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L'évolution de la carrière des femmes cadres entre choix ou contraintes : le cas du secteur bancaire libanais / Career of women between choices and constraints : a case study about the lebanese banking sectorSalameh-Ayanian, Madonna 17 October 2014 (has links)
Bien que les femmes aient toujours fait partie des composantes de la main-d’oeuvre d’une entreprise et y jouent toujours un rôle prépondérant, il faut dire que, dans les postes décisionnels, elles ont été considérablement sous-représentées. La barrière entre cadres intermédiaires et cadres supérieurs, baptisée le « plafond de verre », est aujourd’hui, presque aussi infranchissable qu’il y a 20 ans, quand une multitude de femmes diplômées sont entrées dans le monde des affaires. L’objet de cette recherche vise à identifier pourquoi le taux des femmes présentes dans les instances de haute direction des banques libanaises reste-t-il si minime. La présente étude va consister à analyser la corrélation entre les aspirations professionnelles des femmes, leur ambition d’accéder aux plus hauts échelons de l’entreprise et le phénomène du plafond de verre. Par ailleurs, cette étude va approfondir l’examen des styles de leadership adoptés par les femmes et mesurer l’impact du style adopté sur la progression réalisée dans la carrière choisie. Nous prendrons l’exemple du Moyen-Orient et particulièrement du Liban où le secteur bancaire est soucieux de réduire les inégalités professionnelles. Cependant les différenciations entre hommes et femmes persistent. De multiples facteurs, certains explicites, telle la formation ou la mobilité, d’autres plus implicites, comme les horaires de travail ou la maternité, semblent se combiner et se renforcer mutuellement pour expliquer des évolutions de carrière moins favorables chez les femmes. Un questionnaire à choix fermé a été diffusé sur un site Web sécurisé à des femmes cadres dans 6 banques opérant au Liban afin de déterminer la relation entre les variables dépendantes et indépendantes relevées. Les hypothèses ont été validées déterminants ainsi divers facteurs qui affectent l’existence du plafond de verre. / Women have always been an inherent part of the workforce. They have been playing a fundamental role throughout history; however, they have been considerably underrepresented in top management positions. The existent barrier between middle and top management positions entitled “Glass Ceiling” remains almost as impassable as it has been 20 years ago, even though the number of educated women who have entered the labor market has substantially increased. The purpose of this research is to identify why the number of women in the top management positions of the Lebanese banks remains minim. As such, the primary object lies in analyzing the correlation between the aspiration and ambition of women to access the highest levels in the organization’s hierarchy and the glass ceiling phenomena. Moreover, this study focuses on the leadership styles adopted by these women; it aims at measuring the impact of the adopted style on the hierarchical advancement in the chosen career. In Lebanon, the banking sector is eager to reduce professional discrepancies; however, these gaps remain existent between men and women. Several factors, some of which are explicit – such as training & development and mobility, others implicit such as the working schedules and the maternity leaves, interact and interrelate to explain the less favorable career paths that women face. A close-ended questionnaire has been communicated throughout a secured website to middle management women in 6 banks operating in Lebanon in order to determine the relationship between the identified dependant and independent variables. The hypothesis statements were accepted as true; stipulating that several factors affect the perpetuity of the glass ceiling.
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Culture organisationnelle et supervision abusiveAdangnito, Christine 10 1900 (has links)
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Histoire d'une "révolution culturelle" de la distribution. De l'omni-canal à l'omni-commerce, une analyse du changement et de sa mise en récit. / Story of a « cultural revolution » in retailing From omni-channel to omni-commerce, an analysis of change and its narrativeChautard, Tiphaine 28 November 2018 (has links)
L’omni-canal constitue un idéal que la plupart des distributeurs cherche à atteindre en vue de s’adapter aux nouvelles exigences du marché (i.e. évolution du comportement des consommateurs et des standards concurrentiels). Dans la lignée des recherches en marketing de la distribution, nous cherchons à comprendre comment s’opère la mutation des distributeurs multi-/cross-canal vers l’omni-canal, du point de vue organisationnel. Au-delà de l’aspect technologique (e.g. modernisation des systèmes d’information ou logistiques), nous nous interrogeons sur la dimension culturelle de la transformation de ces acteurs « historiques » (e.g. révision des modes de fonctionnement et de pensée au sein des organisations et auprès de leurs membres). Nous nous intéressons d’abord à l’émergence de l’omni-canal et soulignons le changement culturel qu’il requiert ; la culture organisationnelle permet ensuite d’appréhender ce que recouvre ce changement culturel ; enfin, dans le cadre d’une stratégie de marketing interne, le storytelling contribue à faciliter la mutation auprès des collaborateurs, premiers destinataires du changement. Nous mettons en oeuvre une étude de cas multiples pour explorer la manière dont la mise en récit du changement par les distributeurs permet de favoriser l’émergence et le déploiement d’une « culture omni-canal ». Nos résultats témoignent d’une convergence dans la manière dont le changement s’opère mais aussi dont les distributeurs le racontent au travers d’un « storytailing » commun, dessinant les prémices d’une « révolution culturelle » de la distribution. Celle-ci se traduit par une vision élargie de la notion d’omni-canal à celle « d’omni-commerce » et une volonté des distributeurs de définir leur agency. / Most retailers strive to reach the omni-channel ideal in order to meet new market requirements (i.e. evolution of consumer behavior and competition standards). In this study, we seek to understand how multi-/cross-channel retailers transform into omni-channel, from an organizational point of view. Beyond the technological aspect (e.g. modernization of information systems and logistics), we investigate the cultural dimension of the change in “historical” actors (e.g. overhaul of processes and ways of thinking inside organizations and among their members). First, we explore the emergence of omni-channel and outline the cultural change that it requires; then, we investigate organizational culture as a means to achieving such cultural change; finally, when formulating marketing strategy, we propose storytelling as an internal marketing approach with collaborators, who are often the first recipients of change. We conduct multiple case studies to explore the narrative of change whilst favoring the emergence and deployment of an “omni-channel culture”. Our findings show confluent results about the way retailers change and tell this story. Their narrative reveal a shared “storytailing”, shaping the premises of a “cultural revolution” in retailing. It is reflected in the proposition of a widened conception of omni-channel through “omni-commerce” and a wish for retailers to define their agency
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Culture qualité et organisation bureaucratique, le défi du changement dans les systèmes publics de santé. Une évaluation réaliste de projets qualité en Afrique / Quality culture and bureaucratic organisation, the challenge of change in public health systems. A realistic evaluation of quality projects in AfricaBlaise, Pierre 23 December 2004 (has links)
Résumé
Introduction
Depuis une quinzaine d'années en Afrique, cercles de qualité, audits cliniques, cycles de résolution de problèmes et autres 'projets qualité' ont été mis en oeuvre dans les services publics de santé pour améliorer la qualité des soins. Ces projets ont souvent mis l'accent sur des approches participatives, la résolution locale de problèmes et le changement, bousculant les pratiques managériales traditionnelles. A court terme, les évaluations montrent l'amélioration des résultats de programmes ou d'activités. Mais la pérennité de la dynamique reste largement à prouver. Le véritable aboutissement d'un programme d'assurance qualité devrait être apprécié à l'aune de sa capacité à mettre la préoccupation pour la qualité au cœur du management et du fonctionnement du système, et ce de façon continue. C'est en effet la vision moderne de l'assurance qualité déclinée dans les approches du management de la qualité totale, de l'amélioration continue de la qualité ou de l'organisation apprenante.
Méthode
La définition, la mesure et le management de la qualité en santé se révèlent être beaucoup plus qu'une simple procédure technique: c'est un processus social dans un système complexe dont l'étude requiert une approche méthodologique appropriée (Chapitre 1). Notre objectif est d'explorer dans quelle mesure les projets qualité ont permis aux systèmes de santé d'adopter les principes du management de la qualité.
Nous proposons de conduire une 'évaluation réaliste' de projets qualité en Afrique (Chapitre 2). Conceptualisée par Pawson et Tilley (1997) dans le domaine des sciences sociales, l'évaluation réaliste ('realistic evaluation') est une approche méthodologique de la famille des theory based evaluations. Au-delà du constat d'un effet produit par une intervention, l'évaluation réaliste cherche à comprendre ce qui marche, pour qui, dans quelles circonstances et comment. Alors que les résultats issus de la 'grounded theory', de la recherche action et d'autres méthodes de recherche sur les systèmes de santé restent très liés à un contexte, l'évaluation réaliste génère des théories intermédiaires ('middle range theories') qui permettent d'étendre la validité des interprétations au-delà d'un contexte particulier. Construite autour d'études de cas menées dans des contextes multiples et variés, l'évaluation réaliste met en effet l'accent sur l'interaction entre le contexte et la logique d'une intervention.
Résultats
Afin de construire une théorie initiale, nous comparons les systèmes de santé Européens et Africains à l'aide des configurations organisationnelles de Mintzberg (chapitre 3). Nous mettons ainsi en évidence le rôle joué par la nature bureaucratique ou professionnelle de la configuration des organisations de santé dans les résistances à l'introduction des principes du management de la qualité.
Nous menons ensuite une série d'études de cas au Niger, en Guinée, au Maroc et au Zimbabwe pour étudier cette interaction. Dans une première série comparative de trois études de cas (Chapitre 4), nous mettons en évidence la tension qui existe entre la logique de commande et de contrôle des organisations bureaucratiques et la logique de l'assurance qualité valorisant la prise d'initiative de changement par des équipes non hiérarchisées. Nous explorons ensuite cette tension dans trois études de cas distinctes au Zimbabwe et au Maroc. Laissées à la merci des contraintes bureaucratiques, les initiatives locales pour améliorer la qualité apparaissent dépendantes de la capacité des acteurs à développer des stratégies de contournement (Chapitre 6). Faute de quoi elles doivent réduire fortement leurs ambitions à moins qu'elles ne bénéficient d'un soutien émanant d'une institution située hors de la ligne hiérarchique mais reconnue légitime (Chapitre 5). Les systèmes publics de santé de ces pays, conçus comme des organisations bureaucratiques structurées autour de relations hiérarchiques de commande et de contrôle tolèrent une démarche qualité, valorisant l'innovation, la créativité, la prise d'initiative locale et le travail en équipes non hiérarchisées, à la condition qu'elle se déroule à l'abri d'un projet. Force est de constater que ces dimensions clé de la culture qualité n'ont pas fondamentalement ni durablement imprégné des pratiques de management restées bureaucratiques. L'émergence d'une véritable 'culture qualité', un produit attendu de l'introduction de projets qualité, ne semble pas s'être produite au niveau organisationnel (Chapitre 7).
Nous procédons ensuite à la synthèse 'réaliste' de l'ensemble de nos études de cas (Chapitre 8). Nous en tirons les leçons sous la forme d'un enrichissement progressif de notre théorie initiale. Nous pouvons alors formuler une théorie améliorée, toujours intermédiaire et provisoire, dérivée de nos théories intermédiaires successives.
Discussion
Notre discussion s'organise autour de deux thèmes (chapitre 9).
Dans une première partie, nous discutons le potentiel et les limites de nos résultats et de l'approche réaliste de l'évaluation. Nous montrons que nos résultats sont des théories provisoires et incomplètes, deux caractéristiques d'une middle range theory. En dépit de ces limites, l'approche réaliste est potentiellement très riche pour interpréter les effets d'interventions dans des systèmes complexes. Elle se situe dans une perspective d'aide à la décision pour orienter l'action sur le terrain plutôt que dans une perspective de genèse de lois universelles. Elle représente une avancée méthodologique particulièrement pertinente pour la recherche sur les systèmes de santé dans un monde turbulent où de multiples initiatives se télescopent.
Dans une deuxième partie, nous discutons les conséquences de nos résultats pour le futur de l'assurance qualité dans les systèmes de santé. Les projets qualité étudiés ne parviennent pas à changer une culture organisationnelle bureaucratique qui compromet pourtant leur pérennisation. Nous envisageons alors les stratégies susceptibles de permettre à la culture qualité de s'épanouir et au contexte organisationnel d'évoluer en conséquence. Décentralisation et nouveau management public, en vogue hier et aujourd'hui, montrent leurs limites. Il faut probablement trouver un équilibre entre trois idéaux-types décrits par Freidson: l'idéal-type bureaucratique, malmené par les stratégies de débrouille locale, l'idéal-type du marché, valorisant l'initiative, et l'idéal-type professionnel, émergent mais encore embryonnaire en Afrique. Finalement, à côté des mécanismes du contrôle et de la compétition, un troisième mécanisme régulateur devrait prendre toute sa place: la confiance.
Abstract
Introduction
For nearly two decades in Africa, quality circles, clinical audits, problem solving cycles and other quality projects have been implemented in public health services to improve quality of care. Challenging traditional managerial practices, these projects usually emphasized participatory approaches, local problem solving and change. At short term, evaluation shows improvement in programs and activities output. However the capacity to put quality at the heart of system's management should be considered as the genuine achievement of a quality assurance program. Did quality projects contribute to the adoption of quality management principles by health systems ? This is the question addressed in the present thesis.
Method
Our methodology belongs to the realistic evaluation paradigm conceptualized by Pawson and Tilley and focuses on the interaction between an intervention mechanism and its context in order to understand what works, for whom, in what circumstances and how ? Based on case studies in various contexts in Niger, Guinea, Morocco and Zimbabwe, we build a middle range theory, that explains organizational behavior towards quality management.
Results
Based on Mintzberg's models, we show the role of health care organizational configuration in resisting to quality management principles. We then explore the tension between the bureaucratic organization's command and control approach and the quality assurance approach promoting initiative and change through team work. Local initiative had to develop coping strategies to overcome bureaucratic constraints. Failing to do so, ambitions had to be reduced unless there was support from an external, yet legitimate institution. Public health systems of these countries, structured as command and control hierarchical organizations, allowed innovation, creativity, local initiative and non hierarchical relationships as long as they developed within the boundaries of a project. However, these key characteristics of a quality culture did not permeate routine management. The quality culture shift expected from quality projects does not seem to have happened at organizational level.
Discussion
We first discuss the potential and limitation of realistic evaluation which appear particularly relevant for complex health systems research. We then discuss consequences of our results on the future of quality assurance in health systems. Since quality projects fail to transform a bureaucratic organizational culture, which in turn undermines their sustainability, alternative strategies must be sought to promote quality culture and relevant organizational change. Decentralization and new public management show their limitations. We suggest a balance between three ideal-types described by Freidson: The bureaucratic ideal-type, challenged by local coping strategies, the market ideal-type, which is fashionable today and promote initiative, and the professional ideal-type, emerging and promising, yet still embryonic in Africa.
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L'étude de la relation entre la culture organisationnelle et la violence au travailCloutier, Geneviève 12 1900 (has links)
Ce mémoire a pour objectif d’étudier la relation entre la culture organisationnelle et la violence au travail. Plus spécifiquement, les résultats permettent de déterminer comment la perception des cultures organisationnelles de type groupal, développemental, hiérarchique et rationnel de l’approche des valeurs concurrentes de Cameron et Quinn (1999) s’associent aux conflits interpersonnels et au harcèlement physique et sexuel dans les organisations. Les données proviennent de l’Étude SALVEO, menée par l’Équipe de recherche sur le travail et la santé mentale de l’Université de Montréal.
À notre connaissance, aucune étude n’a étudié les perceptions des cultures organisationnelles globales des entreprises. Les études antérieures se sont intéressées à certains traits spécifiques des cultures, telles que l’acceptation, la tolérance et la banalisation de la violence, sans considérer intégralement la culture organisationnelle.
Il est possible d’utiliser le modèle de Cameron et Quinn (1999) avec l’échelle de Marchand, Haines et Dextras-Gauthier (2013) pour mesurer la perception que les travailleurs se font de leur culture organisationnelle pour pouvoir les associer avec les niveaux de conflits interpersonnels et de harcèlement physique et sexuel par la suite.
Les analyses multiniveaux de cette recherche ont révélé que la culture groupale s’associe à des niveaux plus bas de conflits interpersonnels et la culture développementale à des niveaux plus élevés. Bien que les résultats ne soient pas significatifs pour tous les types de culture organisationnelle, les entreprises qui adoptent des caractéristiques de la culture groupale, telles que le soutien social, la participation des travailleurs et la justice organisationnelle, semblent mieux prévenir le phénomène de la violence au travail.
D’autre part, l’intégration d’un grand nombre de variables contrôles a permis de déterminer que les facteurs individuels et organisationnels les plus associés à la violence sont : le fait d’être une femme, d’être jeune, d’être syndiqué, l’effort au travail et l’injustice organisationnelle. / This master’s thesis aims to study the relation between the organizational culture and workplace violence. More specifically, the results allow us to determine how the organizational culture of groupal, developmental, hierarchical and rational type of the competing values framework of Cameron and Quinn (1999) joins the interpersonal conflicts and physical or sexual harassment in organizations. The data results come from the SALVEO surveys led by the research team on work and mental health of University of Montreal (ERTSM).
Most studies were interested in some specific features of culture, such as the acceptance and tolerance of violence without considering the organizational culture.
It is possible to use the model of Cameron and Quinn (1999) with the Marchand, Haines and Dextras-Gauthier scale (2013) to calculate the perception that the workers have of their organizational culture to be able to measure them with the levels of interpersonal conflicts and physical or sexual harassment afterward.
Multilevel analyses revealed that the perception of the groupal culture shows lower levels of interpersonal conflicts and the developmental culture, higher levels. Although the results are not significant for all types of organizational culture, companies which adopt the characteristics of the groupal culture, such as social support, workers participation and organizational justice, seem to better prevent the phenomenon of workplace violence.
Moreover, the integration of a large number of control variables allows us to determine that the individual and organizational factors that are most associated with violence are : being a woman, being young, being a member of a union, having a work overload and the presence of organizational injustice.
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Antecedents of Leader Empowering Behaviour : a Leader Self-Concept PerspectiveMohebbinia, Ladan 12 1900 (has links)
L’intérêt quant à l'habilitation des employés persiste étant donné les nombreux avantages associés à un personnel habilité. Les recherches empiriques démontrent que les employés psychologiquement habilités sont plus performants (Ahearne et al., 2005), s'engagent à des comportements extra- roles (Den Hartog & De Hoogh, 2009; Raub & Robert, 2010), sont plus satisfaits (Vecchio et al., 2010), sont plus intrinsèquement motivés (Chen et al., 2011; Zhang & Bartol, 2010), et sont plus engagés envers leur travail (Hassan et al., 2012; Konczak et al., 2000; Mare, 2007; Tuckey et al., 2012).
Malgré les résultats positifs de l’habilitation des employés, les interventions ne parviennent pas à atteindre les résultats attendus. De plus, rares sont les recherches qui examinent l’habilitation du point de vue des leaders. Donc, employant la perspective des leaders, cette étude tente de combler cette lacune en élucidant les facteurs qui contribuent à mieux comprendre pourquoi certains dirigeants habilitent les employés tandis que d’autres ne le font pas.
À cette fin, les facteurs relationnels et de personnalité des leaders, ainsi que contextuels au travail et leur relation avec les practiques d’habilitation ont été examinés sur un échantillon de dirigeants au sein de sept ministères gouvernementales d'une province canadienne. Il a été constaté que plus le leader se définit par un concept de soi inclusive dans ses relations au travail, plus il/elle a tendance à habiliter ses subordonnés. Les attributs de personnalité, soit de l'honnêteté-humilité (positivement), d’identité morale (positivement) et le désir de dominer (négativement) ont également servi à prédire le comportement d'habilitation du leader. L'insécurité positionnelle s’est avéré prévoir négativement les comportements d’habilitation des leaders.
En outre, il a été constaté que les dirigeants avec un sens de pouvoir plus élevé sont plus susceptibles d’habiliter leurs employés, contrairement à ce que prédit la littérature sur le pouvoir, perçu comme une force corruptrice (Kipnis, 1972; Maner & Mead, 2007). À l'inverse aux attentes, le trait d’implication de la culture organisationnelle s'est avéré non lié au comportement d’habilitation des leaders. Cette constatation correspond aux recherches sur le pouvoir et sa suppression des influences contextuels en faveur des traits internes du leader (Galinsky et al., 2003). En effet, le sentiment de puissance et le concept de soi collectif sont apparus comme les deux variables étudiés les plus importantes pour prédire le comportement d’habilitation des leaders.
Cette étude a des implications considérables pour le domaine du leadership. Pour une main d’oeuvre plus habilitée, il est recommandé que les programmes de leadership tentent à développer un concept de soi plus inclusive chez leurs leaders, pour ensuite leur céder accès au pouvoir. / Interest in employee empowerment persists given the wide range of positive individual and organizational outcomes associated with an empowered workforce. Psychologically empowered employees perform better (Ahearne et al., 2005), undertake extra-role behaviour (Den Hartog & De Hoogh, 2009; Raub & Robert, 2010), are more satisfied (Vecchio et al., 2010), are more intrinsically motivated (Chen et al., 2011; Zhang & Bartol, 2010), are more committed (Hassan et al., 2012; Konczak et al., 2000; Mare, 2007), and are more engaged (Tuckey et al., 2012).
Despite these positive outcomes communicated to leaders, interventions fail to reach the expected results. Yet, existing research rarely examine empowerment from the view of the leader. This study attempts to fill this gap by elucidating on factors that contribute to our understanding of why certain leaders empower whereas others don’t. To that end, relational, personality and situational variables and their relationship with leader empowering behaviour were examined on a sample of leaders within seven ministries of a Canadian provincial government. It was found that the more inclusive the leader self-defines in his/her relationships at work, the more likely he/she is to empower subordinates. The personality attributes of honesty-humility (positively), moral identity (positively), and desire for dominance (negatively) were also found to be associated to leader empowering behaviour. Positional insecurity was found to negatively predict leader empowering behaviour.
Furthermore, results reveal that leaders with a higher sense of power are more likely to empower, in divergence with the literature on power as a corrupting force (Kipnis, 1972; Maner & Mead, 2007). Also, contrary to expectation, the involvement trait of organizational culture was found to be unrelated to leader empowering behaviour. This finding is consistent with the research on power and it’s suppressing of contextual influences in favour of more internal traits to the leader (Galinsky et al., 2003).
Leader sense of power and collective self-concept emerged as the two most important variables predicting leader empowering behaviour. This study has significant implications for the field of leadership. For a more empowering organization, it is recommended that leadership programs work to develop a more inclusive self-concept in their leaders, following which, they can be entrusted with more power.
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L'étude de la relation entre la culture organisationnelle et la violence au travailCloutier, Geneviève 12 1900 (has links)
Ce mémoire a pour objectif d’étudier la relation entre la culture organisationnelle et la violence au travail. Plus spécifiquement, les résultats permettent de déterminer comment la perception des cultures organisationnelles de type groupal, développemental, hiérarchique et rationnel de l’approche des valeurs concurrentes de Cameron et Quinn (1999) s’associent aux conflits interpersonnels et au harcèlement physique et sexuel dans les organisations. Les données proviennent de l’Étude SALVEO, menée par l’Équipe de recherche sur le travail et la santé mentale de l’Université de Montréal.
À notre connaissance, aucune étude n’a étudié les perceptions des cultures organisationnelles globales des entreprises. Les études antérieures se sont intéressées à certains traits spécifiques des cultures, telles que l’acceptation, la tolérance et la banalisation de la violence, sans considérer intégralement la culture organisationnelle.
Il est possible d’utiliser le modèle de Cameron et Quinn (1999) avec l’échelle de Marchand, Haines et Dextras-Gauthier (2013) pour mesurer la perception que les travailleurs se font de leur culture organisationnelle pour pouvoir les associer avec les niveaux de conflits interpersonnels et de harcèlement physique et sexuel par la suite.
Les analyses multiniveaux de cette recherche ont révélé que la culture groupale s’associe à des niveaux plus bas de conflits interpersonnels et la culture développementale à des niveaux plus élevés. Bien que les résultats ne soient pas significatifs pour tous les types de culture organisationnelle, les entreprises qui adoptent des caractéristiques de la culture groupale, telles que le soutien social, la participation des travailleurs et la justice organisationnelle, semblent mieux prévenir le phénomène de la violence au travail.
D’autre part, l’intégration d’un grand nombre de variables contrôles a permis de déterminer que les facteurs individuels et organisationnels les plus associés à la violence sont : le fait d’être une femme, d’être jeune, d’être syndiqué, l’effort au travail et l’injustice organisationnelle. / This master’s thesis aims to study the relation between the organizational culture and workplace violence. More specifically, the results allow us to determine how the organizational culture of groupal, developmental, hierarchical and rational type of the competing values framework of Cameron and Quinn (1999) joins the interpersonal conflicts and physical or sexual harassment in organizations. The data results come from the SALVEO surveys led by the research team on work and mental health of University of Montreal (ERTSM).
Most studies were interested in some specific features of culture, such as the acceptance and tolerance of violence without considering the organizational culture.
It is possible to use the model of Cameron and Quinn (1999) with the Marchand, Haines and Dextras-Gauthier scale (2013) to calculate the perception that the workers have of their organizational culture to be able to measure them with the levels of interpersonal conflicts and physical or sexual harassment afterward.
Multilevel analyses revealed that the perception of the groupal culture shows lower levels of interpersonal conflicts and the developmental culture, higher levels. Although the results are not significant for all types of organizational culture, companies which adopt the characteristics of the groupal culture, such as social support, workers participation and organizational justice, seem to better prevent the phenomenon of workplace violence.
Moreover, the integration of a large number of control variables allows us to determine that the individual and organizational factors that are most associated with violence are : being a woman, being young, being a member of a union, having a work overload and the presence of organizational injustice.
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Le management interculturel en Roumanie : le cas des investissements directs étrangers des PME étrangères / Cross-cultural management in Romania : the case of foreign direct investments of SMEsMateescu, Veronica 24 October 2008 (has links)
This thesis, dedicated to the analysis of the cross-cultural management, presents in its first part a literature review in order to comprehend the actual stage of the cross-cultural management research. From this point of view we will approach general aspects of the human resources management and of the organizational culture, perceived as managerial instruments for the management of the cultural differences into an organization (chapter 1). In the following chapters (2 & 3), the analysis concerned the discourse on cultural difference and the post-socialist work ethic, perceived as the major cultural difference that impacts the crosscultural interactions in the foreign enterprises from Romania. These aspects will be developed from an applied perspective in the second part of our thesis. The chapters of the second part of the thesis are dedicated, on one hand, to the analysis of cultural differences management in the foreign SMEs from Romania, and, on the other hand, to a methodological proposition regarding the study of the cross-cultural management in Romania. These analyses and propositions are based on the identification of the main crosscultural management practices in the multinational corporations in Romania, through the analysis of the interviews, from the Romanian economic press, with employees and managers of the multinational corporations and on three case studies on SME with Italian participation on social capital, from textiles and wood industries / Cette thèse, consacrée à l’analyse du management interculturel, présente dans la première partie une revue de la littérature afin d’appréhender l’état actuel des recherches dans le domaine du management interculturel. Dans cette perspective, nous abordons les aspects généraux de la gestion des ressources humaines et de la culture d’entreprise, entendus comme des instruments managériaux de gestion des différences culturelles dans une organisation (chapitre 2). Dans les chapitres suivants (3 & 4), l’analyse a porté sur le discours relatif à la différence culturelle et sur l’éthique postsocialiste du travail, entendue comme la principale différence culturelle qui affecte les interactions interculturelles dans les entreprises étrangères en Roumanie. Ces aspects seront davantage développés de manière appliquée dans la deuxième partie. Les chapitres de la deuxième partie de la thèse sont consacrés, d’une part, à l’analyse de la gestion de la différence culturelle dans des petites et moyennes entreprises (PME) implantées en Roumanie et, d’autre part, à une proposition d’ordre méthodologique en vue de l’étude du management interculturel en Roumanie. Ces analyses et ces propositions prennent appui sur l’identification des principales pratiques de management interculturel dans les entreprises multinationales (EMN) actives en Roumanie relevées chez les managers et employés des EMN et sur trois études de cas réalisées sur des PME de l’industrie du textile et du bois avec participation italienne au caprftital social
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L'influence de la culture organisationnelle sur l'épuisement professionnel ; étude comparative entre cols blancs et policiers d'un service de police urbain.Chevalier Bonin, Jean-Philippe 04 1900 (has links)
Ce mémoire élaboré dans le cadre d'une étude plus vaste sur la santé mentale au travail étudie l'effet de la culture organisationnelle ainsi que certains facteurs du travail comme la supervision abusive, la latitude décisionnelle, l'utilisation des compétences, l'autorité décisionnelle, les demandes psychologiques, le soutien social ainsi que l'horaire de travail sur l'épuisement professionnel et ses trois dimensions. Ces facteurs, à l'exception de la culture organisationnelle ont fait l'objet d'études approfondies dans le passé. Ce mémoire se base sur un modèle connu et régulièrement utilisé mesurant l'effet de ces facteurs du travail sur la santé mentale. Ce modèle est communément appelé le modèle demandes-contrôle de Karasek. L'échantillon à l'étude est constitué de 384 policiers et travailleurs cols blancs travaillant pour le service de police de la Ville de Montréal. La récolte des données à été effectuée en 2008 et 2009.
Ce mémoire confirme en partie les résultats fréquemment observés dans les études sur le sujet. La supervision abusive, les demandes psychologiques et certains types de culture augmentent le niveau d'épuisement professionnel. D'autres variables comme la latitude décisionnelle et certains autres types de culture organisationnelle réduisent le niveau d'épuisement professionnel. / This thesis is part of a vast study on mental health at work started by the Équipe de Recherche sur le Travail et la Santé Mentale. It more specifically focus on the effect of organizational culture and some work concepts like abusive supervision, decisional latitude, skills utilisation, psychological demands, social support and work schedules on the incidence of burnout including its three specific dimensions. Previous studies were conducted on these factors with the exception of organizational culture. This thesis is based on a previous studies which have developed models to explain the incidence of burnout : the demand-control model proposed by Karasek et al. This study uses data collected in 2008 and 2009 from 384 policemen and white collar workers from the Montreal Police Service.
This thesis confirms some frequently observed results like the positive influence of abusive supervision and jobs demands on the incidence of burnout. There is also some variables such as decisional latitude and certain types of organizational cultures which are negatively related to the incidence of burnout.
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Alignement stratégique des usages du système ERP : Emergence d’une hypothèse culturaliste / Strategic alignment of ERP system usages : emergence of culturalist hypothesisChtourou, Nesrine 02 July 2012 (has links)
Cette thèse se donne pour objet d’explorer la place de la dimension culturelle vis-à-vis du phénomène d’alignement stratégique du SI- subtilité insuffisamment analysée- voire de comprendre en profondeur l’impact que peut exercer la culture organisationnelle sur l’alignement stratégique des usages du système ERP, notamment lors de la phase du post-basculement. Pour la stratégie de recherche qui est la nôtre, une exploration théorique, pertinente en regard de notre questionnement scientifique, nous a paru comme préalable indispensable pour constituer à la fois le fondement et la justification de la modélisation proposée. Laquelle a été mise à l’épreuve de la réalité professionnelle auprès d’une sélection d’entreprises opérant en Tunisie et se trouvant dans la phase du post-basculement de leurs systèmes ERP. Ce faisant, il nous a semblé plus constructif d’adopter la complémentarité des deux approches qualitative/quantitative au niveau de notre démarche empirique, et ce dans le cadre d’une triangulation méthodologique. Notre investigation s’est donc déroulée en deux phases. Durant la première, 5 études de cas ont été menées à partir de 16 entretiens semi-directifs auprès des DG, DM et DSI impliqués dans l’alignement stratégique des usages du système ERP. En s’adossant aux résultats de l’analyse de contenu de ces entretiens, un questionnaire d’enquête a été administré dans la seconde phase auprès de 55 DM en fonction dans 22 entreprises. La diversité des résultats obtenus, confirmant à la fois la faisabilité et la validation de la modélisation de recherche, tend à démontrer la singularité de notre travail de recherche dont la contribution principale réside dans l’émergence d’une hypothèse culturaliste novatrice. Laquelle postule la nécessaire prise en considération de la culture organisationnelle comme stimulateur potentiel de l’alignement stratégique des usages du système ERP, répondant de la sorte au besoin managérial relatif à la maîtrise de l’alignement stratégique des usages lors de la phase du post-basculement. / The purpose of this thesis is to investigate the squares scope of the cultural dimension towards the phenomenon of strategic alignment of IS- subtlety insufficiently analyzed- even to include in depth the impact that can practice the organizational culture on the strategic alignment of ERP system usages, in particular during the post go-live step.A theoretical exploration, relevant to our scientific questioning, appeared to us as indispensable prerequisite to constitute at the same time the foundation and the justification of the proposed modeling. Which was probation of the professional reality with a selection of companies operating in Tunisia and being in the phase of the post go-live of their ERP systems. Making it, it seemed to us more constructive to adopt the qualitative/quantitative complementarity of both approaches at the level of our empirical approach, and it within the framework of a methodological triangulation. Our investigation took place in two waves. During the first one, 5 case studies were led from 16 semi-directive interviews with General Manager, Operational/Functional Director and IS Director involved in the strategic alignment of ERP system usages. Based on the results of the analysis conducted by the contents of the interviews, a survey by questionnaire was administered in the second phase with 55 Operational/Functional Director recovering from 22 companies.The diversity of the obtained results confirming at the same time the feasibility and the validation of the modeling research and tends to demonstrate the peculiarity of our reflection in which the main contribution lies in the emergence of an innovative culturalist hypothesis. Which applies the importance of taking into consideration of the organizational culture as stimulating potential of the strategic alignment of ERP system usages, the referee so at the managerial need concerning the control of the strategic alignment of the uses during the post go-live step.
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