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Le cardinal Paul Grégoire et l'Église de Montréal (1968-1990)

Phaneuf, Luc 12 1900 (has links)
L’historiographie récente du catholicisme québécois a passé pratiquement sous silence la vie et l’épiscopat de Mgr Paul Grégoire, archevêque de Montréal de 1968 à 1990. Pourtant, son épiscopat s’est déployé pendant une période cruciale de l’histoire du Québec et de l’Église catholique. Lorsque Mgr Grégoire devient archevêque de Montréal en avril 1968, le Québec vit encore sa Révolution tranquille, une période qui a vu l’éclosion au Québec de mentalités et moeurs nouvelles à l’enseigne du rejet du passé, sous l’impulsion d’une sécularisation et d’une déchristianisation déferlantes. De son côté, l’Église catholique vit son propre renouveau identitaire, fruit des travaux du Concile Vatican II, terminé depuis décembre 1965. C’est au confluent de ces deux renouveaux identitaires que l’épiscopat de Mgr Grégoire va prendre forme. L’archevêque de Montréal devra faire face à de nombreux défis inédits sur les fronts externes et internes. Ad extra, il devra prendre acte des défis d’une nouvelle donne sociale extrêmement défavorable à son Église, notamment sur le flanc de la confessionnalité du système d’éducation. Ad intra, il devra implanter les réformes conciliaires dans son diocèse, non sans avoir à affronter plusieurs résistances et incompréhensions, dont certaines deviendront des crises remettant en question la qualité de son leadership comme archevêque de Montréal. Au moment de sa retraite en mars 1990, Monsieur le cardinal Grégoire aura vu l’Église catholique perdre la majeure partie de son influence morale et spirituelle sur la société montréalaise et québécoise. Même si sa personnalité ne l’avait pas desservi dans ses efforts pour imprimer à l’Église de Montréal son orientation doctrinale, sa discipline et son style, on voit mal comment il aurait pu contrer significativement une évolution toute-puissante dans sa globalité. C’est ce que révèle le bilan de son épiscopat. / The recent historiography on Catholicism in the Province of Québec has neglected the life and episcopate of Paul Grégoire, archbishop of Montréal from 1968 to 1990. Yet his episcopate covers a crucial period in the history of the Province and the Catholic Church. When he became archbishop of Montréal in April 1968, the Province of Québec was still in the midst of its Quiet Revolution, a period of growing change in mentalities and morals brought on by a rejection of the past and the rising tide of secularization and dechristianization. For its part, the Catholic Church was going through its own renewed identity process as a result of the Second Vatican Council which had ended December 1965. It is at the juncture of these two renewed identities that Archbishop Grégoire’s episcopate took shape. The prelate had to cope with many new challenges both on the external and internal fronts. Ad extra, he had to meet the challenges of a new social order extremely unfavorable towards his Church, particularly concerning the denominational school system. Ad intra, he had to implement the Council reforms throughout his diocese and in so doing encountered a great deal of resistance and much misunderstanding which sometimes led to crises casting doubt on his leadership. At the time of his retirement in March 1990, Cardinal Grégoire had seen the Catholic Church lose the greater part of its moral and spiritual influence on the Montréal and Québec societies. He had set out to mold the Church of Montréal according to his doctrinal orientation, his discipline and his style. Even while taking into consideration that his personality was not best suited for the task, we fail to see how he could have significantly countered the great opposing forces at work. The study of his episcopate clearly reveals this.
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Le cardinal Paul Grégoire et l'Église de Montréal (1968-1990)

Phaneuf, Luc 12 1900 (has links)
L’historiographie récente du catholicisme québécois a passé pratiquement sous silence la vie et l’épiscopat de Mgr Paul Grégoire, archevêque de Montréal de 1968 à 1990. Pourtant, son épiscopat s’est déployé pendant une période cruciale de l’histoire du Québec et de l’Église catholique. Lorsque Mgr Grégoire devient archevêque de Montréal en avril 1968, le Québec vit encore sa Révolution tranquille, une période qui a vu l’éclosion au Québec de mentalités et moeurs nouvelles à l’enseigne du rejet du passé, sous l’impulsion d’une sécularisation et d’une déchristianisation déferlantes. De son côté, l’Église catholique vit son propre renouveau identitaire, fruit des travaux du Concile Vatican II, terminé depuis décembre 1965. C’est au confluent de ces deux renouveaux identitaires que l’épiscopat de Mgr Grégoire va prendre forme. L’archevêque de Montréal devra faire face à de nombreux défis inédits sur les fronts externes et internes. Ad extra, il devra prendre acte des défis d’une nouvelle donne sociale extrêmement défavorable à son Église, notamment sur le flanc de la confessionnalité du système d’éducation. Ad intra, il devra implanter les réformes conciliaires dans son diocèse, non sans avoir à affronter plusieurs résistances et incompréhensions, dont certaines deviendront des crises remettant en question la qualité de son leadership comme archevêque de Montréal. Au moment de sa retraite en mars 1990, Monsieur le cardinal Grégoire aura vu l’Église catholique perdre la majeure partie de son influence morale et spirituelle sur la société montréalaise et québécoise. Même si sa personnalité ne l’avait pas desservi dans ses efforts pour imprimer à l’Église de Montréal son orientation doctrinale, sa discipline et son style, on voit mal comment il aurait pu contrer significativement une évolution toute-puissante dans sa globalité. C’est ce que révèle le bilan de son épiscopat. / The recent historiography on Catholicism in the Province of Québec has neglected the life and episcopate of Paul Grégoire, archbishop of Montréal from 1968 to 1990. Yet his episcopate covers a crucial period in the history of the Province and the Catholic Church. When he became archbishop of Montréal in April 1968, the Province of Québec was still in the midst of its Quiet Revolution, a period of growing change in mentalities and morals brought on by a rejection of the past and the rising tide of secularization and dechristianization. For its part, the Catholic Church was going through its own renewed identity process as a result of the Second Vatican Council which had ended December 1965. It is at the juncture of these two renewed identities that Archbishop Grégoire’s episcopate took shape. The prelate had to cope with many new challenges both on the external and internal fronts. Ad extra, he had to meet the challenges of a new social order extremely unfavorable towards his Church, particularly concerning the denominational school system. Ad intra, he had to implement the Council reforms throughout his diocese and in so doing encountered a great deal of resistance and much misunderstanding which sometimes led to crises casting doubt on his leadership. At the time of his retirement in March 1990, Cardinal Grégoire had seen the Catholic Church lose the greater part of its moral and spiritual influence on the Montréal and Québec societies. He had set out to mold the Church of Montréal according to his doctrinal orientation, his discipline and his style. Even while taking into consideration that his personality was not best suited for the task, we fail to see how he could have significantly countered the great opposing forces at work. The study of his episcopate clearly reveals this.
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Histoire critique de l'ostéopathie: de Kirksville à l'Université Libre de Bruxelles

Lepers, Yves 26 April 2010 (has links)
La thèse retrace l'histoire de la médecine ostéopathique aux Etats-Unis, en Grande-bretagne en France et en Belgique. Partant de sa création par Andrew Taylor Still au XIXe siècle dans le middle-west, on suit d'abord son évolution conceptuelle et académique avant de s'intéresser à son institutionnalisation. Les fondements métaphysiques et transcendantaux de cette médecine manuelle sont mis en perspectives par rapport aux connaissances de l'époque tant aux Etats-Unis qu'en Europe. Nous suivons ensuite son passage sur le vieux continent via l'Angleterre et la France avant d'aborder son développement en Belgique ainsi que son entrée à l'Institut des Sciences de la Motricité de l'U.L.B.<p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p><p> / Doctorat en Philosophie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
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La volonté du salarié dans le rapport de travail / The employee’s will in labour relations

Barbier, Martine Danielle 28 January 2010 (has links)
La thèse propose de mesurer le rôle et la place que le droit accorde aujourd’hui à la volonté du salarié dans le rapport de travail. Elle cherche aussi, dans un même temps, à identifier, à l’aune de l’observation de certaines évolutions, un affermissement de sa prise en compte. Une telle démarche exige de dépasser le constat, classiquement posé, de l’état de subordination du salarié et de la protection impérative et collective dont il fait l’objet. La volonté, telle que définie par l’auteur, suppose, en effet, un domaine d’exercice reconnu et protégé par le droit, par le biais de prérogatives et droits individuels dont le salarié est titulaire et qui lui confèrent une certaine liberté, une faculté de choix, un pouvoir d’agir au sein du rapport de travail. Pour investir les figures volontaires du salarié, dans leur diversité et leur spécificité, l’approche est menée au regard successivement de la dimension contractuelle et de la relation de pouvoir de l’employeur contenues dans le rapport d’emploi. Le diagnostic qui est posé, mêlant étroitement faveur et suspicion, valorisation et protection de la volonté du salarié, laisse néanmoins apparaître une prise en compte plus systématique et plus radicale de cette volonté. L’orientation, ainsi engagée par le droit positif, est susceptible d’annoncer, non la fin du salariat, mais au contraire une forme de renaissance. / The thesis offers to measure the role and place which law reserves for the employee’s will in labour relations. It also tries, at the same time, to identify, through the observation of certain evolutions, that the employee’s will is being more clearly taken into account. This approach necessarily goes beyond the observation generally made of the degree of the employee’s subordination and of the necessary and collective protection from which he benefits. The will, as defined by the author, supposes, as a matter of fact, a recognized field of application protected by the law through prerogatives and individual rights held by the employee which give him/her a certain degree of freedom, the ability to choose and the power to act within the labour relations. In order to cover the diversified and specific forms of voluntary action by the employee, our approach is led with regard to firstly the contractual dimension and secondly the degree by which the employer’s power affects the job relationship. The diagnostic made, which mixes closely favour and suspicion, valorization and protection of the employee’s will, shows nevertheless that this will is more systematically and radically taken into account. The orientation, engendered by positive law, is likely to announce not the end of the salaried status but on the contrary some sort of renaissance.
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Les discours de Pierre Plaoul au Parlement de Paris (1406) : un exemple des rhétoriques française et latine au Moyen Âge tardif

Cormier, David C. 08 1900 (has links)
Le 27 mai 1406, le théologien parisien Pierre Plaoul comparaît devant la cour du Parlement de Paris en tant que représentant de l’Université de Paris dans une affaire qui l’oppose à l’Université de Toulouse. Il y prononce un sermon en latin, ce que la cour lui reproche instantanément, lui demandant de parler en français pour la prochaine séance. Le 7 juin, lors de sa deuxième comparution, il parle cette fois en langue vernaculaire et prononce un discours extrêmement différent du premier, autant dans son genre que dans son registre de citations. Les deux discours sont conservés dans le registre X1a4787 des Archives nationales de France. L’édition des discours permet de comprendre le raisonnement derrière leurs différences, mais il permet surtout de constater que le discours français fait état d’une érudition encore plus grande que son homologue latin et que son orateur n’était nullement gêné par l’usage de la langue vernaculaire. Remis dans le contexte historiographique actuel, il en ressort que l’utilisation du français par Plaoul concorde parfaitement avec l’abandon du modèle de rapport diglossique entre latin et français pour la fin du Moyen Âge, lui préférant plutôt un rapport de langues en contacts. Ce postulat est soutenu par les nombreuses occurrences d’universitaires médiévaux démontrant une excellente maîtrise d’un registre savant de la langue vulgaire, des poètes, aux prédicateurs en passant par les practiciens du droit. Un examen plus attentif de l’utilisation de la langue française par les docteurs en théologie du règne de Charles VI vient aussi appuyer l’hypothèse selon laquelle les universitaires du bas Moyen Âge considéraient la langue vernaculaire comme un instrument approprié à la transmission de la culture savante. / On May 27th 1406, the Parisian theologian Pierre Plaoul appeared before the court of the Parliament of Paris as a delegate of the University of Paris. His alma mater was involved against the University of Toulouse in an affair concerning the great schism. Plaoul made a speech in Latin, which the court immediately reproved, intimating him to speak French the next time. He did so on his second appearance on June 7th, but in a speech dramatically different from the first one. The French speech had a different genre and cited different authorities. Both instances are preserved in the X1a4787 register of the Archives nationales de France. The edition of both speeches helps us to understand the motivation behind such dramatic changes in style. But above all, it shows that the French speech was perhaps even more scholarly than the Latin one, and that the orator was not at all hindered by the use of French rather than Latin. Further analysis of the text shows that this instance is totally in line with the actual research’s tendency. Rather than viewing the relation between the vernacular and Latin of the late Middle Ages as being diglossic, current research prefers a dynamic of language contact. This view is supported by the many instances of medieval academics exhibit an excellent mastery of high-level French, be they poets, preachers or practitioners of law. A closer look at the use of the vulgar language by the doctors of theology during the reign of Charles VI also supports the hypothesis according to which late medieval scholars considered French as an apporiate mean of transmission for scholarly culture.
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Les facteurs internes et externes ayant un impact sur le retour aux études universitaires des professionnels en transition de carrière

Marzarte-Fricot, Nicolas 07 1900 (has links)
Objet : Au Québec, comme dans le reste du Canada, le nombre de professionnels en reprise d’étude est en nette augmentation. Parmi ces professionnels, un certain nombre se trouve en situation de transition professionnelle après plusieurs années de travail. L'objectif de cette recherche est de déterminer quels facteurs influent sur les retours aux études de ces professionnels. Méthode : au total, 625 étudiants adultes de la faculté d’éducation permanente de l’Université de Montréal ont reçu une invitation à répondre à un sondage en ligne après avoir informé de leur intérêt pour notre étude. Le sondage en ligne a rendu possible la collection de 170 réponses (taux de réponses de 27,2%) à notre questionnaire de 64 questions. Les informations collectées ont permis la création de diverses variables ainsi que d’indices de confiance, de volonté, de temps, d’information qui ont par la suite été recoupés avec les informations dispositionnelles, situationnelles, institutionnelles et démographiques de notre échantillon. Découvertes : Il apparaît que la confiance, la motivation et le temps sont les facteurs ayant le plus d’impact sur le retour aux études de notre échantillon. Implication : Maintenir la motivation et la confiance semble être la clé pour minimiser l'impact de facteurs défavorables sur les professionnels qui décident de retourner à l'école après leur début de carrière. Originalité et intérêt : Peu d'études ont été réalisées sur la participation de ces professionnels en transition à des programmes de formation universitaire, cette étude exploratoire est un premier pas dans la collecte d’information sur une population méconnue. / Purpose: In Quebec, as in the rest of Canada, the number of professionals returning to education has increased significantly. Among these professionals, a number is (are) experiencing career transition after several years of work. The objective of this research is to determine what factors do affect the returns to education of these professionals Design/methodology/approach: In total 625 students of the Faculty of continuing education of the University of Montreal were invited to answer to a 64 questions online survey. 170 answers were collected. (27.2% response rate) The data collected allowed for the creation of variables and indices of confidence, motivation, time, etc. This data was subsequently intersected with dispositional, situational, institutional and demographic information in our sample. Findings: it does appear that internal factors: confidence; motivation; and the time factor have the most impact on our sample. Practical implications: maintaining motivation and confidence appears to be key to minimizing the impact of adverse factors on professionals who decide to go back to university after spending years on the job market Originality/value: few studies have focused on the problems faced by professionals who opt to go back to school to prepare for career change, this study is a first step in the collection of information on a not so well known population.
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Les dominicains français face au système universitaire des grades à la fin du Moyen Âge / French Dominicans facing the University degree system in the Late Middle Ages

Kajiwara, Yoichi 26 March 2018 (has links)
Bien que la relation entre les universités et l’ordre dominicain, nettement orienté vers l’étude depuis ses premières années, attire l’attention des historiens du Moyen Âge depuis longtemps, la rencontre des Prêcheurs avec le système universitaire des grades, qui constituait le premier attrait de l’universitas pour ces religieux, n’a pas encore donné lieu à des études systématiques. Focalisée sur l’époque postérieure au milieu du XIVème siècle, où la prolifération rapide des facultés de théologie en Europe a offert aux dominicains davantage d’occasions d’accéder aux grades universitaires, la présente thèse a pour objectif de mesurer l’impact qu’a exercé le magisterium sur les normes, pratiques et idées des fils de saint Dominique de France, dont l’idéologie était étroitement liée aux activités universitaires. Dans les provinces françaises de l’ordre, où le réseau des studia dominicains ont vu un véritable essor, l’élite intellectuelle se procurent l’estime des frères et de nombreux avantages dès le XIIIème siècle. L’aspiration au statut privilégié des frères savants s’accentue au fur et à mesure que le système des grades de théologie, établi tout d’abord au sein de l’université de Paris, est implanté dans bien des communautés universitaires d’Europe. Il en découle que les supérieurs de l’ordre ont voulu contrôler plus rigoureusement la conquête du diplôme par les frères, ce qui a donné lieu à un régime de surveillance des candidats dominicains aux grades universitaires, codifié dès le début du XVème siècle en vertu d’une nouvelle constitution de l’ordre et raffiné grâce à de nombreuses ordonnances du chapitre général. Les règlements étant établis de façon à conditionner l’obtention des grades universitaires, la relation entre les normes et les pratiques s’avère cependant loin d’être univoque, ce que nous montrent les données prosopographiques des dominicains autorisés à poursuivre le magisterium. Parfois, les normes restrictives s’adaptent aux pratiques que vivent nos religieux. Cette élasticité des législations dominicaines augmente l’importance du jugement ad hoc des supérieurs pour examiner et garantir les qualités intellectuelles et morales des religieux admis à l’obtention des grades, dans la mesure où, après le foisonnement des facultés de théologie, le chapitre général, auquel incombe de façon exclusive la décision finale de l’envoi des religieux vers les universités, se trouve étouffé à cause de l’entassement des dossiers de candidature des frères aspirant au doctorat. D’où un enchevêtrement sensible qui caractérise les pratiques d’autorisation de la conquête du magisterium, auxquelles participent de manière active les religieux désirant le diplôme eux-mêmes. En revanche, la famille religieuse ne semblait pas très préoccupée des actes académiques accomplis en pratique au sein de la faculté, car, en s’appuyant sur la faveur pontificale généreusement accordée, elle pouvait conférer le magisterium aux frères qui le méritaient. La prédilection de nos religieux pour le magisterium est d’autant plus inébranlable que cette dignité s’associe étroitement à la conscience de soi des fils de saint Dominique. Le regard des frères vis-à-vis des magistri se révèle cependant à double tranchant, car l’état doctoral ne peut jamais se libérer de la suspicion de la vanité mondaine. Particulièrement intéressés par cette question récurrente de l’arrogance magistrale, les observants se montrent aussi attachés aux grades que les frères qui n’embrassent pas la cause de la réforme. L’ancrage du système universitaire des grades dans l’idéologie des fils de saint Dominique s’avère si profonde que, voué à un idéal analogue à celui des universitaires – participation par voie intellectuelle à la prospérité de l’Église –, l’ordre dominicain apparaît à son tour comme une universitas des docteurs de la science sacrée à la fin de notre époque. / Although the relationship between the Universities and the Dominican Order in the Middle Ages has attracted historians’ attention for a long time, the impact of the University degree system upon the Friars Preachers has not yet given rise to systematic studies. Focusing on the fifteenth century, where a rapid proliferation of faculties of theology in Europe has given Dominicans more opportunities to access university degrees, this dissertation aims to measure an influence that the magisterium had on the norms, practices and ideas of French Dominican friars, whose ideology was closely linked to university activities. In the French provinces, where the network of Dominican Studia was highly developed, the intellectual elite earned the respect of brothers and enjoyed many advantages within the Order. Aspiration to the privileged status of scholarly Dominicans is accentuated as the degree system of faculty of theology, first established within University of Paris, is implanted in many universities of Europe. As a result, the superiors of the Order wanted to control more rigorously friars’ obtaining of the magisterium. Finally, the Order established a system of supervision for Dominican degree candidates, which was codified in the Order’s new constitution enacted in the beginning of the fifteenth century and refined through many ordinances of the General Chapter. In spite of Dominicans’ efforts to condition the obtaining of university degrees, the relationship between norms and practices was fairly complex, as shown by a prosopographical analysis of the friars authorized to pursue the magisterium. Sometimes, restrictive norms adapt to practices. Such an elasticity of Dominican legislation increased the importance of ad hoc judgments by the superiors, who were responsible to examine and guarantee intellectual and moral qualities of the friars admitted to the degree. Hence, authorizing process of Dominican degree candidates became quite complicated, as the friars who were eager for the degree committed themselves actively in such a process. On the other hand, the Order did not seem very interested in the academic acts which Dominicans performed in practice within the faculty, because, relying on pontifical favor generously granted, it could confer the magisterium on the friars who deserved it. The predilection of Dominicans for the degree seems all the more unshakable as the magisterium is closely associated with their self-consciousness. Friars' view of the magistri is, however, double-edged, for the doctor can never be free from suspicion of worldly vanity. The Observant Dominicans were particularly interested in this recurrent question of masters’ arrogance. They were nevertheless as attached to the degree as the non-reformed friars. The University degree system took root so profoundly in the Dominicans’ ideology that they shared an ideal with University men, that of intellectual contribution to a prosperity of the Church, and the Dominican Order appeared as an universitas of doctors of theology.
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La faculté des lettres de Bordeaux 1886-1968 : un siècle d’essor universitaire en province / The Faculty of Arts of Bordeaux from 1886 to 1968 : The development of the provincial university over the century

Clavel, Elsa 28 October 2016 (has links)
A partir de la fin des années 1870, l’enseignement supérieur en France connaît d’importantes mutations liées aux réformes de la Troisième République. La faculté des lettres de Bordeaux, qui s’installe en 1886 dans le « Palais des Facultés » - un des tout premiers en France - au centre-ville de Bordeaux, permet d’observer les bouleversements qui touchent autant les enseignants que les étudiants de plus en plus nombreux, mais aussi le cursus universitaire et les disciplines enseignées. La faculté des lettres de Bordeaux acquiert une certaine spécificité au cœur d’un mouvement national : l’innovation de la « science sociale » avec Emile Durkheim, le développement de la géographie coloniale en sont quelques exemples. Près d’un siècle plus tard, au cours des années 1960, la faculté des lettres de Bordeaux se distingue encore avec l’écriture d’une histoire de Bordeaux sous la direction de Charles Higounet, inédite alors pour une métropole en France et en Europe. Une étude prosopographique distingue quelques caractéristiques d’un corps professoral, souvent passé par les grandes écoles, pour lequel la faculté des lettres de Bordeaux peut constituer autant un tremplin vers Paris que la réalisation d’une longue carrière universitaire. L’analyse des dossiers des étudiants montre le mouvement de massification qui touche l’enseignement supérieur ainsi que sa féminisation et une relative diversification des origines sociales. La faculté des lettres de Bordeaux, siège de ministères au début des deux conflits mondiaux, est, enfin, engagée dans les grands enjeux politiques, de l’affaire Dreyfus à Mai 68 tout en s’insérant au cœur de l’Aquitaine et en s’ouvrant au monde, plus particulièrement aux territoires d’outre-mer et de culture hispanique. La faculté des lettres de Bordeaux est donc un reflet de la démocratisation progressive de l’accès à l’éducation et de ses limites, mais aussi des changements structurels de la société française de la fin du XIXe siècle à 1968. / From the end of the 1870’s, Higher Education in France underwent important changes linked to the reforms of the Third Republic. The Faculty of Arts of the University of Bordeaux, took up residence in the “Palais des Facultés” - one of the very first in France – in the town centre of Bordeaux. We can observe the upheavals which affected not only the teaching staff and the students who were constantly increasing in numbers, but also the university curriculum and the subjects taught. The Faculty of Arts of Bordeaux acquired a certain specificity within a national movement: the innovation of “Social Sciences” with Emile Durkheim or the development of Colonial Geography being just a couple of examples. More than a century later, in the 1960’s, The Faculty of Arts of Bordeaux distinguished itself yet again with the writing of the History of Bordeaux under the supervision of Charles Higounet, the first of its kind for a metropolis whether in France or in Europe. A prosopographical study distinguished certain characteristics of the body of Professors, who had often studied in the “Grandes Ecoles”, and for whom the Faculty of Arts of Bordeaux could prove to be a stepping stone towards a position in Paris or the achievement of a long university career. The study of the students’ records shows the mass movement which affected Higher Education as well as its feminization and a certain diversification of social origins. The Faculty of Arts of Bordeaux, ministerial Headquarters during the two World Wars, was involved in important political issues, from the Dreyfus case to May 68 whilst playing an important role in Aquitaine and remaining open to the outside world, especially in overseas territories of Hispanic culture. The Faculty of Arts of Bordeaux is thus a reflection of the gradual democratization of the access to education and its limits, but also of the structural changes within French society from the end of the nineteenth century to 1968.
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Utilisation des signaux du cerveau (EEG) et vocaux pour la détection et le monitoring des facultés d'une personne

Ben Messaoud, Aymen January 2020 (has links) (PDF)
No description available.
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Intégration de l'analyse de signaux biométriques dans un environnement de réalité virtuelle pour la détection par apprentissage automatique des facultés d'une personne

Boisclair, Jonathan January 2019 (has links) (PDF)
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