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La grâce et la reconnaissance : de l'anthropologie du don de Marcel Hénaff à la théologie sacramentaire de Louis-Marie Chauvet

Bergeron, Patrice 24 April 2018 (has links)
Explorer la grâce à la lumière des pratiques de don étudiées par Marcel Mauss a une pertinence tout à la fois anthropologique et théologique, donc humaine : telle est l’hypothèse qui est à l’origine de cette recherche de théologie systématique. Concrètement, il s’agit de vérifier cette hypothèse à partir d’une lecture analytique des travaux de deux auteurs qui, dans leurs champs disciplinaires respectifs, se sont intéressés à l’«Essai sur le don» de Mauss pour repenser la grâce, et qui ont aussi accordé une attention soutenue à la dimension rituelle des pratiques de don. Du côté de l’anthropologie, Marcel Hénaff rattache explicitement la grâce – pratiques et pensées diverses – à la tradition du «don réciproque cérémoniel» dans les sociétés segmentaires, mais il montre aussi et surtout en quoi elle implique une transformation majeure de cette tradition. Tant du côté du don cérémoniel que de celui de la grâce, il s’agit de reconnaissance publique et de lien social – dit autrement, de symbolisme –, mais il s’agit aussi de formes distinctes. Autant il importe de rattacher ces diverses formes aux contextes et aux types d’organisation sociale qui les portent, autant il importe également de prendre en considération la part «invisible» de la reconnaissance pour bien comprendre ce qui s’y joue, c’est-à-dire la reconnaissance avec les diverses figures de l’invisible – esprits, ancêtres, dieux. De plus, la pensée anthropologique de la reconnaissance de Marcel Hénaff jette un éclairage singulier sur la tradition chrétienne et sur ce qu’elle a fait du don. Du côté de la théologie chrétienne, Louis-Marie Chauvet pense lui aussi la grâce en lien avec les travaux de Mauss sur le don. Bien que sa théorie du «symbolique» soit hétéroclite, le don cérémoniel comme «échange symbolique» y occupe une place de choix. L’échange symbolique va même jusqu’à configurer le champ des questions, et il intervient de manière centrale dans sa théologie de l’alliance chrétienne et de la grâce. Il en va de même pour l’eucharistie, qu’il approche comme un rituel/sacrement de don à partir duquel il interroge l’héritage chrétien de la grâce. À plusieurs égards, les travaux d’Hénaff et de Chauvet s’appellent et se complètent. Le premier est attentif aux rituels dans les sociétés segmentaires et il manifeste une authentique curiosité théologique. Cependant, il en dit peu sur la ritualité chrétienne. Le second, quant à lui, est attentif aux rituels chrétiens et il manifeste une authentique curiosité anthropologique, mais il tend parfois à sous-estimer l’écart entre l’«échange symbolique» dans les sociétés segmentaires et ce qui pourrait être l’«échange symbolique» dans le christianisme. Enfin, tous les deux portent une interrogation de fond sur les sociétés occidentales modernes, sur leurs fécondités, mais aussi sur les défis qu’elles doivent affronter, notamment en ce qui concerne le lien social et les empiétements de l’économique sur l’ensemble des secteurs de vie. À partir des travaux de ces deux auteurs, la présente recherche vise donc à faire entendre certaines des résonnances actuelles de l’alliance chrétienne et de la grâce en ce qui concerne l’avènement du sujet croyant, le lien ecclésial, la vie sacramentaire et la participation des Églises à la société civile et au lien social en contexte de modernité occidentale. / Exploring grace in light of the gift practices studied by Marcel Mauss is relevant from an anthropological standpoint as much as from a theological standpoint: such is the hypothesis explored in this systematic theology research. Precisely, this hypothesis is tested through an analytical reading of the works of two authors who, in their respective fields and with the ambition of rethinking grace, showed a resolute interest in Mauss’s essay on the gift and devoted a special attention to the ritual dimension of gift practices. In his work, Marcel Hénaff considers grace from an anthropological point of view and relates it – with its diverse practices and theories – to the ceremonial gift exchange tradition which can be found in societies without a central state, but he also mainly shows how it implies a major transformation of this tradition. Ceremonial gift exchange and grace are primarily concerned with public recognition and social bonding – in other words, with symbolism – but that recognition is also embodied in very different institutions. In order to understand what is at stake in these different forms of recognition, it is essential not only to relate them to the different types of social organization in which they are found, but also to consider their «invisible» part, that is the relationships with the diverse figures of the invisible – spirits, ancestors, gods. This is how Marcel Hénaff’s anthropology of recognition sheds light on the Christian tradition and on its handling of the gift. In Christian theology, Louis-Marie Chauvet also approaches grace in relation to Mauss’s essay and thinking on gift practices. In Chauvet’s variegated theory of the «symbolic», the ceremonial gift as a «symbolic exchange» stands out. The vocabulary associated with symbolic exchange not only formulates the important questions, it is also central in his theology of Christian covenant and grace. The same applies to the Eucharist, which he addresses as a gift ritual and through which he examines the Christian heritage of grace. In many ways, Hénaff’s and Chauvet’s work complete each other. The former is mindful of the rituals in societies without a central state and shows an authentic theological curiosity. However, he does not say much about Christian rituality. The latter is mindful of Christian rituals and shows an authentic anthropological curiosity, but he tends to underestimate the difference between «symbolic exchange» in societies without a central state and what could be a Christian «symbolic exchange». Finally, both examine and question western and modern societies regarding their possibilities, but also the challenges they are facing concerning social bonding, as well as the overlapping of economic exchanges in every sphere of life. The objective of this research and its analysis of the works of these two authors is to enlighten today’s relevance of covenant and grace in its various aspects: the advent of the subject, the ecclesiological bond, the sacramental life and the participation of Christian Churches in the social life in western modernity.
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L'égalité entre les créanciers dans le cadre de la saisie attribution / The equality enters the creditors within the context of the seizure allocation (attribution)

Kahil, Omran 11 January 2011 (has links)
Premier arrivé, premier servi. Que cela s’appelle un privilège ou un droit de préférence particulier, il reste inacceptable au regard des règles substantielles du droit positif français.Cette répartition des sommes saisies sacrifie, pour des raisons procédurales, une règle importante à savoir l’égalité entre les créanciers.Cette étude propose une solution intermédiaire entre le droit civil et le droit des voies d’exécution. La proposition consiste à donner à tous les créanciers, qui ont obtenu par leur vigilance des titres exécutoires avant le premier acte de saisie, la possibilité d’associer le premier saisissant dans la répartition des sommes saisies dans le cadre d’une saisie attribution.La combinaison de l’effet attributif immédiat de la saisie avec une durée de quinze jours,pendant laquelle les créanciers titulaires des titres exécutoires viennent en concours sous réserve des causes légitimes de préférences et des privilèges, aboutit à un double résultat. Le recouvrement des créances reste rapide et simple et l’égalité entre les créanciers sera respectée / Whether it is called a privilege or a private preference right, the ‘first come first served rule’remains debatable given the substantive rules of the French positive law. Primarily for procedural reasons, the norm of seizures distribution undermines a crucial principle, namely equality among creditors.This study proposes an intermediary solution between civil law and law of enforcement procedures. It advocates granting all creditors, who have obtained their enforcement orders before the first act of seizure, the possibility of associating with the first executioner the distribution of the seized money.The combined effect of immediate attribution of the seizure with duration of fifteen days,during which all creditors holding enforceable securities are subject to competition, and taking into account other legitimate preferences and privileges, leads to a double result: a simple and fast method of debt recovery without undermining the principle of equality between creditors.
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Port-Royal et saint Bernard de Clairvaux (1608-1709) / Port-Royal and saint Bernard of Clairvaux (1608-1709)

Icard, Simon 17 October 2009 (has links)
À Port-Royal, saint Bernard est considéré comme le « père » de la communauté cistercienne et comme « le dernier des Pères de l’Église », confirmant la doctrine de saint Augustin, « le plus grand des Pères ». L’étude de la source bernardine permet de comprendre l’unité de Port-Royal, notamment le lien entre vie monastique et augustinisme. Au XVIIe siècle, la postérité bernardine est portée par une tradition de vie (les réformes cisterciennes) et par une tradition écrite (la constitution, la traduction et la promotion de l’œuvre authentique de l’abbé de Clairvaux). Saint Bernard est l’une des effigies du catholicisme classique, forgée par Saint-Cyran et diffusée par Le Maistre. Avec la synthèse de Saint-Cyran, le « père » des religieuses de Port-Royal devient le modèle universel d’une réforme théologique et morale. Port-Royal se rassemble dans la tentative de retrouver l’unité brisée de la pensée et de la vie chrétiennes en revenant aux sources de la foi. Sur des sujets très divers (grâce et libre arbitre, amour de soi et amour de Dieu, l’obéissance, l’oraison, l’exégèse biblique, le socratisme chrétien), l’interprétation de l’œuvre bernardine est un révélateur de l’augustinisme de Port-Royal. Ainsi apparaissent deux ruptures capitales dans la tradition issue des Pères : d’une part, l’exégèse des moines médiévaux, fondée sur la théorie patristique du dévoilement des allégories et sur la manducation de la Parole de Dieu, est un modèle subverti et contesté ; d’autre part, la conception des rapports entre nature et grâce connaît une évolution décisive, défenseurs et adversaires de Jansénius lisant le corpus patristique avec des concepts identiques mais étrangers aux Pères. / Within Port-Royal, Saint Bernard was considered as the “Father” of the Cistercian community and as the “last Father of the Church”, confirming the doctrine of the “Greatest Father”, Saint Augustine. The study of the Bernardine source helps to understand Port-Royal’s unity, especially the link between monastic life and Augustinism. During the 17th century, Saint Bernard’s legacy was expressed by a tradition both in living (the Cistercian reforms) and in writing (the collection, translation and promotion of the Clairvaux abbot’s authentic work). Saint Bernard was an effigy of classical Catholicism, set up by Saint-Cyran and spread out by Le Maistre. With the Saint–Cyran’s synthesis, the “Father” of the Port-Royal nuns became the universal model of a theological and moral reform. Port-Royal mustered attempting to restore the broken unity of Christian living and thinking, through a return to the sources of the faith. On a large variety of subjects (grace and free will, love of oneself and love of God, obedience, prayer, Holy Scripture exegesis, Christian socratism), the interpretation of the Bernardine’s work reveals Port-Royal Augustinism. So, it appears that two crucial breaks occured in the tradition derived from the “Fathers”: on the one hand, the medieval monks’ exegesis based on the patristic theory of allegories revealing and on the Word of God’s “manducation” became a subverted and disputed model; on the other hand, the way of thinking the relation between nature and grace experienced a decisive change, defenders of and opponents to Jansenius reading the patristic corpus with concepts, albeit identical, differing from the ones of the “Fathers”.
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John Milbank and the mystery of the supernatural : his postmodern engagement with Henri de Lubac / John Milbank et le mystère du surnaturel : son engagement postmoderne avec Henri de Lubac

Lim, Hyeongkwon 18 October 2013 (has links)
Cette étude a pour objet de lire le thélogien anglicain, John Milbank à travers la thèse de surnaturel du théologien catholique français, Henri de Lubac. Dans sa thèse du surnaturel, de Lubac entend montrer qu’il n'y a aucune sphère purement naturelle indépendemment de la grâce de Dieu. Autrement dit, d’après cette thèse, la nature et le surnaturel constituent une unité organique. En fait, cette idée d’Henri de Lubac s’oppose à la notion néo-scolastique de natura pura, qui a été développée en vue de sauvegarder la gratuité de la grâce face à la crise Baianiste. La thèse du surnaturel a été appropriée par John Milbank et sa théologie peut être comprise comme une continuation de la thèse d’Henri de Lubac. Milbank s'approprie la thèse du surnaturel dans divers aspects de cette thèse. Cette thèse apparaît chez Milbank tantôt au niveau ontologique, tantôt au niveau éthique, tantôt au niveau ecclésial. Si l’idée du surnaturel de Lubac est organique (Balthasar), cette même thèse donne une cohérence au projet théologique de Milbank. Une originalité de l’appropriation milbankienne de la thèse du surnaturel consiste à la mise en rapport de l’idée du surnaturel avec le langage. Pour être plus précis, pour lui, le langage joue un rôle médiateur entre le materiel et le surnaturel. Bien que cette idée soit présente dans la théologie sacramentelle de de Lubac, Milbank développe cette théologie en élargissant cette idée à tous les domaines de la culture humaine. Autrement dit, la thèse du surnaturel rend possible la théologie de la culture chez Milbank. Mais ce qui est crucial, pour Milbank et de Lubac, c’est que l’Église elle-même doit être le véhicule de la création de la culture chrétienne. / This study aims at reading Anglican theologian John Milbank through the lens of French Catholic theologian, Henri de Lubac’s central concept of the idea of the supernatural. Henri de Lubac’s so-called, surnaturel thesis means that there is no reserved realm, which neo-scholastic theologians call pure nature (natura pura), independent of God’s grace. This means that nature and the supernatural constitute an organic unity. Milbank appropriates de Lubac’s thesis through and through. De Lubac’s idea of the supernatural penetrates Milbank’s all theological reflection ranging from ontological issues to political ones. One important point in Milbank’s appropriation of de Lubac’s surnaturel thesis is that he emphasizes the relationship of the supernatural to human language. For him, human language itself is supernatural in character. This means that human culture, which is constituted by human language, is itself theologically constituted. In other words, there is no neutral culture, but cultures based on particular theological convictions. From this insight, Milbank emphasizes, with de Lubac, the necessity of Christian philosophy which will be the true basis of human culture. Crucial to Milbank’s theological project is the centrality of the Church in the establishment of Christian culture. For both Milbank and de Lubac, the Church is not a means for atemporal salvation, but itself the goal of salvation. The Church is to be the place of heavenly peace which the Eucharist represents. Milbank is convinced that only the Church has the power to counter the neo-liberal capitalist order that is based on the ontology of violence.
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Le De gratia noui Testamenti, synthèse de la doctrine augustinienne de la grâce / The De gratia noui Testamenti, synthesis of Augustine’s doctrine of grace

Descotes, Pierre 03 December 2012 (has links)
Le De gratia noui Testamenti (= epistula 140), lettre-traité composée par l’évêque d’Hippone au début de l’année 412, présente la pensée d’Augustin sur les rapports entre grâce divine et liberté humaine d’une manière remarquablement synthétique – en raison de ses circonstances de rédaction tout d’abord, qui le placent à la croisée de polémiques très diverses, et de son originalité littéraire, qui le rattache simultanément à plusieurs genres. Cette thèse comporte trois parties. Nous proposons tout d’abord une introduction au traité, afin d’en présenter les principaux aspects – dont les problèmes historiques qu’il pose, les questions littéraires qu’il soulève et les aperçus qu’il offre sur la pensée d’Augustin. Nous en avons ensuite, à partir d’une étude de sa tradition manuscrite, établi l’édition (qui corrige celle du CSEL, datant du début du XXe siècle) et la traduction. Enfin, notre commentaire s’attache à éclairer les passages problématiques de la lettre, pour en dégager les principaux intérêts historiques, littéraires et théologiques. / The De gratia noui Testamenti (= epistula 140), which is both a treatise and a letter composed by the Bishop of Hippo Regius at the beginning of year 412, presents Augustine’s thoughts on the connections between divine grace and human freedom in a remarkably synthetic way, first because of the circumstances in which it was written, which place it at the junction of very different debates, and secondly because of its originality on a literary point of view, which links it to several genres. This thesis comprises three parts. First, we propose an introduction to the treatise, which presents its main aspects – among which, the historical problems it poses, the literary questions it raises and the insight it offers into Augustine’s way of thinking. Then we have established the edition (which corrects that of the CSEL, which dates from the beginning of the 20th century) and the translation from a study of its manuscript tradition. Finally, our commentary strives to enlighten the debatable passages of the epistle in order to highlight its main historical, literary and philosophical interests.
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La prose poétique du roman baroque (1571-1670) : histoire d'un patron stylistique de la première modernité / The poetical prose of baroque novels (1571-1670) : The history of an early-modern stylistic pattern

Duval, Suzanne 20 November 2015 (has links)
Notre thèse se propose de définir les traits formels permettant d’appréhender la prose poétique du roman baroque. Nous montrons que la notion de prose poétique, traditionnellement associée aux siècles de la « modernité » poétique, est envisagée à l’époque baroque en vertu de critères différents de ceux qui sont établis par la stylistique contemporaine. Nous analysons ensuite le faisceau de traits qui constitue un patron stylistique de la prose poétique au sein de notre corpus, susceptible d’être remanié et adapté à la logique spécifique de l’œuvre dans laquelle il s’inscrit. Nous montrons enfin que la prose poétique se situe au fondement d'une poétique romanesque qui allie les agréments de la poésie à ceux du « naturel » de la conversation et illustre ainsi la valeur esthétique de la prose. / This study seeks to define the formal features characteristic of the poetical prose used in baroque novels. It shows that poetical prose, although traditionally considered as a form belongin to "modern" poetics, was used in the baroque age : but what the baroque age understood as poetical prose was very different from what contemporary stylistics defined as such. We then proceed to analyse the different features of poetical prose across our corpus, to identify a general pattern : this basic pattern can then be variously modified or adapted to suit the specific logic of the works in which poetical prose is used. Finally, we show that poetical prose lies at the heart of a new kind of poetics for the novel, which combines the beauty of poetry with the "natural" beauty of conversation, and thus ennobles prose by giving it aesthetic value.
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Une relecture phénoménologique contemporaine de la mystique eckhartienne de " la naissance de Dieu dans l'âme" par Michel Henry / "God's birth in the soul" according to Meister Eckhart and Michel Henry

Reaidy, Jean 05 November 2009 (has links)
Ce travail se donne pour objectif d'approfondir le lien existant entre la théologie mystique eckhartienne de la naissance et la phénoménologie de la vie telle qu'elle est développé par Michel Henry. Etant cette vérité éminemment chrétienne, "la naissance de Dieu dans l'âme" constitue l'essence du message évangélique, le fondement des doctrines spirituelles des Pères de l'Eglise ainsi que le soubassement intérieur de toute expérience mystique vivante. Sont analysés dans ce travail plusieurs axes mystiques et phénoménologiques qui se rapportent à la naissance mystique tels que la question du "détachement" eckharien et la libération phénoménologique de l'essence, le problème de la connaissance absolue qui est essentiellement une connaissance filiale, la phénoménologie de l'homme intérieur, la réception de la grâce comprise comme réception de la vie dans le mystère trinitaire, la question du "présent vivant", la phénoménologie de la communauté vivante, la révélation esthétique qui trouve son sens ultime dans la naissance mystique ainsi que la filiation considérée comme le lieu d'une "divination" identique à cette naissance constamment intensifiée dans la vie de Dieu / The goal of this work is to deepen the existing link between Eckhart's mystical theology of birth and phenomenology of life such as it is developed by Michel Henry. Being eminently a Christian truth, "God's birth in the soul" frames the essence of the evangelical message, the foundation of the spiritual doctrines of the Church Fathers as well as the internal basis of any living mystical experience. Several mystical and phenomenological axis related to the mystical birth are analyzed in this work such as the question of Eckhart's "detachement" and the phenomenological liberation of essence, the problem of absolute knowledge which is essentially a filial knowledge, the phenomenology of the inner man, the receptivity of grace understood as the adherence of life in the Trinitarian mystery, the question of the "living present", the phenomenology of the living community, the esthetical revelation which finds its ultimate sense in the mystical birth as well as the filiation considered as the place of a "deification" identical to this birth constantly intensified in God's life
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Law and Grace in the Work of St. Ilarion, Metropolitan of Kyiv (1051-1054 AD)

Bozyk, Ronald 08 August 2019 (has links)
Protocole d'entente entre l'Université Laval et l'Université de Sherbrooke / La Grande Commission donnée aux Apôtres par le Seigneur Jésus Christ (Mt.28:19- 20) représente la base de la mission chrétienne non seulement à l’ère biblique ou patristique mais pendant toute l’histoire de l’Église du Christ. Chacun des Apôtres et missionnaires est chargé d’expliquer le besoin du Baptême. Pourquoi devenir chrétien? St Paul l’Apôtre explique la nécessité de la Foi et du Baptême en jouant sur le contraste et la comparaison entre la Foi et la Loi, le Baptême et la circoncision, le Christ et Moïse, la Nouvelle Alliance et l’Ancienne. Dans le Prologue de l’Évangile St Jean l’Évangéliste parle de la Nouvelle Alliance établie sur Jésus Christ Dieu-Homme. “Car la Loi fut donnée par Moïse; la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ” (Jn 1:17). St Ilarion de Kyiv en Rous’-Kyivienne du XIe siècle a proclamé le Sermon pascal basé sur ces mots de la péricope de l’Évangile pascale qui sont lus liturgiquement dans l’Église orthodoxe. St Ilarion commence son Sermon sur la Loi et la Grâce en continuant la parole de St Jean: “Sur la loi, donnée par Moïse, sur la Grâce et la Vérité qui le furent par Jésus Christ”. Donc la littérature de la Rous’-Kyivienne commence avec un sermon néo-patristique signifiant le remplacement de la Loi par la Grâce du Christ et aussi manifestant la joie que l’Église de la Nouvelle Alliance a apportée au peuple de la Rous’-Kyivienne. “La vraie Foi se répandit sur toute la terre. Elle parvint aussi jusqu’à notre peuple de la Rous’. Le lac de la Loi s’assécha, tandis que la source de l’Évangile, après s’être gorgée d’eau et avoir recouvert toute la terre, se déversa jusque chez nous.” (Lines 240-243). / The Great Commission given by the Lord Jesus Christ to the Apostles (Mt. 28:19 – 20) is the basis of the Christian mission not only in the Biblical and Patristic eras but throughout the growth of the Christian Church. Every Apostle and Missionary was charged to explain the need for repentance and Baptism. Why be a Christian? St. Paul the Apostle explains the necessity of Faith and Baptism by comparing and contrasting Faith and Law; Baptism and Circumcision; Christ and Moses; the New Covenant and The Old. St. John the Evangelist in his Prologue to his Gospel speaks of the New Covenant based on the Person of Jesus Christ. For the Law was given through Moses; grace and truth came through Jesus Christ. (John 1:17). St. Ilarion of Kyiv in eleventh century Kyivan-Rus’ proclaimed a Paschal Sermon built upon these words of St. John which are the last words of the traditional pericope read at Pascha in the Orthodox Church and began his sermon: Concerning the Law given by Moses, and concerning Grace and Truth which came through Jesus Christ. Thus the literature of Kyivan-Rus’ begins with a neo – patristic sermon expressing the supersedence of the Law of Moses by the Grace of Christ and also the great joy that the New Covenant Church has reached the people of Kyivan-Rus’. Our Good God did not forget any corner of the world, nor us; He desired and saved us and brought us to true understanding. (Lines 258 – 259).
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Prosper d’Aquitaine contre Jean Cassien Introduction, édition critique, traduite et annotée du Liber contra collatorem / Prosper of Aquitaine against John Cassian : Introduction, critical edition and annotated translation of the Liber contra collatorem

Delmulle, Jérémy 02 June 2014 (has links)
Le Liber contra collatorem est un traité composé par Prosper d’Aquitaine en 432-433, qui réfute les positions d’un certain « conférencier », c’est-à-dire l’auteur des Conférences, Jean Cassien. C’est dans cette œuvre que Prosper, défenseur de saint Augustin et de sa doctrine de la grâce, a pu fournir la critique la plus complète des théories propagées par les adversaires provençaux de l’évêque d’Hippone, en s’appuyant exclusivement sur des extraits tirés de la Conl. XIII « Sur la protection de Dieu ».En abordant, dans une première partie, les aspects les plus importants de l’œuvre (finalité du traité, modus operandi, genre littéraire, pratiques polémiques, enjeux théologiques), la présente thèse cherche à défendre l’hypothèse qu’en composant son Liber, Prosper a voulu constituer un dossier à charge suffisamment argumenté pour obtenir de l’évêque de Rome une condamnation officielle de ce que l’on a nommé le « semipélagianisme » et, par là, la reconnaissance de l’autorité de la doctrine augustinienne en matière de grâce. La seconde partie consiste en l’étude de l’ensemble de la tradition manuscrite du traité et des témoignages médiévaux le concernant, qui permet de mettre en évidence une histoire du texte aussi riche que complexe, qui justifie pleinement l’établissement d’une nouvelle édition – la première qui soit critique – de nature à corriger un textus receptus, datant de 1711, qui ne laisse pas d’être par endroits problématique. Cette édition est assortie d’une traduction française et d’une annotation destinée à éclairer les passages les plus importants ou les moins facilement compréhensibles du texte. / The Liber contra collatorem is a treatise written in 432-433 by Prosper of Aquitaine, who refutes the positions taken by a certain “lecturer”, by which John Cassian is meant, author of the Conferences. As an advocate of Augustine and of his doctrine of grace, Prosper has provided in this work most fully his criticism of the theories expressed by the bishop of Hippo’s Southern-French opponents. In order to do this, Prosper built only on excerpts from Conference nr. 13, “On the protection of God”. The first part of this thesis addresses the principal aspects of the work: the purpose of the treatise, the modus operandi, the literary genre, polemical practices, and theological issues. In doing so, this thesis defends the hypothesis that Prosper wrote his treatise in order to assemble a sufficiently argued file to obtain an official condemnation by the bishop of Rome of what has been called “Semipelagianism” and thus the recognition of the authority of the Augustinian doctrine of grace. The second part presents a study of the manuscript tradition of the treatise and of its medieval testimonies, which allows unraveling a rich and complex textual history. Hence, a new edition is justified, the first critical one, correcting and replacing the textus receptus dating from 1711, which is problematic at various points. The edition here presented is provided with a French translation and annotated in order to cast light on the most important or les easily comprehensible passages of the text.
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Le langage théologique du Mal et du Salut dans la trilogie de Hans Urs von Balthasar. Une base pour la réflexion sur le langage de la théologie

Planchon, Félicien 08 April 2003 (has links)
Le mystère du mal – faute et/ou malheur – est la limite la plus compacte à laquelle se heurte la réflexion humaine en général et la réflexion théologique en particulier. J'ai entrepris de lire sous cet angle la trilogie de Balthasar, qui est son œuvre centrale : il s'agit de voir comment un théologien contemporain du calibre de Balthasar affronte ce mystère, et en quels termes se présentent pour lui le désir humain et l'espoir chrétien de salut. L'approche de Balthasar est phénoménologique ; mais à ce propos deux précisions s'imposent. D'une part, cette phénoménologie est théologique : l'événement de Révélation est sans analogie ; on ne peut le ranger parmi les autres phénomènes. D'autre part, une telle phénoménologie se situe au pôle positif d'un « choix fondamental ». Ce choix, qui est un leitmotiv qu'on peut suivre à la trace dans toute la trilogie, décide de l'orientation de toute vie spirituelle : ou bien l'être humain, en présence de ce qui s'offre à sa conscience connaissante, tend à se développer, s'affirmer, s'approfondir, ou bien au contraire, il se laisse saisir et emporter par le mystère de ce qu'il lui est donné de percevoir. La réflexion théologique de Balthasar a comme axe principal la kénose divine : kénose intra-trinitaire (le dépouillement mutuel des personnes divines l'une envers l'autre) ; kénose de création (Dieu posant hors de lui des créatures capables de s'opposer à lui) ; kénose d'alliance (Dieu s'impliquant dans les aléas d'une alliance avec son peuple) ; kénose révélatrice (l'Incarnation, la Passion et la mort en Croix du Verbe divin). Le thème récurrent est celui de la « non-puissance » de Dieu, de la « non-figure » du Fils ensanglanté et mourant sur la Croix. La kénose du Fils incarné s'inscrit dans une logique visionnaire, répondant à un souci obsessif de Balthasar : le souci du « salut-pour-tous ». En effet, le Fils incarné subit l'abandon du Père, jusqu'à partager l'enfermement sans issue des réprouvés éventuels: la « Descente aux Enfers », c'est l'épreuve de la « non-puissance » extrême, seule capable de délivrer l'éventuel réprouvé sans faire violence au Libre Arbitre qui, selon la doctrine, définit la dignité de la personne humaine. La théologie négative, selon Balthasar, n'est pas l'arrêt de la raison humaine devant l'infini divin qui dépasse les limites de la conscience connaissante : pour Balthasar, c'est la contemplation du mystère inconcevable de la kénose divine, de l'inimaginable dépouillement divin dans la Passion du Fils et la Descente aux Enfers. La kénose du Fils incarné, ce n'est pas un acte distinct du Dieu tout-puissant, qui se séparerait de sa toute-puissance pour rejoindre le niveau de la condition humaine : le dépouillement, la non-puissance, c'est la définition même de Dieu dans la vie trinitaire. Selon Balthasar, la Passion, la mort, l'abandon du Christ jusque dans les ténèbres de la perdition révèlent Dieu tel qu'il est de toute éternité. Percevoir le divin dans la « non-figure » du Christ en croix, c'est recevoir le don du regard simple, c'est se tenir au pôle positif du « choix fondamental » : être emporté, ravi par le mystère qui se révèle. Ainsi se définit ce que Balthasar rappelle avec insistance : l'humilité de la théologie et de son langage: l'ouverture contemplative au mystère et le respect des failles de toute construction « théo-logique », failles par lesquelles se manifeste le mystère de l'indicible, qui bouscule nos habitudes et nos représentations.

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