imaginer une identité où les conflits nés de valeurs contradictoires seraient ramenés à leur plus simple expression ? Notre essai consiste à découvrir de quelle manière le déplacement dû à l’exil induit une série de stratégies de préservation et de transformations identitaires. En dernier ressort, nous nous interrogerons sur les retombées de la conception lahirienne de l’identité, puisque cette romancière semble considérer que les racines et les traditions ne sont que d’une toute relative utilité lorsque l’on se trouve en terre étrangère. / Drawing its inspiration from the experience of Indian migrants to the United States, Jhumpa Lahiri’s fiction questions the nation as well as the individual’s abilities to accept reconfiguring their own terms. Jhumpa Lahiri’s works emphasize the day-to-day process of adaptation to foreignness. For change is not a matter of sudden transformation in this particular context; it is rather a slow negotiation between an over-determining tradition and an under-defined future. This literature of diaspora, which is gaining strength and legitimacy in today’s global era, is best understood by applying postcolonial critique tools to its study. Though derived from a political context, this school of thought is pertinent in the ways it questions the possibilities of overcoming a conflicting past. How to accept the alien in ourselves? How to deal with the culture that offers no other way than capitulation? To what extent an identity that is most devoid of conflicts between foreign values can be imagined? Our endeavor consists in uncovering how the dis-placement due to exile triggers of a variety of self-preservative or self-transformative strategies. Finally, we are most concerned with the outcome of Jhumpa Lahiri’s conception of identity, since she seems to suggest that roots and traditions are of little use in a foreign land.
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Du Moi au Dessin : l'expression plastique de la folie / From the Ego to Drawing : plastic expression of madnessZahedi, Haleh 28 September 2018 (has links)
La création artistique est souvent associée injustement à la folie, à ce trou noir où la souffrance règne. Ce travail de recherche se construit à partir de l’expression « la folie, l’absence d’œuvre » de Michel Foucault et se penche sur la notion de folie en tant qu’entrave à la création. Loin de tout éloge immérité qu’on a attribué à cette notion vaste et équivoque tout au long de l’histoire, d’Erasme au surréalisme, cette thèse entreprend de réfléchir sur la fonctionnalité du travail créatif en cas de démence. Un regard historique sur la représentation de la folie dans l’art occidental éclaircira la prise de position de l’artiste à l’égard de l’aliénation mentale ou collective. Ainsi, à travers une étude approfondie de différents parcours artistiques ébranlés par des troubles mentaux, cette thèse s’engage à esquisser le trajet de l’artiste depuis le trouble psychotique jusqu’à sa tentative de guérison par la création. Considérant des liens entre l’état psychique et le dessin au sein de mon propre travail plastique, je m’interroge également sur la responsabilité sociale d’une œuvre troublante dans le monde contemporain. / Artistic creation is often associated unjustly with madness, this black whole where suffering reigns. This research is based on the expression of “The madness, the absence of artwork" by Michel Foucault and studies the notion of madness as an obstacle to creation. Far from any undeserved compliments which have been attributed to this vastand equivocal notion throughout the history, from Erasmus to Surrealism, this thesis is undertaken to reflect on the features and functions of creative artwork in case of insanity. A historical look at the representation of madness in Western art will shed light on the artist's position regarding his mental or collective alienation. Thus, through an in-depth study of different artistic paths influenced by mental disorders, this thesis sketches the artist’s path from the psychotic disorder to his attempt at recovery through creation. Considering the links between psychic state and drawing in my own artwork, I raise question of the social responsibility of a troubling work in the contemporary world.
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Foules et coercition : flux, ordres et dynamique du chaos / Coercion and crowds : global stream, order and dynamic of chaosSacks, Kim 29 September 2017 (has links)
Par l'analyse des pratiques de l'image, artistiques et médiatiques, le texte entend mettre au jour les mécaniques de la société du spectacle, altérées par les révolutions de la technologie de l'information et de la communication. Dans les espaces virtuels, la médiatisation émerge comme la modalité principale de toute forme d'interaction dématérialisée. L'image exerce sa puissance et conditionne les comportements. Pourtant, l'image peut s'opposer au flux dominant du spectacle et offrir un espace d'expression à contre-flux, contestataire et radical. Ce texte examine la consommation des représentations dans cette société du spectacle où la coercition anime la psychologie des foules - nuages fluides de particules individuelles séparées dont les mouvements chaotiques semblent imprévisibles. Cette recherche élabore une typologie des foules repensée au travers de la coercition des images, des médias et du pouvoir de la technologie sur le libre arbitre individuel. En s'appuyant sur des représentations iconiques de la violence et de la mort dans les événements visuels globaux - à l'instar de la photographie sidérante « The Falling Man » - ce texte aborde les tensions entre dispositifs, information et foules en dressant le portrait de l'Homme hypermoderne face aux foules virtuelles. Soumis au flux d'images constant, il semble en quête permanente d'une liberté insaisissable, fruit d'une identité qui peu à peu se dissipe au sein d'une société à la dérive incitant à ne vivre que par l'externalisation dans les technologies : utopie d'un Homme transparent, dépourvu d'intériorité, vivant dans l'espoir d'outrepasser la mort par la projection de soi dans le flux d'information. / Through the analysis of artistic and media-generated imagery, this text seeks to shed light on the mechanisms of the society of the spectacle, altered by the revolutions of information and communication technology. In virtual spaces, mediatization has emerged as the main modality of every dematerialized interaction. Image exercises power and conditions behaviors, but may also act counter to the dominant stream of spectacle thus opening a space for a counter-current both controversial and radical. This text examines how image is consumed in this society of the spectacle, in which coercion drives crowd psychology - fluid clouds of unique separated particles whose chaotic movements appear unpredictable. This research establishes a typology of crowds revised through the coercion of images, media, and the power of technology over individual freewill. By studying iconic images of violence and death in global visual events - as exemplified in The Falling Man, a photograph that stuns the viewer - the text raises issues concerning the seeming tensions between devices, information and crowds, while displaying the portrait of hypermodern Man in his relationship toward virtual crowds. Man, subjected to incessant streams of images, seems to be on a permanent quest for a freedom which eludes him, a consequence of an identity slowly dissipating into the mainstream. This text proposes an analysis of a society running adrift, a society offering nothing but a life of selfdisembodiment into technological devices : utopia of a new transparent Man, deprived of self, living only in the hope of achieving immortality by projecting the self into the information stream.
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Le corps féminin et la tyrannie de la beauté dans Truismes de Marie Darrieussecq et Clara et la pénombre de José Carlos SomozaSéguin, Marie-Hélène 02 1900 (has links) (PDF)
Notre mémoire porte sur la représentation du corps féminin dans deux œuvres littéraires : Truismes de Marie Darrieussecq (1996) et Clara et la pénombre de José Carlos Somoza (2003). À l'aide des théories féministes, nous tentons d'analyser ce que la beauté représente comme tyrannie pour les personnages féminins, qui doivent se plier aux standards esthétiques irréalistes imposés par la société dans laquelle ils évoluent. Ces normes correspondent à celles de la culture occidentale patriarcale actuelle, c'est-à-dire au corps construit, proche de l'objet artificiel. Dans cette optique, l'aspect naturel du corps est évacué; ce qui rappelle l'animalité est considéré comme laid. Le but de notre mémoire est de faire ressortir les similitudes et les différences entre les deux romans, qui proposent chacun une forme de matérialité différente : le corps animal et le corps-objet. Les études féministes ont montré que la femme a été reléguée à la matérialité en vertu de la dichotomie corps/esprit dans les conceptions judéo-chrétiennes. Dès lors, l'esthétique du corps est devenue pour elle un gage de valeur sociale. Fortement encouragée par la société à se plier aux critères de beauté, la femme doit livrer un combat perpétuel contre elle-même, physiquement et mentalement, afin d'y correspondre. Autrement; elle risque le rejet, le mépris et les mauvais traitements. Nous analysons donc le travail que les protagonistes font pour se conformer aux standards esthétiques et comment cette obligation d'être belle est aliénante pour elles. Nous constatons également qu'elles demeurent toutes deux marchandises, avec le manque de droits, de libertés et d'identité que cet état implique. Toutefois, elles résistent finalement à leur condition esthétique aliénante, en commençant par le refus de n'être que matérialité.
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MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Corps, Femme, Beauté, Aliénation, Animal, Objet, Résistance, Truismes, Marie Darrieussecq, Clara et la pénombre, José Carlos Somoza
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Discours sociaux et aliénation dans deux romans de Gary VictorLambert, Marie-Andrée 05 1900 (has links)
L’aliénation est une problématique clé de la littérature haïtienne. Ce thème, abordé à de nombreuses reprises, est renouvelé dans les œuvres de l’écrivain Gary Victor, plus particulièrement dans les romans À l’angle des rues parallèles et Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin. Ce mémoire a pour but d’étudier l’aliénation due à l’assimilation des différents discours qui circulent dans la société. Victor ne fait pas que montrer l’aliénation collective et individuelle ainsi que les différents mécanismes qui provoquent cette «folie». Il campe ses récits dans un univers chaotique où les modalités interdiscursives de la représentation des lieux et des milieux viennent renforcer cette impression d’aliénation quasi généralisée, et les personnages les plus fous apparaissent finalement comme étant les plus lucides. Des notions empruntées à la sociocritique nous ont servi de cadre théorique pour cette recherche.
Le mémoire est composé de cinq chapitres. Les quatre premiers procèdent à l’analyse des discours qui sont présentés comme les sources de l’aliénation des personnages. Le chapitre un est consacré aux discours qui découlent de la société de consommation, qui ne s’appliquent plus uniquement aux objets, mais bien à la gestion des relations interpersonnelles. Le second chapitre se penche sur la question des croyances religieuses, que ce soient les croyances traditionnelles indigènes ou la religion catholique, et montre comment elles peuvent être potentiellement dangereuses pour ceux et celles qui sont trop crédules et comment elles peuvent devenir une arme pour les personnes malintentionnées. Le troisième chapitre étudie la façon dont les discours politiques et historiques sont devenus des lieux de référence pernicieux pour la société haïtienne et la manière dont les personnes au pouvoir les utilisent afin de manipuler le peuple. Le quatrième chapitre aborde les effets pervers des différents discours des savoirs en sciences humaines, plus particulièrement ceux de la philosophie et de la psychanalyse. Il montre les conséquences désastreuses qu’ils peuvent entraîner lorsqu’ils sont transformés en principes immuables.
Le dernier chapitre analyse quelques modalités de cette représentation inédite de l’aliénation. Des lieux hostiles, des personnages violents ainsi que l’utilisation de références littéraires et cinématographiques marquant l’imaginaire social font partie des techniques employées par Victor. Ce chapitre fait ressortir également les différentes figures qui traduisent la résistance à cet univers démentiel.
Notre lecture des romans de Victor conduit à une réflexion sur la définition du roman populaire, en lien avec la modernité telle que définie par Alexis Nouss. D’après ce qui se dégage de l’œuvre de Gary Victor, ce genre, objet de nombreuses critiques et défini comme servant uniquement au simple divertissement des lecteurs, peut aussi aider à prévenir les dérives des sociétés en perte de repères. / Alienation, a major problem in Haitian literature, has been widely addressed by writers and scholars alike. Examples of this can be found and have been renewed in Haitian writer Gary Victor’s works, À l’angle des rues parallèles and Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin. The aim of this research is to look at alienation brought on by the assimilation of discourses circulating within society. Victor’s works not only exhibit both collective and individual alienation and reveal the various mechanisms that provoke this « mania». He sets his narratives in a chaotic universe where the interdiscursive modalites of representation − namely of places and environments − come to reinforce the somewhat generalized impression of alienation. Consequently, it is the most deranged of Victor’s characters that are seemingly the most lucid. Borrowed notions of sociocriticism have aided in the development of the theoretical framework of this research.
This work is divided into five chapters. The first four chapters analyze the discourses presented as the character’s source of alienation. Chapter one focuses on the impact of these discourses with regard to the consumer society which no longer solely consists of the production, distribution and consumption of goods, but also management and interpersonal relations. Chapter two looks at religious beliefs including traditional indigenous beliefs and Catholicism. This chapter illustrates how such religious beliefs can be a potential danger-namely for the more credulous of people-and explains how they can even become a weapon for those with ill-intentions. Chapter three explores the political and historical discourses within Haitian society. It looks at how such discourses have become pernicious references to the Haitian society and how they are used by politicians to manipulate their own people. Chapter four focuses on the perverse effects of the different discourses in social sciences, mainly philosophy and psychoanalysis, and shows the disastrous consequences that these discourses can bring when they are transformed into immovable principles.
The last chapter analyzes some of the modalities of this unique representation of alienation. Hostile settings, violent characters as well as the use of literary and cinematographic references which mark the social imaginary are some of the techniques utilized by Victor. This chapter highlights different characters, each of whom reveal a resistance to this demonic universe.
Studying the works of Victor gives way to reflection and encourages us to ponder the meaning of popular novel linked with modernity as defined by Alexis Nouss. Through Victor’s work, one can begin to appreciate that this genre though frequently perceived as mere entertainment, can lend hand in the remedying of a society that is losing it’s bearings.
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Conflits identitaires dans la fiction de Jhumpa LahiriMulla, Ahmed 04 February 2012 (has links) (PDF)
S'inspirant de l'expérience récente de la migration indienne aux Etats-Unis, la fiction de Jhumpa Lahiri se demande si tant la nation que l'individu sont en mesure de revoir les termes mêmes de leur identité. Jhumpa Lahiri met l'accent sur l'adaptation à l'étranger en tant que processus de longue haleine. Car le changement ne prend pas, dans ce contexte, l'aspect d'une transformation subite ; il s'agit davantage d'une lente négociation entre une tradition surdéterminante et un futur sous-défini. Le meilleur éclairage que l'on puisse apporter à cette littérature de la diaspora, qui gagne en consistance et en légitimité avec l'avènement de la mondialisation, est offert par les outils de la critique postcoloniale. Bien qu'elle soit issue d'un contexte politique, cette école de pensée trouve sa pertinence dans la façon qu'elle a de poser les problèmes afférant à la possibilité de surmonter un passé conflictuel. Comment accepter l'étranger en soi ? Que faire de cette culture qui n'offre pas d'autre choix que celui de la capitulation ? Dans quelle mesure peut-on imaginer une identité où les conflits nés de valeurs contradictoires seraient ramenés à leur plus simple expression ? Notre essai consiste à découvrir de quelle manière le déplacement dû à l'exil induit une série de stratégies de préservation et de transformations identitaires. En dernier ressort, nous nous interrogerons sur les retombées de la conception lahirienne de l'identité, puisque cette romancière semble considérer que les racines et les traditions ne sont que d'une toute relative utilité lorsque l'on se trouve en terre étrangère.
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Anéantir l’Autre monstrueux : entreprise narrative et corporelle de disparition dans Moi, l’interdite d’Ananda DeviRaparison Randrianambahy, Irène 08 1900 (has links)
Le récit Moi, l’interdite, se présente comme une exception parmi les œuvres d’Ananda Devi en ce qu’il n’aborde pas de front ni implicitement le thème de la dissidence féminine, comme nous pouvons l’observer dans la plus grande majorité des œuvres de l’auteure mauricienne. Au contraire, le récit s’évertue à mettre en place un processus singulier : celui d’une disparition, perpétré contre la narratrice et protagoniste principale, condamnée à être l’éternel Autre à cause de son physique monstrueux.
La présente étude se donne pour objectif d’exposer les rouages à la fois narratifs, thématiques, corporels et relationnels de cet anéantissement de l’Autre à travers une approche essentiellement narratologique. Dans un premier temps, l’entreprise de disparition est observée à travers plusieurs procédés narratifs : complexité chronologique, enchâssement de plusieurs niveaux de récit, abondance de narrataires. Dans un second temps, le thème de la disparition est questionné dans les relations aliénantes nouées par la narratrice, dont le corps difforme est le principal enjeu.
De cette volonté de destruction (re)nait et (re)meurt une narratrice, malade de folie, dont les séquelles incurables l’empêcheront de réaliser son désir d’appartenance à un Même fantasmé. / The novel Moi, l’interdite, stands as an exception in Ananda Devi’s works due to the fact that it does not, directly or inherently, address the topic of feminine dissidence usually displayed in the majority of the works from the Mauritian author. The story, on the contrary, tries to set up a singular process: a disappearance affecting the narrator and main protagonist, forever condemned to be the Other because of her monstrous physical appearance. This study aims at exposing the inner machinery of the narrative, thematic, corporal and relational aspects of the destruction of this Other mainly through a narratological approach.
Firstly the initiative of the disappearance can be observed through several narrative methods: chronological complexity, interlocking of several levels of discourses, abundance of narratees. Secondly the theme of disappearance is questioned in the alienating relationships developed by the main narrator, for whom her deformed body is mainly what is at stake.
This will of destruction leads to the crazily sick narrator’s (re)birth and death, as the incurable after-effects will prevent her from fulfilling her dream to belong to a fantasised Same.
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L'histoire de la folie criminelle au Québec de 1840 à 1945Grenier, Guy January 1998 (has links) (PDF)
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