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"Senegal yewuleen !" Analyse anthropologique du rap à Dakar : liminarité, contestation et culture populaireMoulard-Kouka, Sophie 13 May 2008 (has links) (PDF)
A la fin des années quatre-vingt, on assiste à l'émergence d'une nouvelle expression culturelle au Sénégal : le hip-hop. Le rap (la forme vocale du hip-hop) a été introduit à Dakar par les jeunes des classes moyennes, qui avaient accès aux cassettes de rap américain ou français que leurs aînés leur envoyaient de l'étranger. Au début des années quatre-vingt-dix, ce style de musique commença à être diffusé largement dans les radios, et le rap se répandit jusque dans les quartiers les plus populaires de la ville. Au terme d'un travail de terrain de quatorze mois, j'ai essayé de déterminer comment les jeunes Sénégalais, traditionnellement tenus à l'écart du discours et des responsabilités au sein de la sphère publique, ont réussi à jouer un rôle déterminant dans la redéfinition d'un nouvel ordre, sur les plans réels et symboliques. Je me suis demandé si le mouvement rap à Dakar correspondait à la notion de mouvement social, ou revêtait plutôt la forme d'une culture populaire, s'inscrivant dans un milieu urbain. En effet, à l'horizon des élections présidentielles de 2000, les rappeurs, notamment ceux pratiquant le style hardcore, ont montré leur forte capacité à mobiliser les jeunes pour aller voter, mais aussi faire émerger une nouvelle conscience politique et sociale. La jeunesse sénégalaise, placée en situation de liminarité (concept que j'emprunte à l'anthropologue britannique Victor Turner) a ainsi réussi à réinvestir l'espace public. En outre, les rappeurs proposent une nouvelle lecture de l'histoire, de la tradition, élaborent de nouveaux codes musicaux et langagiers, mais aussi mettent en œuvre des processus d'individualisation qui leur permettent de redéfinir leur rapport à la famille ou à la religion, et notamment de l'islam, organisé le plus souvent sous forme de confréries soufies. Enfin, son évolution progressive vers la professionnalisation tend à changer sa relation à la création, et son ouverture croissante sur le monde l'amène à procéder à un rééquilibrage incessant, qui reflète les tiraillements d'une jeunesse désireuse d'appartenir à la fois à un monde « local » et « global ».
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Représentations de la société allemande du début des années 1990 dans les chroniques du quotidien et de l'air du temps de la presse magazine (E. Heidenreich, E. Hammerl, P. Almqvist, M. Goldt)Koch, Thomas 11 December 2006 (has links) (PDF)
Depuis les années 1980, le genre de la Kolumne (chronique) a pris son essor dans la presse allemande. Dans cette thèse, nous avons étudié un corpus de 418 chroniques publiées entre 1989 et 1994, par les auteurs Elke Heidenreich, Elfriede Hammerl, Paula Almqvist et Max Goldt (analyse thématique, analyse stylistique). Malgré une grande variété de formes et de thèmes, on peut identifier un cadre thématique général : la représentation de phénomènes typiques du quotidien s'accompagne d'observations critiques sur l'air du temps (styles de vie, culture populaire, moeurs, mentalités). Souvent les auteurs prennent l'attitude de moralistes traditionnels, condamnant l'insensibilité et la vulgarité de leurs contemporains. Dans d'autres textes, ils apparaissent comme d'authentiques intellectuels de gauche, attirant notre attention sur les inégalités entre les sexes ou l'influence néfaste de la société de consommation et des médias...
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Periferie e mondi operai: immigrazione, spazi sociali e ambiti culturali negli anni ‘50/Périphéries et mondes ouvriers: immigration, espaces sociaux et milieux culturels dans les années 1950/Peripheries and worker’s worlds : immigration, social spaces and cultural milieus in the 1950sCumoli, Flavia 02 April 2009 (has links)
Notre thèse analyse le rapport entre pratiques sociales d’intégration d’immigrés, modèles d’installation et processus de transformation de la morphologie urbaine dans deux études de cas qui se prêtent à une comparaison stimulante. D’un côté, nous avons le cas de l’émigration italienne interne vers un pole industriel de la banlieue métropolitaine milanaise (Sesto San Giovanni); de l’autre côté, celui de l’émigration italienne internationale dans une agglomération des bassins miniers wallons (La Louvière). Il s’agit de deux contextes d’insertion fort différents du point de vue de la morphologie sociale et de l’organisation territoriale, qui profilent des espaces hybrides entre rural et urbain en profonde et rapide transformation, à cause des flux massifs de la main d’œuvre immigrée. Ces différences nous permettent de mettre à l’épreuve de l’analyse comparée les conceptions sociologiques et les parcours historiques de l’intégration, du tissu sociale qui en est à la base, de la citoyenneté, de la construction d’identités collectives, afin de dépasser les dichotomies stéréotypées entre rural/urbain, tradition/modernité, intégration/conflit, migration interne/internationale.
La thèse développe une analyse parallèle des deux études de cas en suivant un fil argumentatif unitaire, qui s’ouvre avec une enquête sur les flux migratoires et les contextes d’accueil des migrations. Dans les deux premiers chapitres nous avons analysé le contexte économique, social et territorial dans lequel s’inscrivent les processus migratoires. Pour le cas belge, nous avons analysé le cycle de l’industrie charbonnière, le processus de dépopulation de la Wallonie et les mécanismes qui règlent les flux, c'est-à-dire une migration contractée par les deux gouvernements. En ce qui concerne le cas milanais, nous avons tracé les contours de la très rapide urbanisation, qui a conduit toute une série de communes limitrophes à Milan à entrer dans l’orbite métropolitaine et à se qualifier comme des pôles périphériques.
Après avoir tracé les contours du cadre général, nous avons fait face, dans la deuxième partie, à la question plus spécifique du logement et des formes d’installations. Pour le cas louviérois, nous avons reconstruit les conditions de logement et la très difficile confrontation des premiers immigrés avec le monde du travail charbonnier, l’absence d’une initiative publique dans le secteur du logement jusqu’en 1954, faiblement compensé par l’initiative patronale, et la phase suivante des années 1950, qui a mené à la stabilisation des immigrés dans la région. De Sesto San Giovanni nous avons reconstruit la transition complexe vers la périphérie métropolitaine, à partir des installations rurales jusqu’aux politiques publiques locales et nationales de construction de grands ensembles, en soulignant comment cette intervention urbanistique était au centre d’un débat très vif sur l’aménagement du territoire, qui a débouché sur la création d’institutions administratives régionales. Dans la dernière partie de la recherche nous avons plutôt approfondi les aspects sociaux et culturels des parcours d’installation et d’intégration dans les deux tissus urbains. C’est en cette partie que nous avons utilisé davantage les sources orales, afin d’analyser les perceptions de soi, les mécanismes de construction de l’identité sociale et donc tous les changements que la migration, le rencontre avec la ville et l’industrie ont entraîné dans les organisations familiales, dans les perspectives de vie, les aspirations et les projets des migrants. À partir de l’analyse de ces parcours, dans le chapitre conclusif nous avons interrogé quelques catégories historiques et sociologiques classiques des études migratoires: d’abord le sens d’appartenance à la communauté d’origine et le développement d’un sens d’identité nationale, ensuite le processus de formation d’une solidarité de classe, qui dans les deux contextes a pris des formes sensiblement distinctes surtout par rapport aux différences dans la mémoire de l’expérience migratoire.
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Folklore et ethnographie de l'Egypte contemporaine : Le "Dictionnaire des coutumes, des traditions et des expressions égyptiennes" (Qâmûs al-'adât wa-l-taqâlîd wa-l-ta'âbîr al-misriyya) de Ahmad AmînPerrin, Emmanuelle 22 March 2004 (has links) (PDF)
Le "Dictionnaire des coutumes, des traditions et des expressions égyptiennes", publié en 1953 par l'homme de lettres Ahmad Amîn (1886-1954), apparaît comme l'un des premiers textes qui procédèrent à l'enregistrement et à la description du folklore égyptien, qui se trouve ainsi défini comme un sujet digne de connaissance et de mémoire. Cet ouvrage, en langue arabe, contribue en effet à la formalisation du folklore en consignant des croyances, des pratiques et des savoir-faire relevant de traditions orales non codifiées. Souvent utilisé comme source ethnographique pour l'histoire de l'Egypte contemporaine, il n'avait jamais fait l'objet d'une présentation d'ensemble. A partir de l'indexation des articles par thèmes, l'analyse de ce dictionnaire montre dans quelles perspectives le domaine des traditions ou du folklore se constitue en un objet d'étude, comment s'y construit la notion de tradition et quel contenu lui est donné. Ahmad Amîn voit tout d'abord dans les traditions l'expression de l'identité des Egyptiens. L'affirmation du caractère national des mœurs et des coutumes qu'il décrit, ainsi que le motif historique qu'il donne à leur collecte, justifient l'intérêt porté à celles-ci. En consignant des traditions sur le point de disparaître, son dictionnaire témoigne de la volonté de préserver le souvenir du mode de vie du passé, constitutif de la mémoire et de l'identité collectives, et de l'intégrer à l'histoire de l'Egypte. Les traditions sont enfin abordées d'un point de vue critique, dans une perspective de normalisation culturelle, ce qui participe également à la définition - ou à l'invention - du folklore égyptien.
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L'impact de l'universalisation dans Grand Theft Auto VICE CITYtmGuay, Louis-Martin January 2008 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal / Pour respecter les droits d'auteur, la version électronique de cette thèse ou ce mémoire a été dépouillée, le cas échéant, de ses documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse ou du mémoire a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Piédestal et indépendance féminine : la hiérarchie de genre sudiste pendant la guerre civile et la ReconstructionDansereau, François January 2007 (has links)
Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Estereotipo, frontera y género : una lectura negociada de tres cintas de la India MaríaPineda-Dawe, Mariana 12 1900 (has links)
Jouée par María Elena Velasco depuis la fin des années 1960, la India María met en scène une indienne « authentique » qui, malgré son statut et ses limitations sociales, dénonce le traitement des institutions auxquelles elle est soumise : les systèmes politique, judiciaire, économique et religieux. Néanmoins, lors des premières projections des films sur le grand écran, la critique portait essentiellement sur les aspects superficiels et a réprouvé la façon dont les indiens et le Mexique étaient représentés, car jugée réactionnaire.
Au début des années 1990, des chercheurs ont commencé à étudier ses films en proposant une lecture « négociée » : ils s’intéressent à l’effet humoristique produit sur le public par sa performance et ses aventures, en même temps qu’ils reconnaissent l’ambigüité du personnage et des narrations, tout en soulignant les discours ethnique et de classe. À travers l’analyse de Tonta, tonta pero no tanto (Bête, bête, mais pas trop) de Fernando Cortés (1972), Ni de aquí ni de allá (Ni d’ici ni de là-bas) de María Elena Velasco (1988), et Sor Tequila (Sœur Tequila) de Rogelio González (1977), mon mémoire contribue à cette lecture en étudiant trois sujets : le stéréotype cristallisé dans ce personnage, afin de démontrer comment celui-ci permet une critique de la société mexicaine ; les nouveaux enjeux culturels auxquels le système néolibéral affronte les autochtones ; et la transformation du masculin et du public à travers une construction alternative du féminin. / Played by María Elena Velasco since the late 1960s, La India María brings to life an “authentic” indigenous woman who despite her social standing and limitations, denounces the treatment of institutions to which she’s subjected: the political, judicial, economic, and religious systems. However, since her first appearances in theaters, critics have focused more on superficial aspects of her performance, judging that indigenous peoples and Mexico were represented in a reactionary way.
Since the beginning of the 1990s, researchers have proposed a “negotiated” reading of her movies: they paid attention to the effects Velasco’s humorous performance and adventures had on her audience, but they also recognized the ambiguity of the character and storylines, all the while stressing the ethnic and class discourses. Through the analysis of Tonta, tonta pero no tanto (Foolish, Foolish But Not so Much) by Fernando Cortés (1972), Ni de aquí ni de allá (Neither From Here nor From There) by María Elena Velasco (1988), and Sor Tequila (Sister Tequila) by Rogelio González (1977), my thesis contributes to this reading by studying three subjects: the stereotype as represented by this character, in order to show how it criticizes Mexican society; the new cultural challenges that the Neoliberal system presents to indigenous peoples; and the transformation of masculine gender models and the public through an alternative construction of feminine gender models. / Representada por María Elena Velasco desde finales de la década de 1960, La India María encarna una indígena “auténtica” que no obstante sus limitaciones y su posición social es capaz de denunciar el tratamiento de instituciones a las cuales está sometida: el sistemas político, el judicial, el económico y el religioso. Sin embargo, desde su debut en la pantalla grande, la crítica se concentró esencialmente en los aspectos superficiales de su interpretación, juzgándola reaccionaria por la manera de representar a los indígenas y a México.
Desde comienzos de la década de 1990, algunos investigadores comenzaron a estudiar sus cintas proponiendo una lectura “negociada”: teniendo en cuenta los efectos cómicos que su interpretación y sus aventuras tenían sobre su audiencia, pero reconociendo la ambigüedad del personaje y de las narrativas, y considerando los discursos étnico y de clase. A través del análisis de Tonta, tonta pero no tanto de Fernando Cortés (1972), Ni de aquí ni de allá de María Elena Velasco (1988), y Sor Tequila de Rogelio González (1977), mi memoria contribuye a esta lectura con el estudio de tres temas: el estereotipo encarnado por la India María para demostrar que su uso critica a la sociedad mexicana; los desafíos culturales para los indígenas con la entrada del sistema neoliberal; y la transformación de lo masculino-público a través de una construcción alternativa de lo femenino.
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BROMANCE : les paradoxes des stratégies homosocialesPellerin, Sarah 01 1900 (has links)
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La culture afro-vénézuelienne comme mécanisme de résistance et d'intégration dans les quartiers populaires de caracas : Etude de la fête de la Saint Jean-Baptiste / Afrovenezuelian culture as a mecanism of resistance and integration in the barrios of Caracas : study of the San Juan FiestaVerger, Émilie 18 December 2012 (has links)
Le Venezuela est un pays d'une grande diversité culturelle. La population a des origines indigènes, africaines et européennes. Cette diversité a longtemps été ignorée. Depuis le début des années 2000, et dans le contexte du processus politique de la Révolution Bolivarienne d'Hugo Chávez, la diversité culturelle du peuple vénézuélien est mise en valeur. En effet, l'objectif est de définir et consolider l'identité nationale à partir de cette diversité.Les Afro-vénézuéliens ont longtemps souffert d'une certaine discrimination. Au début du XXe siècle, de nombreux descendants d'esclaves africains, originaires des campagnes migrent vers Caracas. La majorité s'installe dans les quartiers populaires (barrios) et se retrouve dans une situation d'exclusion et de marginalisation. A cela il faut ajouter une certaine perte des repères. Au début des années 80, la culture populaire et les traditions afro-vénézuéliennes apparaissent comme une manière de construire une nouvelle identité. Des groupes culturels afro-vénézuéliens décident de réinterpréter une fête populaire traditionnelle dans ces barrios, la fête de la Saint Jean. A partir de l'étude de cette fête de 2006 à 2012, nous avons essayé de déterminer dans quelles mesures les actions de ces groupes culturels afro-vénézuéliens peuvent contribuer à l'affirmation et la reconnaissance de l'identité afro-vénézuélienne et permettre une meilleure cohésion sociale et intégration de la population de ces quartiers. / Venezuela is a country with an important cultural diversity. The population has Indigenous, African and European origins, though this diversity has long been ignored. Since the beginning of the 2000's, within the political process of the Bolivarian Revolution led by President Hugo Chavez, the cultural diversity of Venezuelans has begun to be recognized. The objective has been to define and reinforce national identity based on cultural diversity. Afro-Venezuelans have been victims of discrimination. At the beginning of the twentieth century, many descendants of African slaves migrated from the countryside to urban Caracas. The great majority settled in barrios and lived in a situation of exclusion and marginalization and, in addition, lost a great deal of their references. At the beginning of the eighties, popular culture and Afro-Venezuelan traditions appeared as a way to construct a new identity. Afro-Venezuelan cultural groups decided to reinterpret a traditional popular festival in these barrios, the Festival of San Juan. By the study of this festival, from 2006 to 2012, we studied how the actions of Afro-Venezuelan cultural groups can contribute to affirm and recognize Afro-Venezuelan identity and lead to an increase in social cohesion and integration of the population in these barrios.
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A visita do Divino: o sagrado e o profano na espetacularidade das folias do Divino Espírito Santo no Entorno Goiano do Distrito FederalVeloso, Jorge das Graças 25 April 2005 (has links)
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A VISITA DO DIVINO.doc: 286200832 bytes, checksum: 1505bc8da18b882d8a9b6c298e27f465 (MD5) / Esta tese teve como principal objetivo a explicação das significações éticas, estéticas e histórico-religiosas das Folias do Divino no Entorno Goiano do Distrito Federal, e seu sentido matricial da cultura cênica contemporânea. A pesquisa foi desenvolvida a partir de três visões distintas sobre o universo das folias: a visada de seus estrangeiros, alguns daqueles que já refletiram sobre o assunto em outros estudos, compreendida por uma investigação bibliográfica que privilegiou desde manuscritos e pequenas monografias até publicações acadêmicas de várias áreas dos saberes humanos; a opinião de seus próprios atores, refletindo aquilo que eles acreditam estar fazendo, e para quê, levantada através de conversas e entrevistas não dirigidas; e a do pesquisador que, em pousos e visitas a fazendas e sítios nos municípios de Novo Gama, Santo Antônio do Descoberto e Luziânia, num período de onze dias, por registros aproximados das metodologias etnográficas, descreve a manifestação nas minúcias de seu trajeto, um círculo simbólico denominado giro. Em perspectiva multirreferencial, tendo como base a etnocenologia e seus diálogos multi, inter e transdiciplinares sobre as práticas e comportamentos humanos espetaculares organizados, consubstanciou-se em dados oferecidos pela Folia de Roça do Novo Gama (GO), nas saídas de suas bandeiras nos anos de 2003 e 2004. Buscando a superação das dicotomias impostas pela utopia da criação de Brasília, num espaço em que seus idealizadores se propunham como fundadores da cultura, esta tese apresenta as folias como relacionadas a um catolicismo não oficial advindo de uma circularidade social que as colocam, nos dias de hoje, no universo das pessoas comuns. Extrapolando a referência de matriz cênica, são práticas que ultrapassam o sentido estrito da religiosidade de adoração ao sagrado para se inscrever, como uma autêntica manifestação da cena contemporânea, no lato sensu da religação ao outro, comunhão do estar juntos societal característico da pós-modernidade. / Ce travail a comme objet les significations éthiques, esthétiques et historique-religieuses des Folias du Divin au Entorno Goiano du District Fédéral et le sens matriciel des manifestations avec les caractéristiques des folias dans la culture scénique contemporaine. La recherche a été développée à partir de trois visions distinctes sur cet univers. Premièrement, la visée des étrangers, certains dont ils déjà ont reflété sur le sujet dans autres études. Pour ceci on a eté réalisée une révision bibliographique qui a privilégié depuis manuscrits et de petites monographies jusqu'à des publications académiques de plusieurs secteurs de la connaissance. Ensuite, l'avis des acteurs eux-mêmes de la manifestation, en reflétant cela que ils croient être en faire et pour quoi. Ces avis ont été soulevés à travers des conversations et interviews non dirigées avec les appelés foliões et ceux qui les reçoivent dans leurs maisons. Et, finalement, la vision construite par le chercheur à partir de la recherche bibliographique et du champ réalisé dans les pousos et visites dans des grandes fermes et sites dans les municipes de Novo Gama, Santo Antônio do Descoberto et Luziânia, tous dans la frontière du District Fédéral avec l'état de Goiás. Sur base de méthodologies ethnografiques, ce travail décrit la manifestation dans les minuties de son passage, un cercle symbolique appelé giro da folia. Son principal référentiel théorique est l'ethnocenologie et leurs dialogues avec plusieurs secteurs des savoirs sur les pratiques et comportements humains spectaculaires organisés. Cette thèse présente les folias dans le contexte d'un Catholicisme non officiel arrivé de la circularité social qui les place, actuellement, dans l'univers de l’homme ordinaire. Les folias extrapolent la référence de matrice scénique et le sens strict de la religiosité d'adoration au sacré pour s'inscrire comme des authentiques manifestations de la scène contemporaine.
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