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La coprésence de langues dans le roman antillais contemporain / The pluri-language writing in the contemporary west indian novelStampfli, Anaïs 04 July 2016 (has links)
La coprésence de langues dans le roman antillais contemporain. Le roman francophone est souvent considéré comme le lieu d’enjeux stratégiques concernant la coprésence d’usages de langue(s). À cet égard, les Antilles présentent une situation tout à fait originale dans laquelle une “cacophonie” pourrait être envisagée comme un moyen d’expression des différentes tensions (narratives, énonciatives ou linguistiques) qui habitent le texte, avec toutes les conséquences que cela peut entraîner pour les lecteurs potentiels. Il s’agit pour les rédacteurs de L’Éloge de la créolité d’aller à l’encontre des attentes de clarté du lecteur pour préserver sans altération aucune une identité multiple. Cependant, d’autres auteurs antillais francophones tels que Simone Schwarz-Bart, Maryse Condé et Daniel Maximin, ne partagent pas le point de vue des signataires de l’Éloge. Bien que leur écriture soit marquée par une certaine présence créole, ils considèrent que l’identité linguistique antillaise ne peut pas se réduire à une confrontation du créole et du français. Pour ces auteurs, il ne s’agit pas de reconquérir le français en le créolisant. Par conséquent, ce travail de thèse consistera à analyser la structure linguistique du roman antillais francophone en prenant autant en compte les différents partis pris des auteurs ainsi que la réception et les transpositions tentées par les traducteurs. Cette étude propose une mise en perspective de l’écriture en coprésence de langues en mettant en relation les œuvres des auteurs antillais contemporains avec des tentatives antérieures de superposition de langues et des écritures créolisées issues d’autres sphères linguistiques. Ces recherches permettront de saisir les influences et la portée de l’écriture en coprésence de langues des romanciers antillais contemporains. / The Pluri-language Writing in the Contemporary West Indian NovelThe francophone novel is often regarded as field of strategic issues as to the pluri-language writing. In this respect, West Indies offer a very peculiar situation in which “cacophony” could be considered as a way for various strains (narrative, enunciative and linguistic) to express themselves within the textual frames, with many consequences for the potential readers. For the writers of In Praise of Creoleness, it means deceiving the reader’s expectations of clarity to preserve unaltered a multiple identity.Nevertheless, other West Indian francophone writers such as Simone Schwarz-Bart, Maryse Condé and Daniel Maximin, do not share this point of view. Although their writing is marked by a certain Creole presence, they assert that West Indian linguistic identity can not be summarised in the confrontation of Creole and French. According to them, the point is not to reconquer French through creolization.This thesis thus aims to analyze the linguistic structure of West Indian francophone novel with respect both to its different writers’ stances, its reception and the transpositions tempted by the translators.This study proposes a contextualization of the plurilingual texts through a confrontation of the works of the contemporary West Indian authors with the previous overlapping languages attempts and creolized writings stemming of the other linguistic spheres.This research will allow to seize the influences and impacts of the pluri-language writing of the contemporary West Indian novelists.
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Enjeux et dynamiques de la prise en compte et du rejet de la pluralité linguistique et culturelle des enfants dans les pratiques d’éducation scolaire et de soin orthophonique : Algérie-France : comparais(s)on / Issues of the consideration of children’s linguistic and cultural plurality in teacher’s and speech-therapists’ practices : comparisons between Algeria and FranceMarchadour, Matthieu 11 October 2018 (has links)
Ce travail propose une étude de la prise en compte des plurilinguismes des enfants dans les cadres scolaires et orthophoniques français et algériens. Nous y analysons les façons qu’ont les acteurs professionnels de l’éducation et du soin interrogés, d’agir vis-à-vis des différentes langues et cultures des enfants, tantôt élèves tantôt patients. Les problématiques centrales abordées sont notamment celles de la norme, de l’étrangeté ou de l’écart, et de la traduction. Dans ces contextes scolaires et thérapeutiques liés, nous souhaitons ainsi nous questionner sur les possibilités d’écarts et de « dissensus », à la fois conditions et stimulations du politique et du culturel, dont disposent les enfants qui y sont éduqués et soignés. En d’autres termes, comment les enseignants « ordinaires » et les orthophonistes (dont le préfixe peut laisser entendre une certaine idée de « droiture ») agissent avec et réagissent face à des enfants qui ne correspondent pas aux normes ou à la norme linguistico-culturelle attendue et exigée par l’éducation nationale et la société françaises? Le langage étant une création permanente, ces enseignants et ces orthophonistes ont-ils une vision d’un « ordre » linguistique et langagier influencé par une conception monolingue de la société ? Quelle part de liberté et de création, d’inattendu, eux aussi définitoires d’une certaine compréhension du politique, laissent ces éducateurs et ces thérapeutes aux enfants vis-à-vis de leur langage et de leurs langues ? Face à ces interrogations, c’est la figure de l’ « allophone », dont la nomination même pose grandement question, qui aura fonction de miroir et de révélateur des normes implicites des contextes étudiés. / This work provides an overview on consideration of children’s plurilinguism in the frame of french and algerian school education and speech-therapist care. We analyse how professionals of education and care we interviewed act with, or react to children’s different languages and cultures. The main issues we approached are norms, strangeness or « deviation », and translation. In these educational and care frames, which are bound, we aim to think about children’s possibilities of « deviations » and dissensus, which are at the same time conditions and stimulations of politics and culture. In other words, how speech therapists and « ordinary » teachers act with and react to children who don’t correspond to norms or to the linguistic and cultural norm waited and required from french « national education » and french society ? Language being a permanent creation, do these teachers and speech therapists consider that there is a linguistic and language « order », influenced by a monolingual conception of society ? What part of freedom, creation and unexpectedness, all three that can also define a certain idea of politics, do teachers and speech therapists give to children about their languages ? To consider and throw light on these issues, we will be using the figure of pupils french educational system call « allophones » as a reflecting mirror to reveal implicit norms of the contexts we’ve been studying.
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La lettre administrative et l'acte administratif unilatéral à Abidjan - éthique et esthétique communicationnelles / Communication trough formal writing and administrative act in Abidjan : ethic and aestheticKouadio-Bouadou, N'da Kadiatou 25 June 2010 (has links)
Entre la tradition de l'écriture et celle de l'oralité, l'écrit administratif, à Abidjan , est un écrit entre deux. Il se situe entre deux cultures que véhiculent une langue officielle au statut légitimé par la constitution et des langues locales issues de quatre groupes linguistiques et qui, bien que non enseignées, sont couramment pratiquées par les populations. Dans une telle situation de diglossie et contrairement aux pratiques orales en français qui , en Afrique francophone, mettent en relief une appropriation du français par des phénomènes d'interférences lexicales, syntaxiques et des adjonctions ou des troncations, l'écrit administratif apparaît comme un document correctement écrit des points de vue syntaxique et lexical. Cependant, comme dans toute rencontre, le contact des langues en présence influe sur le comportement langagier des locuteurs. Dans le cadre de l'écrit administratif, les locuteurs prennent appui sur les dispositifs langagiers oraux, mieux connus et mieux maîtrisés, pour construire leurs écrits. Ce dispositif, marqué essentiellement par une éthique de l'altérité qui fait de la parole un art, est source d'étrangeté du fait de son éloignement des normes conventionnelles de l'écrit administratif. Cette étrangeté qui n'est que la manifestation de l'étranger dans sa pratique du français administratif, révèle une esthétique discursive particulière. Ainsi, l'expression de l'identité linguistique, l'écrit administratif est également à percevoir comme le lieu d'une interculturalité et le locuteur un passeur favorisant le lien nécessaire entre les peuples et les cultures. / Between the tradition of the writing and that of the orality, the formal writing, in Abidjan, is a writing between two. It is located between two cultures that convey an official language to the status legitimated by the constitution and the local languages from four linguistic groups and which , althought not taught, are commonly practiced by the populations. In such a situation diglossia and contrary to practices in french, wich oral, in francophone Africa, highlight a ownership of the French language by the phenomenon of interference lexical, syntactic and additions or truncations, formal writing appears as a document properly written of points of view syntactic and lexical. However, as in any meeting, the contact of the languages affects the behaviour of language speakers. In the framework of the formal writing, speakers take support on the oral devices, better known and better controlled, to build their writing. This device, characterized by an ethic of otherness which makes the talk an art, is a source of strangeness because of its expulsionof standards of the administrative writing. This strangeness reveals an aesthetic discursive particular. Thus, expression of the linguistic identity, administrative writing is also to perceive as the place of interculturality and, the speaker, a boatman favouring the necessary link between people and cultures.
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La dynamique de trouple ou la représentation de relations triangulaires dans le cinéma français : le cas de Wild Side, des Chansons d’amour et d’À trois on y vaThibeault, François 11 September 2019 (has links)
Depuis les années 1950, la société occidentale vit de profondes modifications : la famille nucléaire laisse la place à de nouveaux construits familiaux et la société hétéronormative est de plus en plus remise en question par les chercheurs et théoriciens du mouvement queer. Les rapports amoureux ne se constituent plus nécessairement autour d’un homme et d’une femme et de nouvelles structures amoureuses sont recensées, dont les relations triangulaires.
En marge de cette présence dans la société, les relations triangulaires sont aussi observées depuis quelques décennies au cinéma et elles intéressent de plus en plus de chercheurs. À l’aide des travaux de Serge Chaumier sur la représentation des triades au cinéma et de la recherche sur les coalitions au sein des triades de Theodore Caplow, nous souhaitons observer les rôles et les fonctions du tiers afin de savoir s’il contribue à la reconfiguration de la société patriarcale.
Nous effectuons cette recension des rôles et des fonctions du tiers dans trois films français (Wild Side, Sébastien Lifshitz, 2004; Les Chansons d’amour, Christophe Honoré, 2007; À trois on y va, Jérôme Bonnell, 2015) à l’aide de l’analyse de contenu qualificative, qui nous permet de définir avec plus de précision ces nouvelles constructions identitaires.
S’inscrivant dans la poursuite des recherches de Chaumier, notre étude permet de mieux comprendre les nouveaux rôles du tiers au cinéma : il est aujourd’hui perçu davantage comme un allié plutôt qu’une menace. De plus, il est moins représenté à titre d’amant caché. Par contre, les dictats de la société patriarcale imposent toujours leur joug et forcent souvent les relations triangulaires à vivre cachées ou à se déconstruire.
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Autonomie, migrations et altérité. HDR de géographie, 1999Ma Mung, Emmanuel 15 September 1999 (has links) (PDF)
La 1ère partie cherche à définir un sens et un point de vue de l'autonomie à partir de la relecture de mes propres travaux. L'autonomie s'exprime dans la pratique par un savoir-faire comme capacité de distinction et de différenciation du sujet et de constitution d'un monde propre, et par un pouvoir-faire comme capacité d'affirmation et d'initiative du sujet et de transformation de ce monde. L'autonomie se manifeste dans différentes situations que la 2ème partie décline, depuis la société des hautes steppes tunisiennes aux migrants maghrébins ou d'origine chinoise et aux diasporas, et depuis la résistance à l'Etat et la conservation de soi à l'auto-organisation et l'affirmation de collectifs. L'autonomie comme définition de soi (du sujet, individuel ou collectif) s'élabore dans une relation à l'altérité sociale (autrui) et matérielle, relation dont l'inscription spatiale est difficile à problématiser. La 3ème partie est un essai sur l'espace géographique conçu comme médiation entre l'espace phénoménologique et l'espace cosmique à travers une poétique de l'image et selon des procédures qui en permettent la refiguration. Les nominations ordinaires de l'espace que sont les déictiques « ici », « là-bas » et « ailleurs » traduisent sur le plan de l'expérience personnelle des extases de l'espace. L'espace géographique en tant que représentation est-il organisé au travers d'un langage « non verbal » ? On en vient ensuite à l'idée selon laquelle il n'y a pas de réel préexistant mais une création mutuelle, une co-construction du sujet et de l'objet qui s'exprime dans le sens que le sujet humain, en tant qu'être vivant organisant sa reproduction, donne à l'espace géographique, à la terre humaine : un réceptacle prédisposé à l'accueillir.
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La lettre administrative et l'acte administratif unilatéral à Abidjan - éthique et esthétique communicationnellesKouadio-Bouadou, Kadiatou 25 June 2010 (has links) (PDF)
Entre la tradition de l'écriture et celle de l'oralité, l'écrit administratif, à Abidjan , est un écrit entre deux. Il se situe entre deux cultures que véhiculent une langue officielle au statut légitimé par la constitution et des langues locales issues de quatre groupes linguistiques et qui, bien que non enseignées, sont couramment pratiquées par les populations. Dans une telle situation de diglossie et contrairement aux pratiques orales en français qui , en Afrique francophone, mettent en relief une appropriation du français par des phénomènes d'interférences lexicales, syntaxiques et des adjonctions ou des troncations, l'écrit administratif apparaît comme un document correctement écrit des points de vue syntaxique et lexical. Cependant, comme dans toute rencontre, le contact des langues en présence influe sur le comportement langagier des locuteurs. Dans le cadre de l'écrit administratif, les locuteurs prennent appui sur les dispositifs langagiers oraux, mieux connus et mieux maîtrisés, pour construire leurs écrits. Ce dispositif, marqué essentiellement par une éthique de l'altérité qui fait de la parole un art, est source d'étrangeté du fait de son éloignement des normes conventionnelles de l'écrit administratif. Cette étrangeté qui n'est que la manifestation de l'étranger dans sa pratique du français administratif, révèle une esthétique discursive particulière. Ainsi, l'expression de l'identité linguistique, l'écrit administratif est également à percevoir comme le lieu d'une interculturalité et le locuteur un passeur favorisant le lien nécessaire entre les peuples et les cultures.
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L'enclavement touristique dans les îles tropicales Polynésie française, Maldives, République dominicaineAuvray, Bénédicte 23 October 2012 (has links) (PDF)
Dans un monde où le franchissement des frontières se simplifie, tandis que les flux touristiques croissent régulièrement, la pérennité des enclaves touristiques interroge quant au rapport à l'espace et à l'autre. L'objectif est de mettre en lumière la variabilité des réactions et des relations qui naissent de l'implantation d'une structure touristique fermée dans un territoire. La dynamique d'ouverture et de fermeture de l'enclave semble induite par le contexte social, économique, culturel et même politique à l'oeuvre dans chaque territoire considéré. L'enclavement est en ce sens relatif à l'altérité même si ce lien s'avère complexe. Le traitement de l'altérité par l'enclavement, notamment grâce à des procédés de fermetures, passe au sein de la structure touristique par son appropriation au moyen de mises en scène de l'exotisme. En tant qu'objet géographique fantasmé, l'île tropicale constituerait un cadre propice à ce développement touristique fondé sur la mise à distance de l'Autre au profit de l'entre-soi et d'une valorisation de l'altérité exotique stéréotypée. L'étude de l'enclavement touristique en milieu tropical insulaire renseigne certes sur certaines dynamiques du marché touristique et sur les stratégies de développement économiques des grands groupes hôteliers mondiaux et de pays insulaires ou archipélagiques, mais l'enjeu est surtout de considérer le rapport du touriste au lieu comme un exemple-type du rapport paradoxal de l'homme à l'espace à l'époque contemporaine entre valorisation de la mobilité et prédilection pour l'immobilité.
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Pour une ethnolinguistique discursive du conte berbère à la croisée des cultures : relation orale et "méta-médiation"Tissot, Fabienne 15 January 2011 (has links) (PDF)
Notre thèse interroge le processus de transmission orale de contes berbères tachelhites marocains, recueillis au Maroc et en France en situation interculturelle et interlingue. Nous mettons l'accent sur la dimension négociée de la transmission, c'est-à-dire sur l'activité médiatrice qui réinterprète le conte pour l'autre - étranger à la culture d'origine du conte - et dans sa langue. Nous analysons cette activité, dans son émergence, dans ses ruptures et dans son ajustement à l'autre par le biais des " traces " qu'elle laisse à la surface des textes. Ces traces révèlent des lieux " sensibles " du discours qui le font apparaître comme traversé par différents ordres d'altérité : linguistique, culturelle, interdiscursive et interlocutive. Nous relevons un ensemble de procédures de (re)médiation, qui assurent la poursuite de la narration, l'intercompréhension par l'explicitation de spécificités et révèlent la nature co-construite des narrations et de la relation interculturelle. Notre analyse met en évidence un niveau " méta " de la médiation qui inscrit le " contage " dans le coeur du conte et donne à voir la manière dont les énonciateurs élaborent le conte, se font les porte-parole, plus ou moins autorisés et distanciés, de leur communauté, se disent dans la relation à l'autre, font état de l'interculturalité et se décentrent pour occuper une position médiane, à partir de laquelle ils déplacent le conte. La mise en regard de diverses modalités de transmission révèle différentes manières d'opérer cette médiation et rend compte d'une variabilité du conte en situation interculturelle, dans sa continuité avec unetradition orale
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L'écriture nomade : analyse des phénomènes de métissage dans la trilogie Le chant pour celui qui désire vivre de Jorn RielRiopel, Louis January 2007 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, nous proposons d'étudier les phénomènes liés au métissage dans la trilogie Sangen for livet (1984-86 [Le chant pour celui qui désire vivre, 1995]) de Jorn Riel, une notion abordée dans chacune des nombreuses oeuvres de cet auteur danois. Chez Riel, le métissage, qu'il soit biologique ou culturel, est valorisé et présenté comme un mode de conservation des traditions, un principe de survie et un processus créateur. Riel raconte l'histoire d'une famille inuite, un récit qui s'étale sur plus de mille ans d'histoire et dont les principaux personnages sont animés par le désir de conserver leurs spécificités biologiques et culturelles. Ce désir de conservation est toutefois comblé par des phénomènes de métissage, tant biologique que culturel. Riel valorise le métissage en le présentant comme mode de conservation et d'affirmation identitaire. Reflétant ce récit, l'écriture de Riel se réclame également du métissage, tant du point de vue de la forme que du processus créateur à partir duquel la trilogie est élaborée. La prose particulière de Riel se situe à mi-chemin entre l'écriture et l'oralité, ce qui lui confère une voix de conteur. De plus, il réactualise des grands thèmes de la littérature orale inuite et construit sa trilogie sous la forme d'un conte, réconciliant ainsi, le temps d'une trilogie, la tradition orale et la tradition écrite. L'omniprésence des phénomènes de métissage dans la diégèse et hors de cette dernière, ainsi que le lien étroit que Riel tisse entre l'écriture, le métissage et le nomadisme (l'écriture prend le relais du nomadisme dans le dernier tome en occupant les mêmes fonctions que ce mode de vie pour les personnages inuits: résurgence de la mémoire, conservation de la tradition, diffusion d'un savoir) nous permet de constater que son écriture est comme ses personnages, métisse et nomade, d'où le titre de ce mémoire: «L'écriture nomade. Analyse des phénomènes de métissage dans Le chant pour celui qui désire vivre de Jorn Riel.» ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Métissage, Nomadisme, Transfert culturel, Identité, Culture, Nord, Oralité, Écriture, Altérté, Conte, Conteur, Tradition orale, Inuit, Groenland, Littérature Scandinave, Danemark.
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Exotisme en communication interculturelle : danse, rencontres et mouvement vers l'altéritéCovanti, Véronique Anna January 2007 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire en communications interculturelles, nous questionnons la place de l'exotisme lors d'une rencontre entre des Montréalais francophones et lusophones partageant une pratique artistique et corporelle commune, soit des cours de capoeira et de samba dispensés par des membres de la communauté brésilienne. Pour débuter, effectuons une recension d'écrits théoriques sur la question de l'exotisme et de l'Autre, en croisant le propos d'auteurs ayant réfléchi à la rencontre de cultures à travers le temps. À partir de concepts exploratoires tels que la curiosité, l'étonnement, l'attention envers l'autre et ce qu'on découvre et l'expérience exotique, nous explorons quelques-unes des multiples façons de parcourir le chemin entre soi et l'autre, ainsi que ce tout qui nous dépasse. Sur ces assises théoriques, nous proposons une grille d'interprétation de notre crû. Aussi, sous forme de typologie, nous systématisons quatre formes de rencontre en rendant opératoires des concepts sur la rencontre interculturelle et intersubjective, et ce, avec la souplesse requise par ce type d'instrument en communications et en sciences sociales. Nous nous en servons par la suite comme moyen de regroupement de nos constats et de relance de notre analyse. Nous les développons à partir de deux représentations symboliques des expériences et reflets socio-culturels brésiliens, soit la capoeira, art martial, anciennement une lutte dansée, et la samba de gafieira, danse de couple folklorique brésilienne, les deux aussi bien pratiquées par des Brésiliens que des Québécois d'origine à Montréal. Nous cherchons à comprendre si un dialogue, bien qu'il se situe hors du langage parlé, peut s'installer lors du partage de ces expériences expressives, se jouant au ras des sens. En lien avec la question du corps et de la temporalité en communication, nous explorons quelles relations à l'autre cette situation de communication est susceptible de créer, du coup favorisant une mise à distance esthétique et éthique lors de la rencontre. À la suite de l'enquête ethnographique à l'intérieur de laquelle nous interrogeons à 2 et 3 reprises quatre montréalais francophones sur leurs pratiques ainsi que deux professeurs brésiliens, nous découvrons comment chacun a chorégraphié la rencontre avec l'autre. De leurs expériences où s'entrecroisent sensibilité et réflexivité, naissent des pistes éclairantes quant à nos réflexions initiales. Surgissent aussi des questionnements sur la société québécoise relativement à sa manière de vivre le lien social, son ouverture et ses limites quant aux rencontres avec cette forme d'altérité. Entre contact avec l'autre et reconnaissance de celui-ci, se dessinent des parcours éloquents de Montréalais francophones et lusophones à propos de thèmes tels que l'amitié, l'esthétique, la violence et le sacré. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Rencontre, Exotisme, Danse, Communication interculturelle, Expression artistique, Altérité, Capoeira, Samba.
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