• Refine Query
  • Source
  • Publication year
  • to
  • Language
  • 112
  • 6
  • 4
  • 3
  • 2
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • 1
  • Tagged with
  • 135
  • 135
  • 93
  • 88
  • 27
  • 21
  • 19
  • 17
  • 15
  • 13
  • 13
  • 12
  • 12
  • 10
  • 10
  • About
  • The Global ETD Search service is a free service for researchers to find electronic theses and dissertations. This service is provided by the Networked Digital Library of Theses and Dissertations.
    Our metadata is collected from universities around the world. If you manage a university/consortium/country archive and want to be added, details can be found on the NDLTD website.
81

L'hôpital dans les villes du Brabant (1100-1450): Usages politiques, sociaux et économiques d'un phénomène urbain

Jacobs, Thibault 10 October 2017 (has links)
Cette thèse a pour objet l’étude des hôpitaux dans les villes du duché de Brabant, depuis leur apparition, à l’aube du XIIe siècle, jusqu’au XVe siècle, époque de transition dans l’organisation de la bienfaisance urbaine. L’accent est mis particulièrement sur l’analyse de l’environnement social, économique et politique qui encourage la fondation de ces établissements et en accompagne le développement.Une première partie envisage les fondations de manière chronologique, distinguant plusieurs périodes de croissance, entrecoupées de longues pauses. Chaque période voit l’intervention d’acteurs particuliers qui prennent en main fondation, dotation et gestion de ces établissements. La seconde partie étudie de manière plus transversale la fondation, la gestion et l’utilisation d’une série d’établissements du XIVe siècle destinés à l’accueil de courte durée, qualifiés ici de gasthuizen. Les acteurs de leur existence sont répartis en trois segments :le groupe fondateur, les administrateurs et la communauté, au sens large, de l’hôpital.Tout au long de la thèse, une place centrale est donnée à la question de l’usage de l’hôpital. Depuis sa fondation ou son administration, jusqu’à l’emploi de son patrimoine ou la mobilisation de sa confrérie, l’hôpital peut en effet servir des objectifs très divers qu’ils soient religieux, politiques, économiques ou d’ascension sociale. Il apparait que, pour qui sait s’en servir, l’hôpital est un outil à multiples facettes. / This PhD thesis studies the hospitals in the cities of the Duchy of Brabant, from their emergence in the early 12th century until the 15th century. The emphasis lies mostly on the analysis of the economic, political and social context from which they rise and where they thrive. Through the thesis, the main actors of the hospital's life are identified and their motives scrutinised. The hospital appears to be indeed a very convenient tool, to use according various economic, political or social purposes. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
82

Les musiciens professionnels au service de la cité (fin de la République – Haut-Empire)

Vincent, Alexandre 03 June 2011 (has links)
Les musiciens professionnels romains ont longtemps été ignorés par l’historiographie. Seuls les grands artistes ont attiré l’attention des chercheurs, laissant de côté la majorité de ceux qui faisaient de la pratique musicale leur métier. L’épigraphie, principale source de cette étude, permet de changer de regard, en s’attachant à des hommes pour qui la musique pouvait être autre chose qu’une prestation artistique. En effet, des musiciens étaient quotidiennement appelés à participer au fonctionnement de la cité. Que ce soit pour appeler les citoyens aux rassemblements politiques ou aider aux rites de la religion publique, des hommes étaient, en tant que musiciens, au service de la cité. Les musiciens militaires, soldats et spécialistes à la carrière typée, ont fait l’objet d’une étude à part, pensée comme une contribution à l’histoire des postes inférieurs au centurionat.L’un des objectifs de cette enquête est de déterminer en quoi leur position de desservants mineurs de la cité avait des conséquences sociales pour les musiciens. Une approche prosopographique a permis de faire ressortir les caractéristiques sociales d’un groupe professionnel inséré dans la couche moyenne de la plèbe. Certains musiciens se détachent particulièrement de l’ensemble : les aenatores étaient, par excellence, des desservants sonores des cités. Le règne d’Auguste a marqué un temps fort pour la considération sociale de ces musiciens. Symboles de l’antiquité de Rome, ils étaient à même d’incarner une partie du discours augustéen. / No general study had focused on roman professional musicians. Famous artists have been considered, but everyday musicians remained ignored, even if some of them were exercising their talent for the benefit of the State. Musicians were used to summon citizens for the political meetings, or were expected to assist with the execution of state religion’s rites. Those men were, thanks to their musical performance, minor civil servants. Epigraphy is the main resource for this research. The prosopographical methodology chosen for this work has made it possible to reach these humble citizens. It also enabled a contribution to the history of the posts ranking under centurionate : their career paths of the military musicians were distinctive.As minor civil servants, how were musicians considered among the population of the roman cities ? These men belonged to the « middle class » plebs, but a special attention must be cast on the aenatores. They were, par excellence, civic musicians. Their history highlights Augustus’ reign : they seem to have enjoyed a special attention during the first princeps’ years. As epitomes of the Roman city’s antiquity, those men were ideal instruments chosen to trumpet the imperial ideology.
83

Bâtir les relations professionnelles sous l'égide de l'État : conflits et consensus socio-économiques dans un établissement de constructions aéronautiques français (1943-1978) / Building professional relationships under the aegis of the state : socioeconomic conflicts and consensus in a French aeronautic factory (1943-1978) / Construir las relaciones profesionales bajo la égida del Estado : conflictos y consensos socioeconómicos en una empresa francesa de construcción aeronáutica (1944-1978)

Juilliet, Clair 12 November 2018 (has links)
Si l’industrie aéronautique a fait l’objet d’investigations historiques poussées, le versant économique et social semble être resté dans l’ombre pour ce qui concerne l’après Seconde Guerre mondiale. Cette thèse de doctorat, à travers l’exemple d’un établissement de constructions aéronautiques nationalisé, s’intéresse au rôle joué par les salariés dans l’édification de l’entreprise sur une trentaine d’années, au moyen d’une micro-histoire socio-économique. L’analyse des trajectoires suivies par la négociation collective, ainsi qu’une attention portée au développement industriel et à l’activité productive, permettent de mettre en lumière comment se construisent, au quotidien, les relations professionnelles au sein d’une firme relevant de l’autorité de l’État. La politisation des rapports sociaux qui découle de son statut et de son rôle dans la Défense nationale, amène souvent ses acteurs à s’opposer sur les questions sociales, industrielles ou encore politiques tout au long des années 1950 et des années 1960. Dans le dernier tiers de cette décennie, une partie d’entre eux décide finalement de revenir à la table des négociations et de fonder leurs relations sur des pratiques contractuelles, ce qui contribue, au terme de discussions difficiles, à un apaisement durable des relations sociales.Ainsi, s’interroger sur les rapports qui prennent forme dans l’espace usinier, à une échelle multiscalaire – entre local, national et international et entre établissement, société, branche et interprofessionnel – permet de mettre en évidence la capacité qu’ont les protagonistes à réaliser ou non des compromis. Il s’agit de mieux comprendre le rôle des conflits et des consensus dans le développement industriel, afin de démontrer que de la santé de relations sociales peut dépendre, pour partie, son développement socio-économique. L’exemple démontre qu’à rebours des schémas communément admis, il existe une culture de la négociation dans les entreprises, lorsque le compromis est rendu possible par la coopération des diverses parties, et ce, même lorsque les relations professionnelles y sont fondées sur le rapport de forces, ou marquées par l’influence des thématiques politiques et par l’intrication des rôles de l’État. / Whilst the aviation industry has been the subject of extensive historical investigations, economic and social topics seem to have remained in the shadows as far as the post-World War II period is concerned. This PhD thesis, through the example of a state-owned aeronautical company, and using a socio-economic micro-history method, focuses on the role played by workers in the building of an aeronautics company over thirty years. By analysing the trajectories followed by collective bargaining, as well as paying attention to industrial development and productive activity, this thesis highlights how professional relationships were built, day after day, inside a firm under the authority of the State. The politicization of industrial relationships, that derived from the company’s status and role in National Defence, often led its actors to oppose each other on social, industrial or political issues throughout the 1950s and 1960s. In the last third of this decade, some of these actors finally decided to return to the bargaining table and base their relations on contractual practices, which contributed, after difficult discussions, to a lasting mollification of these industrial relations.Hence, using a multi-scalar approach to interrogate the relationships that emerged in the factory space, between local, national and international and between plant, firm, branch and inter-professional, makes it possible to evidence the capacity of the protagonists to either succeed or fail in coming to compromises and trade-offs. The aim is thus to understand the role of conflict and consensus in industrial development, in order to demonstrate that the health of industrial relations may depend, at least partly, on a company’s socio-economic development. This example also shows that, contrary to commonly accepted thought, there is a culture of bargaining in French companies, when trade-offs are made possible by the cooperation of the various protagonists, even when professional relationships are based on power dynamics, or influenced by political issues and by the complexities of State intervention. / Si la industria aeronáutica fue el objeto de numerosas investigaciones históricas, los aspectos económicos y sociales aun permanecen en la sombra, por el período posterior a la Segunda Guerra Mundial. Esta tesis doctoral, con el ejemplo de una empresa de construcción aeronáutica pública, y mediante una microhistoria socioeconómica, se centra en el papel de los trabajadores en su desarrollo industrial, durante más de treinta años. El análisis de las trayectorias seguidas por la negociación colectiva, así como la atención prestada al desarrollo industrial y a la actividad productiva, permiten destacar la construcción, a diario, de las relaciones profesionales dentro de una compañía que depende de la autoridad del estado. La politización de las relaciones sociales, que se deriva de su estatus y de su papel en la Defensa Nacional, acarrea a sus actores a menudo a oponerse en asuntos sociales, industriales o políticos, a lo largo de las décadas de 1950 y 1960. En el último tercio de esta década, parte de ellos decidieron finalmente volver a negociar y a basar sus relaciones en prácticas contractuales, lo cual contribuye, después de difíciles discusiones, a mejorar el entorno social.Así, preguntarse sobre las relaciones que se establecen en el espacio de la fábrica, con un enfoque multiescalar, – entre local, nacional e internacional, y entre fabrica, sociedad, rama profesional e interprofesional –, permite subrayar la habilidad de los protagonistas de conseguir o no acuerdos. Se trata de mejorar la comprensión del rol de los conflictos y de los consensos en el desarrollo industrial, con el fin de demostrar que de la salud de las relaciones sociales puede depender el desarrollo socioeconómico de las empresas. El ejemplo demuestra que, contrariamente a los patrones comúnmente aceptados, existe una cultura de negociación en el seno de las empresas francesas, cuando el consenso se hace posible gracias a la cooperación de las distintas partes, incluso cuando las relaciones profesionales se basan en el equilibrio de fuerzas, o están marcadas por la influencia de temas políticos y por los papeles intrincados del Estado.
84

Le revenu de base :renversement ou renouveau du droit social ?Éléments pour une philosophie politique et sociale de l'inconditionnalité

Sabate, Marc-Antoine 23 October 2020 (has links) (PDF)
Longtemps marginalisé, le revenu de base connaît depuis quelques années un engouement tout aussi croissant qu’inédit. Ses partisans le présentent comme un « nouveau pilier du système de protection sociale » :un socle de sécurité matérielle, garanti de manière individuelle, universelle et inconditionnelle, qui permettrait de lutter contre la pauvreté, le chômage ou les inégalités.Les controverses autour de sa possible mise en place s’articulent généralement autour de deux questions :peut-on vraiment le financer ?N’encouragerait-il pas l’oisiveté ?La thèse part du constat des limites de cette problématisation. D’une part, la question financière masque une question politique :bien comprise, la question de la faisabilité d’une politique n’est autre que celle des conditions pratiques de sa désirabilité. D’autre part, nombre d’acteurs, militants ou académiques, rejettent le revenu de base non pas seulement parce qu’il permettrait d’échapper au devoir de travail, mais aussi et surtout parce qu’il reviendrait à abandonner le droit au travail :la société versant dès lors un « solde de tout compte » à des populations de chômeurs ou de travailleurs pauvres qu’elle aurait renoncer à intégrer durablement.Alors que ses défenseurs y voient un moyen de renouveler la protection sociale, les opposants au revenu de base y voient donc bien plutôt un moyen d’achever un processus historique de renversement du droit social (défini comme le double champ d’application du droit du travail et du droit de la Sécurité sociale). L’hypothèse générale de la thèse est que ce désaccord ne repose pas seulement sur l’anticipation des effets pratiques du revenu de base sur la pauvreté, le retour à l’emploi ou même le bien-être, mais aussi sur un conflit normatif :comment justifier le revenu de base au sein d’un système de protection qui fonde les droits sociaux sur le travail ?Comment penser un droit au revenu indépendamment du devoir de et du droit au travail ?En philosophie politique, ce conflit normatif a généralement été pensé sous l’angle de la réciprocité :nous avons droits aux bénéfices de la coopération sociale dans la mesure où nous y prenons nous-mêmes notre juste part. L’idéal de la réciprocité a donc pour horizon une société de droits et de devoirs égaux et réciproques. Deux questions peuvent par conséquent être posées :(1) le revenu de base n’aurait-il pas pour conséquence une meilleure effectivité du droit au travail, une meilleure intégration des individus au collectif ?(2) Et ne pourrait-il pas, dans tous les cas, être vu comme le versement d’une juste part, indépendante de la contribution par le travail ?Pour répondre à ces questions, la thèse présente une analyse à la fois historique et conceptuelle, tant des institutions de l’État social que des discussions sur le revenu de base. Dans l’histoire de la protection sociale, le droit à l’existence émerge avant tout comme un droit à l’existence par le travail, et donc comme un droit au revenu du travail. Qu’il s’exprime sous la forme disciplinaire d’un réencastrement de la main d’œuvre ou sous la forme démocratique d’une citoyenneté sociale, ce droit répond fondamentalement à l’insécurité et au caractère désintégré de la condition salariale. La problématique du droit social est historiquement une problématique de l’intégration :il s’agit d’offrir à chacun une place dans la société.Le revenu de base fait précisément son apparition au moment où ce modèle est remis en question :c’est la « crise de l’État-providence », diagnostiquée au tournant des années 1980. Les justifications du revenu de base sont à cet égard ambigües. D’un côté, elles résonnent avec les politiques d’activation mises en place pour réintégrer les chômeurs et les « exclus » :son versement est supposé remédier aux « trappes » à inactivité en incitant au retour à l’emploi. D’un autre côté, le revenu de base trouve sa place dans des « utopies post-salariales » qui visent à nous libérer de l’emploi et du marché :il offrirait à chacun un « pouvoir de dire non » et constituerait un support pour le développement de ce que le philosophe André Gorz nommait des « activités autonomes ». Pour ses concepteurs, par exemple le philosophe Philippe Van Parijs, ces deux arguments peuvent toutefois être tenus ensemble dans la mesure où l’objectif premier du revenu de base est la « liberté de choix ». À la question (1), les théoriciens du revenu de base proposent donc la réponse suivante :peu importe que l’on choisisse de travailler ou non, à temps partiel ou à temps plein, du moment que l’on possède la « liberté réelle » de faire ce choix.En ce qui concerne la question (2), deux types de réponses sont généralement proposées. Une première stratégie contourne l’exigence de réciprocité en posant qu’une grande partie des ressources matérielles et immatérielles à notre disposition peuvent être considérées comme un héritage commun, de telle sorte que chacun devrait pouvoir y accéder indépendamment de sa contribution productive. Une seconde stratégie étend la réciprocité en posant que, quelles que soient nos activités, nous contribuons quoiqu’il arrive toutes et tous à la production de richesses sociales à un niveau suffisant pour recevoir un revenu minimum en retour. L’argument développé dans la thèse est qu’aucune de ces deux stratégies n’est pleinement satisfaisante et qu’il faut, par conséquent, en proposer une troisième.En effet, la première repose sur des prémisses libertariennes en postulant des droits aux ressources préinstitutionnels, ce qui est incompatible avec une approche égalitariste pour laquelle seul le contexte coopératif permet d’arbitrer les revendications sur les ressources, même héritées. La seconde, quant à elle, efface la distinction entre travail et non-travail et invisibilise par conséquent les inégalités de répartition et de qualité du travail en même temps qu’elle ouvre paradoxalement la porte à l’extension de la rationalité économique du travail dans les autres sphères sociales. D’où une troisième stratégie, dite de la réciprocité manquante :si la justice comme réciprocité doit être défendue comme perspective idéale, les circonstances non-idéales du monde réel, et en particulier du marché du travail, font qu’il manque un contexte élémentaire de réciprocité suffisant pour exiger une contribution en échange de l’accès à un revenu minimum. La réciprocité n’est pas à contourner ni à étendre, elle est simplement manquante.Dans cette optique, la question à poser devient la suivante :le revenu de base peut-il être pensé comme une précondition de la réciprocité et, partant, comme un support pour le renouveau du droit social ?La thèse se conclut dès lors par une réponse en deux temps. D’un côté, il est certain que la revendication du revenu de base est une conséquence du renversement du droit social par l’activation des politiques sociales et la dérégulation du marché du travail :même dans ses versions les plus généreuses, son introduction viendrait confirmer et sans doute approfondir le passage historique d’un État social cherchant à organiser les rapports de travail et les service publics à un État social qui, de plus en plus, se contente de multiplier les transferts monétaires pour limiter l’ampleur de la pauvreté et créer des incitants sur le marché du travail. D’un autre côté, il n’est pas exclu qu’un revenu de base, articulé à un ensemble cohérent de mesures économiques et sociales, puisse contribuer à subvertir ce processus en offrant un support matériel pour le déploiement de pratiques individuelles et collectives aujourd’hui cantonnées au domaine de l’infra-politique, et qui pourraient à l’avenir fournir la matière d’un nouveau droit social. / Doctorat en Sciences politiques et sociales / info:eu-repo/semantics/nonPublished
85

Belgitude après la « Nakba ». Une histoire des mouvements belges de solidarité avec le peuple palestinien (1948-1982)

Nieuwenhuys, John 11 June 2021 (has links) (PDF)
FR :La littérature scientifique a abondamment ausculté le conflit israélo-palestinien dans ses diverses facettes, en ce compris son internationalisation. Toutefois, il existe encore trop peu d’études renseignant les rela-tions officieuses qui se sont nouées internationalement entre mouvements non-gouvernementaux autour de cette problématique. Une telle lacune nous empêche notamment de comprendre le parcours et les motivations des activistes qui, lors de la Deuxième Intifada, appelaient en Belgique à replacer la solidarité avec les Palestiniens dans la lignée des grandes mobilisations contre la guerre du Vietnam, l’Espagne de Franco, la Grèce des Colonels, le Chili de Pinochet ou l’Apartheid sud-africain. La présente étude retrace la généalogie et le développement des mou-vements belges de solidarité avec la cause palestinienne. L’argument central est que cette cause a fait partie des luttes emblématiques qu’ont soutenues et dont se sont inspirés plusieurs militants occidentaux, depuis la gauche communiste jusqu’à la Nouvelle gauche. En même temps, la complexité de la question palestinienne a aussi généré de nombreuses dissensions parmi les cercles dits progressistes. Afin d’étudier les propriétés du cas en question, la présente recherche se base principalement sur les archives nouvellement accessibles de ré-seaux militants et pose en substance la question suivante :pour ces réseaux, de quoi la « Palestine » était-elle l’autre nom ?La période étudiée débute avec la naissance de l’État d’Israël en 1948 – et la « catastrophe » ou « Nakba » subséquente pour les Palestiniens. Ce choix doit permettre d’articuler la transition opérée par une certaine solidarité progressiste, depuis un sentiment favorable à Israël vers un engagement en faveur des revendications palestiniennes après juin 1967. L’invasion du Liban par l’armée israélienne en 1982 marque le terminus ad quem de la période étudiée car cet événement correspond symboliquement au moment à partir duquel la cause palestinienne est devenue hégémonique dans l’agenda des principaux mouvements belges voués à la solidarité internationale.Cette recherche a bénéficié d’un soutien de la part du Fonds pour la Recherche en Sciences Humaines (FRESH, fonds associé du F.R.S.-FNRS.) de 2016 à 2019. / EN: The academic literature has extensively examined the Israeli-Palestinian conflict in its various facets, including its internationalisation. However, there is still too little research on the unofficial relations that have been established internationally between non-governmental movements around this issue. This gap prevents us from understanding the path and motivations of the activists who, during the Second Intifada, called in Belgium for solidarity with the Palestinians to be placed in the line of the great mobilisations against the Vietnam War, Franco's Spain, the Greece of the Colonels, Pinochet's Chile or South African apartheid. The present study traces the genealogy and development of Belgian solidarity movements with the Palestinian cause. The central argument is that this cause has been one of the emblematic struggles supported by and inspiring several Western activists, from the communist left to the New Left. At the same time, the complexity of the Palestinian question has also generated much dissension among so-called progressive circles. In order to investigate the properties of the case in question, the present research is based mainly on newly accessible archives of activist networks and asks in essence: for these networks, what was "Palestine" another name for? The period studied begins with the birth of the state of Israel in 1948 - and the subsequent 'catastrophe' or 'Nakba' for the Palestinians. This choice is intended to articulate the transition made by a certain progressive solidarity from a pro-Israel sentiment to a commitment to Palestinian demands after June 1967. The invasion of Lebanon by the Israeli army in 1982 marks the terminus ad quem of the period studied, as this event symbolically corresponds to the moment when the Palestinian cause became hegemonic in the agenda of the main Belgian movements dedicated to international solidarity.This research was supported by the Fonds pour la Recherche en Sciences Humaines (FRESH, associated fund of the F.R.S.-FNRS.) from 2016 to 2019. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
86

Le roi et l’ermite : discours et idéologies chevaleresques dans les premières proses du Graal (Perlesvaus, le Haut livre du Graal et la Queste del Saint Graal)

Quevillon, Geneviève 04 1900 (has links)
Dès le tournant du XIIIe siècle, les écrivains reprennent l’idée d’une quête du Graal, déjà développée par Chrétien de Troyes avec le Conte du Graal, pour y faire entrer plus amplement les traits d’une idéologie ecclésiastique. Les premières proses du Graal présentent alors une nouvelle façon d’exposer certains idéaux de la chevalerie à travers des convictions religieuses. Dans une approche socio-historique, nous nous sommes d’abord penché sur la figure incontournable du roi Arthur, personnage dont le comportement est la cause de la quête du Graal. Plus particulièrement, dans cette recherche, il est question de découvrir comment la position sociale du chevalier tend à s’élever au-dessus de celle du roi. Partant des différentes fonctions royales pour aller vers la nature et le but des aventures vécues par les chevaliers, nous observons pourquoi et comment les auteurs des premières proses du Graal ont tenté d’adapter l’idéologie chevaleresque à l’idéologie ecclésiastique. Il appert que l’influence des discours politiques de cette période médiévale aura joué un rôle important dans cette nouvelle approche de la chevalerie. / Since the turn of the XIIIth century, writers take up the idea of a quest for the Holy Grail, already developed by Chrétien de Troyes in the Conte du Graal. The authors saw in the Holy Grail a great chance to elucidate an ecclesiastical ideology. The first proses of the Holy Grail then present a new way of exposing certain ideals of knighthood through religious convictions. From a socio-historical approach, we initially looked at the figure of King Arthur, who is impossible to circumvent. King Arthur’s behavior is the cause of the search for the Holy Grail. More particularly, this research ponders the question of why the knight’s social position tends to rise above that of the King’s. From the various royal functions to the nature and the goal of the chivalric adventures, we observe why and how the authors of the first proses of the Holy Grail tried to adapt the chivalric ideology to the ecclesiastical one. It appears that the influence of the political discourses from this medieval period will have played a major part in this new approach to knighthood.
87

Frantzösische Musicanten. Musique et musiciens français en Basse-Saxe et en Saxe (1666-1733) / Frantzösische Musicanten. French music and musicians in Lower Saxony and Saxony (1666-1733)

Delpech, Louis 11 December 2015 (has links)
Alors que de nombreux travaux ont déjà mis en lumière la circulation de musiciens et de genres musicaux italiens au Nord des Alpes durant les XVIIe et XVIIIe siècles, la musique française est encore largement perçue, pour reprendre l'expression de Rousseau, comme « indéchiffrable pour toute autre nation ». Reconduisant le paradigme d'un isolement musical de la France au sein d'une Europe baroque tout acquise à la musique italienne, l'historiographie a eu tendance à sous-estimer le rôle des transferts musicaux depuis la France dans la vie musicale européenne, et singulièrement allemande. Plusieurs phénomènes témoignent pourtant d'une intensification des échanges musicaux entre la France et les territoires germaniques du Saint Empire autour de 1700 : l'embauche de musiciens français dans plusieurs cours d'Allemagne, la diffusion et la copie de sources imprimées de musique française, l'exécution d'œuvres françaises ou d'inspiration française dans les grands centres musicaux de l'espace germanique, ainsi que la formation d'un discours théorique de langue allemande sur la musique française constituent autant de modalités essentielles de la circulation des hommes, des œuvres, des savoirs et des pratiques musicales dans l'Europe moderne. La Basse-Saxe et la Saxe offrent deux cas d'étude exemplaires où la migration des musiciens français, qui fait d'abord l'objet d'une analyse prosopographique à travers une reconstruction des réseaux et des trajectoires individuelles, peut ensuite être mise en parallèle avec la circulation de nombreuses sources musicales transmettant des œuvres du répertoire français. Au carrefour de la musicologie et de l'histoire sociale des migrations, ce travail vise ainsi à éclairer les différentes facettes d'un transfert culturel, en restituant à ce concept une chair humaine dont il est trop souvent privé. / Many studies have highlighted the spread of Italian musicians and musical genres across the Alps during the 17th and 18th centuries, but French music remains time and again perceived as « undecipherable for any other nation », as Rousseau once put it. The historiography has long held fast to the idea of an isolated France within a European musical market shaped by the pervasive diffusion of Italian music, thus overlooking the role played by French music and musicians on the European and indeed the German musical scene. However, a few facts strongly indicate that musical exchanges between France and certain German territories of the Holy Roman Empire were becoming increasingly important around 1700 : several courts hired French bands, scores of French music were copied and disseminated throughout Germany, musical works genuinely French or emulating French models were performed in all major musical centers, and a coherent discourse on French music was further articulated in German theoretical production. Those facts are essential to our understanding of the mobility of people, works, ideas and practices in the Early-Modern Europe. Lower-Saxony and Saxony provide two case studies in order to show how the migration of French musicians, subjected to a prosopographical investigation that points out social networks and individual odysseys, can be connected to the dissemination of actual sources of French music. Bringing together musicology and social history of migrations, this study examines different aspects of a cultural transfer and ultimately reveals that human flesh is always part of it.
88

Idoines et suffisant : les officiers d'Etat et l'extension des droits du Prince en Lorraine ducale (début du XVIe siècle - 1633) / Suitables and appropriates : the State officers and the extension of the rights of the Prince in the duchies of Lorraine and Bar (beginning of the 16th century – 1633)

Fersing, Antoine 05 July 2017 (has links)
Entre le début du XVIe siècle et le commencement de la guerre de Trente Ans en Lorraine, en 1633, les conditions d’exercice du pouvoir d’État se transforment profondément dans les duchés de Lorraine et de Bar : un droit écrit et des procédures judiciaires formalisées sont élaborés, un impôt permanent est créé et une armée régulière est mise sur pieds. Ces évolutions impliquent une augmentation du nombre des officiers qui composent le service du Prince, officiers dont il est possible de connaître la carrière grâce aux lettres patentes de provision en office et aux registres des comptes depuis lesquels ils sont rémunérés. Pour ces hommes, le service du Prince est l’occasion d’un enrichissement personnel et d’un avancement dans la société lorraine, aussi s’efforcent-ils d’étendre les droits de leur maître pour obtenir de lui des faveurs diverses (dons, pensions,anoblissement, érections de terres en fief noble, etc.). À mesure que le nombre et la technicité des affaires à traiter s’accroissent, le Prince laisse à ces hommes une autonomie accrue, ce qui modifie considérablement les modalités de fonctionnement de l’État ducal. / Between the first years of the 16th century and the beginning of the Thirty Years War in Lorraine, in 1633, the shape of State power is deeply transformed in the duchies of Lorraine and Bar: a written law and judicial proceedings are defined, a system of permanent taxation is established and a standing army is raised. All these evolutions implies a higher number of State officers, for whom careers in the service of the prince can be known using the letters establishing them in office as well as the account books recording the payment of their wages. For those men, the service of the prince can be a mean to get rich and to improve their social position, which is the reason why they try to extend the rights of their master, hoping that he will reward them with favours (such as bounties, pensions, letters of ennoblement, conversions of land in fiefs, etc.). As the number and the technicality of the cases involving the State raise, the prince gives to those men an increasing autonomy, which leads to a drastic change in the operating processes of the ducal State.
89

Les artistes de la Société libre des Beaux-Arts :posture collective et carrières individuelles dans le monde de l’art en Belgique (1860-1880)

Berger, Emilie 01 April 2019 (has links) (PDF)
1868, Bruxelles, trente-quatre artistes, principalement des peintres belges, s’organisent en groupe sous la dénomination de « Société libre des Beaux-Arts ». Parmi eux, de nombreux peintres tenants du réalisme tels que Louis Artan, Alfred Verwée, Louis Dubois, Félicien Rops et Marie Collart. Désireux d’enrôler de nouveaux membres, ils publient leurs statuts et leur programme dont les axes principaux sont l’opposition au dogmatisme des peintres « conservateurs » et l’appui d’un « renouvellement des arts » à l’aune de la « liberté », du « progrès » et d’un respect de « (…) l’école nationale ». Durant son existence, la société organisera trois expositions en marge de l’institution et se munira d’une revue L’Art libre. / En se focalisant sur la Société libre des Beaux-Arts (1868-1876) et ses artistes, notre thèse a pour objectif de contribuer à l’étude du fonctionnement et de la restructuration du monde artistique en Belgique dans la seconde moitié du XIXe siècle. La création d’une société d’artistes véhiculant des valeurs tant identitaires qu’esthétiques constitue en effet une nouvelle façon de s’imposer comme artiste dans la sphère publique. Auparavant, seules les infrastructures étatiques (Salons, Musées, Classe des Beaux-Arts, etc.) posaient les critères de mise en valeur d’une élite artistique. / Par le biais d’une étude des stratégies médiatiques et commerciales de la société et des trajectoires professionnelles de quarante-trois peintres membres, nous proposons de confronter la posture collective d’artistes « indépendants » véhiculée à la réalité de leurs pratiques. Quels étaient les enjeux d’une telle structure adoptant une posture d’avant-garde à l’image de celle qui s’était forgée quelques années plus tôt à Paris ? Derrière cette construction identitaire, peut-on véritablement considérer ces artistes comme des « révolutionnaires » et des « indépendants » ? Qui étaient ces artistes ? Où exposaient-ils et quel type d’œuvre montraient-ils ? Ont-ils pu compter sur les moyens d’automédiation mis en place par le groupe pour assurer leur reconnaissance, trouver un public et vivre de leur art ? Quel fut leur rapport effectif aux institutions officielles ?Il s’agit d’observer les actions concrètes posées par ces acteurs afin d’assurer leur émergence et leur reconnaissance dans un champ artistique en mutation. Pour ce faire, nous avons ciblé trois « moyens de médiation » soit trois moments de mise en relation de leur personne et de leurs œuvres avec le public que sont l’exposition, la critique d’art et le marché de l’art. / My research is focused on the careers of the painters who were members of the « Société libre des Beaux-Arts » (1868-1876), Belgium's first independent association of artists based on an aesthetic principle. With the aim of increasing the recognition and visibility of naturalistic paintings on the art scene, the association organized several exhibitions and published periodicals by supporting art critics. The « Société libre des Beaux-Arts » included approximately forty painters such as L. Artan, L. Dubois, C. Meunier and F. Rops. By analysing their use of exhibitions and the media, their critical reception and their place in the art market, I try to explore the emergence of the « independent artist » and the eventual transition from « the academic system » to « the dealer-critic system » in Belgium. / Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished
90

Sfax, ville tunisienne à l'époque ottomane : sa topographie, son histoire urbaine, sociale, économique et ses waqfs / Sfax during the Ottoman period : its topography, its urban, social and commercial history and its waqfs

Tarchoun, Abdelhariz Mounira 13 February 2018 (has links)
Titre : Sfax à l'époque ottomane. Sa Topographie, Son Histoire Urbaine, Sociale et Commerciale et Ses waqfs Waqf, l'institution qui a joué un rôle primordial dans le développement urbain et l'organisation d'espace dans des villes d'époque d'Ottomane, souligne des relations entre les hommes et les femmes et l'environnement construit. Sfax est l'exemple étudié ici et le rôle de waqf dans intra et le développement urbain extramuros si les documents waqf représentent un champ bien documenté de nos jours, ce n'est pas le cas pour l'étude de la nature et de la typologie de ces documents, ni pour la terminologie et la diversité d'informations a trouvé en eux. Le doctorat se concentre sur l'impact de waqf sur le tissu urbain d'Ottoman Sfax de la fin du 16ème siècle à la colonisation française. Il étudie la vie urbaine organisée autour des endroits soutenus / Title: Sfax during the Ottoman Period. Its Topography, Its Urban, Social and Commercial History and Its WaqfsWaqf, the institution which played a primordial role in urban development and organisation of space in Ottoman-era cities, underlines relations between men and women and the built environment. Sfax is the example studied here and the role of waqf in intra and extramuros urban developmentIf the waqf documents represent a well-researched field nowadays, this is not the case for the study of the nature and typology of these documents nor for the terminology and diversity of information found within them.The PhD centers on the impact of waqf on the urban fabric of Ottoman Sfax from the end of the 16th century to the French colonisation. It studies urban life organised around places supported by waqf (mosques, zawiyas) as well as waqfs whose revenues supported society’s poor or the city infrastructure such as the maintenance of its walls.Furthermore, waqf participated in reinforcing the presence of European merchants and traders and the development of commercial life in Sfax.

Page generated in 0.0581 seconds