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D'un monde l'autre. Les métamorphoses de l'intrigue dans les films réalisés par Erich von Stroheim (1919-1929). / From a world to another. The plot and its metamorphosis in the films directed by Erich von Stroheim (1919-1929)

Pisani, Martial 24 October 2017 (has links)
Célèbres et reconnus mais peu discutés, les films réalisés par Erich von Stroheim, entre 1919 et 1929 à Hollywood, occupent une place problématique dans l’histoire et la théorie du cinéma. Les discours contradictoires ou paradoxaux qu’ils ont inspirés animent cette recherche. Œuvre à la fois mutilée, reconstruite ou ruinée, elle est indissociable d’une expérience du temps. La versatilité des mondes et les métamorphoses de l’intrigue qu’elle propose, malgré un régime narratif évident, invitent à reconsidérer les catégories de l’histoire du cinéma muet américain. Interrogeant la représentation de l’histoire, ces films donnent à penser l’événement de la Première Guerre mondiale comme un point aveugle, et livrent une historicité composite. Au sein des pratiques du cinéma muet hollywoodien, les films de Stroheim se distinguent par l’invention d’un montage en accolade produisant une continuité qui incite à envisager la question de la durée. Ces films s’écartent de ce qu’à la même époque instaure le naturalisme américain par-delà les modèles littéraires. Pour analyser ce cinéma dans sa complexité, sera examiné l’être stroheimien selon les devenirs qui le font changer dans la durée, différemment de son appréhension dans le temps chronologique. De sorte que leurs devenirs se mesurent relativement aux êtres cédant à l’entropie ou au contraire demeurant des invariants. Selon cette configuration générale, Stroheim crée les conditions d’une expérimentation distincte de celle du naturalisme traditionnel. / The films directed by Erich von Stroheim in Hollywood between 1919 and 1929, though little discussed, are famous and renowned, but they still remain an issue in both film history and film theory. Contradictions and paradoxes that characterize the discourses on these films drive this research. The works of Erich von Stroheim were in turns butchered, reconstructed, destroyed. Our aim is to show that it entails strongly an experience of time. Despite their obvious narrative plots, these films suggest a changeability of worlds and a metamorphosis of plot that lead us to review the standard approaches of American silent film history. While they question the representation of history, these films make the event of World War I appear as a blind spot, and reveal heterogeneous modes of historicity. Within the experiences of Hollywood silent films, the works of Erich von Stroheim are characterized by the creation of a bracket montage (montage en accolade), producing a continuity that invites us to consider the issue of duration. Beyond literary models, these films differ from what is established by American naturalism at the time. In order to make way for their complexity, we will study the Stroheim-being according to what it becomes and changes itself in duration, which is not what we could understand of it in chronological time. So what becomes of it is estimated with regard to its yielding to entropy, or, on the contrary, its remaining invariably the same. In accordance with this general configuration, Stroheim creates conditions that experiments a new way for naturalism.
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Figures de l'homosexualité dans le cinéma polonais contemporain

Laverdière, Gabriel 24 April 2018 (has links)
L’entrée de la Pologne dans l’Union européenne, en 2004, a coïncidé avec une plus grande visibilité de figures de l’homosexualité dans la société et au cinéma. Avant les années 2000, en effet, les personnes associées aux minorités sexuelles – et leurs représentations fictionnelles – se pliaient davantage à des conventions sociales et esthétiques (rester à l’écart ou ne pas rendre visible son orientation sexuelle). Comme l’écrit Robert Biedroń, depuis cette entrée dans l’Union européenne, le « discours entourant l’homosexualité s’[est] inscrit [...] dans la dispute contemporaine qui a cours [dans la société polonaise] au sujet des valeurs en général », qu’il s’agisse de la reconnaissance des minorités sexuelles, du droit à l’avortement ou de l’ouverture à l’immigration. Puisque les productions culturelles de toutes sortes témoignent de leurs relations à la société et aux idéologies, on peut s’interroger sur les manières dont certains films de fiction récents s’inscrivent dans le dialogue socioculturel auquel la Pologne se prête à propos de l’homosexualité. Nous avons retenu les œuvres suivantes : Au nom de... (W imię..., 2013), Ligne d’eau (Płynące wieżowce, 2013), La Chambre des suicidés (Sala samobójców, 2011), Les amants de Marone (Kochankowie z Marony, 2005), Somnolence (Senność, 2008) et Dissimulation (W ukryciu, 2013). La notion de « figure », annoncée par le titre, se présente sous les traits de personnages que ces films mettent en récit sous le mode fictionnel. Certains « aspects » de la figure aident particulièrement à réfléchir aux rapports qu’entretiennent la fiction et la réalité. Ils incitent à concevoir que l’homosexualité et des personnages peuvent agir comme des connecteurs entre les propositions apparemment ludiques de films et des réalités sociales et des idéologies. Ces aspects sont les suivants : l’histoire, la société, l’imaginaire et l’espace. L’histoire implique des références au passé (ou l’absence significative de telles références), que des personnages sont susceptibles de pointer. Leurs comportements indiquent aussi des processus qui assurent le fonctionnement collectif ou social. L’identité des personnages se prolonge imaginairement par les types qu’ils représentent (ou dont ils s’écartent), et elle implique des valeurs qui servent à la définir. L’espace, quant à lui, est le support même des jeux fictionnels auxquels les films se prêtent. Des figures historiques, sociales et imaginaires en forment le relief. En plus, les films invitent à considérer certains « concepts » dont l’identité, l’étrangéité, la persona tisation et l’hospitalité (qui supposent un rapport à soi et à autrui, rapport qui est au cœur des préoccupations actuelles en Pologne et ailleurs) ; le romantisme et le positivisme (des paradigmes susceptibles d’être transformés par les événements historiques et les œuvres qui les interprètent) ; la manifesteté et la mutualité (qui proposent des modes pour renouveler en fiction le désir homosexuel hors de champs plus restreints) ; l’actualité et la virtualité (les rapports de l’identité au vrai et au faux, à l’authenticité et à la feintise), etc. Ces concepts guident la lecture des films et de leurs figures. Enfin, des « thèmes », motifs ou, comme y songeait Pierre Sorlin, des « points de fixation » émergent des films : nature et ville, virilité/masculinité, nudité/érotisme, couple hétérosexuel, famille, religion/foi, collectivité, communication. À tout prendre, une certaine tradition du cinéma polonais semble continuer de porter ses fruits : ce cinéma demeure, à travers les « petits » récits contemporains, une manière privilégiée de réexaminer certaines certitudes idéologiques. / The integration of Poland into the European Union in 2004 coincided with an increased visibility of gay figures in society and in cinema. Before the 2000s, sexual minorities—and their fictional representations—were more inclined to correspond to certain social and aesthetic conventions of their time (to step aside or abstain from making their sexual orientation known or visible). As Robert Biedroń writes, since the country’s integration into the European Union, “the discourse surrounding homosexuality [is] included in [Polish society’s] contemporary dispute regarding the subject of values in general”, whether this dispute concerns the recognition of sexual minorities, the right to abortion or the openness to immigration. Since it is usually agreed that cultural products of all kinds bear witness to their own relations with society and its ideologies, it is possible to question the ways in which certain recent fictional films are part of Poland’s sociocultural dialogue about homosexuality. We have selected the following works: In the Name of (W imię..., 2013), Floating Skyscrapers (Płynące wieżowce, 2013), Suicide Room (Sala samobójców, 2011), The Lovers of Marona (Kochankowie z Marony, 2005), Drowsiness (Senność, 2008) and In Hiding (W ukryciu, 2013). The notion of “figure”, announced by the title, is presented in the guise of certain characters that these films put into narrative and fiction. Certain “aspects” of the figure help to consider the relationship between fiction and reality. They compel us to conceive of homosexuality and certain characters as connectors between the fictional propositions of films and a number of social realities and ideologies. These aspects are: history, society, imaginary and space. History implies certain references to the past (or the notable absence of certain references), which fictional characters are likely to point to. Their behaviors also indicate processes that ensure collective or social functioning. The identity of the characters is imaginarily extended by the social types they represent (or from which they deviate); it also contains its self-defining values. As for space, it is that which holds or gives way to the fictional games in which the films participate. Historical, social and imaginary figures form the relief of that surface. The films also invite us to consider certain “concepts”, including identity, otherness, persona-tisation and hospitality (which presuppose a relationship to oneself and to others, a theme that permeates Poland and other countries), romanticism and positivism (paradigms that can be transformed by historical events and works of art that interpret them), manifestation (Offenbarkeit) and mutuality (which suggest ways to renew in fiction homosexual desire outside narrower fields), actuality and virtuality (relations of identity to truth and falsehood, to authenticity and feint), and so on. These concepts guide our readings of the films and of their figures. In addition, “themes”, motifs or, as Pierre Sorlin wrote, “fixation points” emerge from the films: nature and city, virility and masculinity, nudity and eroticism, heterosexual relationship, family, religion and faith, community, communication. On the whole, a certain tradition of Polish cinema seems to continue to bear fruit: this cinema remains, through the “small” contemporary narratives, a privileged way of re-examining certain ideological certitudes.
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Un cinéma québécois à la première personne du pluriel : comment les idées de « nation » et « d'altérité » cohabitent-elles dans l'imaginaire des cinéastes du Québec d'aujourd’hui?

Mărgineanu-Plante, Adam 28 September 2023 (has links)
Titre de l'écran-titre (visionné le 26 septembre 2023) / Ce mémoire a pour objectif principal de déterminer comment les idées de « nation » et « d'altérité » cohabitent dans l'imaginaire des cinéastes québécois d'aujourd'hui. Cet objectif se décline en deux propositions sur la place que prennent ces concepts dans leurs préoccupations ainsi que les répercussions qu'ils ont sur leurs pratiques professionnelles. Le mémoire se base sur les perspectives nationale et critique dans l'étude du cinéma québécois, auxquelles sont ajoutées les théories de Anthony D. Smith et Diane Lamoureux. Après l'analyse des données provenant de onze entretiens avec des cinéastes de différents horizons, la première proposition, sur l'idée de nation, à été invalidée. En effet, si certains aspects du concept comme la langue, le territoire ou les institutions politiques ont été mentionnés par quelques répondants, l'idée de nation ne représente pas un moteur symbolique fort pour les cinéastes rencontrés. En revanche, la deuxième proposition, sur l'idée d'altérité, a été validée, alors qu'il a été démontré de manière claire que ce concept, décliné sous plusieurs aspects, faisait partie des préoccupations des cinéastes rencontrés. Cependant, il ne s'incarne pas encore de manière aussi claire en pratiques, potentiellement à cause de facteurs limitants comme le manque de budget, la rigidité des critères d'admissibilité des bailleurs de fonds et l'imperméabilité des réseaux professionnels. Le mémoire conclut que l'émergence de la thématique de l'altérité ne se place pas nécessairement en porte-à-faux avec les questions identitaires d'ordre strictement national, mais plutôt comme une potentielle suite de celles-ci qui demande à comprendre qui est la population québécoise et vers quel avenir elle se dirige.
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Regards croisés sur l'altérité et l'identité dans le cinéma français et marocain des années 2000 / Perspectives on otherness and identity in the French and Moroccan cinema of the 2000s

Fdil, Abdellatif 30 November 2015 (has links)
Cette thèse est née d’une interrogation sur la représentation de l’Autre dans les imaginaires cinématographiques français et marocains qui se constituent actuellement ; c’est à dire au début des années 2000 (2000-2015). Plus précisément, elle s’interroge sur ce qui permet, à ce niveau de construction d’un regard croisé, de le différencier et de l’identifier distinctement sur le plan imaginaire et dramaturgique. Dans cette double perspective, l’Autre serait tour à tour Français et Marocain, le Nord et le Sud, le Maghrébin et l’Occidental ; ce qui permettra de comparer des représentations tantôt convergentes, tantôt divergentes, voire antagonistes. Car ceux qui traversent la Méditerranée ne sont pas seulement amenés à remettre en cause la prétendue supériorité de l’ancien colonisateur et à dénoncer la condition faite aux immigrés, mais sont aussi à l’origine d’une nouvelle vision du monde : ouverture à l’Autre et à son espace fondée sur le respect mutuel et la fécondité du métissage culturel. Il s’agit donc de mettre en place des rencontres cinématographiques françaises et marocaines pour comprendre comment le corps, son mouvement et son interprétation à l’écran, est le centre de gravité qui anime les regards croisés. Ainsi ressort-il une « correspondance » cinématographique franco-marocaine, carrefour des diversités linguistiques et culturelles, soulevant sans doute des interrogations complexes liées à ces rencontres enrichissantes et dignes d’intérêt scientifique. Comment l’Ailleurs marocain peut-il contribuer au récit filmique français, correspondre à une quête intérieure, ou au contraire conforter un désenchantement radical ? Comment la France entre-elle dans l’histoire contemporaine du cinéma marocain ? Comment le personnage français fait-il partie de son imaginaire ? Ce travail s’interroge parallèlement sur les dangers consécutifs à ce type de représentation qui se manifeste dans la réduction au pittoresque du récit filmique, l'inventaire complaisant de clichés révélant une vision stéréotypée de l'Autre et de son espace. Car les années 2000 conduisent certains films et penseurs à réagir encore et toujours à cette attitude qu’ils tournent souvent en dérision. Toutefois, le cinéma français et les films marocains, loin d’être réductible à cette contestation, proposent aujourd’hui une vision distanciée et originale d’elle-même, de sa culture, et aussi forcément de l’Autre. / This thesis arose from a question about the representation of The Other in today's French and Moroccan filmic images; that is to say in the early 2000s (2000-2015). More precisely, it elaborates on what can allow the construction of a cross observation, which could clearly differentiate and identify the fictional and dramaturgical aspects of the subject. In this double perspective, the Other would be both French and Moroccan, the North and the South, the Maghreb and the West. This will lead to a comparison between representations which are sometimes convergent, sometimes divergent, and even antagonistic. For those crossing the Mediterranean are not only brought to call into question the supposed superiority of the colonizers and denounce the condition of the immigrants, but are also faced with a new vision of the world: the openness to the Other and its foundations implying mutual respect and the fruitfulness of a cultural mix. It is therefore necessary to contextualize the French and Moroccan cinematographic meeting points in order to understand how bodies, their movements and the way they are interpreted on the screen, are at the core of our cross observations. Thus a Franco-Moroccan cinematographic “correspondence" appears. A crossroad of linguistic and cultural diversity, raising undoubtedly complex questions related to these rich encounters and worthy of scientific interest. How can the Moroccan contribute to the French film narrative, corresponding to an inner quest, or on the contrary confirming a radical disenchantment? How does France enter Moroccan contemporary cinema? How do French characters fit in? This work also examines the consecutive dangers of that kind of representation which amount to mere picturesque film narratives, inventories full of cliches revealing a stereotypical view of the Other and their space. Because in the 2000s, some movies and thinkers still have this attitude, so they often feel derided. However, French cinema and Moroccan films, far from being reduced to this challenge, offer today an original and distanced vision of themselves, their culture, and most certainly the Other.
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Les représentations des problématiques sociales dans le cinéma espagnol contemporain (1997-2011) / Representation of social problematics in contemporary Spanish cinema (1997 – 2011)

Campillo, Jean-Paul 25 January 2019 (has links)
Cette thèse porte sur les documentaires qui, en Espagne, se situent à mi-chemin entre l’engagement militant et le désengagement politique. Notre recherche s’est orientée vers des films minoritaires susceptibles de prendre le contrepied des représentations timides des problématiques sociales, autrement dit d’en proposer une lecture politique. Ces productions, en s’approchant au plus près du militantisme, interrogent le discours et l’action des pouvoirs en place (politiques et économiques) et en même temps donnent à voir des alternatives, qu’elles appartiennent à un passé lointain ou très récent. Portmán, a la sombra de Roberto (Miguel Martí, 2001), El efecto Iguazú (Pere Joan Ventura, 2002), 200 km. (Discusión14, 2003), La mano invisible (Isadora Guardia, 2004), Veinte años no es nada (Joaquín Jordà, 2004), El astillero (Disculpen las molestias) (Alejandro Zapico, 2007), Flores de luna (Juan Vicente Córdoba, 2009), 15M Libre te quiero (Basilio Martín Patino, 2011), ces films, bien qu’ils partagent de nombreux points communs avec la critique sociale ne se concentrent pas sur des destins individuels, mais sur des projets collectifs. Par ailleurs, ils ne se contentent pas d’un constat, ils exercent une fonction de dénonciation. Leur but étant de transformer la conscience du spectateur, ils agissent. / This thesis is about documentaries which, in Spain, are in a half-way between militant commitment and political disengagement. Our research focused on minority movies likely to take the opposite view of the feeble representations of social problematics, and thus, to propose a political interpretation. These productions, by coming closer to militancy, question the speech and the action of in place authorities (political and economical) and, at the mean time, show alternatives that belong to a distant or very recent past. Portmán, a la sombra de Roberto (Miguel Martí, 2001), El efecto Iguazú (Pere Joan Ventura, 2002), 200 km. (Discusión14, 2003), La mano invisible (Isadora Guardia, 2004), Veinte años no es nada (Joaquín Jordà, 2004), El astillero (Disculpen las molestias) (Alejandro Zapico, 2007), Flores de luna (Juan Vicente Córdoba, 2009), 15M Libre te quiero (Basilio Martín Patino, 2011), although these movies share a lot of things in common with social criticism, they do not focus on individual fates, but rather on collective projects. Moreover, beyond describing facts, they act as whistleblowers in order to modify the viewer’s consciousness.
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De l'attraction au cinéma

Paci, Viva January 2007 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Le traitement de l’espace dans Badlands et Days of Heaven, de Terrence Malick

Leclerc, Philippe 05 1900 (has links)
Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de ses documents visuels et audio‐visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal. / Ce mémoire de maîtrise étudie le traitement de l’espace dans les films Badlands (1973) et Days of Heaven (1978), du cinéaste américain Terrence Malick. Je m’intéresse dans un premier temps à montrer comment le traitement spatial de ces œuvres se démarque des conventions cinématographiques classiques en développant autour de la multitude de procédés et stratégies mis en œuvre par Malick pour rendre sensible et réflexif l’espace - sonore et visuel – des deux films, lequel est conçu pour être littéralement «habité» par les personnages mais également par les spectateurs. J’observe ensuite les implications (esthétiques, narratives, iconologiques, philosophiques, poétiques, etc.) de ce traitement singulier de l’espace filmique en montrant comment le cinéaste parvient à créer différents types de sensations et construire son discours par et à travers l’espace de ses œuvres. Le mémoire porte une attention particulière à la notion de «paysage filmique» et se structure en trois chapitres, lesquels étudient respectivement l’espace chez Malick en termes de «sensations» (sensibilité de l’espace, «mise en vue» du paysage au sein des deux films), de «relations» (relations entre les différents espaces et relations entre les personnages et l’espace) et de «mémoire» (densité «iconologique» du paysage). Aussi, j’aborde d’autres questions importantes au cours du projet et je reviens à plusieurs endroits sur la dimension «poétique» du cinéma de Malick et sur la «réflexivité spatiale» de ses films (réflexivité et aspect «attractionnel» du paysage, réflexivité de la voix-off, réflexivité de l’organisation et de la structure spatiales du récit, réflexivité du «tissage spectral»). Enfin, il est question de montrer au fil du mémoire que Malick parvient à édifier avec le cinéma, et par là avec l’espace et le paysage, un véritable espace de pensée qui «déborde» du cadre filmique. / This Master’s thesis studies the treatment of space in Terrence Malick’s films Badlands (1973) and Days of Heaven (1978). First I apply myself to show how the treatment of space in these films distinguishes itself from classical cinematographic conventions, developing on the multitude of strategies used by Malick to make space (both visual and sound) sensitive and reflexive in the two films. Space here is created to be literally «inhabited» by the characters as well as the spectators. I then observe and comment on the implications (esthetical, narrative, iconological, philosophical, poetical, etc.) of this peculiar treatment of film space by showing how the filmmaker creates different types of sensations and constructs his discourse with and through space of his films. The thesis pays special attention to the concept of «film landscape» and structures itself in three chapters, which respectively study space in Malick’s work in terms of «sensation» (space sensitivity, «mise en vue» of the landscape in both films studied), of «relationship» (relationships between the different spaces and relationships between characters and space), and of «memory» («iconological» density of the landscape). In the project I also touch other important questions, coming back several times on the «poetical» dimension of Malick’s cinema and on the «space reflexivity» of his films (reflexivity and «attractional» aspect of the landscape, reflexivity of the voice-over, reflexivity of the organization and space structure of the story, iconological reflexivity). Finally, throughout the thesis I try to show that through filmmaking, and therefore through space and landscape, Malick creates a true space of thoughts that goes «beyond» his films.
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Le traitement de l’espace dans Badlands et Days of Heaven, de Terrence Malick

Leclerc, Philippe 05 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise étudie le traitement de l’espace dans les films Badlands (1973) et Days of Heaven (1978), du cinéaste américain Terrence Malick. Je m’intéresse dans un premier temps à montrer comment le traitement spatial de ces œuvres se démarque des conventions cinématographiques classiques en développant autour de la multitude de procédés et stratégies mis en œuvre par Malick pour rendre sensible et réflexif l’espace - sonore et visuel – des deux films, lequel est conçu pour être littéralement «habité» par les personnages mais également par les spectateurs. J’observe ensuite les implications (esthétiques, narratives, iconologiques, philosophiques, poétiques, etc.) de ce traitement singulier de l’espace filmique en montrant comment le cinéaste parvient à créer différents types de sensations et construire son discours par et à travers l’espace de ses œuvres. Le mémoire porte une attention particulière à la notion de «paysage filmique» et se structure en trois chapitres, lesquels étudient respectivement l’espace chez Malick en termes de «sensations» (sensibilité de l’espace, «mise en vue» du paysage au sein des deux films), de «relations» (relations entre les différents espaces et relations entre les personnages et l’espace) et de «mémoire» (densité «iconologique» du paysage). Aussi, j’aborde d’autres questions importantes au cours du projet et je reviens à plusieurs endroits sur la dimension «poétique» du cinéma de Malick et sur la «réflexivité spatiale» de ses films (réflexivité et aspect «attractionnel» du paysage, réflexivité de la voix-off, réflexivité de l’organisation et de la structure spatiales du récit, réflexivité du «tissage spectral»). Enfin, il est question de montrer au fil du mémoire que Malick parvient à édifier avec le cinéma, et par là avec l’espace et le paysage, un véritable espace de pensée qui «déborde» du cadre filmique. / This Master’s thesis studies the treatment of space in Terrence Malick’s films Badlands (1973) and Days of Heaven (1978). First I apply myself to show how the treatment of space in these films distinguishes itself from classical cinematographic conventions, developing on the multitude of strategies used by Malick to make space (both visual and sound) sensitive and reflexive in the two films. Space here is created to be literally «inhabited» by the characters as well as the spectators. I then observe and comment on the implications (esthetical, narrative, iconological, philosophical, poetical, etc.) of this peculiar treatment of film space by showing how the filmmaker creates different types of sensations and constructs his discourse with and through space of his films. The thesis pays special attention to the concept of «film landscape» and structures itself in three chapters, which respectively study space in Malick’s work in terms of «sensation» (space sensitivity, «mise en vue» of the landscape in both films studied), of «relationship» (relationships between the different spaces and relationships between characters and space), and of «memory» («iconological» density of the landscape). In the project I also touch other important questions, coming back several times on the «poetical» dimension of Malick’s cinema and on the «space reflexivity» of his films (reflexivity and «attractional» aspect of the landscape, reflexivity of the voice-over, reflexivity of the organization and space structure of the story, iconological reflexivity). Finally, throughout the thesis I try to show that through filmmaking, and therefore through space and landscape, Malick creates a true space of thoughts that goes «beyond» his films. / Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de ce mémoire a été dépouillée de ses documents visuels et audio‐visuels. La version intégrale du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Sur les histoire(s) du cinéma (1973-2004) de Jean-Luc Godard / On « histoire(s) du cinéma » (1973-2004) by Jean-Luc Godard

Sorlin, Philippe-Emmanuel 08 December 2017 (has links)
Cette thèse, qui a pour objet dʼétude un seul film, celui de Jean-Luc Godard intitulé : HISTOIRE(S) DU CINÉMA, se compose de deux mouvements spéculaires distincts : avant le film et après le film.La première partie de notre thèse tente ainsi de produire la généalogie du film, c'est-à-dire à établir les divers et nombreux projets qui ont abouti aux multiples versions, qui ont été diffusées de façon parcellaires. La date que nous avons fait figurer dans notre titre correspond au plus large encadrement possible, correspondant entre son premier projet d'écriture : "Moi, Je" en 1973 et la date de sortie de la toute dernière version du film : "Moments choisis des Histoire(s) du cinéma" en 2004.Ensuite dans une seconde partie, notre réflexion a visé à interroger sur deux sortes d'éléments antérieurs qui ont donc prédéterminé a vouloir faire ce film. le premier étant Godard lui-même et les traces quʼil a laissé avant le film et le second domaine concerne les personnes autour de lui qui ont été des figures tutélaires : Langlois, Malraux et Bazin. La troisième partie entame l'aspect qu'on a nommé après le film. Il consiste à produire une critique du film en conduisant d'abord notre propre subjectivité à opérer un plan par plan précis des quinze premières séquences, relevant le pari qu'elle nous fournit une gamme esthétique relativement représentative du film. Ensuite nous avons répertorié un grand nombre de critiques qui ont été faites (jusqu'en 2008) car cela nous semble révélateur des types de discours quʼon tient devant le film, révélant cet objet filmique dans le monde cinéma. D'une certaine vue nous avons établi une pré-bibliographie du film par laquelle cette étude se termine. / This thesis, have the object of a lonely film, that Jean-Luc Godard titled: Histoire(s) du Cinema (meaning History(ies) of Cinema) It consists of two distinct specular studies movements: before the film and after the film. The first part of our thesis try to produce a genealogy of this film. So by establishing the various and numerous projects that have resulted in a multiple versions, which have been disseminated in a parcel of time. The date that we have shown in our title corresponds to the widest possible framing, corresponding between his first writing project: « Moi, Je » (meaning Me, Myself & I) in 1973 and the releasing date of his latest version of the movie: « MOMENTS CHOISIS D’HISTOIRE(S) DU CINÉMA » (meaning Selected Moments of History(s) of Cinema "in 2004. Then in a second part, our reflection aimed at questioning two kinds of earlier elements which therefore predetermined to want to make this movie. The first being Godard himself and the traces he left before the film and the second domain concerns some people around him who were the Guardian figures: Langlois, Malraux and Bazin.The third part begins the aspect that was named after the film. It consists in producing a critique of the movie by first leading our own subjectivity to operate a plan by precise plan of the first fifteen sequences, raising the bet that it provides us with a fairly representative aesthetic range of the film. Then we have listed a lot of criticisms that have been made (up to 2008) because it seems indicative of the types of speeches that we hold in front of the film, revealing this cinematic object in the world of cinema. From a certain view we have established a pre-bibliography of the film by which this study ends.
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"Déclarations d'indépendance" : perception, discours et définitions du cinéma indépendant américain contemporain / "Declarations of independance" : perception, discurses and definitions of contemporary american independant cinema

Sauvage, Célia 07 December 2013 (has links)
Depuis la fin des années 1990, un certain courant du cinéma américain indépendant s'est développé à travers l'instauration d'une nouvelle communauté culturelle (jeune, intellectuelle, 'branchée'), d'où a découlé la constitution d'un nouveau public-niche à l'image de cette communauté ; mais également à travers l'invention d'une nouvelle imagerie, d'une nouvelle esthétique et de nouveaux modes de narration. notre hypothèse de travail est la suivante : le cinéma indépendant américain contemporain est devenu 'à la mode' et se prétend être la seule alternative sincère et indépendante du marché du cinéma plus grand public. il s'est constitué depuis les années 1990 jusqu'à aujourd'hui comme une véritable catégorie culturelle qui affiche son caractère d'opposition à un style commercial dominant. or les films indépendants américains sont devenus des produits culturels, tout autant que les films plus grand public. ce qui fut par exemple étiqueté un temps comme l'esthétique caractéristique des films indépendants américains est également réemployée et réinterprétée par hollywood qui la réintègre dans un style dominant (valorisation d'un effet 'petit budget', d'un style visuel amateur).le caractère indépendant des films n'est donc pas tant économique, industriel (ils sont d'ailleurs pour la plupart financés en partie par des grands studios) ou esthétique mais il est plutôt vécu comme une catégorie culturelle autonome, comme un mode de consommation culturelle (organisé par des stratégies marketing spécifiques). / As it became more popular, American independent cinema developed a perceptible label and a commercial industry. It is no longer a peripheral or marginalindustry and instead a dominant cultural sphere. This explains why this contemporary phase of independent cinema is commonly criticised or questioned.This popularisation of independent cinema developed media saturation. Everyone seems to have its own definition, which explains the discursive conflict and contradictory definitions of independent cinema. This independent position has exceeded its industrial and economic status. The new independent model questions agenuine American independent cinema even though the existence of it is assimilated in the auteuriste, promotional, critic and spectatorial discourses. Though,independent cinema represents now a cultural label, a culture of taste, and acommunity of elitist consumers in opposition of Hollywood. It organizes different interpretive strategies and expectations that are shared among authors, audiences,critics and distributors. Independent cinema coheres as a cultural category and nolonger just as a set of industrial or formal or stylistic conventions. It is the product of a judgment that we make about a certain cinema. Independent cinema is a perceptive film category.

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